Bien plus qu’un coup de peinture, Le Monolecte vient de changer de crèmerie pour sa dixième année d’existence !
En novembre prochain, Le Monolecte aura 10 ans. C’est fou ce qu’il se passe en 10 ans. La gosse est devenue une géante, élevée en plein air et en plein Gers, j’ai eu des hauts et des bas, des boulots et du chômage, de grands moments de joie et d’autres d’intense solitude. Mais dans le même temps, il ne s’est pas passé grand-chose, si ce n’est que j’ai 10 ans de plus au compteur, des cheveux blancs, des tas de souvenirs et même une statuette en plexiglas qui prend la poussière sur une étagère.
J’ai commencé cette aventure grâce à Dotclear et à son équipe de développeurs, j’ai poursuivi chez Gandiblog qui a bien assuré le steak pendant des années… avant que les blogs ne perdent de leur caractère viral et intéressant. Devant l’abandon évident des Gandiblog, je suis repartie en autohébergement et j’ai changé de CMS dans l’élan en passant sous WordPress.
Transbahuter les 668 articles écrits pendant cette période et les 32 426 commentaires qui vont avec, n’a pas été de tout repos et sans l’aide discrète et attentive d’un homme des cavernes tout en discrétion, j’aurais perdu pas mal de choses dans la translation. D’ailleurs pour ceux que ça intéresse, j’ai trouvé une procédure de migration qui tient plus ou moins la route, au détail près qu’il faut démarrer impérativement l’import des données de Gandiblog sous une version de WordPress antérieure à la 3.0.
Cela dit, il reste encore des plâtres à essuyer, comme des liens internes (d’un article vers l’autre) qui atterrissent à présent dans des pages 404, même si, pour l’essentiel, j’ai réussi quand même à conserver les URL d’origine.
Donc, bienvenue dans la nouvelle version du Monolecte et, comme vous vous en doutez tous, vos remarques fines et constructives et vos rapports de bugs sont les bienvenus.
D’ailleurs, pour les habitués de WordPress, je ne crache pas sur vos conseils éclairés : les thèmes qui vont bien, les extensions indispensables, etc.
Merci à tous pour votre fidélité !
C’est bô !
Merci, mais ce n’est pas encore fini : je pense créer un thème enfant pour personnaliser, et il me faudrait une extension pour les réseaux sociaux.
La tache rouge et noire, c’est un test de Rorschach??? :o)
Ok, je me lance, on dirait une tête de murin! :o)
Perdu!
Oups,,, la bavure!!!
Note,,, c’est plutôt mignon, un murin!!! .o)
Chapeau bas pour cette belle métamorphose!
Pas de souci, on suivra, le Monolecte, c’est une valeur sûre… Bonne migration, Agnès!
Justement ! les URL : les URL ont changés (un problème de majuscule/minuscule ?) : mon agrégateur m’a trouvé plein de nouveaux liens qui n’en étaient pas (mais avec un URL légèrement différent)
Oui, je pense que cela vient des URL que j’avais modifié sur le blog original lors de la publication. En effet, les apostrophes et les accents sont problématiques dans les URL, mais je pense que WordPress les a réinterprétés. Mais ce n’est que passager.
Youpiiii ! Elle est revenue, fraîche comme le printemps !
En revanche, s’il faut remettre les paramètres de connexion à chaque commentaire, çà va pas l’faire….
Arf, je ne sais pas trop quelle est la fonction pour ce truc.
Bonjour,
C’est très bien, je trouve.
Seule critique : la bordure noire (en fait gris si sombre…) autour de vos propres commentaires. Franchement, je trouve ça un peu « mortuaire »…
Je ne connais pas wordpress, mais j’ai repéré où ça se passe (avec firebug, un plugin de firefox) :
Fichier : wp-content/themes/magazine-basic/style.css?ver=3.8.1
Ligne : 1482 (jusqu’à présent).
Style concerné :
.bypostauthor > .comment-body {
border: 10px solid #444444;
}
Je trouve que ce serait plus agréable (plus discret, surtout) par exemple avec ceci :
.bypostauthor > .comment-body {
border: 2px solid #BBBBBB;
}
(firebug vous permet de tester l’effet « en live », avant de faire, éventuellement, la modification)
C’est pour cela que je compte ajouter un thème enfant rapidement.
Bien vu!
Je rentre de Lorraine où Édouard Martin m’avait déjà informé de la renaissance du Monolecte!!!
À la fin, c’est le Monolecte et nous qu’on va gagner!
Je suis assez OK pour le côté funèbre souligné par Pierre M. Boriliens,.. In memoriam de l’ancien Monolecte?
Les nouvelles vont vite!
Bonjour Agnès,
Contre vents et marées, depuis dix ans, j’ai toujours eu du bonheur à vous lire.
Vous faites partie de mes étoiles du net.
La nouvelle crèmerie est accueillante!
Merci!
Bonjour Agnès,
Content de vous retrouver, même si je commente rarement – je vous lis surtout.
Quant à l’habillage du site, rien de plus à ajouter que les précédents commentaires ( bordure de réponse… ). Pas grand chose donc à modifier. Ça se lit agréablement, c’est déjà ça.
Bonne soirée 🙂
Tu as bien fait. Moi aussi je suis sur gandiblog et j’ai souvent songé à migrer mais je ne connais pas d’homme ou de femmes des cavernes adéquat et toute seule je n’y pense même pas
La procédure que j’ai liée est assez efficace et relativement facile à mettre en œuvre. Le truc le plus délicat, c’est le moment où tu fais repointer le nom de domaine. Mais globalement, ça marche plutôt bien.
