La première fois que j’ai vu Renée Bagelet, elle n’était même pas là.
C’était pourtant déjà une rencontre. L’histoire peu commune d’une femme qui force le respect. Une paysanne, dure à la tâche, qui jure comme un charretier et qui emmerde le reste du monde quand on se permet de juger son mode de vie. Cette rencontre, c’était d’abord une histoire de cinéma ou comment René Duranton, lui aussi une sorte d’anarchiste dans notre monde tellement consensuel, avait décidé de faire du cinéma à sa façon : autoproduit, autodistribué, loin des circuits commerciaux et des aides à la culture, le bonhomme trace son sillon et montre des gens d’exception qui font vivre une certaine forme de tradition dans les campagnes.
Ce jour-là, comme tant d’autres, il avait donc loué notre cinéma pour y passer son film du moment, Femme paysanne, le portrait de Renée Bagelet, une femme de la région de Moissac qui tenait toute seule une ferme et labourait avec ses vaches. Oui, en France et au vingt-et-unième siècle ! Juste parce qu’elle le voulait. Et passent deux heures avec Renée, ses vaches, son chien, ses volailles et ses jambes déformées par une vie de labeur.
Rien que de la voir bosser, je suis crevée.
Finalement, vous n’êtes peut-être pas aussi bête que vous en avez l’air.
Renée vise juste et sec. Je pense que c’est une sorte de compliment. Ou pas. J’ai au moins le bénéfice du doute. C’est que loin du cinéma paysan, Renée Bagelet est plutôt une coriace, ascendant dure-à-cuire. Faut dire qu’il n’y a pas que le grand air qui lui a fait la couenne. Trimer 12 ou 14 h par jour, même à 80 balais passés, ce n’est là pour elle qu’une chose parfaitement naturelle. Ce n’est pas compliqué, elle ne connaît que ça, elle ne s’imagine même pas une autre vie. Non, ce qui fait sa fierté, ce sont ses choix de femme et le premier d’entre eux, c’est avoir viré son mari de chez elle quand le gamin n’avait encore que 18 mois.
Mon fils, on l’avait commandé à l’avance, si vous voyez ce que je veux dire, mais après le mariage, je me suis rapidement rendu compte que mon mari était un bon à rien : il buvait, il fumait, il courait le jupon et en plus, il n’était pas bien vaillant. Un jour, plutôt que d’acheter du lait pour le petit, il a préféré prendre du tabac. Je n’ai fait ni une ni deux : ouste, dehors !
Et vous n’avez jamais repris un compagnon ?
Oh si, une fois, bien plus tard, très gentil, mais il était trop copain avec le rhum. Dehors aussi !
Et depuis tout ce temps, vous vivez seule ?
Ben oui, pourquoi ? Je n’ai pas besoin d’un homme. Qu’est-ce que j’en ferais ? J’ai des copains, ça oui, mais je ne veux pas les garder au lit, leurs jambes prennent toute la place.
Elle a le regard vif, incisif, une petite moue amusée au coin des lèvres. Elle est à deux mille lieues du cliché de la bouseuse un peu épaisse. De l’oie blanche. Elle aime choquer, elle s’en amuse. Mais elle a du mal à arquer. Je lui propose mon aide pour se relever.
Mais laissez-moi me débrouiller ! Je dois me débrouiller. Sinon, comment voulez-vous que je fasse quand je suis seule ? Il n’y a personne pour m’aider, à la maison. Quand j’ai fini ma journée, même si c’est à dix heures ou minuit, il faut encore que je me fasse la soupe, sinon, je ne mange pas.
Oui, vous avez raison. C’est exactement ce que j’essaie d’apprendre à ma fille.
Je sais ce que l’on dit de moi, va. Que je suis une originale ! Une emmerdeuse. Et il y en a qui sont jaloux, à cause du film. C’est bien, ce film. Il m’a permis de rencontrer plein de gens. Et de voyager. Monsieur Duranton m’a emmenée dans plein d’endroits pour présenter le film, tous frais payés, bien sûr. J’ai adoré la Bretagne et j’aimerais bien y retourner. Même si j’ai été malade presque tout le voyage, la dernière fois.
Renée voyage et se fait inviter. Elle profite sans vergogne de sa petite notoriété. Pour découvrir et pour emmerder un peu le monde aussi, ceux qui bavassent. L’originale. Il faut avoir vécu dans certains cercles pour bien comprendre ce qu’il y a de péjoratif et condescendant dans ce simple mot. Et puis surtout, il faut imaginer quelle force et quel courage il a fallu à Renée pour prendre son destin en main. Imaginer ce que signifie pour une jeune mère de 23 ans, dans la cambrousse de 1953, pour refuser le joug d’un bonhomme pas très vaillant, comme elle dit. Elle m’a fait penser à ma grand-mère, avec le même corps meurtri par des années de labeur, l’amertume en moins. Parce que ma grand-mère, elle aussi, avait eu un sale bonhomme comme mari, mais comme beaucoup trop d’autres femmes, elle l’avait subi toute sa vie durant. Toute sa vie à servir un parfait égoïste, seulement soucieux de son petit confort et de son bon plaisir, laissant à la femme le soin de faire tourner le ménage et de nourrir les gosses quand il préfère aller s’amuser avec les potes ou courir la gueuse.
Même pas un merci. Il n’a jamais été content. Il ne m’a jamais parlé que pour se plaindre quand il n’aimait pas ce que je lui cuisinais ou quand ce n’était plus assez chaud parce qu’il était rentré en retard.
- Mais pourquoi tout ce temps ? Pourquoi ne pas divorcer ?
- Et avec quoi ? Et comment ? C’était la crise du logement, on ne pouvait pas partir.
Renée, elle doit être une sanguine. Et une femme de tête. Elle ne s’est pas emmerdée à savoir comment elle allait se débrouiller pour vivre. Elle savait parfaitement comment faire. Elle l’a juste jeté dehors. Ce qui est logique : pourquoi est-ce que ce serait toujours à la femme de partir ?
Je la regarde d’un autre œil.
Vous n’avez pas envie de vous reposer, un peu ? De ne plus bosser aussi dur ?
Mais c’est que je les aime, mes vaches, vous comprenez ? J’aime m’occuper de mes vaches. Et j’aurai tout le temps de me reposer quand je serai morte.
Très belle image des hommes qui est donnée là.
On y sent toute la haine bien conçue du fanatisme…
Faut croire que c’est de saison, le troll couillu sort du bois en crachant en l’air.
ça y est, t’es calmé où faut qu’on revienne un peu plus tard ?
Faut croire que c’est de saison, le troll couillu sort du bois en crachant en l’air.
ça y est, t’es calmé où faut qu’on revienne un peu plus tard ?
Tous les clichés nauséabonds sont au rendez vous, ils fument, ils boivent, ils baisent, hou les vilains garçons…pendant que la "femme" garde les vaches.
Pauvre vieille, elle ne m’inspire aucune admiration que je serais censé lui devoir, à cette tatie Danielle.
Chère Agnès, quelle émotion de lire le récit épique qui a marqué et presque solennisé le décès de ta grand-mère. Pour laquelle tu avais visiblement une très grande affection. Une sacrée personnalité dont tu as sans aucun doute hérité. Pour la plus grande joie de tes lecteurs.
Un coup de chapeau aux trois indomptables…
Patrick
C’est pour quoi ?
Patrick
C’est pour quoi ?
Patrick
Ben oui, on nous présente sur un plateau un monument de respectabilité fait maison, et je trouve ça grotesque, simplement idiot. La bonne petite vieille avec sa bonne petite sagesse de derrière les fagots. Le truc de curetons bien soupesé de moraline. Le bidule borné de chez borné qui veut faire la loi.
Croire en soi est le premier levier vers la liberté individuelle, c’est pourquoi il est si soigneusement dissimulé (ou moqué) par les oppresseurs patentés. Merci Renée et Agnès d’en partager la démonstration ici.
Croire en soi est le premier levier vers la liberté individuelle, c’est pourquoi il est si soigneusement dissimulé (ou moqué) par les oppresseurs patentés. Merci Renée et Agnès d’en partager la démonstration ici.
AH bon, je la trouve bien marrante, voire sympathique, avec peut-être un soupçon d’admiration, cette vieille comme y disent…
Une femme libre, qui aime son indépendance plus que tout, et qui apprécie les hommes autrement que dans une relation conjugale. Quoi d’extraordinaire au fond, et si ça se trouve, elle n’a jamais entendu parler de Louise Michel et encore moins d’Emma Goldman;-))))
AH bon, je la trouve bien marrante, voire sympathique, avec peut-être un soupçon d’admiration, cette vieille comme y disent…
Une femme libre, qui aime son indépendance plus que tout, et qui apprécie les hommes autrement que dans une relation conjugale. Quoi d’extraordinaire au fond, et si ça se trouve, elle n’a jamais entendu parler de Louise Michel et encore moins d’Emma Goldman;-))))
En fait de modèle de connerie, effectivement, j’en vois un…
AH bin non, il est pas encore calmé le troll couillu, en fait.
Comme c’est parti ça va même être un peu pénichiant, de longue.
Une vraie femme travaille comme un homme.
Une vraie femme travaille comme un homme.
Don’t feed the fucking troll!
Se foutre des jugements de valeurs des uns et des autres, laisser les aigris et les pisse-froid dégoiser dans leur coin jusqu’à épuisement de leur diarrhée verbale, c’est aussi la leçon que j’ai tirée de ma rencontre avec Renée. Si les gens n’ont rien d’autre à foutre que de gerber sur les autres, c’est justement qu’ils ont une bien triste vie.
J’ai passé quelques heures avec Renée et j’ai apprécié ses différentes facettes, même si certaines sont plus rugueuses que d’autres… comme pour nous tous. J’ai un peu laissé tomber le côté folklore agricole, même si les raisons qui l’ont poussée à choisir son mode de production ancestral doivent être intéressantes à creuser. Il y a dans sa démarche agricole comme dans sa vie de femme, une lutte farouche pour son indépendance, pour que personne ne puisse lui dicter ses choix. Elle a un vieux tracteur, qui doit dater des années 40 ou 50, mais qu’elle n’utilise pas. Maintenant qu’elle n’a plus d’attelage de vaches dressées, c’est son fils qui conduit le tracteur pour les tâches qui demandent de la puissance. Pour le reste, elle préfère se démerder. J’ai cru comprendre qu’elle avait moins une allergie à la technologie qu’au crédit. Il faut bien comprendre que ce qui a coulé bien des paysans, c’est la technologie, non pas comme aide au labeur, mais comme cheval de Troie de l’endettement, comme moyen vicieux de les contraindre dans leurs pratiques agricoles et jusque comme possibilité de leur confisquer leurs terres.
Après, c’est une vieille femme curieuse, très déconneuse qui adore les blagues grivoises. Elle a aussi une grosse passion pour les chapeaux, les sacs à main et les chaussures, parce qu’elle n’a jamais enterré sa féminité sous prétexte de vie paysanne ou célibataire. J’ai bien aimé aussi, quand je suis arrivée au cinéma et qu’elle a dit en bougonnant : Mais en fait, ça l’a fait chier toute la soirée! 😉
Don’t feed the fucking troll!
Se foutre des jugements de valeurs des uns et des autres, laisser les aigris et les pisse-froid dégoiser dans leur coin jusqu’à épuisement de leur diarrhée verbale, c’est aussi la leçon que j’ai tirée de ma rencontre avec Renée. Si les gens n’ont rien d’autre à foutre que de gerber sur les autres, c’est justement qu’ils ont une bien triste vie.
J’ai passé quelques heures avec Renée et j’ai apprécié ses différentes facettes, même si certaines sont plus rugueuses que d’autres… comme pour nous tous. J’ai un peu laissé tomber le côté folklore agricole, même si les raisons qui l’ont poussée à choisir son mode de production ancestral doivent être intéressantes à creuser. Il y a dans sa démarche agricole comme dans sa vie de femme, une lutte farouche pour son indépendance, pour que personne ne puisse lui dicter ses choix. Elle a un vieux tracteur, qui doit dater des années 40 ou 50, mais qu’elle n’utilise pas. Maintenant qu’elle n’a plus d’attelage de vaches dressées, c’est son fils qui conduit le tracteur pour les tâches qui demandent de la puissance. Pour le reste, elle préfère se démerder. J’ai cru comprendre qu’elle avait moins une allergie à la technologie qu’au crédit. Il faut bien comprendre que ce qui a coulé bien des paysans, c’est la technologie, non pas comme aide au labeur, mais comme cheval de Troie de l’endettement, comme moyen vicieux de les contraindre dans leurs pratiques agricoles et jusque comme possibilité de leur confisquer leurs terres.
Après, c’est une vieille femme curieuse, très déconneuse qui adore les blagues grivoises. Elle a aussi une grosse passion pour les chapeaux, les sacs à main et les chaussures, parce qu’elle n’a jamais enterré sa féminité sous prétexte de vie paysanne ou célibataire. J’ai bien aimé aussi, quand je suis arrivée au cinéma et qu’elle a dit en bougonnant : Mais en fait, ça l’a fait chier toute la soirée! 😉
Croire en soi, mais là il s’agit de nous présenter un modèle. Un modèle de connerie brut de décoffrage.
Cette pauvre vieille est une pauvre vieille, rien à en tirer. Elle fait juste le constat de sa vie inutile. Inutile pour elle ou pour d’autres.
Oui, attention Smolski, les crypto-frontistes sont parmi nous, ils sont là pour souiller vos havres de paix idéologiques ! Les hideux pervers !
Til, vous êtes sévère. L’apologie féministe me fatigue incomparablement, mais en tant qu’être humain, parce-qu’elle s’est cassée le derche à la tâche toute sa vie, cette femme mérite le respect, quand bien même il y a sans doute un peu d’affectation dans ses attitudes. Et le genre, homme, femme, je m’en balance.
Et puis ça veut dire quoi "être utile ?" Pour qui ? Pour quoi ? Dans quel but ? Son projet aurait dû être de sauver le monde ?
« le troll couillu sort du bois »
Couillu, couillu…. vite dit.
Il s’est barré, quand même ! Non ?
Bon, c’est juste une vieille imbécile qui se rend un peu compte de s’être fait couillonnée.
Rien d’extraordinaire.
Bon, c’est juste une vieille imbécile qui se rend un peu compte de s’être fait couillonnée.
Rien d’extraordinaire.
Les cons sortent du bois. Allergiques qu’ils sont à cette femme libre et indépendante.
Merci pour ce récit de liberté et ce portrait d’une femme au caractère visiblement insoumis. brrr les hommes n’aiment pas les femmes indociles. Moi, j’adore…
Jeannot me disait: "J’écoute les figues mûrir"… S’il avait connu Renée, sûr qu’il l’aurait draguée! Il est au paradis, sous le figuier, à la droite du Dabe.
