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Le crépuscule des baltringues

Par Agnès Maillard
30 septembre 2007

Ils sont beaux, ils sont beaux, mes socialos! Pour un d’acheté, quatre offerts… jusqu’à liquidation du stock!

Le Parti Socialiste n’en peut plus de crever de son inconsistance. Disons que jusqu’aux élections, ils faisaient vaguement illusion. Mais depuis que le supertanker a pris un coup au but, les rats n’en peuvent plus de quitter le navire, de se grimper sur les épaules. Le PS fait naufrage avec l’aide efficace et bienveillante de Sarko et le petit peuple de gauche se retrouve cocu, coincé entre revanche radicale et abandon désabusé.

la politique du strapontin

Il est fascinant de voir avec quelle célérité les pachydermes du défunt parti se précipitent vers la gamelle que leurs soi-disant adversaires leur laissent à terre. Ils retournent leur veste avec une telle aisance qu’on se dit que la trahison idéologique devait être consommée depuis bien longtemps.
L’embourgeoisement de la classe politique n’est pas le problème. Jaurès était un bourgeois, il s’est pourtant battu pour l’émancipation du monde ouvrier. Maintenant, on se lit la lettre de Guy Moquet, parce que c’est du dernier chic, mais on se torche chaque matin avec l’œuvre des Résistants à la Libération : cet État social, solidaire, qui n’avait pas tant la prétention d’empêcher les riches d’être encore et toujours plus riches au nom d’un égalitarisme dont ne veulent surtout pas nos gouvernants, que de ne laisser personne au bord du chemin.

Bien sûr, il reste les vrais, les durs, les purs, ceux qui y croient encore, ceux qui ont les convictions chevillées au corps, comme Mélenchon qui se souvient de la vie rêvée du PS et ne voit pas qu’il est temps de partir, de jeter l’éponge, de laisser la carcasse fumante finir de se décomposer sous le poids de ses propres turpitudes. Mélenchon voit fuir ses petits copains de bac à sable et reste fidèle au souvenir de son parti. Dommage, il ferait mieux d’aller chercher la vraie gauche et de préparer enfin la contre-attaque. Car en face, c’est la débandade.

Un ministère-croupion, un portefeuille épais comme une feuille d’OCB, et les voilà qui tournent le dos à des décennies d’engagement politique. Les socialos signent la mort des idéologies et ceux qui restent sur le carreau n’ont plus que la soumission à la toute-puissance du Marché aux lèvres. C’est plus qu’une démission. C’est une trahison des classes populaires : tu es dans la merde et tu en bouffes à chaque repas? Résigne-toi : ceci est la loi du Marché, Omniscient, Omnipotent, Omniprésent, Universel et Éternel!
Et hop, voilà comment un petit renoncement de rien, peut-être fait depuis le berceau, ouvre les portes des affaires. Les trajectoires personnelles prennent le pas sur toute idée d’intérêt général. D’ailleurs, l’intérêt général se doit de coller aux ambitions particulières.

D’un autre côté, quand on voit avec quelle facilité, pour ne pas dire délectation, certains se coulent dans le rôle que leur a taillé sur mesure le princident, on se dit que plus qu’une succession de trahisons, tout cela n’est plus rien qu’un ample mouvement de retour aux sources, que Kouchner n’a trahi rien ni personne, il est juste le fils prodigue qui rentre au bercail après des années d’égarement… ou de faux-cultisme magnifique.

Au début, on pouvait penser que cette stratégie du strapontin avait pour objectif de vider le PS de sa substance, de faire s’éteindre la voix de l’opposition, faute de combattant. Mais on se rend compte que la liquidation de l’héritage de Jaurès a commencé il y a bien des années, des décennies voire, quand l’accession au pouvoir tant convoité a nécessité de transiger avec les convictions idéologiques. Sarko n’a rien détruit, il n’a fait que cureter une coquille vide. Il n’a débauché personne : celui qui a trahi ses chefs, ses mentors et qui pratique la politique de la terre brûlée dans son propre parti, a juste reconnu les siens et les a appelés en garde rapprochée.

La revanche des cloportes

Finalement, Sarko rend un fier service au petit peuple de gauche en réinitialisant le programme socialiste. Exit, les baltringues assoiffés de fric, d’honneurs et de médias. Terminés les faux semblants et les discours creux à destination d’un prolétariat qu’ils méprisaient cordialement, mais dont ils avaient besoin des voix. Bien sûr il faudra encore un peu de temps pour que l’oraison funèbre d’une fausse gauche hypocrite qui ne faisait que du marketing de classes sociales, s’ancre dans les esprits. Les faux félons étaient à gauche tant qu’il y avait des scrutins à ratisser, des sièges à s’octroyer. D’ailleurs, on ne quitte pas un parti d’élus, on laisse tomber un groupe politique qui ne permet plus d’avoir son mandat rémunérateur. Reste plus qu’un petit peuple sonné qui tente de se raccrocher à des slogans creux pour surmonter le désastre : travailler plus pour gagner plus!

Quelque part, ça me rappelle la vanne d’un certain grand homme politique, très inspiré aussi dans l’art de se foutre de la gueule des foules, quand il proposait que tous les Français perçoivent un salaire supérieur à la moyenne (si, si, je m’en souviens, j’étais gosse, mais j’ai beaucoup rigolé!) ou que la meilleure façon de lutter contre le chômage, c’est de travailler!

Le petit peuple de gauche est orphelin et il ne lui reste plus que la course à l’échalote pour remplir son vide idéologique : devenez plus riche que riche!

Bien sûr, on évite juste de dire à la multitude que la richesse monétaire n’est pas un fait absolu, mais un état relatif. Le fondement de la richesse, c’est l’inégalité. Quand tout le monde vit dans des cabanes, la richesse, c’est d’avoir une maison. Quand tout le monde marche à pied, la richesse, c’est d’avoir un cheval. Pour être très riche, il faut nécessairement vivre au milieu de très pauvres. Mais tant que les branquignols du petit peuple continueront à croire à la fable du rendre les riches plus riches, c’est enrichir tout le monde, tant que les cocus de la gauche se recycleront dans le culte du veau d’or, les baltringues de la classe politique pourront continuer à jouer tranquillement au jeu des strapontins musicaux entre eux, dans l’abrutissement général.

Le PS est mort! Vive le Socialisme!

150 Commentaires

  1. …et ils n’ont même pas la vergogne de chercher un trou de souris où se cacher, ces pitoyables.

    Réponse
  2. Clapclapclapclapclap
    (Applaudissements nourris de l’Amicale des Ruedesolferinophobes.)

    Réponse
  3. Clapclapclapclapclap
    (Applaudissements nourris de l’Amicale des Ruedesolferinophobes.)

    Réponse
  4. Alors toujours aussi énervée poulette?
    Tu veux pas passer à autre chose un peu?

    Réponse
  5. que de longs lamenti pour une si juste conclusion.
    et si on avait une lecture de classe sur ce qui se passe au PS : des énarques, des csp++, des cultureux subventionnés, des gens qui ne savent pas lire l’heure, dirigés par le gérant d’une SCI. ils font une politique de classe, fort cohérente ma fois. Un énarque militant ne dirige pas un parti populaire, il se met à son service…

    Tarnais exilé à Paris depuis peu, je peux dire que si l’on est pas blanc cadre sup et homo, on n’a pas grand chose à faire dans ce parti si ce n’est de la figuration.

    "Le pouvoir est maudit" lit-on parfois sur les murs à côté d’un pochoir représentant louise michel

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  6. "rendre les riches plus riches, c’est enrichir tout le monde"

    😀

    C’est vrai qu’écrit comme ça, ça a tout de suite plus de gueule ! J’avais envie d’écrire un truc sur ce sujet… Mais je ressors du visionnage de "Children of men". Et ça faisait longtemps que je n’avais pas été saisi ainsi par un film d’anticipation… si… qui semble si réel.

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  7. pour ne pas passez aux yeux de notre hôtesse (peu de riques je pense) mais surtout de visiteurs occasionnels, lecteurs rapides, pour un raciste homophobe (anti-énarques et traqueur de riches pourquoi pas), je me dois d’expliquer un peu le sens de ma phrase et le contexte.
    explication : il y a un problème de représentativité au PS. Ces dirigeants sont tous des gens très cultivés, quelque part compétents et qui pourraient être utiles, mais ce n’est pas pour ça qu’ils sont là.
    contexte : Paris XI, section Blum (première de Paris). commémoration de la dernière barricade de la Commune, très beau discours d’un prof militant puis arrive le candidat, trois-quart luxe, sourire de requin…

    tout ça n’empêche pas Nicolas…
    non je ne brise pas l’embargo –> http://vrevolution2.free.fr/La%20Co

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  8. 1981 : l’age de voter, mes premières présidentielles. Tous les copains devant la télé, méga-fête-champagne-cotillons, klaxons-chanzélizées, pourquoi tu fais la gueule ?

    "Elections->pièges-à-cons" (petite musique lancinante, là-bas, tout au fond de mes souvenirs d’ado). Quoi, t’as PAS voté ? Bah, c’est pas grave, ON a gagné quand même, ON t’en veux pas trop, va…

    Il est vachement con, des fois, "ON", vous ne trouvez pas ? Mais c’est mes copains, je les aime bien quand même. Alors ..?

    Alors un jour, toute honte bue, j’irai peut-être chercher une carte d’électeur. Peut-être. Je ne sais pas. C’est mal barré. J’ai jamais joué au Loto, alors l’Euromillion, tu penses…

    Réponse
  9. 1981 : l’age de voter, mes premières présidentielles. Tous les copains devant la télé, méga-fête-champagne-cotillons, klaxons-chanzélizées, pourquoi tu fais la gueule ?

    "Elections->pièges-à-cons" (petite musique lancinante, là-bas, tout au fond de mes souvenirs d’ado). Quoi, t’as PAS voté ? Bah, c’est pas grave, ON a gagné quand même, ON t’en veux pas trop, va…

    Il est vachement con, des fois, "ON", vous ne trouvez pas ? Mais c’est mes copains, je les aime bien quand même. Alors ..?

    Alors un jour, toute honte bue, j’irai peut-être chercher une carte d’électeur. Peut-être. Je ne sais pas. C’est mal barré. J’ai jamais joué au Loto, alors l’Euromillion, tu penses…

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  10. bonjour Agnes, je continue à suivre tes différentes interventions , ici et ailleurs (le petit journal par ex.) et je te salue avec beaucoup de plaisir. Ton réalisme (pessimissme?) n’a d’égal que ta capacité à conserver l’espoir, bravo!
    Une petite suggestion, alors que les enseignants se préparent sur injonction du préssiment de la republique, pourquoi ne pas suggerer aux mêmes de lire aux élèves, un autre document de la même époque que la lettre de Guy Moquet, c’est à dire Le Programme du Conseil Natinal de la Resistance? ça serait dans le ton et ferait un bien joli contre point aux différentes réformes annoncées et en cours . Salut et plus!

