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Le droit au silence

Par Agnès Maillard
7 octobre 2006

Bereno remercie tous ceux qui l’ont soutenu dans l’épreuve des derniers jours, mais aujourd’hui, il choisit le silence.

C’est un choix d’homme libre. Quelque chose qui n’est peut-être pas facile à comprendre après la ferveur de la bataille. Mais c’est le choix que Bereno a fait, à froid, après en avoir parlé autour de lui, avec ses proches.
Car Bereno est aussi un homme. Juste un homme avec sa vie, ses problèmes, ses joies et ses soucis. Et c’est déjà bien.

Quand il a décidé de témoigner de la réalité que son métier lui permettait d’appréhender, il ne s’est jamais senti investi d’une mission particulière. Il relatait, mais n’était pas porteur de polémiques.
Aujourd’hui, il choisit donc de passer la main et de continuer sa vie d’homme. Ce n’est déjà pas simple, comme nous le savons tous.

En attendant, il nous reste ses écrits, son oeuvre, que nous pouvons conserver et partager.
Et une place encore chaude pour ceux qui souhaitent apporter leur pierre à l’édifice, le témoignage de leur époque, de leur métier, de leur condition de vie. D’autres carnets d’inspecteurs ou d’inspectrices du travail peuvent naître. Tout comme il existe déjà le journal d’un avocat[1], celui d’un infirmier ou celui d’un prof de ZEP.

C’est donc la fin d’une aventure et le début de centaines d’autres.
Merci à toi, Bereno, pour ce que tu nous laisses!

Carnet d’un inspecteur du travail – saison 1
Journal d’un inspecteur du travail – saison 2

Notes

[1] Contrairement à Eolas, j’ai décidé de ne pas modifier mon billet précédent, ne serait-ce que pour ne pas travestir les faits. Parce qu’aussi ce billet a déjà bien circulé, a bien été lu et de l’effacer n’y changera rien. Ce qui compte, c’est justement de ne pas réécrire l’histoire, mais de s’en inspirer pour continuer!

31 Commentaires

  1. Le devoir de perfection?

    Bien sûr que je ne partage pas ton appréciation de Bernard Langlois ou de son journal que j’apprécie beaucoup (les deux : le fondateur et le journal) Et je ne pense pas que tu défendes efficacement ton opinion en utilisant des mots comme raclure pour qualifier quelqu’un que tu n’aimes pas.
    Maintenant, j’ai l’impression que comme souvent dans les mouvements de détestation, il y a des rencontres qui ne se font pas. Comme Montaigneàcheval qui a décidé de me spammer parce que je n’ai pas répondu à une de ses questions. Déjà parce que je ne répond pas à tout le monde. Les journées ne font que 24 heures. Et aussi parce que je n’ai pas toujours quelque chose à répondre, même con. Des fois, un mot, une tournure de phrase et c’est la guerre sans que personne ne l’ai vraiment voulu. Parfois, parce que je suis aussi quelqu’un d’aussi normal que peut l’être Bereno ou la plupart des gens qui écrivent sur le net, j’ai juste la cagne, et je n’ai pas envie de me faire chier dans les bottes. Il suffit juste d’une bonne grosse journée de merde. Et en ce moment, je pense que côté journées de merde, Bernard est en train de faire le plein. Voilà tout.
    Quant au contenu de son journal, peut-être ont-ils raté une marche de temps à autre : ce n’est sûrement pas moi qui vais leur jeter la pierre! On a tous des jours où on ne pond qu’une bonne grosse bousasse bien flasque, parce qu’on est passé à côté de l’essentiel… Ceci dit, je continue à apprécier Politis qui se contente de rater des marches quand d’autre se vautrent tout l’escalier monumental à chaque édition.
    Nobody’s perfect 😉

    Réponse
  2. Il existe aussi une chronique médicale en ligne, celle de ma consultation, dans laquelle je parle de mon exercice, tout en gardant le ton de l’humour et de l’anectode. Si le système social se noie, je préfère en rire qu’en pleurer …
    Docteur Bataille
    http://jean.christophe-bataille.ove