Merci de cette revivance.
Amitié, Joel 🙂
Tout d’abord mon admiration pour avoir tenue ce blog depuis si longtemps, il faut plus que du courage pour le maintenir, peut être un peu de mysticisme, d’idéalisme, et un gros grain de folie, mais le résultat fait que je vous suit depuis 6 ans avec toujours le même plaisir.
J’ai le Canigou juste en face de chez moi, et ce matin je voyais les Pyrénées sur à peu près 300 km. magique
Ayez toujours le même feu. Je me permets une bise
Honte à moi, j’ai oublié de mentionner que j’aime beaucoup la nouvelle présentation de votre blog, clair, lisible, printanier. Rebises
oui, comme Seb, « c’est bô ».
Je ne me suis pas foulée, puisqu’il s’agit du thème Magazine Basic que j’utilisais déjà avec un autre site : http://nogarojournal.imadiez.com/
je ne suis d’aucune aide pour Agnès, pareil avec contenu contenant: juste apprécier
j’ai tout de suite pensé à toi Juan (pas le côté ‘aux z’enfants’, une disposition perso, réservée) alors t’envoyer son blog et message.. suis-je sot aussi en retard, vous savez mon atavisme, je ne sers à rien. Ah si, bizoox et câlins
Eh beh…
Ca change du tournesol et de l’abeille!
Mais pour le suiveur du monoloecte que je suis, ça ne change pas grand chose. C’est le contenu qui compte.
Chapeau bas Agnes. Pour tout ce que tu as déjà apporté, pour ta patience, et pour tout ce que tu t’apprêtes encore à apporter plutôt que de tirer ta révérence.
Merci
Pareil que Saxo qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.
En d’autres termes, un blog qui dure dix ans prouve tout simplement que son contenu est valable, intéressant et chahuteur, sinon, même dans de beaux draps, on s’emmerde.
Félicitations donc pour cette migration, en attendant la suite toujours avec cette même impatience palpitante.
Bises.
Merci pour tout cela. Vous aviez des photos dans l’export Gandi ? Il me semble que le paquet est un fichier texte.
Alors, il y a deux morceaux à sortir de Gandiblog : ce que contient la base de données en format texte et ce que contient le dossier médias sous forme de dossier zippé. On dézippe ensuite le contenu du dossier média dans un dossier « public » monté à la racine du site WordPress et hop, les images reviennent. Pour ce qui est des fichiers-joints c’est moins évident. Je pense qu’il va falloir que j’active un plugin pour pouvoir ajouter des fichiers-joints dans mes billets.
Quant au fichier .txt qui contient tous les posts, les commentaires, les tags, les catégories, on l’uploade et ensuite on utilise flatimport pour tout récupérer dans WordPress, mais seulement pour les versions antérieures à 3.0.
Quand j’ai vu le texte blanc en relief sur un fond vert pâle, je me suis dit…
Mais tout cela c’est rien. Ce qui compte c’est votre plume, votre façon d’écrire, c’est pour cela que l’on vous lis.
Bien à vous.
Certes, moi aussi, mais j’ai le temps de refaire ça.
Bravo pour la migration, et surtout le courage d’avoir sauvé l’essentiel, c’est à dire le contenu.
Je pense que le nouveau CMS doit être mieux sécurisé, proposer des petits gadgets, être plus facile d’emploi, plus efficace pour les référencements automatiques, bref, toutes les choses dont je me fous royalement, car seule la plume de l’auteure m’importe.
Quel chemin parcouru en dix ans ! C’est beau de pouvoir le mesurer, d’en avoir extrait la quintessence, à base de larmes, de sueur mais aussi de rires et de soleil. Les gens heureux n’ont pas d’histoire, le Monolecte vit, survit, combat, existe et peut finalement s’estimer heureux lui aussi de son histoire.
Oui, certes, seul le contenu importe, mais pour cela, encore faut-il qu’il soit facile à mettre en ligne et à lire.
Mr Fred,
« Les gens heureux n’ont pas d’histoire »…
Ah bon?…
C’est un proverbe : on peut considérer qu’ils sont heureux parce qu’il ne leur arrive rien de désagréable et vivent tranquillement l’instant présent sans ressentir l’envie ou le besoin de se pencher sur le passé.. Je l’utilise comme une façon de se consoler d’avoir des mauvais souvenirs, bien que « le temps arrange tout », proverbe tout aussi discutable même si Agnès est encore mignonne avec quelques cheveux blancs en plus.
Cette utilisation n’en fait en rien un fait si établi que ça ;o)
Bonheur = Ataraxie?
Le bonheur serait donc juste une absence de troubles? Cher Démocrite.
J’ai la faiblesse de penser que c’est bien plus subtil que ça…
« Les gens heureux n’ont pas d’histoire.
[parcequ’ils] vivent tranquillement l’instant présent »
Je trouve cela assez juste, le passé et l’avenir sont subordonnés au réel, c’est à dire à l’instant présent, sinon c’est de l’illusion, voire du déni de soi et alors de l’insatisfaction latente à vivre.
les gens, qu’ils soient heureux ou non (ça dépend et autorise tellement de ‘choses’) ne font qu’exister, se reproduire (j’ai pas dit marner) et même que des fois ils z’aiment
Aimer
même un esclave sait le faire,
qu’est-ce que le bonheur (par ex pour un esclave, ou le maître-fouet) s’il ignore l’amour..
j’en sais rien (j’ai ma t’ite idée)
une guerre, ou alors une illusion, un déni affranchi de toute frustration (cé pas gagné)
ne m’empêchera pas d’Aimer
ne m’empêchera pas. Pas toi