On a gagné! disent certains. Effectivement, après des mois de débats citoyens, près de 70% des citoyens se sont rendus aux urnes et 55% d’entre eux ont rejeté le TCE. En ce sens, c’est une victoire de la démocratie.
Mais déjà, dans les appareils politiques, la contre-offensive se prépare, pour récupérer le vote citoyen et alimenter la machine propagandaire.
La République des sondages a tranché : nous avons voté en pensant à notre petit confort personnel, pas en répondant à la question posée : celle d’un modèle de société que l’on nous impose depuis des années et qui est caractérisé par l’appropriation par une petite caste des richesses produites au détriment de tout le reste de la population, et plus particulièrement la classe laborieuse.
Hier soir, comme au soir des régionales, l’air marri, les responsables politiques nous ont assuré avoir bien compris le message, nous avoir entendus. Puis assez rapidement, le petit jeu de recomposition politique se fait, chacun y va de sa petite phrase, de sa petite analyse dont l’objectif principal est de minorer la portée réelle du vote.
Recyclage de la catastrophe annoncée
Comme on s’en doutait un peu, le monde ne s’est pas arrêté de tourner parce que nous avons rejeté le TCE en l’état. Même le petit monde politique est déjà en voie de recomposition. Comme le fait si bien remarquer Patrick Mignard, le jeu politique a la capacité de recycler ce genre de chose à son avantage… c’est à dire contre nous. Certains parlent déjà de la nécessité d’accélérer encore les réformes, entendez par là un renforcement de la politique de déconstruction sociale que la plupart des peuples européens subissent depuis plusieurs années avec ou sans leur assentiment. Il faut bien comprendre que les hommes politiques n’ont plus besoin de nous jusqu’en 2007, et que leur feuille de route libérale doit être bouclée coûte que coûte. Comme le dit le très démocrate Renaud Donnedieu de Vabres : «ça va cogner».
Nos gouvernants savent qu’ils ont un boulevard de 2 ans pour continuer le démontage des entraves législatives et sociales à l’avancée triomphante du libéralisme heureux. De la même manière, nul Mea Culpa à attendre des médias de masse dont la partialité n’est plus à démontrer : les rédactions des différents journaux et télévisions doivent déjà plancher sur la manière de rendre l’impact de leur propagande plus efficace. Car les uns comme les autres doivent finalement répondre de leurs résultats non devant le peuple qui les élit ou les regarde ou les lit, mais bien devant les groupes financiers qui les possèdent et les nourrissent.
Les maîtres du monde
Certes, nous pouvons nous réjouir de notre victoire démocratique, de notre capacité à élever le débat malgré la partialité des médias traditionnels qui n’ont eu de cesse de nous caricaturer et de dénaturer nos propos, de nous assimiler à l’extrême droite réactionnaire, à un mouvement de mauvaise humeur. Cependant, du point de vue des véritables décideurs de cette planète, la démocratie n’est qu’un épiphénomène amusant, parfois agaçant, mais qui ne doit en rien remettre en cause la bonne marche des affaires.
Le pire ennemi du profit, c’est le plein emploi
François Chevalier, stratégiste chez VP Finances.
Car voilà tout ce que nous sommes du point de vue de ceux qui devisent dans les hautes sphères de la finance, c’est à dire les places du véritable pouvoir : des variables d’ajustement.
Selon toute vraisemblance, sur le fond de la politique actuelle, rien ne va changer!
Oui, ben avant de se remettre au boulot, laisse-nous le temps de nous remettre la tête à l’endroit, ho ! 😉
Toujours optimiste, Agnès ! 😉
Bon, mais tu as hélas très certainement raison. Et ça me désole d’autant plus que, européen convaincu, je vois le projet européen servir à revenir sur des acquis que je pensais impossibles à remettre en cause, comme la souveraineté du peuple, par exemple, rien de moins !