D’accord, des clichés… je suis donc désolée pour ma grand-mère qui a vécu une vie de merde avec un cliché. Et je suis contente pour Renée, qui après voir détecté un cliché, a préféré vivre sans. D’ailleurs, tous les trois jours, en France, une femme décède sous les coups d’un putain de cliché. C’est même pour cela qu’il y a un ministère pour bien nous faire comprendre, à nous autres, pauvres connes, qu’il faut qu’on arrête de chouiner et d’utiliser des putains de clichés pour justifier notre hystérie congénitale! D’ailleurs, les inégalités sexistes, c’est que des clichés : si on est plus mal payées, c’est bien la preuve qu’on est des êtres inférieurs et que c’est quand même bien connu. C’est même une évidence : . D’ailleurs, ce serait bien qu’on en revienne aux bons vieux fondamentaux où les clichés décidaient pour nous!
Putain, en fait, j’en vois des gros, des clichés! Ça me flashouille la rétine, à force!
D’accord, des clichés… je suis donc désolée pour ma grand-mère qui a vécu une vie de merde avec un cliché. Et je suis contente pour Renée, qui après voir détecté un cliché, a préféré vivre sans. D’ailleurs, tous les trois jours, en France, une femme décède sous les coups d’un putain de cliché. C’est même pour cela qu’il y a un ministère pour bien nous faire comprendre, à nous autres, pauvres connes, qu’il faut qu’on arrête de chouiner et d’utiliser des putains de clichés pour justifier notre hystérie congénitale! D’ailleurs, les inégalités sexistes, c’est que des clichés : si on est plus mal payées, c’est bien la preuve qu’on est des êtres inférieurs et que c’est quand même bien connu. C’est même une évidence : . D’ailleurs, ce serait bien qu’on en revienne aux bons vieux fondamentaux où les clichés décidaient pour nous!
Putain, en fait, j’en vois des gros, des clichés! Ça me flashouille la rétine, à force!
Tous ces clichés sur les hommes me rappellent terriblement les clichés sur les femmes qui étaient véhiculées il y a quelques décennies par les hommes … mais ils restent des clichés…
la vie au grand air c’est bien quandmême non ? et indépendante dans la mesure du possible dans notre société, pas de quoi en faire toute une histoire, c’est bien pour cette femme….
Ce qui serait bien Agnès, ce serait de proposer une fonction plonk. Ainsi tu ne ferais pas de censure et permettrais à tes lecteurs qui le souhaitent d’éviter de lire les cuistreries récurrentes et agressives de certains posteurs volubiles.
D’un point de vue sociologique, cela a au moins le mérite de vérifier que la souche beaufesque de Cabu est bien vivace.
Ce qui serait bien Agnès, ce serait de proposer une fonction plonk. Ainsi tu ne ferais pas de censure et permettrais à tes lecteurs qui le souhaitent d’éviter de lire les cuistreries récurrentes et agressives de certains posteurs volubiles.
D’un point de vue sociologique, cela a au moins le mérite de vérifier que la souche beaufesque de Cabu est bien vivace.
Renée est quelqu’un d’autonome et d’assez autosuffisant. Cet automne, elle a vendangé toute seule ses vignes et en a tiré 800 litres de vins
, ajoute-t-elle en rigolant. Elle a des petits poulets-nains qu’elle flingue par trois : . Elle cultive bien sûr ses légumes, récupère son lait et échange des trucs avec les voisins. Pour l’épicerie, elle s’en sort avec sa minuscule retraite de la MSA. Elle a une toute petite empreinte écologique, même si elle s’en fout complètement des trucs d’écolos. Elle a une vie sociale assez intense : elle est régulièrement sollicitée pour des fêtes, des animations et bien sûr, pour parler du film.Duranton n’a pas juste surgi dans la vie de Renée pour en repartir en courant avec son film sous le bras, comme cela se fait d’habitude. Il passe la voir, prend de ses nouvelles et a régulièrement utilisé les recettes du film pour améliorer son ordinaire : machine à laver le linge, chauffe-eau et compagnie. Ce n’est pas dans le film. C’est juste la vie de gens normaux.
Renée est quelqu’un d’autonome et d’assez autosuffisant. Cet automne, elle a vendangé toute seule ses vignes et en a tiré 800 litres de vins
, ajoute-t-elle en rigolant. Elle a des petits poulets-nains qu’elle flingue par trois : . Elle cultive bien sûr ses légumes, récupère son lait et échange des trucs avec les voisins. Pour l’épicerie, elle s’en sort avec sa minuscule retraite de la MSA. Elle a une toute petite empreinte écologique, même si elle s’en fout complètement des trucs d’écolos. Elle a une vie sociale assez intense : elle est régulièrement sollicitée pour des fêtes, des animations et bien sûr, pour parler du film.Duranton n’a pas juste surgi dans la vie de Renée pour en repartir en courant avec son film sous le bras, comme cela se fait d’habitude. Il passe la voir, prend de ses nouvelles et a régulièrement utilisé les recettes du film pour améliorer son ordinaire : machine à laver le linge, chauffe-eau et compagnie. Ce n’est pas dans le film. C’est juste la vie de gens normaux.
mouahahahaha!
merci Agnès.
tu as un super talent pour faire sortir le connard troll poilu burné, et c’est fort réjouissant, ma foi!
toutes mes condoléances de "cliché", "conne" "originale" et autres qualificatifs encore d’actualité même si on n’est plus en 1953 aux encore majoritaires pauvres femmes qui les subissent au quotidien.
🙂
Ben non, rien d’extraordinaire. Sauf que je suis pas vraiment certain qu’elle se soit fait tant couillonner que ça, la "vieille imbécile". En terme d’imbécilité, d’ailleurs, elle en aurait encore pas mal à apprendre, de toi, notamment, qui prend comme un cliché ce qui n’est qu’une anecdote, une vie parmi d’autres.
Pour une fois que dans un texte, on évite justement le cliché "tous les mecs sont des salauds et des feignasses", pour ne parler que d’un exemple, sans qu’il y ait à aucun moment de jugement de valeur sur l’ensemble des mecs, tu trouves encore à y redire. T’es un peu grave, sur les bords.
Pour Agnes, merci. Encore une histoire "sans importance", une tranche de vie sans prétention, racontée avec un style dont décidément, je ne me lasse pas. J’adore tes "petites" histoires, ca nous change tellement de LA grande, édulcorée et bien propre sur elle.
Ben non, rien d’extraordinaire. Sauf que je suis pas vraiment certain qu’elle se soit fait tant couillonner que ça, la "vieille imbécile". En terme d’imbécilité, d’ailleurs, elle en aurait encore pas mal à apprendre, de toi, notamment, qui prend comme un cliché ce qui n’est qu’une anecdote, une vie parmi d’autres.
Pour une fois que dans un texte, on évite justement le cliché "tous les mecs sont des salauds et des feignasses", pour ne parler que d’un exemple, sans qu’il y ait à aucun moment de jugement de valeur sur l’ensemble des mecs, tu trouves encore à y redire. T’es un peu grave, sur les bords.
Pour Agnes, merci. Encore une histoire "sans importance", une tranche de vie sans prétention, racontée avec un style dont décidément, je ne me lasse pas. J’adore tes "petites" histoires, ca nous change tellement de LA grande, édulcorée et bien propre sur elle.
.. Agnès, j’ai bien aimé ce portait de femme de la terre, pas compris du tout par contre les jugement a l’emporte pièce de certains contributeurs (..en deux mots?). Elle a rencontré des erzats d’hommes dans sa vie et elle les a virés. C’est un choix intelligent je trouve, au mois elle ne doit rien à personne. De plus sa façon de travailler me semble adaptée à son tempérament (pas de servitudes financières non plus). Oui j’ai bien aimé ce portait.
.. Agnès, j’ai bien aimé ce portait de femme de la terre, pas compris du tout par contre les jugement a l’emporte pièce de certains contributeurs (..en deux mots?). Elle a rencontré des erzats d’hommes dans sa vie et elle les a virés. C’est un choix intelligent je trouve, au mois elle ne doit rien à personne. De plus sa façon de travailler me semble adaptée à son tempérament (pas de servitudes financières non plus). Oui j’ai bien aimé ce portait.
Me fait penser à "la vieille dame indigne…"
http://cafemusique.wordpress.com/20…
Me fait penser à "la vieille dame indigne…"
http://cafemusique.wordpress.com/20…
Vive Renée, et vive toutes les couillues 🙂
Vive Renée, et vive toutes les couillues 🙂
En lisant certains commentaires, on se dit que tous les hommes ne sont pas des crétins. Certes.
Mais certains, si. Ils se reconnaîtront.
C’est sûrement cette engeance là que mémé Renée a viré à coups de pompes dans le cul, et elle a bien fait.
En lisant certains commentaires, on se dit que tous les hommes ne sont pas des crétins. Certes.
Mais certains, si. Ils se reconnaîtront.
C’est sûrement cette engeance là que mémé Renée a viré à coups de pompes dans le cul, et elle a bien fait.
Cette dame s’est-elle seulement posé un jour la question : "et si je n’avais jamais été capable de ne rencontrer que des hommes à ma minuscule dimension ?"
C’est bien beau de vouloir du beau. Encore faut-il avoir les moyens…
Cette dame s’est-elle seulement posé un jour la question : "et si je n’avais jamais été capable de ne rencontrer que des hommes à ma minuscule dimension ?"
C’est bien beau de vouloir du beau. Encore faut-il avoir les moyens…
C’est sûrement un peu d’usure et de lassitude, c’est sûrement l’accumulation de déceptions, d’admiration mal investie et d’enthousiasme douché, c’est sûrement que je deviens un vieux con, mais je n’arrive plus à m’émerveiller d’aucun spécimen du genre humain. Je vois toujours poindre derrière la qualité qu’on repère, le défaut qu’on oublie ou qu’on gomme plus ou moins consciemment, et derrière l’acte gratuit, l’intérêt bien compris. Non, et je peux le regretter comme on regrette ses illusions perdues, mais je ne crois plus au mythe de la "belle personne". Le salopard est l’avers du héros, c’est juste une question de circonstances. Enfin quoi, Mamie Renée n’a-t-elle quelques belles saloperies à son actif qui nous feraient la détester si on les connaissait ?
Bon, je ne dis rien de bien original, chacun sait depuis longtemps que rien n’est tout blanc ou tout noir, mais d’un délicat camaïeu de gris qu’on perçoit différemment selon nos humeurs.
Et puis rien ne vaux le plaisir gratuit de salir …
Merci Agnès, encore une belle rencontre… et tu as raison passons vite sur certains messages, ils ne peuvent rivaliser.
à bientôt peut être…
"rien n’est tout blanc ou tout noir, mais d’un délicat camaïeu de gris"
Les imperfections chez autrui nous paraissent d’autant plus grandes que nous nous les dissimulons en nous-mêmes !
Ou :
« Qui jettera la plus lourde pierre entre tous la recevra sur le pied ! » LOL
"rien n’est tout blanc ou tout noir, mais d’un délicat camaïeu de gris"
Les imperfections chez autrui nous paraissent d’autant plus grandes que nous nous les dissimulons en nous-mêmes !
Ou :
« Qui jettera la plus lourde pierre entre tous la recevra sur le pied ! » LOL
J’avais dit à un ami que ce que je préférais chez lui, c’était ses aspérités. Évidemment, je l’appréciais en premier pour ses qualités, mais bien heureusement, il avait aussi ses défauts, sinon, il en aurait été agaçant. Le truc, c’est : que fait-on des défauts des gens? Je ne pense pas qu’il faille les ignorer, cela fait partie du lot, cela participe à la saveur de l’ensemble, même si certains défauts sont à la limite du rédhibitoire et nécessitent d’être contrebalancés par de hautes qualité pour rester supportables. Mais en fait, non. Les défauts, les choses qu’on n’aime pas chez l’autre, qui nous énervent, qui nous agacent, sont constitutives de l’autre, en font nécessairement ce qu’il est. Après, il n’y a pas de nuances de gris. Il y a juste ce que nous sommes, profondément, sincèrement et que nous attendons des autres qu’ils acceptent ainsi.
J’avais dit à un ami que ce que je préférais chez lui, c’était ses aspérités. Évidemment, je l’appréciais en premier pour ses qualités, mais bien heureusement, il avait aussi ses défauts, sinon, il en aurait été agaçant. Le truc, c’est : que fait-on des défauts des gens? Je ne pense pas qu’il faille les ignorer, cela fait partie du lot, cela participe à la saveur de l’ensemble, même si certains défauts sont à la limite du rédhibitoire et nécessitent d’être contrebalancés par de hautes qualité pour rester supportables. Mais en fait, non. Les défauts, les choses qu’on n’aime pas chez l’autre, qui nous énervent, qui nous agacent, sont constitutives de l’autre, en font nécessairement ce qu’il est. Après, il n’y a pas de nuances de gris. Il y a juste ce que nous sommes, profondément, sincèrement et que nous attendons des autres qu’ils acceptent ainsi.
Et combien même mamie Renée aurait des saloperies sur le paletot, en quoi elle démériterait, en quoi n’aurait-elle droit à sa rédemption.
La vie nous apprend qu’il y a des salauds plus respectables que des béni oui-oui idéalistes qui n’ont jamais pris le moindre risque ; des assassins plus sympathiques et plus sincères que des moralistes à deux balles. C’est la vie et ses circonstances qui salopent les gens — pas les gens ; eux, ils font ce qu’ils peuvent, souvent se trompent, mais croient faire au mieux pour toujours sauver leur peau ( seul un certain Jésus s’est sacrifié sur la croix, entourés des deux larrons).
Et combien même mamie Renée aurait des saloperies sur le paletot, en quoi elle démériterait, en quoi n’aurait-elle droit à sa rédemption.
La vie nous apprend qu’il y a des salauds plus respectables que des béni oui-oui idéalistes qui n’ont jamais pris le moindre risque ; des assassins plus sympathiques et plus sincères que des moralistes à deux balles. C’est la vie et ses circonstances qui salopent les gens — pas les gens ; eux, ils font ce qu’ils peuvent, souvent se trompent, mais croient faire au mieux pour toujours sauver leur peau ( seul un certain Jésus s’est sacrifié sur la croix, entourés des deux larrons).
Putain, je suis foutue : si elle apprend que j’ai écorché son nom, elle va venir me rectifier à coup de saton!
Putain, je suis foutue : si elle apprend que j’ai écorché son nom, elle va venir me rectifier à coup de saton!
