Internet est comme un aimant, mon blog comme un boulet (si, si!), je ne m’en éloigne jamais vraiment. Même quand je voyage, même quand je sors, je me demande ce que je pourrais bien en rapporter pour nourrir Le Monolecte et pour distraire les quelques égarés de la Toile qui atterrissent chez moi, de plus en plus nombreux, certes, mais encore beaucoup par hasard.
Bref, ce petit mot pour vous dire que pendant les 2 jours qui viennent, je ne penserai pas à vous, pas à mes textes, pas au Net. Je vais couper le cordon cyber-ombilical, je vais retourner dans le monde des vivants, je vais m’empoigner avec la réalité, la vraie! Je vais croiser des gens en chair et en os, je vais replonger dans les miasmes de cette humanité grouillante de nos hyper-cités : je vais passer un concours à la ville! Je vais retourner dans la densité de la métropole régionale. Et plus j’écris et plus je sens qu’à trop rester au cul des vaches, j’ai désappris la socialité urbaine, son brouhaha, ses foules denses et indifférentes, ses rencontres étranges, sympathiques et malfaisantes.
D’un autre côté, je vais passer l’essentiel de mon temps collée à une petite table dans une sorte de hall de gare gigantesque, je vais plancher sur des trucs passionnants comme les grands problèmes politiques, culturels ou sociaux du monde contemporain depuis 1945… Et pourquoi pas sur les grandes réussites? Et le monde contemporain n’est-il pas né des ruines du Wold Trade Center, vaste question qui pourrait soulager nombre de bachoteurs compulsifs? Et puis du droit public, ou de l’économie ou des trucs pas drôles pour un sous. Je vais donc cracher du jus de cerveau dans l’espoir de lendemains un peu meilleurs.
Et puis non, je sens que je vais observer tout ce que je pourrai, histoire de vous raconter quelque chose de vaguement distrayant à mon retour.
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