J’écris d’un petit pays périphérique de l’Union, ordinairement francophile, où les « commentateurs politiques » (désignés par je ne sais qui, et sans doute moins compétents que toi ou moi) hésitent entre la négation de la réalité (les Français ont voté pour Le Pen et contre Chirac… si, si, je t’assure, je l’ai entendu !) et la colère (maintenant, c’est toute l’Europe, et nous, qui allons faire les frais de l’instabilité politique de la France). Personne pour rappeler : le peuple s’est exprimé, et il n’y a rien à faire qu’à suivre sa décision.
Je trouve ça très grave. Et c’est dû selon moi à ce flou qui existe actuellement, entre des états souverains unis au sein d’un regroupement sans légitimité populaire. Ainsi, on en arrive à des aberrations ingérables : le peuple français est certes souverain dans ses frontières, mais n’a de fait aucune légitimité à Berlin ou à Lisbonne. Et inversement, les gouvernants d’Italie ou de Finlande n’ont aucune raison de se sentir remis en cause par le résultat d’un référendum franco-français, même portant sur une question commune à toute l’Union…
Je suis donc entièrement d’accord avec ton appel à la lutte pour une autre société, mais j’ajouterais juste que si cette autre société que nous voulons doit avoir une ampleur européenne (et elle DOIT l’avoir !), le cadre de la lutte ne peut être qu’européen ! Et, dans ce cadre, nous pouvons déjà oublier les politiciens nationaux, dont la carrière n’aurait rien à gagner à une extension du domaine de la lutte 😉 Franchement, Fabius a le droit d’avoir le sourire aujourd’hui, mais je n’imagine pas qu’il ait les épaules pour être reconnu un jour éléphant à l’échelle du continent.
… Ça risque d’avoir de la gueule, des cahiers de doléances en 20 langues, mais ça va être un peu difficile à rédiger quand même ! Alors, mettons-nous-y tout de suite !
Toujours d’aussi bonnes analyses, au lendemain de cette victoire du Non je reviens ici te lire avec plaisir sur un sujet brûlant. Je partage tes opinions sur le recyclage honteux de ce vote par les politiques, si caricaturales, qu’ils en seraient presque drôle (enfin aux guignols de l’info seulement) si ces conséquences n’étaient pas lourdes pour les français.
Le truc effrayant de la soirée (même si c’était prévisible) : Sarkozy qui fait un discours de campagne présidentielle bien-à-droite sitôt la fin de l’intervention surréaliste de Chirac…
A la suite de ce que j’ai vu hier soir, j’ai bien peur que ce que tu as écris soit vrai.
Je vous livre ce que j’ai écrit sur mon blog à ce sujet, j’essaie de traduire mon sentiment actuel :
»C’est toujours difficile d’entendre un Non sortir de la bouche d’une demoiselle. Quand cette demoiselle s’appelle la France, c’est encore plus dur.
Pour moi, ayant voté Oui, que penser ? Si j’ai voté Oui, c’est par ce que je suis convaincu qu’il était trop difficile de renégocier un nouveau traité plus clair et plus social. Mais maintenant que la situation est ce qu’elle est, je crois que tous les partisans du Oui n’ont pas le droit d’être amer et de s’arrêter là en pestant. Déjà certains souverainistes s’attèlent à rendre le climat politique encore plus chaotique.
Je crois que l’espoir réside dans le rapprochement des tenants du Oui et des tenants du Non de gauche en s’entraidant pour aller vers un traité allant plus loin. J’ai envie de croire à une solution tournée vers l’Europe et non pas un arrêt tourné vers le nombrilisme.
J’espère que les tenants du Non de gauche avaient raison. »
C’est marrant ça, je connais ce Blog depuis qq jours seulement (merci le TCE) et dès que je cherche comment expliquer ce que je pense il me suffit de venir sur ton monolecte pour que tout paraisse plus simplement complexe (houlà).
Bref,
après cette jolie victoire je m’inquiète de l’interprétation des autres pays Européen, en particulier du fait qu’ils ont, à divers degrès, le même problème de partialité des médias et des politiques qui savent défendre leurs intérets et oublient bien souvent leur devoir envers le peuple.