    Réponse
  3. Il existe aussi une chronique médicale en ligne, celle de ma consultation, dans laquelle je parle de mon exercice, tout en gardant le ton de l’humour et de l’anectode. Si le système social se noie, je préfère en rire qu’en pleurer …
    Docteur Bataille
    http://jean.christophe-bataille.ove

    Réponse
  4. j’allais poster ça :
    "je persiste à avoir des doutes …
    s’il est important de pas laisser disparaitre la mêmoire … ce qu’ont fait agnés, le rézo et d’autres , il faudrait pas que cette mêmoire se transforme en "commémoration" …
    l’important,c’est pas tant ce que Béréno a dénonçé/montré dans le passé que ce qu’il ne démontrera/montrera pas demain ….
    je pense, avec mon petit cerveau, que notre devoir de mêmoire est plutôt du coté de la mise en ligne "collective" de petites parcelles de barbarie de l’entreprise … mais c’est juste une idée … d’un ptit mec qu’a toujours pensé que la mêmoire n’est utile que si elle sert l’avenir … "
    dont acte …

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  5. Pourquoi avez-vous fermé l’autre billet ? A cause des problèmes avec certaines personnes ? C’est dommage parce que je suis obligé maintenant de jouer le contre-pouvoir sur la question de politis.

    Il y a quelques temps de cela, sur "le monde citoyen", ce moins que rien de B. Langlois parce que je ne partageais pas son point de vue sur les trucages des élections chez ATTAC en a profité pour faire un rapprochement entre ceux qui n’obéissent pas à son opinion et les négationnistes, bêtes cela va de soi, et non pas de mauvaise foi. Il faut être bête pour s’opposer à Langlois c’est sûr. Son copain Phil grammaire est alors venu à son aide, Langlois s’étant eclipsé avec ce courage incroyable, dans un message putréfié de contre sens volontaires et détournements malhonnêtes (la théorie du complot, tout le registre classique en bref) sans oublier les affabulations en continue. Il a finit par supprimer un de mes messages en expliquant qu’il ne supprimait pas mon message de peur que je crie à la censure politique (?). Vous voyiez le genre de manipulation pitoyable, ça vous donne une idée de la bassesse du type. Encore que, il a fait mieux. Puisque pour réfuter ces mensonges volontaires, il m’a fallu écrire des choses de plus en plus longues ce qui lui a permit de dire que mon message, c’était de logghorée. J’en reste là c’est assez dégoûtant comme ça et j’en reviens au fond de mon propos.

    Le problème est que si Langlois l’a fait, cela ne doit pas être la première fois et sûrement pas la dernière. Le problème est que Langlois travaille chez Politis et que par conséquent ils acceptent les manières de ce style et les cautionnent aussi. Donc a moins que vous soyiez d’accord avec Langlois, si ce n’est pas le cas vous devez vous attendre à être traité comme Halimi lors de la réception des nouveaus chien de garde (c’est-à-dire de vous retrouvez dans une rubrique sur les nouvelles formes de l’antisémitisme), je déconseille vivement de donner un centime d’€ à toute organisations laissant de telles manières se développer. En conséquence, je ne donnerai pas 1 c. à politis. Ce journal peut disparaître cela ne me fera ni chaud ni froid. Cela ne me fera rien du tout, ni rire ni pleurer.

    Je rappelle que ce Langlois lorsqu’il a été fait traité d’antisémite, à tord, a qualifié son interlocuteur de peigne cul. Ce torche cul a utilisé même registre avec d’autres personnes, donc il ne vaut pas mieux que ceux qu’il traite. Ayant revu quelques images (avec le Dr gross notamment) du 3ème Reich cette semaine, vous imaginez bien que je ne porte pas cette raclure de Langlois dans mon coeur, et que sa lâcheté insultante me laisse penser qu’il n’est pas ce qu’il prétend être mais seulement la fiction d’une image déchue.

    Donc, si vous voulez donner un peu d’argent à politis, pesez bien le pour et le contre, mais attention vous pourriez bien être considéré comme des négationnistes. Un tas d’immondice veille au grain.

    Réponse
  6. Ango, tes insultes ne ternissent l’image que d’une seule personne : une certaine personne se faisait appeler ango.

    Réponse
  7. A propos de Bereno :

    Certains ont fait remarqué que tous, nous pouvions témoigner à sa façon, et qu’en rien lui, Bereno, était indispensable.

