C’est quand, chaque matin, tu te lèves en pensant que cela va forcément être encore pire que la veille.
Une grande fuite en avant. Pas encore une chute, mais cette frénésie compulsive de ceux qui sentent confusément que le temps leur est compté. Une forme de catastrophisme ambiant en toile de fond de la banalité du quotidien. Tout se casse la gueule, mais ce matin, encore, j’aurais le droit à ma tasse de café. Que je me jette à la gueule en galopant comme le hamster dans sa roue, ou que je prends le temps de savourer, posément, consciemment, avec l’infinie volupté que l’on n’accorde qu’aux moments les plus rares.
J’ai grandi dans un autre monde. Un monde d’espoir où chaque matin se levait sur la marche triomphante du progrès, sur la foi que nous construisions tous des lendemains qui chantent, sur la tranquille conviction que nous vivions déjà mieux que nos parents et que nous œuvrions à encore améliorer la situation pour la génération suivante, celle de nos futurs enfants, pas encore conçus, à peine pensés, mais déjà emportés dans l’inexorable et sublime saga de l’espèce. C’était dans l’ordre des choses. Les aînés bétonnaient les fondations de notre civilisation, puis nous hissaient sur leurs épaules pour que nous puissions voir plus loin, penser plus haut, donnant notre part au grand œuvre collectif, avant de nous-mêmes servir de marchepied à nos enfants. Le passage du flambeau. Le cycle de la vie. L’épopée humaine. Le dépassement de soi dans la projection continue vers un monde meilleur.
Forcément meilleur.
Et puis, on ne sait pas trop ce qui s’est passé. À moment donné, c’est un peu comme si quelques-uns avaient fini par penser qu’ils étaient le summum de l’évolution humaine, qu’il n’y avait plus rien à ajouter, plus rien à inventer, plus rien à construire, plus de relais à passer. Les gars ont marché sur la gueule de leurs parents et ont commencé à distribuer de grands coups de pompes dans tous les sens pour empêcher leurs gosses de prendre leur place sur la grande pyramide des âges. Un peu comme si le pacte tacite entre les générations qui se succèdent avait brusquement été rompu, comme si, brusquement, les bâtisseurs étaient morts, dévorés de l’intérieur par une bande de charognards. Une génération entière de jouisseurs égoïstes et assez monstrueux qui ce seraient dit : après moi, la fin du monde !
.
Depuis, c’est juste un grand bond en arrière continu et inexorable.
Bien sûr, une civilisation s’écroule rarement en deux jours, dans un grand craquement sinistre. Non, non. Ça se casse la gueule tout doucement, comme une grande bâtisse vide laissée à l’abandon. Des gosses commencent à péter les vitres, pour le fun, en jetant des pierres, il y a des squatteurs, des rats, des bestiaux, des courts-circuits, des fuites d’eau, des morceaux de caillasses que les éléments arrachent au corps du bâtiment, petit à petit, des accidents, des orages, le temps qui passe et qui abîme tout.
Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société. Jusque là, il y avait des chiffres, en amélioration constante : plus d’éducation, plus de santé, plus de prospérité, plus de confort, de culture, de loisirs, de meilleures habitations, des moyens de transport plus performants… c’était le règne de Monsieur Plus. C’était comme un élan formidable qui nous portait tous vers l’avant.
Et puis, à moment donné, ça n’a plus été possible. Plus de moyens, plus d’argent. Nous étions de plus en plus riches, mais si comme si nous étions arrivés à un palier indépassable : la fin des possibles, du progrès qui ne vaut que s’il est partagé par tous, des lendemains qui chantent.
Et nous nous sommes résignés. Ben voilà, le bal est fini, les gars, maintenant, il faut payer les violons. Sauf que les danseurs se sont tirés avec la caisse et que ce sont les larbins qui doivent régler l’addition.
Et nous nous sommes résignés !
Fatalitas !
Moins de tout. Moins de santé, moins de salaires, moins de retraites, moins d’éducation, moins de chauffage, moins de transport, moins de loisirs, moins de bouffe, moins de logements, moins de tout. Et de moins en moins, comme une spirale infernale, un maelström maudit qui aspire nos plus belles espérances, réduit à néant l’œuvre patiente de nos ancêtres.
Et nous nous sommes résignés !
Le spectre de la famine traîne ses hideux haillons jusqu’au cœur des nations les plus riches, les plus avancées. L’eau devient une ressource rare et précieuse. La colère des peuples gronde, mais bientôt éclipsée par les grondements inaudibles et terribles du feu nucléaire qui joue aux dés avec le génome de nos enfants.
La chronique du monde qui finit traverse les lucarnes aveugles de nos derniers jouets high-tech et peint nos visages hagards et vides de la lueur livide de leurs écrans plats. Nous regardons les hommes tomber avec une fascination morbide et malsaine avant de noyer notre vacuité dans la course au dernier leurre technologique, celui qui ne sert pas vraiment à quelque chose, qui n’améliore pas grand-chose, mais qui nous donne l’illusion, un bref instant, d’être encore dans la course vers un futur triomphant.
Nous n’y croyons plus, mais nous faisons encore semblant.
Peut-être n’avons-nous pas encore avalé assez de couleuvres.
Peut-être n’avons-nous pas encore pris la mesure de l’ampleur des dégâts.
Peut-être sommes-nous juste trop lâches.
Ou peut-être préférons-nous juste nous enivrer de festivités féroces et absurdes, de bacchanales impudiques et d’orgies indécentes, parce que nous sommes résignés et et que nous voulons juste encore un tour de danse pendant les derniers jours du monde.
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« C’était pas vraiment la bonne semaine pour arrêter de boire… »
Plein de civilisations ont eu un début et une fin, fallait bien que quelqu’un fasse l’ouverture, fallait bien que quelqu’un fasse la fermeture… Bon, nous, on fait la fermeture.
L’impermanence de ce qui est né – fait – devenu – composé, ma chère…
Je sais, personne ne veut jamais être de ceux qui passeront le balai après la fête.
D’un autre côté, la fin d’un monde, c’est forcément le début d’un autre :
Moi ça me fait surtout chier pour nos gosses. Nous au moins, on en aura quand même eu une large tranche de potable, on pourra crever en s’étant bien marrés, mais hier soir, voyant mon adote de 13 ans en plein coup de déprime, je lui ai dit : « Si ça se trouve c’est moi qui te déprime, à te noyer dans les mauvaises nouvelles et les sombres prédictions alors qu’il faut être léger à ton âge ! »
Mais elle m’a répondu : « Ben non, pisque t’as raison, de toute façon j’le vois bien, je suis pas aveugle ! »
Bon, nos mômes, y sont pas aveugles… :-
le truc positif dans le bilan de ma vie : j’ai pas fait de gosse
http://www.worldsalvation.info/fr/2…
pour info et remonter le moral…
Je propose que désormais on s’oblige a écrire du positif quand on écrit la négativité de la réalité actuel
"le monde il est merdique touche a sa fin, tout ca"
"L’allocation universelle, l’explosion des consciences … c’est aussi maintenant"
Ce qu’on attend c’est un réveil … pour le moment le grand dormeur est piqué par la réalité
il est l’heure de changer les choses
Je crois qu’il faut avoir une conscience de chiottes. Celle du principe qu’on les laisse au moins aussi propres en sortant qu’on les a trouvé en sortant! Je crois que chaque génération a pour objectif principal de léguer à la suivante un monde meilleur que celui qu’elle a trouvé, parce que cet idéal-là ne peut pas devenir obsolète en soi, il ne peut que tirer l’humanité vers le haut.