Renée Bagelet (avec un "g")
Renée Bagelet (avec un "g")
Elle me fait penser à Emilie Carlès : une soupe aux herbes sauvages. J’aime ces femmes qui ne demandent pas qu’on pleure sur leur sort.
Une image vraie de la femme bien différente de celle que la société véhicule.
Merci Madame
Merci Agnès.
Je retrouve là ma grand-mère paternelle. Veuve à guère plus de vingt ans, avec mon père (trois ans) et son petit frère de un an et demi, elle s’est "gagée" dans des fermes pour survivre. Elle s’est expatriée. Car passer de la Vendée profonde à un autre milieu n’avait rien d’évident à l’époque, même si ce n’était guère à plus de cinquante kilomètres. Heureusement elle a pu épouser un autre jeune veuf, l’aimer et avoir encore une fille avec lui. Fermiers, ils habitaient un château, un vrai, dont la première mouture datait du VIIe siècle, un château fort bâti contre les incursions des Vikings dans ce qui était encore le golfe des Pictons, comblé depuis par les alluvions.
Cette femme, douce, apparemment jamais pressée, était l’une des personnes que j’aimais le plus avec mon grand-père maternel. Ils se vouvoyaient. Ils s’estimaient, de loin. L’un et l’autre savaient faire les choses sans forcer la nature. Ils furent les piliers de mon enfance, sans le savoir.
Oui, ma grand-mère était une héroïne, qui eût été bien embarrassée si quelqu’un se fût avisé de le lui asséner en guise de description.
Les trolls qu’on rencontre parfois ici doivent être bien en catastrophe dans leur tête.
Merci encore, Agnès. J’ai retrouvé mon enfance.
les commentaires du mâle indigné, ça vaut son pesant de cacahuètes! Ca existe encore, ce modèle de rustre préhistorique?
Renée me fait penser à Paul Bedel, sur la vue duquel un film est sorti il y a quelques années. Une sorte de pendant masculin (si j’ose dire) de Renée. A moins que ce ne soit l’inverse.
http://www.pauldanssavie.com/1.html
J’ai vu ce film lors de l’avant dernière édition de la fête de la vache nantaise, dans un ciné plein-air, en présence de Paul, avec qui il y a discussion après. C’était bien sympa.
Franchement, on a vachement tendance à se mentir et à se mélanger les pinceaux. Et puis, sur la question de la nuptialité, je suis toujours assez étonnée de voir, en 2012, alors que nous devrions être totalement libres de nos choix, le nombre de gens qui convolent
, , parce que , parce qu’ , parce que .C’est peut-être bien, aussi, de donner sa chance à l’autre, même s’il n’est pas exactement ce que l’on attend, même si c’est un peu un second choix. Il y en a qui disent que c’est faire preuve de maturité que de renoncer à ce que l’on voulait vraiment. Je trouve que ça fait un peu résignation. J’ai des amies qui ont clairement choisies d’être seules plutôt que mal accompagnées. Après, c’est toujours délicat, la rencontre, le fait de passer à côté que quelqu’un juste pour une connerie ou un malentendu, c’est bien de se donner une chance, mais y a toutes ces fois où tu trouves la logique un peu boiteuse, où dès le départ, tu sens bien que ça ne va pas le faire, amis où tu t’entêtes pour plein de très mauvaises raisons et où il eut mieux valu se dire les choses exactement comme on les ressent, quitte à se frotter un peu les oreilles, plutôt que de s’embarquer dans une pièce de théâtre ennuyeuse où personne n’est très convaincu par son rôle.
"Il y a juste ce que nous sommes, profondément, sincèrement…"
C’est bien cette profondeur et cette sincérité qui pose problème quant à leur réalité.
Comment capte-t-on la profondeur et la sincérité de quelqu’un (disons sa vérité, pour faire simple) ?
Par une espèce de consensus des sens, une alchimie personnelle où la raison n’a guère sa place. Et on sait bien la fragilité de ces conclusions (La quantité de divorces, par exemple, en atteste. Personne ne se marie avec le con ou la conne dont il divorce 5 ou 6 ans plus tard ! Non, le jour du mariage, c’était LA bonne personne, sincèrement, profondément.).
C’est beau la gnangnantitude, très kitch.
Un peu de lecture au coin du feu pour mémé :
Non seulement l’introspection, la connaissance de soi, l’autorégulation émotionnelles sont partie intégrante de l’existence des individus modernes, mais ce sont les projets de vie qui sont devenus émotionnels. Réussir sa vie aujourd’hui, ce n’est pas tant avoir de l’argent et un certain niveau de confort – jusqu’à un certain point. C’est se réaliser, avoir une sexualité épanouie, de bonnes relations avec son conjoint et ses enfants, etc. Nous vivons en fonction de projets de vie émotionnels. Et c’est un véritable parcours d’obstacles, car cela contraint à se demander en permanence ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous ressentons, et si nous ressentons bien ce que nous devrions ressentir, puisque la vie émotionnelle est, parallèlement, devenue très normée : je devrais être plus heureux ; je devrais aimer davantage ma femme, être moins colérique, plus sûr de moi, etc.""
http://geographie.blog.lemonde.fr/
La vielle a eu un don pour jouir de cette liberte: une capacite physique et mental assez forte. Je ne peut pas dire qu’elle est egoiste parce que le recit ne donne pas de detail sur ces rapport avec autrui. Posseder c’est bien mais partager c’est tres important,.surtout avec une famille. Mourrir seul c’est tres moche.
Au lieu de pleurnicher sur mourir seul, ou naitre seul, ou vivre seul, ou la sociologie est un sport de combat, un peu d’action :
http://www.youtube.com/watch?NR=1&a…
UnE célibataire n’est pas forcément quelqu’unE de seul ou d’égoïste, c’est quelqu’unE qui soit ne trouve pas quelqu’un avec qui partager son intimité, soit qui n’a pas envie de partager son intimité avec quelqu’un. Et encore, on peut avoir des amiEs intimes, cela n’implique pas la fusion des gonades ou la cohabitation.
Renée n’est pas une femme seule. Elle a des copains, des amis, des voisins, de la famille. Elle m’a juste dit qu’elle était habituée à vivre libre et qu’elle ne voyait pas grand monde capable de partager ça. Peut-être que si le
avait moins aimé le rhum, ça aurait pu fonctionner, ou pas. Elle n’a pas de regrets (c’est important, ça : combien d’entre nous peuvent assumer tous leurs choix sans regrets?), c’est sa vie et elle l’aime. Au fil de notre conversation, j’ai plutôt trouvé qu’elle avait une vie sociale riche qui s’est encore étendue après le film. Là, elle était venue conduite par un voisin (seulement 2,5km de chez elle) qui avait manifestement beaucoup d’affection et d’admiration pour elle, tout en déplorant qu’elle avait un peu tendance à ne pas prendre assez soin d’elle, surtout du point de vue de l’alimentation.Après, j’ai donc des amiEs célibataires et dans leur grande majorité, ils-elles ne se sentent pas seulEs, ne se pensent pas comme seulEs. Ils ont généralement une vie sociale bien plus riche que les gens qui vivent en couple et surtout que ceux qui ont une famille complète pour leur vampiriser l’emploi du temps.
A tous les aigris qui trouvent dans le billet d’Agnès matière à s’offusquer de cette ode rendue à Mémé Renée, pourquoi vous acharnez vous à salir cette tranche de vie que nous propose de contempler Agnès dans son billet.
Si la vie de mémé Renée ne vous enchante pas, tant mieux ou tant pis pour vous.
Au fond, ce qu’il y a d’admirable chez Agnès, c’est le plaisir évident qu’elle a à s’émouvoir et à aimer les personnes qu’elle rencontre (enfin certaines). Et à nous faire partager ses découvertes.
Rien que pour ça, merci Agnès.
Je n’ai personnellement aucun jugement sur Renée que je ne connais pas. Mais j’aime lire l’empathie d’Agnès. Ca humanise.
Pour ce qui est du célibat, étrangement, j’ai eu tout loisir d’observer dans mon entourage que les personnes les plus actives socialement étaient la plupart du temps célibataires. Et surtout, pas nécessairement des personnes frustrées et repliées sur elles-mêmes. Simplement parce que l’énergie existentielle qu’elles n’investissent pas dans leurs cellules familiales, elles la placent la plupart du temps dans une démarche plus philanthrope.
Au contraire, les cellules familiales ont tendance à communautariser à l’intérieur de la famille (combien de parents ont les enfants les plus beaux du monde), et à créer des conflits avec l’extérieur (enfin, ce n’est pas une généralité non plus).
Ah ok !
C’est pour ça….
LOL
Til,
C’est un peu n’importe quoi vos commentaires ; surtout votre vidéo de Kungfu ( cet art martial bidon que des asiatiques malins ont importé à fin de se faire du fric avec des petits bourgeois occidentaux trop mous et bien trop fainéants pour faire de la muscu et de la boxe — vers mes 35 piges, quand j’étais dealer de protéines en poudre, je faisais des animations devant mon stand sur les salons consacrés, habillé d’un pyjama de karaté couleur drapeau américain tout en me faisant casser des manches de pioches sur les épaules, du spectacle fastoche pour épater les gogos, et leur fourguer ma prote pour se muscler le dos ;-)))).
chris
Votre com ne fait que montrer que vous êtes un enfumeur, un commercial camelot qui vend sa daube, et que vous ne connaissez rien aux martiaux asiatiques, divers et variés.
Donc du n’importe quoi…
Mais si, Til, ce sont des collègues, parfois des amis, au palais des sports où je m’entraine. Le prof d’aïkido est un voisin en plus, et à part celui du karaté un peu suffisant ( ma salle est tout au fond, la dernière au bout du couloir, là où les petits bourgeois du Judo et toutes vos déclinaisons asiatiques préférées n’aiment pas passer, parce que c’est mal fréquenté qu’ils disent : ben, oui, la boxe et la muscu, ce sont les pauvres, la banlieue comme y disent, les arabes, les blacks,les yougos, ça pue la sueur, mais on est plus de trente nationalités, j’ai compté un jour. Mais chez moi, les gars y rêvent du free fight, pour gagner du fric, là où on verra jamais le moindre champion de la moindre discipline asiatique ( le cri qui tue et les grands moulinets pour brasser de l’air devant l’adversaire, hein, ça effraie que les blaireaux ;-))).
Brave Renée, comme on la comprend davantage devant ces posts mâles et gonflés de testostérones !
Vous me faites penser à ces assassins qui ne le voulaient pas à leur corps défendant et qui possédaient depuis longtemps l’arme qui commit le crime !
On va pas se faire les mérites sociologiques comparés des sports (Quand je pense qu’on partait de Renée! Je suis certaine qu’elle n’a seulement jamais pensé à faire du sport : elle est bien trop vannée à la fin de la journée pour ce genre de conneries!).
Chez nous, les gosses des prolos (et donc la mienne!) se retrouvent au judo et au foot, pendant que les aspirants bourgeois gravitent autour du tennis et de la danse. L’escalade est moins marquée sociologiquement, c’est plutôt l’état d’esprit qui fait le tri : un sport à la cool sans esprit de compétition; et ses tarifs font que tout le monde peut venir, même ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens. Après, dans les clubs urbains, ça a déjà l’air plus élitiste. La rando et le vélo ont l’air assez ouverts aussi. Quant au rugby, il a l’air héréditaire.
Aujourd’hui, j’ai réussi à croiser quelques amis au bled-en-chef. Ça fait toujours du bien. C’est toujours trop court. C’est jamais assez souvent.
L’une d’entre eux avait lu ce papier :
C’est vrai, ça : c’est quoi toute cette colère?
Pour l’escalade, c’est vrai que j’ai eu des témoignages qui parlaient de clubs où effectivement, il y avait un esprit de compet’ très développé. Le problème, c’est que mise à part en solo (ce qui est assez extrême), l’escalade est un sport au moins de binôme : il en faut un pour assurer l’autre. Et celui qui leste en bas est très important pour celui qui progresse en haut. Autrement dit, les trop concentrés sur leur gueule assurent souvent comme des pieds et on finit un peu par les fuir comme la peste et le choléra réunis. Parce que quand tu grimpes, en dehors du mood de la grimpe, la confiance dans ton assureur est fondamentale. Si tu sais qu’il est prêt à se prendre un plomb plutôt que de te laisser tomber, c’est quand même autre chose comme conditions de grimpe que quand tu es obligé de gueuler régulièrement pour qu’il pense à avaler ou à filer du mou, au lieu de bavasser avec la bombasse de la voie d’à côté.
En fait, peut-être que si je n’étais pas tombée sur le groupe sur lequel je suis tombée, je n’aurais pas trouvé la grimpe aussi cool que ça. J’ai un tweet-pote qui me parlait de son club tout pourri où ils refusaient des débutants, parce que ça prend du temps et empêche de progresser (la bonne mentalité que voilà) et où c’était concours de bites en permanence. Jusqu’au jour où un bitard l’a assuré comme une merde et qu’il s’est retrouvé avec un beau retour au sol : raccrochage de chaussons pour une saison!
Vraiment pas pour moi, ce genre de truc!
De mieux en mieux dans le n’importe quoi.
Par ailleurs, le free fight intègre toutes sortes de techniques y compris asiatiques, tout comme le fait le krav maga, avec prises de lutte greco ou jiu jitsu, arm locks d’aikido ou judo… élaboré par les entraineurs israéliens de l’armée, qui comme chacun sait sont des bobos planqués. Pour avoir eu à utiliser des techniques asiatiques dans des cas de réel combat, dans la vraie vie, pas un gymnase, je peux vous garantir que c’était efficace. Mais bon, votre truc c’est la boxe et la muscu, bien de chez nous, hein…le bidule du terroir bien bourrin. J’imagine que vous devez encore bouffer des protéines que vous vendiez, probablement issues de vaches folles.
Sinon, j’ai par ailleurs pratiqué différents sports de combat, comme le judo avec des champions d’Europe ou du monde, pas vraiment des bourgeois.
Et quand il y avait entrainement ou une compétition, c’était assez rude malgré les précautions, entorses fractures, blocages de vertèbres, pas très bisou.
Quand aux paysans villageois en France comme au Japon ou en Chine, ils n’ont pas arrêté de se battre village contre village, tribu contre tribu, à coups de fourches ou de bâtons. Ca ne date pas d’aujourd’hui.
Mémé Renée est peut être trop vannée en fin de journée, n’empêche que les basques ou les écossais, pas des bourges, ont toujours trouvé divertissant les sports locaux après leur labeur.
Quant à l’escalade, faut arrêter, il y a aussi de la compétition, celui qui fait plus que l’autre en libre et surtout les poussées de testostérone en cas de réussite et d’adrénaline pendant la grimpe. Edlinger était dopé à la testostérone du fait de ses performances, déclinantes ensuite, donc déprimantes. Il a quand même fait une chute de 12 m suivie d’un arrêt cardiaque, pas cool.
