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18 novembre 2014

Tout corps plongé dans l’entreprise reçoit une poussée proportionnelle à la force d’exploitation.

De droite à gauche : Catherine Heurteux des éditions Le vent se lève, Gérard Filoche et un organisateur que quelqu'un finira bien par identifier

De droite à gauche : Catherine Heurteux des éditions Le vent se lève, Gérard Filoche et Éric Cantarutti, secrétaire de la CGT du Gers.

Gérard Filoche fait partie de ces gens fort nombreux qui ne sont jamais meilleurs que lorsqu’ils parlent de ce qu’ils connaissent. Et s’il y a un truc que Gérard connait bien, ce sont les stratégies mises en œuvre par le patronat pour presser le citron du salariat jusqu’à en exprimer la moindre goutte, jusqu’à en pulvériser la pulpe.

Hier soir, l’ami Gérard est donc venu du côté du bled pour parler de son dernier bouquin sorti chez une jeune maison d’édition gersoise au nom merveilleusement évocateur : Le vent se lève. Rien que pour cela, il faut saluer le geste : pas évident de se lancer dans la jungle impitoyable de l’édition par les temps qui courent et encore moins quand on est une femme en milieu rural.

Pour ma part, c’était plutôt l’occasion d’aller tacler en direct quelqu’un dont j’aime bien, sur les réseaux sociaux, fourrer le museau dans la litière PS, selon la merveilleuse image employée récemment par un Frédéric Lordon particulièrement inspiré.

Mais j’en ai été pour mes frais, Gérard collant à son sujet avec la même fougue qu’il déploie habituellement à patauger dans le marigot socialo-patronal : la défense du Code du travail et donc des salariés contre la voracité des patrons et de la finance qu’ils servent si complaisamment. En fait, si tu enlèves le PS à Filoche, tu commences à avoir là les contours d’une personnalité politique nettement plus intéressante. Le seul moment où il se prend les pieds dans le tapis, c’est vers la fin quand il appelle avec des trémolos dans la voix à une union de Gôche un peu en génération spontanée, une sorte de fantasme politique que les siens n’ont pourtant eu de cesse de saboter depuis des décennies par leur empressement à se soumettre à un patronat que Gérard doit être bien seul dans son bac à sable à continuer de combattre.

Parce que quand Gérard énumère le maltraitement qu’a subi ces dernières années le dernier rempart contre la barbarie capitaliste (le Code du travail, donc), il oublie un peu rapidement que ses collègues de parti ont, au mieux laissé faire, au pire accompagné, voire anticipé, le grand mouvement de démontage de la protection des travailleurs et qu’il est manifeste à présent qu’ils comptent bien continuer à servir la gamelle au MEDEF jusqu’au bout, c’est à dire, jusqu’à ce que l’on trouve un jour l’énergie de les combattre et de les arrêter. On a parfois l’impression que Filoche ne verra jamais l’imposture et qu’il restera dans le parti qui se fait appeler socialiste même lorsque ce dernier aura rétabli le travail des enfants (toujours selon la très bonne image de Lordon).

Ce qui est bien dommage, parce que sorti du marigot idéologique, Gérard a parfaitement bien saisi où est l’ennemi (mais peut-être pas encore tout à fait la longueur de ses tentacules, comment veux-tu, comment veux-tu…?).

Dans les morceaux choisis du Filoche syndicaliste et inspecteur du travail, il y a des chiffres forts et parlants, des notions incontournables pour éveiller les consciences paralysées par l’hypnotique mélopée de LA crise, des vérités bonnes à dire et pas toujours à entendre :

Le Code du travail est l’indicateur du degré de civilisation d’une société.

Il est la contrepartie de la subordination propre au contrat de travail.

Gérard Filoche, Preignan, 17 novembre 2014

C’est probablement cet abominable contrepouvoir qui a poussé Laurence Parisot à geindre de la sorte :

La liberté de penser s’arrête où commence le Code du travail.

La liberté de penser, je ne sais pas, mais la barbarie de l’exploitation sans vergogne, à tous les coups.

Les 35 heures sont une loi qui s’impose à 100 % des entreprises, c’est le temps de travail légal au-delà duquel il faut payer des heures supplémentaires. Vouloir les supprimer, c’est vouloir baisser les salaires.

Le temps de travail effectif fait l’objet de multiples commentaires alors que ce devrait être TOUT le temps où vous êtes à la disposition du patron.

idem

Mais encore plus important, Gérard Filoche nous donne quelques ordres de grandeur de ce que sont les rapports de force économiques en ce moment, alors que la plupart des patrons du CAC40 se ramassent tranquillement des rémunérations égales à 600 SMIC sous prétexte qu’ils seraient des sources de richesse…

Il faut bien garder à l’esprit qu’aucun patron ne donne du travail aux salariés. Aucun. Tout ce qu’il peut faire, c’est acheter votre force de travail pour faire du profit en l’exploitant.

De la même manière qu’il faut en finir avec le mythe du patron gentil.

Aucun patron ne peut être sympa, parce que même s’il a envie de l’être, derrière lui, il y aura toujours un banquier [et/ou un actionnaire] pour exiger qu’il fasse plus de profit [et donc moins de redistribution salariale]. (…)

Aujourd’hui, 93 % des gens qui travaillent sont des salariés. Il n’y a jamais eu autant de salariés, donc de gens qui dépendent du Code du travail pour les protéger des abus. Dans le même temps, 97 % des entreprises ont moins de 50 salariés. C’est-à-dire qu’elles sont sous le seuil social pour avoir des CE. La majorité des salariés n’ont pas de représentants du personnel. De la même manière que 80 % des entreprises ne sont que des sous-traitantes des 1000 plus grosses entreprises de France, celles qui comptent, celles qui font 50 % du PIB, celles qui font la loi à travers le MEDEF. (…)

Le MEDEF cherche à remplacer le lien de subordination du contrat de travail par le concept de soumission librement consentie. Et tous les patrons rêvent d’obtenir le licenciement sans motif qui serait concrétisé, quelque part, dans le nouveau contrat de 5 ans renouvelable. Si vous ne savez pas ce que signifie un licenciement sans motif, je vous conseille de vous procurer et de regarder le film In the air, où le boulot de Georges Clooney, entre deux avions, c’est d’aller d’une entreprise à l’autre et de virer les gens d’une minute à l’autre, comme cela. (…)

C’est déjà un peu ce qui arrive avec la rupture conventionnelle : maintenant, il y en a un million chaque année. C’est le plus grand plan social de France, mais comme il est individualisé et non collectif, il ne se voit pas.

idem

Le Code du travail n’est pas un horrible pensum destiné à juguler les forces vives de la nation. Enfin, si, il s’agit tout de même de ne pas laisser se déchainer la loi du plus fort au sein de notre société. Et surtout, ce n’est pas le monument de complication qu’aime dépeindre Bayrou quand il arrive à choper un plateau télé.

Concrètement, le Code du travail, ce sont les 10 articles fondamentaux que l’on retrouve au cœur de tous les contentieux aux Prudhommes. Et pourtant, le Code du travail n’est pas enseigné à l’école et on laisse les jeunes débarquer dans le marché du travail sans avoir aucune notion de leurs droits fondamentaux.

idem

C’est vrai qu’il a parfaitement raison sur ce coup, Gérard Filoche. Je pense que ma vie aurait été bien différente si j’avais été balancée dans la vie active avec au moins ces 10 articles bien calés au fond de ma musette. Parce que mon premier boulot s’est signé d’une poignée de main et s’est terminé par un simple coup de pied au cul. Et qu’il m’a fallu être privée délibérément de chacun de mes droits fondamentaux de travailleuse pour prendre conscience de leur importance. Un peu comme si nous nous satisfaisions de lâcher nos gamins sur la route sans permis de conduire et qu’on se limitait à compter les morts et les survivants à la fin de l’année. Et qu’on se contentait de deux ou trois agents de la circulation par département pour réguler les déplacements de tous et sanctionner les chauffards.

Ce serait totalement fou, inconscient et inconcevable, non ?

Et pourtant, c’est exactement ce que nous faisons avec le droit du travail.

Et pendant ce temps, comme nous le rappelle l’ami Filoche qui n’est jamais aussi bon que quand il se tient éloigné du PS qui se positionne chaque jour un peu plus comme laquais du MEDEF, fossoyeur de la solidarité sociale et du droit des travailleurs :

Cinq-cents familles seulement possèdent l’équivalent d’une fois et demi le budget total de l’État.

idem

Autrement dit, tout recul social prétexté par la pseudo crise n’est jamais qu’une immense imposture.

302 Commentaires

  1. ça alors, en plein à l’heure du T

    « C’est l’union qui fait la force.
    Toutes les mains levées
    dans l’unité. »

    Admiral T

    Réponse
  2. Droit du travail ou droits des travailleurs (euses) ?

    Un nouveau modèle d’indemnisation du chômage – Novembre 2014

    Publié, le samedi 15 novembre 2014

    Dernière modification : mardi 18 novembre 2014

    Pourquoi des poètes du temps de la pauvreté, et pourquoi des artistes encore du temps de la guerre et de la haine ?
    Pourquoi prétendre jouer, ce mot, « jouer », jouer et résister au travail, et bien plus qu’au travail, là encore, résister au discours sur le travail ?
    Ne vaudrait-il pas mieux écouter en effet, acquiescer, rester là dans son rôle, amuser et ne pas inquiéter, faire ce qu’on dit et non ce qu’on pense, prendre sa belle mine de circonstance et parler de belles et longues heures entre gens qui s’entendent et se comprennent de la dureté du temps sans se soucier jamais d’en changer le cours, ne serait-ce qu’une seule seconde ?
    Et remercier encore poliment de ce qu’on nous doit pourtant, et se prosterner avec déférence pour une aumône prise sur notre propre fortune ?
    Du Luxe et de l’impuissance, Jean-Luc Lagarce, 1995

    L’Emploi ne recouvre pas le travail, le travail ne recouvre pas la vie.

    Aujourd’hui, 35% de la population active est en situation précaire face à l’emploi (chômeurs, CDD , Interim, nouveaux indépendants). En tenant compte des CDD et CDI à temps partiel, c’est en fait à 40% que l’on peut estimer la part de la population active directement concernée par la crise de l’emploi. Cela ne va qu’augmenter puisque 90% des embauches se font actuellement en contrats courts.
    Les politiques qui sont menées actuellement par les gouvernements européens, basées sur un objectif de plein emploi conduisent toutes à une logique de durcissement des conditions d’accès aux droits à l’assurance chômage et à une baisse des revenus de l’indemnisation. Ce durcissement a pour effet second de dégrader les conditions de travail de ceux qui sont en situation d’emploi (baisse des salaires, flexibilité accrue, chantage à l’emploi).
    Nous refusons l’idée d’un plein emploi à tout prix, d’un plein emploi précaire selon le modèle allemand, ses lois Hartz, et ses conséquences désastreuses en terme d’accroissement vertigineux du nombre de travailleurs pauvres.
    En France, le dogme actuel est celui d’une politique d’assurance chômage de plus en plus individualisée, où chaque salarié acquière des droits proportionnellement à ce qu’il travaille.. Le chômeur se voit incité à l’emploi par la nécessité qu’il a d’entretenir son capital de droits pour ne pas sombrer socialement. Les travailleurs sont ainsi mis en concurrence sur un marché de l’emploi particulièrement féroce. Si on regarde les chiffres de Pôle Emploi, on recense 6 millions de chômeurs contre seulement 200 000 offres d’emploi (dont 90 % de contrats courts ou atypiques)…

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7451

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    • En Allemagne, la parité en pouvoir d’achat moyenne est supérieure de 10 points par rapport à la France et le Gini, après 2 ou 3 ans devenu un peu supérieur après Hartz, est revenu en dessous de celui de la France, et il y a eu tout de même plus de 16 millions d’allemands de l’est avec une PPA très basse qui ont rejoint le marché du travail ouest allemand et ont progressivement rejoint la PPA actuelle selon leurs qualifications. Il s’y trouve 2,5 fois moins de SDF qu’en France. Donc faut peut être arrêter de présenter la population allemande comme des miséreux avec des conditions de vie et une inégalité proche du Zimbabwe. On peut reprocher des trucs à l’Allemagne, mais sa population est globalement mieux rémunérée que celle française, inégalités prises en compte.

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      • Miséreux non, mais prétendre que la population allemande est « globalement » mieux rémunérée que la population française ne signifie rien car il s’agit d’une moyenne. Or, s’il est vrai que les salariés qualifiés et les cadres sont en général mieux payés qu’en France (et encore faudrait-il nuancer selon les secteurs), les salariés du bas de l’échelle constituent une large population de travailleurs pauvres au sort moins envieux qu’un smicard français. En gros, les mesures Hartz IV ont contribué à faire baisser le chômage (en en rendant notamment les conditions d’accès beaucoup plus restrictives) mais à augmenter le nombre de travailleurs pauvres.
        Et « globalement » voici ce qu’en dit Marcel Fratzscher, président du Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung (DIW):
        « Son PIB s’est moins accru que la moyenne de la zone euro depuis 2000. Les salaires des travailleurs ont aussi nettement moins augmenté que la moyenne. Leur hausse a même été inférieure à celle de l’inflation et deux salariés sur trois touchent aujourd’hui un salaire réel inférieur à celui de l’année 2000. Il s’est paupérisé et un enfant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté. Les inégalités de revenus sont, elles aussi, devenues plus importantes que dans les années 1990. Les inégalités de patrimoine sont en hausse également et figurent parmi les plus élevées en Europe. Quant à l’égalité des chances, elle se porte très mal : à peu près 70 % des fils de diplômés du supérieur vont à l’université alors que ce n’est le cas que de 20 % des enfants d’ouvriers. »
        Pour nuancer ce constat il faut tout de même noter que le coût de la vie en Allemagne est moins élevé qu’en France. Ceci compensant – partiellement – cela.
        Pour plus de détails je recommande la lecture de « made in Germany » de Guillaume Duval.

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        • La moyenne de la PPA est au dessus et le Gini des inégalités est revenu légèrement sous celui français, tout ça avec 16 millions d’allemands de l’est à intégrer. Qu’est ce qui se passerait si la population grecque était intégrée à l’économie française ? Duval fait de bons constats, mais il met un peu facilement de côté certains aspects historiques comme la réunification allemande qui a couté bonbon aux allemands de l’ouest pour solder les vestiges de la RDA. Encore une fois, il y a 2,5 fois moins de SDF en Allemagne qu’en France, mais ça n’a aucune importance à vos yeux… Eh bien pour moi ça a une importance forte.

          La faible inégalité allemande date d’avant la réunification, Einheit, qui forcément a changé la donne. Il n’y a pas de baguette magique. On intègre pas 16 millions de personnes à faibles revenus issus d’un système autoritaire sans que l’ensemble unifié s’en ressente.

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          • réunification qui a couté bonbon à l’€urope stp. c’est à dire nous. Lorsque j’entends les allemands conchier les grecs en les pressurant, je ne peux m’empêcher de penser qu’on devrait leur demander le remboursement de ces fonds européen qui ont financé la réunification et surtout démanteler cette industrie que l’on montre en exemple en omettant qu’elle s’est construite pendant la guerre avec des ouvriers/esclaves et des cobayes humains que l’on brulait dans les fours.

            On n’a pas voulu démanteler à la fin de la guerre parce qu’on avait peur de recommencer comme en 18, avec des soldats allemands qui envahirait nos campagnes mais ce que l’on a obtenu est moins guerrier, mais pas moins violant.

            Montrer l’allemagne en exemple cela m’a toujours fait marrer, car derrière tout ces chiffres et indices conçus bien avant la « crise » et qui ne peuvent pas/plus refléter la situation actuelle, il y a une réalité bien saignante. Je ne parle même pas du modèle social inexistant qui fait que pour les enfants que pouic (ca en fait des économies) et vous avez une population allemande vieillissante sans renouvellement de génération. CE qui à l’horizon de 2 ou 3 générations va résoudre le problème avec sa disparition. On pourra en garder un couple ou deux dans un zoo, comme « équarrisseurs de l’europe. » D’ailleurs leur choix de la retraite par capitalisation est porteur de sens : on ne fait pas confiance aux générations suivantes (ses propres enfants) ; on amasse tout seul et on pressure les jeunes pour garder son capital intact. Sacré « peuple ».

            J’espère juste que lorsqu’ils viendront chouiner qu’ils ont besoin d’argent pour construire crèches, maternités, écoles, et feront appel à la « solidartié » européenne, on leur enverra un triumvirat hollande/valls/macron et pas un rond. Mais je ne me fait pas d’illusion, lorsqu’ils le demanderont il y aura toujours des cons pour leur filer du poignon. YAPA, on est pas armé pour ce nouveau monde, avant on allait leur taper sur la gueule tous les 30/40 ans pour les remettre à leur place, maintenant on se laisse faire comme des pucelles effarouchés qui ont peur de mouiller leur culotte. Ce qu’ils font à la population européenne est un crime contre l’humanité.

  3. La politique d’ austérité repose sur des analyses biaisées.

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    • Euphémisme doucereux, voire bisournours. J’aurais dit « escroquerie intellectuelle majeure » …
      Mais l’idée est juste 😉

      Sinon, Filoche me fait penser à ces cathos sympas qui n’arrivent pas à apostasier/divorcer d’avec leur famille pourrie …

      Réponse
  4. Ce théorème là aurait pu s’exprimer également par Tout corps plongé dans le monde du travail subit un écrasement proportionnel à son exploitation. Votre image du contrat de travail signé d’une poignée de main et abrogé à coup de pied au luc est étonnante. Je sais pour ma part que si, lors de mon licenciement annoncé dans son délai légal de trois mois (après 25 ans de boite), je m’étais déclaré malade (c’en fut la conséquence) plutôt que de vouloir prouver ma qualité de travailleur loyal jusqu’à la dernière minute du contrat, les 14 ans qui me séparent de cette époque auraient eu une toute autre résonance. Le simple fait de marquer le coup subi m’aurait permis de réclamer par la suite les prestations sociales légalement exigibles. La moitié d’entre elles, dont j’avais une vague idée mais sur aucune desquelles je ne comptais à l’époque de mon licenciement parce que je ne pensais pas que ma vie allait sombrer, sont devenues inaccessibles quand je me suis trouvé en situation de les demander. Cela s’est joué à un rendez-vous médical que je n’ai pas pris durant ces trois mois de préavis si durs, durant lesquels le séisme du chômage annoncé fut si grand et mon ignorance des réalités et des rares protections de la loi si complète que par conséquent la moitié de ces droits fut écartée sans recours. Entre tétanisation et ignorance, certes, on devrait mieux faire.

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    • Pour ce qui est de mon premier travail, ce n’était pas une image : j’ignorais vraiment qu’il fallait un contrat de travail, qu’il y avait des horaires et des fiches de paie. J’ai donc vraiment eu le job par une poignée de main et après une semaine de 50 heures de travail à peu près, j’ai été remerciée avec un billet de 500 FRF (au lieu des 2000 FRF promis) et un simple : tu ne fais pas l’affaire. Bien sûr, je ne savais pas que ce gars m’avait fait travailler au noir, je ne savais même pas ce que ça voulait dire.

      Réponse
      • Pardon, j’employais le mot image comme j’aurais écrit paysage, théâtre, sans douter un instant que cela recouvrait la réalité…

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      • Les bras m’en tombent, car même pour mes jobs d’été j’ai toujours exigé un contrat et une fiche de paye en bonne et due forme, j’étais pourtant pas juriste.

        Filoche raconte des cracs, c’est pas en connaissant les pseudo 10 articles « fondamentaux » qu’on s’en sort aux prudhommes. Le droit du travail comporte des centaines d’articles plus les jurisprudences, avec de nombreuses ambiguïtés, et mieux vaut avoir un avocat, un bon, face aux prudhommes qui sont d’ailleurs une pantalonnade puis qu’aucun magistrat professionnel n’y siège. Ce sont des représentants du salariat et du patronat non juristes experts qui siègent. Dans mon cas, un des représentants du patronat était un retraité considéré comme patron parce que il avait un domestique à domicile, non mais allo. J’ai à peine récupéré mes billes, moins de 3 mois de salaire de préavis après déduction des frais d’avocat qui sont sous évalués par les juges en appel au nom de l’article 700, voire pas du tout dans mon cas aux prudhommes. Putain, ils me l’ont bien coincé dans l’os malgré leur sacré droit du travail.

        Filoche est bien sympa, mais il a une vision très obsolète de l’évolution du travail qui s’automatise de plus en plus.

        Réponse
        • Je n’avais pas 18 ans et j’avais passé toute ma vie en pension : non, je ne savais pas du tout comment marchait le monde du travail, je n’avais jamais entendu parler du contrat de travail et de tout ça.

          Les 10 articles, c’est ceux autour desquels tournent pratiquement toutes les plaintes qu’on retrouve au Prudhommes, pas ceux qui font gagner : salaire, temps de travail, congés, patin couffin. Après, il a bien dit que la complexité a été créée autour du tronc commun avec les commentaires, les règlements, les exceptions, les ajouts, etc. Donc, là, c’est peut-être moi qui ai mal retranscrit sa pensée.