    C’est vrai.

    N’empêche que le faire avec un tel Style, une telle Pédagogie, ce n’est pas donné à tout le monde, hélas. Son oeuvre est inestimable car elle est pédagogique. Elle enseigne l’utilité de son métier, l’utilité du Droit du Travail, avec des cas concrets et compréhensibles… Et aujourd’hui, faire comprendre cela, c’est lutter contre la "décérébration ambiante", contre les "brisages de tabous" bidons, qui ne brisent que nos protections collectives.

    D’où le regret de le voir décider de ne plus publier de tels textes. Mais c’est sa vie… et il en fait ce qu’il veut. Heureusement.

    Réponse
  8. A propos de Bereno :

    Certains ont fait remarqué que tous, nous pouvions témoigner à sa façon, et qu’en rien lui, Bereno, était indispensable.

    C’est vrai.

    N’empêche que le faire avec un tel Style, une telle Pédagogie, ce n’est pas donné à tout le monde, hélas. Son oeuvre est inestimable car elle est pédagogique. Elle enseigne l’utilité de son métier, l’utilité du Droit du Travail, avec des cas concrets et compréhensibles… Et aujourd’hui, faire comprendre cela, c’est lutter contre la "décérébration ambiante", contre les "brisages de tabous" bidons, qui ne brisent que nos protections collectives.

    D’où le regret de le voir décider de ne plus publier de tels textes. Mais c’est sa vie… et il en fait ce qu’il veut. Heureusement.

    Réponse
  9. Ah le journal d’un avocat. C’est chez lui que j’ai appris des trucs comme "un employeur qui n’a pas de motif raisonnable de licencier un salarié, il le licencie pas".

    Réponse
  10. "Le mal que font les hommes, chez Shakespeare, est toujours une sorte d’excès. Il est lié au refus des limites, à l’acception de franchir n’importe quelle frontière morale. Goneril et Regan, Lady Macbeth, Iago : pour eux, la fin justifie tout. Par n’importe quel moyen nécessaire.

    Tandis que Hamlet est le contraire : un homme si tourmenté par les scrupules moraux qu’il lui faut une éternité pour agir. La grande question de l’action et des bornes de l’action – Jusqu’où pouvons-nous aller? Que signifie aller trop loin? ou ne pas aller assez loin?- est au coeur du monde de Shakespeare; et, à présent, du nôtre.

    (…)Nous vivons, me semble-t-il, à une époque de frontière, à l’une des grandes périodes charnières de l’histoire humaine, où de grands changements se produisent à grande vitesse. Nous serons tous jugés par la manière dont nous allons désormais nous conduire. Quel sera l’esprit de cette frontière?
    Donnerons-nous à l’ennemi la satisfaction de nous transformer en quelque chose comme son reflet haineux, intolérant, ou, gardiens du monde moderne, protecteurs de la liberté et occupants privilégiés des terres d’abondance, continuerons-nous à essayer d’accroître la liberté et réduire l’injustice?

    Deviendrons-nous les armures que la peur nous fait endosser, ou continuerons-nous d’être nous-mêmes? "

    Salman Rushdie,"Franchissez la ligne…",Ed. Plon 10/18.
    Conférences Tanner sur les Valeurs humaines, Yale, 2002

    Réponse
  11. "Le mal que font les hommes, chez Shakespeare, est toujours une sorte d’excès. Il est lié au refus des limites, à l’acception de franchir n’importe quelle frontière morale. Goneril et Regan, Lady Macbeth, Iago : pour eux, la fin justifie tout. Par n’importe quel moyen nécessaire.

    Tandis que Hamlet est le contraire : un homme si tourmenté par les scrupules moraux qu’il lui faut une éternité pour agir. La grande question de l’action et des bornes de l’action – Jusqu’où pouvons-nous aller? Que signifie aller trop loin? ou ne pas aller assez loin?- est au coeur du monde de Shakespeare; et, à présent, du nôtre.