Oui, Agnès, mais c’est parce que tu vis à la campagne ( j’ai pas dis la cambrousse, hein, pas taper), quand nous aussi, autrefois à la ville, y avait que Judo ou Foot pour les mômes. Mais depuis dans les villes, ils ont importés toutes sortes de fantaisies, des dizaines de types de boxe, des dizaines de sortes de luttes, du bon business quoi. Par contre, le foot a un peu chuté, depuis que les champions viennent de l’étranger ( dixit la grande école du foot de Nantes ma ville). Et ça bouscule un peu la sociologie, tout ça, entre mômes citadins et ruraux ( j’ai pas dit les petits ploucs, hein).
Enfin, bon, côté sport, je faisais plutôt du trollage de troll ( mon côté gourmand qui aime croquer du troll bien frais).
Mais les amis du Bled-en-Chef, ils ont raison, on sait pas ce qu’il a le Til contre la mamie Renée ( ça y est, je l’ai bien excité, il pousse des cris qui tuent et nous fait le coup du Krav Maga — encore un machin commercial à fourguer aux grands malades de la self défense ; sont malins ces israéliens).
""j"ai pas dit"
Me suis pas relu, moi, à force de rire du Til…
J’ai pas grand chose contre mémé Renée, mais c’est la façon de la présenter comme une star qui me gêne, style genre une vraie femme, le truc manichéen idolâtre. Ce genre de chose béate d’admiration comme devant un sapin de Noël.
Les grands malades de la self : ah bon pourquoi vous faites de la boxe, grand malade de l’attaque ?
Au fait, c’est zarbi troll chris, d’un côté tu trouves bien les populos qui font de la boxe et qui font du fric, car c’est du populo, mais si autre chose que la boxe, c’est mercantile. En fait, t’es un gros troll bien grave…
Et voila, qu’est-ce que je disais, faut pas grand chose pour l’énerver le zen pratiquant des arts martiaux. Déjà que mamie Renée super star, ça le contrariait…
J’ai un peu l’impression que c’est toi qui t’énerves du fait des âneries que tu racontes et que je te signale, et que tu projettes ton énervement impuissant sur ton interlocuteur qui tente d’expliquer à ta surdité 2 ou 3 trucs. Je sais que ça ne te fait pas plaisir de te renvoyer à tes limites cognitives. J’ai eu affaire au Judo à des clampins pareils, ils s’excitaient mais pas longtemps, ils allaient droit au tatami en fin de combat, avec arrêt du diaphragme en prime, manque de bol je leur tombais sur les côtes dans l’élan du mouvement.
Ton boulot de commercial qui enfume te vas à merveille, ne change rien, c’est ton destin, et tu le sais qu’il te va à merveille, pour preuve ton insolence inconséquente de bas de plafond qui fourgue sa daube dont il sait très bien que c’est de la daube, et se fait une fierté d’en refiler des tonnes. Un matamore qui n’impressionne pas tellement, vu sa pitoyable situation de roquet incohérent.
Sinon, j’ai toujours assuré au centimètre près de corde sans bavasser.
Til, il est trop fort…
Et puis avec ça : ""Sinon, j’ai toujours assuré au centimètre près de corde sans bavasser."" On sait enfin qui faisait le moniteur dans Les Bronzés font du ski…
Euh… Mamy Renée se serait mise à la varappe? au judo?
===
Nan ! Mémé pratique le rouleau à pâtisserie et les coups de canne.
Et sous le pseudo Chris on découvre Jean-Claude Dus dont on apprend qu’il vend des protéines en cassant des manches à balai sur la place du village le jour du marché et que ça fait bien marrer la bouchère d’en face.
chris
Ca revient souvent chez toi la muscu, se muscler le dos, faire de la muscu… Sauf qu’on ne se muscle pas le dos, il est déjà musclé de naissance, et faire de la muscu du dos est la pire connerie physiologique à ne pas faire et qui montre toute ta crasse ignorance de la physiologie. Ben oui, en plus d’être enseignant de karaté au club med, j’ai aussi une formation en physiologie et divers styles d’ostéopathies pratiques. Un dos, comme le reste des fascias du corps, ça se dénoue, ça se détricote comme des papillotes. C’est autre chose que de faire le bœuf avec des haltères et des protéines falsifiées.
chris
Accessoirement, j’ai la triple formation bac +5, ingénieur, école de commerce, fac de droit. Et plus accessoirement trilingue, français, anglais, allemand. Je suis sûr que ça va t’énerver.
Pour en remettre une couche, j’ai plutôt un bon coup de crayon et de pinceau, m’avaient dit mes profs de dessin-peinture et autres arts de formes.
On va peut-être arrêter le concours de bites, avant que je taille dans le gras?
Agnès Maillard
Je l’attendais celle là. Vous êtes trop prévisible. Étrange gout pour la grossièreté.
C’est pour faire genre proche du peuple peut être ? Saucisson et mortadelle.
Houla, ça pique les yeux vos commentaires, til.
Ça sent la grosse frustration à plein nez pour vous croire obligé de nous faire la liste de vos médailles en chocolat.
Que se passe-t-il ? Votre maman ne vous prêtait pas assez attention ?
Bonjour,
Pas l’habitude de l’ouvrir ici, je préfère juste lire les papiers de la maîtresse de maison qui jongle avec les mots comme peu de gens savent le faire. Les commentaires sont généralement sympas.
Mais là, on subit une tornade de mauvaises ondes, et ça m’énerve.
D’une part : il ne me semble pas avoir lu dans ce billet, quelque matière à prétexter que Renée voit TOUS les hommes de la planète comme des branleurs doublés de crevards lâches et assoiffés. Quand bien même : je ne me reconnais pas du tout dans le portrait du mâle que brosse Renée et je ne pense pas être exceptionnel ou différent de la plupart des mecs.
Conséquemment, ceux qui se sentent proches du compagnon de Renée par la description qu’elle en fait, devraient réaliser que leur malaise ne concerne qu’eux, de même que leur point de vue. Le simple fait de formuler des procès d’intention en dit long sur eux-mêmes, et non pas sur Renée.
D’autre part : répondre par la colère et surtout l’insulte à de tels procès d’intention (sus-nommés) est un très, très mauvais choix, qui rabaisse le contributeur au rang du troll – voire même plus bas. Il est préférable d’opposer à la médiocrité (d’idée et de ton) quelque chose de plus substantiel.
Bises
En bref, il eut fallu que mamie Renée ferme sa gueule, se fasse toute petite.
Et pourquoi donc, n’aurait-elle pu tourner le film de sa vie, celui de sa revendication à elle, la sienne.
Sous prétexte qu’elle ne serait pas au dessus de tout soupçon, qu’on subodorerait chez elle des trucs pas beau à voir. Allons bon, encore un peu et on va lui faire un procès d’intention avant de proposer de la tondre sur la place du village ( avec un peu de chance, elle a bien dû se taper un malheureux soldat allemand vu son age respectable ).
Caricaturer les propos d’autrui pour les discréditer est une manœuvre rhétorique aussi connue que pathétique.
Entre dire que Renée Bagelet n’est sans doute pas exempte de reproches dans tout le cours de son existence, qu’elle n’est pas qu’une victime de la vilenie des autres, et supposer qu’elle a commis les pires choses, il y a deux bornes entre lesquelles on doit pouvoir se situer. Mais peut-être n’êtes-vous là que pour avoir raison, qu’importe les moyens ?
Je dis seulement que les expositions de vertu me gênent et me sont d’emblée suspectes. Ceci dit, je ne souhaite rien de mal à cette dame qui mérite tout de même d’être respectée pour son travail quotidien accompli durant toute sa vie.
"tourner le film de sa vie"
Son quart d’heure de célébrité. C’est du Andy Warhol pur jus.
Après Loana, why not mémé. Egalité des droits sanctifiée, même le droit
de s’exhiber pour exalter dans les chaumières en ruine, au risque du ridicule.
Par ailleurs, elle revendique rien, la bougresse, juste de se faire payer les frais de déplacement. Ce qu’elle a raison de faire et montre qu’elle n’a pas tout à fait perdu le Nord.
"tondre sur la place", comme vous y allez…A part vous, qui a évoqué une tonte publique ? Vous en avez des fantasmes un peu sadiques…de n’importe quoi.
Que diable, reprenez vous ! Enfin quoi ! Un peu de sang froid.
"être respectée pour son travail quotidien accompli durant toute sa vie"
Mais tout le monde travaille quotidiennement à vivre. Vivre est un travail quotidien.
Chacun le fait avec ses moyens, et personne n’est meilleur qu’un autre pour ce travail qui est toujours singulier et qui n’a besoin d’aucune exemplarité.
Aucune vie ne peut servir d’exemple, chaque vie est unique et ne peut se découvrir que dans l’inconnu de l’avenir.
Mais enfin, Picaro, même en admettant que je vous caricature, où voyez-vous une exposition de vertu dans ce film sympathique qui n’ a d’autre but à mon sens que celui du témoignage sur son époque, mamie Renée ne faisant qu’interpréter un personnage, le sien certes, mais qui aurait pu tout aussi être joué par une actrice professionnelle sur la base de sa biographie, tout comme ce personnage peut correspondre à des tas d’autres personnages vivants et existants comme on dit dans la fiction.
Autre questionnement qui m’amuse, c’est ce requiem sur la valeur travail : très drôle à une époque où les gens osent parler d’un revenu de vie sans avoir à travailler. Étrange, non ?
ben je dois dire que j’ai lu tous les commentaires en étant sacrément souriante voire hillare
c’est vraiment divertissant pour une fois
nan parce que bon, d’habitude hein, sa fayotte à qui mieux mieux sur les talents de l’autrice des articles savamment étudiés dans un ciblage marketing socio-politique approprié.
et là
spectacle réjouïssant, y’a un vilain canard qui vient agiter la marre.
alors moi qui justement prend d’emblée TOUS les mecs pour des merdes phalliques, sauf exception de quelques névrosés dépressifs à libido écrasée définitivement par la domination viriarcale des mâles dominants assoiffés de victimes revalorisantes pour leurs qualités barbares, là je dois dire que franchement ça m’a fait sourire, hein, pour une fois.
nan parce que quand même hein, je me demandais quand est-ce que y’en aurait un qu’allait relever le côté sacrément populiste petit-bourge écolo de ces portraits stéréotypés et stéréotypant d’une éthique douteuse d’un système qui s’entretient très habillement par la négociation continuelle avec une auto-contestation maquillant la revalorisation éternelle de ses principes fondateurs : l’autre est un con, l’individualisme est la fondation du monde et la force se mesure à la capacité d’autarcie de l’individu.
Agnès, bonsoir, pourquoi t’as souvent un chien au trousses… Il y a quelques semaines il s’appelait "beauceron", et maintenant il s’appelle "til" (dailleurs ça ressemble à quoi un "til" ?)
A part ces bestioles, le portrait de la Mamie me plait bien et les ceus qui pensent que celui là est stéréotypé, ils ont qu’a aller vivre comme la mamie, ils verrons s’il ne faut pas faire de l’innovation tous les jours pour vivre comme elle…
Bah, les Til et les Fifi, ça n’existe que sur internet, c’est virtuel, mais très rarement réel, quand mamie Renée, elle n’existe pas qu’en film ;-)))))
fifi
Est ce vraiment indispensable de prendre tous les mecs pour des merdes phalliques ? A part les dépressifs ou névrosés, comme si les merdes vaginales n’étaient pas tout autant névrosées ou dépressives, et finalement tout autant nocives et toxiques. Ca devient rasoir de mettre tout sur le compte du sexe masculin qui ne sait plus où se fourrer, tellement on lui dit qu’il est une ordure responsable de tous les maux du monde. Tantôt trop mâle, tantôt pas assez mâle, y tutti quanti. Est ce qu’on demande actuellement à une femme d’être plus ou moins femelle ? Je ne le crois pas. Perso, avec une femme, je ne me pose pas ce genre de questions psycho gender qui polluent l’instant.
Chers participants aux commentaires, à ce stade, il ne vous reste plus qu’à postuler ici :
Participez à la prochaine saison !
Si vous êtes agriculteur ou agricultrice et que vous souhaitez participer à l’amour est dans le pré, merci d’envoyer votre candidature à :
L’amour est dans le pré
TSA 21234
75070
Paris Cedex 02
Si vous souhaitez écrire à nos agriculteurs toujours célibataires, vous pouvez également envoyer vos courriers à cette adresse.
Le lien officiel : http://www.m6.fr/emission-l_amour_e…
til,
Vous parlez de l’exemplarité de Renée alors que ce n’est pas le propos tenu.
Le propos tenu par Renée et rapporté par Agnès est un témoignage.
Renée et Agnès nous présentent ici une information qui tout du fil traite de l’invulnérabilité des valeurs de la liberté individuelle lorsqu’elle est accompagnée de réflexions propres et non pas simplement soumises aux contextes.
Ces reflexions sont d’autant plus mises en valeur pour qu’elles se situent à l’encontre des principes sociaux qui l’environnaient et qui malheureusement nous environnent encore grandement.
À contrario til, l’exemplarité et l’astreinte de vos valeurs les boursoufflent inconsidéremment devant vous jusqu’à ne plus faire apparaître au final qu’un « personnage contraint » par ses acquis plutôt qu’une personne libérée par son jugement et propre à se libérer d’avantage par la liberté de chacun.
Si vous le pouvez, tombez le masque, ça vous "rira" d’autant mieux.
Bonsoir chez vous ! 😎
Ouais, et pour en finir suite au commentaire 74 de chris, je propose qu’on tonde mamie Renée en place publique.
Même si nous ne savons pas vraiment pourquoi, elle, elle le sait sûrement ! B-)
(Merde, j’ai oublié de mettre les balises humour on – humour off, je vais me faire scalper moi aussi.)
smolski
Vous m’avez l’air brave, mais souvent je ne comprends rien à votre prose qui ressemble à un gloubi boulga bureaucratique un tantinet boursouflé de je ne sais quoi. Il doit me manquer le formulaire explicatif.
Mais j’entends quelque part que vous me prenez pour un débile à qui faire la leçon pour faire tomber quel masque ? Quels acquis ? Quelle contraintes `?
Apparemment vous en savez plus qu’un rayon sur moi même. J’en suis tout étonné. Quant à laisser tomber quelque chose, vous devriez laisser tomber votre rôle de conseilleur.