Ah! la vache, merde fallait prévenir, j’ai pas pris mes Maxiton aujourd’hui !
Un texte, comme toujours, ciselé et fort à la fois.
Comment en sommes nous arrivés là?
Nous avons laissé les clés du pouvoir démocratique dans la boîte à gants et des petits malins sont partis avec la "tire".
Dites merci à la génération d’après 45 qui a décrété qu’il était temps de dépenser et consommer sans compter, tout ça au crochet de la générations suivante, plus de technologie à crédit…,plus de production même si mère nature ne fait pas crédit…, plus de non sens à crédit aussi…ahhhh la folle époque du houla oup et du bling bling…., sauf que le jour du réveil et de l’addition est arrivé!.
Alors que les responsables aujourd’hui profitent encore d’une retraite bien grasse…le sourire aux lèvres se disant qu’ils l’ont échappé belle et que de toute façon les étrangés seront des coupables idéaux….
Vos enfants vous remercieront…ou pas…
"Le dépassement de soi dans la projection continue vers un monde meilleur.
Forcément meilleur."
C’est comme pour la lessive :
Plus blanc que blanc, c’est rien.
🙂
Peut-être devrions-nous reconsidérer complètement les idéaux légués plutôt que d’en déplorer l’obsolescence de plus en plus prégnante ?
M-"Dit papa comment ce sera comment le 21ème siècle?"
P-"Eh bien tu vois ma fille, pour ton salut j’espère que tout sera merveilleux,
…mais ma fille, j’ai décidé d’être toujours honnête avec toi car tu es la chaire de ma chaire"
P-" Je pense que ce qui est dit dans les contes pour adultes qui ont bercés l’humanité est en passe de dire vrai…"
P-" Ce sera une époque baignée de corruption et de cupidité ou le système monétaire partira en fumé…"
M-"Papa, pourquoi ta voix change???"
P-"…hummm pour rien ma fille pour rien…, ..cette désintégration monétaire, poussera des frères à s’entretuer pour un
peu de riz"
P-"Toutes les nations civilisés du monde s’effondreront sous le poids des Politiques parasites, qui s’acharneront à
enlever à leurs dévoués citoyens toute trace d’optimisme et d’espoir…"
P-"autour du monde des générations de pollueurs méthodiques et appliqués seront punis pour leurs méfaits, abandonné par le fin bouclier d’ozone qui les protégeait des
rayon du soleil et ils trouveront dans leurs assiettes le résultat d’une chaine alimentaire hautement contaminé"
P-"Les assassinats politique seront légion pour déstabiliser les états ayant tenus jusqu’alors, laissant des populations sans
défenses et à la merci des charognards et des virus savamment préparé dans les labo"
M-"Papa?"
P"oui ma fille, je n’ai pas fini…"
M-"…"
P"Les séismes seront de plus en plus fréquents, forçant de nombreux volcans à sortir du silence, les océans surchaufferont…emprisonnant
la faune marine dans un bain poisseux ou les bactéries prolifèreront…"
P"Puis pour finir, viendra de l’espace une météorite qui mettra un point final à tout ce gâchi"
M-" Waww papa quelle histoire!, je suis impatiente de voir ça!"
P"pas d’impatience à avoir ma fille, le 21ème siècle c’est aujourd’hui"
"du feu nucléaire qui joue aux dés avec le génome de nos enfants." +++
"Je trouve la définition du rôle du citoyen donnée par Jacques Dufrenes, philosophe et directeur du journal L’Agora, très intéressante et très originale.
Très originale si l’on pense à ce que l’on enseigne à l’université aujourd’hui sur l’histoire de la démocratie. J’étais ravi de voir, dans les notes de monsieur Dufresnes, qu’il donnait à Solon le rôle clé que l’on doit lui donner, et que les élites ne lui accordent jamais. Je crois qu’une des raisons pour lesquelles on ne lui reconnaît pas ce rôle clé, c’est que Solon a sauvé Athènes il y a 2500 ans, en déchirant les reconnaissances de dettes, pour libérer la ville"
Extrait de "Le citoyen dans un cul de sac? Anatomie d’une société en crise." par John Saul.
J’adore voir la tête des propriétaires de la dette que je croise lorsque je leur dis que ni moi ni mon fils ne rembourserons leur satané dette, et que nous sommes très nombreux à penser cela.
Alors qui sera notre Solon?
Attali? Non! Minc? Non!
Les populations grecques, islandaises, irlandaises, portugaises, slovènes etc…?
euh…
si si hein
on est bien dans la sixième exctinction majeure de vie sur la planète et elle a commencé il y a environ 12000 ans avec le néolithique…
donc bon…
l’humain n’est pas plus parasite que les autres animaux : il est simplement redoutablement nocif pour la vie.
si vous aimez la vie : ne faites pas d’enfant.
"fariboles millénaristes post-modernes dignes d’enfants de babas cool rassis à la cervelle embrumée par leur shit et leur mélasse ethno-folklorique multicuturaliste."
j’ai trouvé cette composition de bons mots particulièrement savoureuse !
Floréale : vous préférez les petits bourgeois en costard cravate envieux de la très haute bourgeoisie manipulatrice machiavélique des économies mondiales ? je sais pas hein. c’est quoi votre genre à vous ? on peut peut-être vous trouver des complices hein avec qui vous vous entendriez bien. moi je donne dans la charité. mais j’y mets pas les main hein attation hein. j’regarde juste c’qyue j’pourrais avoir en stock comme copain à vous indiquer.
Je ne crois pas un mot de ces fariboles millénaristes post-modernes dignes d’enfants de babas cool rassis à la cervelle embrumée par leur shit et leur mélasse ethno-folklorique multicuturaliste.
Je ne partage pas du tout l’opinion d’Agnès Maillard exprimée ici:
https://blog.monolecte.fr/2011/…
Je ne crois pas que la civilisation occidentale soit parasitaire. Elle n’est qu’une civilisation parmi d’autre qui, à un moment de l’histoire de l’humanité, a été la plus performante, comme d’autres l’avaient été avant elle auparavant quand nous n’étions que des barbares.
Ou alors, il faudrait admettre que l’Homme est un parasite de l’écorce terrestre, par exemple, à l’age de pierre, les aborigènes avaient été parfaitement capables de désertifier l’Australie par des feux mal maitrisés et récurrents utilisés pour la chasse afin de rabattre le gibier, à ce qu’il semble bien.
Je ne pense donc pas l’Homme comme un parasite, mais comme un primate parvenu, qui, s’il laissait une partie du pouvoir qu’il s’est octroyé par la domination aux femmes,, serait finalement bien inspiré parce que le monde irait moins mal.
May be dans son conte à dormir debout a oublié les tsunami. Nous aurons des changements climatiques, sans aucun doute, il se pourrait bien que la mer revienne un beau jour au pied de la roche de Solutré. ça ne signifie pas pour autant la fin de l’humanité.