L’honneur est sauf messieurs dames (super !), mais il ne faut pas oublier que si nous sommes les seuls à dire « non » la commision le prendra en considération mais n’occultera pas, et c’est bien normal, tous ceux qui veulent pour une raison ou une autre adhérer à ce modèle de société.
Les autres pays Européens comprendont t’il cet enjeux ? leur donnera t’on les moyens, si ce n’est de refuser, du moins d’en débattre objectivement ? Rien n’est moins sur …
Quant à savoir ce que la France et les Français feront de notre « non » aux vues des premières réactions de nos « perdants » et de leurs pseudo remises en question de politiciens (comme il est dit plus haut ils préparent déjà le terrain pour leur vision de la suite des évènements et c’est bien regrétable), je crains que les difficultés et la desinformation propagandaire en décourageront beaucoup.
Continuons à avancer et à rester à l’écoute ; ce référendum a prouvé que les gens ne sont pas si stupides qu’on nous le laisse entendre, reste à faire en sorte qu’ils se le prouve à eux même.
Toutes mes félicitations pour cette goutte de probité dans un océan de mauvaise foi.
Pour les gros ( je ne dis plus ‘grands ») , il suffit de lire les editos de Serge July et de Jean-Marie Colombani pour se rendre compte que tu as raison sur toute la ligne ..
Je partage ton peu d’optimisme. Seule nuance, j’ai envie d’être dans la joie quelques jours avant de repartir dans l’arène. Le repos du guerrier, en quelque sorte. Rien que quelques jours : disons, deux ou trois…
Que diront les autres peuples européens ? Ben pour certains rien : puisque on leur refuse le droit de se prononcer sur le TCE. Des 9 pays qui ont d’ores et déjà ratifié cette constitution seule l’espagne a eu recours à une consultation populaire (vite fait, sans débat et avec un taux de participation ridicule, ne dites pas que le peuple espagneol s’est prononcé). En fait seule la France a dit non de manière démocratique, contre son oligarchie (élite ?) dominante. En Belgique, dans les chambres fédérales, au mépris de la constitution belge, tous les députés et sénateurs des partis démocratique ont voté comme un seul homme la ratification (deux abstentions, non motivées, quelques absents) laissant aux fascistes du Vlaams belang le soin de dire non. Pourtant, si on avait interrogé le belge on aurait vu que lui aussi sait lire et comprendre ce qu’on veut lui imposer… mais le PS n’a pas voulu craignant que le peuple ne se « trompe de questions ». Alors, ce que pensent les dirigeants des autres pays européens de la France, c’est exactement la même chose que M. Chirac et M. Hollande pensent : décidément, le peuple c’est ennuyeux, qu’on le dissolve. Hormis en France, jusqu’à présent c’est ce qui s’est passé : les peuples belge, allemand, etc. ont été dissous. Jusqu’à nouvel ordre. Le chemin de la démocratie sera long. Nous le parcourerons ensemble en Européens. Et la victoire d’hier est un premier pas.
Bonjour a tous,
(desole pour les accents, j’habite en Asie, ce qui explique leur absence d’accent sur mon clavier et dans le texte, trop c… a corriger)
Au-dela des opinions, il est eclairant de constater que, globalement, les proteges ont vote oui et les fragiles ont vote non. Autrement dit la majorite a vote en fonction de soi, de sa perception, de sa situation. Tres peu ont vote contre la veritable aberration juridique que represente ce texte (pas de pouvoir responsable devant le Parlement…)
Au passage quelques remarques:
– Le reste de la planete est liberal capitaliste, (allez faire un tour en Asie, vous m’en direz des nouvelles), ce qui rend extremement difficile toute alternative raisonnee.