          Réponse
          • C’est plus clair. Il dit qu’il y a 10 articles piliers, sauf que c’est parti en vrille d’insécurité juridique avec des tas de trucs en plus. C’est le bordel pour tout le monde, l’employé, et l’employeur qui n’est pas forcément un Crésus du CAC. Résultat, c’est l’insécurité juridique, donc tout le monde marche sur des œufs, l’employeur qui ne sait pas trop quel ciel va lui tomber dessus et l’employé qui se trouve dans la même incertitude. Résultat, tout le monde se méfie de tout le monde, et c’est la guerre des tranchées avant même le début des premiers tirs d’obus juridiques et des premiers motifs de conflit. Les seuls à se faire du beurre sur les épinards, avec les fesses de la crémière, sont les avocats qui tout en défendant la veuve et l’orphelin, se font des boules en or. Eux, ils ont pas loupé le coche que leur apporte les approximations et autres nébulosités législatives. C’est pareil partout, les paradis fiscaux…les juristes, au moins autant que les financiers jouent sur sur du velours, vu qu’ils sont les premiers experts des méandres institués.

          • Ben pour moi c’est toujours pas très clair. C’est quoi finalement ces 10 articles ? Si on se mettait à les énumérer et à les diffuser, puisqu’ils sont si importants. Ca m’intéresse hautement.

        • Bien sûr, Filoche est une personne du passé, comme je pressens qu’à peine né on appartient au passé, comme je ressens hélas désormais que ceux qui savent pensent avoir des prérogatives magistrales à faire valoir dans la vie, que les pauvres en esprit ne comprendront jamais. Et selon la loi du plus fort, ces derniers ne seront pas les premiers au paradis terrestres, mais les premiers éliminés.

          Voilà encore une réalité qu’il m’a fallu du temps pour assimiler : oui, ceux qui se félicitent d’avoir compris quoi que ce soit n’ont pas de mérite particulier. Souvent ils oublient que chacun doit faire son chemin, recevoir l’enseignement de la vie et des écoles, grandir. Rien ne va mieux de soi que ce que nous savons, cruelle erreur, cruelle illusion que nous infligeons parfois à l’autre. Non, quand Pierre a intégré un savoir, Carole doit encore l’apprendre. Pierre ferait mieux de réfléchir encore. Et moi avec lui, s’il supporte ma compagnie.

          Réponse
          • Et donc ?

  5. Et le Code de la Vie?

    93% des travailleurs sont des salariés dis-tu. Dans l’absolu il n’est nul besoin de salaire pour vivre, non? Il suffit de disposer de moyens qui permettent d’accéder le plus simplement possible à ce qui est vital pour les individus et à ce qui peut embellir ou adoucir sa manière de vivre.

    Ce qui est vital:
    – l’air… sans oxygène, tu m’as compris… bon, OK, au train où ça va, ça va devenir mortel
    – l’eau… le pinard c’est bien mais sans flotte tu crèves
    – la bouffe: il faut bien des calories pour faire tourner cette machine complexe qu’est le corps humain
    – le logement pour se protéger des intempéries, du froid, du chaud et des animaux sauvages (encore que nos grands aïeux trouvaient refuge dans les grottes)

    Le superflu, histoire d’améliorer le confort:
    des assiettes en porcelaine, des draps de soie, des soirées resto-cinoche, des pâtisseries tunisiennes, des vélo en carbone, des ordis, des tel portables, des jouets made in China, des bagnoles turbo GT ++ suréquipées, etc. Bon, mais là dedans il peut y avoir des trucs sympas qui ne réduisent pas forcément les gosses en esclavage et qui ne mettent pas en danger l’écosystème…

    Ce que je veux dire, c’est que le salariat est le garde-fou du capitalisme et qu’il est dramatique que des parents rêvent encore d’un boulot « en or » pour leur progéniture afin qu’elle ait un « bon salaire » qui leur assure une vie confortable. L’équation magique: boulot = salaire = droit de vivre. Ce qui sous entend que ceux qui n’ont pas de boulot peuvent crever tranquilles. D’ailleurs c’est ce qui se passe…
    « Je veux que mes gosses aient une meilleure vie que la mienne »… ce vieil adage prolétarien a encore cours de nos jours. Ouais, et tes gosses passeront leur vie à se battre pour essayer de vivre dignement ou bien ils subiront le sort que leur réserve les MEDEF du monde entier sans moufter comme on peut, hélas, le constater couramment. Et s’il se bagarrent, faut pas dépasser les bornes. De part le monde les capitalistes ne se gênent pas pour éradiquer (zigouiller) via leurs forces armées, leur police, ceux qui auraient l’outrecuidance de prôner un « partage des richesses ». Non mais, faut pas déconner. Comment ça, chez nous, on est dans une société civilisée? Attend un peu pour voir…

    Bon, Agnès, faudrait voir à mettre en place ce putain de salaire universel, rente à vie, appelle ça comme tu veux, de manière à ce qu’on puisse utiliser notre énergie vitale à autre chose qu’en recherche d’emploi ou en stress permanent…
    C’est pas gagné. Le côté sombre de l’être humain à tendance à prendre le dessus. Et ça, ils le savent et l’utilisent, les autres…

    Réponse
    • Le fait est que pour beaucoup d’entre nous, nous n’avons rien, ni logement ni nourriture sans travail et que maintenant, bien des boulots ne permettent même plus de couvrir de manière satisfaisante ces besoins essentiels.
      La nouvelle campagne de la fondation Abbé Pierre est éloquente.

      Employée à temps partiel
      Mal logée à temps complet

      Réponse
      • Elle est violente cette photo, j’espère pour eux que c’est une composition dans ce but, bien que je doute qu’elle dérange le transit du caviar chez certains …
        Peu de choses à modifier et on est chez Germinal,,, quoi qu’en ces temps, le mot solidarité n’avait pas encore été prostitué, lutte non plus …
        La somme d’égoïsme et de renoncements qu’il a fallu pour en arriver là …
        Combien,,, de Mozart assassinés ?

        Réponse
        • Oui, oui, très violente parce qu’elle exprime une réalité sociale implacable.
          Cela fait des années que je me demande comment on accepte que des gens reçoivent des demi-salaires pour vivre des vies complètes. Le SMIC, c’est le revenu minimum par mois pour « entretenir la force de travail ». Un demi-SMIC ne permet donc pas de vivre, à peine de survivre. Les temps partiels (à 80% occupés par des femmes) ça ne permet pas de payer les factures pour le mois entier.

          Réponse
    • « Où est ta terre vieil indien ?
      Si tu ne le sais pas, comment moi le saurai-je puisque c’est toi me la prise ! »

      @Sitting bull,

      Qu’on le veuille ou non, les formes de vie technologiques nous poussent vers de nouveaux continents très différents de ceux où notre espèce est née et à bâti le sien.
      Il ne faut pas songer à appliquer ce qui hier était applicable, ni à responsabiliser ce qui était hier nous notre responsabilité.

      Il est nécessaire aujourd’hui, à moins d’en périr, de découvrir de nouvelles voies humanistes, de nouveaux idéaux, des raisonnements extrêmement différents de ceux d’antan…

      Différents et nouveaux ne signifient pas renoncer ou faire le contraire, ce ne serait qu’en perpétuer les effets pervers.

      Réponse
  6. tu supportes pas les contraintes de la vie ici , c’est autre chose.
    Go home, yankee !

    Réponse
  7. Nous sommes un certain nombre, sur twitter, à nous amuser du fait que le Gérard nous ait bloqués dès qu’on a tenté de le mettre face à ses contradictions en le poussant dans ses retranchements, ce qu’il n’apprécie guère. tu as bien raison Agnès de le rappeler à la responsabilité de son parti à propos de certains reculs sociaux, surtout le jour où macron nus apprend qu’il s’apprête à rétablir conformément aux vœux du patronat, le travail du dimanche… malgré a respectabilité du combat u Monsieur, il n’est donc pas bon de trop pointer le fait que sa présence dans ce parti cautionne certains reculs…. Et alors, comment veux tu, Agnès qu’on se bouscule ? 😉

    Réponse
  8. d’après Filoche, la gauche est bonne.

    c’est un truc à admettre.
    on nous demande de plus en plus d’admettre.
    Mais seuls les matheux sont à plaindre.

    Réponse
  9. « Ne travaillez jamais! » C’est cette sentence définitive de Guy Debord que vous auriez dû soumettre à la sagacité de ce [mode modération on]l’insulte n’apporte rien au débat[mode modération off]. Vous auriez alors vu cette baudruche stalinienne se dégonfler et prendre la fuite afin de se consoler dans les bras de papa CGT et de maman PS.

    Réponse
    • Oui, Nono, on est d’accord sur le principe et oui, Gérard Filoche est productiviste. Cela dit, en attendant d’être libéré du travail, il vaut mieux qu’on en soit le plus possible défendu.

      Réponse
    • Ne travaillez jamais!

      C’est comme les crétins qui disaient viva la muerte. Guy Debord a dit pas mal de conneries de frimeur.

      Le simple fait de vivre est un travail, salarié ou pas, rentier ou pas, le tout est de ne pas le nier, mais de voir l’intérêt « existenciel » de l’affaire. Ne pas respirer est un travail, retrouver le souffle est un travail… Manger est un travail…

      Vivre, même sans soucis d’argent, est un travail, car il faut trouver des raisons de vivre, même les plus connes comme être de plus en plus riche et être élu. Combien de stars au firmament de leur ellipse se sont effondrées malgré leurs fortunes accumulées ? Beaucoup. La vie n’est pas qu’une question de pognon, même si il en faut un minimum décent pour se maintenir.

      Réponse
  10. Bonsoir Agnès,

    J’y étais hier soir également à Preignan, un moment très agréable, il a fait passé quelques messages aux camarades de la CGT, « c’est dans l’unité que l’on gagne », comment communiquer avec un militant dont on considère que son OS est pourris de signer des accords assassins… je connaissais déjà Gérard Filoche il était venu à Auch lors des prud’homales à une soirée débat que nous organisions, Solidaires 32.

    Bonne soirée

    Michel.

    Réponse
    • Ben je ne te t’ai pas vu… mais d’un autre côté, il y avait du monde et je suis un peu Alzheimer des visages…

      Réponse
      • Ben moi non plus, dommage !
        Je dois avouer que je ne suis pas doué coté mémoire des visages…

        Bien sur il est au PS, évidement il est à la CGT, je ne suis pas doué non plus pour haïr ceux qui n’ont pas suivi le même chemin que moi… il a essayé de rendre leur dignité à pas mal de salariés…

        Réponse
  11. Comme ce n’est pas en s’écartant des groupes fascistes qu’on y retire des convaincus de la hiérarchie, que ce n’est pas en se retirant du ps qu’on pourra y dénoncer les comportements fallacieux.
    Reste ce que tu es filloche, là où tu es, comme tu es.
    Ce choix lui appartient comme il appartient à chacun d’entre nous de nous engager là où nous sommes, comme nous sommes.

    L’idée du combat pour une éthique sociale n’est pas de s’éloigner des lieux où cela se trame mais de s’y mêler résolument.

    Réponse
  12. « Au réalisme et aux accomplissements de ce fameux système, on peut déjà connaître les capacités personnelles des exécutants qu’il a formés. Et en effet ceux-ci se trompent sur tout, et ne peuvent que déraisonner sur des mensonges. Ce sont des salariés pauvres qui se croient des propriétaires, des ignorants mystifiés qui se croient instruits, et des morts qui croient voter.Comme le mode de production moderne les a durement traités ! De progrès en promotions, ils ont perdu le peu qu’ils avaient, et gagné ce dont personne ne voulait. Ils collectionnent les misères et les humiliations de tous les systèmes d’exploitation du passé ; ils n’en ignorent que la révolte. Ils ressemblent beaucoup aux esclaves, parce qu’ils sont parqués en masse, et à l’étroit, dans de mauvaises bâtisses malsaines et lugubres ; mal nourris d’une alimentation polluée et sans goût ; mal soignés dans leurs maladies toujours renouvelées ; continuellement et mesquinement surveillés ; entretenus dans l’analphabétisme modernisé et les superstitions spectaculaires qui correspondent aux intérêts de leurs maîtres. Ils sont transplantés loin de leurs provinces ou de leurs quartiers, dans un paysage nouveau et hostile, suivant les convenances concentrationnaires de l’industrie présente. Ils ne sont que des chiffres dans des graphiques que dressent des imbéciles.Ils meurent par séries sur les routes, à chaque épidémie de grippe, à chaque vague de chaleur, à chaque erreur de ceux qui falsifient leurs aliments, à chaque innovation technique profitable aux multiples entrepreneurs d’un décor dont ils essuient les plâtres. Leurs éprouvantes conditions d’existence entraînent leur dégénérescence physique, intellectuelle, mentale. On leur parle toujours comme à des enfants obéissants, à qui il suffit de dire : « il faut », et ils veulent bien le croire. Mais surtout on les traite comme des enfants stupides, devant qui bafouillent et délirent des dizaines de spécialisations paternalistes, improvisées de la veille, leur faisant admettre n’importe quoi en le leur disant n’importe comment ; et aussi bien le contraire le lendemain.Séparés entre eux par la perte générale de tout langage adéquat aux faits, perte qui leur interdit le moindre dialogue ; séparés par leur incessante concurrence, toujours pressée par le fouet, dans la consommation ostentatoire du néant, et donc séparés par l’envie la moins fondée et la moins capable de trouver quelque satisfaction, ils sont même séparés de leur propres enfants, naguère encore la seule propriété de ceux qui n’ont rien. On leur enlève, en bas âge, le contrôle de ces enfants, déjà leurs rivaux, qui n’écoutent plus du tout les opinions informes de leurs parents, et sourient de leur échec flagrant ; méprisent non sans raison leur origine, et se sentent bien davantage les fils du spectacle régnant que de ceux de ses domestiques qui les ont par hasard engendrés : ils se rêvent les métis de ces nègres-là. Derrière la façade du ravissement simulé, dans ces couples comme entre eux et leur progéniture, on n’échange que des regards de haine.Cependant, ces travailleurs privilégiés de la société marchande accomplie ne ressemblent pas aux esclaves en ce sens qu’ils doivent pourvoir eux-mêmes à leur entretien. Leur statut peut être plutôt comparé au servage, parce qu’ils sont exclusivement attachés à une entreprise et à sa bonne marche, quoique sans réciprocité en leur faveur, et surtout parce qu’ils sont étroitement astreints à résider dans un espace unique, le même circuit des domiciles, bureaux, autoroutes, vacances et aéroports toujours identiques.Mais ils ressemblent aussi aux prolétaires modernes par l’insécurité de leurs ressources, qui est en contradiction avec la routine programmée de leur dépense, et par le fait qu’il leur faut se louer sur un marché libre, sans rien posséder de leurs instruments de travail, par le fait qu’ils ont besoin d’argent. Il leur faut acheter des marchandises et on a fait en sorte qu’il ne puisse leur rester de contact avec rien qui ne soit une marchandise.Mais où pourtant leur situation économique s’apparente plus précisément au système particulier du péonage, c’est en ceci que, cet argent autour duquel tourne toute leur activité, on ne leur en laisse même plus le maniement momentané. Ils ne peuvent évidemment que le dépenser, le recevant en trop petite quantité pour l’accumuler, mais ils se voient en fin de compte obligés de consommer à crédit, et l’on retient sur leur salaire le crédit qui leur est consenti, dont il auront à se libérer en travaillant encore.Comme toute l’organisation de la distribution des biens est liée à celle de la production et de l’État, on rogne sans gêne sur toute leur ration, de nourriture comme d’espace, en quantité et en qualité. Quoi que restant formellement des travailleurs et des consommateurs libres, ils ne peuvent s’adresser ailleurs, car c’est partout que l’on se moque d’eux.Je ne tomberai pas dans l’erreur simplificatrice d’identifier entièrement la condition de ces salariés du premier rang à des formes antérieures d’oppression socio-économique. Tout d’abord parce que, si l’on met de côté leur surplus de fausse conscience et leur participation double ou triple à l’achat des pacotilles désolantes qui recouvrent la presque totalité du marché, on voit bien qu’ils ne font que partager la triste vie de la grande masse des salariés d’aujourd’hui. C’est d’ailleurs dans l’intention naïve de faire perdre de vue cette enrageante trivialité que beaucoup assurent qu’ils se sentent gênés de vivre parmi les délices alors que le dénuement accable des peuples lointains. Une autre raison de ne pas les confondre avec les malheureux du passé, c’est que leur statut spécifique comporte en lui-même des traits indiscutablement modernes. Pour la première fois dans l’histoire, voilà des agents économiques hautement spécialisés qui, en dehors de leur travail, doivent faire tout eux-mêmes. Ils conduisent eux-mêmes leur voiture, et commencent à pomper eux-mêmes leur essence, ils font eux-mêmes leurs achats ou ce qu’ils appellent de la cuisine, ils se servent eux-mêmes dans les supermarchés comme dans ce qui a remplacé les wagons-restaurants. Sans doute leur qualification très indirectement productive a-t-elle été vite acquise, mais ensuite, quand ils ont fourni leur quotient horaire de ce travail spécialisé, il leur faut faire de leurs mains tout le reste. Notre époque n’en est pas encore venue à dépasser la famille, l’argent, la division du travail. Et pourtant, on peut dire que, pour ceux-là, déjà, la réalité effective s’en est presque entièrement dissoute dans la simple dépossession. Ceux qui n’avaient jamais eu de proie l’ont lâchée pour l’ombre.Le caractère illusoire des richesses que prétend distribuer la société actuelle, s’il n’avait pas été reconnu en toutes les autres matières, serait suffisamment démontré par cette seule observation que c’est la première fois qu’une système de tyrannie entretient aussi mal ses familiers, ses experts, ses bouffons. Serviteurs surmenés du vide, le vide les gratifie en monnaie à son effigie. Autrement dit, c’est la première fois que des pauvres croient faire partie d’une élite économique malgré l’évidence contraire.Non seulement ils travaillent, ces malheureux spectateurs, mais personne ne travaille pour eux, et moins que personne les gens qu’ils paient, car leurs fournisseurs même se considèrent plutôt comme leurs contremaîtres, jugeant s’ils sont venus assez vaillamment au ramassage des ersatz qu’ils ont le devoir d’acheter. Rien ne saurait cacher l’usure véloce qui est intégrée dès la source, non seulement pour chaque objet matériel, mais jusque sur le plan juridique, dans leurs rares propriétés. De même qu’ils n’ont pas reçu d’héritage, ils n’en laisseront pas. »

    Mon précedent commentaire m’a donné l’idée de relire certains passages de Debord et je ne résistais pas à la tentation de les exposer aux défenseurs des Filoche, Mélenchon et consorts.

    Réponse
    • Un lien aurait suffi. Signé un pauvre même pas défenseur de qui ou quoi que ce soit, consorts quand il faut beau. Les idées comptent sans considération particulière pour le messager, et cette manière de ranger dans la charrette acteurs et témoins me semble bien hautaine. De toute manière, à chacun son héros je suppose. A vous Debord ?

      Ce que vous dites n’est pas même le récurrent « tous pourris », ni le « qu’ils s’en aillent tous ». Mais peut-être un « tirons l’échelle », un « à quoi bon », et autre démissions souveraines. Vous avez certainement raison, dans les limites de votre clavier : Mélenchon et Filoche ne valent pas le moindre crédit, ou trop peu. Par ce procédé de la référence à Debord, vous ne le discréditez pas puisqu’il parle librement, mais vous interdisez la réflexion de Filoche et Mélenchon, et en fait de tous ceux à qui vous opposerez Debord. Car je me demande qui échapperait à son inculpation et ne participerait pas de la triste vie de pacotille dont il croit manifestement convenable d’habiller l’indigent qu’il n’est pas. Je ne me sens pas le courage de le lire plus avant.

      Réponse
  13. moi j’aime pas les sociopathes.
    j’aime la logique.
    On va voir si ils sont logiques au PS
    ( question d’aller jusqu’au bout de la logique )

    Réponse
  14. Filoche considère que le combat politique de gauche ne peut avoir une chance d’aboutir qu’au sein même de la gauche traditionnelle, celle que les français connaissent et pour laquelle ils votent (plus ou moins…). Il pense qu’il faut parvenir à organiser une dynamique pour peser sur le PS et le gouvernement afin de leur faire appliquer une véritable politique de gauche.
    A ceux qui demandent à Filoche comment il peut rester au PS avec ses idées, il réplique qu’un combat au sein de la gauche dite radicale ou « gauche de gauche » (mouvance FdG, NPA, etc…) est voué à la marginalité et à l’échec. Les faits ne lui donnent pas forcément tort (la mouvance en question semblant éternellement bloquée à un certain seuil fort modeste et indépassable) mais pas raison non plus car jusqu’à présent on ne peut pas dire que son combat interne a porté ses fruits !
    Que faire ? Comme disait un russe chauve aux yeux bridés…

    Réponse
    • Filoche croit qu’il peut encore jouer le cheval de Troie gauchiste dans le PS.

      Il se met le doigt dans l’œil comme pour d’autres sujets.

      Réponse
      • A mon sens, Filoche comme tous les autres gus de la politique sont complètement dépassés, PS, UMP, FN… par le cours de l’histoire qui se moque de leurs billevesées arriérées. Alors ils pataugent dans des déclarations sans lendemains et des sombres affaires.