Quand aux météores capables de la faire disparaitre comme les dinosaures, ce n’est pas vraiment le genre d’évènement qui se produit souvent. Il y a eu de nombreux impacts, certes, auxquels l’humanité a toujours survécu.
La fin du monde n’est pas pour demain, ni pour après demain, et s’il y a des flippés du calendrier Maya ici, franchement, chez vous c’est vraiment le déclin.
La terre a commencé sans l’Homme et finira sans lui comme disait Lévy-Strauss, ça tombe sous le sens. Mais l’humanité aura eu le temps d’ici là d’aller coloniser d’autres planètes et d’aller y emmerder les micro-organismes qui les peuplent.
Floréale, juste histoire de te recadrer un peu concernant les femmes et leur désire de bonté, les 3 derniers conflits (20 dernières années) ont été fortement plébiscités et encouragé par des femmes: Clinton, Conzoliza, Elizabeth et bien d’autres en coulisse… donc la maxime du "monde irait moins mal’, j’ai un énorme doute!.
D’autre part, les extinctions sont cycliques, il semblerait même que certaines bouclent sur 26000 ans, maintenant reste à sortir la calculatrice ;), la dernière ayant eu lieu il y’a vingt cinq—-bip—-.
Lory not dead 😀
La fin d’un monde, le nôtre, en l’occurrence, n’est pas la fin du monde. Notre civilisation est nocive et moribonde, elle s’effondre sur elle-même, parce que, précisément, nous avons cessé d’y croire.
Je viens juste de chopper ça à la volée sur Twitter. Et vous savez quoi? Tout le monde s’en fout, parce que c’est devenu banal. Nous avons bâti une civilisation capable de tutoyer les étoiles et nous sommes infoutus de prendre soin les uns des autres, de juste éviter que certains d’entre nous meurent d’indigence dans un monde d’abondance. je ne fais pas le prophète, je constate, c’est tout.
"Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société."
Une réponse partielle, mais que je crois néanmoins correcte : la dernière fois qu’un premier ministre belge dans le discours d’inauguration de son gouvernement a prononcé le mot progrès est en novembre 1973. Depuis ce mot est banni des discours d’inauguration des gouvernements belges ! Symptomatique, non ?
Notre civilisation a un très, très mauvais karma. Ce genre de chose c’est un peu comme cracher en l’air…
Agnés post 12 là :
https://blog.monolecte.fr/2011/…
"Je crois qu’il faut avoir une conscience de chiottes. Celle du principe qu’on les laisse au moins aussi propres en sortant qu’on les a trouvé en sortant!"
Ben justement Agnès, c’est le sens idéologique même de la propreté qui se doit d’être remis en question, car pour ce qu’il est aujourd’hui encore, le mot PROPRETÉ se confond pour la plupart avec celui de PROPRIÉTÉ.
Soit : "le meilleur est ce qui m’appartient en propre" avec l’idée que nous sommes ce que nous possédons contre autrui et non avec.
La reprise de cet idéal purement "génétique" en un idéal responsable devant tous me paraît la clef pour nous sortir de l’enfer où nous plongeons depuis la nuit des temps, nous, nos ancêtres et notre descendance.
Tsop !
ah wouai… et puis du coup c’est qui qu’est conformiste, anticonformiste politiquement correcte politiquement incorrect ?
le président des français est l’émergence des français : s’ils étaient pas en masse comme ça, il ne serait pas arrivé au pouvoir comme il a pu le faire ces trente dernières années.
pour faire écho aux constats d’Agnes
http://www.legrandsoir.info/Que-son…
« Je m’introduis ici pour faire une réponse à un article de locatis info… »
Moi j’avais bien un truc sur l’usage du ravioli frais dans la choucroute bretonne et un autre sur l’élevage du Yaka-Faucon dans les plaines de Patagonie septentrionale, élevage traditionnellement effectué seulement les mois en "r" des années bissextiles…
Il y a une propagande qui porte ses fruits pourris : l’anticonformisme absolu. Pour être un citoyen "éveillé", il faut être politiquement incorrecte. Du coup le politiquement incorrecte est devenu le politiquement correcte du moment.
Ne cherchez pas à vous affirmer humaniste, on vous traitera de bisounours. L’humaniste avait au moins conscience de la difficulté de la tache, mais avec le politiquement incorrecte, comme celui qui le pratique a l’impression d’être "un éveillé à part", la notion de progrès devient un archaïsme.
Il y a effectivement une perte des valeurs traditionnelles. La faute à qui ? À la médiocrité ambiante, et particulièrement des élus. Quand on a un président qui s’exprime comme un charretier et qui s’affiche comme un opportuniste décomplexé, le peuple suit, et les médias aussi.
Quand je vois qu’un humaniste comme Stephane Hessel se fait insulter et que l’on applaudi les petites phrases d’un Eric Zemmour, je me dis qu’il n’y a vraiment plus rien à faire et qu’il faut laisser pisser la vache le temps qu’il faudra.
Si nous finissons en vieux désargentés, c’est que quelqu’un a bien du nous niquer quelque part, au fait…?
Bonjour Mme,
Je m’introduis ici pour faire une réponse à un article de locatis info ( http://www.localtis.info/cs/Content… )qui se demande pourquoi les gens pouvant bénéficier de l’aide à la complémentaire ne la demande pas. Comme ça fait un peu parti du sujet, j’ai pensé que ce pouvait être intéressant d’être publié ici.
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Bonjour,
J’ai lu avec attention votre article en référence. Je fais parti de la cible de cette prestation et je ne l’ai pas demandée. Enfin disons que j’ai demandé le dossier et je ne l’ai pas rempli.
Outre un TRÈS mauvaise volonté de notre caf : il faut aller rechercher le formulaire en personne auprès d’une personne qui mérite probablement d’être à la retraite avec des médicaments contre les sautes d’humeur, ce qui limite les velléité de contact.
Le formulaire est une radioscopie complète de nos revenus et dépenses : salaires, épargne, locataire, propriétaire, personnes aux foyers, photocopies des fiches de paie depuis 1 ans …. un véritable interrogatoire fiscal qui va à l’encontre de "c’est lié au juste revenus" ou un simple avis d’imposition suffirait. Une volonté de fichage généralisé ? (les fichiers divers et variés inter-connectés sont la mode en ce moment). La mauvaise volonté du "prestataire" vient peut-être du fait que les caisses étant vides, cela ne le dérange pas de laisser "crever" ceux qu’il ne voit pas.
Enfin, nous ne sommes pas des mendiants, soit nous pouvons bénéficier de cette prestation parce que nous avons cotisé pour (directement ou indirectement), soit nous n’y avons pas droit, mais il est hors de question de nous voir ramper pour attraper quelques miettes : laisser nous mourir dans la dignité au moins, si vous n’avez pas été capable de construire un environnement ou nous pouvions vivre avec décence.
Vous comprendrez, monsieur, que le "vous" ne vous est pas directement adressé, et que je ne saurais représenter tout le monde dans le monde. J’ai juste pensé que mon avis valait d’être lu.
bien cordialement
Pierre Meur post 24 :
"Il y a effectivement une perte des valeurs traditionnelles. La faute à qui ?"
