A ma droite, les winners, les forces vives de la Nation, ceux qui en ont dans le calbute!
A ma gauche, les boulets de la République, les loosers, les feignasses, les parasites.
Et au milieu, le no man’s land, le grand rien, la friche industrielle!
Et voilà, c’est fait!
Je viens de quitter le monde sombre et étriqué du chômage pour les lumières radieuses de l’entreprenariat!
Hosannah, Hosannah, in excelsis!
Je viens de remonter le Styxx à la nage et de coller un pain à Cerbère. Je quitte le purgatoire infâme des sans-travail pour frapper à la porte du ciel, le paradis de ceux qui en ont, des grands, des beaux, de ceux qui font avancer les choses, de ceux qui peuvent se baigner avec grâce à La Baule début septembre. Demain, Le Monolecte siègera à la droite du blog de Loïc Lemeur, j’entre dans la légende des siècles, je me construis à la force du poignet, j’en ai, des bien grosses, des bien velues. Des éphèbes à moitié nus vont se jetter sous mes pas pour avoir le privilège de sentir la corne de mes petits pieds s’enfoncer dans leurs côtes, les enfants chantent mes louanges et la foule en liesse jette des pétales de roses en une pluie de lumières multicolores pour embaumer ma marche triomphale. Hosannah! J’ai créé ma petite entreprise! Fini le mépris et les invectives! J’exige le respect dû aux conquérants, aux aventuriers qui osent fouler des terres vierges, aux audacieux auquels seuls la chance aime à sourire! Aboulez la prime de 1000€ pour chômeur méritant qui a su s’extirper de la nasse de la longue durée pour partir à la conquête de l’Olympe…
SCrouitch!!!
- Pour la prime de reprise d’activité, il faut être chômeur de longue durée avec des minimas sociaux
- Ben justement, il me manquait 2 mois pour avoir le droit aux ASS, et mon compagnon travaille, donc exit le RMI. Depuis 2004, les subventions d’aide à la création d’entreprise pour chômeurs ont disparu. Donc j’en ai bien besoin de cette prime de reprise d’activité!
- Puisqu’on vous dit que quand vous n’avez le droit à rien, vous n’y avez pas le droit!
- Mais bon, je suis pourtant un chômeur très méritant : recherche sans faute, création d’entreprise ex nihilo (et ce n’est pas un abus de langage!), un bon petit soldat!
- Restez pas là, on va fermer![1]
M’en fous, je suis quand même devenu un winner, c’est la télé qui le dit à longueur de journée. Avant, je quémandais la grâce d’un travail infâme, aujourd’hui, je propose mes services. Avant, je m’échinais à rédiger des lettres de motivations mensongères, aujourd’hui j’élabore des propositions commerciales. Avant j’emmerdais les entrepreneurs sévèrement burnés avec mes exigences de salaire décent, aujourd’hui, je négocie des ristournes! Ma vie a totalement changé! Bientôt, je siègerai au MEDEF et je murmurerai à l’oreille des politiques. Je n’étais plus rien, à peine une promesse de furoncle sur le postérieur athlétique de Villepin, et me voilà à la conquête d’un avenir radieux! D’ailleurs tout a déjà changé pour moi :
- Salut, la crevarde, toujours en train de ramer à la recherche d’un job?
- Haha, manant, respect! J’ai créé mon entreprise!
- Ah ouais… Et là, tu fais quoi?
- Je rame à la recherche de clients!
- Y a rien à bouffer à midi?
- Non, là, je suis overbookée, j’ai du livrer la maquette pour mon client avant midi, c’était super chaud, je vais me doucher!
- Bref, y a rien à bouffer![2]
Plus sérieusement, j’ai facturé mon premier client le 5 septembre, juste après avoir fait validé le dépôt de mon dossier ACCRE[3] et ma demande d’exonération fiscale totale au titre de la création en ZRR[4]. Je me suis déclarée au CFE (pour les gens comme moi, c’est le centre des impôts). Et maintenant, je cherche un centre de gestion pour m’aider à la compta. Quelqu’un a un tuyau?
Bientôt, je vais avoir un numéro SIRET et un numéro de TVA communautaire… et le droit de m’inscrire au MEDEF, encore que sur leur site, ce n’est pas très clair!
Ha si, une bonne nouvelle! Cela fait plus d’une semaine que je n’ai pas eu besoin de booter sous Windows!
Notes
[1] Conversation fictive mais au combien réaliste, réalisée avec des vrais morceaux de mauvaise foi administrative et gouvernementale. De toutes les périodes de chômage, je n’ai jamais eu le droit qu’au minimum, pas de prime de Noël annoncée à grand renfort de pub, à croire que tous les chômeurs allaient se goinfrer de caviar pour les fêtes, pas d’aide au déplacement pour entretien d’embauche (Faut remplir la demande, la faire passer à la commission machin qui statura sous 8 jours, le tout avant d’y aller – Mais on n’est jamais convoqué plus de 8 jours à l’avance – Dommage!) ou pas de séminaire d’aide à la création d’entreprise (- Je vais créer mon activité – Bonne chance – Y a quelque chose pour m’aider? – Bonne chance et reposez-vous bien pendant les vacances)…
[2] Mais puisque je vous dit que c’est une conversation fictive!