    Réponse
  11. La gauche n’a finalement été au pouvoir que par très courtes périodes exceptionnelles, rien à voir avec une alternance.
    Que les leaders soient des bourgeois c’est une chose, mais que les leaders choisissent leur camp sur les bancs de l’ENA en fonction de leur perspective de carrière, c’en est une autre.
    Ces "salauds de pauvres" qui votent à droite, ce n’est pas neuf , à commencer par les ouvriers qui votent Le Pen après plus de 50 ans de tentative "d’édification des masses".
    Est ce nécessaire de chercher encore et toujours de nouvelles raisons à la défaite ? avec la totalité des télé, 90 % de la presse, la force publique et le pouvoir des 200 familles, Sarkozy ne pouvait tout simplement pas pas perdre.
    Demander poliment certaines choses, comme le partage des richesses et du pouvoir, ne sert à rien, vous n’êtes pas d’accord ?

    Réponse
  12. Je viens de tomber de ma chaise !

    Je n’avais pas assez de mes mains pour applaudir, alors j’ai aussi utilisé les pieds.

    J’aimerais assez aussi que Mélenchon, et les autres quelques purs qui restent, se décident enfin à jeter l’eau du bain, maintenant que le bébé est noyé.

    Je déteste l’idée d’avoir à choisir, lors de prochaines élections, le moins pire plutôt que le meilleur (quoique, à bien regarder, c’est ce que j’ai fait toute ma vie d’électeur).

    Réponse
  13. Je viens de tomber de ma chaise !

    Je n’avais pas assez de mes mains pour applaudir, alors j’ai aussi utilisé les pieds.

    J’aimerais assez aussi que Mélenchon, et les autres quelques purs qui restent, se décident enfin à jeter l’eau du bain, maintenant que le bébé est noyé.

    Je déteste l’idée d’avoir à choisir, lors de prochaines élections, le moins pire plutôt que le meilleur (quoique, à bien regarder, c’est ce que j’ai fait toute ma vie d’électeur).

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  14. "Demander poliment certaines choses, comme le partage des richesses et du pouvoir, ne sert à rien"

    Arf ! Al Capone disait "On obtient plus en demandant poliment une arme à la main qu’en demandant juste poliment". Le pb est que si le pouvoir est au bout du fusil, nous sommes du coté du mauvais bout.

    "La gauche n’a finalement été au pouvoir que par très courtes périodes exceptionnelles, rien à voir avec une alternance"

    Nous n’avons pas la même notion du calendrier. Sur les 26 dernières années, la gauche officielle brevetée SGDG a été au pouvoir pendant 3 législatures complètes soit 3×5 ans, plus de la moitié, sans compter les 2×2 ans où le vieux kon d’alors s’accrochait à son palais passque la vue était quand plus belle de là. 15 ans sur 26, pour ma part j’en ai vu suffisamment.

    Réponse
  15. Pareil que Fontenelle ! Pa ! Reil ! Oui, il est plus que temps de se rendre compte de ce qu’est le P"s" : une coquille vide, vidée, sucée jusqu’à la moëlle, dont il n’y a plus rien à attendre.
    Allez hop, et maintenant, on reconstruit une vraie gauche ! Yeah !

    Réponse
  16. arrétons de réver, la gauche n’a été au pouvoir que portée par un mouvement quasi insurectionnel , en 36 …
    des politiques sociales n’ont été menées que sous la pression/menace d’une insurection armée, comme en 45 et 68 …
    tout le reste, à commencer par l’ére mitterand n’a été qu’une escroquerie …
    tout le discours du PS sauce mitterrand a été "amenez nous au pouvoir et ne vous occupez plus de rien" …
    et une fois arrivés au pouvoir, les "newbies" n’ont eu de cesse que de faire ce qu’ils avaient appris à faire dans leurs écoles sup … gérer …
    Le PS a fait naufrage voilà 24 ans … mais l’épave surnage encore, envasée … Il serait effectivement temps de se poser la question du devenir de l’épave …. Mais si on veut quitter l’ile, va falloir reconstruire un bateau … un grand ….

    Réponse
  17. baltringue
    personne nulle, ringard, peureux ; lâche ; faible, peureux

    1 Je ne veux pas passer pour une baltringue, alors je tire trois ou quatre taffes sur le pétard – 2003 eo?

    http://www.languefrancaise.net/glos

    C’est-y pas mieux avec une bonne vieille définition

    Réponse
  18. baltringue
    personne nulle, ringard, peureux ; lâche ; faible, peureux

    1 Je ne veux pas passer pour une baltringue, alors je tire trois ou quatre taffes sur le pétard – 2003 eo?

    http://www.languefrancaise.net/glos

    C’est-y pas mieux avec une bonne vieille définition

    Réponse
  19. Depuis des années je suis convaincue que le PS est à droite et ça me fait enrager d’en entendre parler comme la seule opposition de gauche.
    Il est urgent de construire à gauche
    Post scriptum et HS (quoique) puisque Sébastien Fontenelle poste sur ce blog j’en profite pour lui dire que je suis une inconditionnelle de ses billets

    Réponse
  20. Vive l’UMPS, le seul parti qui peut rassembler toute la droite ! J’espère que SKY va nous débarrasser des derniers parasites du PS lors du prochain remaniement de janvier. Merci Achille Talonnette et Hop !

    Réponse
  21. Vive l’UMPS, le seul parti qui peut rassembler toute la droite ! J’espère que SKY va nous débarrasser des derniers parasites du PS lors du prochain remaniement de janvier. Merci Achille Talonnette et Hop !

    Réponse
  22. Je plussoie TI_Cyrano…..en effet pour moi je rajouterai mieux que le flingue qui a ses limites aussi ,l’imprecation du systeme !

    Ca m’a fait quitter les bisounnounours d’ailleurs ,mais du coup niveau imprecation ….vu le contexe du FMI et ce qu’il a cause comme souffrances dans un passe recent ,je situe plutot la presence d’un DSK a ce niveau ….

    Apres que des sarkozystes veuillent s’approprier le truc ,beurk …..bof le sarkozysme est deja pratiquement moribond avant d’avoir pu sevir ….

    Le bilan est lourd de ce que bruxelles vient de lui interdire , le flop du SBA vient de flopper du meme coup le nouveau contrat de travail ….

    Réponse
  23. et si cette gauche à construire était réellement européenne… avec un oeil ou plus en allemagne… en Angleterre… aux Pays-Bas.. en Belgique francophone… etc. ? Une jolie fédération socialiste européenne ?

    Réponse
  24. et si cette gauche à construire était réellement européenne… avec un oeil ou plus en allemagne… en Angleterre… aux Pays-Bas.. en Belgique francophone… etc. ? Une jolie fédération socialiste européenne ?

    Réponse
  25. Bravo bravo

    enfin place nette, les rats ont quitté le navire, tant mieux!

    Réponse
  26. Bravo Agnès : ce billet est très inspiré : il est rare de voir quelques fondamentaux du raisonnement de gauche si clairement exposés. Tu devrais récidiver..

    Réponse
  27. Bravo Agnès : ce billet est très inspiré : il est rare de voir quelques fondamentaux du raisonnement de gauche si clairement exposés. Tu devrais récidiver..

    Réponse
  28. Chris (un gars qui plussoie) : "…le flingue qui a ses limites aussi…"

    Oui. Environ 50 m. Au-delà, un fusil, c’est tout de même plus fiable.

    Les bonzes Birmans "demandent poliment" et se font tirer à vue. Carnages. Politiquement : circulez, y’a rien à voir.

    Ailleurs : Luttes ouvrières en Egypte -> "Les ouvriers ont établi des forces de sécurité pour protéger les locaux de l’usine…" ( http://blog.mondediplo.net/2007-09-… ) Euh… des forces de sécurité sans flingue ? Mon oeil.

    Contre "l’imprécation du système", coupe ta télé. Quant au sarkosisme moribond… Arff ! :o)))

    Jcd : "Une jolie fédération socialiste européenne", avec tout plein de zolies fleufleures odoriférantes autour :o))))

    Bon, les gars, on rigole, on rigole, mais mon vieux cuir bien épais, je ne sais même pas s’il me vas encore, moi, là, du coup. Ni mes godasses spéciales "bottage de cul", d’ailleurs. M’en vas vérifier ça, tiens. A tout hasard, hein.

    Réponse
  29. Chris (un gars qui plussoie) : "…le flingue qui a ses limites aussi…"

    Oui. Environ 50 m. Au-delà, un fusil, c’est tout de même plus fiable.

    Les bonzes Birmans "demandent poliment" et se font tirer à vue. Carnages. Politiquement : circulez, y’a rien à voir.

    Ailleurs : Luttes ouvrières en Egypte -> "Les ouvriers ont établi des forces de sécurité pour protéger les locaux de l’usine…" ( http://blog.mondediplo.net/2007-09-… ) Euh… des forces de sécurité sans flingue ? Mon oeil.

    Contre "l’imprécation du système", coupe ta télé. Quant au sarkosisme moribond… Arff ! :o)))

    Jcd : "Une jolie fédération socialiste européenne", avec tout plein de zolies fleufleures odoriférantes autour :o))))

    Bon, les gars, on rigole, on rigole, mais mon vieux cuir bien épais, je ne sais même pas s’il me vas encore, moi, là, du coup. Ni mes godasses spéciales "bottage de cul", d’ailleurs. M’en vas vérifier ça, tiens. A tout hasard, hein.

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  30. Et si cette stratégie se retournait finalement contre celui qui l’a fomentée? Le cheval de Troie est bien rentrée dans la ville, ce n’est pas le contraire… (je me comprends, mais pas vous apparemment!)
    😉

    Réponse
  31. Et si cette stratégie se retournait finalement contre celui qui l’a fomentée? Le cheval de Troie est bien rentrée dans la ville, ce n’est pas le contraire… (je me comprends, mais pas vous apparemment!)
    😉

    Réponse
  32. Excellent billet , un vrai régal.
    Le PS est à poil , enfin ….et il n’est pas trés beau vu que tout nu ,’il ressemble franchement aux charlots d’en face , voyez le salaire pharaonique du grand "gauchiste" DSK au FMI!
    Bref , les choses deviennent limpides et lorsque ceux qui restent , les Fabius et co voudront reconstruire , qu’ils aient la décence de faire péter le sigle et qu’enfin ils se rebaptisent et la boucle sera bouclée .