Encore une fois, ne serait-ce pas ces valeurs traditionnelles largement inefficientes qui sombrent aujourd’hui et nous tous avec ?
N’y a-t’il rien à inventer par nous-mêmes, chacun à chacun pour créer des valeurs émancipatrices pour tous ?
Pourquoi ce manque d’imagination, cet acharnement à chercher nos pas dans les pas précédents ?
Relevons nos évidences au quotidien, luttons dans le sens de notre volonté propre et non plus sur celles des shémas éculés.
Inventons et créons nos lieux de vie sur des valeurs individuelles plutôt que sur celles établies des loups qui nous dévorent.
Qui y aurait-il de pire à vivre en anarchie plutôt que sous cette coupe d’ogres irresponsables ?
De quoi avons-nous vraiment peur en fait, d’autrui ou de nous-mêmes ?
Yeaaah !
Au plein coeur de ce que vit le Japon…..et nous par voie de conséquence…..à une échelle moindre ??? qui peut le croire ? pour moi les jeux sont faits, mais je pense à mes enfants et petits……nous nous posions la question ma fille et moi: mais "où vit Haruki Murakami" ?
question qui n’ exclue évidemment pas le reste du monde; mais comme c’ est un écrivain que j’ apprécie énormément pour son écriture et son onirisme noir et fataliste, j’ ai acheté impulsivement un de ses bouquins nommé:" la fin des temps;"
écrit en 85….pas encore lu:
pour revenir au sujet, je prends à mon compte une critique de Télérama à son propos :"H;M. s’ est construit un univers sans limites, aux confins de tous les possibles;"
Voilà! jusqu’ où les possibles sont possibles?
Perso, je n’ ai plus l’ énergie tant physique que morale de repousser les limites, donc de les dépasser;
Et c’ est avec une grande peine que nous les vieux désargentés nous avons du mal à imaginer un monde dans lequel nous allons vous laisser; et c’ est avec une angoisse certaine que je et nous, nous demandons : "qu’ allez vous faire "? qu’ allez vous en faire de ce monde dans lequel nous allons vous laisser ?
Swâmi Petaramesh : pas qu’un peu baisé, mal baisé et niqué sur toute la ligne
" quand on dine avec le diable il faut pas s’étonner de finir dans son assiette"
" quand on vit comme des porcs, on finit comme des porcs "
AU moment ou les états d’après guerre ont dit :
faites des gosses tout ira bien, vous voyez tic tac ca s’appelle la croissance et le progres
il fallait sentir l’entourloupe, quelques personnes l’ont compris, quelques personnes ont résisté
les autres ont déjà commencé a se vendre
ET La seule raison pour laquelle on a augmenté la démographie,
COMME le niveau d’éducation
COMME la surconsommation d’énergie
était un plan qui dépasse votre imagination
Il faut de la croissance technologique, et pour ca plus il y a de gens intelligent plus il y a d’innovation
pendant ce temps on passe a une société du tertiaire ( ou on retire l’idée de syndicat, ou de temps de travail : 12 h par jour c’est normal )
enfin : oh il y a plus de travail pour tout le monde c’est dommage : vous pouvez toujours essayer de vous prostituer … ( encore un peu plus )
Comme si c’était la solution, de faire comme nos parents ….
Moins de tout ? Non… Juste plus de profiteurs, de menteurs, de tricheurs, de voleurs, de cupides, de taxés à l’ISF, d’abstentionnistes, de gens qui ne croient ne rien, de gens prêts à vendre père et mère pour un peu de sel en plus sur leur compte en banque….
Mais pas moins d’amour, d’amitié, de générosité, de gentillesse, de gens sympas, simplement qu’ils ne font pas la une des actus. Nous en connaissons tous. C’est sur eux que nous devons nous appuyer, pas sur la misère du monde et le manque d’espoir.. à gauche.
"Les aînés bétonnaient les fondations de notre civilisation, puis nous hissaient sur leurs épaules pour que nous puissions voir plus loin, penser plus haut, donnant notre part au grand œuvre collectif, avant de nous-mêmes servir de marchepied à nos enfants."
Les derniers nés, hissés sur les épaules de leurs parents, viennent de se cogner la tête sur le plafond…. ben mince alors, on s’est trompé de direction… mais c’est pas la mort, de se tromper, si on accepte de le reconnaître, si on ne baisse pas les bras et qu’on cherche ailleurs, un autre passage, un autre chemin vers une vie plus belle…. Si on accepte aussi de se dire qu’on était bien obligés d’en passer par là, de se cogner la tête sur le plafond, d’être tout d’abord un peu surpris, un peu étourdi, pour pouvoir prendre conscience que oui, c’était beau d’aller si haut mais non, ce n’est pas vivable, ni durable….
C’est la fin d’un monde, pas la fin du monde .. Cette nouvelle façon de vivre ensemble reste à inventer, et ça s’annonce difficile, surtout parce que beaucoup s’accrochent encore aux décombres…. incapables d’imaginer autre chose.. incapables de reconnaître que le mode de vie "occidental" n’est pas un modèle, mais un choix parmi d’autres… incapable de reconnaître que leur histoire n’est pas l’Histoire, mais juste un bout d’histoire, qui arrive à sa fin.
Aux enfants d’imaginer la suite…
"La fin du monde commence mal" en effet!
http://www.urtikan.net/
J’aime bien le concept de conscience de chiottes. Mais le principe fonctionnel, ce n’est pas la propreté, c’est de nous débarrasser de la merde. Comme disait Hubert-Félix : « Vous êtes priés de laisser l’état dans les WC où vous l’avez trouvé en entrant ». Et hop, on tire la chasse !
hola les petits écologiste se morfondent et il faut décroitre
les mecs ecolo réveillez vous : levez le nez vers les étoiles
ou juste l’étoile la plus proche du soleil
elle produit plus d’énergie que vous n’en réverez jamais
les désert terrien recoivent des millliers de fois plus d’énergie que l’on en consomme …
alors bon
allez vous flageller ailleurs, vous êtes endoctrinner, dans une religion, qui déssert une forme d’idé de capitalisme
et ca vous déssert pas, ni vous ni le peuple des nations
Très beau texte auquel j’adhère à mille pour cent. Merci.
Mad Hatter post 39
"Le trol est le négatif dialectique. Celui qui met les pieds dans le plat, casse les codes, conteste l’autorité. Son intervention est capitale dans le processus social. Il produit du débat et enrichit in fine la qualité du Web." A. Casilli
Bonne journée ! 😀
@Smolski : Dans un débat il est normal d’attaquer la conception même de l’autre, qui vous parait contre nature et dangereux
C’est même nécessaire
Si on a plus le droit d’être en désaccord : c’est qu’on a trouvé le meilleur des mondes, crée une fausse paix … c’est à dire un consensus de la bêtise
non non non , le niveau de conscience doit encore augmenter … et soit il augmentera ( radicalement … par de la "cybernétique" ) et ou des humains mourront ( comme depuis la nuit des temps ).