[3] Il s’agit du dernier dispositif qui reste d’aide aux chômeurs créateurs d’entreprise, une exonération de cotisations sociales pendant un an, mais attention, c’est un dossier qui vérifie la viabilité du projet, qui est difficile à remplir et n’est valable que s’il est la TOUTE PREMIERE DEMARCHE que vous faîtes, sinon, couic!
[4] Zone de Revitalisation Rurale : si vous êtes vraiment au cul des vaches, cela peut aller jusqu’à 5 ans d’exo totale, plus 3 ans de retour progressif à la normale!
Tous mes encouragements… et mes félicitations : quelque soit le résultat, l’engagement, la prise de risque, la motivation méritent le respect.
C’est un peu de ça que je me moque dans ce billet, Marzi (merci quand même 😉 ). C’est du vent, tout ça! De la dialectique de merde. Je ne suis pas un mutant. Je suis la même personne que le mois d’avant. Celle qui se bouffait en pleines gencives les petites vannes médiocres du MEDEF et du gouvernement. Le poids mort, le parasite. Il n’y a pas une once de courage ou de quoi que ce soit de cet acabit dans ma démarche. Je n’ai pas le choix, c’est tout. Et faire la manche pour un job ou pour un contrat, c’est à peu près pareil.
Sans fric, sans relation, un crevard reste un crevard
courage pépette, tiens bon 🙂
J’ai l’intention de faire pareil dans peu de temps. Ah, les joies de l’entreprenariat. Vivent les crevards, parce que ce sont eux la force vive du pays.
Bon courage. Je pense que je te demanderai des tuyaux lorsque je commencerai mes démarches.
huhu, je l’savais qu’elle était couillue, ma copine !!! 🙂
En deux mots , t’es une raleuse, mais tu ne restes pas sans rien faire.
Chapeau pour une première facture juste après avoir déposé les statuts – pour quelqu’un qui n’a pas de relation …..
Pour les tuyaux: plateforme entreprendre de la CCI la plus proche de chez toi – j’sais pas si il y en a!
Si dans ta CCI, il y a rien pour les créateurs d’entreprise, change de coin.
Sinon, pour les superlatifs, crois moi, ils ne sont pas volés.
Quand tu auras eu affaire à tous les organismes sociaux- les premiers à te tomber dessus pour te réclamer des sommes folles (retraites en tête), tu vas avoir la visite des piques-assiettes : les spécialistes des assurances, conseils, pub, communication etc , tu auras peut-être droit aussi aux mauvais payeurs, escrocs et autre voleurs.
J’oubliais aussi : t’es seule. Tout le temps, pour tes décisions (avec les chiants sus-cités qui t’aiguillonnent tout le temps).
Pour tout cela et bien d’autre, il faut le moral, t’as que ça.
PS : le fric comme les relations, ça s’acquiert.
Bon courage
A quand « Le Monolecte (c) » au CAC 40 ?
Agnès… Bon vent, mais gaffe aux épines des roses ! Et maintenant, pense à bouffer du gueux chaque foix qu’tu peux, que sinon ce sont eux, qu’au matin du grand soir viendront te demander des comptes. En attendant, gaffe à la schyzo. (être son propre esclave, yen a qu’ont craqué pour moins que ça) :-P. Enfin (soupir) et si ça peut apprendre à ton homme à se faire des oeufs au plat ce sera un progrès, là oui ! (re- 😛 hi hi hi)
Pour ceux qui apparemment jubilent de voir Le Monolecte prendre sa part du grand cirque, et se sentent pour cela confortés et rassurés… Notre hôtesse étant apparemment trop occupée par ses nouvelles perspectives radieuses, je vais me mêler de ce qui me regarde pas, et vous faire faire une petite visite guidée… de l’histoire de l’humanité, allez, n’ayons pas peur de voir large.
Alors au début, l’Homme n’est pas encore Homme, il est soumis, comme tous les animaux, aux lois de la nature. En résumé, manger ou être mangé, chacun pour soi, rivalité, concurrence, compétition, c’est le plus fort qui gagne, le mâle premier arrivé à la grotte se tape la plus belle femelle, etc, etc…
Ensuite, confronté à la dure réalité, s’éveillent dans sa petite tête des idées un peu dingues… que tout seul, aussi fort et aussi rapide qu’il soit, il est de toutes façons foutu, que les autres finissent toujours par lui rendre la monnaie de sa pièce, qu’il aura toujours besoin d’un plus petit / plus faible que lui… (surtout si ce plus petit / plus faible est UNE !)… etc…
Alors il apprend à compter sur et avec les autres, à former des groupes (y compris en développant la rivalité inter-groupes, certes) même si c’est vraiment chiant souvent de tolérer qu’un malingre qu’il pourrait écraser d’un seul coup de massue a aussi son intérêt pour la communauté et mérite pour cela un certain respect. Bon, ce n’est pas linéaire, certes, il y a des va-et-vients, des situations où il se retrouve à nouveau tout seul face aux autres ou à l’adversité, des guerres civiles, des Katrina, mais bon, globalement, il s’éloigne cahin-caha de sa condition d’animal, et invente la civilisation : un monde régi par d’autres règles que la loi de la jungle.
