Pendant que le petit landerneau politico-médiatique piaille autour des résultats de l’élection européenne de dimanche dernier, chacun cherchant à tirer la couverture à soi par une interprétation plus ou moins capillotractée des pourcentages microscopiques récoltés, la question, pourtant centrale, de la légitimité démocratique de ce scrutin est gentiment poussée du bout de l’escarpin sous le tapis élimé des vieilles habitudes qui ronronnent sans fin.