Il faut comprendre ou est le vrai problème et ou sont les vrais solutions
Le vrai problème est politique, les vrais solutions sont politiques
la vraie politique pour une véritable société
C’est politique que le smic ne soit pas indéxé sur le pib … que le revenu global des citoyen ne soit pas indexé sur le pib
entre 1998 et 2010 le pib a doublé
le nombre de travailleur a été divisé par deux …. et l’économie réelle et ceux qui en vivent, les petits commerces a été divisé également
A un moment il faut des consommateurs pour consommer
il faut des citoyen pour politiser
il faut des créateurs pour crée,
Crée c’est de la que vient la valeur
La création ne s’est pas arretté a la fin des 30 glorieuse , ou l’on a essayé de figer un niveau de vie, et ses appareils, ses fonctionnaires, ses engins, ses voitures
Personne ne mourraient sans tertiaire, même si ca représente 75% des travail
Personne ne mourrait si il n’y a plus d’essence pour les voitures
C’est du manque de partage de la valeur, la valeur qui est toujours crée,
(mais accaparé )
1929 et 2008 n’est pas une crise de la production c’est une crise DU PARTAGE
Ah ouais Mad Hatter !
Je voyais pas ton post précédent ainsi. Plutôt d’accord avec toi.
Hop ! 🙂
Agnès dit : Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société.
Le changement s’est produit dans le monde entier dans les années 80 par la victoire du néolibéralisme.
Au Mexique, c’est le PRI, au pouvoir depuis la Révolution, qui instaura le néolibéralisme en faisant la politique du PAN.
En France, c’est la gauche qui instaura le néolibéralisme plus brutalement encore que dans d’autres pays européens.
Lire: Dossier Tournant de la rigueur (1982-1983) http://lou.quetiero.free.fr/2.DOSSI…
Au vu de l’actualité présente j’ai le moral un peu en berne et ton texte n’arrange pas les choses!
Quel dommage…
L’homme est capable de choses extraordinaires. Certains hommes le prouvent chaque jour. Connus ou inconnus. Leurs actions sont là pour prouver que l’homme n’est pas forcément un loup pour l’homme (pardon les loups!). Parmi les connus, le "petit père" Jacquard m’émeut particulièrement et c’est à lui que je pense quand tout s’embrouille en moi: "Je n’ai pas de solution : mon objectif, ce n’est pas de construire la société de demain, c’est de montrer qu’elle ne doit pas ressembler à celle d’aujourd’hui."
En attendant, c’est bien le "côté obscur de la Force" qui étend son pouvoir. Dark Vador is watching you!
Ce qui ne veut pas dire qu’il faut accepter cet état de fait. Se battre pour d’autres valeurs que celles des forces du mal donne du sens à sa vie.
« Ben non, pisque t’as raison, de toute façon j’le vois bien, je suis pas aveugle ! » qu’elle dit l’adote de 13 ans à son père… c’est bien non?
"Tout le monde s’en fout, parce que c’est devenu banal. Nous avons bâti une civilisation capable de tutoyer les étoiles et nous sommes infoutus de prendre soin les uns des autres, de juste éviter que certains d’entre nous meurent d’indigence dans un monde d’abondance. je ne fais pas le prophète, je constate, c’est tout."
>>+1
c’est même pire que ça.
tout le monde ne se contente pas de s’en foutre. tout le monde s’en réjouit. se réjouit que ce ne soit pas lui, pas ses proches, pas ses enfants. comme si c’était obligatoire que quelques uns (nombreux) crèvent, pour que les autres vivent, comme si c’étaient des vases communicants, comme si le simple fait que ce soit l’autre mettait le soi à l’abri .
tant mieux si c’est au bout du monde, et puis tant mieux aussi si c’est juste à côté de chez soi, et finalement tant mieux si ce sont les copains, on s’en fout on en a d’autres, tant mieux si ce sont les cousins, bah hé attends c’est que des cousins, et puis bon puisque ça se rapproche quand même toujours plus tant mieux si ce sont les enfants même, ces faignasses de mômes, ils nous doivent tout, après tout…..tant mieux si ça crève partout du moment que ce n’est pas soi. on touche à la pureté absolue du concept d’individualisme.
vivement que ce soit tout le monde, partout, en écrasante majorité. vivement que soit la merde généralisée bien flagrante, que plus personne n’ait son coin de sable pour cacher sa tête.
ce jour là enfin on vivra des temps intéressants, en effet.
c’est triste, mais puisqu’il le faut…
Thiéfaine en parlait déjà en 1979 dans une superbe danse macabre.
http://www.musicme.com/Hubert-Felix…
En 1968, la presse titrait "La France s’ennuie".
En 2011, elle pourrait titrer "la France se désespère".
Qui sait où ça pourrait nous mener….
Attention, la misère engendre la violence.
Je lis parfois les commentaires, ici, là, ailleurs.
Quelques parasites, quelques trolls, mais en grande majorité des gens "normaux", qui voient ce qui se passe, qui souffrent de ce qui se passe, des gens ayant grandi avec d’"autres valeurs", des gens qui veulent autre chose, qui ouvrent des yeux effarés devant le lieu où il se sont rendus comme par magie.
Tant d’intelligence, tant d’humour, tant de colère, tant d’arguments, tant de bonté, tant de bonne volonté, dans ces commentaires. Tout un peuple s’exprime… et rien. Ces forces, il faut les fédérer, qu’elles produisent quelque chose. Elles s’expriment non pas en vain (on se sent peut-être moins seuls ou au contraire, c’est pire de voir qu’autant comme nous existent), mais elles n’ont pas de force, elles ne produisent pas de rapport de force. Il faudrait (je sais, les "il faut que", "y’a qu’à"…) qu’elles s’unissent et qu’elles se battent. J’ignore comment. Mais toutes ces forces, toute cette intelligence… aussi inutiles, improductives, alors qu’elles pourraient s’approprier ce dont elles se sont laissées dépouiller.
Nous ne sommes pas des victimes. Se voir en victime n’est pas productif. Personne ne viendra intercéder en notre faveur. Nous devons prendre ce qui nous appartient, pour nous (ou pour nos enfants, si c’est plus mobilisateur). Nous devons nous organiser.
La démocratie, la fameuse démocratie des pays occidentaux, consiste à aller voter une fois par an (à peu près) et par ce vote de se défaire de son propre pouvoir et de sa propre responsabilité. En votant, nous nous défaisons volontairement de notre libre arbitre. Nous nous soumettons volontairement. Nous permettons à d’autres de gérer les choses comme ils le veulent. Jamais il n’y a reddition de comptes (en France, jamais un gouvernement n’a été réélu : c’est donc que le peuple n’est pas d’accord avec ce qui a été fait).
Mais qu’est-ce que ça veut dire, une démocratie à laquelle on accorde une attention d’une heure tous les deux ou trois ans, quand nous nous déplaçons pour aller voter ? Quelle drôle d’idée ! C’est comme si vous disiez que pour être parent, il fallait donner une heure tous les ans. Est-ce que l’on pourrait être parent dans ces conditions ? Pouvons-nous être citoyens en donnant seulement une heure de notre temps tous les ans ? Une démocratie vivante et véritable peut-elle exister avec des citoyens qui n’y consacrent qu’une heure par an ? Où est le contrôle ? Où est le choix des citoyens sur tous les sujets qui le concernent, au niveau tant local que national, voire international ? Ou est-ce que cela veut dire que la démocratie mérite moins d’attention que la parentalité, l’amitié ou l’amour ? Alors qu’elle permet les conditions de la parentalité, de l’amitié et de l’amour (en partie, évidemment) ?