Et puis là-dessus en arrive un un peu plus tordu que les autres (on pourrait l’appeler Sam, d’ailleurs, tiens), qui comprend que ce modèle où tout le monde travaille pour le bien de la collectivité ne lui permettra jamais de se mettre en avant et d’enfin assouvir son fantasme d’avoir toutes les femelles (qui sont entre temps devenues des femmes) de la grotte quand il le veut. Et alors il a l’idée géniale de dire à tout le monde : ces trucs de solidarité, de service public, de sécurité sociale… etc… c’est des conneries, les mecs et les filles ! Ça amène un nivellement par le bas insupportable, puisque même l’autre malingre que n’importe qui pourrait écraser d’un seul coup de massue a droit à sa part de cuisse de mammouth, et même de perpétuer ses gênes de malingre en se reproduisant avec Pamela, la belle blonde aux gros seins qui nous fait tous rêver. Nan nan nan, les mecs et les filles, ce qu’il faut, c’est réenchanter l’avenir, et faire que chacun puisse rêver à un futur en relation avec ses capacités propres. Pour ça, c’est assez simple, il faut réapprendre toutes nos valeurs perdues : rivalité, concurrence, compétition, c’est le plus fort qui gagne, etc, etc…
Et, évidemment, il s’en trouve d’autres comme lui qui eux aussi rêvent aux seins de Pamela, et qui donc lui emboîtent le pas. Parmi eux, d’ailleurs, il y a un bon paquet de pigeons qui n’arriveront jamais à lui picorer les tétons, à Samantha, qui passeront aux pertes et profits de la saine concurrence, mais qui au départ croyaient vraiment qu’ils allaient assurer un max dans cette saine compét’. Notons aussi au passage que même parmi ceux qui se feront une place au soleil, la plupart n’aurait eu aucune chance dans un environnement soumis à la VRAIE loi de la jungle, basée essentiellement sur les propriétés physiques de l’individu, qui ne peuvent sélever vers la lumière en piétinant les rampants que parce que ces idées loufoques de solidarité qu’il conchient du matin au soir leur ont permis de ne pas s’écraser au décollage.
Et ça marche ! Sous l’effet de cette saine concurrence, en quelques dizaines d’années, Sam et ses potes éradiquent la peuplade d’à côté, des gueux qui sont en plus des infidèles, ça tombe bien, lui piquent son territoire et les fantastiques ressources naturelles qu’ils y trouvent, croissent et se multiplient, colonisent d’autres territoires, fourmillent d’idée, inventent des tas de choses très utiles pour être encore plus forts… Changent le monde à une vitesse jamais vue depuis le début de l’humanité. Bon, ils sont bien un peu focalisés sur un objectif de confort matériel à court terme et perdent de vue les autres dimensions de leur nature humaine, mais globalement, ils représentent le PROGRÈS. Et tous ceux qui ont raté le coche se flagellent de rage : « Vite, vite, suivons LE modèle, nous aussi nous aurons notre part du gâteau ».
La suite de l’histoire, on ne la connait pas encore, chacun se l’imagine à sa manière :
– on peut croire qu’on continuera ainsi indéfiniment, que la compétition est un moteur à mouvement perpétuel, un ressort qui jamais ne se casse,
– on peut se dire que la Terre est malgré tout un système limité, que la consommation exponentielle de ses ressources finira bien par trouver ses limites et qu’il faudrait préparer ce jour-là si on ne veut pas prendre un grosse claque,
– on peut penser (en Chinois, par ex.) « Ah, pas cons, les mecs. Mais nous qui sommes plus nombreux, pas plus cons, et peut-être même mieux organisés, si on fait pareil, en quelques années on devrait se les bouffer ».
– on peut faire les comptes « Des dizaines de milliers d’années où le progrès a été dû à la solidarité, contre peut-être 200 où c’est la compétition qui est le moteur de la transformation, même d’une rapidité inédite, malgré tout la balance penche encore du côté de la solidarité, du partage, de l’équité : ce sont celles-là les valeurs sûres qui feront que nous serons toujours plus Hommes, toujours moins bêtes, et non pas la compétition et le culte de l’entrepreneur-winneur-compétiteur… »
– on peut faire des haltères et stocker des grenades : « Le jour où leur mirage de civilisation s’effondre, où à force de cultiver la loi du marché, c’est celle de la jungle, qui revient à l’ordre du jour , ce jour là je serai prêt, à moi Pamela et ses gros seins.