Chris,
Le portrait, le témoignage, l’hagiographie ou ce que vous voudrez, de mamie Renée, n’est pas sans visée. Pourquoi un texte sur cette personne plutôt que sur une autre ? Pourquoi ce ton attendri voire approbateur dans le propos ? Parce-que derrière cela il y a un idéal humain, un idéal de vie qu’on nous présente implicitement comme un modèle à suivre, surtout pour les femmes qui ont besoin, nous dit-on, de s’émanciper toujours plus des mâles, ces éternels emmerdeurs. On pourrait traduire cela par "Mesdames, regardez mamie Renée comme elle est formidable !".
Je parle "d’exposition de vertu" car il y est sous-tendu des valeurs positives, celles de "courage" et "d’abnégation" (on ne discute pas là le bien-fondé) qu’on nous met sous le nez. Bon, tout cela me gêne terriblement car "personne n’est innocent", la sainteté n’est pas humaine, ça manque de nuances, mais d’un autre côté je ne vois pas non plus l’intérêt de s’acharner à piétiner cette vieille femme qui vibrionne tout doucement sous de modestes lumières tout au bout de sa vie. Et puis j’ai déjà dit que je regrette encore la portée féministe et donc communautaire, "clivante" à mauvais escient, mais pour le reste, c’est sortir le feu nucléaire pour dézinguer l’ambulance. Une chiquenaude suffit.
Par l’intermédiaire d’Agnès, Renée raconte une vie empreinte d’insoumission.
Il n’y a pas de leçon à recevoir autrement qu’en nous interpellant sur la nôtre. Comme lorsqu’on rencontre quelqu’un et qu’on à l’occasion de l’entendre en y portant intérêt.
Ou pas.
PS : J’accorde volontier que je ne suis pas un écrivain. 😀
Par ce blog, je rencontre beaucoup d’intérêt dans la plupart des sujets et des intervenants et cela me permet de peser mes certitudes à défaut de savoir les partager correctement par écrit avec vous. Mes diplômes sont de l’ordre des zéros pointés alignés du fond des classes (quand j’étais présent…) près de la fenêtre où je m’abimais d’espérances. Alors les notes sur moi, vous savez, hein…
Je viens de relire le billet d’Agnès.
Et j’ai repris (un peu) le fil des commentaires…
Déjà, une femme qui fiche son (ani) mâle à la porte, parce qu’il achète du tabac plutôt que du lait pour le petit, ça fait très " ‘ma Dalton".
Puis elle fiche le suivant dehors aussi parce que c’est un alcoolique, le trait est renforcé.
Le fait qu’elle fasse tourner une ferme toute seule rajoute encore à la force de caractère (et à la force tout court) du personnage. (quoique je connais d’autres exemples, j’ai une tante qui a fait tourner un élevage quasi-seule pendant des années, par exemple).
On peut y voir une succession de clichés, mais au fond, cet exemple a quelque chose de réjouissant, de rafraichissant, même.
C’est pas tous les jours qu’on trouve une vraie ‘ma Dalton en chair et en os.
Voir en commentaires 1 & 2, le même commentateur (un gars à priori) auto-baptisé Til descendre le billet d’Agnès sans même attendre de réponse à son premier commentaire, ça sent la frustration existentielle grave. Ou tout du moins l’envie manifeste de nuire, de faire souffrir.
voir qu’en 86, le même Til est toujours là à répondre sur le même ton à toustes celleux qui entrent un tant soit peu dans son jeu, et qu’il continue de ci de là, à fournir plusieurs commentaires de suite toujours aussi bilieux et nombrilistes, ça devient intéressant d’un point de vue psychologique.
On a un beau spécimen à étudier.
Maintenant, le billet traitait du spécimen ‘ma Dalton, oh pardon, Mémé Renée, alors ses petits fils renégats à la sauce ‘Til’, seront peut être l’objet d’un autre billet, mais là, il est peut être temps d’arrêter de filer à bouffer au Troll.
L’insoumise aurait été un titre plus approprié, vous avez bien raison. C’est cela qui m’a plu en elle, je pense, dès le départ.
Je crois que chaque femme, pour pouvoir juste vivre sa vie et exister pour elle-même, doit être insoumise. Et cela ne se limite pas aux hommes. Il y a aussi la famille, voire même la société toute entière qui a tellement d’attentes et de normes à nous opposer, jusqu’à la taille que doivent faire notre cul et nos nichons.
Pour vivre ma vie, j’ai dû, en gros, me fâcher avec presque toute ma famille, laquelle savait toujours mieux que personne ce qui était bon et décent pour moi, à commencer par ce que je devais penser ou qui je devais aimer. Tout devait être approuvé : mes vêtements, mes études, mes fréquentations.
De quel droit?
Néanmoins, il nous est facile de pérorer sous prétexte que nous vivons désormais dans une société plus moderne qu’elle ne fut, quand Ma "Renée" Dalton revient de loin, ou de pas si loin, si l’on se souvient de choses comme ceci :""In 1967, Kathrine Switzer was the first woman to run the Boston marathon. After realizing that a woman was running, race organizer Jock Semple went after Swit
zer shouting, “Get the hell out of my race and give me those numbers.” However, Switzer’s boyfriend and other male runners provided a protective shield during the entire marathon. Kathrine later won the NYC marathon" Info from Wikipedia" , et oui, en 67, pas si vieux que ça pour Ma Renée Dalton. Sans compter nos propres souvenirs pour ceux qui y étaient, comme ce Giscard que les femmes françaises durent attendre pour pouvoir toucher les allocs sans la signature obligée du mari — avant et après le moyen age, quoi…
Je m’en souviens, moi, parce que dans les campements qui m’hébergeaient, on voyait ce printemps-là, toutes ces femmes encore jeunes mais déjà mères célibataires ( abandonnées, ou l’époux emprisonné, ou tué) s’émanciper au gré de la nouvelle alloc dite parent isolé. Dans la cité d’à côté, aussi, on voyait des Ma Dalton se débarrasser des époux alcooliques ( se souvenir des boulevards des villes industrielles de l’ouest d’alors avec cet alcoolisme institutionnel des usines, des chantiers navals, du bâtiment). Une époque de Ma Renée Dalton que beaucoup ici, n’ont pas connu, tant ils barbotaient encore dans leurs culottes courtes.
saxo
Tiens ! Un autre du rayon psycho de chez Lidl, c’est une épidémie.
C’est tout de même maladif de rameuter Freud à tour de bras dès qu’on est pas content de ce que dit un autre. Serait ce un cas de frustration pimenté de paranoïa ?
Votre discours a si peu d’autorité qu’il s’en retrouve contraint de convoquer le barbu viennois pour lui donner un semblant d’intérêt, tout
en massacrant la théorie et la pratique du sus mentionné. Réflexe pavlovien du postulant bourge qui veut étaler sa prétendue culture en couches microniques.
Ca évoque doucettement l’URSS qui envoyait en service psychiatrique les dissidents de la ligne du parti. Au lieu de me chercher des araignées au plafond, commencez par repérer les vélos dans votre tête et laissez Sigmund erholt sich. Bitte schön. Qui ne signifie pas belle bite.
..émettre des jugements comme ça "en ligne" ça me choque toujours un peu, mais lire ces commentaires aigres qui partent en vrille..alors là je me dis qu’il vaut lieux fermer le fil.
Entièrement d’accord, Agnès.
La pression familiale et sociétale est énorme sur les épaules de tout un chacun.
Les attentes parentales, par rapport à leur progéniture ravagent les cheminements personnels et valent bien qu’on s’insoumette.
Simplement, ça ne s’adresse pas qu’aux femmes, et les pressions vont parfois dans l’autre sens.
J’ai eu une copine qui est tombée en dépression nerveuse le jour où elle a décidé de passer son Capes. Ses deux parents étaient directeurs de recherche au CNRS… Avec un ascendant pareil, c’est difficile d’exister.
Et il ne s’agissait pas de sexe, mais bien simplement d’ascendant social.
L’émancipation n’est pas qu’une affaire de genre. D’ailleurs, si toutes les femmes s’émancipaient et pas les hommes, on serait dans une société où la guerre des sexes serait encore plus féroce…
C’est ce que je décrivais dans mon papier ô combien plus féroce que celui-ci : tout le monde n’a pas la chance d’avoir une compagne féministe! La pression du modèle de l’homme viril et dominant est aussi énorme et il serait bien de s’en affranchir aussi pour que chaque homme trouve l’espace d’exister à sa façon.
Cela dit, il ne faut pas se leurrer, la pression sociale sur les femmes est extrêmement contraignante et bien plus forte par nature et cela se comprend : il s’agit quand même de nous formater à trouver normal, voire désirable, notre rôle prédéterminé d’éternelles mineures, de second couteau, de repos du guerrier, de sexe faible, de citoyenne de seconde zone, etc. Donc de se résigner à appartenir à la moitié socialement dominée. L’ampleur de la pression est à la hauteur de de la place peu enviable qui nous est faite par défaut.
"Pour vivre ma vie, j’ai dû, en gros, me fâcher avec presque toute ma famille, laquelle savait toujours mieux que personne ce qui était bon et décent pour moi, à commencer par ce que je devais penser ou qui je devais aimer. Tout devait être approuvé : mes vêtements, mes études, mes fréquentations.
De quel droit? "
Pareil, je les ai envoyé bouler, les parents, y compris mes 4 sœurs, si bisounours et chiantes à en crever d’ennui. Aucun humour, toujours à revendiquer ceci ou cela, à donner des leçons de communication, le cul plombé dans leurs certitudes de bien pensantes, de gauche, du social, et mendiant en permanence des aides sociales sans peu se bouger le fion.
Pendant qu’elles attendent le bec ouvert les allocs, je me suis fait la malle ailleurs, là où je peux avoir des revenus autres que sociaux. Je ne les vois plus et ne m’en porte pas plus mal. On ne choisi pas sa famille, mais on peut choisir de lui faire un bras d’honneur. Et c’est pareil avec son pays d’origine.
"Pareil, je les ai envoyé bouler, les parents"
Si cela est nécessaire, et souvent ça l’est, il est tout aussi fructueux d’utiliser la distance du temps qui nous à séparé et mûri chacun de notre côté pour se rapprocher de nouveau de nos racines familiales.
Cela peut nous aider à nous peser avec davantage de franchise qu’en restant campé sur l’acquis de nos certitudes d’hier à aujourd’hui.
Pour ma part, extrêmement divergeant d’avec mes parents (et divergeant est un petit mot, là…), je n’ai pu que me bâtir davantage en me rapprochant d’eux bien plus tard sans rien perdre de nos positions respectives, notamment avant le décès de l’un d’eux.
Pensez-y, nous n’avons chacun qu’une seule vie et aucun recours possible ensuite !
« Ne les laissez pas tomber, être un " brave homme" ce n’est pas toujours si facile. » 😉
Elle me plait bien ,Renée ,qui a eu des refus et des choix, et qui les assume.
Il y a juste que pour mettre quelqu’un dehors, faut être chez soi.
Tantine Marthe n’était pas chez elle, elle était chez lui.
Donc encore un peu plus servante qu’ épouse.
Je n’ai jamais su pourquoi ils s’étaient mariés. Mais ça avait été la ferme et les enfants, la vie et la soumission.
Et puis il est mort: il était plus âgé, il est parti quand elle était juste un peu vieille.
Au retour de l’enterrement, Tantine Marthe a remis ses habits de tous les jours, ….et elle est allée aux champignons !….
Je ne sais pas si vous imaginez le scandale ! dans la famille, et dans le village..
Elle sortait des clous pour la première fois de sa vie!
Elle se faisait plaisir et signifiait qu’elle se foutait de l’avis de tous.
Ensuite , elle a enfin fait pousser des fleurs autour de la maison, et elle prenait son Solex pour aller voir ses copines, pas seulement pour aller aux commissions.
Tantine Marthe a attendu, mais, comme Renée, elle aussi a repris sa liberté.
Toutes les deux, ,je les admire pour ça
smolski
Pour les parents, je les vois de moins en moins, tous les 1,5 ans, j’habite très loin.
Je garde le contact par téléphone ou mel.
C’est le principe du hérisson, pas trop trop loin, mais pas trop près, sinon ça pique. La dernière fois que les ai vus, j’en ai pris pour mon grade parce que je n’avais pas la vie que eux voulaient que j’ai. Je leur ai dit que ma vie je la fait comme je peux et comme éventuellement comme je veux, et qu’il n’ont pas à intervenir avec leurs jugements. Dans la mesure où je ne vole personne, que je paye mes factures et mes impôts, je ne vois pas de quel droit la fratrie et la parentelle auraient des leçons relou à me fourguer sur ma façon de vivre. Je ne les changerai pas, ni ils ne me changeront. Alea jacta est.
après avoir lu les 10 premiers commentaire et sauté les 89 suivants , je vous fait coucou –
Je ne connais pas cette femme , je ne souscris pas au ton des premiers commentateurs – Mais je n ‘ aime pas cette façon de voir les hommes , et les femmes – Tous des cons , toutes des connes ?
Non , très peu pour moi !!!
L ‘ apologie du boulot ne me convient pas du tout non plus !
Allé , jvais boire un ptit rosé avec ma femme adorée , et on ira se promener sur la plage –
"""Dans la mesure où je ne vole personne, que je paye mes factures et mes impôts, ""
C’est bien Til, z’êtes un bon et brave citoyen, quand d’autres préfèrent voler, ne pas payer de factures, et jamais d’impôts. Enfin, vous voyez ce que je veux dire ; enfin, non, vous pouvez pas…
@100
C’est bien aussi, vous n’avez pas lu beaucoup, n’avez pas compris grand chose , mais c’est normal eu égard à la béatitude dans laquelle vous semblez baigner : hare krishna, hein…
"Je ne les changerai pas, ni ils ne me changeront."
Si la force de nos conviction est nécessaire pour les développer en nous, c’est l’intelligence avec laquelle nous les soumettons qui nous permet de les vivre sereinement parmis tous.
C’est ainsi que je vois la vie individuelle s’épanouir en communauté libre et l’anarchisme s’inscrire dans tous les système sociaux.
Hop ! 😉
je vois que ma réponse à @chris a été " modérée " –
je la réitère donc , de façon + " modérée " :
" je ne vois pas ce qui t ‘ autorise à me traiter de cette façon alors que que tu ne connais rien de moi – Je ne suis ni Hare Krisna , ni d ‘ aucune religion , ni d ‘ aucun dieu – Juste un homme –
Maintenant , si ça te gêne que j ‘ émette un point de vue critique quant au texte de Monolecte ( en général , j ‘ apprécie plutôt ) eh bien , non , sur ce coup je ne suis pas tout à fait d ‘ accord –
Que j ‘ aie une certaine conscience de ce que peut être le bonheur de vivre ne t ‘ autorise pas à me traiter de " béat " –
Quelle conscience as-tu du bonheur de vivre ?