Je ne sais pas quelle forme devrait prendre une véritable démocratie : deux heures par mois, deux heures par semaine ? Certains contrôlant, certains assistant à des réunions à des niveaux différents ? Je l’ignore, mais je sais que l’on ne peut pas voter une fois par an et croire que par miracle une démocratie (et une communauté) advienne. De fait, le mensonge de la délégation de pouvoir et de la délégation ne tient plus.
Je lis les commentaires beaucoup de temps après avoir lu les articles… Celui de Carole m’a vivement intéressé car il pose l’angoissante question "Que faire pour que ça change ?"
"Nous devons nous organiser." dit-elle. Oui, mais comment pour que des charognards de bureaucrates ne viennent pas tout saloper ?
Le contrôle ? Comment peut-il s’exercer quand les journées sont bouffées par le boulot, le transport et les taches ménagères – surtout si elles sont déléguées aux mêmes ?
"Pendant 30 ans en Italie sous les Borgias, ils ont eu la guerre, la terreur, des meurtres et des massacres, mais il y a aussi eu Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. En Suisse ils ont eu 500 années d’amour fraternel, de démocratie et de paix, et qu’est-ce que cela a produit ? Le coucou!"
Orson Welles
@ Swâmi
Bonjour. Non, je ne suis pas (encore) morte. Je suis contente pour toi que tu ne sois plus au chômage. Bonne continuation.
@ Paul
Entre le costard cravate, le voile ou le boubou, il y a tout de même une vaste gamme, dans le pratique et même élégant, je dirais.
Merci de vos bon soins et de votre esprit charitable.
Mon genre? Casual plutôt élégant, doté d’attributs masculins fonctionnant, mais plus proche de l’Homme que du primate et non parvenu. Ce qui n’est pas vraiment demander la lune. Quoique…
Mais bon, c’est pas Me*tic chez Agnès Maillard, et en plus Me*tic c’est payant. Je veux du gratuit, moi.
@ #16
Les quelques femmes ayant eu un peu de pouvoir dans le monde sont un peu peu pour faire des statistiques crédibles. Vous ne trouvez pas? Moi si.
"Il y a une Thatcher sur X millions d’hommes qui détiennent réellement le pouvoir=les femmes sont pires que les hommes." Un classique misogyne.
L’évocation de cette dame équivaut à un point Godwin dans l’univers féministe. Si vous ne le saviez pas, vous le savez, maintenant.
Quant à l’échéance du cycle de 26000 ans… Ah oui tient, on est même en retard de quelques années sur la tempête solaire magnétique à venir. Il y aura certainement des problèmes de communication mais nous y survivrons très bien.
malgré les grands yeux du néant
c’est pour mieux nous manger mon enfant
et les silences et les boucans…
faut vivre
bien qu’aveugles sur fond de nuit
entre les gouffres infinis
des milliards d’étoiles qui rient…
faut vivre…
malgré qu’on soit pas toujours beau
et que l’on ait plus ses seize ans
et sur l’espoir un chèque en blanc
faut vivre…
malgré le cœur qui perd le nord
au vent d’amour qui souffle encore
et qui parfois encore nous grise
faut vivre…
malgré qu’on ait pas de génie
n’est pas Rimbaud qui peut pardi
et qu’on se cherche un alibi
malgré tous nos morts en goguette
qui errent dans les rues de nos têtes
faut vivre…
malgré qu’on soit brave et salaud
qu’on ait des complexes à gogo
et qu’on les aime c’est ça le pire
faut vivre…
malgré l’idéal du jeune temps
qui s’est usé aux nerfs du temps
et par d’autre repris en chantant
faut vivre…
malgré qu’en s’tournant vers l’passé
on est effrayé de s’avouer
qu’on a tout de même un peu changé
faut vivre…
malgré qu’on soit du même voyage
qu’on vive en fou, qu’on vive en sage
tout finira dans un naufrage
faut vivre…
malgré qu’au ciel de nos poitrines
en nous sentinelle endormie
dans un bruit d’usine gémit
le coeur aveugle qui funambule
sur le fil du présent qui fuit
faut vivre…
malgré qu’en nous un enfant mort
parfois si peu sourit encore
comme un vieux rêve qui agonise
faut vivre…
malgré qu’on soit dans l’engrenage
des notaires et des héritages
ou le coeur s’écoeure et s’enlise
faut vivre…
malgré qu’on fasse de l’humour noir
sur l’amour qui nous en fera voir
jusqu’à ce qu’il nous dise au revoir
faut vivre…
malgré qu’à tous les horizons
comme un point d’interrogation
la mort nous regarde d’un œil ivre
faut vivre…
malgré tous nos serments d’amour
tous nos mensonges jour après jour
et bien que l’on ait qu’une vie
une seule pour l’éternité
malgré qu’on la sache ratée….
Faut vivre…
Mouloudji, bien sûr
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"Les quelques femmes ayant eu un peu de pouvoir dans le monde sont un peu peu pour faire des statistiques crédibles. Vous ne trouvez pas? Moi si."
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Moi pas….et puis vous mélangez tout…ça devient agaçant….
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""Il y a une Thatcher sur X millions d’hommes qui détiennent réellement le pouvoir=les femmes sont pires que les hommes." Un classique misogyne."
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Pas de misogynie dans mes propos, juste une bonne vision des faits…
C’est oublier l’adage *Derrière chaque grand homme il y a une grande femme…*** ou alors c’est un proverbe qui compte que quand ça vous arrange???
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L’évocation de cette dame équivaut à un point Godwin dans l’univers féministe. Si vous ne le saviez pas, vous le savez, maintenant.
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Il va falloir revoir votre définition du Godwin… analogie douteuse d’une féministe en pleine crise? bref….
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Quant à l’échéance du cycle de 26000 ans… Ah oui tient, on est même en retard de quelques années sur la tempête solaire magnétique à venir. Il y aura certainement des problèmes de communication mais nous y survivrons très bien.
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Même les plus grands scientifiques ne s’avancent pas avec autant d’arrogance et de certitude sur la question…, dites moi? je peux voir vos doctorats en physique-chimie-archéologie-thermodynamique-électronique…???… hum il n’y a point? c’est bien ce que je pensais…
Quand j’écoute et n’entends pas,
quand je regarde sans voir,
quand je marche sans un pas,
quand mon soleil devient noir,
je disparais sans mourir,
je vis sans un mouvement.
Nul espoir nul souvenir
dans les forges du moment.
Fondre? Soit, mais pour renaître!
Finir pour recommencer!
Le monde est à reconnaître
sur des chemins effacés.
Jean TARDIEU (extrait de Suite mineure, dans Le fleuve caché)
…Les derniers vers font écho à A. MACHADO:
"Caminante, no hay camino,
Se hace camino al andar…."
… Ecoutez Paco IBANEZ l’interpréter!
Agnès, il n’y a pas de chemin! (Mais vous saviez déjà, non?).
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@ l’auteuse, qui écrit : "je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société."