        Réponse
      • Non. Pas cheval de trois. Filoche espère être majoritaire. Son discours c’est, en gros, que le PS est le cœur de la gauche, quelle que soit la politique du moment. Pour lui, le PS est par nature de gauche. Et si vous lui rappelez les saloperies pro-MEDEF qu’il met en œuvre il vous répondra que le PS a parfois fait pire tout au long de son histoire, mais que ça ne change rien de sa nature. Le PS est pour lui le parti du salariat, in-dé-fec-ti-ble-ment. Rien ne peut changer s’il n’y a pas une union de toutes les forces de gauche, PS inclus bien sûr puisque « c’est le cœur de la gauche ».
        Ce qui est rigolo avec Filoche, et on peut le constater sur son blog, c’est qu’il peut se montrer extrêmement virulent vis à vis de Valls, Hollande, etc, mais dès que des élections approchent (élections nationales ou locales), il serre les rangs autour de son cher parti, met un bémol sur toutes ses critiques, appelle Valls « mon camarade » et il va même jusqu’à virer les commentaires qui pointent toutes les saloperies du PS.
        Visiblement, le manque de démocratie dans son parti ne le dérange pas plus que ça. Il considère que la majorité de son parti est beaucoup plus à gauche que la direction. Que cette majorité « de gauche » porte aux responsabilités les plus pourris n’a pas l’air de l’interroger plus que ça.
        Pour que Filoche s’insurge, il faut être pris la main dans le pot de confiture comme Cahuzac. À ce moment là, il fera le tour des télés en chialant et en s’indignant, en criant à la trahison, pour mieux dire dans la minute qui suit que le reste du parti est sain. Comme si c’était naturel que l’on trouve à la tête du « grand parti de gauche par nature » et aux responsabilités ministérielles des grands bourgeois, des notables ou des banquiers comme Macron et très rarement des ouvriers.
        Bref, Filoche est peut-être sincère quand il dit que le PS est par nature un parti de classe et qu’il faut l’investir pour « l’ancrer à gauche » avec lui. Mais j’ai du mal à le croire car il est intelligent et a bien dû se rendre compte que la « nature intemporelle » du parti, au vu de ce qu’il est devenu, c’est du pipeau, c’est des carabistouilles. Pour moi, Gérard Filoche est la caution de gauche du parti. Il est très utile pour faire croire que c’est un parti de gauche. En d’autres termes, c’est ce que Lénine appelait un idiot utile.

        Réponse
    • Je connais son argumentaire, on s’est souvent engueulés à ce sujet. Ce matin, je lui ai posté le lien sur la dernière saillie MEDEFienne de Macron, il me répond d’adhérer au PS pour lui faire barrage. Son idée est que tu ne peux changer les choses qu’en créant une masse critique à l’intérieur, la mienne, c’est la même chose, mais à l’extérieur. Adhérer au PS ne permet pas de le basculer à gauche (il finira peut-être par comprendre comment fonctionne réellement le recrutement des élites de son parti et pourquoi donc même s’il recrutait 90% d’anar, ce serait les mêmes pantins bourgeois qui tiendraient les commandes au final), mais en plus, ça revient à financer la bête que je combats…

      Réponse
      • Oups. J’ai terminé mon commentaire précédent avant de lire le tien. Il me semble qu’ils vont dans le même sens.

        Réponse
        • Quelqu’un d’un peu vachard a écrit de Filoche qu’il était le gars qui croyait que pour changer une ampoule, il faut être à l’intérieur.
          Je me demande si quelqu’un lui a déjà mis le nez dans le rapport de Terra Nova qui explique bien que le PS doit abandonner les ouvriers et les employés pour rester un parti bankable? Entre ça et la forfaiture du 4 février 2008, l’oraison funèbre de ce parti a été dite.

          Réponse
          • Oui, il connait tout ça, bien sûr. Mais sa réponse, en dehors de toute analyse sociologique qui montre que le parti dit socialiste est un parti de bourgeois, de notables, d’élus ou ambitionnant de l’être, c’est que le PS est un parti ouvrier. Je n’arrive toujours pas à savoir, avec Filoche, s’il est de bonne foi ou s’il se dore la pilule.

          • Je pense quand même qu’il est de bonne foi, mais salement têtu!

          • Filoche n’est certainement pas un imbécile. Du moins il n’en n’a pas l’air. Il est sans doute bien informé et connait très probablement les thèses de Terra Nova. Faut-il en tirer des conclusions ? On peut en tout cas émettre bien des hypothèses :
            -Il peut-être naïf et penser qu’un jour le PS sera vraiment un parti de gauche, ce à quoi je ne crois pas.
            -Il considère que son intérêt est de rester au PS pour des raisons qui peuvent être multiples (l’habitude, le calcul…)
            -C’est un formidable comédien comme il y a d’autres dans le monde de la politique et ce n’est ni le premier, ni le dernier.
            -Il estime qu’il est de son devoir d’être critique et de créer le débat au sein de son parti, quitte à ce que ce soit parfaitement vain.

          • Comme je le crois sincère et non idiot, je pense qu’il est guidé par la pensée qu’on change un système plus efficacement de l’intérieur.

      • Bien sûr, s’il faut regrouper les élites de gôche le ps est un parti qui ne peut convenir.
        Cependant, si on n’offre pas au peuple un parti vers où se rassembler, on le prive de toute alternative hormis le fascisme de droite.

        Comme filoche, je pense que les élites pro-révolutionnaires devraient investir le ps afin d’y maintenir un sens à gauche qui soit populaire et entendu comme tel.
        Toutes ces flambées contre les filoches n’apportent rien au peuple pour qui on prétend s’attacher et combattre.

        Agnès, 90% d’anar inscrits ou votant ps et entendus comme tel ont plus de sens que 90% d’invisibles et d’inaudibles pour et par le peuple.

        Tu criminalises l’enrichissement que cela ferait à ces gominés, mais c’est l’état monnaie qui l’impose, la réalité des faits. Alors les convictions qui ne s’accordent pas aux réalités, c’est bon et nécessaire individuellement, pas socialement où le combat se fait par le consensus entre camarades.

        On se gausse du « vote utile » sans en mesurer non pas la démobilisation que cela entraîne dans le peuple, mais carrément la droitisation extrême où cela l’entraîne et nous entraîne tous. Pour preuve les djidaistes issus de france par exemple.

        Enrichir le ps de nos voix, voire de nos inscriptions ne rend pas les gominés plus riches, ils le sont dès à présent en étant inscrits dans les arcanes du pouvoir, car la richesse ce n’est pas la monnaie, c’est le pouvoir et pas seulement en tunisie, mais cela les rend plus dépendants entre eux de cet apport pour leur avidité commune.

        Réponse
        • Smolski, c’est un peu condescendant que de proposer au petit peuple de gauche de se regrouper dans le parti qui a décrété que le petit peuple ne lui servait à rien, que c’était une bande de gueux qu’il pouvait bien laisser aux fachos, dans une sorte de choix censitaire (on s’intéresse aux classes comme nous, c’est à dire qui possèdent et qui ont encore quelque chose à perdre)…

          Réponse
        • Agnes : « c’est un peu condescendant que de proposer au petit peuple… »

          Je dis pas au petit peuple de faire quoique ce soit, il est assez grand pour faire ce qu’il doit faire quand il le faut.

          Je dis aux élites, aux personnes convaincues qu’une nouvelle révolution de ce petit peuple ne doit pas être laissée encore une fois aux initiatives de ceux qui s’en gorgent déjà la lampe.
          Des idéalistes comme filoche et, malgrès plus d’errement, des melenchons par exemple parlent bien le language du peuple et, le temps venu, ce sont des filoches qui seront utiles au peuple pour se découvrir lui-même plutôt que de se soumettre de nouveau à l’obéïssance aveugle des sans droits vers les plus furher du monde.

          Réponse
          • Merci Asociale.

            Mais non, le peuple n’arrête pas les aiguilles, c’est justement pourquoi les bourgeois organisent les tueries qui ralenti le temps, voire le fait régresser car le temps est contre eux, contre la perpétuation de leur domination.
            Le temps est pour le peuple, pour son éveil, pour sa libération de toute contrainte morbide tel que le bourgeois le maintient arriéré.

            J’aime bien la remarque faite précédemment sur les pourcentages d’accès aux savoirs par l’école :
            25% par tous les pauvres pour 90% par les quelques riches et affiliés…

            Internet et les blogs comme ici sont faits pour changer cela, il ne faut pas hésiter à s’en servir à mort.

          • Agnes, les élites ne sont pas que des gens de pouvoir, elles sont ceux qui triment avec idéal pour un monde simplement égal, ni dominant, ni dominé.
            On s’en fout des élites dominantes, tels que les pourvoirs utilisent pour noircir l’esprit des justes, et on s’en fout de ce que les pouvoirs rejettent les peuples, ils le font parce eux les savent et les craignent plus qu’entre tout !

            Mais ils ont quoi en fait devant le peuple ?
            Une peau. Une simple peau égale à la peau du plus damné de la terre, quoiqu’en disconviennent les zélites zélées…

          • Ah pardon pour les chiffres c’est :
            10% par tous les pauvres et non 25, je compte les chiffres comme je compte la monnaie, avec extrême légèreté ! 😀

          • Le peuple n’existe pas. Les gens sont satisfait du système tel qu’il est. Pour qu’il y ai révolution il faudrait qu’il y ait solidarité. Cela n’arrivera jamais ou dans quatre siècle peut-être. Nous ne le verrons pas. Tout cela n’a aucun sens et nos paroles n’y changeront rien. Et d’abord « il faut » être employé. Il faut survivre. La plupart des gens se moquent de ces questions. Tout va bien pour eux et ils se moquent du reste. Quant à ceux qui ont vraiment besoin que les chosent changent, il mourront avant de voir ça.

          • @koan Qui sommes-nous nous si le peuple n’existe pas ?

          • Le problème c’est qu’il n’y a pas un peuple, ni même un petit peuple, mais de multiples peuples et petits peuples avec chacun ses visions et intérêts devant sa porte. S’exprimer au nom du peuple, petit ou grand, est une illusion. Avant en 68, on demandait « d’où tu parles ? ». Cette question reste d’actualité.

          • had : « Avant en 68, on demandait « d’où tu parles ? ». Cette question reste d’actualité. »

            Exactement.
            Et contrairement à ce que tu affirmes :
            « Le problème c’est qu’il n’y a pas un peuple, ni même un petit peuple, mais de multiples peuples »

            Il n’y a pas de frontière entre les peuples, que ce soit entre les états ou socialement dans l’état même.
            Les barrières de division étatiques et sociales sont érigées par les pouvoirs en place contre les peuples et non par l’accord ou le désir des peuples qui se savent, eux, bien plus unis que le présentes les braiements médiatiques.
            Il n’y a qu’à voir comment les djihadistes français sont actuellement acculés au crime alors que les criminels sont ceux qui les ont portés au djihad, ces mêmes accusateurs qui sont de fait les véritables coupables de la perte de soi qui conduit au djihad.

            Il n’est pas appréciable de faire porter le chapeau de la tyrannie financière qui nous broie tous à ceux qui en subissent le plus les conséquences, ceux d’entre nous, gens du peuple, qui sont les moins éclairés pour y résister.

          • smol

            « Les barrières de division étatiques et sociales sont érigées par les pouvoirs en place contre les peuples »

            Toujours le complot… c’est tellement simple.

          • had : « « Les barrières de division étatiques et sociales sont érigées par les pouvoirs en place contre les peuples »

            Toujours le complot… c’est tellement simple. »

            Pas « le complot », le principe et le but de la hiérachisation :
            « Diviser pour mieux régner. »

            Et vieux comme le monde en plus !

        • « Agnès, 90% d’anar inscrits ou votant ps et entendus comme tel ont plus de sens que 90% d’invisibles et d’inaudibles pour et par le peuple.
          Tu criminalises l’enrichissement que cela ferait à ces gominés, mais c’est l’état monnaie qui l’impose, la réalité des faits ».

          Je ne sais pas si Agnès Maillard avait en tête la question de l’enrichissement ou la corruption lorsqu’elle a sorti cette formule piquante. Pour ma part je dirais que même si les 90 % d’anars restaient fidèles à leurs conviction, c’est le fonctionnement du PS, anti-démocratique au possible (Valls a obtenu 1,5 % aux primaires, et c’est lui qui se retrouve en charge de conduire la politique de la France) qui fait que ce sont les pires arrivistes qui arrivent aux manettes. Bien entendu, Filoche ne pose pas la question de la démocratie.

          Réponse
          • Ce n’est pas le jugement qu’on porte sur un parti, même le ps dont je vomis l’encadrement et le fonctionnement, c’est de maintenir un lieu où un débat pour le peuple, lisible par le peuple puisse persister.

            En ce sens, le ps sera comme il sera, mais il restera un lieu accessible à des idées révolutionnaires formulées par des gens dont le sens l’est également.
            Après, les brevets de plus ou moins de gauchitudes qu’on administre aux personnes… c’est un peu du vent, non ?

      • – Vu que Valls et l’aîle la plus à droite du PS, c’est 5% à la primaire.
        – Vu que ce sont eux qui sont au gouvernement actuellement.
        – Vu que le courant Montebourg (17% à la primaire) s’est fait sortir du gouvernement.
        – Vu que le courant Aubry (30% à la primaire) n’en a jamais fait parti.

        Question : il faut représenter quel poids à l’intérieur du PS pour faire barrage à ses idées les plus droitières ?

        Réponse
        • Voilà une démonstration qui a le mérite d’être claire!

          Réponse
        • Gastiflex : « Question : il faut représenter quel poids à l’intérieur du PS pour faire barrage à ses idées les plus droitières ? »

          En tout cas, c’est leur problème et je vois pas en quoi il nous concerne ni concerne ceux qui votent ps…

          Réponse
          • « Nous », je sais pas. Par contre si j’étais un sympathisant PS qui a voté à la primaire, je l’aurais un peu mauvaise. Alors les militants, je t’en parle même pas.

          • Gastiflex : « si j’étais un sympathisant PS qui a voté à la primaire, je l’aurais un peu mauvaise. Alors les militants, je t’en parle même pas. »

            Ça, je sais pas Gastiflex, mais quand je vois la difficulté qu’il y a déjà à bien juger de soi, je laisse volontiers chacun pour en juger du sien. 🙂

  15. pardon ?
    si on n’offre au peuple que l’idée d’une gauche plurielle, c’est bien pour ne lui laisser aucun choix et c’est dans le but de se débarasser de l’extrême gauche et pas autre chose.

    pour quoi ?
    pour continuer à faire du misérabilisme sur le dos du salarié moyen.

    mais attention hein, parce que moi : JE SUIS UNE VRAIE PUTE…

    Réponse
  16. sans compter que Parisot geint actuellement, pardon émarge au conseil d’administration d’EDF. par le grâce de qui ?

    Réponse
    • Bonsoir Asociale,
      Ne croyez-vous pas que le prétendu « complot judéo-maçonnique » est quelque peu suranné…
      Solidairement.

      Réponse
      • à frère Sud :
        ah ben non, c’est les Frans-maçons qui nous gouvernent.
        ils veulent que tu les appellent « maître »
        et toi, tu le fais.

        et alors si ils te disent d’aller te jeter dans le canal ?

        Réponse
        • Bonsoir Asociale,
          En tant que syndicaliste-révolutionnaire, je n’ai ni Maître ni Dieu. De plus, c’est le Capital et non la Franc-Maçonnerie qui nous gouverne actuellement…
          Solidairement.

          Réponse
          • t’es un bon écrivain mais j’ai dit ce qu’il y avait à dire.

          • Bonsoir Asociale,
            Vous avez uniquement dit ce que vous vouliez dire…
            Solidairement.

  17. Bonsoir à tous,
    Celles et ceux d’entre vous qui veulent comprendre un peu mieux le positionnement de Gérard Filoche, se rendront sur son blog : http://www.filoche.net/
    Solidairement.

    Réponse
  18. Filoche n’est pas un gars stratégique, il est assez inefficace, il braille après l’évasion fiscale, sauf que ça fait des lustres qu’on nous promet des accords entre pays pour l’empêcher et rien n’arrive. Donc il faut une autre solution :

    L’économiste Laurence Kotlikoff a récemment simulé l’impact d’une suppression de l’impôt sur les sociétés aux USA, pour constater un impact très positif sur l’investissement et la croissance économique (8 points de PIB supplémentaires à moyen terme). En effet, le capital est très mobile, contrairement au travail et aux individus; et il est très sensible aux écarts de rendement déterminés par la fiscalité. La France se retrouverait d’un coup avec l’impôt le plus bas de l’Union Européenne, deviendrait étant donnée sa position centrale un attracteur massif d’investissements.

    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/02/03/et-si-on-supprimait-limpot-sur-les-benefices.html

    Réponse
    • had : « il braille après l’évasion fiscale, sauf que ça fait des lustres qu’on nous promet des accords entre pays pour l’empêcher et rien n’arrive. Donc il faut une autre solution »

      La parole des filoches n’est pas une panacée, c’est d’accord, leurs silences encore moins, non ?

      « un attracteur massif d’investissements »

      Nous n’en sommes plus là !
      Ce n’est plus la finance qui doit agir le monde, on en voit les dégâts qui s’accumulent sans fin, mais sa suppression, pure, dure et simple.

      Réponse
      • smolski

        Arrête tes conneries, la finance ne va pas disparaitre avec tes petits bras musclés qui brassent du vent. Arrête de faire chier avec tes lubies à la con.

        La finance est là, et il faut tenir compte de sa nuisance pour la dériver.

        Le principe même des arts martiaux est de ne pas sous estimer l’agresseur.

        Toi t’es borné, tu affrontes frontalement, c’est totalement idiot et tu vas te prendre une rouste carabinée.

        Réponse
        • Note technique, 8,9
          Note artistique, 9,75
          Niveau d’incitation à la haine, 7,91

          Réponse
          • Niveau d’incitation à la haine, 7,91

            C’est ta note ?

          • Je reconnais que c’est une note assez basse, et peut-être m’en voudrez-vous pour cette raison. J’espère ne l’avoir pas fait progresser. Sans doute le caractère cordial de votre joute virtuelle verbale avec smolsky m’a-t-il échappé, alors que j’y voyais surtout advenir une véritable violence verbale. Faute d’antériorité sur ce blog, je me suis probablement trompé sur la nature franche, virile et fraternelle de vos relations, impressionné par le tour rustique que prend votre échange. Non prévenu, le lecteur que je suis croit y reconnaître une virulence qui, en d’autres circonstance, alimente en effet les haines. Ce n’est peut-être rien d’autre que cette brutale crudité qui éclaire le nouveau monde, auquel je peine à m’habituer.

          • Bracam

            Evite de te pisser dans ta culotte, ça sera plus propre comme ça.

          • Bonne répartie. Assez soulagé de ne pas devoir vous croiser dans la vraie vie. Vous remercie pour la démonstration, non sans regret de l’avoir suscitée.

          • @ Bracam
            Il n’y a rien de personnel de had à moi, ce n’est ni une joute, ni du pipi dans la culotte. 😀

            had pose indéniablement une face singulière sur les problèmes dont on débat ici.
            De cette face, il me semble qu’au-delà des réponses que had pratique à l’arrache, des idées, de nouveaux contours peuvent se dessiner en chacun.
            Les propos de had me rappellent les joutes que j’ai tenu dans les bars avant qu’ils ne soient aseptisés, joutes où je n’ai pas manqué d’être « pris au colbaque » plus souvent qu’à mon tour par quelques impétueux, les yeux dans les yeux…

            Ainsi, sur ce blog, il me semble que se constitue plutôt une fratrie populaire qui ne demande qu’à s’étendre comme chacun « se présente être » plutôt que comme chacun « devrait être », dans les limites de la charte du blog bien sûr, la patronne au bar ne manque pas de vigilance en la matière…

            Allez tournée de chocolat pour tout le monde, c’est moi qui régale ! 😉

          • Merci pour le chocolat. J’entends bien ce que tu dis, sûr ! A plus et bonne nuit.

          • « Ce n’est peut-être rien d’autre que cette brutale crudité qui éclaire le nouveau monde, auquel je peine à m’habituer. »

            Oui, c’est vrai que l’ancien monde était tellement pacifique. Euh…tu arrives de Mars ? Ou tu viens de naitre ?

          • Je crois que la lumière vous fait parfois défaut. J’aurais volontiers édité certains messages, afin d’épargner votre respectabilité, parce que vous m’avez moralement mis face à mes propres agressions que par opportunisme je prends pour une ironie recevable ; ceci sans trop d’illusion quand même, je dois le reconnaître modestement. Je n’ai pas l’intention de laisser passer sans réagir votre mépris s’il doit se renouveler chaque jour, quand ce ne sont pas des propos orduriers, dégradants, injurieux. Soit dit en passant,les martiens sont en effet plus affables. Je comprends qu’il y a la manière de dire et d’entendre, qui compte beaucoup, on touche à la subjectivité absolue. Je serais disposé à faire mon autocritique, certainement nécessaire quand je revois ce fil rempli d’invectives plus ou moins subtiles de part et d’autre, mais devant une personne respectable. Vous me convainquez de moins en moins et je vous crois assez impuissant à revenir sur votre position : vous vous êtes bel et bien trouvé quelqu’un à haïr ; vous cédez trop facilement je crois. J’ai noté aussi votre ponctuation à l’un de mes textes, ce « et donc ? » assez trivial, qu’on pourrait traduire par « ferme-la, pauvre con ». Sacré terrien, va !

          • Bracam

            Faudrait revoir la ponctuation, on comprend pas sinon.

            Autrement, j’ai du mal à haïr le ridicule pour la simple raison que ça me fait marrer. [mode modération on]Pas d’attaques personnelles, c’est chiant de se répéter.[mode modération off]

        • Arrête « had ». Le capitalisme est l’ennemi absolu, il il pompe toute l’énergie du monde, minéraux, végétaux, animaux dont les humains (auxquels il n’appartient pas)..