– il faudra bien un jour se demander pourquoi il est si complique de faire travailler quelqu’un en France (je parle d’experience, pas d’idees…)
Pour echapper au monde liberal, il est necessaire:
– de pratiquer personnellement l’ascese
– d’etre pret, si les circonstances l’exigent, a vivre avec rien ou presque
– d’adopter ou de creer des maintenant un mode de vie et de production alternatif viable
Sans ces conditions, tout discours est sans portee car quel que soit notre vote, nous continuons a accepter et a alimenter le systeme capitaliste de facon concrete et quotidienne. C’est pourquoi je doute fortement qu’il soit remis en cause autrement que par une catastrophe.
D’une facon generale j’aimerais souligner que l’urgence n’est plus notre confort ou notre morale mais notre survie en tant qu’espece.
Notre habitat naturel est menace a court terme desormais. Or, les especes disparaissent quand leur milieu disparait…
De ce point de vue, le capitalisme est dangereux car il n’incite pas a l’economie des ressources et donne la primaute a notre goinfrerie (au sens large). Trois fois helas, il est peu probable que nous trouvions les ressources pour le vaincre car il s’appuie sur nos nevroses. De ce fait il prend pour allie nos faiblesses…
La revolution a d’abord lieu en nous, au plus intime de notre psychologie.
Voter ne suffira pas.
Bien a vous
Léon
Salut,
Vous savez, dès le départ, la construction europèenne, n’a eu qu’un seul but, détruire les nations, nous réduire en esclavage, ce n’est qu’une structure pseudo démocratique, qui vise seulement à servir les intérêts du capital en détruisant ce qui reste des services publics.Chaque année, le racket fiscal, nous rappelle à son bon souvenir.Chaque année, le coût de la vie devient insupportable (hausse vertigineuse des loyers,stagnation des salaires, GDF augmente de 8 % en juillet prochain,etc…).
En fin de compte, toutes ces taxes ne servent qu’à engraisser des oligarchies qui cummulent des privilèges(cumul de fonction, cumul de mandant, cumul des salaires).
Et maintenant, ils veulent augmenter les budgets militaires, mais où allons-nous ? Ils veulent nous faire le coup de 14/18 et 39/45.
Près de 500 têtes nucléaires sont stockées dans la plus grande discrètion à Madallena(Sardaigne).Quand toute l’Europe sera vitrifiée, c’est sûr, il ne sera plus nécessaire d’organiser de référundum.je ne veux pas être alarmiste, mais l’OTAN nous prépare un sale coup.
Ne tombez pas dans le panneau, Hitler a été financé par les banquiers de Wall Street, il a pu réarmer grâce au soutien de l’industrie américaine qui était déjà implantée en Allemagne à l’époque(Ford pour les camions par ex).La France et l’Angleterre voulaient cette guerre.C’est véridique.
C’est sûr, l’histoire officielle prétends tout le contraire. Déjà, on nous parlait du combat des démocraties contre l’Allemagne nazie, pourquoi alors avoir financer cette dictature,c’était déjà les mêmes capitalistes qui nous ordonnent aujourd’hui de signer sans discuter.Nous ne sommes pas du bétail humain.Pour qui se prennent-ils ?
Ces mêmes démocraties qui sous prêtexte de civiliser des nations moins développées n’ont pas hésité à les coloniser de manière barbare, pour les piller copieusement.Quelle mémoire séléctive.
Les médias européens ne fabriquent que du consentement, ils se moquent ouvertement de nous, ils ne méritent que notre mèpris, pour tjrs.Cela fait au moins vingt ans, que l’on assiste à des « débats » débiles, où, le citoyen de base, n’a jamais droit à la parole.Ensuite, ils n’oublient surtout pas de nous demander de payer rubis sur ongle le montant de la redevance(c’est écoeurant,de toute façon,je ne l’ai jamais payée)
Mes amis, nous devrions leur mener la vie dure car malgré le NON CINGLANT, ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin, pour eux l’affaire est entendue.Nous devrions nous organiser en assemblée générale, de manière informelle,l’Internet est un formidable outil pour cela.Nous pourrions faire ce type de démarche, quartier par quartier, par exemple.
Nous aurons uniquement que ce que nous prendrons. Alors n’hésitons plus.