On ne l’a pas abandonné, l’idée de progrès. Replacez-vous à l’échelle des siècles, pas à l’échelle d’une vie. Le progrès social est un sujet qui n’a que deux siècles d’existence. Il nous fait simplement sa petite crise d’adolescence. On est né au mauvais moment, quoi…
Et puis vous savez, le progrès, les gens des deux siècles passés ont vécu dans cette belle idée, ce qui ne les a pas empêché d’aller se faire casser la gueule par millions dans les guerres des "possédants". Oui, ils ont connu le début de la médecine moderne ou de l’électricité, la fin des disettes, la création de l’état de droit, etc… mais le tout avec une bonne grosse guerre à chaque génération. Rappelez-vous que la sécu française a été créée en pleine guerre d’Indochine, ce qui relativise légèrement la notion de "progrès".
Vous dites aussi qu’on a touché le fond. Je crois aussi qu’on a touché le fond, mais celui de la désintégration sociale et de l’égocentrisme. Vous êtes trop pessimiste en fait.
Bravo, Mr Mme les censeurs… merci de ne pas avoir publier mon commentaire qui était un droit de réponse…à dame " Floréale"…il était incisif, mais politiquement correct….(je garde ce geste en mémoire en attendant au tournant un billet sur la censure de nos dirigeants…gardez vous d’en faire un alors que vous appliquez les mêmes méthodes!)
Agnès :
"Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société."
Commentaire 21 :
Une réponse partielle, mais que je crois néanmoins correcte : la dernière fois qu’un premier ministre belge dans le discours d’inauguration de son gouvernement a prononcé le mot progrès est en novembre 1973. Depuis ce mot est banni des discours d’inauguration des gouvernements belges ! Symptomatique, non ?
USA-New York : 1913 – Réunion des grands banquiers du monde : Amendement pour l’emprunt de la monnaie sur les marchés privés – Création de la FED (banque privée) – Début de la DETTE.
Pompidou / Giscard : 3 janvier 1973 – 60 ans après – Création monétaire par le privé. Dette.
Salvador Allende : 11 septembre 1973 – Voir Naomie Klein (La stratégie du choc).
Premier choc pétrolier : 16/17 octobre 1973 (Guerre du Kippour). Fin des accords de Bretton Woods, le dollar n’est plus convertible en or depuis 1971, baisse des revenus du pétrole. Embargo.
Ainsi de suite…
Les dirigeants ont le temps, les moyens, les structures, les bureaucrates qui cherchent pour allumer des incendies par çi, par là, diviser les gens, les pays… sans avoir tous été élus démocratiquement.
Un exemple -L’interview de Pierre Bourdieu à Millau en juillet 2000 :
http://pierrebourdieuunhommage.blog…
(3e flux – le comité 133 qui décide en Europe, à l’époque…)
Commentaire 56 – @eluca
Vous jugez qu’Agnès est trop pessimiste en fait, là où d’autres la juge très réaliste.
C’est vrai que lorsque l’on dérange des habitudes, on est vite catalogué de paranoïaque, etc.
Je vous rassure, la définition de Wikipédia tient compte de l ‘évolution de la com actuelle :
Au début du XXIe siècle, dans un sens dérivé, le langage commun ou journalistique utilise le terme « paranoïa » pour rendre compte d’états comme la méfiance, la suspicion ou le scepticisme, qui ne sont pas pathologiques.
Allez dire à une personne privée d’emploi que ce n’est pas grave, à l’échelle d’une vie, que cela ira mieux dans les siècles suivants… Je caniveau, non je rigole car on a qu’une vie !
Je vous retourne les mots :
Je crois aussi qu’on a touché le fond, mais celui de la désintégration sociale et de l’égocentrisme.
Il me semble que la désintégration est plutôt imposée par le pouvoir qui lui pratique l’égocentrisme.
Une leçon de démocratie en 30 minutes par Cornélius Castoriadis (la seule chez Daniel Mermet) :
http://www.la-bas.org/article.php3?…
bon…
le résumé proposé par Neb au commentaire précédent correspond à ce qu’on nous enseigne en histoire de l’économie dans les formations universitaire : donc normalement, tout le mond edevrait être conscient, après ce genre de formation, du MAL orchestré par les ordures au pouvoir mondial et qui n’ont rien à voir avec les régimes politiques prétendument démocratiques derrière lesquels ils se cachent.
ben non
là j’ai subi pendant plusieurs mois une prestation "atout cadres" pour délester l’anpe de mon dossier de personne diplômé bac+5 de plus de cinquante ans au chômage depuis dix ans : et à un moment, plusieurs personnes, ayant eu des formations d’aconomie dans leur vie, s’exclament qu’on fait pas de "social" en réponse aux autres témoignages de vie défaites par le système dont ils ont été les serviteurs "croyants".
ça laisse rêveur…
ça m’indique que les mentalité d’égoïsme, d’orgueil, de domination conquérante, sont très bien encré ailleurs que chez les gens de pouvoir très haut placés.
en attendant, c’est la fête du printemps : ici, contrairement au reste de l’année, il fait un temps splendide. les oiseaux sont perpétuellement en concert merveilleux.
heureusement qu’ils sont là.
mes glycines sont magnifiques, mes magnolia aussi ainsi que mes rodhodendrons. les iris des marais sont en fleurs, des petites orchidées pointes timidement dans les sous bois…
Mistouffe surveille très sérieusement l’activité débordante des merles…
@Neb qui écrit : "Allez dire à une personne privée d’emploi que ce n’est pas grave, à l’échelle d’une vie, que cela ira mieux dans les siècles suivants.".
Quelle condescendance ! On dirait un prof en train de faire la leçon… Mais qu’est-ce que vous en savez que je ne suis pas moi-même privé d’emploi ? Vous croyez que les chômeurs n’ont pas accès à internet, pas le droit à la parole, qu’ils sont incapables de comprendre la marche du monde ?
Je persiste donc : nous avons touché le fond de la désintégration économique et sociale avec le début de la crise financière de 2007. Je n’ai pas écrit bien entendu que les conditions de vie des sans emploi vont s’améliorer tout de suite. J’ai dit qu’après la tempête des 20 dernières années, les prochaines devraient être beaucoup plus calmes (dès que "qui-vous-savez" et sa clique auront dégagé de notre espace commun) .
Il y a de nouveau une prise de conscience de la population (pas seulement en France) que la politique agit sur la marche du monde. "Ils" avaient presque réussi à nous le faire oublier, mais la politique peut tout. C’est brouillon, en construction. Cela ne passe pas par les schémas traditionnels (élections, militantisme politique, syndicalisme…) mais ça n’en en est pas moins réel.
En matière économique, les choses sont en train de prendre tout le monde de court. Par exemple, les délocatisations sont en net ralentissement pour cause d’augmentation des coûts de production dans les pays dits "BRIC". Bé oui, c’est tout con, mais l’accès de centaines de millions de Chinois ou de Brésiliens à notre niveau de vie rend caduque la notion même de délocalisation. Et on n’en est qu’au tout début.