– D’autres idées, peut-être ? Excusez-moi pour la leçon, mais, dites-moi, vous la voyez comment la suite et la fin de l’histoire, vous ? (Bon, Agnès, ça y est, on sait où elle est… re-re- 😛 Le prends pas mal, hein ? Je n’assimile évidemment pas tous les travailleurs indépendants aux requins-marteaux.)
Je sais Ysengrin, le sens de la société, c’est d’échapper à la loi de la Jungle. Et donc, quand la loi de la jungle devient la règle de la société, pourquoi les gens continuent à y adhérer, puisque cela perd tout intérêt de se soumettre aux règles contraignantes?
Sinon, un travailleur indépendant est très bien nommé. Ca reste un travailleur comme les autres, mais sans contrat de travail et donc sans Droit du Travail et toutes ces vilaines contraintes pas belles qui entravent la marche triomphante du Libertaproutisme. C’est juste un cran au-dessus du travail au black, mais loin dessous le salariat, puisque que grâce aux vilaines cotisations pas belles qu’on raquent maintenant à la place de l’employeur, on a encore le droit à un minimum de protection sociale… voilà!
Chère Agnès,
Pour autant j’espère que vous ne cesserez pas de vous révolter contre l’indicible bêtise, celle qui fait que le pouvoir (même tout petit) rend trop souvent les hommes mesquins, et que vos billets continueront de faire notre régal. J’écris ceci tout en sachant très bien que vous n’avez pas changé (sauf du point de vue de la doxa médiatico-médéfienne) et que si votre emploi du temps (forcément très chargé maintenant que vous n’êtes plus une « glandeuse ») vous le permet, vous prolongerez, évidemment, notre plaisir de vous lire.
Très cordialement,
Le caillou dans la chaussure
Agnés , je te felicite pour ton courage et je t’espere de reussir dans ton entreprise.
Garfield(le parasite)
bon courage !
(un correcteur, forcé lui aussi de travailler en indépendant, donc précarité sans indemnités — lorsqu’on me félicite je vois rouge, ce statut est dû à l’impossiblité de trouver des piges, càd d’être correctement rémunéré).
Cobab : félicitation quand même, car il vaut mieux se battre que de crever comme un con à rien faire.
Ysengrin : – on peut faire les comptes « Des dizaines de milliers d’années où le progrès a été dû à la solidarité, contre peut-être 200 où c’est la compétition qui est le moteur de la transformation, même d’une rapidité inédite, malgré tout la balance penche encore du côté de la solidarité, du partage, de l’équité : ce sont celles-là les valeurs sûres qui feront que nous serons toujours plus Hommes, toujours moins bêtes, et non pas la compétition et le culte de l’entrepreneur-winneur-compétiteur… » Tu peux m’expliquer stp où tu vois la solidarité avant 1800? je suis pas au courant. Je pensais que les idées socialiste, communiste, anarchiste, etc. étaient plus récentes! que les droits de l’homme aussi mas je dois me tromper ce devait être rudement bien à l’époque! Enfin ne te trompe pas je ne suis pas un adepte de la libre concurrence libre et non faussée, mais les nostalgiques cela m’ennuie énormément! salut
Ysengrin: » vous la voyez comment la suite et la fin de l’histoire, vous ? »
Je crois que c’est Pamela (qui derrière c’est gros seins a peut être un cerveau) qui va gagner puisque tous les hommes se seront entretués…mais bon elle s’occupera de son jardin parce-qu’elle aura lu « Candide » entre temps et que de toute façon la terre sera devenu une poubelle tournant autour du soleil…
Agnès > Et maintenant, je cherche un centre de gestion pour m’aider à la compta. Quelqu’un a un tuyau?
Tu penses déjà faire plus de 26.000E par an de C.A. en prestation? Dans le cas contraire, tu peux choisir le régime micro -> pas de compta à tenir (juste un registre des achats/ventes à l’aide du tableur de ton choix), pas de TVA à gérer, et dépenses estimées par un abattement forfaitaire de 37% (72% si tu fais du commerce, 52% si prestation en tant que non-libéral). Ca fait toujours ça de moins à payer.
Par curiosité, tu cherches quel type de boulot?
salut agnès,
je suis surpris par ton rejet du statut du travailleur indépendant, voir même ton mépris. un paysan qui produit les tomates que tu manges et le vin que tu bois est un travailleur indépendant, tout comme le médecin qui soigne ta gamine. considérer que l’un et l’autre sont des travailleurs sans droits et sans obligations, c’est un racourcis. ils ont l’un et l’autre droit au travail. c’est une erreur de mélanger droit au travail et statut professionnel.
accéder à ce régime n’est certes pas toujours le fruit d’un choix spontané puisque cet aspect des choses est très souvent ignorer lors des différents cursus. mais c’est loin d’être une calamité.
quant à remplacer la recherche d’un boulot par la recherche de clients, c’est un passage obligé. et comme pour un salarié, un fonctionnaire ou un militaire, une fois cette porte franchit (je te souhaite qu’il s’agisse d’une porte et non d’un tunnel), tu entreras dans une « routine » qu’il t’appartiendra de gérer. comme le paysan qui saison après saison fait sa récolte.
je reviens +tard pour te parler compta, c’est mon job.