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  33. une courte référence pour plonger dans un débat duquel il fallait bien être Jaurès pour se sortir proprement : "Impasse Adam Smith", de Jean-Claude Michéa²²² (climats). Où il est avancé qu’en fait (on me dit jamais rien à moi) la gauche et le socialisme pourrait être deux choses différentes…
    faire la synthèse de l’avant-garde éclairée (mvt vertical, démocratie représentative) et des solidarités populaires (mvt horizontal, démocratie directe), un gros boulot…

    ²²²présenté comme une suite d’un autre court mais bref essai : "l’enseignement de l’ignorance". JC Michéa exerce la profession de professeur de philosophie à l’Université de Montpellier. Il est-était (rachat de climats par flammarion) directeur de la collection Sisyphe chez climats. On lui doit notament la réédition de Lasch ("la culture du narcissisme" et "la révolte des élites", indispensables), "philosophe" américain 70-80 de formation marxiste. JC Michéa est aussi l’auteur de deux essais sur Orwell : Orwell anarchiste tory et Orwell éducateur.

    Réponse
  34. Les Français sont des cons, ignares et pathétiques qui ont voté contre leurs intérêts en rêvant qu’en "travaillant plus pour gagner plus", ils pourraient frimer avec un nouvelle bagnole histoire d’épater le voisin, même s’il n’a pas encore fini de payer son minable bicoque ou son minable appart…. que dans l’apparence. Les médias, la pub qui gavent les gens et pas seulement sur TF1 chantent la gloire des stars de pacotilles de ces nouveaux riches "décomplexés", comme cette droite à laquelle ils adhèrent tous d’ailleurs. Le réveil sera brutal, parce que non, chère madame Monolecte:

    "Pour être très riche, il faut nécessairement vivre au milieu de très pauvres".

    C’est faux, et excuse-moi, c’est une idée de Français moyen ce genre de remarque. Parce que les Riches, les vrais se foutent comme d’une guigne des pauvres qu’ils ne voient même pas. Ce ne sont pas eux qui les croisent dans la rue, au sens litéral du terme, ils vivent sur un autre planète. Et ces ânes de Français, le peuple français qui s’imagine pouvoir y "parvenir" aussi… C’est pathétique!! Par expérience, il fait quand même le rappeler, s’il fallait travailler pour être riche ça se saurait. On devient riche en l’étant déjà! ça semble paradoxal, mais c’est la vérité!

    Quand un homme politique aura le courage de l’avouer, on aura fait un grand pas! Autant dire ce n’est pas demain la veille. Le plus pitoyable dans l’affaire, c’est faute de faire rêver les gens à ce qui pourrait être un quotidien de vie simple et équilibrée débarrassée de ce genre de préoccupation "devenir riche", à mesure que l’espoir nourri s’en éloigne, plus les politiques s’accrochent à des utopies ultra-libérales pour amadouer les gogos, encourager les uns, culpabiliser les autres… Nous vivons le cauchemar de l’intelligence et le triomphe de la ploutocratie la plus stupide et la plus vulgaire qui soit! Et cela, je le répète grâce en grande partie à l’encouragement des classes populaires qui en sont les premières victimes!! C’est pathétique….

    Réponse
  35. Les Français sont des cons, ignares et pathétiques qui ont voté contre leurs intérêts en rêvant qu’en "travaillant plus pour gagner plus", ils pourraient frimer avec un nouvelle bagnole histoire d’épater le voisin, même s’il n’a pas encore fini de payer son minable bicoque ou son minable appart…. que dans l’apparence. Les médias, la pub qui gavent les gens et pas seulement sur TF1 chantent la gloire des stars de pacotilles de ces nouveaux riches "décomplexés", comme cette droite à laquelle ils adhèrent tous d’ailleurs. Le réveil sera brutal, parce que non, chère madame Monolecte:

    "Pour être très riche, il faut nécessairement vivre au milieu de très pauvres".

    C’est faux, et excuse-moi, c’est une idée de Français moyen ce genre de remarque. Parce que les Riches, les vrais se foutent comme d’une guigne des pauvres qu’ils ne voient même pas. Ce ne sont pas eux qui les croisent dans la rue, au sens litéral du terme, ils vivent sur un autre planète. Et ces ânes de Français, le peuple français qui s’imagine pouvoir y "parvenir" aussi… C’est pathétique!! Par expérience, il fait quand même le rappeler, s’il fallait travailler pour être riche ça se saurait. On devient riche en l’étant déjà! ça semble paradoxal, mais c’est la vérité!

    Quand un homme politique aura le courage de l’avouer, on aura fait un grand pas! Autant dire ce n’est pas demain la veille. Le plus pitoyable dans l’affaire, c’est faute de faire rêver les gens à ce qui pourrait être un quotidien de vie simple et équilibrée débarrassée de ce genre de préoccupation "devenir riche", à mesure que l’espoir nourri s’en éloigne, plus les politiques s’accrochent à des utopies ultra-libérales pour amadouer les gogos, encourager les uns, culpabiliser les autres… Nous vivons le cauchemar de l’intelligence et le triomphe de la ploutocratie la plus stupide et la plus vulgaire qui soit! Et cela, je le répète grâce en grande partie à l’encouragement des classes populaires qui en sont les premières victimes!! C’est pathétique….

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  36. Ce que je voulais dire,, c’est que si TOUT le monde est riche… il n’y a plus de riches du tout. Tu ne peux être riche que par rapport à d’autres… qui sont forcément pauvres. Si tu veux être super riche, il faut forcément des supers pauvres. Bien sûr, vaux mieux éviter de cotoyer les miséreux quand tu es pété de thunes, et tu te donnes les moyens de les éloigner pour ne pas les voir. Mais il arrive forcément un moment où être riche revient cher… le Brésil en est une bonne illustration.

    Réponse
  37. C’est juste. La misère est une réalité en soi, mais a contrario richesse et pauvreté sont des notions relatives l’une à l’autre, et à une certaine société à un moment donné de l’histoire.

    Ce sont deux faces indissociables d’une même médaille, et on ne peut pas trouver l’une sans l’autre.

    Et cette richesse ""par rapport à" trouve toute sa traduction chez ces gens qui ne veulent pas avoir "une voirure confortable" mais "un 4×4 plus gros que les voitures des autres"… ou le yacht le plus long du port… Ou la plus grande piscine même s’ils détestent l’eau… Ou être inscrits à tel club de golf même s’ils se foutent du golf, mais seulement parce que la simple inscription à ce club de golf coûte un an de salaire d’un cadre moyen (et qu’il faut en plus y être coopté – tout est dans le sentiment d’exclusivité…).

    Ceux-là ne tirent pas leur satisfaction d’avoir le nécessaire, ni même le confort, ni même le superflu ; ils tirent leur satisfaction d’avoir davantage que les autres et de susciter par cela, du moins l’espèrent-ils, l’admiration et l’envie (et la jalousie).

    Ceux-là ne trouvent donc pas leur satisfaction dans leur richesse, mais bien dans la pauvreté comparative des autres.

    Sur le plan matériel, bien évidemment.

    Même le riche qui ne fréquente jamais le moindre pauvre – à l’exception de son jardinier et de sa femme de ménage – sait qu’ils existent, et il sait que ceux-ci savent qu’il existe. Cette comparaison virtuelle suffit à définir son statut et à être source de sa satisfaction.

    Réponse
  38. "Pour être très riche, il faut nécessairement vivre au milieu de très pauvres".

    Bien sur que c’est faux et archi-faux, mais ce n’est pas spécialement une idée de français.

    Quant à ce genre de gloussement:
    " Bravo bravo

    enfin place nette, les rats ont quitté le navire, tant mieux!"
    ça me fait trop marrer tellement il y en a pret à remonter sur un autre pour faire la meme chose qu’avant. Ne serait-ce que se faire un peu de pub!

    "Parce que les Riches, les vrais se foutent comme d’une guigne des pauvres qu’ils ne voient même pas. Ce ne sont pas eux qui les croisent dans la rue, au sens litéral du terme, ils vivent sur un autre planète."
    Très exactement. Dans un monde à part.

    Réponse
  39. Yahhouu ! Géronimo, un pseudo qui décoiffe, non ? :o)

    Bon. Si j’ai bien compris :
    – les Riches ( j’ai bien noté la majuscule qui sied à leur rang ) sont des martiens.
    – les "cons de français moyens", qui n’ont pas droit à la majuscule, sont des cocus.
    – les "classes populaires", quant à eux, sont des victimes.

    Et bin, ça nous rajeunit pas, dites donc ! mais c’est rafraichissant :o)

    A part ça, quoi de neuf ? Ah oui, le parti socialiste est mort, avec épitaphe bien sentie d’Agnès. Merci, ça fait du bien. Inutile de secouer les mânes de Jaures, c’est plié, on vous dit.

    Agnès, tu disais aussi… Mélanchon ?

    PS : Agnès : "être riche revient cher". J’adore :o))

    Réponse
  40. @Swami : tu dors pas encore, toi non plus ? :o)

    Sur la relativité de la richesse que tu évoques : je connais un gars qui bosse sur deux golfs comme jardinier. L’un, c’est un "petit" golf, genre pour les nouveaux pas-très-riches. L’autre, c’est un golf "golden-card", le haut du panier de crabes.

    Dans le premier, il doit bosser obligatoirement (ordre de la direction) pendant que les joueurs sont là, parque ça rassure le pas-très-riche de se savoir plus riche que le petit personnel. Eux, ils jouent, toi, tu bosses, il faut que ça se voit.

    Dans l’autre, si tu pointes le bout d’un sécateur pendant le parcours de Monsieur de Labranche Delarbre, t’es viré. Limite, tu rentrerais dans son bureau sans frapper pendant le conseil d’administration de sa boite, ça lui ferait le même effet.

    Le riche n’a pas besoin de la "satisfaction" de savoir qu’il a plus que les autres. Il a plus. Point.

    Réponse
  41. @Swami : tu dors pas encore, toi non plus ? :o)

    Sur la relativité de la richesse que tu évoques : je connais un gars qui bosse sur deux golfs comme jardinier. L’un, c’est un "petit" golf, genre pour les nouveaux pas-très-riches. L’autre, c’est un golf "golden-card", le haut du panier de crabes.

    Dans le premier, il doit bosser obligatoirement (ordre de la direction) pendant que les joueurs sont là, parque ça rassure le pas-très-riche de se savoir plus riche que le petit personnel. Eux, ils jouent, toi, tu bosses, il faut que ça se voit.

    Dans l’autre, si tu pointes le bout d’un sécateur pendant le parcours de Monsieur de Labranche Delarbre, t’es viré. Limite, tu rentrerais dans son bureau sans frapper pendant le conseil d’administration de sa boite, ça lui ferait le même effet.

    Le riche n’a pas besoin de la "satisfaction" de savoir qu’il a plus que les autres. Il a plus. Point.

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  42. Il a tout aussi besoin que les autres de cette satisfaction, seulement il n’a plus besoin qu’on le lui montre toutes les cinq minutes come les "nouveaux riches" pour le savoir : Il est entièrement imprégné de cette notion, parfois depuis des générations.

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  43. Les riches n’ont peut-être pas le regard vissé en permanence sur les Michus, mais ils sont suffisamment informés pour toujours garder une longueur d’avance sur le bien-être du petit peuple (sinon, à quoi bon d’être riche?). Bourdieu a très bien décrit le phénomène dans La distinction, le livre de chevet des étudiants en sociologie!