          Le truc, c’est de le court-circuiter partout (comme dans les treize fermes qui ont ouvert un supermarché indépendant par exemple). De refuser les produits souvent stupides qu’il promeut à coups de millions, de milliards. De proposer des outils nécessaires, et non susceptibles de péremption programmée.

          « L’économie » telle qu’on nous l’a imposée tombera ? Tant mieux. Il le faut. Accédons à une distribution basée sur la nécessité, et non sur « l’envie ». Tombera de ce fait la pollution liée à des usages abusifs, terriblement abusifs des ressources de notre planète : certaines sont renouvelables à un rythme à peu près compatible avec les rythmes générationnels humains, la plupart demandent des dizaines de millions d’années, voire plus, pour voir leur pérennité effective.

          Ne réponds pas n’importe quoi. « Toute déclaration pourra se retourner contre vous ».

          Réponse
          • On peut observer plusieurs types de comportements : les suppôts du capitalisme préfèreront le confort très économique du déni. Les plus lucides sont malheureusement minoritaires et ne peuvent agir qu’à leur échelle s’ils le font. La majorité préfèrera considérer que le capitalisme constitue la fin de l’Histoire. C’est un discours bien rodé qui consiste à imposer dans les esprits par le biais de la propagande, l’idée qu’on ne peut plus rien changer, que le vouloir ou le faire n’aboutirait qu’à une régression ( ou le fameux retour à la bougie) et que par conséquent nous devons à tout prix persister dans ce qui s’avèrera plus tard être une erreur, un crime contre l’humanité, quel qu’en soit le prix.

      • had : « La finance est là, et il faut tenir compte de sa nuisance pour la dériver. »

        Et si, en tenant compte plutôt de sa nuisance nous cessions de nous en importer en nous déjà ?
        Si nous dessinions des vies avec « le pas d’côté » que proposent gébé et coluche par exemple ?
        Mais il y a eu aussi gandhi pour le faire, martin luther king, etc…

        Loin d’arrêter les aiguilles des horloges, si nous avancions chacun avec le temps qui passe, dans la situation réelle du moment plutôt que recroquevillés sur la même vision de l’existence pratiquée depuis des lustres, celle qui nous conduit tous indéniablement droit à l’abîme ?
        « C’est pas moi, c’est l’autre ! »

        Et se demander ainsi :
        « Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? »

        Réponse
        • Pitit conte pour éclairer ce que je vois de la finance.

          Il était une fois 3 compères réunis pour faire du pain afin d’en vivre ensemble sereinement.

          L’un dit, j’ai le don du grain de blé, j’en ferai la culture et en augmenterai la qualité avec mon don.
          L’autre, j’ai le don de la farine, je moudrai le grain de ble et en augmenterai aussi la qualité.
          Le troisième continua : moi j’ai l’don du pain, je ferai la pâte et la cuirai en augmentant la qualité du pain.

          Ainsi fut fait pour que tous fussent rassasiés.

          Un financier surgit et dit :
          – holà holà… moi j’ai l’don de la magie des math, un et un font deux et deux plus deux font quatre !
          – Voilà, alors moi je m’occuperai du partage du pain entre nous tous et n’en prendrai pour ma part pas qlus que ce que vous en recevrez chacun vous-mêmes.

          C’est un don, alors c’est bon dirent ensemble les trois autres.

          Puis, chez le boulanger, le financier coupa deux minces parts de pain, grandes tout juste pour survivre.

          Le boulanger :
          – holà oh ! financier, il n’y a là que tout juste pour survivre dis donc !
          – Mais boulanger, c’est ce qui est convenu, je partage et tu vois que mon autre part est toute égale à la tienne !

          – C’est juste…
          Fit le mitron.

          Chez le meunier de même, deux minces parts tout pareil.
          – Juste de quoi survivre dit le meunier !
          – Pareil pour moi, tu vois !
          Répondit le financier.

          Et pareil chez le cultivateur…

          Les trois compères se réunirent alors chez le financier assez piteusement :

          – D’accord pour les parts, mais et le reste du pain ?

          Le financier les calma ainsi :
          – Un et un font deux, deux plus deux font quatre.
          – Y’a pas à tiger, le reste du pain c’est par sécurité si l’un de vous vient à manquer sa production, nous pourrons tout de même partager un peu de pain entre nous sans mourir de faim.

          Et voilà ce qu’est la finance, le simple et total accaparemment des ressources nécessaires à tous.

          Attention, cette lecture n’est pas adaptée à ceux qui proclament la finance sinon rien !
          Je m’dégage de toute embollie pouvant leur survenir !
          De toute façon, eux, un rien les contente en fait, alors…

          Diablement, Joel ! 😀

          Réponse
          • C’est joliment écrit, Joël… beau conte.
            Sauf qu’à mon sens, c’est pas ça la finance.
            Ce serait plutôt.

            Agriculteur : j’ai les compétences de cultivateur

            Meunier : J’ai les compétences de meunier

            Boulanger : Je sais faire du pain avec de la farine et de l’eau

            Financier : Je sais comment vous procurer un champs, un moulin et un four, mais en contrepartie, filez moi du pain.
            Et pas du pain que pour moi, mais aussi pour ceux qui me procurent le champs le four et le moulin.
            Et c’est là que ça se complique…

            Le financier n’est pas nécessairement un escroc au départ, ce que laisse penser ton histoire.

          • @ saxo : Le conte est un raccourci, le financier en fait se positionne de force parce que le jeu de l’argent ne profite qu’aux pouvoirs en place, et tous se maintiennent par la solde versée aux forces armées, solde sourcée chez les producteurs, ça tourne rond comme ça..

            Les producteurs eux ne sont pas aussi bêtes que tu le dis, chacun sait bien ce qu’il doit à d’autres, les outils, le savoir faire, le lieu, etc…
            C’est même la particularité des pauvres que de toujours savoir ce qu’ils doivent, oublieux dans leurs soucis de tout ce qu’on leur doit à eux aussi !
            Le respect. La fraternité. L’entraide. La dignité. Le partage des savoirs…
            Liste non exhaustive, on s’en doute mais on n’en voit pas le bout d’la queue d’un de ceux-là versé par les accapareurs à ceux qu’ils accaparent.

            D’ailleurs Bernard Maris le disait dans une interview :
            « Les banques sont là pour faire de l’argent et rien d’autre. Elles le font d’ailleurs très bien même. »

            Mais entrer tout cela dans un conte sur un blog où je ne suis qu’invité me parait bien trop ambitieux.
            C’est Agnès qui développe les thèmes ici !
            Et elle le fait parfaitement.

            Merci pour ton compliment sur l’écriture.

            Amicalement, joel 🙂

          • A propos du conte, il est à noter que le financier s’est accaparé 3 parts, chacune tout juste pour survivre…
            Ce qui fait que le survivant sera d’abord le financier.
            Il paraît privilégié, sauf que morts, le cultivateur, le meunier et le boulanger, ben le financier… hein ?

        • Bracam,

          dis qui c’est celui qui t’a licencié au bout de 25 ans de boîte.
          y’en a c’est encore plus de 25 ans
          mais faut être logique, quelque chose ne va pas.

          Parle, on va le retrouver, on va l’attaquer
          s’ il t’a gardé 25 ans, c’est que toi ça allait mais ton patron pas.
          Magne-toi !

          Réponse
          • Merci pour ton soutien 😉 Je le disais, il y a deux points de vue, le sien compte aussi, aussi difficile que ce soit à reconnaître sans restriction. Il s’est conformé à la loi (chez moi, 3 mois de préavis), et moi j’ai sombré, ce qui m’a rendu impossible l’effort que j’aurais dû faire pour apprendre un autre métier, tout reprendre à zéro. Il y a plein d’explications possibles aux échecs, au sien comme au mien. Je lui en veux moins, et objectivement, il a traversé des épreuves de vie qui ont gravement pesé dans notre histoire commune.

  19. et regarder Zorro sur FR3.

    Réponse
  20. financier escroc = litote

    ( ma tante Charlotte )

    Réponse
  21. Smolski

    « @koan Qui sommes-nous nous si le peuple n’existe pas ? »

    Je ne suis pas le peuple, pas plus que toi. Je pense que ce qu’on désigne par ce mot est une vue de l’esprit et je ne vois pas vraiment quel en est le sens. Quand je marche dans les rues, je ne vois pas de peuple, je vois à peine des individus. Il n’est pas certain que le plus grand nombre d’entre ait le sentiment d’appartenir à un « peuple ». Je me demande bien quelle pourrait être la spécificité d’un peuple français auquel s’impose la mondialisation et l’Europe. Qui est ce peuple ? Il n’y a éventuellement des individus en compétition pour leur survie dont l’existence sera exclusivement réduite à cette finalité. C’est tout. Je ne vois pas ce que je partage avec les autres qui me permettrait d’affirmer que je suis une part du peuple. J’aurais vraiment l’impression de délirer :), mais à chacun sa vérité.

    Réponse
    • le peuple, c’est ceux qui doivent fermer leurs gueules !

      Réponse
  22. Koan : « Je ne suis pas le peuple, pas plus que toi. Je pense que ce qu’on désigne par ce mot est une vue de l’esprit et je ne vois pas vraiment quel en est le sens. »

    Pour te répondre au possible, je partage l’avis précédent d’Asociale : « le peuple, c’est ceux qui doivent fermer leurs gueules ! »

    Efffectivement pour moi aussi le peuple se constitue de tous ceux que nous plaçons sous notre arrogance parce que nous ne les craignons pas assez, ou parce que nous ne les craignons que trop, sans jamais dans les deux cas avoir le courage d’admettre en soi d’en faire partie.

    Réponse
  23. au sujet du patron de Bracam

    Nom ?
    prénom ?
    adresse ?
    n° de téléphone ?
    [mode modération on]Même pour le bon mot, ce genre de propos peut être retenu contre moi, donc j’enlève, désolée.[mode modération off]

    Réponse
  24. trop facile
    c’est le patron qui doit être puni
    sévèrement
    le lier sur une chaise
    comme ça Bracam pourra continuer à travailler
    et tant qu’il change pas d’avis
    pas à boire ni à manger
    il crèvera sur sa chaise
    à moins que ce soit un qui a volé
    ça c’est différent

    Réponse
    • Passer de victime à bourreu et de bourreau à victime alternativement, mais c’est déjà ce qui nous fait tous crever, non ?

      Réponse
      • encore trop facile.
        Moi je suis peut-être pas très intelligente mais je trouve ça trop facile.
        car c’est pas une chose à faire, c’est déguelasse.

        Quant à ce qui est arrivé avec Bracam, je l’ai jamais su mais je m’en fous.
        C’est tout.

        Réponse
        • L’intelligence… Voilà encore une frontière érigée entre les peuples afin de les diviser et les dominer.
          Fuck l’intelligence !

          Réponse
    • Asociale, je n’ai pas lu le bon mot, donc je ne sais pas exactement le sens de ton commentaire. Là, je vais peut-être paraître contradictoire., ou je serai à côté de la plaque. J’avais besoin de (me) raconter, en espérant un peu quand même apporter quelque chose à la marge de la discussion. J’ai présenté l’histoire telle que je la vis, mais je dois préciser que mon employeur a agit conformément aux termes de la loi d’ici. Il arrivait à l’âge de la retraite, n’avait jamais fait défaut sur la question du paiement des salaires, et il semble bien qu’il ait pour cela puisé dans ses réserves de prévoyance vieillesse. Honnête capitaine par beau temps (les 30 glorieuses). Au bout de l’histoire, ayant toujours plus considéré sa manufacture comme étant la sienne exclusivement, il a donc décidé de poursuivre tout seul ses activités (à 65 ans révolus), recentrées sur de l’entretien, délivré de la charge d’un salariat pour lequel il ne trouvait plus de travail. Nécessité fait loi, dira-t-on. Légitimité, légalité. Nous étions alors 3 employés, plus de 30 ans de boite pour le plus ancien. Ce fut une forme de faillite virtuelle.

      Quand je me reporte à son point de vue tel que je m’efforce de le comprendre, je conçois qu’il est allé au bout de ses forces. Mais j’ai le souvenir de ce jour de cendre où, après 18 mois de chômage, j’ai surmonté la perspective pour moi cauchemardesque de me rendre chez lui pour lui demander à pouvoir disposer de son atelier, afin de pouvoir répondre aux exigences d’un projet « de la dernière chance » que j’avais monté. C’est sa femme qui l’a empêché de me claquer la porte au nez, physiquement s’entend (je n’oublierai jamais ce « je crois qu’on n’a plus rien à se dire »). Quels griefs avait-il accumulé contre moi, quelle rancoeur, quelle haine peut-être l’avait-elle gagné ?

      C’est son épouse qui, au cours de la discussion qui a donc eu lieu, m’a dit : vous savez, ça a été très dur pour mon mari. Et cela, j’ai dû l’entendre, ce jour et les jours qui ont suivi. C’est vrai que ce n’est pas ce que je raconte en premier, c’est son histoire dont je ne sais rien. Nous employés n’avons jamais été capables d’infléchir le cours des choses, dont nous pressentions qu’elles allaient à la catastrophe. Nous tentions de nous préparer à un possible changement radical de condition, dans la perspective crainte du basculement du statut (confortable) de salarié vers celui d’entrepreneurs associés. Mais la question de la reprise de notre entreprise ne s’est jamais posée : nous recevions un salaire, nous donnions notre travail, la parole sur ces rapports était proscrite.

      Faire la part des choses est très, très difficile. Je sais que ce patron a souffert. Je sais que cet évènement m’a détruit en plein vol, peut-être à jamais. Voici le sujet : nous étions au coeur de la maison, c’était la nôtre, nous n’avons pas su agir pour la sauver. Volontaires, intelligents comme on l’est tellement plus après, peut-être aurions-nous pu ou dû imaginer de démissionner et de fonder notre propre boite.

      Réponse
      • Nous ne sommes pas éduqués à partager dans cette société bornée par l’échange, voilà le fond de ton histoire.

        Pour un patron, acceptant les avantages préalables, et je ne parle pas seulement matériel mais du statut social dans lequel il se conforte, ce manque de lucidité envers ses employés, le paternalisme sous-entendu dans tes propos et même entretenu dans ses rapports avec vous, tout ça relève de sa responsabilité directe.

        S’il faut un exemple, lorsque je prends des assistants occasionnels dans mon entreprise, ils ne le savent pas mais je les paie toujours au-delà de ce que je peux et je leur délivre des responsabilités dont moi seul en subi les conséquences, bris, casse, vol, etc…

        Pour image :
        J’ai eu un étudiant qui en recevant sa paie me dit :
        – Oh est trop !
        J’y ai ajouté un billet supplémentaire dans sa main et pu jamais il n’a fait de remarque en venant de nouveau avec moi.

        Je ne donne non plus aucune leçon de conduite et surtout pas à ceux qui se proposent de venir m’aider (je ne recrute pas, on me demande de venir par-ci par-là)…

        En fait, je me contente seulement de faire ce que je dois faire, comme la vie que je choisis seul de suivre m »impose de le faire et cé tou.
        La difficulté, je l’assume, le surplus je l’brûle joyeusement !

        Réponse
        • Tu as raison, le paternalisme était le modèle de cette entreprise, la seule que j’aie connue. C’était un autre temps, né après guerre, celui d’une toute petite boite artisanale. Je me souviens de la discussion que nous avions eue avec le patron lors d’un conflit horriblement dur avec un collègue, et son propos liant tous les autres, comme désespéré : Quand même, on est presque une petite famille ! Cet état d’esprit était bien présent sous plus d’un rapport.

          Réponse
      • « disposer de son atelier, afin de pouvoir répondre aux exigences d’un projet « de la dernière chance » que j’avais monté »

        tu voulais prendre sa place.
        t’aurais voulu un échelon de plus que lui.
        C’est déguelasse aussi.
        Entre ouvriers, ça ne se fait pas.

        Réponse
        • Asociale, tu dis ça sans savoir….

          Et pourquoi que monter un projet d’indépendance est en soit coupable envers quiconque ?

          La hiérarchisation, c’est du dedans de la tête que d’abord chacun en pose le premier jalon, et si tu le mets pas ou que tu l’enlèves, aucune force au monde ne pourra y maintenir les siens ni en rajouter.

          Réponse
          • la libre-entreprise ne conduit pas les pays à leur indépendance, bien au contraire…

            (et c’est pas à toi que je parlais )
            [mode modération on]Manque de courtoisie assez élémentaire. Ne pas oublier que sur le Net, des expressions qui peuvent drôles IRL sont blessantes à lire. Merci[mode modération off]

        • Laisse tomber, tu n’as pas compris mon expérience, que je ne veux ni ne voulais décrire jour par jour, ça n’intéresse pas grand monde. Je ne m’explique quand même pas pourquoi tant de personnes n’imaginent pas qu’une situation puisse différer de la manière dont elles l’ont comprise. Qu’il est difficile ou impossible souvent de faire bouger le char de la pensée, la sienne, celle du lecteur. J’ai bien réfléchi au mot « disposer », que j’ai finalement conservé, parce que je n’étais pas allé proposer (une location par exemple) mais demander à être reçu, écouté, entendu, soutenu même ! dans l’espoir d’un redémarrage de ma vie professionnelle. Qui ne voit les relations hiérarchiques que comme un fantasme sans conséquences, que la volonté suffirait à balayer, se trompe sur la presque inéluctable réalité vécue par la plupart des subordonnés. Les conditions hypothétiques d’un accord exigeaient tout d’abord de franchir une muraille de dureté, de rejet et de peurs. Mes deux anciens collègues avaient refait leur vie tout autrement. Mon patron avait près de 67 ans, poursuivait une activité réduite à l’entretien des éléments construits par l’entreprise durant quelque 40 ans.

          S’il faut mourir à 44 ans plutôt que de tenter de reprendre une activité dans un marché exsangue (avec un projet de construction unique et certainement dernier) pour ne pas faire de tort à l’employeur qui vous met dehors (lui qui avait renoncé à la fabrication), tu me confirmes alors que rien n’est trop simple à expliquer qui n’exige que l’on ne se taise quand même, par gain de paix ou dans ce cas pour ne pas agrandir une plaie jamais fermée. J’avais un métier si rare et précieux pour moi que je le perdais avec mon emploi si je ne parvenais pas à retravailler dans mon domaine. Tout cela s’est produit, et les conseilleurs, tout à fait dépourvus de solutions qu’ils auraient agrées personnellement dans cette situation, considéraient que je devais reprendre ma vie à zéro. Certains y parviennent, bien sûr. Il n’y a aucune liberté dans ce que j’écris, tellement j’ai dû constater l’interprétation, la dissection, le dévoiement des mots employés, de mes mots.

          Réponse
    • Moi aussi..
      Je prends de l’âge j’veux dire ! 😉

      Réponse
      • on est pas si vieux que ça, on peut encore enculer ( comme tu dis )

        Réponse
  25. Hum, Petain aussi, pensait qu’on pouvait changer les Allemands de l’intérieur, qu’une bonne collaboration permettrait de sauver les meubles. Bon, j’espère que si les miséreux et les spoliés se révoltaient un jour façon Tunisie ou Uckraine, ne leur viendraient pas à l’idée de pendre ce pauvre Filoche, ou à minima de le jeter dans une poubelle comme pour ce député Uckrainien.

    Réponse
    • Bonsoir Chris,
      On peut assurément reprocher beaucoup de choses à Filoche, mais de là à le comparer à Pétain, il y a un abime que pour ma part je ne saurais franchir…
      Solidairement.

      Réponse
  26. L’exemple de petain pour filoche est des plus incongrus.
    Faut-y être en manque d’argument pour prétendre ce genre de truc tout de même !

    Réponse
  27. Bah, mettez ça sur le compte de l’humour vache.
    Quoique, l’on soit toujours le résistant et le terroriste, et vice versa le traitre, le collabo, quelque soit la cause. En poussant à l’extrême, c’est à dire en jetant un simple coup d’œil à ce qui mijote plus à l’Est des révoltes populaires, voire prolétaires pures et dures, c’est toujours d’autant plus violent que la misère est grande, et de là à entrevoir au moins des séances de tontes pour les oligarques actuels, dont Filoche qu’il le veuille ou non fait parti, tout comme Mélenchon. Alors pour Pétain, l’histoire se répète souvent, mais parfois à l’envers ( on en sera où dans deux ans de plus, de la misère sociale, de la rage d’assister aux ébats par caméscope Voici du pitre sur le trône, du désastre économique, etc…).

    Réponse
    • chris : « mettez ça sur le compte de l’humour vache. »

      ah ah ah ! 😀

      Alors pour les séances de tonte, je veux bien être le premier à la subir, et bien à ras, bien dégagé sous les oreilles s’y ou plaît Missié dam’ !
      Et puis les chaînes aussi…
      Et pis un petit lynchage après…
      Et que l’on dévore mon cœur en fin d’ouvrage. Vous pouvez y’allez, j’suis végétarien bio !

      Courir à la vindicte, c’est courir sous le vent des habitudes, chris.