Fred -> J’ai délibérément choisi la déclaration contrôlée et le réel simplifié, histoire de bénéficier de l’exo ZRR (dont les régimes micro sont exclus). D’où ma recherche d’un centre de gestion. D’après un ami, c’est 200€ la première année, 150€ les suivantes, ce qui n’est pas cher payé pour vérifier la bonne tenue des écritures. Ceci dit, j’ai cherché sur le site des impôts et sur mon département, le Gers, pas trouvé. J’ai du me planter dans ma recherche, d’où mon appel à l’aide.
De la même manière, ayant l’intention de ne travailler qu’avec des entreprises, j’ai choisi d’être assujétie à la TVA. Ca me fera la couenne!
Mon activité, c’est du graphisme : logo, charte graphique, affiche, packaging, habillage site Internet, tout ce qui nécessite une image. Comme je me démerde en photographie, je peux utiliser des élements photographiques dans mes montages. Et l’éthologie et la sociologie me permettent d’avoir un plus conseil quand je travaille sur l’image d’un client, je sais ce qui marche et ce qu’il vaut mieux éviter, en dehors de toute considération artistique.
michel974 -> Je n’ai pas de mépris pour le statut d’indépendant, mais de nos jours, c’est une bonne manière d’externaliser un salarié pour une boite, histoire de s’affranchir des obligations réglementées envers un employé. Il suffit de se démerder pour que le péquin obtienne un ou deux contrats dans l’année avec un autre donneur d’ordre pour échapper au soupçon de salariat déguisé. Et hop, terminé les congés et les salaires minima, fini les cotisations sociales, on peut passer un ordre à l’ex-salarié le vendredi soir pour le lundi matin! Voilà ce qui m’agace. Tout comme le discours Winwin qui fait croire que seul le patron est la force vive de la nation, que l’on doit tous devenir patron, alors que beaucoup de gens sont forcés, comme moi, de choisir ce statut car exclu durablement, voire définitivement du marché du travail. Moi, encore, je suis armée, éduquée (ce qui n’exclu pas du tout le plantage), mais pour beaucoup, c’est un leurre, comme je le raconte dans Les petites entreprises de la crise
bof…
Avant 1800… ben franchement, j’ai une assez mauvaise mémoire, je me souviens mal 😀
Plus sérieusement, je ne prétends pas tout savoir, et ma fabulette est évidemment truffée d’erreurs et d’approximations. Je ne suis pas philosophe, ni historien des idéologies, et encore moins spécialiste de l’économie politique (mais j’ai une circonstance aténuante… faire le tour de l’Histoire en une demi-page oblige à quelques coq-à-l’âne… ;-).
Le machisme, la domination, les rapports de pouvoir ne sont sûrement pas des inventions de l’homme moderne. Mais l’altruisme non plus. Et j’imagine que la solidarité existait avant l’invention des -ismes que tu cites.
Ce qui me parait (encore une fois je me plante sûrement) vraiment nouveau, c’est (hum comment je vais dire ça moi ?) la valorisation idéologique de la compétition individuelle comme fondement de la vie sociale. Et ce qui me semble sûr, c’est que ce genre de valeurs est fondamentalement en contradiction avec l’idée même de vie sociale, et ne peut conduire qu’à la destruction des équilibres qui ont permis leur émergence. Et la plupart des gens qui les professent ne se rendent même pas compte qu’il scient la branche sur laquelle ils sont assis, en répétant bêtement un discours idéologique mis en place par quelques uns qui, eux oui, en profitent. Suis-je plus clair ?
Ouaip, la nostalgie n’est généralement pas très bien vue dans un monde de winners en marche toujours plus rapide vers un demain toujours plus proche. Mais le futur (immédiat, je parle des 10 prochaines années, pas des générations à venir) me parait tellement noir que j’ai du mal à ne pas considérer le passé comme un paradis perdu… qu’il n’a jamais été, je le sais bien.
Louis…
Ouais, elle a un cerveau ! Mais peut-être qu’il lui a manqué les biceps pour le faire reconnaître ? Si ce monde avait été fait par et pour les femmes, il serait différent, c’est sûr. (meilleur ? pire ?). Mais il se trouve que non. Et maintenant, il serait plus que temps qu’elle se bouge, Pamela, parce que la poubelle tournant autour du soleil, c’est pour demain.