    En gros, il est important pour l’élite de marquer sa différence d’avec le petit peuple. Il y a bien sûr un effet d’accumulation, mais seuls les nouveaux riches s’arrêtent à cet aspect. La distinction d’avec les classes populaire s’opère jusque dans les postures corporelles, le phrasé, elle s’imprime dans les corps de manière indélébile, un marquage de classe. Quand le peuple était halé par les travaux des champs (marquage du corps par les nécessité du travail), il était de bon ton de cultiver un teint palot de oisif. Quand le peuple était maigre de privations, il fallait cultiver le bourrelet. Quand le peuple est allé faire l’endive dans les usines de la révolution industrielle ou dans les mines, les bains de mer sont devenus du dernier chic et un teint halé distinguait ceux qui n’étaient pas condamnés à être enfermés toutes la journée. Quand le peuple a envahi les plages (merci les congés payés!), les riches sont allés faire du ski et ont pu arborer une mine bronzée l’hiver. Maintenant, le riche est plutôt mince, ce qui prouve que lui s’alimente sainement et a un coach personnel pendant que le pauvre se goinfre et devient obèse.

    Je me rappelle très bien avoir lu une BD que j’attribuais à Reiser (par erreur, semble-t-il, puisque je n’en ai pas trouvé trace dans sa biblio!) qui comparait les riches et les pauvres. Genre : les riches vont à la plage, c’est classe, une famille toute seule avec une petite tente, mais quand ce sont les riches, c’est de la viande partout. Les riches prennent l’avion, c’est classe, c’est le bimoteur à hélices, les lunettes d’aviateur, quand c’est les pauvres, c’est le boeing blindé, etc, etc, etc.

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  44. @ beauf de droite : tu ne peux pas être riche tout seul. Tu ne peux qu’être riche par rapport. Par contre, tu peux être miséreux tout seul : il te suffit de ne pas accéder au minimum vital pour un humain de notre temps, à savoir de l’eau, de la nourriture, un toit sur la tête, des vêtements. Après, tu as la pauvreté, où tu peux avoir tout cela, mais de manière incomplète et difficile. Les pauvres ne sont pas gros parce qu’ils bouffent trop, mais parce qu’ils bouffent mal. Aux USA, pour moins d’un dollar, tu peux faire un repas complet : sel, sucre, gras, un hamburger, des frites et un soda. Tu auras faim une heure plus tard, mais tu feras du gras quand même!

    Les USA sont une société très inégalitaire avec des hypers riches, une upper middle class très aisée et une classe moyenne que la désindustrialisation a grandement appauvri. Il y a une forte crispation aux USA due à l’appauvrissement massif de la classe moyenne. Et ne pas oublier que 4000$, c’est avant de tout payer : une mutuelle santé très très chère et qui est la reine des franchises, une école maternelle strictement payante et privée (assez chère), le choix entre éducation publique pourrave qui est une usine à pauvre et une éducation privée très chère, sans compter des études supérieures hors de prix. Avec 4000 $, tu n’es pas dans la merde, mais tu ne roules pas sur l’or. Tu es souvent endetté et au moindre accident de vie, c’est le décrochage.

    Sinon, sur le merveilleux monde de l’Oncle Sam, j’ai lu récemment une dépêche que je n’arrive pas à retrouver, où l’on racontait que le géant indien de l’outsourcing (comprendre la délocalisation d’opérations administratives ou informatiques) envisageait d’ouvrir des filiales dans certains États des USA, parce que leur niveau de vie devenait compatible avec les besoins de réduction des coûts…

    Réponse
  45. "Pour être très riche, il faut nécessairement vivre au milieu de très pauvres".

    C’est à la fois très faux et un peu vrai. Un peu vrai car la société totalement égalitariste n’existe fort heureusement pas, et que donc tout le monde se situe quelquepart sur une échelle sociale. Pour illustrer, un rappel des aphorismes des juifs qui ont compté dans l’histoire:
    – Jésus a dit "tout est amour"
    – Karl Marx a dit "tout est dans l’argent"
    – Sigmund Freud a dit "tout est dans le sexe"
    et Einstein est arrivé et a dit – "Tout est relatif"

    Bon mais quand même la conjecture de monolecte est à mon avis fausse parce que les société les plus riches en général (type US), ont une classe supérieure ultra riche, mais aussi une classe moyenne très aisée (les professions libérales aux US gagnent facilement plus de 100000 euros par an), une classe moyenne inférieure aisée, une infirmière ou un informaticien de base gagnent dans les 4000/mois.
    Il existe bien sur une classe de pauvres, minorités ethniques, nouveaux arrivants ou personnes désocialisées, mais leur sort est infiniment plus enviable que celui de pauvre dans un pays pauvre.

    Une petite blague pour illustrer : un chinois très pauvre veut émigrer aux US, à l’immigration on lui demande pourquoi venir, puisque aux US son sort ne sera pas très enviable. Il répond :
    – Parce que je veux vivre dans un pays ou les pauvres sont obèses…

    Réponse
  46. "Pour être très riche, il faut nécessairement vivre au milieu de très pauvres".

    C’est à la fois très faux et un peu vrai. Un peu vrai car la société totalement égalitariste n’existe fort heureusement pas, et que donc tout le monde se situe quelquepart sur une échelle sociale. Pour illustrer, un rappel des aphorismes des juifs qui ont compté dans l’histoire:
    – Jésus a dit "tout est amour"
    – Karl Marx a dit "tout est dans l’argent"
    – Sigmund Freud a dit "tout est dans le sexe"
    et Einstein est arrivé et a dit – "Tout est relatif"

    Bon mais quand même la conjecture de monolecte est à mon avis fausse parce que les société les plus riches en général (type US), ont une classe supérieure ultra riche, mais aussi une classe moyenne très aisée (les professions libérales aux US gagnent facilement plus de 100000 euros par an), une classe moyenne inférieure aisée, une infirmière ou un informaticien de base gagnent dans les 4000/mois.
    Il existe bien sur une classe de pauvres, minorités ethniques, nouveaux arrivants ou personnes désocialisées, mais leur sort est infiniment plus enviable que celui de pauvre dans un pays pauvre.

    Une petite blague pour illustrer : un chinois très pauvre veut émigrer aux US, à l’immigration on lui demande pourquoi venir, puisque aux US son sort ne sera pas très enviable. Il répond :
    – Parce que je veux vivre dans un pays ou les pauvres sont obèses…

    Réponse
  47. D’abord merci Zelda de m’avoir éclairé sur cette majuscule qui relève de l’apparition impromptu d’un refoulé… lol; mais peut-être voulais-je mettre inconsciemment en évidence la manière dont eux (moi…lol) se persevaient par rapport à la populace… maintenant d’accord avec Patrick, les vrais riches s’en tapent réellement des pauvres et l’élément ou les éléments de comparaison qui "rassurent" ne valent que pour les nouveaux riches, soit les parvenus des 2 ou 3 dernières générations. Parce qu’avec leurs grands "nouveaux" grands airs ils oublient d’où ils viennent eux et peut-être à l’instar de ce que note Swami, eux apprécient sans doute de voir le "petit personnel" se crever à la tâche devant eux… tandis que la Grande Bourgeoisie oups grande bourgeoisie davantage que de mépriser le pauvre, l’ignore tout simplement roy-a-le-ment!!!

    Le port altier l’usage d’un certain vocabulaire, l’intenonation de la voix, la diction tout cela distingue foncièrement celui qui en est de celui qui veut avoir l’air de…bien plus que les habits de marque, qui plus est tape-à-l’oeil, mais aux yeux de la populace servile et stupide, la confusion règne. Car pour eux, être habillé à la manière des magazines de mode à deux balles leur suffit pour conclure à l’appartenance de l’Autre à la bourgeoisie "sale bourge" attirance-rejet élémentaire. Le pire c’est que ce genre d’attitude et de préoccupation gangrènent la populace elle-même, d’où son report sur le candidat Sarkozy… qui fait rêver le prolo dans sa tannière et le petit employé obséquieux et servile dans sa chaumière…. alors que la grande bourgeoisie n’y voit qu’un rouage précieux dans le processus de reproduction de richesses dont ils sont et resteront les seuls et uniques bénéficiaires. Sarkozy est le pantin idéal, la marque de fabrique de ces petites requins qui aspirent à la richesse, avec d’autant plus de hargne qu’il en ont été dépourvus et en ont subi les humiliation à un âge ingrat. Mais c’est compliqué. En tous les cas, la machine "bovaryste" des apparences est bien huilée, bien interriorisée…. Pendant ce temps les autres, rebelles à leur classe se marrent, jaunes aussi… fi des espoirs de solidarité qu’ils nourrirent jadis, maintenant que victimes elles-mêmes n’en finissent pas de se sentir portées vers les idéaux de leurs bourreaux…

    Réponse
  48. D’abord merci Zelda de m’avoir éclairé sur cette majuscule qui relève de l’apparition impromptu d’un refoulé… lol; mais peut-être voulais-je mettre inconsciemment en évidence la manière dont eux (moi…lol) se persevaient par rapport à la populace… maintenant d’accord avec Patrick, les vrais riches s’en tapent réellement des pauvres et l’élément ou les éléments de comparaison qui "rassurent" ne valent que pour les nouveaux riches, soit les parvenus des 2 ou 3 dernières générations. Parce qu’avec leurs grands "nouveaux" grands airs ils oublient d’où ils viennent eux et peut-être à l’instar de ce que note Swami, eux apprécient sans doute de voir le "petit personnel" se crever à la tâche devant eux… tandis que la Grande Bourgeoisie oups grande bourgeoisie davantage que de mépriser le pauvre, l’ignore tout simplement roy-a-le-ment!!!

    Le port altier l’usage d’un certain vocabulaire, l’intenonation de la voix, la diction tout cela distingue foncièrement celui qui en est de celui qui veut avoir l’air de…bien plus que les habits de marque, qui plus est tape-à-l’oeil, mais aux yeux de la populace servile et stupide, la confusion règne. Car pour eux, être habillé à la manière des magazines de mode à deux balles leur suffit pour conclure à l’appartenance de l’Autre à la bourgeoisie "sale bourge" attirance-rejet élémentaire. Le pire c’est que ce genre d’attitude et de préoccupation gangrènent la populace elle-même, d’où son report sur le candidat Sarkozy… qui fait rêver le prolo dans sa tannière et le petit employé obséquieux et servile dans sa chaumière…. alors que la grande bourgeoisie n’y voit qu’un rouage précieux dans le processus de reproduction de richesses dont ils sont et resteront les seuls et uniques bénéficiaires. Sarkozy est le pantin idéal, la marque de fabrique de ces petites requins qui aspirent à la richesse, avec d’autant plus de hargne qu’il en ont été dépourvus et en ont subi les humiliation à un âge ingrat. Mais c’est compliqué. En tous les cas, la machine "bovaryste" des apparences est bien huilée, bien interriorisée…. Pendant ce temps les autres, rebelles à leur classe se marrent, jaunes aussi… fi des espoirs de solidarité qu’ils nourrirent jadis, maintenant que victimes elles-mêmes n’en finissent pas de se sentir portées vers les idéaux de leurs bourreaux…

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  49. Cachez ce pauvre que je ne saurais voir…

    Je ne sais pas si j’ai bien compris le texte de Patrice Mignard en référence dans ta sélection du jour, Agnès, mais il me semble qu’en critiquant cette démocratie du "n’importe quoi", il fait l’impasse justement sur une question vitale, allons-nous continuer à mépriser le peuple et ses petits bonheurs parfois salissants.