On ne peut donc expliquer le monde actuel par référence aux analyses classiques, qui contiennent néanmoins une part de vérité sur les rapports de classes. Personne en 1900 n’a été capable de prédire la mondialisation actuelle, la fin des guerres directes entre grands pays, le réchauffement climatique, le divorce de la moitié des couples ou l’espérance de vie de 90 ans. Personne. Vous pouvez chercher, vous trouverez des belles histoires de prolétariat, de lutte des classes. Des belles théories souvent fumeuses, mais jamais la prévision de nos vies françaises de 2011 : plus de guerres, plus de disettes, l’allongement de la durée de la vie, une meilleure santé, les RTT, l’élévation du niveau d’instruction, le droit de sa gaver de saloperies transgéniques !
Vous parlez des personnes privées d’emploi, qui vivent un calvaire. Soit, je vous l’accorde, les conditions de vie matérielle en France sont assez crispées en 2011. Je vous indique cependant que depuis 49 ans, aucun conscrit français n’est mort à la guerre, élément qui pourrait aussi rentrer dans l’analyse des conditions de vie actuelles, rapportées à celles de nos parents et grands-parents.
je geins
tu geins
il geint
nous geignons
vous geignez
ils geignent
Certes, il n’y a plus de conscrits, mais il y a des engagés, beaucoup, pour cause de chômage, d’études ratées, d’exclusions diverses, et ils meurent discrètement, loin d’ici, dans des contrées lointaines…
"Jusqu’à il y a 10 000 ans nous vivions de chasse et de cueillette. Tous. Sur tous les continents et toutes les îles. Nous nous déplacions en petits groupes à la recherche d’eau et de nourriture et dépendions de leur disponibilité. Nous faisions partie de l’équilibre de la nature. Nous vivions en harmonie avec l’écologie, aux mêmes rythmes. Pendant cent mille ans. "Battre le fer pendant qu’il est chaud" était un principe de base. Il fallait profiter des périodes d’abondance parce que nous savions que les années de vaches maigres allaient arriver. Ça n’a rien d’unique, tous les animaux sont comme ça. Puis nous avons découvert comment domestiquer le bétail et les chèvres, et nous avons appris à semer des pâturages et, après ça, tout a changé. Quand nous avons arrêter de nous déplacer, nous avons construit des villages. Nous nous sommes reproduits et nous avons semé et nos bêtes, moutons et cochons, ont commencé à paître au même endroit. Nous avons oublié les rythmes de la nature.
Je ne dis pas que ce qui est arrivé est mauvais. C’était inévitable, c’était l’évolution. Mais ça a eu d’énormes implications. D’après les universitaires, le premier endroit que nous ayons cultivé est le Moyen Orient, depuis le croissant fertile de l’Irak à l’est jusqu’à la Syrie, puis d’Israël à la Turquie. Allez voir à quoi ça ressemble aujourd’hui, difficile de croire qu’on appelle cette région le croissant fertile. ce n’est que du désert. Mais il y a dix mille ans, ce n’était pas un désert. Il y avait des prairies et des arbres, un climat tempéré, une bonne terre. La plupart des gens croient que le climat a changé et que c’est la raison pour laquelle il n’y a plus rien là-bas de nos jours. Bizarrement, le climat est presque toujours le même aujourd’hui. C’est devenu un désert parce que les gens et leur agriculture ont épuisé le Moyen Orient. Trop de pâturages, trop de fermage, trop d’exploitation. À cause de ce besoin pressant de tirer profit de l’abondance jusqu’au bout, parce qu’il se pourrait qu’il n’y ait pas de lendemain…
Nous ne pouvons changer l’histoire. Nous ne pouvons pas faire disparaître la technologie et l’agriculture, quand bien même nous le voudrions, et nous ne pouvons assurément pas modifier la nature humaine. C’est le paon avec la queue la plus longue et la plus colorée qui a les meilleures chances de trouver une compagne. Alors nous comptons sur la quantité de bétail de notre enclos ou la marque de la voiture dans notre garage. C’est pourquoi l’argent contrôle tout. Les gens ne sont pas vraiment capables de conservation, malgré la complaisance dont il font preuve. Ce n’est tout simplement pas dans notre nature. Que nous parlions de pomper du pétrole ou de couper des arbres pour faire du bois de chauffage, ce sera l’environnement le perdant. La seule façons de conserver un équilibre écologique de nos jours, c’est de tenir les gens à l’écart. Complètement.
Le tourisme est devenu le moteur de notre pays, une industrie plus importante que nos mines d’or. Il crée des emplois, fait entrer des devises étrangères, il devient un monstre que nous devons sans cesse nourrir. Un jour, ce monstre va nous dévorer. Seuls, des endroits comme Heunigngklip (1) y résisteront mais pas éternellement. Rien ne peut arrêter la marche des hommes. (Deon Meyer – Lemmer l’invisible)
(1) l’auteur évoque un parc animalier protégé, non ouvert au public
J’ai choppé sur twitter ;
"Je viens juste de chopper ça à la volée sur Twitter. Et vous savez quoi?"
cool la techno-scoop-techto branchée au courant des crèves la dalle ,alors que les auts ils sont pas au courant, les noeuds, ils s’en foutent parce que ils sont banals, mais sauf celle qui le dit.
Il suffit de dire et puis voilà, les enfoirés et de l’autre les bien mieux.
Un déhanchement du pubis, et c’est parfait pour la chorégraphie.
Smile la pornonécrophilie.
Wal-Mart: Our shoppers are ‘running out of money’
Quand le plus discount des supermarché dit : les gens ont plus de sous
http://money.cnn.com/2011/04/27/new…
"Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société."
– Moi je dirais après 68, De Gaulle jeté dehors pour ses idées de participation…
– Donc Pompidou!?
– Pas d’accord avec Serge, les années 80 sont justes une accélération du mouvement…
bonjour, je découvre ce texte par l’intermédiaire du billet de Marc Lafontan. Je prends la liberté de la reproduire sur mon propre blog. J’espère ne pas déroger à une règle de la blogosphère.
Merci pour l’émotion qu’il suscite.
si l humain etais moins égoistes la planete pourrait etre un monde meilleur et le réchauffement climatique ne se produirrait pas à cause de la mondialisation tous ceux qui nous qouvernent sont des gros connart et non rien à foutre sur notre plkanet qui ne respecte pas du tout leurs places est 2 pied sous terre
Bonsoir,
J’ai, pour ma part, bien aimé ce texte que je trouve plutôt juste.
Comment ne pas s’inquiéter d’un monde dont les sociétés partent à la dérive? Comment ne pas voir au travers de ce qui se passe en Grèce ou ailleurs, la fin d’une vie sereine?
On pourrait se dire, que nous, occidentaux, avons mangé notre pain blanc et que ce temps est fini… Place aux autres! Mais même pas! C’est la même débandade partout sur la planète sous des formes différentes, mais avec un fond commun : l’excès affolant de consommation et l’argent qui va avec le pouvoir qu’il engendre.
Difficile de trouver des solutions autres que de s’entraider, de se solidariser, bref, de s’aimer un peu, au moins de se respecter.
A lire certains des commentaires, je me dis que ce n’est pas gagné!
Assez d’accord avec Anna.
A (re)lire, les livres des copains du Comité Invisible. Et notamment A nos amis.
Nos amis, qui sont nombreux, partout.
Il faut surtout vivre. Et aimer les gens.