Salut Agnès,
Très bon articles. J’ai lu celui ci et le précédent un peu tard, on est mardi, mais je suis tout à fait d’accord. D’accord que mes médias nous manipulent. Que les politiques n’ont rien compris. Et enfin que le libéralisme est une arnaque. Je voudrais développer ici une analyse qui j’espère plaira aux fidèles lecteurs. voilà: je pense que la capitalisme et le communisme sont les deux faces d’une même pièce. Une pièce de monnaie, de cet argent, ce pouvoir économique qui est utilisé pour asservir le monde. Ces deux systèmes considèrent que l’économie dirige le monde. Ils en tirent des conclusions opposées. Or depuis plus de 50 ans, les gens de l’ombre qui gouvernent le monde (franc maçons, Bilderberg Group, Trilateral, CFR, et consorts) maintiennent une division arbitraire entre une soi disant gauche et une soi disant droite, et cela dans la plupart des démocraties du monde. La démocratie a été réduite à une alternance entre deux forces qui, si on réfléchit bien, sont assez proches. Ils ont un accord tacite pour se partager le pouvoir
En France, ces forces sont le PS et l’UMP. Jospin est membre de ces sectes par exemple (Il est allé à la conférence annuelle du Bilderberg en 1996 si je me souviens bien). Jospin et Chirac ont signé main dans la main la suppression des services publics en l’an 2000. Or ces organisations secrètes, composées de grand patrons, de financiers et d’autres que je préfère ne pas nommer, veulent établir un gouvernement mondial pour mieux asservir les peuples. L’UE n’est qu’une étape. Dans quelque temps, ils nous proposeront une fédération mondiale, toujours soi disant pour garantir paix et prospérité. Leur prospérité en tout cas.
Je sais que cet avis est traité de parano parfois. Pourtant à la lumière de cela, tout devient plus clair, surtout comment nos élites nous manipulent. Mais revenons au référendum. Alors, la situation est elle désespéreée? C’est le but des mondialistes. En effet, ils se sont arrangés pour que en dehors du « système » (principalement UMP-PS-UDF, occasionnellement Verts et PCF), ne subsistent que des partis extrémistes. Le NON était soutenu principalement par des partis extrémistes ou souverainistes. Pourtant il a fait 55%. Cela veut dire que la France se rebelle et ca me redonne espoir.
Maintenant, bien entendu, je ne vois de salut ni dans l’extrême gauche révolutionnaire qui prone « le désordre immoral » ni l’extrême droite qui veut un « ordre moral » xénophobe. 30% des gens ont voté pour ces partis en 2002 mais je pense que moins de 10% des gens adhèrent vraiment à leurs idées.
alors que faire? Il ne faut pas écouter les politiques. Nous tous votants du non avons des valeurs communes. La seule distinction qui reste à peu vraie entre la gauche et la droite de gouvernement de nos jours, c’est la place de la religion et de la morale. Mais tous deux sont mondialistes.
Alors dépassons ces différences, et que nous ayons des sensibilités de droite, de gauche ou de rien du tout, unissons nous. Je pense (sans être sur à 100%) que ce site vote à gauche. Moi j’ai plutôt une sensibilité de droite (je suis croyant) mais pas du tout libéral!
Unissons nous sur les valeurs communes de ce non:
liberté, refus du mondialisme, combat pour un monde plus juste et moins médiacratique. etc. Nous devons dépasser les faux clivages droite /gauche qui ont été inventés par les mondialistes afin d’empecher le peuple de reprendre le pouvoir. Le vrai clivage est au niveau du mondialisme libéral ou de son refus. N’hésitez pas à me contacter pour voir ce qu’on peut organiser.
Thomas ps: sur mon site je prend clairement parti pour un mouvement d’inspiration chrétienne. Il est évident que l’alliance pour débarasser la France du mondialisme doit dépasser les différences de croyances.