    (…)Nous vivons, me semble-t-il, à une époque de frontière, à l’une des grandes périodes charnières de l’histoire humaine, où de grands changements se produisent à grande vitesse. Nous serons tous jugés par la manière dont nous allons désormais nous conduire. Quel sera l’esprit de cette frontière?
    Donnerons-nous à l’ennemi la satisfaction de nous transformer en quelque chose comme son reflet haineux, intolérant, ou, gardiens du monde moderne, protecteurs de la liberté et occupants privilégiés des terres d’abondance, continuerons-nous à essayer d’accroître la liberté et réduire l’injustice?

    Deviendrons-nous les armures que la peur nous fait endosser, ou continuerons-nous d’être nous-mêmes? "

    Salman Rushdie,"Franchissez la ligne…",Ed. Plon 10/18.
    Conférences Tanner sur les Valeurs humaines, Yale, 2002

    Réponse
  12. Carnet d’un inspecteur du travail – Big Brother… au

    Je ne sais sincèrement pas si le fait que Bereno souhaiterait "écraser le coup et ne pas faire de vagues", implique que le reste de ceux qui ont pris fait et cause doivent également écraser le coup et cesser de faire des vagues ……

    Réponse
  13. Carnet d’un inspecteur du travail – Un

    Faut-il, ou ne faut-il pas poursuivre la re-publication des billets du blog de Bereno, Carnet d’un inspecteur du travail, entièrement mis hors-ligne par suite d’un ultimatum de son ministère de tutelle à qui l’un des billets aurait déplu ?…

    Réponse
  14. Carnet d’un inspecteur du travail – Un

    Faut-il, ou ne faut-il pas poursuivre la re-publication des billets du blog de Bereno, Carnet d’un inspecteur du travail, entièrement mis hors-ligne par suite d’un ultimatum de son ministère de tutelle à qui l’un des billets aurait déplu ?…

    Réponse
  15. Un mariage se finit toujours devant un tiers : l’Etat.
    Concernant Bereno et son blog, l’Etat, c’est chacun de ceux qui l’ont lu.

    Bereno souhaite calmer le jeu.
    Fournir ses textes ne va pas dans ce sens.
    Mais cela permet d’avoir son propre jugement.

    Cette ‘affaire’ est exemplaire : elle méritait et méritera encore l’attention.

    Merci pour votre vigilance.

    Réponse
  16. Carnets d’un Inspecteur du travail

    C’est fini : à la demande expresse de sa hiérarchie, l’inspecteur du travail, qui écrivait sous le pseudonyme de Bereno, a dû fermer son carnet Web. J’étais parti pour suivre la chaîne pornographique, mais Bereno ne souhaite pas cette……

    Réponse
  17. Carnets d’un Inspecteur du travail

    C’est fini : à la demande expresse de sa hiérarchie, l’inspecteur du travail, qui écrivait sous le pseudonyme de Bereno, a dû fermer son carnet Web. J’étais parti pour suivre la chaîne pornographique, mais Bereno ne souhaite pas cette……

    Réponse
  18. Il est décidément très bête,ce Ango !
    L’a même pas compris que j’intervenais sur le billet d’un autre, Phil en l’occurence, et que c’est lui (Phil, l’auteur) qui a fini par tirer la chasse sur ses diarrhées verbales — même qu’il a drôlement bien fait !
    Mais bon, ça mérite même pas une réponse …

    Je venais pas pour ça : juste te remercier pour la bannière, Agnès. Et oui, aussi, pour ta vigilance, comme dit LChe : elle ne laisse pas échapper grand chose !

    Réponse
  19. Arf, Bernard, comme l’explique si bien Maëster : don’t feed the troll!
    Quant à la bannière, je ne me suis pas foulée : je l’ai piquée chez Olivier. La légende, elle vient de chez Les Nuls…

    Et là, ça avance pour Politis? On appoche du milieu du gué ou est-on loin du compte et faut-il sonner le tocsin?

    Réponse
  20. Très drôle, la page sur les trolls !