Dis-le moi , je serai très heureux de partager tout çà –
Ce sont là les fondements de la vraie démocratie –
Et puis , ne te moques pas trop de l ‘ hindouisme : ce n ‘ est pas une religion / m^me si ça a mal tourné / , juste une philosophie –
Sans rancune – M.Indien –
@ monde indien post 100
"L ‘ apologie du boulot ne me convient pas du tout non plus !"
Il m’a paru que le « boulot » en ce qui concerne Renée ce n’est pas l’apologie du productivisme mais l’affirmation d’être capable de vivre sa vie en toute liberté : de mœurs, de conscience et en l’occurence, là c’est de l’indépendance matérielle qu’il s »agit.
Par exemple, l’aventurière Alexandra David Neels me paraît aussi une "Renée", puisqu’on parle d’indien… 😉
Bonjour chez vous !
Tiens, le komitbureau m’a saqué des coms…
smolski
La David Neel a quand même largement été sponsorisée par son mari pour ses excursions, et il la voyait toutes les calendes grecques pour régler l’administration.
Alexandra David Neels comme Renée ne prétendent pas à être un idéal à suivre mais à beaucoup mieux, à être ce qu’elles sont réellement. C’est en ce sens que nous pouvons nous en nourrir et grandir.
De fait, pour peu qu’on y prenne garde, le comportement de chacun porte en soi un savoir à partager. Le savoir originel, celui où les humains découvraient et se partageaient de nouveaux savoirs directement par le mimétisme.
On peut aussi penser à la formule :
« Ceci est mon corps, prenez et mangez. »
Qui n’est pas une invite au cannibalisme de la chair mais à l’étude du comportement de la personne (idéalisée cette fois) mise en festin.
Suite…
Ce qui fait l’intérêt de nos vies ce n’est pas l’illustration de nos actes dans leurs circonstances mais le lien où nous les soumettons sous nos fondamentaux acquis plutôt que sous les fondamentaux sociaux dominants.
C’est ce qui fait la différence entre Aung San Suu Kyi et margaret tatcher par exemple.
De prétendre négativement que Alexandra a pu avoir une vie libérée parce que circonstanciellement son mari l’a financée c’est ne rester qu’à la superficie du sens de son vécu.
Idem pour Renée attelées aux culs bénis de ses vaches qui eut et a encore ainsi un vécu libertaire inscrit par-delà les circonstances de son labeur.
Bonjour chez vous !
Exister est primordial sur tout. 😉
smolski
C’est parfois intéressant tes coms, mais est ce nécessaire le reste charabia qui dit tout et rien en même temps ? En espérant de ces fumées fumeuses d’encens post religieux une forme de rédemption. Je sais que c’est une tradition française que de pondre des textes déroutants de sens, forme de prétention aristocratique peut être. Style genre t’as rien compris, andouille, donc c’est une preuve de la valeur de mon texte. Typiquement l’enfumage franchouille qui s’auto enfume.
C’est pas loin de l’ordre de la branlette neuronale vaselinée.
Faudra quand même que les franchouilles évitent la métaphysique de la fumée tout en évitant les automatismes des bas de plafond.
smolski
C’est certain, d’ailleurs dans une semaine je vais au Tyrol autrichien faire du carving avec mes nouveaux skis, un vrai plaisir dans la poudreuse.
https://www.youtube.com/watch?v=x8d…
J’ai ce défaut d’avoir du plaisir dans les sports de glisse comme le surf où je me suis démonté une basse cote dans une vague de la Réunion. Je ne pouvais plus rire sans douleur pendant 2 semaines.
Exister est primordial sur tout.
C’est de cela que je parlais précédemment : d’avoir de la compassion (partager à l’identique) pour l’existence de chacun sans porter de jugement sur la façon d’être (les actes qui en découlent) sinon la notre.
En bref, faire le contraire de ce que fait aveuglément la Loi.
Bonne glisse til ! 🙂
Merci, Alain. C’était cet éclairage, effectivement, que je voulais apporter. Et cela me semblait d’autant plus important que je ressens jusqu’au fond de mes tripes un terrible retour de balancier, et pas simplement sur la question de la nuptialité, même si cela fait parti du lot. Il y a une pression terrible pour justifier le sexisme social, justifier le
, celui de la femme étant, bien évidemment, d’être un ventre et une assistante de la réussite et du confort de l’homme. Il y a une sorte de démission de pas mal de femmes qui, finalement, trouvent plus confortable la petite case qu’on leur assigné plutôt que de défendre… défendre quoi, au juste? On en revient au vieux paradigme où l’homme est pourvoyeur de la sécurité matérielle (les inégalités de salaires et de carrière poussent bien dans ce sens!) et qu’en échange, rabattre un peu son caquet et ses prétentions à l’indépendance est tout à fait acceptable.J’ai croisé des jeunes filles de notre temps dont la projection carriériste consiste à se trouver un mari et à lui faire des enfants. Et peut-être avoir un petit boulot, à mi-temps, pour ajouter du beurre dans les épinards. Elles n’ont aucune sorte d’ambition personnelle. Quand je parle d’ambition, je ne parle pas de faire carrière, d’être une winneuse, je parle de juste vouloir faire quelque chose de sa vie, en dehors d’être la mère ou la femme de. C’est un choix, certes. Mais quand je demande :
, il n’y pas de réponse, il n’y a même pas l’ombre d’une réflexion. On a l’impression que ces filles se projettent dans un monde en carton-pâte avec des petites fées et des princes charmantsPendant les grandes luttes féministes qui se sont étalées sur plus d’un siècle en Europe et aux US, disons 1850-1970, la critique du mariage est une constante, symbole de la soumission de la femme aux hommes. Prostitution légalisée comme disait Louise Michelle.
Autant de rejet prouve que ce n’était pas un symbole léger, c’est comme ça qu’il faut "lire" cet aspect de la vie de Renée. Il y a un contexte qui explique le fond du discours qu’elle tient.
Aujourd’hui ce refus n’a plus le sens politique de jadis, " chacun fait ce qu’il lui plait" (au point d’arriver dans une société d’indifférence mais c’est une autre question). Le mariage comme "Contrat conclu entre hommes ayant pour objet une femme" a disparu.
Cependant à l’époque de la jeunesse de Renée, née vers 1930, ce refus, même ce positionnement, en avait encore et un sens marqué. Les années 60, 68 en particulier, sont arrivées sur une société bien inégalitaire entre homme et femme, pas uniquement pour s’émanciper de petites pesanteurs (comme un certain discours actuel le laisse entendre).
Dans la fin 70 et début 80 jusqu’au 90, les divorces ont explosés chez les 35-40 ans, et c’était vraiment perceptible cette nouvelle liberté, ce lâcher de femmes et d’hommes dans les discothèques. Les homme voulaient souvent se recaser, recréer un foyer comme ils disaient, pour la solitude et surtout la difficulté de pouvoir copuler de nouveau, quand ces nouvelles divorcées, fortes de leur pension alimentaire ou de l’allocation femme seule, ou d’un nouveau travail tout simplement, désiraient s’amuser seulement, expérimenter ce qu’elles n’avaient pas pu en se mariant trop jeune. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de cette génération ne fréquentant plus les discothèques de façon quasi professionnelle pour avoir une vision du truc, mais j’ai l’impression par ce que j’entends ci et là, que ça se passe désormais sur internet avec l’explosion de sites de rencontres, et que les témoignages dans ces émissions montrent une horreur sociétale avec ces gens qui rencontrent grace à l’écran mais sont sont si exigeants niveau profil du possible alter ego que ça ne peut fonctionner ( on dirait des rencontres style CV à la main et interrogatoire de recrutement qui va avec, t’as quoi comme diplôme, tu parles combien de langues, etc …).
Je connais bien cette génération, c’est celle des parents. Le gros des divorces étaient à l’initiative des femmes dans un grand élan d’indépendance. Les mecs ont morflés et ont vite chercher à se recaser, ne serait-ce que parce qu’ils étaient incapables de se suffire à eux-mêmes : tout ce qui est travail domestique leur est étranger. Ils se sont recasés assez rapidement avec des secondes mains, des femmes disposées à jouer le rôle de la femme traditionnelle en échange d’un statut et d’un confort matériel. Cette nouvelle donne leur a aussi apporté un avantage considérable par rapport aux femmes libérés dont les hommes tradi ne voulaient plus entendre parler : en gros, les moches cordons bleu et fées du logis, qui savent ne pas trop la ramener au dîner, ont pu prendre leur revanche. Les femmes libérées jolies se sont amusées, puis elles ont découvert que la beauté, ça passe et que la solitude ça lasse. Bref, elles se retrouvent plutôt seules, plutôt vieilles et assez dépendantes de la pension de l’ex, tant les retraites ne sont pas très avantageuses pour les femmes. Du coup, elles ont le choix entre rester seules et toucher la pension de l’ex ou se mettre en ménage en acceptant de beaucoup dépendre du nouveau compagnon. En gros, mise à part quelques femmes très libres et qui ont privilégié la carrière sur toute autre considération, je dirais que dans cette génération, le retour de balancier a été particulièrement cruel pour les femmes et bon pour les hommes.
Je pense que ce modèle a pas mal contribué à l’adhésion de pas mal de jeunes au retour des rôles sexés.
Après, c’est comme partout, il y a aussi des hommes qui ont fini par apprendre le bouton de la machine à laver, des couples nouvelle vague qui se sont construits autour de l’égalité des sexes, des familles recomposées à plein d’étages dans un joyeux bordel de filiations croisées.
Aussi intéressante, ma génération : beaucoup de gosses de ces divorcés, à la fois allergiques au mariage et très enracinés dans des couples de très longue durée. Le contre-modèle, sans grande imagination.
"Dans la fin 70 et début 80 jusqu’au 90, les divorces ont explosés chez les 35-40 ans et c’était vraiment perceptible cette nouvelle liberté …
expérimenter ce qu’elles n’avaient pas pu en se mariant trop jeune"
Il me semble que par ces divorces à la chaîne, les uns et les unes se sont d’abord soustraits aux conséquence de l’enfermement humains où ils avaient été contraints de se soumettre socialement.
La libéralisation sexuelle me semble plutôt être un avatar de cette motivation commune à recadrer des vies mises en discordances.
"Je pense que ce modèle a pas mal contribué à l’adhésion de pas mal de jeunes au retour des rôles sexés."
Peut-être que le retour aux rôles sexués est plutôt une persistance de l’emprise sociale à nous définir pour nous dominer et non un retour d’expérience du désordonné, comme tu l’indiques Agnès ?
Rien de cette société d’avant la libérisation sexuelle jusqu’à maintenant n’a été modifié dans l’ordre des statuts sociaux pré-définis utilisés à nous contraindre. Notamment : « Tu es ce que tu possèdes. » Qui nous possède tant chacun encore et de quel façon renforcée même !
Bien vu, Saxo.
Le truc, c’est que plus la vie sociale est insécurisante et plus des individus se replient sur la sphère familiale et leur attente de réassurance, de conformité et d’autant plus forte dans la structure familiale. Je pense que l’exploitation et le mépris qui marquent les relations de travail actuellement poussent pas mal d’hommes à chercher à se réaffirmer comme dominants et non dominés dans la sphère privée. De la même manière, confrontées à des salaires et des statuts de merde dans le monde du travail (c’est officiel, la France est l’un des pays les plus inégalitaires en terme de salaires entre les sexes!), la tentation est forte pour beaucoup de femmes de renoncer à une autonomie qui ne se réalise jamais faute de moyens et à se replier dans des modèles un peu moisis, mais où l’on peut avoir l’illusion que la lutte pour la survie est externalisée; du coup, les figures maternelles sur sur-investies et la séduction devient la principale arme d’ascension sociale, bien avant le diplôme ou la carrière : on revient tranquillement à la course au
. Effectivement, entre le retour à la tutelle financière du mari et continuer à se battre pour des miettes de jobs qui ouvrent surtout des horizons de mères célibataires sous le seuil de pauvreté, pour beaucoup de femmes, le est vite fait.La crise économique ne fait que renforcer cette tendance en réduisant drastiquement l’intervention de la sphère publique dans les secteurs traditionnellement dévolus aux femmes : les soins aux personnes dépendantes et aux âges extrêmes (enfants, vieillards, malades et handicapés). Les femmes qui rêvent encore d’autonomie se retrouvent en réalité coincées entre des charges d’obligations irréductibles et indépassables (enfants, parents, foyer, etc.) et des moyens toujours plus réduits pour y faire face (baisse des salaires, temps partiels, baisses des minima sociaux, des structures collectives d’aide et d’accueil).
En gros, je dirais que les conditions faites au femmes sont un bon indicateur de l’état de notre civilisation et je dirais qu’en ce moment, nous faisons juste un gigantesque bond en arrière!
Analyse intéressante Agnès. (115)
Maintenant, quelles alternatives a-t-on réellement?
En choisissant le célibat on peut peut être prétendre à un épanouissement total (qu’on soit homme ou femme), simplement parce qu’on est obligé d’être totalement autonome et indépendant.
Maintenant, c’est une "voie" difficile qui s’accorde mal avec des enfants (du moins, ça facilite pas la tâche), avec une vie affective sexuelle épanouie, ou encore avec un emploi précaire.
La vie de couple n’est pas qu’une conformité sociale, c’est un marché passé entre adultes simplement parce que c’est plus facile de s’en sortir à deux (en se partageant les tâches de l’existence) que tout seul. Évidemment quel que soit le partage des tâches qu’on choisisse (pour peu qu’on ait un choix) on délègue à l’autre le pouvoir dès tâches qu’il (ou elle) s’attribue et on devient esclave des tâches qu’on prend nous même en charge.
Ce qui clive le couple dans un schéma sexiste quasi-obligatoirement.
Il y a bien la solution de se partager toutes les tâches alternativement, mais on se prive de ce qu’apporte le couple (si un des deux aime cuisiner et pas l’autre, pourquoi s’obliger à alterner ? par exemple).
Bref, le couple, à sa micro-échelle n’est qu’une forme de micro-société. On peut peut-être envisager des formes matrimoniales différentes (après tout, pourquoi pas). Polyandrie, Polygamie, ou groupes de plusieurs personnes des deux sexes. Quoique la tendance possessive (qui se traduit par "l’amour" dans le cas du couple) de l’être humain entraîne malheureusement trop de formes de jalousies et autres rivalités qui, je pense, sont plus animales que raisonnable et empêchent à la stabilité (et l’homogénéité) de ce type de cellules…
Tout ça pour dire que ce n’est pas forcément un "contre-modèle sans grande imagination"…
Ensuite, les schémas sociaux du féminin et du masculin qui cantonnent chacun dans un rôle prédéfini et déséquilibré sont évidemment à combattre.