      Réponse
  28. Excellent article qui pointe, s’il en était encore besoin, le « paradoxe Filoche », lisible en long, en large et en travers sur son blog où malgré les indéniables qualités du bonhomme, il faut bien lui reconnaître une certaine mauvaise foi à l’endroit de ses nombreux contradicteurs. Ce qui est encore plus regrettable c’est que Filoche sert malgré lui de caution à un P »S » qui n’est plus socialiste depuis la tentative avortée d’Union de la Gauche de 1979 – l’historique « tournant de la rigueur » de 1983 ne faisant qu’inaugurer la succession de tromperies, mensonges et trahisons de ce parti à l’égard d’un électorat populaire que par ailleurs, la Gauche dans son ensemble et les syndicats (naguère) ouvriers ont complètement abandonné aux vessies et aux lanternes des droites populistes. Filoche est une espèce de capitaine du Titanic, ou un David Vincent du social, face au Léviathan UMPS, instrument de la mafieuse nébuleuse bruxelloise dont le MEDEF est -pour emprunter à la vieille rhétorique de gauche- la courroie de transmission.

    Réponse
    • Depuis l’assassinat de Jaurès, il n’y a plus de socialistes dignes de ce nom en France. C’est bien antérieur à 1979. Qui était au pouvoir avant que Pétain le reprenne ? Les socialistes. Ou du moins ceux qui se parent de cette étiquette. Qui a lancé la guerre d’Algérie ? Les socialistes. Qui à la fin du XIXe menait les guerres coloniales ? Les socialistes, J.Ferry en tête. Rien de changé sous le soleil, les « socialistes » ne mènent une politique favorable au peuple que quand ils n’ont vraiment plus aucune autre solution.

      Réponse
      • Les socialistes lancer la guerre d’Algérie? Faudra m’expliquer où vous trouver votre point de départ.

        Début de la colonisation = Louis Philippe.
        Massacres de Sétif et Guelma = De Gaulle
        Bombe du Milk Bar = le FLN
        et tout à l’avenant…

        Sérieusement, raconter n’imp’ au bar c’est marrant, mais faut savoir s’arrêter…

        Réponse
        • malheureusement tu n’es pas Michel Winock.

          Réponse
        • Mitterrand a quand même été un grand pourvoyeur de l’exécuteur des basses œuvres durant cette époque héroïque de notre grande nation civilisatrice …
          Mais bon, vous allez sans doute me rétorquer que Mitterrand n’a jamais été socialiste, et vous aurez raison …

          Réponse
    • Oui, JiBé, c’est bien cela : montrer le paradoxe Filoche qui s’accroche à sa foi de charbonnier dans un PS qui appartient au passé, alors même que son combat et ses constats lui démontrent chaque jour qu’il n’y a plus rien à changer ou sauver.

      Hier, j’ai croisé mon élu préféré qui ne l’est plus (élu, pas préféré 😉 ). Il m’a juste dit : je ne pense plus que l’action politique passe par les partis. Les partis ne fonctionnent plus que pour assurer le train de vie des élus.
      Je pense qu’il a beaucoup marner dans son coin depuis sa fessée électorale, mais il a fini par apprendre et par grandir.

      Réponse
    • Le socialisme n’est pas ce qu’un parti en fait, c’est même tout le contraire d’une idée partisane.
      Le socialisme est un étendart sous lequel les damnés peuvent se regrouper, se reconnaître et qu’importe du reste.
      Election, piège à con, non ?

      En ce sens, je pense que toute vindicte contre le PS ou un quelconque parti est plus morbide que constructif et contre filoche de l’imbécilité car parmis les cadres du PS il est bien le plus proche des aspirations des plus défavorisés.
      filoche choisit sa voie et nous n’avons pas à interférer contre lui sous prétexte que nous nous choisissons une autre voie, nous n’avons pas à interférer contre quiconque dans sa personne comme nous ne tôlérons pas qu’on interfère dans la nôtre, individuellement.

      Augmentons plutôt les propositions sociales qui nous importent et diffusons-les partout où cela est possible, et cé tou.
      Le reste on l’brûle joyeusement !

      Réponse
      • Des propositions sociales, on peut en faire tant qu’on veut… mais il y a qui en face, déjà pour les entendre, ensuite pour les défendre et éventuellement les mener à bien ?

        La gent politocarde ? Peut-être à un tout petit niveau, l’élu du coin, le petit conseiller général, mais pour autant qu’il joue le jeu, croyez qu’ils sera bien vite sommé de rentrer dans le rang – la ligne du parti, quel qu’il soit. S’il veut continuer à bénéficier de la puissance financière du parti pour pouvoir se représenter aux prochaines. Et cette ligne, c’est le « There is no Alternative ». Sauf à s’adresser à quelque groupuscule comme il en existe tant (partis qui font dans les 1 à 5% à chaque scrutin), et ceux-là ne brillent pas par leur activisme en dehors des périodes d’élection.

        Nous sommes dans l’impasse. Chaque scrutin nous démontre les limites du système électoral en vigueur, et surtout, pointe ce qui est considéré comme un tabou : la majorité peut avoir tort, voter en toute bonne foi contre l’intérêt public. La loi du grand nombre, la « vox populi », la « res publica » se font l’ennemi public de tous et de chacun, dès lors qu’on est dans un système politique aussi vérolé. La question de la démocratie ne se pose même plus. La démocratie n’est qu’un mot creux, un argument comme d’autres. Dans les faits, il n’y en a plus.

        Réponse
        • Salut Jibé et merci pour la prise en considération pleine de bon sens que tu tiens sur mes propos.

          « Des propositions sociales, on peut en faire tant qu’on veut… mais il y a qui en face, déjà pour les entendre, ensuite pour les défendre et éventuellement les mener à bien ? »

          J’estime que chacun est porteur d’un idéal de vie.
          Il nous revient donc chacun de le porter jusqu’à ses conséquences les plus abouties sans demander à quiconque de le faire à notre place.
          C’est par l’exemplarité que nous menons le combat et non par la démission sur nous-mêmes devant la tâche à mener.

          « l’élu du coin, le petit conseiller général, mais pour autant qu’il joue le jeu, croyez qu’ils sera bien vite sommé de rentrer dans le rang – la ligne du parti, quel qu’il soit. S’il veut continuer à bénéficier de la puissance financière du parti pour pouvoir se représenter aux prochaines. »

          Nous voilà sur filoche maintenant.
          Si l’exemplarité de filoche passe par une présence assidue jusque dans les partis, c’est à lui d’en juger et non à nous de le juger lui sur ce point. Comme tu le précises avec justesse, il lui est nécessaire de suivre cette ligne du parti afin de bénéficier des ressources lui permettant d’y rester inscrit, c’est plein de bon sens de son point de vue, non ?
          Un ouvrier ne démissionne pas de son emploi ni s’y saborde « pass’ que son patron est un patron » ! 😀

          « La loi du grand nombre, la « vox populi », la « res publica » se font l’ennemi public de tous et de chacun, dès lors qu’on est dans un système politique aussi vérolé. »

          Toute atteinte à la liberté d’autrui est une vérole, ce n’est pas une question de contexte mais de fait préalable à tout autre.

          « La démocratie n’est qu’un mot creux, un argument comme d’autres. Dans les faits, il n’y en a plus. »

          La démocratie est la fille directe du fascisme. Lorsque celui-ci, par ses exactions d’hallucinés, finit par démontrer l’ensemble de ses incapacités morbides et ainsi à retourner tout le peuple contre lui, alors il passe la main et le maquignonage de ses convictions à la démocratie qui fonctionne elle toujours sur la même base d’un pouvoir établit, jusqu’à la prochaine…
          Car c’est bien le peuple qui établit les pouvoirs en place, pas les pouvoirs qui créent le peuple. Mais qu’est-ce qu’un pouvoir en a à faire de ce qu’il en est du peuple ?
          Peut-on l’imaginer seulement ?

          Pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, nous avons la chance de bénéficier (encore…) de toute une documentation historique indéniable issue de la bureaucratie nazi et nous permettre ainsi de voir clairement ce lien parental indéfectible qu’entretient le fascisme avec la démocratie, sa fille et complice en tout.
          Prenons-en acte et fuck le point godwin qui ne sert qu’aux fascistes et démocrates à en masquer l’évidence, tout pouvoir constitué/établit égal par ailleurs.

          Réponse
  29. – Quelles sont les différences économiques entre l’actuelle majorité et la précédente?
    – Réponse Gérard Filoche : C’est le gouvernement actuel qui est en rupture avec le « projet socialiste », pas l’inverse.

    Bon, vous pensez ce que vous voulez de filoche, mais moi y m’va comme ça.

    Réponse
    • Hélas ! « Un projet socialiste » ? Quand y en-t-il eut ? A part le CNR….

      Il ne reste qu’à reconstituer le CNR, afin de redresser notre pays de la guerre menée par le Capital à bride abattue depuis le « tournant de la rigueur » de 1982. Guerre où le PS a eu la « meilleure » place par sa volonté de privatiser, de mondialiser, de casser l’outil industriel sans jamais murmurer contre les puissances d’argent sans frontières.

      Aucun des partis classiques, du FN au NPA, ne démontre sa volonté de permettre au peuple et à la nation (c’est pareil) de se réapproprier le Pouvoir qui en est l’exclusive émanation. Va falloir se retrousser les manches.

      Réponse
      • Ouf ! Je voulais dire « Quand y en eut-il ? »

        Réponse
      • Ca c’est une idée : reconstituer le CNR. On commence quand ? Ce qu’il faudrait : créer des groupes organisés de résistance au libéralisme.

        Réponse
        • « reconstituer le CNR »

          Houlalala,,, le CNR, comment tu y vas,,, ça se fait pas comme ça !!!
          Faut déclarer la guerre aux allemands, pis la perdre, trouver quatre ou cinq couillons pour résister, pour les livres d’histoire et tondre les filles qu’auront couché, déporter les juifs et les PD, pis les roms aussi, s’ils en restent derrière le SarkoValls …
          Tout ça pour récupérer des points de croissance, la sécu et les retraites, je me demande si ça vaut bien le coup …
          Pas sûr qu’on vienne nous aider en plus, on a plus de riches empires coloniaux à perdre, d’industries à démanteler, de savoirs faire à brader, de droits de l’Homme à exporter …

          Réponse
          • Le CNR peut fort bien ré-exister, sur des bases historiques différentes et plus dangereuses encore. Je parle entre autres de collabos comme ceux à qui on est obligé de répondre même ici.

            Quant à « la croissance », c’est justement l’un des pièges à combattre. Décidément, il y en a qui n’ont vraiment rien compris.

        • Reconstituer le CNR, créer des groupes organisés de résistance au libéralisme…

          Je serais tenté de vous dire que si cela n’a pas déjà été fait, c’est peut-être que ce n’est pas faisable. Bon, il y a l’UPR, qui s’inscrit dans cette nébuleuse de petits partis promis à des micro-pourcentages aux scrutins auxquels il lui sera loisible de pouvoir présenter un candidat. Mais là on reste dans la politique. La politique aujourd’hui c’est quoi, dans l’esprit des gens ? Conquérir le pouvoir et ses avantages, l’impunité qui en découlent, et tout faire pour les garder. Pour cela, disposer d’une puissance financière telle qu’accèdera à l’influence auprès des grands groupes qui verrouillent l’économie mafieuse, et à la visibilité médiatique, et par là, au pouvoir de matraquage qui fait qu’à ce jour, les moindres faits et gestes de la caste politocarde sont rapportés point par point, heure par heure par ces machines à fabriquer la vox populi que sont les grand media d' »information » audiovisuels et écrits, qui appartiennent aux grands groupes précités.

          Vous voyez que ce n’est pas gagné. Faire de la politique est une étiquette qui pue. Accéder à la visibilité suppose de puer déjà pas mal. Autrement, on reste dans l’anecdotique et on s’en tient à tenir des réunions pour se donner l’impression d’exister.

          On peut par contre envisager une action de résistance sur le terrain, dès lors qu’on parviendra à réunir un certain nombre de gens à la fois motivés et disponibles. Car il faut l’être si on veut, par exemple, organiser l’occupation d’agences Pôle Emploi pour montrer aux chômeurs comment couper aux contrats piégés de type CUI-CAE (comment se comporter, en fait, lors de l’entretien d’embauche, pour décourager l’exploiteur…) , l’occupation de CAF réputées exercer des contrôles sur certains publics fragilisés, l’occupation d’agences immobilières et de banques, de locaux de mass-killers tels que la Poste, Orange ou Renault (quelles suites ont été données aux suicides de personnels dans ces boîtes), il en faut pour mettre en ligne des listings de marchands de sommeil, d’agences immos aux pratiques de vermine, d’employeurs-exploiteurs, pour informer dans le but de boycotter telle marque, telle chaîne de grande distribution, dénoncer les activités de telle prétendue association d’insertion, de telle autre association qui n’est qu’une boîte à voix pour telle féodalité locale, il en faut pour créer ici et là des groupes de personnes qui vont intervenir lors d’expulsions de logements, d’interruptions de service EDF, gaz, distribution de l’eau pour impayés… Il en faut, de la motivation et de la disponibilité, pour risquer sa liberté face à une police violente et à une justice partiale. Et il en faut aussi pour convaincre, petit à petit, ceux qui subissent le libéralisme, d’arrêter d’y adhérer par conservatisme réac, par peur de l’étranger, parce qu’on leur a fait croire, par le passé, que grâce au crédit, ils allaient pouvoir sortir de leur condition de prolos pour accéder à la classe moyenne.

          Mais tout ça, c’est de l’utopie. Parce que déjà, réunir un certain nombre de gens disposés à risquer leur peau pour une cause, quand on n’est pas en état de guerre, ce n’est pas possible. En état de guerre, on a un ennemi bien identifiable à combattre et un objectif : rétablir la paix et restaurer le pays, la nation, selon des valeurs que l’ennemi combattu aura voulu détruire pour les remplacer par les siennes. Et ça, ça se passe de réunions et de débats. On plonge les mains dans le cambouis et on se mouille sur le terrain, on y va, on ne réfléchit pas à ce qu’on risque de perdre vu qu’à moins d’être dans le total dénuement du zonard, on a tous, là, en ce moment, même fauche, perclus de dettes, sans taf ni rien, au moins un petit quelque chose qu’on ne risquerait pas pour un idéal. Et puis l’ennemi, le vrai, n’est pas accessible, à moins de verser dans le commando armé. Et ce n’est pas parce qu’on aura flingué une tête de pont que l’édifice tout entier s’effondrera. Le flingué, ne vous inquiétez pas pour lui, il sera vite remplacé par un aussi pourri que lui et les media en feront un martyr que le populo plaindra avant de se retourner vers le ou les flingueurs, qu’il sera incité à lapider.

          Le système est très, très bien conçu. Ceux qui tiennent les manettes ne sont pas les crétins que les bonnes gens élisent et réélisent, et qui ne sont même pas foutus de porter un costard sans ressembler au cousin de Bourg-en-Bresse en visite chez la tata à héritage. Je ne parle même pas des z’éluEs, tellement elles ont des gueules de caution, d’abonnées aux rôles de figurantes même pas intelligentes (on a laissé loin derrière soi les Veil, les Saunier-Seité, les Françoise Giroud qui étaient quand même d’une autre trempe, indépendamment de leur couleur politique). L’ennemi est redoutablement intelligent et ses vassaux, ils pondent les lois que l’ennemi leur dicte, volontairement des usines à gaz même plus maniables par les plus affutés des planqués de carrière, au bout du compte c’est notre liberté d’agir qui s’en trouve annihilée par l’omniprésence d’une trouille judicieusement entretenue par un état de malaise permanent ingénieusement mise en scène.

          Ce qui ne répond pas à la question : On commence quand ?
          Mais en pose une autre : Pourquoi ça n’a pas commencé quand il en était encore temps ?

          Réponse
          • Résister aujourd’hui,,, quand tu vois qu’ils traitent l’altermondialiste écolo à dreadlocks à la grenade,,, j’imagine même pas ce qu’ils utiliseraient sur le limougeaud à Famas …

          • On n’est pas vraiment dans un système libéral, car si ça avait été le cas les grandes banques auraient fait faillite ou été nationalisées avec rachat à un Euro symbolique. Les actionnaires de ces banques auraient perdu leur mise. Au lieu de ça les états ont renfloué ces banques en faisant gonfler leur dette. Il s’agit d’un capitalisme de connivence comme en Chine ou URSS, avec quelques menues différences. Dès qu’il y a un projet pour réformer les banques, le gouvernement français fait tout pour l’empêcher sous la pression des énarques de l’IGF qui font allégeance aux banques pour ensuite y aller pantoufler avec de grasses rémunérations.

          • had : « On n’est pas vraiment dans un système libéral, car si ça avait été le cas les grandes banques auraient fait faillite ou été nationalisées avec rachat à un Euro symbolique. »

            Effectivement had, comme le dit Filoche, le système barbare dit aujourd’hui libéral est un système de mendicité aux efforts de tous dans toutes les nations afin de capitaliser toutes les ressources à son seul profit et c’est tout.

          • Dans sa dernière diatribe, Filoche veut encadrer les loyers, le truc dont on sait qu’il a été essayé de nombreuses fois et dans de nombreux pays, qui a donc été étudié en long en large et en travers et dont on sait qu’il n’a jamais marché nulle part, que les effets ont toujours été l’inverse du résultat recherché, à savoir permettre au gens de se loger à des prix abordables.

            Comment Filoche va faire pour encadrer les loyers sans que ça n’aboutisse au même mauvais résultat que les tentatives précédentes ? Nulle part il l’explique, c’est pathétique cette ignorance, ce dogmatisme borné, cette démagogie aveugle.

            http://blogs.mediapart.fr/blog/dylan-gamba/251114/gerard-filoche-un-gouvernement-cambadelis-laurent-cosse-melenchon-vite

          • had : « on sait qu’il n’a jamais marché nulle part »

            D’abord peux-tu être plus explicite sur le « on » ?
            Pass’que « on » est un con sinon, et j’suis pas loin de croire que le tien ne le sera pas, genre con d’élite parmis les cons d’élitistes.

            « Comment Filoche va faire pour encadrer les loyers sans que ça n’aboutisse au même mauvais résultat que les tentatives précédentes ? Nulle part il l’explique, c’est pathétique cette ignorance, ce dogmatisme borné, cette démagogie aveugle. »

            Bon ben toi-même dans ton argumentation là, hein ?
            Je veux dire à par les « ons » déjà cités, bien sûr.

          • smol

            Cesse de maltraiter les mouches, le « on » ce sont tous les économistes qui ont travaillé sur le sujet, désormais, plus de 95% des économistes sont d’accord sur ce sujet, ce qui n’est si pas souvent pour un sujet donné.

          • had : « plus de 95% des économistes sont d’accord sur ce sujet »

            Alors, les 5% qui restent ont forcément tort et chassent les mouches avec moi au lieu de calculer tout bien les sous ?
            Fô donc brûler les 5% des éconcomistes et cé tou.

            Et qu’en pensent par eux-mêmes ceux qui n’sont pas éconcomistes ?
            On les brûlent aussi ?

            « Et pourtant, elle tourne. »

          • smol

            OK, il n’y a pas de réchauffement climatique parce que la majorité de ceux étudient le problème pensent qu’il y a un risque important de réchauffement. En gros c’est le type de raisonnement que tu fais… Et pourtant elle tourne, c’était un scientifique qui s’exprimait face à des gus qui n’y connaissaient rien, des théologiens pas des astrophysiciens, capito la nuance ?

          • @had
            Pour ce qui définit la science, éconcomiste ou autre, je propose cette formule qui la dégage de tout élitisme :
            « La science nous permet de mesurer l’étendue de notre ignorance. »
            Henry Laborit

            Je ne conteste donc pas ce qui rassemble les éconcomistes, mais je conteste que ce rassemblement fasse autorité absolue
            .
            Lorsque Filoche prétend à la limitation de la hausse des loyers, il prétend avant tout que cette hausse étant néfaste aux plus démunis d’entres nous, ils nous faut immédiatement l’arrêter. et je partage cet avis.
            Sur cette base, il revient aux éconcomistes patentés de s’attacher à trouver la formule pour y parvenir et leurs échecs précédents qu’ils soulignent ne font qu’apparaître la fatuité dont ils se proclament et en jugent :

            Bandes de mendigots incapables !
            Suceurs du sang des pauvres !
            Rats !

          • Laborit a raison, c’est pourquoi la science est utile, elle sait qu’elle fait des erreurs et c’est pour ça qu’elle avance, le contraire des idéologues toujours sûrs d’eux mêmes et les pieds coulés dans le béton.

            Filoche ne raisonne pas en scientifique, la science est souvent contre intuitive, ce n’est pas en bloquant les loyers qu’on corrige le problème, c’est plus compliqué que ça. Les raisonnements primaires sont les plus meurtriers. De même que ce n’est pas en mettant un corset qu’on réduit une scoliose vertébrale, là aussi c’est plus compliqué, un corset n’a jamais réduit une scoliose. Filoche a une vision mécaniste statique simpliste de l’économie qui tout au contraire relève de dynamiques complexes.

            Sache que nombre de recommandations d’économistes majoritairement d’accord sur un sujet ne sont pas écoutées par les décideurs politiques qui à la fin n’en font qu’à leur tête, selon ce qui va plaire à l’électorat , selon des sondages plus ou moins mal fagotés, en bon démagogues et communicants qu’ils sont.

          • Smol

            Un exemple dramatique de dogmatisme est l’austérité imposée en Europe par l’Allemagne. La plupart des économistes, y compris des prix Nobel disent que c’est une connerie sans nom, eh bien l’Allemagne de Merkel reste droit dans ses bottes prussiennes, malgré l’évidence de l’échec qui impacte même l’économie allemande maintenant. C’est ça les dogmatiques, des visions simplistes catastrophiques.