Pour répondre au post 2 : « Je n’ai pas le choix, c’est tout » => ben si, regarde Gardield, neko, …
Agnes t’es vraiment qu’une raleuse. Pour toi, les TI ne sont que d’anciens salariés obligé par leur ancien employeur ?
Ferais-tu parti des gens qui pensent que pour obtenir une augmentation, il faut soit rester 20 ans dans la même boite soit faire grève?
La force vive, ce n’est pas spécialement ceux qui montent leur boite, mais ceux qui font bouger la société, pour qu’elle s
‘adapteévolue. Comme les syndicalistes, les créateurs d’entreprises, les asso humanitaires etc. Un TI qui ne fait rien, ce n’est pas un fort vif.Sinon,il me semble que les centre de gestion ne font que t’assister, il te faut un comptable pour gérer la compta (au moins le bilan) sauf à adhérer au régime micro.
Pour les infos pratiques je te conseille la CCI .
bon agnès, je partage ton irritation contre les patrons qui détournent les systèmes, celui là comme d’autres. et comme toi, toute forme d’injustice m’irrite le poil, surtout quand elle émane d’une personne detenant une autorité. pas que les patrons, les élus aussi. mais, stp, n’assimile pas mes propos aux discours des winwins, je ne faisais qu’élargir le champs de vue sur le statut des travailleurs indépendants, que je partage.
concernant la compta, je vais m’abstenir de tout conseil, tu as déjà été doté par les autres lecteurs. mais si nous avions été voisins, ça ne m’aurait pas géné de faire plus que du conseil. et pour pas un copek, à peine un verre de vin.
free tibet> Je ne crois pas qu’Agnès aie voulu dire que TOUS les indépendants n’étaient en fait que des salariés déguisés, mais que c’est quelque chose qui existe, et qui est même assez répandu… Je le sais parce que j’ai été dans ce cas longtemps, et que mon mari l’est toujours… Je ne dis pas que cette situation nous soit insupportable, c’est plutôt agréable de bosser de chez soi pour une boîte à 10000 bornes, de n’avoir aucun compte à rendre sinon la qualité du travail effectué… Mais le jour où ça s’arrête, couic, fini, pas d’ASSEDIC, rien… D’où la nécessité, pour un indépendant, de travailler pour plusieurs clients afin d’éviter ce genre d’écueil.
Agnès > Ceci dit, j’ai cherché sur le site des impôts et sur mon département, le Gers, pas trouvé. J’ai du me planter dans ma recherche, d’où mon appel à l’aide.
Très bon site sur la création d’entreprise, avec section forum sur le sujet http://forum.netpme.fr/
> Et l’éthologie et la sociologie me permettent d’avoir un plus conseil quand je travaille sur l’image d’un client, je sais ce qui marche et ce qu’il vaut mieux éviter, en dehors de toute considération artistique.
Mmm… Ce que tu pourrais peut-être faire, c’est recenser les boîtes dans un rayon de 50km qui pourraient tirer partie d’un site web (en tout cas, toutes celles à qui ça peut être utile de se faire connaître du public autre que proche, notamment pour passer des commandes), de vérifier pour chacun si elles sont déjà équipées (et satisfaites, pour celles qui ont déjà un site nominal, mais peut-être pourri datant des 90’s et pas mis à jour), et leur proposer tes services. A Paris, les graphistes/webmasters se ramassent à la pelle, mais ils sont sans doute plus rares dans ton coin.
> Voilà ce qui m’agace. Tout comme le discours Winwin qui fait croire que seul le patron est la force vive de la nation, que l’on doit tous devenir patron, alors que beaucoup de gens sont forcés, comme moi, de choisir ce statut car exclu durablement, voire définitivement du marché du travail
De fait, mais tous les spécialistes du marché du travail savent bien que la création d’entreprise augment avec le taux de chômage… ce qui n’est pas bon signe, parce qu’on sait que la plupart n’ont pas particulièrement la fibre entrepreunariale (désolé du MEDEF-speak), qu’ils sont sous-capitalisés, et que le taux d’échec est très élevé. Pour info, 50% des entreprises sont créées par des chômeurs.
Ysengrin > Ce qui me parait (encore une fois je me plante sûrement) vraiment nouveau, c’est (hum comment je vais dire ça moi ?) la valorisation idéologique de la compétition individuelle comme fondement de la vie sociale
D’ailleurs, un truc énorme mais dont on ne se rend même plus compte tellement on y est habitué : l’écrasante majorité des économistes, et particulièrement des zélés zélateurs du libéralisme triomphant sont des hommes. Un système qui « oublie » que l’activité économique (voire « l’agitation », vu que le PIB ne soustrait jamais rien et ne prend que très mal en compte les externalités négatives) est un moyen pour une fin, à savoir que tout le monde vive mieux demain, et non une fin en lui-même ne peut-être qu’inventé par des hommes 🙂 A mon avis, pas besoin d’aller plus loin pour chercher une explication sur l’origine du modèle…
nathalie > Je ne dis pas que cette situation nous soit insupportable, c’est plutôt agréable de bosser de chez soi pour une boîte à 10000 bornes, de n’avoir aucun compte à rendre sinon la qualité du travail effectué… Mais le jour où ça s’arrête, couic, fini, pas d’ASSEDIC, rien… D’où la nécessité, pour un indépendant, de travailler pour plusieurs clients afin d’éviter ce genre d’écueil.