Mais il faut les combattre comme on combattrait une religion. Ce sont des supports de pensée qui donnent une identité à nombre d’individus qui, sans, seraient bien plus mal dans leur peau. Exactement comme la foi donne au croyant une raison de vivre qui le libère de la difficile tâche de réfléchir aux origines de son existence (puisque tout est expliqué par Dieu).
Beaucoup de personnes se conforment volontiers au schéma proposé pour leur genre (jeune femme ambitionnant de devenir mère au foyer, par exemple), parce que c’est rassurant de se savoir un rôle plutôt que d’avoir à en inventer un.
Bizarre, je vois autour de moi toutes sortes de cas bien différents de ce qui semble être ici décrit comme la généralité :
Un couple dont le mari reste au foyer car la femme, du fait de sa formation, a un meilleur salaire que ce qu’il aurait.
La grosse boite où je suis en Allemagne comprend beaucoup de femmes, dans les ateliers, en apprentissage avec possibilité d’évoluer à des postes d’ingé, d’autres en stage étudiant d’ingé et souvent embauchées ensuite, dans les bureaux d’étude, les labos, les services juridiques, marketing, RH, informatiques, gestion… Des célibataires ou en couple, mais qui ont leur autonomie professionnelle et financière.
Un collègue californien, venu en Allemagne pour rejoindre sa femme, policière, gros effort il ne parlait pas un mot d’allemand. La femme l’a plaqué parce que le coin où il travaille ne lui plaisait pas et que Berlin lui manquait, alors qu’elle aurait pu trouver un poste dans la grande ville d’à côté. Du coup, lui il est endetté et dépense des fortunes en train pour aller voir sa fille régulièrement et payer la pension, supérieure au minimum légal, car il veut qu’elle ait un logement correct. Lorsqu’il a voulu emmener sa gamine à San Francisco pour la présenter à ses parents, son ex a exigé de venir avec. Eh ben il a fallu qu’il paye aussi son billet d’avion, re-dettes.
C’est dire si il est cool, avec de l’humour, et est coincé en Allemagne si il veut voir sa fille régulièrement.
Une de mes nièces, en France, a commencé son apprentissage de plombier(e ?) à 14 ans puis plus tard de chauffagiste, ce qui lui permet des revenus.
A 21 ans elle est autonome depuis 4 ans et peut payer son loyer, sa voiture et sa moto 750 cc, donc ne dépend ni de ses parents, pauvres, ni de son copain.
Je suis en accord avec toute les propositions faites par saxo, toutes.. sauf :
"la tendance possessive (qui se traduit par "l’amour" dans le cas du couple)"
Aimer c’est offrir de se partager contre rien. Ni possessivité ni rien d’autre là-dedans.
J »ai été amoureux d’une péripatétitienne occasionnelle et nous avons vécu ensemble sans que le partage sexuelle qu’elle pratiquait pour vivre de manière indépendante ne soit pris en compte entre nous. Je suppose que la polyandrie est de ce ressort ?
Par contre le clivage social oui, il entraîne bien toutes les possessivités possibles et impossibles en chacun.
C’est la fonction d’une société de l’imposer contre les individus qui la composent, elle les confond ainsi à dépendre d’autrui et à posséder toujours plus comme elle se confond elle-même de la possession et de la dépendance de tous à son égard pour exister elle-même tout simplement.
Sinon, les laïus sur le mec qui sait pas appuyer sur un bouton de machine à laver, lire le mode d’emploi, ou passer l’aspirateur, ou recoudre un bouton et repriser une déchirure, c’est un peu trop lourdingue. J’ai été étudiant et célibataire, et je sais faire le ménage, la cuisine, les courses, la couture de base, mettre la table, repasser, faire la vaisselle, nettoyer les chiottes et le sol avec les produits adéquats. Faut arrêter de déconner, et de prendre les hommes pour des handicapés manuels et mentaux des affaires domestiques, qui seraient incapables de vivre sans les femmes.
L’insee a publié récemment un article sur le travail domestique. http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip…
Selon ce qu’on considère comme étant du travail domestique, il y a des variations, l’insee propose 3 périmètres : le travail domestique au sens restreint, intermédiaire ou extensif (tableau 1).
Cf le tableau 2 qui compare homme et femme.
Dans un couple avec enfants :
=>le temps moyen de travail domestique au sens "intermédiaire" est de 34H / sem pour la femme et de 18h / sem pour l’homme. Soit 16h / sem d’écart entre homme et femme (+ 2h15 / jour pour la femme)
=>Si on regarde le travail domestique au sens "restreint", l’écart se creuse un peu, le temps de travail domestique passe à 28H / sem pour la femme et 10h / sem pour l’homme, soit 18h d’écart entre homme et femme (+ 2h30 / j pour la femme).
Pour les couples sans enfant, on passe respectivement à 9h / sem d’écart en "intermédiaire", et 14h / sem d’écart en "restreint".
En monoparental, on passe à 6h / sem d’écart
Pour les gens seuls, on passe à 5h / sem d’écart
Maintenant si on regarde le temps de travail domestique au sens "intermédiaire" + le temps de travail rémunéré, les écarts diminuent beaucoup et les temps s’égalisent presque :
– Couple avec enfant 54h/51h (reste quand même +25mn/j pour la femme),
– Couple sans enfant 39h/35h (+35mn/j pour la femme),
– Monoparental 49h/48h (+10mn/j pour la femme),
– Gens seuls 32h/35h (+25 mn/j pour l’homme). << seule situation où l’homme travaille plus
2 conclusions :
– lorsque les gens sont seuls ou monoparental, les temps de travail domestique tendent à s’égaliser
– Dans la vie en couple, le schéma de la traditionnelle spécialisation des rôles apparaît clairement : le foyer est le lieu ou la femme produit, l’extérieur le lieu où l’homme produit.
L’évolution en ce domaine, à savoir une "symétrisation" des rôles, ne va pas bien vite, http://www.inegalites.fr/spip.php?a…
Désolée, Til, mais on parle bien des gens en couple de 40 ans et plus dans les différents exemples. Cela dit, tu as raison de revendiquer : j’ai la chance d’avoir aussi des amis plus jeunes que moi et dans chaque couple que je connais où l’homme a moins de 35 ans, la répartition des tâches est vraiment différente. Déjà, mes amis hommes plus jeunes ne parlent jamais
leur compagne (ce qui implique l’idée qu’on seconde l’exécutant principal de la tâche), mais plutôt de répartition du travail ménager, considéré comme étant de la responsabilité commune. Genre, si je je passe et que c’est un peu bordel, c’est le copain qui me dit . Autrement dit, le désordre ou la saleté ne sont pas de la responsabilité exclusive de la femme. De la même manière, ils s’occupent régulièrement des chiottes, du linge, des courses. Une fois, je voulais tartailler au téléphone avec un ami et il m’a jetée : . Pourtant, ce ne sont pas particulièrement de grands féministes, c’est juste qu’ils considèrent comme normal de faire leur part. Après, ils répartissent les tâches en fonction du temps disponible de chacun et de ses préférences. j’ai un pote nul en bouffe, il fait toutes les vaisselles et les chiottes, un autre fait toute la bouffe (elle n’aime vraiment pas ça), les courses et une bonne part du ménage, un autre encore, avec une femme de mon âge, fait la bouffe au quotidien (il aime vraiment ça), les courses (c’est un super acheteur!) et il font le gros ménage à deux. Il espère pouvoir beaucoup profiter de leur fille à naître.En face, il y a les couples de mon âge et plus âgés ou là, on en revient au bouton poussoir qui fait peur, aux mecs qui discutent dans le salon pendant que les femmes s’activent en cuisine, les mecs qui bricolent pendant que les nanas gardent les gosses. Je trouve que les rôles sont horriblement sexués. Et on me tolère dans les fumoirs masculins et ce genre de truc, parce que tout le monde sait que
…Ce que je trouve intéressant, à l’usage, c’est que la répartition équitable des tâches a tendance à se gripper avec l’arrivée des enfants. J’attends avec impatience de voir comment mes jeunes couples vont gérer la parentalité. A priori, les hommes ont l’air d’avoir très envie de profiter aussi de leur job de père, certains rêvent même de pouvoir prendre aussi un congé parental. Wait and see.
@ Joël (alias smolski)
le sentiment amoureux, qui semble totalement altruiste quand on en est saisi se traduit par la focalisation sur une seule personne. C’est une volonté d’appropriation de l’autre qui s’en défend (parce qu’il se refuse à être égoïste).
Maintenant, on peut utiliser cette énergie (qui se manifeste physiquement par des sécrétions de dopamine, il me semble) et la retourner vers tous les autres (et donc aimer tout le monde). Mais c’est très difficile (ça demande notamment de renoncer, et avec bonheur, à la personne de qui on est amoureux). Pour l’avoir vécue, c’est une expérience fabuleuse, qui n’a plus rien de possessive effectivement.
Etre amoureux sans objet à son amour, c’est être atteint d’une forme d’amour universel qui permet d’échanger avec tout le monde. Mais c’est extrêmement rare, et la forme plus traditionnelle de l’amour est au contraire une forme de possessivité de l’autre.
@ Alain,
Merci pour les stats.
Une remarque et demi sur le temps de travail domestique.
J’observe, chez moi, une tolérance bien différente à la "saleté" que celle de ma compagne.
Ce n’est pas un calcul pour en faire moins, c’est une remarque que j’ai faite quand je me suis mis en couple après avoir été 10ans seul, et que j’ai analysé la répartition des tâches domestiques au sein de mon couple.
Ce qui fait qu’elle a un seuil de déclenchement du passage d’aspirateur, bien inférieur au mien.
Ceci dit, Etant donné qu’elle a 1h30 de transport le matin et le soir, alors que je bosse à la maison, la consigne de passer l’aspirateur est notée su un papier et c’est moi qui le passe.
Mais la remarque reste vraie.
Quand il s’agit de ranger la maison, hormis l’espace qui règne autour de mon ordinateur, il est hors de question que ce soit moi qui m’y colle. Et Ca lui donne un "pouvoir" dans la connaissance de l’emplacement des objets (après tu passes pour une cruche, dès que t’as besoin de faire qq chose parce que t’es obligé de demander où est ci ou où est ça. Et tu te ramasses de réflexion du genre, "ah ça c’est bien les mecs!")
Bref, le travail domestique, c’est aussi l’appropriation du foyer, et dans ce domaine, plutôt que de ne comptabiliser les choses qu’en temps de travail domestique, peut-être peut-on aussi y lire aussi le degré d’appropriation de son chez soi, et finalement le degré de satisfaction que l’on en tire…
@saxo
"plutôt que de ne comptabiliser les choses qu’en temps de travail domestique, peut-être peut-on aussi y lire aussi le degré d’appropriation de son chez soi, et finalement le degré de satisfaction que l’on en tire."
Oui certainement, mais en faire état dans un débat de société assez conflictuel, visant un gros recadrage collectif, est la porte ouverte au n’importe quoi. On va attribuer des "satisfactions" à la pelle !
"Et Ca lui donne un "pouvoir" dans la connaissance de l’emplacement des objets"
Entre autre car les jeux de pouvoir dans le couple sont une réalité concrète et palpable ! Le ménage est un moyen assez classique effectivement.
@ saxo
Bien sûr l’approriation ou la servitude de soi envers une seule personne sont des attitudes bornées bien différentes de l’amour avec son caractère universel tel que vous le soulignez dans votre interveniton.
Pardon de mon manque de précision, mais il n’aura pas été inutile au vu de votre complément.
La forme d’amour par la possessivité ou par la servitude acharnée à l’autre sont à mon avis un dévoiement acquis socialement contre le sentiment d’amour universel inné.
Pour ma part, j »aime toujours à croire que les amants heureux sont dans ces instants les amoureux universels du monde entier, quitte à le dissimuler ensuite sous le poids des coutumes sociales.
On n’se refait pas, que voulez-vous !
@ Alain
" On va attribuer des "satisfactions" à la pelle !"
Je partage ton inquiétude, ceci dit, ne pas en tenir compte biaise aussi cette "pseudo-comptabilité"…
Quand j’accomplis des tâches domestiques, je le fais non pour mon compagnon ou ma compagne, je le fais avant tout pour moi.
Ne pas le dire donne une lecture à sens unique des stats que tu nous transmets.
Maintenant, je ne nie aucunement le schéma sexiste dont parle Agnès et le déséquilibre homme-femme, voire l’esclavagisme. Bien au contraire…
Peut-être faut-il plus valoriser du travail domestique pour que les hommes le revendiquent et s’y mettent!
Plutôt que de l’envisager exclusivement sous forme de corvées du ménage…
Je parle aussi de personnes, amis ou famille de plus quarante ans, souvent pas mariés, mais en couple avec enfants. Et là aussi, tout le monde s’y est toujours collé pour la bouffe, le ménage, le bricolage.
Idem pour mon père, bien plus que 40 ans, la semaine il travaillait, en déplacement souvent, mais payait une aide ménagère pour nettoyer la maison. Le week end, ils préparaient à 2 les repas et faisaient les courses ensemble, ils sont très tatillons sur la qualité. C’est toujours le cas, à la retraite. Les jours de réception, Noël etc, c’est mon père qui cuisine les mets un peu compliqués, il y passe des heures à préparer des foies gras, des dindes, des poulets, des pintades au lard, des poissons, des terrines de canard, des gigots… Bon, lui c’est un cas, un maniaque de la bouffe et des bons vins. Au quotidien, il le fait aussi, omelettes, daubes et tout le reste.
Quand j’étais ado, je faisais du baby babysitting et pouvais préparer un biberon et changer une couche. Comme quoi, il n’y a pas de sottes tâches pour peu qu’on s’y intéresse un minimum et préfère le faire correctement.
Sinon, on avait un planning hebdomadaire sur papier définissant pour la fratrie de 5 frères et sœurs qui met la table, fait la vaisselle, prépare les légumes tel et tel jour pour tel et tel repas. Peu importe le sexe, tous devaient mettre la main à la pâte.
Chacun et chacune devait nettoyer sa chambre et avait son argent de poche calculé en fonction des résultats scolaires, plus cours particuliers quand ça bloquait.
@Saxo
Oui, -hors contexte- il n’y a aucune raison de regarder avec insistance un truc aussi inoffensif que le travail à la maison. Nous sommes bien d’accord.
Alors le contexte, vite fait :
A travers les siècles, autorités civiles, institutions, Église, auteurs, cantonnent la femme dans un rôle domestique, sa place est à la maison.
Ses rôles sont ménagère, mère, épouse.
Le travail domestique n’a RIEN DE LIBREMENT CONSENTI, il était OBLIGATOIRE aux femmes, en tant que fille puis d’épouse.