    Quand les plus pauvres disent "On va voter pour celui qui nous laisse allumer nos barbecue sur le trottoir", ils disent une seconde chose plus discrète, on va voter pour ceux qui ne nous MEPRISENT pas, nous et nos barbecue, notre linge aux fenêtres, nos gosses dans la rue, notre manière de vivre en public.

    Je n’ai pas l’impression que Patrick Mignard ait pris la mesure de cet aspect des choses, j’ai plutôt l’impression qu’il en rajoute une couche sur "salauds de pauvres!"

    Réponse
  50. Cachez ce pauvre que je ne saurais voir…

    Je ne sais pas si j’ai bien compris le texte de Patrice Mignard en référence dans ta sélection du jour, Agnès, mais il me semble qu’en critiquant cette démocratie du "n’importe quoi", il fait l’impasse justement sur une question vitale, allons-nous continuer à mépriser le peuple et ses petits bonheurs parfois salissants.

    Quand les plus pauvres disent "On va voter pour celui qui nous laisse allumer nos barbecue sur le trottoir", ils disent une seconde chose plus discrète, on va voter pour ceux qui ne nous MEPRISENT pas, nous et nos barbecue, notre linge aux fenêtres, nos gosses dans la rue, notre manière de vivre en public.

    Je n’ai pas l’impression que Patrick Mignard ait pris la mesure de cet aspect des choses, j’ai plutôt l’impression qu’il en rajoute une couche sur "salauds de pauvres!"

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  51. Bonjour Agnès,

    En tant que militant PS, j’ai eu peur en voyant le titre de ton billet. Je refuse personnellement les courants mais suis plus proche de la gauche du PS (Mélenchon, Filoche, etc.). Je me considère comme Socialiste et en aucun cas social – démocrate (Balir, Prodi et cie beurk!).

    Je pense que ceux qui devaient partir sont partis. L’attrait des caméras et du fric leur a fait franchir le pas vers la droite, mais ils y étaient déjà idéologiquement. Dommage que certains qui ont la droite de moins en moins honteuse comme Valls, ne les aient pas suivis.

    Pour battre la droite, il faut un grand parti. Ce parti, le seul pour l’instant à pouvoir le faire c’est le PS. La gauche anti libérale, pour laquelle j’ai plus que de la sympathie, a montré son impuissance en présentant à la présidentielle 5 candidats avec le même discours! On voit le résultat, un désastre… Ne vient pas me ressortir l’excuse du vote utile! La gauche anti libérale dans l’incapacité de s’unir ne pèse rien électoralement et donc rien sur le pays. Et ça n’est pas prêt de s’arranger, chacun voulant le leadership quid de Besancenot, Buffet ou Bové…

    Au PS, l’expérience du départ de Chevennement et de ses amis a marqué. Ils ne sont plus rien… Hors du parti, point de survie. Ils ne pèsent en aucun sur le débat, ils ont un seul député!

    Alors on peut toujours rire de l’extérieur du PS qui se droitise, qui vire au blairisme, etc. Il n’empêche que rien n’est fait pour empêcher cela par ceux qui se marrent! Nous sommes encore quelques uns à essayer d’empêcher cela à l’intérieur du PS, rejoignez nous si vous voulez que cela change!

    Si la "gauche de la gauche" avait eu un candidat unique, je ne pense pas que son résultat en eut été meilleur lors de la présidentielle. En effet, le gros des voix de gauche est constitué d’électeurs socialistes. Il aurait fallu un programme qui s’adresse aussi à ces électeurs, or ce n’était pas le cas.

    Je suis pour une large allaince à gauche sans exclusive, avec tous ceux qui voudront prendre le risque de gouverner (trop facile de toujours gueuler mais de ne jamais prendre de responsabilités, Besancenot et Arlette l’ont belle).

    Voilou, ce n’est que mon humble avis. Maintenant j’attends le vent du boulet, la chasse au socialo est ouverte!

    Souvarine

    http://caspieds.over-blog.fr/

    Réponse
  52. Bonjour,

    Félicitations, Agnès, pour ce nouveau et toujours brillant billet.

    Je souscris également à l’idée que la richesse est fondée sur l’inégalité.
    Par ailleurs, la pauvreté est bien une notion relative puisque le seuil de pauvreté est bien défini (en France et sans doute plus généralement par l’OCDE), comme une fraction du revenu médian. Si ledit revenu augmente, le seuil de pauvreté augmente. C’est pour cela que la soi-disant pauvreté ne recule pas en France (et aurait même tendance à augmenter) : en fait, cela signifie surtout que les inégalités se creusent.

    Mais il est vrai aussi qu’être pauvre en France peut être une situation (sur les stricts plans sanitaire et alimentaire) plus enviable que celle d’un burkinabé moyen – exemple pris au hasard.

    Le système capitaliste repose sur cette inégalité et, plus encore, sur la frustration qu’elle suscite chez les "pauvres".
    Si le soi-disant "pauvre" n’avait pas d’exemple autour de lui de ce qui est "mieux", il ne chercherait pas à travailler plus, tout simplement parce qu’il n’en percevrait pas l’intérêt.

    Les riches n’existent que parce qu’il y a des pauvres, bon, sur ce point, d’accord.

    En revanche, les riches n’ont pas besoin de la proximité des pauvres. Et il est également vrai que les plus riches n’ont sans doute même plus conscience que les pauvres existent. Pour eux, la pauvreté est un concept un peu abstrait et surtout extraordinairement lointain, un peu comme on parle du loup à nos enfants dans les contes : un truc pour faire peur mais qui n’arrivera jamais. C’est tout simplement hors de leur réalité.
    Le plus important, c’est que les pauvres, eux, sachent que les riches existent. Le moteur, c’est cela : l’envie.

    Le "travailler plus pour gagner plus" est une escroquerie dans le sens où ce slogan part d’un postulat absurde, mais communément admis par le vulgus pecum. Gagner plus… mais pour quoi faire ? Je suppose que vous connaissez l’histoire du petit pêcheur brésilien (je crois qu’elle est connue sous d’autres noms…). Sa morale est toujours aussi occultée dans notre merveileuse société consumériste.

    Concernant le PS, (le sujet de départ), je m’interroge juste sur un point : le parti est idéologiquement mort depuis des lustres, nous sommes nombreux à en convenir.

    Cela étant, il est toujours aussi incontournable aujourd’hui dans le simulacre de vie qui agite le théâtre d’ombre de la politique française.

    Comment faire exploser cette situation ? Par quel phénomène panurgique une majorité d’électeurs se reportent-ils toujours sur ces notables, scrutin après scrutin ? Faut-il se détourner des élections ?

    Réponse
  53. Blog

    Bien écrit,
    bien lu
    dans le bon sens (heu de "gauche", humaniste,.. le mien, le nôtre quoi, celui du genre humain)
    Pour tout ceux qui gardent les yeux et les oreilles ouvertes et attentives, que c est bon!
    J y reviendrai avec Plaisir (un pote de gauche aussi)
    Tcho

    Réponse
  54. Les riches n’ont pas absolument besoin de la proximité des pauvres, d’accord. Souvent, ils préfèrent même ne pas les voir. Dans leur vie privée, parce que dans la vie professionnelle, ça leur fait quand même plaisir d’avoir quelqu’un à mépriser, il suffit d’entendre un cadre supérieur parler de ses subordonnés…

    Par contre, ils ont besoin de se DEMARQUER des pauvres. Mais ils partagent cette obsession avec les pauvres eux-même. Simplement elle emprunte d’autres canaux, plus "culturels". Il faut être subtil pour décoder, ça a l’air de n’être que du bon goût, de l’esthétique, c’est de la "distinction", voilà justement une expression populaire un peu vieillie, "être distingué", qui rend compte du désir de ne pas passer pour pauvre, qu’on le soit ou non.

    Réponse
  55. Tout ce débat me rappelle les quelques remarques qui me sont venues à l’esprit en visionnant une bonne moitié de ce film allemand se déroulant au début des années 80 en RDA, film passé la semaine dernière sur Arte. Tout dans le film semblait indiquer que les personnages vivaient plutôt "normalement" matériellement parlant, un peu comme chez nous, avec une école éduquant les enfants, une télé, des maisons à acquérir, avec des jardins, une cuisine normale, un intérieur presque luxueux finalement, tout au moins confortable, le téléphone… C’en était presque choquant tellement on nous a expliqué à l’époque que vivre là bas, c’était abandonner l’idée de tout confort matériel quelconque. Et même au boulot, l’héroine de l’histoire manipule des disquettes, travaille dans l’informatique… quelque chose de finalement très moderne.

    Voilà où j’en étais de mes réflexions en voyant ce film, quand j’ai enfin compris où il voulait en venir celui là de film : ce qui était invivable, ce n’était pas la vie matérielle… mais c’était le climat de suspicion permanent, de délation systématique pour toute pensée rebelle… ce risque de se voir reprocher n’importe quoi, rien par exemple que d’être trop franc à l’égard de ses collègues de bureau. Il y a une scène très parlante, où on nous fait comprendre qu’un gars médiocre mais très "dans la ligne" pourra prendre la place d’une personne compétente mais rebelle.

    Je n’ai pas vu la fin. Mais finalement, c’est la vraie vie qui était racontée, celle de partout, celle de chez nous. Et même si le cas de la RDA et des autres pays de l’Est était extrême, ça reste pareil chez nous. Tenez… comment Hollande peut-il rester à son poste… sinon parce que c’est le plus larbin avec tout le monde… en particulier avec le pouvoir en place… le vrai.

    Quoi je suis hors sujet ? :-))

    Réponse
  56. Tout ce débat me rappelle les quelques remarques qui me sont venues à l’esprit en visionnant une bonne moitié de ce film allemand se déroulant au début des années 80 en RDA, film passé la semaine dernière sur Arte. Tout dans le film semblait indiquer que les personnages vivaient plutôt "normalement" matériellement parlant, un peu comme chez nous, avec une école éduquant les enfants, une télé, des maisons à acquérir, avec des jardins, une cuisine normale, un intérieur presque luxueux finalement, tout au moins confortable, le téléphone… C’en était presque choquant tellement on nous a expliqué à l’époque que vivre là bas, c’était abandonner l’idée de tout confort matériel quelconque. Et même au boulot, l’héroine de l’histoire manipule des disquettes, travaille dans l’informatique… quelque chose de finalement très moderne.