    Pour Politis, il est encore un peu tôt pour savoir si la mayonnaise prend …

    Réponse
  21. J’ai cru bon de donner sur mon blog quelques infos sur ce qui a déclenché l’affaire. Quoi qu’il en soit, s’il n’y a pas censure le résultat est cependant le même… Et il est sain qu’on ait montré par notre vigilance, sur pas mal de blogs, que de telles atteintes à la liberté d’expression ne peuvent se faire impunément… Et ce fut aussi (pour moi en tout cas) l’occasion de découvrir de beaux blogs, comme ce Monolecte que je remercie au passage pour avoir mis un lien permettant d’accéder aux archives de Bereno…

    Réponse
  22. J’ai cru bon de donner sur mon blog quelques infos sur ce qui a déclenché l’affaire. Quoi qu’il en soit, s’il n’y a pas censure le résultat est cependant le même… Et il est sain qu’on ait montré par notre vigilance, sur pas mal de blogs, que de telles atteintes à la liberté d’expression ne peuvent se faire impunément… Et ce fut aussi (pour moi en tout cas) l’occasion de découvrir de beaux blogs, comme ce Monolecte que je remercie au passage pour avoir mis un lien permettant d’accéder aux archives de Bereno…

    Réponse
  23. Bonjour,

    Je dois avouer que je n’ai regardé aucun des messages postés à la suite du mien jusqu’à aujourd’hui.

    Contrairement à ce que tu crois Agnès, je ne demandais pas de réponse de ta part. Il y en a eu une et c’est très bien ainsi. Si tu veux trouver des excuses à ton ami c’est que son attitude n’est pas des meilleures sur ce coup-là.

    Je me permet de te rappeler que ce n’est pas le fait que je ne l’aime pas qui est important, c’est l’utilisation de méthodes (dont je ne donnerai pas de qualificatif supplémentaire) qui était en cause. On ne peut pas dévier sur des effets perso des choses plus profondes. D »ailleurs, j’ai appris qui était ce personnage avec son post nauséabont (exception faite justement d’un mec qui l’avait accusé d’être antisémite à tord). Et oui on ne peut pas dire que cela sentait la rose, désolé mais on appelle un chat un chat.

    Sur le post laissé sur ton billet ; il esquive à nouveau tout comme il s’est taillé, pris la main dans le sac sur le post de son pote, mais quand il utilise le terme de diarrhée ça me fait vraiment délirer. C’est le voleur qui crie au voleur dans sa fuite. Il me prend pour la 3(4)ème fois pour une bille (les 2 fois précédentes je l’ai renvoyé sur des roses et il n’a pas répondu, ce qui témoigne de sa bonne conscience du fait) en croyant que je ne savais pas de qui était le billet et de qui était le message. Décidémment, dans l’absurde, il persiste et re-signe.

    Il lui suffisait d’une chose : dire un truc du genre : mes mots ont dépassé des limites et je le regrette. C’était pas plus que cela, parce que la discussion a mis du temps à prendre forme et il n’y a eu aucun mot de sa part. A le fier fait-il aujourd’hui, mais vraiment il n’y a pas de quoi, surtout qu’il ne peut revenir sur le fond et il le sait très bien. Lisez bien cette phrase qui restera sans réponse. Et demandez vous pourquoi il ne peut pas revenir sur le fond et reste dans l’ad hominem pour noyer le poisson.

    Je mettais aussi l’accent sur une autre chose, le fait que son pote Phil grammaire, me disait que l’envie ne lui manquait pas supprimer mon post, mais qu’il ne le ferait pas parce que cela me ferait plaisir… je passe sur le laïus. Mais le fait est qu’il a bel et bien supprimer un de mes post, et que cela ça s’appelle de la censure. Par ce biais, il se protège lui-même d’une réponse et il protège son ami par la même occasion (il le sait et fait croire le contraire). J’y vois une forme de connivence pareille à celle qu’ils combattent.

    Je suis obligé de préciser parce qu’on va me dire "oui mais le contenu ne peut passer là et je serai assimilé à vos querelles et à quelqu’un qui a traîné par ici" (trollage et autres).
    Je demandais dans ce post suite à l’accusation de phil grammaire selon laquelle j’utilisais les mêmes méthodes que les négationnistes par l’usage d’une théorie du complot (à la mode chez les jounalistes et bien évidemment imaginé par lui) selon quel miracle du Saint esprit les trucages dans les élections avaient-ils pu avoir lieu. Question qui méritait vous vous en doutez une bonne censure avec une bonne dose de mauvaise foi (je ne vous censure pas dit-il, il me censure, et peut dire que c’est à cause du ton du message règle qui ne s’applique pas en fait, vous l’aurez deviné, à Langlois et autres ami-e-s je suppose). P. Grammaire a soutenu bec et ongle son camarade, lui aussi aurait pu dire je ne partage pas ce post de mon collègue. Mais non ! la solidarité dans la bêtise a primé sur toute attitude un temps soit peu raisonnable.