Le travail domestique des femmes est un TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ, important en temps, et ne donnant droit à aucun statut.
Le travail salarié féminin se développe, mais les tâches ménagères leur restent dévolues. En passant un petit rappel, jusqu’aux années 70 où il y a eu une évolution des mœurs, les hommes ne faisaient rien de ménager à la maison : filles et femmes ramassaient les assiettes, lavaient, nettoyaient, rangeaient.
Autre petit rappel, assez lié, qui peut surprendre de nos jours : c’est en 1965 que les femmes ont le droit d’avoir un chéquier et d’exercer une profession sans l’autorisation de leur mari. http://www.lefigaro.fr/france/20070…
On peut comprendre dans ces conditions qu’il est impossible de considérer le partage du travail domestique comme quelque chose d’anodin : c’est un indicateur symbolique fort de la situation des femmes.
Et, il faut bien constater que les traditions perdurent, les stats de l’insee (cf mess 122) montrent qu’un couple de français se répartit le travail domestique / travail rémunéré de manière traditionnelle. Sans les excès de jadis, mais ça reste.
Différences qui disparaissent quasiment chez les célibataires et les familles monoparentales.
Une enquête selon l’âge serait intéressante.
Je rejoins Agnès : dans l’ignorance de ce contexte, le risque est que lentement, les traditions reviennent par la fenêtre.
@ til
"Comment voulez vous que les traditions reviennent par la fenêtre"
Peut-être en considérant la puissance dans le temps multi générationnel de l’inertie sociale sur plein d’autres trucs conjugué au confort masculin (en l’occurence) qui ne demande qu’à se maintenir dessus !
"Je rejoins Agnès : dans l’ignorance de ce contexte, le risque est que lentement, les traditions reviennent par la fenêtre."
De la bonne grosse parano… Comment voulez vous que les traditions reviennent par la fenêtre, c’est strictement impossible, l’histoire a un sens irréversible. Ne pas le voir, c’est ne rien comprendre aux changements en cours.
smolski
Quel confort masculin ? SVP, ca veut dire quoi, confort masculin ?
C’est vraiment risible cette idée que les hommes, par définition, ne foutent rien, n’ont jamais de problèmes et n’en résolvent jamais. C’est quoi cette auto flagellation ? C’est à peu près aussi crétin que de prétendre que le moyen âge était obscur, sans aucun progrès et ne connaissant rien des textes de l’antiquité.
Mmm
contexte, contexte…
Alain,
la gent masculine a délibérément dominé et écrasé la gent féminine pendant des siècles. Elle l’a réduit au silence, ignoré considéré comme exutoire sexuel voir comme outil de travail (pour s’occuper des enfants, pour travailler au champs, pour prendre en charge les tâches domestiques).
Je pourrai encore en rajouter des couches… (sorcières, filles mères et autres péchés mortels féminins qui défieraient l’imagination du musée des horreurs s’ils ne faisaient pas partie de notre "culture").
Comme tu le fais remarquer à juste titre, les derniers droits acquis par la moitié féminine de la population sont très récents dans notre histoire (une cinquantaine d’année tout au plus).
Maintenant, aujourd’hui, dans notre société (pas en Arabie Sahoudite, ni dans pas mal d’autre pays, cela dit), les droits des hommes et des femmes sont quasiment égaux. Ce qu’il reste d’inégalités, nous les devons à l’inertie de notre culture héritée de siècles d’injustice.
Et peut être aussi à un réel différentiel masculin/féminin (en matière de violences notamment), si il existe (mais je ne me prononce pas)…
Je ne pense pas qu’on reviendra un jour sur cette égalité des droits, aussi peut-on sereinement réfléchir aux inégalités (objet de mes précédentes interventions) inhérentes au travail domestique, sans que le fait de vouloir valoriser le travail domestique soit pris pour une "injure" faite à la femme…
Bref, je dirais presque le contraire. Voire qu’aujourd’hui l’homme reste nettement moins engagé dans le travail ménager, est presque plus une atteinte à la gent masculine qui fait là la démonstration qu’elle n’est aujourd’hui encore, pas prête de s’occuper d’elle même… Qu’elle se respecte moins que la gent féminine, finalement.
Biologiquement, hormonalement, l’homme est différent de la femme, ce qui peut expliquer un certain nombre de comportements différents, comme être moins exigeant sur le ménage, plus prompt à user de la violence physique, tandis qu’une femme aura d’autres stratégies. La culture et la civilisation peuvent réduire ces écarts de l’inné mais pas les gommer.
Il semble d’ailleurs que les femmes trader, oui ça existe, soient moins portées sur l’ivresse de la prise de risque sur les marchés, plus prudentes et modérées, ce qui est une supériorité professionnelle par rapport aux hommes qui seront plus casse cou, la testostérone y inclinant quitte à la cata. Il y a moins de femmes trader, mais quand même aucun cas Kerviel version féminine n’a été relevé jusqu’à maintenant.
Dans le domaine de la conduite d’un véhicule, voiture ou moto, on retrouve cette aptitude de prudence plus importante chez les femmes. Là encore, un type qui conduit trop vite n’est pas tant celui qui veut en avoir plus grosse que l’autre, sorte d’interprétation freudienne à la hache, mais un phénomène neuro-hormonal du cycle risque surmonté, adrénaline suivie de la récompense de la production de testostérone, hormone liée à la reproduction de l’espèce humaine. Les humains sont soumis à leur châssis biologique qu’ils ne peuvent qu’apprendre à apprivoiser ce qui nécessite de le reconnaitre, l’inverse de ce que racontent les théories gender qui évacue allègrement toute influence du substrat biologique et neurologique.
saxo
"la gent masculine a délibérément dominé et écrasé la gent féminine pendant des siècles. Elle l’a réduit au silence, ignoré considéré comme exutoire sexuel voir comme outil de travail (pour s’occuper des enfants, pour travailler au champs, pour prendre en charge les tâches domestiques)."
C’est quand même très réducteur, très manichéen, cette vision de la femme dans l’histoire. Pour un peu, c’est la Shoah votre histoire, un peu délirant votre vision.
Si tout s’était passé exactement comme vous le racontez, il n’y aurait plus depuis longtemps aucune femme en vie, ni plus donc d’humain sur la terre. Qu’il y ait encore des foutraques islamistes pour lapider des femmes adultères, n’est pas représentatif de ce qui se passe maintenant et s’est passé avant. A trop simplifier, on perd toute nuance, ce qui mène à des régressions extrémistes toujours temporaires vouées à l’échec, mais douloureuses sur le moment.
Pfuiittttt, la dite prudence des femmes au volant vient simplement du fait que moins intéressées, voire passionnées, par la mécanique et la conduite sportive, elles se contentent pour toute formation à la conduite des cours de l’auto-école, et si l’on rajoute qu’elles conduisent en général le même type d’automobile bas de gamme que celui qui leur a servi d’apprentissage : elles conduiront lentement toute leur vie, n’y voyant là que quelque chose qu’elles maitrisent assez mal tout en ne voyant pas l’intérêt d’en savoir plus. Une règle, bien sûr, avec ses exceptions, si l’on considère les femmes pilotes de rallyes, celles issues de milieu dont la culture est fortement imprégnée par l’ amour de la belle mécanique ( gens du voyage, forains, etc). Sans compter les pays, comme le Mexique par exemple, où les femmes sont imprégnées assez jeunes de cette culture, conduisant dès 16 ans des véhicules puissants.
Quant aux normes de vitesse, de sécurité routière, c’est encore une question d’appréciation à géométrie variable selon les pays ( il est logique que les français, peuple particulièrement peureux et frileux, génèrent une culture automobile assez particulière. La faillite programmée de son industrie automobile en étant le symbole. Les français aiment ce qui est à leur image, petit , médiocre, et leur aigreur existentielle tend à réprimer et à critiquer tout ce qui gros, un peu fou, tout ce qui représente le moindre risque, pour adopter les tranquillisants de façon massive et vivre de plus en plus lobotomisés, plus le droit de rien, plus rouler, plus fumer, plus boire…).
" si l’on rajoute qu’elles conduisent en général le même type d’automobile bas de gamme que celui qui leur a servi d’apprentissage : elles conduiront lentement toute leur vie"
Là encore, c’est à côté des baskets, ici je vois des femmes rouler en BMW ou Mercedes coupé sport Kompressor ou grosses Audi coupé sport, et pas forcément richissimes. Elles aiment juste bien une belle caisse. La vitesse est no limit sur certaines zones d’autoroutes. Ca m’est arrivé de taper le 220 en Passat VW de la boite, juste pour le fun, il n’y avait pas beaucoup de circulation, et être quand même dépassé par des Porsche, Ferrari ou BMW. Pourtant il y a moins d’accidents, de contrôles radar, et les autoroutes, gratuites, sont moins confortables qu’en France.
Je me contente d’une Golf de 140 cv, pas envie de dépenser trop pour une caisse, je roule parfois vite, mais me contente en général du 140 km/hr, je ne suis pas forcément toujours pressé. Finalement, le meilleur de cette Golf, c’est sur la neige avec des pneus neige et le contrôle électronique de trajectoire qui permet des virages glissants sur sol enneigé. Très amusant sur un parking vide…c’est mon côté gamin.
Sinon, d’accord avec le fait que la France voit l’extension de son rétrécissement du champ de l’existence pour réprimer les vices et la créativité qui vont souvent de pair, un peuple qui devient gris, sans élan, est voué à la misère.
Raison pour laquelle, j’ai fait mes valises.
"""Là encore, c’est à côté des baskets, ici je vois des femmes rouler en BMW ou Mercedes coupé sport Kompressor ou grosses Audi coupé sport, et pas forcément richissimes. """
Oui, j’aime beaucoup ce genre de bourgeoises car grâce à cette clientèle de véhicules neufs en concessions ( j’aime les dentistes, les chirurgiens, les notaires, certains avocats, bref, tous les friqués qui achètent à prix d’or, font entretenir nickel) : ça permet de trouver des voitures puissantes, et jamais trop bousculées, et pour cause, à vil prix ( les leasing qui finissent aux enchères, ya bon).
Ben vi, mon bon Til, heureusement qu’une Porsche passe allégrement le 220 d’une vulgaire Passat ( la bagnole préférée du petit cadre, et son 140 bourrins TDI ;-)))).
Toujours la bave aux lèvre le chris. Sauf que celles qui s’achètent des BMW ne sont pas des bourgeoises comme tes clichés convenus le prétendent, mais des femmes salariées qui peuvent de le payer.
Mais bon, je te calcule à peu près, tu n’es pas dangereux, juste un roquet un peu nouille à vouloir mordiller pour se faire exister, qui ne baragouine aucune langue étrangère correctement, et n’a jamais travaillé, trop la trouille, ailleurs qu’en France.
T’es un bon petit commercial franchouille, hein ?
Petit cadre, qu’en sais tu ? En tous cas, tu es un petit commentateur qui se rêve de la grandeur pas à sa portée, retourne sur tes marchés a vendre des protéines bidons, c’est ton destin glorieux d’épater Mme Michu en cassant des manches à balai à moitié sciés sur la place du marché.
Finalement, t’entrave pas grand chose, alors tu aboies des âneries, c’est ton fun.
Si tu calcules et que t’entrave, mon petit Til ( c’était ta minute : je m’encanaille un tantinet ;-°°°°°°°)
saxo 134
"la gent masculine a délibérément dominé et écrasé la gent féminine pendant des siècles."
Source : Eric Hazan – Une histoire de la révolution française :
"Le 9 brumaire an II (30 octobre 1793), Amar, au nom du Comité de sûreté générale présente un décret interdisant « les clubs et sociétés populaires [de femmes] sous quelques dénomination que ce soit ». Dans son rapport, il affirme que « les femmes sont peu capables de conception hautes et de méditations sérieuses. […] Elles sont disposées, par leur organisation [biologique], à une exhaltation qui serait funeste dans les affaires publiques, et les intérêts de l’État seraient bientôt sacrifiés à tout ce que la vivacité des passions peut produire d’égarement et de désordre »."
Et ce fut voté non parce que c’était juste mais parce que c’était présenté et accepté comme naturel.
La suite en dit long tout autant :
"Les citoyennes républicaines (représentantes du Club des citoyennes républicaines révolutionnaires) se présentent à la Convention, le 15 brumaire, pour réclamer contre le décret, mais elles doivent se retirer précipitamment « sous les huées et les moqueries. »."
Vingt dieux, qu’il est vieux ce post ? Agnes en vacances ? je le souhaite !
En tout cas je n’étais pas passé depuis longtemps et je suis gaté ! quel bel échange !
En fait, marc n’a pas à se plaindre 😀
Je trouve juste dommage que renée soit pas passée dans les commentaires, je pense que ça aurait swingué 😀
J’ai adoré ce documentaire… Je l’ai vu deux fois !… Née à la campagne, j’ai retrouvé mes souvenirs d’enfance avec parents et grands-parents… La vie saine et au naturel…les travaux des champs avec les boeufs, le cheval et les outils de l’époque…Je dois même vous dire que les bonnes odeurs de la campagne (le foin notamment) me sont revenues tout au long de ce film… L’entr’aide du voisinage pour les travaux tels que les vendanges, etc…Respect Madame Renée Bagelet…Vous méritez bien un peu de repos maintenant. Je vous embrasse et j’aimerai bien vous rencontrer (j’habite près du Tarn et Garonne) ?… Je souhaiterai aussi revoir ce documentaire et y emmener ma famille. Passera-t-il au Cinéma d’Agen ?…47000
Bonjour Olivia et merci d’avoir partagé votre enthousiasme. Renée est quelqu’un de très abordable et ouvert, et je pense que si vous passez par Moissac, vous seriez la bienvenue si vous passez dans sa ferme, surtout si vous prenez soin de lui apporter un petit cadeau (Renée est dingue de beaux chapeaux et de sacs à main).
Sinon, les films de René Duranton sont produits, réalisés et distribués par lui-même : http://www.reneduranton.fr/. Ils ne sont pas du tout dans le circuit traditionnel du cinéma français. Pour le voir en salle, il faut que l’exploitant du cinéma en face la demande directement auprès de René Duranton. Souvent, il vient lui-même présenter son travail, parler avec les spectateurs et vendre ses films. Ses films non plus ne sont pas disponibles dans les FNAC, les supermarchés ou les autres points de vente habituels. Parfois, vous pouvez trouver un DVD d’occasion sur le Bon Coin. Sinon, il faut commander directement sur le site : http://www.reneduranton.fr/vente-dvd-rene-duranton.html.
Voilà.
Merci Agnès pour toutes ces précisions
Je sais que Renée habite une ferme du côté de Montesquieu dans le Tarn-et-Garonne et je m’y rendrai dès que possible. Bonne Journée à vous