Pour info, on peut aussi prendre une assurance-chômage privée, mais comme elle n’est pas obligatoire, j’imagine qu’elle est chère et beaucoup moins intéressante que l’UNEDIC. Ceci dit, ce sont historiquement les indépendants eux-même qui se sont opposés à ce qu’on les oblige à cotiser à ce régime, de même qu’ils se sont longtemps opposés à cotiser pour leur retraite (jusqu’en 2005, les commerçants n’étaient pas obligés de cotiser à la complémentaire retraite).
Et hop! J’ai trouvé mon association de gestion agréée: http://www.artaga.fr/!
Tant mieux. D’ailleurs, si tu cherches un forum surtout fréquenté par des artistes, graphistes, etc. :
http://www.motamot.com/forum_05/listemessages.php3
Merci Fred, mais j’ai déjà trouvé mon bonheur depuis plusieurs mois : http://graf.media-box.net/index.php
Sinon, pour l’association de gestion des artistes, ils prennent 450€. Si c’est par année civile, ça me fait un peu beaucoup pour 3 mois. Et si j’ai l’exo totale ZRR, l’abattement de 20% et tout, ça ne m’avance à rien…
Ysengrin Ouaip, la nostalgie n’est généralement pas très bien vue dans un monde de winners en marche toujours plus rapide vers un demain toujours plus proche. Mais le futur (immédiat, je parle des 10 prochaines années, pas des générations à venir) me parait tellement noir que j’ai du mal à ne pas considérer le passé comme un paradis perdu… qu’il n’a jamais été, je le sais bien. je n’aime pas la nostalgie et je ne suis pas un winner en marche toujours plus rapide! Le futur immédiat est noir pour nous, certes, je te suis! mais je me dis qu’il est peut être un peu moins noir pour les chinois, les indiens, les brésiliens, … et cela suffit! je n’idéalise pas ce qui se passe dans ces pays. loin de là : la pollution en chine est une vraie cata, la répartition des richesses en inde évolue dans le mauvais sens, etc. mais le rapport de force sera en la faveur pour les decennies à venir et comme nos belles idées de partage sont loin de faire l’unanimité, il faudra faire avec! bye
http://graf.media-box.net -> IPB WARNING 2 mysql_pconnect(): Too many connections (Line: 113 of /ips_kernel/class_db_mysql.php) 🙂
bof Je trouve ton pseudo assez maladroit, sais-tu ? Les BOF (beurre-oeuf-fromage) c’était le surnom de ceux qui s’étaient enrichi au marché noir sous l’occupation, non ? Ça te décrédibilise direct auprès de ceux qui ont vécu cette époque ;-)) ! Attention, je ne dis pas du tout ça pour te provoquer, hien ? Juste une question en passant !
J’avais bien compris que tu n’es pas « un winner en marche toujours plus rapide ». Tu l’as dit, et je t’ai cru ! Cette remarque ne t’était pas destinée personnellement ! En revanche, je pense (j’en suis même sûr) et là, oui, je te parle à toi, que nos représentations personnelles sont imprégnées de l’idéologie ambiante. Et le fait que la nostalgie n’ait pas bonne presse, je la relie à ce délire actuel si commun et tellement irrationnel du « progrès ». Sérieusement, penses-y qu’est-ce qui te déplait, dans la nostalgie ? Le fait d’être tournée vers le passé ? Et alors, si ça me plait à moi, de penser au passé, et parfois de le regretter ? Ça ne m’empêche pas d’avoir des projets et de me bouger pour les réaliser, et ce n’est pas une attitude plus malsaine que celle de ces malades qui vivent en permanence frustrés de se sentir en retard sur un futur dont ils ne savent rien !
Conclusion : oui, j’ai des côtés nostalgiques _ à mon âge c’est peut-être grave, mais je les assume, et j’emm******* (je ne sais pas si on a droit aux gros mots, sur ce blog ? 😀 ) les winners (pas toi ! les winners ! ) qui voudraient ne me voir regarder que vers un avenir de barbarie, de pollution, de désertification… pour les Chinois et les Indiens tout autant que pour nous ! (Les Africains, dans leur genre, auront plus de chance… On les aura déjà tous génocidés à coup de non-assistance à séropositifs.)