    Voilà où j’en étais de mes réflexions en voyant ce film, quand j’ai enfin compris où il voulait en venir celui là de film : ce qui était invivable, ce n’était pas la vie matérielle… mais c’était le climat de suspicion permanent, de délation systématique pour toute pensée rebelle… ce risque de se voir reprocher n’importe quoi, rien par exemple que d’être trop franc à l’égard de ses collègues de bureau. Il y a une scène très parlante, où on nous fait comprendre qu’un gars médiocre mais très "dans la ligne" pourra prendre la place d’une personne compétente mais rebelle.

    Je n’ai pas vu la fin. Mais finalement, c’est la vraie vie qui était racontée, celle de partout, celle de chez nous. Et même si le cas de la RDA et des autres pays de l’Est était extrême, ça reste pareil chez nous. Tenez… comment Hollande peut-il rester à son poste… sinon parce que c’est le plus larbin avec tout le monde… en particulier avec le pouvoir en place… le vrai.

    Quoi je suis hors sujet ? :-))

    Réponse
  57. Faut-il se détourner des élections ?

    C’est une excellente question et je vous remercie de la poser, Pingouin. Elle a été beaucoup débattue ici. Ma réponse perso, c’est qu’il n’est pas absolument nécessaire de s’en détourner (à chacun de voir) mais qu’il est bien naïf de croire ou retors de prétendre qu’elles sont l’expression de la démocratie.

    La démocratie comme je l’entends permet à la TOTALITE de sa population d’accéder à un ensemble de biens pour moi indispensables: la nourriture, un toit, la santé, l’éducation, la culture, une vie décente… Et la liberté d’expression, bien sûr, mais quand les besoins de base sont satisfaits, la liberté d’expression cesse d’être une menace.

    Si on choisit ces critères, sommes-nous en démocratie? Ben non.

    Réponse
  58. Faut-il se détourner des élections ?

    C’est une excellente question et je vous remercie de la poser, Pingouin. Elle a été beaucoup débattue ici. Ma réponse perso, c’est qu’il n’est pas absolument nécessaire de s’en détourner (à chacun de voir) mais qu’il est bien naïf de croire ou retors de prétendre qu’elles sont l’expression de la démocratie.

    La démocratie comme je l’entends permet à la TOTALITE de sa population d’accéder à un ensemble de biens pour moi indispensables: la nourriture, un toit, la santé, l’éducation, la culture, une vie décente… Et la liberté d’expression, bien sûr, mais quand les besoins de base sont satisfaits, la liberté d’expression cesse d’être une menace.

    Si on choisit ces critères, sommes-nous en démocratie? Ben non.

    Réponse
  59. @Fred

    Une seule objection au raisonnement : il faut pour cela que "quelqu’un" définisse la fameuse ligne.
    Hors j’ai tendance à penser que le système est aveugle : il n’y a personne aux commandes. A moins que nous vivions d’ores et déjà dans une généralisation du "théorème du singe" : l’immense majorité agit par réflexe conditionné ("le marché est un horizon indépassable"), et plus personne ne sait pourquoi ?

    Réponse
  60. @Fred

    Une seule objection au raisonnement : il faut pour cela que "quelqu’un" définisse la fameuse ligne.
    Hors j’ai tendance à penser que le système est aveugle : il n’y a personne aux commandes. A moins que nous vivions d’ores et déjà dans une généralisation du "théorème du singe" : l’immense majorité agit par réflexe conditionné ("le marché est un horizon indépassable"), et plus personne ne sait pourquoi ?

    Réponse
  61. La ligne ,la ligne ..bé oui ….

    Je surfais sur Agora et mes yeux innocents decouvraient un article docu interessant sur la guerilla Karen qui revient a la mode du coup …..mais c’est bizarre ,ils ont oublies de parler des soldats perdus francais qui rejoignirent cette guegerre la ,peut etre parce que c’etait loin d’etre des gauchistes ces mecs la …..

    Ya aussi sur la meme page un reportage docu encore sur la SAAB a l’ethanol ,du 200 bourrins dechaine quand on connait la bestiole et qui polluerait point ……suis pas sur que ca puisse persuader nos integristes ecolos de s’en procurer une ……ca a pas vraiment une gueule de kangoo.

    Mouai ,un peu bastrinque le woueb en ce moment quand meme ……les karens et les Saab …

    Réponse
  62. La ligne ,la ligne ..bé oui ….

    Je surfais sur Agora et mes yeux innocents decouvraient un article docu interessant sur la guerilla Karen qui revient a la mode du coup …..mais c’est bizarre ,ils ont oublies de parler des soldats perdus francais qui rejoignirent cette guegerre la ,peut etre parce que c’etait loin d’etre des gauchistes ces mecs la …..

    Ya aussi sur la meme page un reportage docu encore sur la SAAB a l’ethanol ,du 200 bourrins dechaine quand on connait la bestiole et qui polluerait point ……suis pas sur que ca puisse persuader nos integristes ecolos de s’en procurer une ……ca a pas vraiment une gueule de kangoo.

    Mouai ,un peu bastrinque le woueb en ce moment quand meme ……les karens et les Saab …

    Réponse
  63. Finalement, le PS suit la trajectoire du PCF et de ses satellites (LO, LCR, PT, Bové and co)…

    Le navire coule mais très lentement…

    Ce billet ne parle que du PS. Hélàs. Au PC, à LO, LCR, Vert, PT et dans diverses associations aux intentions pures de gauche, c’est idem…

    Le PCF agonit , mais il reste quelques postes d’élus et sans doute de contractuels dans les collectivités pour servir le parti…

    Et puis ailleurs, dans les satellites sus-nommés, même s’il n’y a rien côté politique, il reste des postes de permanents dans les syndicats (ou dans diverses associations) qui permettent d’échapper (de longues années, voire jusqu’à la retraite) à la vie salariale ordinaire tout en restant du bon côté…

    Finalement (2), on comprend mieux pourquoi rien ne change à gauche, fut-elle ou non socialiste…

    NB: (pour ne pas dire PS, je suis en forme !) Quand Jaurès défendit Dreyfus, au début, la gauche de la SFIO l’accusa de défendre un bourgeois et un juif…

    Réponse
  64. @ mc

    Décidément, vous avez vraiment du mal à comprendre meme quand on vous l’explique très bien comme l’a fait Geronimo.

    Un cadre sup peut etre un con, et meme une vraie crapule, etre upper class , mais il ne fait pas partie du monde des riches, qui est un autre monde, qu’il sert en bavant de le devenir, s’il est con, parce que justement il sait bien qu’il n’est qu’un valet aisé.

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  65. @ mc

    Décidément, vous avez vraiment du mal à comprendre meme quand on vous l’explique très bien comme l’a fait Geronimo.

    Un cadre sup peut etre un con, et meme une vraie crapule, etre upper class , mais il ne fait pas partie du monde des riches, qui est un autre monde, qu’il sert en bavant de le devenir, s’il est con, parce que justement il sait bien qu’il n’est qu’un valet aisé.

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  66. "…j’ai lu récemment une dépêche que je n’arrive pas à retrouver, où l’on racontait que le géant indien de l’outsourcing (comprendre la délocalisation d’opérations administratives ou informatiques) envisageait d’ouvrir des filiales dans certains États des USA, parce que leur niveau de vie devenait compatible avec les besoins de réduction des coûts…"

    C’était du New-York Times (http://tinyurl.com/2p82ee).
    Il s’agissait du niveau de vie mais aussi et surtout (les deux sont liés)du coût des futurs employés eux-mêmes, garanti relativement bas par des années d’anti-syndicalisme à la Walmart et de libéralisme effréné (ce n’est que discrètement évoqué dans l’article, difficile de dire en pleine face aux lecteurs qu’une partie de leur pays se tiers-mondise)

    Sinon, à tout ce que tu cite comme frais, ils faudrait également ajouter le montant de son prêt étudiant (quand on sait que le prix des études universitaires a plus que doublé ces 10 dernières années), les remboursements d’un prêt hypothécaire, si on a décidé de s’installer (et il vaut mieux qu’il soit à taux fixe – voir la crise actuelle), les milliers ou dizaines de millers de dollars accumulés sur sa carte de crédit…

    Alors 4000, c’est pas terrible quand on considère tous ces frais, mais c’est déjà le "haut du panier". 40-50000$/an est considéré comme bien payé, 100.000, on est plus dans l’exception. Et dans un pays ou le salaire minimum vient d’être augmenté pour la première fois depuis plus de 10 ans (au mirifique montant de 5.85$, soit 70cents de bonus), il ne faut pas s’imaginer qu’il s’agit là d’un salaire de départ (ni même parfois d’arrivée), surout quand on sait aussi que le deux tiers de la création d’emploi (comme en Angleterre) sont dans les services, les emplois publics, ou l’intérim/temps partiel.

    Réponse
  67. Je voulais dire International Herald Tribune (ils se ressemblent tellement…)

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  68. Je voulais dire International Herald Tribune (ils se ressemblent tellement…)

    Réponse
  69. cet article à été publié dans les deux en fait…

    Réponse
  70. Le clivage d’or est terminé

    La fin de la gauche que l’on observe tient là-dedans. La gauche ne défend plus les intérêts de personne….

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  71. @ Zelda: tu as raison, pas évident d’imaginer le monde des riches.

    Le couronnement d’Elisabeth II vu dans Paris Match nous avait beaucoup impressionnées, ma soeur et moi. D’autant qu’il y avait une photo d’Elisabeth et Margareth enfants, elles avaient à peu près notre âge, savent ce qu’ils font, les journalistes people.

    Le soir, on imaginait la reine d’Angleterre dans son lit, entourée de nombreuses briques chaudes, enveloppées de papier journal. Nous, on en avait qu’une, pour les pieds.

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  72. @ Zelda et aux autres pour un avis similaire et mieux développé que le mien voir

    Radical chic, le poste de Guillermo "Faire baver la classe moyenne". Sur la représentation la sienne, la culture de l’entre-soi lire les ouvrages des Pinçon-Charlot et notamment l’émission consacré par Mermet sur leur dernier bouquin : Les ghettos du gotha; où se trouvent confirmées bien des choses…

    Choisir donc le rêve inaccessible d’en être plutôt que la raison du rejet légitime, voilà le choix de la société française à l’heure du sarkozysme triompha,t, pauvre France…

    Réponse
  73. On est toujours le riche ou le pauvre de quelqu’un : la richesse est une notion relative et ça explique un peu le cafouillage sur le seuil de la richesse lors de la présidentielle.