          • had : « La plupart des économistes, y compris des prix Nobel disent que c’est une connerie sans nom, »

            Que cette élite se trouve bernée par les pouvoirs est de la responsabilité d’elles-mêmes par leur abjecte et servile sidération face aux pouvoirs qui les entretiennent en poste.
            Les éconcomistes auront beau dire que si on veut réduire la charge des loyers (entre autre) tel qu’elle est pratiquée sur les pauvres il faut faire autrement qu’en limitant les hausses de ces loyers, ce n’est pas du propos de Filoche ni du mien.
            Le propos c’est de trouver cet « autrement » ce qui apparemment n’est pas dans l’actualité des econcomistes de service.
            Pour sa part, Filoche met le doigt là où tout démarre et ça, on ne peut le lui reprocher.

          • smol

            « Le propos c’est de trouver cet « autrement » ce qui apparemment n’est pas dans l’actualité des econcomistes de service. »

            Tu te trompes en affirmant de telles choses, les « économistes de service » ont fait de nombreuses propositions, y compris des expérimentations à échelle réduite pour affiner un modèle micro-macro comme le prône une économiste française comme Esther Duflo. Tu n’es pas ouvert à la connaissance et à l’expérimentation des possibles comme beaucoup de gauche qui se prétendent tout savoir dès l’origine, tout autant bornés et figés dans leurs certitudes religieuses que ceux auxquels ils se prétendent opposés, c’est une tragédie !

          • tilu : « Tu n’es pas ouvert à la connaissance et à l’expérimentation des possibles »

            Perso, je veux bien reconnaître toutes mes erreurs, modifier mes points de vue en conséquence et remettre à plat tous mes principes, je le fais, l’ai fait et le referait à satiété tous les jours.

            Les élites remettent-elles majoritairement les principes qui les maintiennent en place afin de modifier le comportement dictatorial des pouvoirs dominants ?
            J’vois pas l’ombre de la queue d’un, sinon quelques individus isolés à la chomsky par exemple, ce qui ne représente pas l’ombre d’un pet d’lapin dans l’immense consensus établit corporativement.

            Alors les leçons, tilu, je les prends chaque jour, comme un anarchiste les prend pour lui-même, librement et indépendamment de tout pouvoir.
            Aux éconcomistes patentés de faire de même, pass’que là, c’est le silence et la merde et pas la cacophonie du combat.

            En aparté tilu, je t’invite à considérer tout ce que doit les élites au peuple, celui qui les nourrit, les abrite, les protège, chope les cancer et les maladies permettant le confort de ces élites, etc… Et comparer tout ça aux miettes que celles-ci lui rend. Là tu auras le doigt sur la question du droit et du partage dû à chacun.

            Pour ma part, je considère que plus le statut social est élevé, plus les conditions de vie de ceux qui s’en trouvent enrichi doit se rapprocher des conditions de vie du plus humble des habitants

            Y’a d’la distance à franchir, hein ? 😀

    • Pareil. Pas de temps à perdre avec ce brave homme très sympathique mais… J’ai d’autres soucis.

      Réponse
      • encadrer les loyers, c’est bourgeois.

        Réponse
  30. « Hier, j’ai croisé mon élu préféré qui ne l’est plus (élu, pas préféré 😉 ). Il m’a juste dit : “je ne pense plus que l’action politique passe par les partis. Les partis ne fonctionnent plus que pour assurer le train de vie des élus.” »

    Norme de brin
    le PS est un ramassis d’élus où il n’y a jamais eu un seul militant pour la bonne raison qu’ils ont jamais lutté pour rien.
    Agnès, quand vous préféré passe, faut qu’il tourne son nez donc vous dites simplement :
    LA DROITE

    Réponse
  31. @chris
    Il y a des liens qui parlent direct contre eux-mêmes…

    Réponse
  32. Chris voulait dire que il aimait bien Filoche mais pas au point d’aller le voir.

    Réponse
  33. mais tu vois Smolski, ce petit me dérange moins que « fredesud »

    Réponse
  34. « cela reste malheureusement un métier essentiellement féminin du moins chez nous  »

    pour ma part, j’ai juste appréhendé la question de la féminisation de l’éducation nationale qui est un de mes sujets favoris
    et alors de deux choses l’une ou bien elles ont besoin d’argent de poche ou bien elles se mettent au travail sur le trottoir.
    Qu’Est-ce que t’en penses ?

    Réponse
    • Je me suis fait mon opinion notamment en lisant divers témoignages de femmes qui avaient choisi de se prostituer occasionnellement ou non.
      Le problème ne se résume pas pour moi au débat qui le réduirait à un avis pour ou contre. Il faudrait prendre en considération plusieurs faits. Je dirais que si c’est le seul choix possible, chacun est libre dans tous les cas de disposer de son corps comme il l’entend.
      S’il s’agit d’une activité lucrative, alors, tant mieux. Si le plus important dans ce monde barbare est de posséder le plus d’argent possible et que, comme je l’ai souvent entendu dire, il faut être prêt à tout pour y parvenir, alors, la prostitution est aussi légitime que la vente d’arme, la production de betteraves ou de pain, ou n’importe quelle autre activité.
      L’important est la manière dont ce choix – s’il s’agit vraiment d’un choix – est vécu. Si c’est la seule possibilité et s’il faut se décider entre cela ou la misère et la mort, alors, d’un point de vue statistique la décision à prendre sera probablement pour le plus grand nombre, la première option, ce qui est très compréhensible.
      Il me semble que c’est un problème particulièrement complexe. La question de la féminisation, intéressante est tout aussi importante.

      Réponse
      • Enfant des rues et sur la route dès l’adolescence, j’ai souvent été confronté crûement à la prostitution. Malgrès mon dénuement et le haut niveau de rétribution qu’on me proposait, je l’ai toujours refusée, considérant confusément mais avec certitude que la part de mon être perdue ainsi était beaucoup plus que ce qu’il m’était possible d’accepter.

        Plus tard, en fréquentant à la marge le milieu parisien, j’ai pu constater également que la prostitution était une solution acceptable chez les prostitués que par la drogue nécessaire pour la supporter, que ce soit occasionnellement ou pas, de luxe ou pas.

        De ce vécu, j’en déduis que la prostitution relève bien de la perte de soi quelques soient les circonstances par lesquelles on y vient.
        On la subi avant tout.

        Réponse
        • En même temps, beaucoup de politiciens sont des putes de luxe prêtes à sucer n’importe quelle bite idéologique pour se remplir les poches, et eux personne ne les empêche de racoler et de se faire des fortunes en entrainant par la même occasion des catas sociales et économiques. Alors, je vois pas pourquoi on interdirait la prostitution sexuelle, à moins d’avoir une vision sacralisée et castratrice du sexe. Les putes n’entrainent aucunes conséquences macrosociales, à l’inverse des putes de la politique ou de l’économie qui se gavent comme jamais.

          Réponse
        • @ had
          Mon propos n’est pas l’autorisation ou non de se prostituer, c’est sur la la part de soi qu’on abandonne en se prostituant.

          Réponse
          • La plupart abandonnent une part de soi, c’est en partie un problème cérébral liée à la neuro-physiologie. Donc j’estime qu’il faut foutre la paix aux putes qui proposent leurs prestations librement, mais taper sur les proxénètes qui obligent des femmes à pratiquer la prostitution. Le jour où aucune femme, ou homme, ne sera plus astreint à se prostituer pour des raisons mafieuses ou économiques, c’est que les conditions nécessaires socio-économiques auront été établies. En attendant, chacun se démerde comme il peut, y compris les putes.

            Mooji

            https://www.youtube.com/watch?v=QYTtCVcFHEM

          • @had
            Si tu lies comme moi la prostitution à un problème personnel, que tu nommes neuro-physiologie, j’estime que la prostitution est bien un fléau dont il est nécessaire d’ôter les causes qui y mènent afin d’en libérer l’humanité dans son entier et non une catégorie et pas d’autres…

            J’estime qu’il y a une part de maladie mentale au fait d’être client et une autre qui se déclenche du fait d’être prestataire dans les rapports sexuels.
            Attaquer les deux de front ne consiste pas à légaliser ou pas, mais à soigner la première et la seconde s’en trouvera de fait éradiquée. Il faut la soigner socialement car comme tu l’as fait remarquer, la prostitution recouvre notre société bien au-delà du sexe !

            @Asociale : Commencer tôt à être confronté à la prostitution implique d’être armé tôt pour s’en défendre.
            Au regard de la prostitution qui se développe déjà dans les écoles et lycées puis plus loin dans les études de la république française, je dirai que les armes sont de moins en moins bien affûtées, voire cachées ou niées, socialement parlant.

      • Disons qu’il faut commencer jeune. Le début de carrière est alors fulgurant et il n’y a aucun problème avec les enfants.
        Tu télécharges le logiciel pour remplir les bulletins, que tout soit bien fait dans les règles :
        il faut penser à mettre un peu d’argent de côté pour les enfants quand ils seront grands car au bout de quelques années le rapport s’inverse. C’est toi qui paye.
        Et pour réussir à tenir, j’ajoute que cela permet de ne pas attendre la retraite pour faire des grands voyages culturels forts intéressants.
        Les gens qui te diront le contraire se sont trompés de métier.
        Voilà.

        Réponse
      • Koan : « Si c’est la seule possibilité et s’il faut se décider entre cela ou la misère et la mort »

        Si c’est effectivement la seule possibilité pour vivre, tu oublies d’autres choix plus combattifs : le vol, le cambriolage, l’escroquerie, la rapine, etc… avant de mendier ou de se prostituer.

        Réponse
        • Merci

          j’avais l’impression d’être le seul à bondir en lisant ici ou là que les putes le sont par choix, j’entends un VRAI choix et que si on leur donnait 2000 euros, elles continueraient quand même.

          Alors effectivement, on peut comme had pensez que cette « sacralisation » de la sexualité est surannée et débile, mais je dois être un vieux con qui pense que le corps (et la sexualité) est ce qui reste de notre véritable intimité. Que des femmes (ou des hommes) couchent avec plaisir avec tout le monde est une chose, qu’une personne (homme ou femme) DOIT coucher pour obtenir du nécessaire (travail, étude, logement, alimentation,…) me pose un problème très sérieux. Et je pense que l’état DEVRAIT intervenir pour faire cesser cette forme d’esclavage.

          Ensuite à un niveau moindre que des femmes (ou hommes) fassent les putes pour se payer un i-merde à 700 euros ou couchent pour une soirée restau me pose un problème métaphysique sur le délabrement de la société, mais là je pense que la loi ne doit pas intervenir mais l’éducation ce genre de truc si has been.

          C’est hallucinant comme la société inculque l’abandon de soi aux personnes, plus rien n’est tabou, plus rien n’est privée, plus rien n’est intime, l’homme est devenu une marchandise à part entière de la société de consommation. C’est moderne certes, mais je ne suis pas persuadé que ce soit une « bonne » chose, mais là c’est une opinion personnelle.

          Le Moloch est revenu.

          Réponse
          • Ben si c’est un choix, c’est même dans les pires situations merdiques qu’il faut faire des choix et les assumer. Les seuls qui n’ont pas à choisir sont ceux qui sont sans problème. Il est ridicule de prétendre que le génie stratégique du choix de chacun pourrait s’exprimer hors de toute situation conflictuelle et contraignante. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

          • ben attends, ça devrait être possible de sortir le soir après le boulot et de faire l’ amour avec qui tu veux.
            ça l’est pas. Si tu fais ça, tu te fais assassiner et je te garantis y’a pas d’enquête après.

            Non, faut que ce soit ren-ta-ble. C’est pour ça que les putes ont fait le bon choix. ( les vraies)

          • @Asociale

            Cela ne me pose aucun problème de sortir faire l’amour, même à plusieurs, ce qui me pose un problème, c’est que ce devienne une obligation pour obtenir le nécessaire de nos sociétés occidentale qui croulent sous la valeur ajoutée.

            @had, je crois que vous n’avez pas compris que je ne considère pas cela comme un choix, mais comme une « imposition » par un groupe social dominant. Dans votre optique, arrêtons de faire les petits bras et permettons aux parents de prostituer leurs enfants ou de les vendre. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Pourquoi faire juste les gagne-petit. D’ailleurs je pense que économiquement il serait plus rentable de donner pour s’amuser une gamine de 15 ans (c’est ferme et encore pur) plutôt qu’une meuf de 25. Ainsi il serait plus intelligent et économiquement rentable que l’étudiant(e) prête sa petite soeur. Si les 2 sont d’accords, ce ne sont que des choix.

          • à Hervé, 2 décembre 22 h 46

            alors là, c’est autre chose, c’est de la fainéantise.
            c’est un discours de femme d’expatriés.
            Ce qui nous ramène encore une fois à la féminisation de l’éducation nationale.

          • « une « imposition » par un groupe social dominant »

            Personne en France n’impose à qui que ce soit de se prostituer, mis à part les délinquants proxénètes. Faut quand même pas raconter n’importe quoi. Que la prostitution ne corresponde pas à votre morale, soit, mais n’imposez pas votre morale à ceux ou celles qui n’ont pas le même point de vue.

            Prostituer ses enfants, ben voyons… L’enfant n’appartient pas à ses parents et le proxénétisme ainsi que la pédophilie sont interdits, ce que personne ne conteste ici.

          • had : « Personne en France n’impose à qui que ce soit de se prostituer »

            La mise en condition sociale d’avoir la prostitution comme solution immédiate à une situation de dépendance est une imposition.
            Par l’appauvrissement mais pas que d’ailleurs.

            Le droit de cuissage en entreprise en est un des aspects qui peut se perpétuer par la prostituion de rue occasionnelle, parce que après tout, hein ?

          • Si quelqu’un séduit, ça existe souvent aussi, pour obtenir de l’avancement professionnel ou un mariage avec un individu nanti, on l’interdit et on met un flic derrière chacun pour lui imposer une morale normée au millimètre près ? C’est comme ça qu’on arrive à la fin par imposer une Charia.

            Across cultures and history, there is generally one motive for hurting or killing: people are violent because it feels like the right thing to do. They feel morally obliged to do it.

            http://www.newscientist.com/article/mg22429973.000-most-violence-arises-from-morality-not-the-lack-of-it.html

          • Bien entendu cela ça poser problème.
            Néanmoins, nous ne referont pas le monde. Je ne vois pas comment l’Etat lutterait contre l’esclavage puisqu’il l’encourage sous toutes ses formes, et bien sûr essentiellement par le principe de l’asservissement sans condition du prolétariat à toutes les formes de la bourgeoisie. En réalité, la situation de l’employé stressé (un sur deux cent) par ses conditions de travail auxquelles ils ne peut pas se soustraire pour les mêmes raisons que celle qui choisit la prostitution me dérange tout autant. Cela pose d’autres problèmes. La seule manière de lutter contre la pauvreté et ses conséquences est d’assurer à chacun la garantie de ne pas avoir à faire ce qu’il ne souhaite pas pour avoir le droit de vivre. Je dis ça…
            Quoi qu’il en soit le problème posé en soulève bien d’autres, comme celui du mariage par exemple qui peut-être considéré dans certains cas comme une forme de prostitution légitimée, mais aussi bien d’autres questions très significatives de notre époque et d’une société caractérisée par l’individualisme…Dans le monde tel qu’il est les putes, celles qui ont choisit, ont fait le bon choix. Cela ne fait aucun doute.

          • had, cesse donc de tourner autours du sujet.
            La pauvreté des moyens de subsistances ou de conscience de soi (beaucoup de prostitués sont des innocents mentaux) est la cause de la prostituion et du droit de cuissage subit pareillement.

          • Koan : « Dans le monde tel qu’il est les putes, celles qui ont choisit, ont fait le bon choix. »

            Quel mépris de la personnalité des prostituées que tu fais là.

          • « Quel mépris de la personnalité des prostituées que tu fais là. »

            Et toi tu les prends pour des débiles mentales, c’est mieux ?

          • smol

            C’est toi qui tourne autour du pot, autrefois beaucoup de mariages étaient des mariages d’intérêt.

            Des sportifs de haut niveau se dopent, se surentrainent et prennent des risques au détriment de la santé pour gagner encore plus. Tu refuses que nombreux sont mus par l’appât du gain.

            La majorité des pauvres ne se prostituent pas et personne ne les oblige à le faire.

          • Si tu connais le monde des prostitués tu le sais que beaucoup ont subi des incestes traumatisants et beaucoup aussi sont des innocents dont on abuse.

            Je te laisse à tes rêverie d’une prostitution heureuse avec des clients propres et respectueux de la personne.
            Fais toi ton cinéma si tu le désires, moi j’ai été confronté à la réalité de prostitution et même des macs et je ne fais que porter témoignage de l’intérieur.

          • Ah oui, il y a incessamment, IN CE SSA MENT la violence toujours présente sur la protitution.
            Tu montes avec un inconnu devant qui tu vas te mettre à nu, tu ne sais pas si ce n’est pas qui il est, d’où il vient et comment il va se comporter avec toi.
            Tu ne sais pas s’il va pas te frapper, te sodomiser, te dévaliser…
            Tu es seul avec lui et il est ce qu’il voudra bien être avec toi et il est le seul à le savoir jusqu’au bout.

            On ajoute à tout ça, tous ces crimes potentiels contre ta personne, le comportement de la police à ton égard, les rafles pour les parties fines au commissariat et gratuites bien sûr, comment vas-tu réclamer ton dû après ?

            Tu comprends mieux ce que signifie prostitution maintenant ?

          • « Si tu connais le monde des prostitués tu le sais que beaucoup ont subi des incestes traumatisants et beaucoup aussi sont des innocents dont on abuse.

            Je te laisse à tes rêverie d’une prostitution heureuse avec des clients propres et respectueux de la personne. »

            Oui, et alors ? D’autres ne se prostituent pas alors qu’ayant subi aussi des incestes. Je ne dis nulle part que la prostitution est heureuse. Je dis que la prohibition la rendra encore plus malheureuse, car elle passera par des conditions encore plus lamentables. C’est toi, mon pauvre, qui rêve à une condition heureuse hors sol. Les innocents… mais nous le sommes tous, tout en étant bourreaux à nos heures. Tu te situes vantardement dans le camp du bien, un paternalisme aveugle de la réalité, ce qui te propulse à favoriser de façon crabesque le camp du mal.

          • had : « Je dis que la prohibition la rendra encore plus malheureuse, car elle passera par des conditions encore plus lamentables. »

            Je ne suis pas légaliste, je ne suis pas paternaliste je dis simplement ce qu’il est de la prostitution, et le « encore plus lamentable » est un prétexte de mac et de client que je t’abandonne.

          •  » et le « encore plus lamentable » est un prétexte de mac et de client que je t’abandonne »

            Eh bien tant pis, tu resteras un [mode modération on]gnagnagna attaque personnelle, voilà voilà[mode modération off] qui ne fera que faire perdurer ou empirer la situation sous prétexte de ta morale à toi qui ne satisfait que toi. Tu crois que ça va se décider à partir de tes illusions de paternaliste moraliste. Eh bien c’est tout le contraire qui se passe et va se passer. Le monde s’en fout de Smol, il mène sa route.

          • had : « sous prétexte de ta morale à toi »

            Vivre sous la terreur et la contrainte n’est pas moraliste.

            Et si tu rajoutes l’ensemble des faits qui sont associés à la prostitution, la traite des enfants et utres, les passes d’abattages, les bordels militaires, etc… Ce n’est pas être moraliste que de ne pas accepter la prostitution comme une fatalité banale parmis toutes les fatalités qui nous submergent.

          • « Vivre sous la terreur et la contrainte n’est pas moraliste. »

            Ce que tu veux, c’est appliquer TA terreur au nom de TA morale, rien de très original, c’est le lot commun.

            La prohibition de la prostitution ne fonctionne pas plus, même pas en Suède, que celle du cannabis malgré tous les moyens policiers engagés et dilapidés. Comme si il suffisait de mettre des barrières et des flicaillons partout pour que tout aille de mieux en mieux.

          • had : « La prohibition de la prostitution ne fonctionne pas plus »

            Je le répète, je ne suis pas légaliste, c’est à dire que je ne crois pas aux lois, aucune, rien, nada, que t’chi.
            C’est toi qui avance sans cesse le terme de « prohibition » et qui le place dans le cadre des lois.
            Si tu veux bien lire ce que j’écris au lieu d’anticiper des réponses confortables à des propos qui n’existent pas…

            Je reste donc à maintenir que la prostitution est une geôle et que c’est tout ce qu’elle est.
            Que de proposer la prostitution comme solution pour des personnes en survie qui n’y sont conduites que par la détresse de leur condition ou par l’agressivité de leur environnement est irresponsable, irréfléchi et condamnable sur un blog.
            Ce n’est pas du paternalisme mais de la solidarité avec chacun et chacune de celles rencontrées qui s’y étaient fourvoyées et dont je garde chaque visage chaque douloureux sourire en mémoire aussi fraternellement quelles m’ont accueilli auprès d’elles, déjà bien atteintes dans leur intégrité qu’elles l’étaient à l’époque, les années 1970, toutes s’en sont trouvées rapidement décimées par la suite…

            had, il n’y a pas besoin de loi pour se déterminer de ce qui est juste ou injuste.

          • Qui fait ici l’apologie ou la promotion de la prostitution ? Pas moi.