Bonjour à tous,
Il faut vite profiter d’Intenet comme moyen de DEMOCRATIE et d’éductaion populaire, car ils vont vite y mettre un terme : « l’éducation » des gens est trop dangereuse car ils se mettent à réflechir, à découvrir le monde, à s’ouvrir l’esprit, à élargir leur reflexion … L’échange, l’analyse et la découverte de l’autre conduit souvent à la solidarité ==> trop dangereux, il faut arrêter ça d’urgence : notamment en détruisant le système scolaire (ce qui est en train de commencer). J’ai peur qu’Internet, en quelques années, soit sous contrôle !!
C’est maintenant au niveau Européen qu’il faut essayer de se battre. Après un petit temps de repos mérité, il faut que nous trouvions les moyens d’élargir nos confrontations avec les citoyens des autres pays.
Bonjour Agnès,
Je viens juste de découvrir ton site et je trouve la photo du haut très belle, car « expression de la vie « . Au sujet de ton texte je partage totalement ton analyse et j’ai bien peur qu’il nous faille gagner le second tour dans la rue. Ils vont essayer de nous confisquer cette victoire, leur haine (il s’agit bien de cela) à notre égard est patente. D’autant plus qu’ils savent aujourd’hui qu’il ne leur sert plus à rien de controler les médias traditionnels car ils ont été totalement discrédité et eux avec. Soyons tous vigilant, conservons la force du « rebel ». Celle qui permet de se dresser lorsque l’on nous voudrait le dos courbé. Et dans ce qui nous attend souvenons nous toujours que ce 29 mai aura marqué une rupture avec le « meilleur des mondes » qu’ils nous proposaient.
Il nous a tellement compris, notre chef, que Sarkozy revient à l’intérieur…
On en est là…
Excellente analyse! On aura essayé de faire passer un message, mais nos politiques ne nous représentent plus, ils ne représentent qu’eux mêmes et ceux qui les soutiennent financièrement…
Sarkozy est évidemment le plus dangereux…Particulièrement discret pendant la campagne, afin de ne pas porter la défaite sur ses propres épaules, il ressort tout de suite pour revenir dans un ministère où sa trace est encore fraiche, faite de réaction imbécile digne des années 50, d’opportunisme personnel, d’ambition politique et de travers psychologiques bien à l’image du personnage…(queue de pie chez les fonctionnaires au budget, voiture avec gyrophare pour emmener les gosses à l’école, mais aussi perte de sang froid en pleine assemblée, faire une affaire personnelle de quelques oeufs jetés sur sa voiture…)
ce type est extrêmement dangereux, d’abord parce qu’il n’a rien comme projet politique, si ce n’est faire faire des affaires à ses copains et famille au medef. mais aussi parce qu’il est fondamentalement un traître, à tout, son parti, ses potes, ses idées… Enfin parce que ceux qui le soutiennent sont uniquement mus par l’appat du profit rapide, sans autre ambition pour le pays et son peuple.
tant pis pour nous, on a la classe politique que l’on mérite. prochain rendez-vous dans la rue, en 2007 ou après…?
(PS, je profite de ce que Sarkozy est pas encore ministre pour le traiter de nul, j’aurais plus le droit ensuite…)
Bonjour Ça fait toujours plaisir de lire le reflet de ses propres réflexions. C’est clair que le poids du non ne correspond pas au poids du pouvoir politique, et on se rend bien compte que ça ne gêne pas nos gouvernants. C’est la pression sociale qui peut faire la différence. Le plus dur est devant nous, mais il faut être conscient que dans toute l’Europe il y a des gens heureux qui nous félicitent et à qui nous avons donné un nouvel élan dans leur lutte chez eux. je n’ai pas encore visité le site, mais la forme déjà est très plaisante.
Bonsoir, je vous ai citée là
@ Chip:
et donc?
Et bien, ça en fait des commentaires et des lectures!