    Le capitalisme est un système pyramidal parce que darwinien : les plus riches (forts) son ten en haut. Plus on est riche, plus on peut emprunter / investir (miser) pour tenter d’être encore plus riche. Des fois ça marche (MicroSoft qui rachète des startups à la pelle), des fois ça plante (Enron, WorldCom).

    @mc : d’accord avec zelda. un cadre sup’ riche devient rentier ou PDG

    Réponse
  74. On est toujours le riche ou le pauvre de quelqu’un : la richesse est une notion relative et ça explique un peu le cafouillage sur le seuil de la richesse lors de la présidentielle.

    Le capitalisme est un système pyramidal parce que darwinien : les plus riches (forts) son ten en haut. Plus on est riche, plus on peut emprunter / investir (miser) pour tenter d’être encore plus riche. Des fois ça marche (MicroSoft qui rachète des startups à la pelle), des fois ça plante (Enron, WorldCom).

    @mc : d’accord avec zelda. un cadre sup’ riche devient rentier ou PDG

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  75. ce qui se passe au PS est intéressant et les plus à droite partent ou sont en partance parce qu’il y peu d’espoir d’avoir ‘une bonne place’, et donc du pouvoir, avant un moment. la gauche caviar se dévoile en partie.

    le pb de la gauche de la gauche est qu’à part former un front du ‘non’, elle ne propose pas grand chose en matière de projet de société et de gouvernance du pays. elle ne donne pas non plus de gages en matière maintien des libertés individuelles, ce qui reste le point noir de tous les pays ‘non capitalistes’. je ne vois pas comment dans ces conditions elle va pouvoir élargir sa base électorale dans un futur proche ou lointain.

    Réponse
  76. Le Ps n’est plus un parti d’opposition face à la droite au pouvoir mais un parti d’opposition face à lui-même.
    L’impasse n’est pas que le titre du livre de Jospin, mais bel et bien la route empruntée par ce parti.
    Et vous savez quoi?
    Ils ont cassé la marche arrière, les freins sont bloqués.
    Il n’ y a aucune visibilité et la ruelle est trop étroite pour amener une dépanneuse…
    Dommage…?

    Réponse
  77. tu causes d’or la môme
    bises

    Réponse
  78. "L’union fait la Force" !
    C’est bien parce qu’Ils étaient tous en rang en Une ligne derrière leur Chef pendant les élections télévisuelles que le Parti de l’Union pour Un Maximum de Pouvoir a remporté sans surprise ces avant dernières élections…
    "Diviser pour mieux reigner"… qu’Ils disaient…

    Réponse
  79. "L’union fait la Force" !
    C’est bien parce qu’Ils étaient tous en rang en Une ligne derrière leur Chef pendant les élections télévisuelles que le Parti de l’Union pour Un Maximum de Pouvoir a remporté sans surprise ces avant dernières élections…
    "Diviser pour mieux reigner"… qu’Ils disaient…

    Réponse
  80. Tiens, je vais donner raison à speedy (55), ce soir : je vais auto-censurer ma liberté individuelle de répondre à son post. Très "point noir" en matière de liberté individuelle, vous trouvez pas, comme attitude ?

    En fait, c’est surtout pour éviter de me faire engueuler par Agnès pour "attaque personnelle" :o)

    Oui, je sais, ce post ne fait pas avancer beaucoup le bidule, mais est-ce que quelqu’un pourrait signaler ici que c’est bon, qu’on peut sortir des abris, Staline est mort, le "bloc communiste" a volé en éclat, tout ça quoi. Sans rire, hein, surtout, parce que moi, là, j’ai un peu de mal. Merci d’avance.

    "gages en matière maintien des libertés individuelles" Mouaaaaaarf !
    Oups, pardon, ça m’a échappé :o)

    Bonne soirée.

    Réponse
  81. Bonjour à tous,
    Encore un article qui fait réagir et qui inspire des com’ très variés et intéressants.
    Que le PS parte en vrac cap à droite n’est pas non plus l’affaire de la gauche. La preuve, nous, les militants de base, ne savons plus vers qui nous tourner pour nous rassembler.
    Et je me demande même s’il y a un rassemblement possible à gauche après les propos qui ont été tenus par certains électeurs (même encore récemment) de telle ou telle faction de gauche à l’encontre d’une autre.
    Si l’animosité est encore si vivace, que pouvons nous faire ensemble, si ce n’est nous déchirer sur des détails.
    Je n’apprécie que très moyennement les invectives à l’encontre de ceux qui, comme moi, ont voté Bové, par ex.
    Quand on a les convictions chevillées à gauche et qu’on a toujours milité, cela n’est pas supportable et ne laisse pas préjuger d’une entente cordiale et efficace à l’avenir.
    Comme il est dit plus haut, me semble-t-il, la droite a toujours, elle, su resserrer les rangs, malgré des haines tenaces, et c’est pour cela qu’elle triomphe.
    Pour ce qui est des US, bravo à Agnès et à David d’avoir rétabli la vérité. 4000 chais pas quoi, c’est juste ce qu’il faut pour se donner l’illusion de faire partie d’une classe "privilégiée" par rapport aux "working poor". mais il n’y a aucun créneau pour autre chose que le boulot toute la semaine et le barbecue le dimanche. Peu de loisirs, pas de vacances. Et pas de culture.
    J’ajouterai à la liste des frais fixes: la sempiternelle bagnole, obligatoire pour la "middle-class" (qui, souvent habite en périphérie des villes ) et qui ne se résume pas à la seule voiture familiale.
    Dans un article que j’ai traduit, un Américain qui vit à Paris et qui est retourné aux US après une longue absence, dit qu’il a eu l’impression d’être dans un pays du "Tiers Monde".
    Pas de sécu, des pauvres à la pelle, le néant culturel pour une grande majorité, les classes moyennes qui croulent sous les dettes et ceux qui ont un peu d’argent d’avance qui ne s’attachent qu’aux biens matériels.
    Quant à la richesse, en effet, elle ne s’acquiert que dans peu de cas: elle se perpétue au sein d’une caste (argent de papa, écoles d’élite et relations mondaines).
    Les pauvres et les classes moyennes, eux, ont le loto pour s’imaginer atteindre un jour le nirvana.
    Désolée d’avoir été un peu longue.

    Réponse
  82. à mc:
    Bien sûr qu’on se rassemble et la grand-messe du non au référendum l’a prouvé mais ensuite, chacun a rejoint sa chapelle, laissant sur le carreau les militants. On a bien vu où cela a mené.
    Pareil pour les luttes syndicales. Rentrez chez vous, y a plus rien à voir.
    Sans structure fédératrice, on n’est rien. On ne fait que marcher individuellement et temporairement aux côtés d’alliés occasionnels, si ce n’est opportunistes.
    Mais je suis peut-être pessimiste.

    @jessie: exact. Il faut contenir les pauvres. Les maintenir dans la léthargie et l’illusion (loto, religion, etc.) pour continuer de prospérer sur leur dos.
    On a dit précédemment que les riches ignoraient les pauvres.
    A mon avis, ce n’est pas le cas: ils les surveillent toujours (l’air de rien) du coin de l’oeil. Parce qu’ils en ont peur. Parce qu’ils savent très bien que les "pauvres" sont plus nombreux qu’eux et que, s’ils se révoltent, ils n’auront pas le dessus.
    C’est la raison pour laquelle ils laissent s’élever certains (leurs braves petits soldats) et en stigmatisent d’autres – pour détourner la révolte et leur indiquer d’autres ennemis à abattre.
    C’est aussi la raison pour laquelle ils font tout pour aliéner la classe moyenne en l’enfermant dans le cercle infernal de la dette individuelle (accès à la propriété, achats de biens matériels illusoires à crédit …).
    Quand on a des factures à payer, aussi légitime soit le combat, on ne peut plus se permettre d’en faire partie.

    .

    Réponse
  83. @ Speedy (55):

    Les premières libertés individuelles sont le droit de manger à sa faim et d’avoir un toit sur la tête. On peut y rajouter l’éducation, la santé, la culture.

    Pour ce qui est de la liberté d’expression, que je place à un très haut niveau, elle ne poserait pas de gros problèmes aux gouvernants d’un pays dont les besoins de base seraient satisfaits.

    Il est par contre très rare qu’un pays où la population est misérable jouisse de la liberté d’expression. Au contraire, c’est la pierre de touche: si la liberté d’expression ne peut être assurée, c’est que les besoins de base ne le sont pas non plus.

    Chez nous, les besoins de base ne sont plus assurés pour une minorité grandissante de la population, et corrélativement nous voyons nos libertés publiques s’étioler.

    Réponse
  84. @ Speedy (55):

    Les premières libertés individuelles sont le droit de manger à sa faim et d’avoir un toit sur la tête. On peut y rajouter l’éducation, la santé, la culture.

    Pour ce qui est de la liberté d’expression, que je place à un très haut niveau, elle ne poserait pas de gros problèmes aux gouvernants d’un pays dont les besoins de base seraient satisfaits.

    Il est par contre très rare qu’un pays où la population est misérable jouisse de la liberté d’expression. Au contraire, c’est la pierre de touche: si la liberté d’expression ne peut être assurée, c’est que les besoins de base ne le sont pas non plus.

    Chez nous, les besoins de base ne sont plus assurés pour une minorité grandissante de la population, et corrélativement nous voyons nos libertés publiques s’étioler.

    Réponse
  85. @ emcee:

    "un rassemblement possible à gauche"?

    Mon avis, c’est qu’il y a un rassemblement possible à gauche, mais qu’aucun rassemblement des partis de gauche n’est à espérer. Quand on milite au quotidien, on voit bien qu’on côtoie des gens de toutes obédiences, et que ça fonctionne bien tant que leur parti ne leur donne pas de directives.

    On peut même repérer, si on est observateur, le moment où un militant parle pour lui même et celui où il devient le porte-flingue de son parti. J’emploie le mot "porte-flingue" à dessein, car c’est généralement quand il s’attaque à ses co-militants, alors que jusque là il avait cherché à exprimer ses idées de façon constructive.

    Réponse
  86. @ emcee:

    "un rassemblement possible à gauche"?

    Mon avis, c’est qu’il y a un rassemblement possible à gauche, mais qu’aucun rassemblement des partis de gauche n’est à espérer. Quand on milite au quotidien, on voit bien qu’on côtoie des gens de toutes obédiences, et que ça fonctionne bien tant que leur parti ne leur donne pas de directives.

    On peut même repérer, si on est observateur, le moment où un militant parle pour lui même et celui où il devient le porte-flingue de son parti. J’emploie le mot "porte-flingue" à dessein, car c’est généralement quand il s’attaque à ses co-militants, alors que jusque là il avait cherché à exprimer ses idées de façon constructive.

    Réponse
  87. @mc61
    "Les premières libertés individuelles sont le droit de manger à sa faim et d’avoir un toit sur la tête. On peut y rajouter l’éducation, la santé, la culture.