    Et j’en arrive donc au coeur du problème :

    Si les gens qui sont censés faire de l’informations sérieuses et critiques :

    – Utilisent les mêmes procédés que ceux qu’ils dénoncent. Exemple : Vous ne partagez pas mon point de vue, normal il y a bien des gens qui croient que les chambres à gaz n’ont pas existé ;

    – Préfèrent nier l’horreur de ce type d’assertion pour des raisons de copinage ;

    – Vous censurent dès vous démontrez l’inappropriation de leur contre-argument ;

    – Utilisent une panoplie de contre arguments des personnes dont ils veulent se distinguer (ex : c’est une théorie du complot)

    -ne vous laissent pas penser librement. Car je ne prenais parti ni pour l’un ni pour l’autre et c’est bien parce qu’il pensait le contraire qu’ils m’ont parlé de la sorte.

    Alors qui fait quoi ? Et cela devient quoi la critique en regard de ces faits ? Est-ce que tout cela vaut mieux que ce que font nos doxoguoges usuelles ? Faut-il croire avec Bourdieu que les changements de cap dans les orientations politiques des acteurs sont finalement relativement prévisibles ? Finalement entre dominés et dominants (relatifs) il y a t il de la place pour penser autrement ? C’est pas une question fermée, et ces deux petites personnes et moi la troisième (mais j’ai la fierté de ne pas avoir utilisé ce procédé, ce qui est peu dans l’action et beaucoup dans la pesnée) ne résument sûrement pas la question, mais elle se pose néanmoins. Cette dernière question est celle qui domine les autres parce qu’elle détermine notre usage qui est fait de la liberté et partant de la liberté d’expression, en gros de ce qui nous fait peur comme le disait Arendt.

    Réponse
  24. la liberté d’expression est un leurre sur internet comme ailleurs ,la blogosphere ne faisant que reproduire a son niveau sur le net ce qui passe sur les medias courants !

    la telé appartient a des industriels et les blogs a leurs proprietaires ,la seule difference etant que les premiers ont des annonceurs ,les autres pas encore !

    d’un contre -pouvoir ,on est juste passé au parti adverse , c’est tout ..il y a ceux qui ont le pouvoir executif et economique et ceux qui le contestent !!!

    certes celui qui edite son blog peut s’y exprimer , trouver des "clients" pour applaudir le discours …..saquer meme pas ,il lui suffit de pas inviter …..un petit troll de temps en temps pour exciter son public et le tour est joué !

    il y a les blogs de droite ,de gauche , pour tout les gouts , faites votre marché ,c’est gratos en plus !

    c’est la democratisation des rotarys clubs ,point besoin d’onereuse carte de membre ,une adresse email et c’est bon .

    j’y ai cru moi aussi ..au debut , mais j’arrivais de trop loin pour pas avoir compris que la nature ..surtout l’humaine a horreur du vide …..c’est 68 qu’on nous refait , les journalistes des medias corrompus perdront le marché de l’information pour la web republique qui se corrompra a son tour ..zattendent juste leur heure de gloire , se testent en live dans l’attente !

    les nouveaux maitres a penser !

    ce que le pret a porter est a la couture !

    liberté d’expression , zavez dit , gloups …bof un peu quand meme ,je suis pas a encore viré du monolecte …y a peut etre de l’espoir !!!