          • had 29 novembre 2014 at 20 h 53 min :
            « Alors, je vois pas pourquoi on interdirait la prostitution sexuelle, à moins d’avoir une vision sacralisée et castratrice du sexe. »

            Ma réponse :
            « Mon propos n’est pas l’autorisation ou non de se prostituer, c’est sur la la part de soi qu’on abandonne en se prostituant. »

            Ben tu vois, tout le débat qui a suivi vient de là, ce « je vois pas pourquoi… » Auquel je n’ai cessé de répondre avec des « voilà pourquoi la prostitution n’est pas une solution à proposer ni à adopter », auxquels des censeurs ont rétorqué « la liberté du corps », les « il y a pire », les « il vaut mieux ça », ou dernièrement « moral de petits bourgeois… ».

            Comme je l’ai précisé précédemment, un blog c’est pas un coin d’bistrot où tout ce qui s’échappe se dilue sans conséquence et uniquement sur la compagnie du bar.

          • @had

            Je ne voulais pas répondre, car c’est du temps et de l’énergie de perdu pour discuter avec un mec remplis de certitudes, que les pauvres le sont de leurs fautes, les putes de leur fait et que toute tentative de changer est une nouvelle forme de totalitarisme. C’est le laissez-faire de tout bon petit libéral qui se respecte.
            Maintenant à chaque fois que l’on pose des questions qui posent le problème en bordure, et mettent vos raisonnements à l’épreuve vous bottez en touche par une pirouette. Je dis que l’on devrais légiférez sur la prostitution, non pour l’interdire, mais pour proposer _obligatoirement_ à toutes les putes qui racolent une solution alternative (éducation, formation, logement, protection…) et vous expliquez que ce sont des choix qu’elles(ils) font et que l’on a rien à dire dessus. Si j’objecte que l’on puisse faire d’autres choix : partager sa petite sœur parce que c’est économiquement plus intelligent, vous objectez de la loi qui l’interdit.
            Vous ne pouvez pas en même temps refuser que la loi évolue pour une soit disante morale et vous cachez derrière la loi pour une soit disante morale. Qui décide de la loi, qui trace la ligne ? vous ? moi ? les libéraux ? la classe dominante qui est la seule à pouvoir passer le temps nécessaire à arriver aux positions qui permettent de rédiger les lois ?

            Au niveau moralité, il n’y a pas de différence à protéger une majeure de 20 ans qui couche pour un logement lui permettant de suivre ses cours et une mineure de 15 qui couche pour permettre à sa sœur de 25 d’avoir un logement. Faire une différence sur l’age c’est tout simplement un truc stupide, ringard, has been, un semblant de morale pour avoir encore bonne conscience.
            Les nouvelles lois sarko permettent aux gamins de 13 ans d’aller en prison, ce sont donc des adultes et ils ne doivent pas être protégés plus que les autres. Tout le reste n’est que verbiage.

          • herve_02

            Je ne réponds pas tellement ton com est stupide à en pleurer de rire.

          • « Je dis que l’on devrais légiférez sur la prostitution, non pour l’interdire, mais pour proposer _obligatoirement_ à toutes les putes qui racolent une solution alternative (éducation, formation, logement, protection…)

            C’est le laissez-faire de tout bon petit libéral qui se respecte. »

            Je fais un charitable effort. Même les chômeurs, on ne leur propose pas d’alternative actuellement, c’est tout dire que ton socialisme de pacotille déconne plein pot.

            Le laisser faire n’a rien à voir avec le libéralisme, bien au contraire. Le libéralisme originaire du XVIII ème siècle n’a jamais promu le vol ou l’assassinat. A tel point de responsabilisation que les banques faillitaires n’auraient jamais dû être renflouées par le contribuable.

            Le rôle de la loi n’est pas de définir la morale qui est subjective, propre à chacun ou chaque religion, donc rien à voir avec un régime démocratique dont tu sembles ignorer totalement le sens.

          • @had
            Primo nous n’avons pas gardé les cochons ensemble.
            Deuxio La stupidité de mon com n’a comme miroir que la fatuité du votre.
            Tertio, je ne suis pas plus socialo que vous nazi.

            Nous sommes bien d’accord que la loi n ‘a rien à faire avec la morale. Maintenant je vais le faire plus simple : pour quelles raisons _objectives_ une étudiante de 20 ans qui fait la pute pour un logement est plus habilitée (libre) de le faire qu’une de 15 ans pour sa soeur ? En dehors de la loi (qui est fluctuante suivant le temps et le lieu) et la morale (qui est propre à chaque personne.)

            Je suis très intéressé par une réponse argumentée et intelligente.

          • On s’en fout des cochons !

            Il y a une convention sociale qui détermine qu’à 18 ans on passe en mode adulte 2.0, c’est une forme de rite, notion anthropologique qui n’échappe à aucune société, y compris celles de chasseurs-cueilleurs, sauf chez de gôche qui croient que le paradis leur est promis.

            Ça veut dire, qu’un moment donné on a plus de liberté, mais qu’on doit assumer le contrepoids de ses errements. Ça signifie par exemple que si on s’engage dans des études de sociologie, anthropologie, psychologie sans assurer un minimum en termes de viabilité, alors il ne faut pas s’étonner de se retrouver le nez dans le caca.

          • et bien on avance.

            Parlons de cette « convention sociale », vous l’avez signée ? vous en avez discuté ? vous l’avez étudiée, ou vous la considérez juste comme « c’est comme capicétou » ? Elle est là la question et nul part ailleurs. QUI PUTAIN DÉCIDE qu’une gamine de 20 ans puisse faire la pute pour se payer ses études soit de l’ordre du choix ? Pourquoi 18 et pas 17 ou 19 ? une raison particulière ? Et la société évoluant, les personnes aussi, pourquoi cette règle reste fixe ? Parce que les gamines de ceux qui écrivent les lois n’auront pas besoin de sucer des vieux et que le bas peuple on s’en carre l’oignon un peu ?

            Moi, par exemple, cela ne me dérangerais pas que quelques adultes énervés dépècent un patron du cac40 qui les piétine (eux et leur famille) depuis quelques dizaines d’années. Je suis même près à imaginer que, sur le nombre, (donc en terme de consensus social), nous trouvions une majorité du même avis, mais ce « consensus social » ne se traduit pas en loi.

            Ainsi au doigt mouillé, la loi n’est plus le résultat d’un consensus social. Alors comme je ne suis pas socialo (désolé), mais pas encore facho(désolé aussi), j’espère que la loi arrivera à un véritable consensus social AVANT QUE certains décident que la violence est la seule solution pour équilibrer les plateaux de la justice.

            Malheureusement, il semble, avec le recul historique, que la violence soit le seul et unique moyen de faire que le consensus social ne se traduise en règles écrites plus ou moins respectés pendant quelques dizaines d’année.

            Maintenant que vous n’arriviez pas à imaginer un seul instant que Ces choix n’en sont pas ne m’étonne pas, [mode modération on]jugement de valeur, attaque personnelle, patin couffin[mode modération off]. C’est d’ailleurs le propre du scientifique : cette incapacité à voir un peu plus loin que son éprouvette, enfermé dans les dogmes faux (la vérité scientifique est tellement éphémère) ce qui en fait de bon sujets de laboratoires à étudier et expérimenter mais surtout pas des décideurs.

          • had 2 décembre 2014 at 22 h 05 min à propos de la prostitution des étudiants : « Il est ridicule de prétendre que le génie stratégique du choix de chacun pourrait s’exprimer hors de toute situation conflictuelle et contraignante. »

            La prostitution sexuelle est pourtant ce qui est de moins ridicule au monde et de moins choisi possible. De plus elle draine aujourd’hui par les mêmes réseaux la location du ventre de mères porteuses (toujours un choix pour ces dernières ?), l’eugénisme sous-tendu dans la procréation assistée (le choix des caractéristiques ethniques des gamettes et du sperme avec surenchère à la clef), le trafic d’organes humains via le dépeçage d’enfants sains pratiqué à grande échelle dans les pays du tiers monde.

            had 4 décembre 2014 at 20 h 59 min : « Le laisser faire n’a rien à voir avec le libéralisme, bien au contraire. Le libéralisme originaire du XVIII ème siècle n’a jamais promu le vol ou l’assassinat. A tel point de responsabilisation que les banques faillitaires n’auraient jamais dû être renflouées par le contribuable. »

            On voit dans la même phrase tout et son contraire.
            « Le laissez faire n’a rien à voir avec le libéralisme… »
            et :
            « les banques faillitaires n’auraient jamais dû être renflouées par le contribuable »

            Et pourtant c’est bien ce qui s’est passé sous ce régime économique barbare dit libéral !

            On en déduit donc que dans :
            « Le libéralisme originaire du XVIII ème siècle n’a jamais promu le vol ou l’assassinat »
            Il y a une contradiction avec la réalité, déjà par le renflouement des banques assuré dernièrement par le contribuable, et par ce que cela entraîne, c’est à dire la mise à mort des métiers ouvrier ainsi que de leurs familles ne pouvant même pas assurer la moindre élevation sociale à travers les études sans tomber dans la prostitution sexuelle.
            Cette prostitution sexuelle des étudiants entraînant en fait l’échec de leurs ambitions par les diplômes, ensuite la perpétuation de la prostitution occasionnelle pour pallier aux difficultés de la vie en société barbare dite libérale qui s’ensuivent fatalement après de tels traumas dépersonnalisant l’individu et sa combativité sociale.

            Les mensonges ajoutés aux mensonges ne font pas des vérités, quoique qu’il en soit prétendu par tes interventions surréalistes, had.

          • smol

            Tu mélanges tout. Accuser le libéralisme ( lequel d’ailleurs ? il y a différentes formes de libéralisme), d’être la cause de tous les problèmes, de la prostitution, du sida, des tremblements de terre, de la rougeole… c’est complètement stupide.

            La prostitution qui date de bien avant le libéralisme est ou a été pratiquée aussi dans les pays communistes comme Cuba.

          • [mode modération on]dispensable[mode modération off]
            La société d’économie barbare que nous subissons aujourd’hui est exactement la même que celle de la loi du plus fort de l’homme des cavernes.

            Plusieurs fois il est dit ici que les économistes proposent et que les gouvernements disposent, donc aucun économiste n’est en fonction dans les gouvernement ?
            Et si ils sont en fonction dans les gouvernements, ce qui est indéniable, qu’y font-ils ?
            A part de s’engraisser avec ceux qui les y placent sur les cadavres humains qu’ils sèment ensemble et non indépendamment les uns des autres.

            Je le répète, un ingénieur qui fabrique des ponts servant à tous est 100 à 400 fois moins rémunérés qu’un ingénieur financier qui ne sert qu’à quelques-uns pour capter toutes les ressources contre tous.

            Arrête de toujours tourner autours du pot de sang et de merde où les financiers nous enfoncent, c’est macabre.

          • De la conversation sur la prostitution et de ses impensés :

            j’estime que faire des heures supplémentaires sous prétexte que les salaires ne sont pas assez élevés, c’est de la prostitution.
            j’estime que dire qu’on ne fera pas la grève sous prétexte que on doit rembourser sa baraque et sa bagnole à la banque, c’est de la prostitution.
            Dans les deux cas il y a un choix individuel et non pas collectif.
            Résultat , en final de compte, tout le monde l’a dans le cul.

          • Asociale, tu confonds prostitution qui est la perte irrémédiable de soi et le brigandage.
            De la prostitution rien ne peut être récupéré tout à fait, du brigandage, y’a moyen de lui faire rendre gorge, tôt ou tard.

  35. Agnès,

    Filoche est un nuisible, you know.

    Réponse
    • Thanks my friends,but as far as possible from my home !

      Réponse
  36. Il y en a qui sont « zarbi » derrière leur clavier, du micro pas du piano c’est plus dur le piano, mais malgré tout ses défauts il me semble qu’il a fait pas trop mal son boulot d’inspecteur du travail Filoche, bon ben j’ai compris que c’était mal de travailler donc…

    …faudrait vivre sans bosser… trader ça bosse un trader ?

    Rentier… ça bosse un rentier?

    Skouateur ça bosse pas un skaouateur…

    …que choisir ? Coucou, tenez ça pas l’air mal ça ! Coucou !

    Bon ben bob wouiquende,

    Peace and love !

    Michel.

    Réponse
    • Pour aller plus loin :

      Filoche, on en a rien à foutre.

      Réponse
  37. Surréaliste votre débat sur la prostitution à une époque où tout un chacun est sommé de vendre son âme et sa santé à un des systèmes les plus putassiers qui soit …
    La plupart d’entre nous consentent à participer à l’orgie collective, digne des représentations de Sodome et Gomorrhe, mais la transaction sexuelle individuelle tarifée, rien à faire, ça ne passe pas, quel que soient les régimes et les obédiences…
    On arrive pas à intégrer paisiblement la pratique dans le corps social …
    Il faut croire que nos corps ne nous appartiennent qu’en seconde main et que l’usage fait l’objet d’accords non écris hors de portée de notre réflexion commune …
    En même temps, certains « réalistes » aimeraient bien faire entrer le produit de ce marché de l’ombre dans la richesse nationale, que le coït furtif, compulsif, participe à la prospérité mesurée …
    Les africains ont une belle expression pour désigner la prostitution; ils disent « faire boutique son cul », mignon, non ? :o)

    J’ai appris avec les clochards et les marginaux, que notre corps était notre dernier bastion, notre ultime repli mais aussi notre ultime moyen de communiquer et qu’on pouvait « choisir » de le sacrifier publiquement pour punir ceux qui vous ont fait « différent » …

    Réponse
  38. en ce qui me concerne, il n’y a rien de surréaliste même si, je le reconnais, on a tous une maladie en attente.

    mais je dois dire que cet inspecteur du travail à la retraite qui s’exprime sur Mediapart ne fait que tenir des propos très durs sur son parti, ce qu’il appelle combattre et cela va de pair avec les saloperies qu’il est capable de faire quand il réécrit l’Histoire avec lui dans le rôle de Super Gentil.

    Ce n’est pas un homme intéressant.

    Réponse
  39. Je dis :
    l’erreur fondamentale de Filoche est de croire qu’au PS, ils ne savent pas ce qu’ils font.
    Or, ils ne sont pas du tout inconséquents.

    Non seulement donc Filoche est dans l’erreur mais compte-tenu de son ego, il est content de rester au PS.

    Démocratie et Socialisme est une escroquerie.
    En effet cette publication fait croire qu’un parti qui a des dirigeants carriéristes et arrivistes pourra être amené à faire une politique de gauche.
    Elle est le reflet de la suffisance de Filoche ; suffisance démultipliée car il est impliqué dans les mécanismes du système.

    Enfin, je termine avec ce que Bourdieu qui, en 2003, avait dénoncé :
    la force du néolibéralisme est relayée par les sociaux démocrates qui en sont les vecteurs de gauche.
    Donc TINA.

    allez, un peu de son oriental ne fera pas de mal
    https://www.youtube.com/watch?v=L8ejnv15bPk

    Réponse
  40. Attention, attention

    Plus haut je vois que Smolski a un petit faible pour Filoche.
    C’est normal
    des mecs comme Filoche, si tu voles pas à leur secours, ils jouent sur le sentimentalisme.

    ( mais niveau débouchés politiques, y’a plus personne)

    Réponse
    • Asociale : « mais niveau débouchés politiques, y’a plus personne »

      Donner un point de vue ne nécessite pas d’avoir la solution.

      Réponse
      • c’est vrai, c’est en quelque sorte un gros pourri direct noyauté par la CIA.
        merci.

        Réponse
      • Dans un article de Siné Mensuel en 2013, Filoche montre que son parti a été, avec constance, depuis au moins 1914, a été le meilleur soutien du capitalisme, de ses banquiers, de ses patrons et de ses oligarques.
        Donc je dirais que quand Il écrit dans ce journal de cons, il est dans son rôle car il n’a rien trouvé de mieux à faire dans la vie que d’être membre du Parti socialiste.

        Je te dis, il est toujours bien content d’être au PS.
        Il ne cherche pas s’il y a mieux à faire dans la vie que d’être membre du Parti socialiste.
        Il se contente de ça.
        Il voudrait que les gens se contentent de ça.
        C’est rassurant n’est-ce pas ?
        Le mec il passe à la télé, et puis après les gens ils vont le voir en vrai, ils sont rassurés quoi.

        Après tu as le journal genre Fakir. Alors là, ils te font tout un discours sur les inspecteurs du travail, genre les inspecteurs du travail : plus dangereux qu’une grève.
        Rassurant, pas ?

        Un plouc modèle, ce Filoche.
        Il y a quelque chose qui cloche.

        Réponse
        • Asociale, laisse donc Filoche penser par lui-même et pense plutôt par toi-même, éventuellement sur les sujets que Filoche développe.
          S’en prendre à la personnalité de Filoche, de Siné ou d’autres ne mène nul par, c’est tout simplement du « je suis partout » journaleux.

          Réponse
          • je dirais plutôt du  » je ne suis pas encore en fauteuil roulant » mais bon, je comprends que mes observations ne plaisent pas à tout le monde.

  41. Pour éclairer ce qu’il en est de la mendicité et de la prévarication des ressources par l’économie barbare dite libérale :

    « L’économiste Mariana Mazzucato a mis au jour certains des mécanismes qui permettent au secteur privé de bénéficier directement de la générosité publique. Depuis les années 1970, par exemple, le Conseil de la recherche médicale (Medical Research Council, MRC) met au point des anticorps monoclonaux, utilisés dans le traitement de maladies auto-immunes ou de certains cancers. Ingénu, l’organisme public se félicite d’avoir « révolutionné la recherche biomédicale et favorisé l’essor d’une industrie internationale de la biotechnologie dégageant des milliards (3) ».

    S’il a engendré d’immenses fortunes privées — celles des dirigeants de Facebook, par exemple —, Internet est né de recherches financées par le gouvernement américain ; quant au World Wide Web, il a bénéficié du travail de l’ingénieur britannique Tim Berners-Lee au sein d’une institution publique, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

    Le moteur de recherche de la société Google (deuxième entreprise du monde en termes de valorisation boursière) n’existerait pas sans un algorithme que lui a généreusement offert la Fondation américaine pour la science (National Science Foundation).

    L’iPhone d’Apple émerveillerait sans doute moins s’il ne concentrait pas une large gamme d’innovations financées par l’Etat, des écrans tactiles au système de localisation mondiale GPS (Global Positioning System). »
    Source le monde diplomadique décembre 2014.

    Déclarer que cette économie est la source des évolutions technologiques alors qu’elle en est le pillard façon attila c’est passer cul par-dessus tête la réalité des faits perpétrés par l’économie mondiale.

    Réponse
    • Lisez donc aussi Laurence Fontaine qui va bcp plus loin que graeber !
      – « l’économie morale : pauvreté, crédit et confiance »
      – « Le marché. Histoires et usages d’une conquête sociale »

      Réponse
    • Source : http://www.rfi.fr/contenu/20091109-laurence-fontaine-historienne-directrice-recherche-cnrs/
      « Dans une longue conclusion particulièrement en prise avec notre société mais plus encore avec l’actualité des pays du sud, elle réfléchit au rôle du microcrédit et celui des femmes et des migrants aspirant à la microfinance. L’analyse des stratégies de survie, dans l’Europe moderne comme dans le monde contemporain, amène Laurence Fontaine à plaider pour une réhabilitation du marché au profit des pauvres. »

      Il me semble que Laurence Fontaine se disqualifie des études de Graeber notamment par son implication en faveur du micro-crédit qui est la pratique économique abusive aggravant l’appauvrissement des plus démunis.

      Il faut savoir que ce micro-crédit est tout à fait incompréhensible dans ses implications parmis les plus déshérités à qui il est plus ou moins imposé comme source d’expansion de leur état social alors qu’il les conduit directement à l’esclavage par la dette qu’ils se trouvent à souscrire de manière inter-générationnelle.
      Le micro-crédit s’appuit non sur la richesse dont les pauvres disposent mais sur celle que les pauvres devront fournir, c’est à dire sur un prévisionnel et non sur la réalité comptable immédiatement.

      On ne souscrit pas un micro-crédit sur le taudis et le bout de terre que l’on habite mais sur l’hypothèse d’un rendement financier illusoire, ce qui fait quon se trouve dépossédé jusqu’à soi-même, entraînant l’errance et la prostitution qui l’accompagne jusqu’à la vente des parties de son corps acceptables pour le commerce des transplantations mondialisé.

      Réponse
    • j’aime pas la radio.

      Réponse
    • Merci Clocel, j’avais suivi cette émission en allant en suisse, ça m’a coûté un topic pour dépassement de vitesse dde 6 km/h sur autoroute près de lausanne parce que je l’écoutais trop attendtivement…

      J’y ai mis sur mon blog en texte :
      http://blog.joel-smolski.com/?p=683

      Yeaaaaaaaah 😀

      Réponse
      • « en allant en suisse »

        Tu partais cramer ton pognon chez les helvètes !? :o)

        Réponse
        • Ouaip Clocel, pour le « coût », ça l’a fait et sans regret de ma part, c’est mieux ainsi qu’en matant le cul d’une gamine sur une affiche de pub.

          Réponse
    • Extrait du lien indiqué par Clocel :

      « A plusieurs reprises, Graeber prend un malin plaisir à tourner en ridicule Adam Smith, père fondateur de la science économique. Pour Smith (du moins tel qu’on l’enseigne aujourd’hui), l’économie diffère des autres activités humaines en ce qu’elle n’obéit qu’à la seule loi de l’utilité et de la rationalité. Elle peut donc être l’objet d’une « science » rationnelle qui n’aura pas à tenir compte des affects humains.