Dans toute cette campagne, j’ai particulièrement apprécié les interventions de Frédéric Lordon, économiste au CNRS, pour leur clarté et leur pertinence. On peut le lire ICI, même s’il est parfois un peu ardu et l’écouter LA ou LA
Au sujet des commentaires et pour Chip en particulier :
Ceci n’est pas une tribune libre. Je suis responsable de mes écrits, et même si la jurisprudence est floue au sujet des commentaires de blog, je m’estime responsable de ce que vous postez ici. Du coup, certaines allusions ne passeront pas, je pense que Chip m’a bien comprise. S’il désire creuser ce genre d’idées, il va donc créer son propre blog où il exprimera sous sa responsabilité ce qu’il désire porter à la connaissance du public.
« Le pire ennemi du profit, c’est le plein emploi »
C’est tout ce que tu retiens de l’économie ?Parce que qu’un extrémiste j’imagine ultra-méga-libèt-ral dit ça, c’est bien la preuve. Ou alors c’est un clone de F. Lordon ou de B. Maris travestie dans la finance internationale.
Tu pars d’a priori contestable, très typé, du genre les pauvres existent pour enrichir toujours plus les riches.
Je crains que ce ne soit pas une bonne méthodologie pour aller de l’avant. C’est intellectuellement satisfaisant : il y a des méchants qui cherchent à nous opprimer, la preuve il n’y a pas révolution après que nous ayons mêler nos voies avec les rouges/bruns. C’est désolant, d’autant que je ne perçois pas d’intentions cachés idéologiques, juste une volonté de voir les choses comme si le monde était simple et que une somme de bonnes intentions permettaient de changer le monde…
Je suis septique…? et le reste en voyant lma tournure, sans etre franchement pour le oui , j’aimais certains qui le portait : ( delanoé, et j’lang , ce pendant déja septique , je trainais des pieds … mais je reste septique … surtout a cause des porteurs rouges et brun … a plus avec plaisir je cerche a comprendre merci !
[acrimed_l] Le Magazine électronique d’Acrimed 59 (juin 2005)
Le Magazine électronique d’Acrimed N° 59 (juin 2005) Bulletin électronique mensuel de l’association Acrimed (Pour se désabonner, voir à la fin de ce message) Adresse électronique de l’Association: acrimed@wanadoo.fr Le site d’Acrimed,…
oh! Allez vous arreter un jour avec les rouges? J’ai l’impression qu’on me parle du grand méchant loup. Mais j’ai plus cinq ans!
Alors ils vous font si peur? Moi pas. Voire tout ce qu’on dit sur eux le couteau entre les dents me rapproche d’eux.
Désolé
Plus clairement avec les rouges dont la plupart forment avec les Le Pen et Mégret l’alliance rouge-brune. C’est paradoxale mais beaucoup d’exemples nous le montrent aujourd’hui. Arlette Laguiller qui n’appelle pas à voter Chirac en 2002, certaines personnalités de la gauche du non ayant les mêmes propos que De Villers et Le Pen et qui soutiennent Chavez et Castro; Ceux comme qui soutenaient Ramadan et Dieudonné jusqu’à se rétracter pour leur propre image…
Alors quand je vois des bo-bo rouge-vert en train de faire de leçons de morale sur l’écologie, le féminisme et l’anti-racisme avec de l’agressivité et, j’en ai pas un peu marre. Que ceux-là balayent devant leur porte s’ils se veulent autant respectables comme ceux à qui ils font de leçons de morale .
Plus clairement avec les rouges dont la plupart forment avec les Le Pen et Mégret l’alliance rouge-brune. C’est paradoxale mais beaucoup d’exemples nous le montrent aujourd’hui. Arlette Laguiller qui n’appelle pas à voter Chirac en 2002, certaines personnalités de la gauche du non ayant les mêmes propos que De Villers et Le Pen et qui soutiennent Chavez et Castro; Ceux comme qui soutenaient Ramadan et Dieudonné jusqu’à se rétracter pour leur propre image…
Alors quand je vois des bo-bo rouge-vert en train de faire de leçons de morale sur l’écologie, le féminisme et l’anti-racisme avec de l’agressivité et, j’en ai pas un peu marre. Que ceux-là balayent devant leur porte s’ils se veulent autant respectables comme ceux à qui ils font de leçons de morale .