De même que le terme -libertaprout- aurait deux connations négatives (l’une habituelle, contre les snobs, que l’on aura devinée ; mais l’autre, moins connue, dans les salons, pour désigner / se moquer… des homos « les prout-prout, ma chère »). Bon voilà, si ce post crée des échanges catastrophiques de méchancetés, Monolecte, tu peux le censurer maintenant ou plus tard. « liberaprout » peut aussi se conjuguer en « liberté pour les capitalistes » ou « libertémonc… ». Pour « bof », je ne savais pas, c’est l’une des pages de l’histoire que beaucoup ont arrachée, ce qui laisse peu de chance à de nouvelles générations de connaître, sinon ce terme, du moins ces faits d’enrichissement trouble.
Ysengrin La nostalgie a bonne presse je crois : ce n’est pas pour rien que c’est le nom d’une radio : au contraire les nostalgiques ont une attitude de toujours (et là je souligne et tu n’es peut être pas concerné) considéré que le passé fut meilleur : les réac d’aujourdh’ui sont des nolstagiques et c’est en cela que cela m’hérisse le poil : n’oublie pas que les acquis sociaux sont récents ! les sarko et autres veulent re venir à un capitalisme d’avant le communisme (et je ne suis pas communiste) où les entrepreneurs avaient tous les droits c’est en cela que pour moi la nolstagie est réactionnaires : ceci dit il est toujours nécessaire de faire le point sur le pasé : et le passé n’est pas signe de mauvais en soi ; il est souvent repris par les pouvoirs car il flatte le vieillissant (je ne te vise pas toi!) enfin je ne sais pas si je suis clair : je suis peut être contaminé par l’environnement actuel mais je ne le crois pas et je vais m’interroger la dessus car je m’interroge toujours sur mes représentations! bye pour le pseudo je ne connaissais pas ce surnom mais les initiales qui sont toujours actives dans le domaine de la restauration ; pour moi Bof cela est d’abord une interjection qui signifie pour moi le scepticisme!
A lire Au bon Beurre de jean Dutour, un vrai bonheur sur les BOF…
Connaitre le passé c’est vivre dans le futur….
Moa j’ai de la chance, j’ai toujours eu des clients, j’ai toujours été dans un coin où y-avait du travail pour les branleurs comme moi qui n’ont jamais eu envie d’être salarié.
Pourtant, maintenant que je vis avec une salariée qui gagne plutôt bien sa vie, je me pose la question.
Ma première société (une dizaine de salariés) m’a coûté cher… et quand on a des dettes, on court en permanence pour les rembourser tout en se disant que c’est cool de gagner de l’argent, d’être dans la tranche 25% mais qu’en même temps, on nous réclame plein d’argent parce que justement, « z’aviez pas dit que z’aviez gagné autant cette année là ? allez, on vous réclame le triple de ce qu’on vous avait réclamé jusqu’alors, mais on vous donne 6 mois pour le payer parce qu’on comprend que c’est bien difficile tout ça… »
Ce qui m’épate à chaque fois que je vois un copain se mettre en indépendant… c’est que tous les organismes réclament de l’argent, alors que la première facture n’est pas encore imprimée. Mais ceci dit, je fais comme si je ralais… mais je suis content de payer mes charges, même avec retard. Mais je me demande vraiment si je vais continuer dans ce sens… encore un an à vivre comme ça, et si définitivement je m’aperçois que vivre seul dans sa boite, ça ne suffit pas, et qu’il faut impérativement faire bosser des manards au smic pour gagner un peu d’argent… ben je vais arrêter… et me décider à faire un vrai CV pour l’embauche.
Bon courage à tous les winners 😉
Et un chômeur de plus !
Et un chômeur de plus… et bientôt créateur d’entreprise si tout se passe bien. Après plus de 6 mois de difficultés, de bataille et de résistance épuisantes, j’ai reçu une petite lettre, en recommandé, me notifiant rupture de contrat…
Salut, félicitations pour vos commentaires, je voulais vous donner un tuyau : AGESSA Ou bien MDA, pour se faire payer en droits d’auteur Bonne suite
Alf
Voilà les links
http://www.agessa.org/accueil/index_accueil.html
http://www.lamaisondesartistes.fr/
Si tu fouilles dans mon site tu trouveras un logiciel gratos de création d’entreprise, ainsi comme d’autres links intéressants
http://web-biterrois.net
Je préfère gagner 200 euros par mois et garder ma liberté, que 10000 en étant un esclave
Merci Alf
J’ai déjà mon numéro MDA, quant au téléchargement de logiciel pour la créa d’entreprise, je ne crois pas qu’il en existe qui tourne sous Linux. Aujourd’hui, mon souci, c’est plutôt d’attrapper des clients…
Au fait je voulait juste dire que j’ai remodelé mon site jusque l’élection du président, ( mais c’est pour j’espère que ça ne sera pas sarko sinon je repars en Espagne) et que le lien il ne figure plus mais tu peux le trouver ici http://www.business-plan-capalpha.c…
après je continuerait avec mon projet de création si la santé revient parce que je ne suis pas trop en forme pour l’instant. Il est bien les système de la MDA, tu as aussi l’agessa qui peut t’aider.
SAlut et bon courage 🙂