      Or, l’anthropologie montre qu’on ne trouve nulle part cet homme par nature égoïste et calculateur qu’imagine naïvement Smith, ni ces trocs commerciaux purement utilitaires qui auraient marqué la naissance de l’économie. En réalité, partout, l’échange de biens matériels est inséparable des interactions sociales et affectives. »

      Réponse
      • Graeber est un gentil illusionniste, lisez plutôt Alain Testart pour savoir ce qu’il en était du don, de l’échange et de l’esclavage autrefois…

        Réponse
        • testart est un illusionniste de pacotille, un serviteur des dominants qui l’ont récompensé d’offrandes et d’élevations sociales, lisez plutôt David Graeber, cet exclu des Universités patentées, pour savoir ce qu’il en est de l’économie propre à l’humanisme.

          testart n’a dirigé ses études que vers les groupes majoritaires, ignorant tous les peuples épars ayant pratiqué une économie humaniste et citoyenne parallèlement à ceux-ci.

          Dans sa théorie guignolesque (en compte, il n’en a qu’une, celle du dominant/dominé), testart oublie/omet de penser que ce n’est pas parce que les barbares de l’économie du capital sont les vainqueurs des guerres qu’ils provoquent « qu’ils ont raison d’avoir tort ».

          Avec le capitalisme social (ein fuhrer, ein reich) historiquement mis en avant par testart, par la pratique de la prébende, de l’esclavage, du conditionnement et consort que nous subissons toujours aujourd’hui, on constate que la méthode économique capitaliste se fonde sur la conquête et non sur la gestion et ne tient en fait que par une et une seule théorie établie d’avance, l’expansionnisme comme norme sociale contre tout bon sens humaniste.
          Dans l’insanité de son étude, testart s’établi juste sur la surface historique du monde. Les peuples pratiquant une économie différente, plutôt humaniste, s’étant trouvés envahis, réduits à l’esclavages, sinon à périr, ils n’ont pu que laisser peu d’indications sur leurs fonctionnements et théories économiques qui par nature ne peuvent être que toutes différentes les unes des autres parce que cohérentes avec la réalité de leurs environnements respectifs.

          C’est en fond ce que montrent les études de David Graeber, encore faut-il commencer par les consulter sans préjugé.

          Comme pour testart, ces études reposent sur le relèvement historique, mais celles de David portent résolument sur les traces ténues de ces peuples perspicaces qui vivaient et vivent encore, comme les ZAD en france par exemple, avec le partage des ressources que l’on fait croître collectivement plutôt que sur le butin que l’expansionnisme mortifère leur oppose constamment, notamment en les provoquant à la lutte armée inégale destinée à les réduire en cendre ou au silence plutôt qu’à reconnaître les idées et le bienfondé humaniste qui les animent.

          Remi Fraisse en est mort.
          Mort aux théories assassines des testarts.

          Réponse
          • « David Graeber, cet exclu des Universités patentées »

            Il est actuellement professeur à la London School of Economics.
            http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Graeber

            Je ne commente même pas le reste de ton galimatias, tellement c’est ilotesque.

          • had : « Je ne commente même pas le reste de ton galimatias, tellement c’est ilotesque. »

            Eh bien moi je commente.

            testart à suivi la pensée dominante dans son étude et a été constamment récompensé de sa servilité, son ilotisme peut-être ?
            David Graeber recherche les pensées différentes et s’en trouve abusivement exclus.

            testart :
            Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris, et une courte insertion dans l’entreprise, Alain Testart recommence des études en ethnologie. Il obtient sa thèse, intitulée Des classifications dualistes en Australie, en 1975, sous la direction de Jacques Barrau. Il entre au CNRS en 1982, successivement membre de l’équipe « Appropriation sociale de la nature » du Muséum national d’histoire naturelle et du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative à l’université Paris X – Nanterre, où il assume plusieurs enseignements. Il était membre du laboratoire d’anthropologie sociale au Collège de France et directeur de recherche au CNRS.

            David Graeber :
            Graeber a été recruté par la prestigieuse université de Yale, où il devient le chouchou des étudiants. En 2005, la direction décide de ne pas renouveler son contrat. A cause de son militantisme ? Ou du caractère peu académique de ses travaux ? Difficile à dire. Le gratin de l’anthropologie mondiale se mobilise, en vain.

            Viré, blacklisté dans toutes les universités américaines, il traverse des années difficiles. C’est à la London School of Economics (LSE) qu’il trouvera asile, grâce à son collègue et ami Keith Hart. « Ce n’est sûrement pas évident d’être en même temps un gros bonnet d’une université classée à droite et un militant qui se bat contre la police dans la rue », sourit Hart.

            Ilote : dans l’Antiquité, esclave spartiate, appartenant à l’état.
            [mode modération on]Encore un effort, et je vous coupe le sifflet[mode modération off]

      • En quoi marquer la part de l’affect dans le commerce est une illusion ?
        As-tu une étude historique ethnologique à y opposer formellement ?
        As-tu seulement suivi le lien indiqué par Clocel sur David Graeber, lu ses ouvrages, débattus ceux-ci avec quiconque ?

        [mode modération on]Dispensable[mode modération off]

        Réponse
        • Personne ne nie l’affect dans les échanges commerciaux ou autres, n’importe quel commercial le sait. Je t’ai cité Testart. Graeber est encore un de ces excités rousseauiste entrepreneur en reconnaissance et notoriété comme on en trouve dix en tapant du pied dans une poubelle. [mode modération on]dispensable[mode modération off]

          Réponse
        • graeber en citation : « Pour Smith (du moins tel qu’on l’enseigne aujourd’hui), l’économie diffère des autres activités humaines en ce qu’elle n’obéit qu’à la seule loi de l’utilité et de la rationalité. »

          had : « Graeber est un gentil illusionniste »
          Là tu nies donc les affects dans les échanges commerciaux qui est le fond de la citation.

          « Personne ne nie l’affect dans les échanges commerciaux »
          Et là tu les nies pas.

          Tu sais pas ce que tu dis toi-même.
          As-tu au minimum pris le temps de suivre le lien de Clocel ainsi que les autres qui sont dans l’article ?

          [mode modération on]Pffff, attaque personnelle dispensable[mode modération off]

          Réponse
          • [mode modération on]Attaque personnelle dispensable[mode modération off] J’ai lu l’article de Graeber et je trouve que Marx est bien plus intéressant.
            L’affect ne fait la plupart du temps que s’adapter et se tordre aux contingences matérielles. As tu lu Testart au moins ?

            [mode modération on]idem[mode modération off]

          • L’article de Graeber cite un rocker devenu avocat, eh bien il y a des avocats parce que il y a du droit, et sans droit c’est la jungle ou la dictature. Graeber est un démago.

          • had : « J’ai lu l’article de Graeber et je trouve que Marx est bien plus intéressant. »

            C’est une opinion, pas un argument[mode modération on]Franchement, niveau argumentation, le reste est dispensable[mode modération off]

          • had : « sans droit c’est la jungle ou la dictature »

            Pour ce qui est de la jungle, c’est pas parce que certains pantoufles dans la chair et le sang des autres que ce n’est pas la loi de la jungle des pouvoirs, ici et maintenant qui se perpétue.
            Graeber : « la monnaie, le marché et le crédit ne sont pas des « lois naturelles », mais des constructions sociales qui masquent des relations de pouvoir. »

    • @Clocel
      Ça donne à penser, mais la chute finale dans le gouffre sombre du chaos m’a parût plutôt manichéen.
      Après, c’est la voie de l’obscure, tout y est possible bien sûr.

      Réponse
      • Smolk,

        Le chaos, c’est juste rebattre les cartes pour une nouvelle partie, (avec les mêmes règles, ou pas), le désordre est juste un ordre indéfinissable, un ordre qui ne sert personne, et toute société structurée hiérarchiquement, n’est rien d’autre que manichéisme « nuancé » …
        J’ai vu le film hier soir, à voir pour les amateurs du genre, j’ai été frustré par la fin . Il y a tous les ingrédients pour un bon film, bon scenario, mise en scène efficace, mais pas assez d’ambition dans le narratif à mon goût …
        Deux des groupes ne jouent aucun rôle dans le film, pas de confrontations autres que brutales, les audacieux ne sont en réalité que de bons gros beaufs fachos sur qui repose la tranquillité de tous, bizarre comme postulat…
        Savoir = Pouvoir, les sages qui ont mis le système en place ont quand même confié le pouvoir aux altruistes, là encore, c’est jongler avec des grenades dégoupillées …
        – Quelle société ont bâti, les rebelles, les proscrits hors l’enceinte ?
        Sinon, comme d’hab, le système qui vaut ce qu’il vaut, est mis en péril par une minorité de trous du cul qui ne voient rien au-delà de leur ego boursouflé …
        Une suite est prévue avec un autre metteur, on verra …
        Ce film a au moins le mérite de poser plein de questions …

        Réponse
        • Il m’a semblé que le lien ne dessinait pas le film qui, à mon avis (je ne l’ai pas vu et il y a peu de chance que je m’y mette) ne peut être et rester que conventionnel;
          Que les propos de la narratrice s’habillaient des images du film pour en tirer une mise en relation des classes tout à fait non conventionnel.
          De là, j’ai guère d’espoir d’une suite du film plus vindicative…

          « Le chaos, c’est juste rebattre les cartes pour une nouvelle partie, (avec les mêmes règles, ou pas) »
          J’y vois bien comme ça, oui, et je trouve cette voie passionnante lorsqu’elle est menée individuellement, sans ordre, juste sur la base naturelle du : « Vivre et laisser vivre » que l’anarchie propose.
          Il n’y a que l’effroi qui nous en empêche, c’est donc cette limite qu’il revient à chacun de franchir en s’appuyant sur l’exemple d’autrui pour s’y engager, comme certains peuples l’ont franchi eux-mêmes et le franchissent encore, ce que propose de regarder au plus près David Graeber..

          Réponse
  42. Smolski,

    si je me réfère à ton message du 5 décembre 17 h 14tu fais la différence entre prostitution et brigandage !

    soit mais si on prend comme film Michael Kohlhaas :
    faudrait que tu m’expliques pourquoi si il y a un bon Dieu, celui-ci permet aux bonnes soeurs que certaines personnes se déguisent en bonne sœur ?

    Réponse
  43. Asociale : « si je me réfère à ton message du 5 décembre 17 h 14tu fais la différence entre prostitution et brigandage ! »

    Une différence dans l’empreinte commise.

    Intéressant ce film, notamment l’aspect d’annihilation des estimes de soi sous le coup des lois.

    Réponse
  44. avec cette vidéo,
    vous avez compris ce qui vous attend si vous ne lisez pas l’Humanité Dimanche.

    ha ha ha
    ( pardon)

    Réponse
  45. Que d’approximations, de contre-vérités et de postures, je ne sais si elles émanent de Filoche ou de votre retranscription mais c’est assez démago. Le paragraphe le plus édifiant :

    « Le MEDEF cherche à remplacer le lien de subordination du contrat de travail par le concept de soumission librement consentie. Et tous les patrons rêvent d’obtenir le licenciement sans motif qui serait concrétisé, quelque part, dans le nouveau contrat de 5 ans renouvelable. Si vous ne savez pas ce que signifie un licenciement sans motif, je vous conseille de vous procurer et de regarder le film In the air, où le boulot de Georges Clooney, entre deux avions, c’est d’aller d’une entreprise à l’autre et de virer les gens d’une minute à l’autre, comme cela. (…)

    C’est déjà un peu ce qui arrive avec la rupture conventionnelle : maintenant, il y en a un million chaque année. C’est le plus grand plan social de France, mais comme il est individualisé et non collectif, il ne se voit pas. »

    Quoi que pensent ou disent ces farceurs du MEDEF, le licenciement en une minute ou sans motif, voire même le terme pur et simple d’un contrat de 5 ans ne sont pas prêts d’arriver. Pourquoi ? Parce qu’il existe des verrous supranationaux, en particulier le droit européen, sur lequel tout le monde vomit comme un troupeau de moutons malades mais qui empêche (tant qu’il est là) la remise en cause de la plupart des garanties fondamentales de la relation de travail. Mais bon c’est tellement plus facile d’oublier cet aspect pour mieux faire le mariole.

    Quant à l’assimilation de la rupture conventionnelle à un plan social… pour rompre ainsi un contrat de travail il faut l’accord du salarié et celui de l’administration. Faut savoir, il faut quoi de plus pour qu’on autorise la rupture du contrat ? Un autographe de Filoche ?

    Ah les shows démagos…

    Réponse
    • hourral : « pour rompre ainsi un contrat de travail il faut l’accord du salarié et celui de l’administration. »
      « Parce qu’il existe des verrous supranationaux, en particulier le droit européen, sur lequel tout le monde vomit comme un troupeau de moutons malades mais qui empêche (tant qu’il est là)… »

      Il me semble que les ruptures de ce type de contrat chez les peugeot par exemple n’a pas eu pour conséquence une juste répartition des dédommagements enre les salariés d’aulnay qui les ont accepté sous la menace d’être licenciés pareil de toute façon et pour les gains réalisés par le capital des actionnaires des suites de ces licenciements types.

      Les verrous sont bien là, reste à ce qu’ils soient aussi signifiants pour les démunis que pour les possédants.
      Tu ne peux rester ainsi dressé sur tes certitudes car la lutte du peuple contre le pouvoir n’est pas une lutte établie sur des principes d’égalité entre citoyens.

      « c’est tellement plus facile d’oublier cet aspect pour mieux faire le mariole »

      Il est devenu bien confortable de proposer une vision politique au rabais sur internet en pianotant des onomatopées sur le clavier de son pc, comme ce commentaire que tu lâches à la curée de filoche par exemple, plutôt que de proposer une vision politique décente et fédératrice des forces populaires.

      Réponse
    • @hourral :

      « Le Monde diplomatique, décembre 2014
      Evolution équivoque de l’Organisation internationale du travail
      Le commerce à l’assaut du droit social

      Ne plus avoir besoin de « motif valable » pour licencier, c’est le rêve de M. Pierre Gattaz, président du Mouvement des entreprises de France (Medef). Pour assouvir cette demande, la France devrait dénoncer la convention n° 158 de l’Organisation internationale du travail, qu’elle a ratifiée en 1989. Lutter contre de tels reculs s’avère de plus en plus délicat pour l’agence des Nations unies.

      Chloé Maurelpage 18 de l’édition imprimée

      Toutes les quinze secondes, un travailleur meurt d’un accident ou d’une maladie liés à son travail (1). L’effondrement (plus de mille cent morts) de l’atelier textile du Rana Plaza à Dacca (Bangladesh), le 24 avril 2013, symbolise les conditions d’emploi proches de l’esclavage de nombreux ouvriers dans le monde. Mais on peut également citer, dans les pays du Nord, les suicides à répétition de salariés de groupes privatisés broyés par une politique managériale musclée (Orange, Renault, La Poste…). »

      Réponse
      • Smolski,

        Soit on prétend parler de la réalité et dans ce cas la décence veut qu’on ne raconte pas n’importe quoi en faisant fi du droit. Comme tu le dis toi-même, le patronat se heurte aux conventions de l’OIT (mais pas qu’à l’OIT). Donc tout le blabla à base de « demain on licencie en une minute » c’est pour les gogos.

        Soit on est dans l’idéologie et alors on raconte bien ce qu’on veut, y compris n’importe quoi. Personnellement je n’ai rien à vendre.On choisit.

        Réponse
      • @hourral

        La suite de l’article du monde dipomatique rejoignait les propos de filoche, à savoir que internationalement, le droit était en régression.
        « avec l’essor de la mondialisation économique, l’OIT s’est vue marginalisée par l’influence croissante des institutions financières internationales (IFI) — la Banque mondiale et le Fonds monétaire international — et par la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995. »

        Cet article vient avec les propos de filoche et je pense que si nous nous informons un peu plus, nous aurons d’autres articles allant dans ce sens, voir les citations de Graeber David que Clocel nous propose précédemment.

        Aujourd’hui, il est nécessaire de se servir d’internet tant qu’on le peut encore afin d’y échanger entre tous de quoi donner à penser à chacun de ce quoi nous avons à combattre. Non pas des personnes, non pas des lois, mais un système généralisé qui asservit l’humanité.à sa disparition complète, l’accomplissement programmé du sinistre aveux fasciste : « Si nous ne pouvons être les vainqueurs, emportons le monde avec nous dans l’abîme ».
        Les filoches combattent à leur manière, à chacun de lutter à la sienne, ce qui importe c’est que nous battions tous là où nous le pouvons, dans le même but.
        Nous fédéraliser ne veut pas dire être tous d’accord mais tous aller dans le même sens et en partager les actions pour en partager les fruits, chacun aussi différent qu’il soit des autres.

        A nous, ici et maintenant de le vouloir plus que tout.
        No pasaran

        Réponse
  46. peut-être que Hourral a voulu faire allusion au film
    Ressources humaines réalisé en 1999 par Laurent Cantet .

    Réponse
  47. http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/12/12/la-federation-des-services-publics-de-la-cgt-reclame-la-demission-de-lepaon_4539942_1698637.html

    on se souvient aussi d’octobre 2010, de la valse d’hésitations des appareils syndicaux,
    ainsi que du PS et du PC, incapables d’assumer un mouvement plus dur,
    qui croisaient les doigts pour que le mouvement s’essouffle
    et calmaient le jeu dans leurs rangs.
    on se souvient de l’unité d’inaction.

    Réponse
  48. suite du récit :
    décembre 2014,
    quelques mois avant d’être rayé de la carte politique :
    En plus des trahisons sur le mouvement des retraites,
    les directions syndicales ont fait passer l’idée que la grève ne sert plus à rien.
    Désormais ce qui relèverait du domaine syndical est politique : mythe de l’unité
    Les gens n’ont plus envie de bouger. Démobilisation.
    Seuls les socio-traîtres ont toujours envie de foutre la merde et ils la foutent à la CGT qui reste un syndicat que le Medef n’apprécie pas à la différence des syndicats de collaboration de classe.. Acharnement de journaux comme le canard enchaîné. Médias minables qui relayent le pataquès de l’appartement de Lepaon.
    Gouvernement pourri qui fait autant et plus que Sarkozy.
    Boulevard ouvert à la droite et à l’extrême droite, aux taxis, catégoriels et poujadistes.

    Et Filoche, l’homme de 68 me direz-vous ?
    Filoche est ravi de sa posture
    il a son fonds de commerce idéologique
    il est celui qu’on invite quand on veut faire parler un frondeur
    il est la grosse tête.

    Réponse
  49. Haha, bien sûr, quand on a la carte on n’est responsable de rien, c’est toujours un complot des patrons ou des socio-traîtres. La Canard suppôt du MEDEF et des libéraux, il fallait la faire celle-là bravo !

    A côté des boulevards illuminés, il y a tous ces petits chemins qui se perdent dans le marais répugnant de l’idéologie. Celui qu’a emprunté Engelmann, par exemple, hein camarade.

    Réponse
  50. ta boussole ?

    l’acharnement du Canard enchaîné est minable.
    MI-NA-BLE. Tu aurais dû l’écrire.

    et la CGT reste un syndicat que le MEDEF n’apprécie pas. Plus que FO et la CFDT.

    Réponse
    • Ma grande, quand il fait le bilan coûts / avantages le MEDEF adoooore la CGT, c’est le meilleur repoussoir du monde.

      Réponse
  51. Victor Barrucand : « Le peuple n’écrit d’ordinaire ses mémoires qu’en édifiant ou en détruisant ; il s’attelle aux rudes besognes historiques en y croyant comme aux travaux de la terre, prend pour lui la peine, laisse à d’autres la gloire et les profits de l’aventure, et s’en remet à l’histoire du soin de le trahir. »

    A vos liseuses :
    http://www.ebooksgratuits.com/newsendbook.php?id=1096&format=epub

    Réponse
  52. merci.
    j’aime bien le passage où il écrit que à son époque il n’y avait pas de ZEP et que c’était bien car il n’y avait pas de concours pour savoir qui était le plus en difficulté et que un jour son instituteur avait dit à Hourral qu’il était con, qu’il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi con.

    Réponse
  53. Avant les gens, ils travaillaient.

    il était un peu saoûl quand il a écrit ça, cet ex-inspecteur là.

    Réponse
  54. « La démocratie de la société de travail est le système de domination le plus pervers de l’histoire : c’est un système d’auto-oppression. Voilà pourquoi cette démocratie n’organise jamais la libre détermination des membres de la société à propos des ressources communes, mais uniquement la forme juridique des monades du travail, socialement séparées les uns des autres, qui ont à rivaliser pour vendre leur peau sur le marché du travail. La démocratie est le contraire de la liberté. C’est ainsi que les hommes du travail démocratique se divisent nécessairement en administrateurs et administrés, en patrons et commandés, en élites de fonction et matériel humain. »

    http://www.palim-psao.fr/article-le-mouvement-ouvrier-un-mouvement-pour-le-travail-par-e-lohoff-n-trenkle-et-r-kurz-125160768.html

    Réponse
    • Très juste.

      Réponse
      • y’a la bande à Geremek

        mais la bande au gros Charles, tu connais ?

        Réponse
  55. des esclavagistes aussi pendant que tu y es.
    don’t mess with Asociale.

    Réponse

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