    Réponse
  25. la liberté d’expression est un leurre sur internet comme ailleurs ,la blogosphere ne faisant que reproduire a son niveau sur le net ce qui passe sur les medias courants !

    la telé appartient a des industriels et les blogs a leurs proprietaires ,la seule difference etant que les premiers ont des annonceurs ,les autres pas encore !

    d’un contre -pouvoir ,on est juste passé au parti adverse , c’est tout ..il y a ceux qui ont le pouvoir executif et economique et ceux qui le contestent !!!

    certes celui qui edite son blog peut s’y exprimer , trouver des "clients" pour applaudir le discours …..saquer meme pas ,il lui suffit de pas inviter …..un petit troll de temps en temps pour exciter son public et le tour est joué !

    il y a les blogs de droite ,de gauche , pour tout les gouts , faites votre marché ,c’est gratos en plus !

    c’est la democratisation des rotarys clubs ,point besoin d’onereuse carte de membre ,une adresse email et c’est bon .

    j’y ai cru moi aussi ..au debut , mais j’arrivais de trop loin pour pas avoir compris que la nature ..surtout l’humaine a horreur du vide …..c’est 68 qu’on nous refait , les journalistes des medias corrompus perdront le marché de l’information pour la web republique qui se corrompra a son tour ..zattendent juste leur heure de gloire , se testent en live dans l’attente !

    les nouveaux maitres a penser !

    ce que le pret a porter est a la couture !

    liberté d’expression , zavez dit , gloups …bof un peu quand meme ,je suis pas a encore viré du monolecte …y a peut etre de l’espoir !!!

    Réponse
  26. Franchement, Ango, tu peux m’expliquer à quoi ça rime que tu règles tes comptes sur mon blog?
    Je ne suis pas dans le coup et tu t’épanches ici parce que je soutiens Politis. Ça ne fait pas de moi le service des réclamations de Bernard Langlois.

    Je te serais donc reconnaissante de bien vouloir ne poster ici ce qui a un rapport avec le contenu du blog ou alors de le poster ailleurs.

    Réponse
  27. J’ai quand même tenu à vous mettre le mot exact de Bernard langlois, ce qui vous permettra de comprendre pourquoi mon vocabulaire est retenu en comparaison de ce qu’il faudrait dire :

    "Où l’on voit que les fidèles de Cassenoff continuent à soutenir la thèse absurde d’une fraude réalisée par les opposants pour leur faire perdre des élections qu’ils avaient gagnées …

    Remarquez, il y a bien des gens qui sont persuadés que ce sont les juifs qui ont construit les chambres à gaz après coup" …

    Alors Agnès nobody’s perfet, crois-tu que c’est cela le fond de la question ?

    Nobody’s perfect c’est certain mais il ne faut pas être parfait pour ne pas dire de telles horreurs. Alors comprends-tu quand ton copain, on fréquente qui on veut on est libre, me parle de diarrée cela me faire rire jaune et quand tu lui cherches des excuses cela m’atriste.

    J’ajoute celui de ce Phil grammaire :

    "Quant à l’exemple de Bernard Langlois, que je comprend parfaitement, il s’adresse bien à vous qui niez l’évidence
    (négationnisme). Ce qui ne signifie pas que vous êtes antisémite, mais que vous utilisez la même technique que les négationnistes : une espèce de théorie du complot complètement foireuse. "

    Bon là j’avouerai que c’est plutôt son insondable stupidité qui est attérante qu’un arrière fond d’immondice en guise de boîte cranienne. Ca vous file une incoercible envie de rire ou de pleurer au choix. Vous comprendrez que lorsqu’on en est à un tel niveau mieux vaut censurer.

    Voilà vous pouvez juger sur pièce. Ces censeurs défenseurs autoproclamés légitimes de nos libertés qui les arrangent.

    Derniers mots de P. Grammaire :

    "Ce n’est pas l’envie qui me manque de supprimer votre commentaire ci-dessus, mais je préfère ne pas vous faire ce plaisir : vous seriez sans doute trop heureux de hurler à la censure “politique"

    Et le pire c’est qu’il a censuré un de mes messages juste avant cela et cela ne lui a pas posé de problème de mentir de la sorte.

    Réponse
  28. ok chief,

    You don’t feel the troll anymore ? Whatever, whatever…

    Je règle pas mes comptes – t’as une lecture bancale non ? – je te montre quelquechose. Maintenant je comprends que tu sois pas intéressée voire que tu préfères occulter après avoir justifié, et si je me trompe c’est bien aussi. Désolé de pas avoir noté ma dernière phrase dans le message précédent : je vous laisse tranquille dorévanant avec ça.

    A+

    Réponse

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