    Pour ce qui est de la liberté d’expression, que je place à un très haut niveau, elle ne poserait pas de gros problèmes aux gouvernants d’un pays dont les besoins de base seraient satisfaits.

    Il est par contre très rare qu’un pays où la population est misérable jouisse de la liberté d’expression. Au contraire, c’est la pierre de touche: si la liberté d’expression ne peut être assurée, c’est que les besoins de base ne le sont pas non plus.

    Chez nous, les besoins de base ne sont plus assurés pour une minorité grandissante de la population, et corrélativement nous voyons nos libertés publiques s’étioler."

    oui, et on voit aussi l’obsession sécuritaire virer à la psychose, le racisme implicite devenir de plus en plus "manifeste", parce qu’il faut bien "tenir fortement sous le joug" ces masses grandissantes de pauvres toujours au bord de la révolte, prêtes à exprimer toutes leurs colères et leur ras-le bol de façon anarchique et explosive, et donc leur fournir des boucs émissaires, de la propagande anesthésiante, et réprimer fortement leurs rebellions individuelles ou collectives

    Réponse
  88. Je pense exactement comme jessie et mc

    les riches surveillent effectivement les pauvres et la tendance actuelle est de créer un climat d’insécurité dans les classes moyennes.

    ça s’appelle aussi jouer avec le feu, ou semer le vent en oubliant que celui-ci peut amener la tempête.

    qui dire riche ne dit pas forcément futé.
    quand on l’a œil fixé sur son capital et une vision lointaine de la "populace" on ne sait pas vraiment ce qui s’y passe et on est incapable d’en prévoir les réactions.

    le gouvernement Sarkozy ne gouverne pas, il navigue à vue dans sa goélette de riches.
    gérant les affaires courantes, mais sans la moindre vision du futur, si ce n’est celle de favoriser les nantis.

    tout ça pour dire que ces gens là n’ont pas forcément un plan d’action bien établi (même si les grandes lignes sont claires, asservir pour mieux régner et s’enrichir encore) et qu’ils peuvent parfaitement se planter;

    à force d’attiser les braises, le feu finira bien par prendre

    Réponse
  89. Je pense exactement comme jessie et mc

    les riches surveillent effectivement les pauvres et la tendance actuelle est de créer un climat d’insécurité dans les classes moyennes.

    ça s’appelle aussi jouer avec le feu, ou semer le vent en oubliant que celui-ci peut amener la tempête.

    qui dire riche ne dit pas forcément futé.
    quand on l’a œil fixé sur son capital et une vision lointaine de la "populace" on ne sait pas vraiment ce qui s’y passe et on est incapable d’en prévoir les réactions.

    le gouvernement Sarkozy ne gouverne pas, il navigue à vue dans sa goélette de riches.
    gérant les affaires courantes, mais sans la moindre vision du futur, si ce n’est celle de favoriser les nantis.

    tout ça pour dire que ces gens là n’ont pas forcément un plan d’action bien établi (même si les grandes lignes sont claires, asservir pour mieux régner et s’enrichir encore) et qu’ils peuvent parfaitement se planter;

    à force d’attiser les braises, le feu finira bien par prendre

    Réponse
  90. Qu’est ce que vous pouvez écrire comme conneries sur le PS, vous devriez essayer de faire un petit effort d’analyse, de relirent quelques études réalisées sur le sujet et de vous rapprocher un peu plus des Français qui ont votés Sarkozy.
    Pour l’instant vous vous tenez trop loin de la vérité pour arriver à la comprendre.
    Calmez vous un peu, ça vous fera le plus grand bien et à nous aussi.
    Merci!

    Réponse
  91. Qu’est ce que vous pouvez écrire comme conneries sur le PS, vous devriez essayer de faire un petit effort d’analyse, de relirent quelques études réalisées sur le sujet et de vous rapprocher un peu plus des Français qui ont votés Sarkozy.
    Pour l’instant vous vous tenez trop loin de la vérité pour arriver à la comprendre.
    Calmez vous un peu, ça vous fera le plus grand bien et à nous aussi.
    Merci!

    Réponse
  92. …"et de vous rapprocher un peu plus des Français qui ont votés Sarkozy."

    Pour ma part, depuis le mois de Mai, mon but dans la vie est de ne plus parler aux français qui ont voté Sarkozy, de ne plus DU TOUT leur adresser la parole (et bien sûr de ne pas les écouter, cela va de soi).

    Comme il sont nombreux, ma vie est devenue plus simple.

    J’entends moins de conneries, beaucoup moins, et je fais beaucoup moins d’efforts de politesses .

    Ma vie a changé, je suis plus heureux, plus léger, plus en harmonie avec le monde.

    Et quand l’un d’entre eux vient me forcer à l’entendre comme tu viens de le faire, Superpabo, en t’imposant en un lieu où tu n’as rien à dire, je rigole bien en constatant que les électeurs de sarkozy sont toujours très faibles en orthographe…

    Réponse
  93. @ rev: Merveilleuse analyse ! Pas mieux à dire !

    Et puis sur le fond de cette affaire, force est de reconnaître que notre Princident, comme le dit Agnès, n’a rien inventé.
    Il s’inspire de très vieilles techniques de guerre, appliquées à la politique.

    En assimilant "l’ennemi" déjà affaibli et rongé par ses propres turpitudes, leur offrant des miettes de pouvoir et d’argent, les corrompant définitivement et les discréditant définitivement au yeux de leurs partisans, il met ainsi un terme définitif à l’alternative.

    La méthode n’était pas la même en 1933, mais le résultat on le connaît.

    Réponse
  94. @ rev: Merveilleuse analyse ! Pas mieux à dire !

    Et puis sur le fond de cette affaire, force est de reconnaître que notre Princident, comme le dit Agnès, n’a rien inventé.
    Il s’inspire de très vieilles techniques de guerre, appliquées à la politique.

    En assimilant "l’ennemi" déjà affaibli et rongé par ses propres turpitudes, leur offrant des miettes de pouvoir et d’argent, les corrompant définitivement et les discréditant définitivement au yeux de leurs partisans, il met ainsi un terme définitif à l’alternative.

    La méthode n’était pas la même en 1933, mais le résultat on le connaît.

    Réponse
  95. @Jessy : il conviendrait, me semble-t-il, de n’utiliser qu’avec circonspection la (vieille lune étriquée de) pyramide des besoins de Maslow, outil très affûté d’asservissement s’il en fut.

    La critique de celle-ci ayant démontré que son champ de validité principal est le marketing occidental (essentiellement utilitariste et très ethnocentré), les "besoins" pourraient donc sans complexe être requalifiés dans le champ politique. Dans ce contexte, en effet, placer la liberté d’expression tout En BAS de cette construction des besoins ne me parait absurde.

    "J’AI FAIM !" pourrait alors devenir, plus qu’un cri inaudible à ceux qui sont étranglés par les traites de leurs maisons et l’éducation de leurs enfants (le "cran au-dessus" d’après Maslow), une légitime revendication politique. Dont un parti politique pourrait se saisir pour la satisfaire, sans contre-partie d’aucune sorte.

    Foutre cul-par-dessus-tête cette fichue pyramide pseudo-scientifique devrait décoincer l’imaginaire.

    On peut rêver…

    Réponse
  96. @ Patrick:

    C’est moi, et pas Jessie qui ai parlé de besoins de base, et sans aucune référence à Maslow, je n’y avais même pas pensé.

    Dans une période de ma vie, j’ai dû gérer ma famille (2 adultes et 2 enfants à l’époque) avec tellement peu de fric que, quand les autres se demandent "où est passé l’argent?", je m’émerveillais "comment j’ai fait pour payer tout ça?".

    C’est donc d’expérience que je parle de "besoins de base". Plus exactement, je donnais priorité au loyer, sachant que, une fois que tu as perdu ça, tu es foutu. Pour le reste, c’était la bouffe. Point. Heureusement, l’école était gratuite, et la sécu n’était pas encore trop délabrée. Pour la culture… j’aurais bien aimé, mais bon…

    Je suis loin de mépriser la liberté d’expression. Je constate simplement que les pays qui refusent les besoins vitaux à leurs habitants censurent impitoyablement et férocement toute liberté d’expression. Et que, quand on ignore ce qui se passe réellement dans un pays parce que la liberté d’expression n’y est pas respectée, c’est généralement parce qu’une partie au moins de la population y crève de misère.

    Et aussi que, lorsque la liberté d’expression est apparemment respectée, faut aussi se demander QUI y a accès.

    Réponse
  97. @mc : oups ! je lis trop de trucs en même temps, moi, aujourd’hui. Bien qu’il semble que je ne soit pas le seul à naviguer de-ci, de-là, pour l’heure :o)

    Je rend donc à césar…

    N’empêche, "besoin de base", ça grince à mon oreille, Maslow où pas.

    C’est rien, ça va passer :o)

    Petite nuance dans ma tête : il me semble qu’on refuse les besoins de base en refusant la liberté d’expression. C’est lorsque quelqu’un ne peut plus s’exprimer qu’on peut le faire crever de faim en silence.

    Un truc du genre, encore un peu flou…

    Réponse
  98. @mc, para 3 : c’est exactement ce que je pense et mon alarme perso se déclenche quand des partis / individus font référence à ces pays et nous les citent en exemple.

    @patrick 59 : on peut ironiser mais je considère le risque comme réel surtout quand les protagonistes (je mets Bové à part) n’ont que les mots interdiction, anti et non à la bouche. l’histoire est pleine de Robin des Bois qui ont mal tourné. sans parler de l’opacité de certaines organisations qui n’est pas un signe particulièrement positif. Staline est hélas toujours vivant et voir la liste que j’ai donnée dans un autre post pour savoir où il habite.

    pour revenir au PS, il prend un grosse claque mais il se relèvera pour au moins deux raisons : la soupe est bonne et il est le seul parti de gouvernement de gauche capable de constituer une force à l’échelle nationale (en gros de passer les 15% à une élection).

    Réponse
  99. Oui le PS est mort, il est en train justement de mourir de socialisme.. Aprés une paranthése de plus de 100 ans, le PS a peut être une chance de tuer son sur-moi marxiste.

    Pour devenir ce que l’immense majorité des autres partis de gauche en occident sont devenus : la gauche libérale, la vraie.

    Manifestement, ça va être douloureux pour certains..

    Et ça commence deja par ne pas résumer l’alternative au socialisme par "devenez plus riche que riche"..

    Réponse
  100. Oui le PS est mort, il est en train justement de mourir de socialisme.. Aprés une paranthése de plus de 100 ans, le PS a peut être une chance de tuer son sur-moi marxiste.

    Pour devenir ce que l’immense majorité des autres partis de gauche en occident sont devenus : la gauche libérale, la vraie.

    Manifestement, ça va être douloureux pour certains..

    Et ça commence deja par ne pas résumer l’alternative au socialisme par "devenez plus riche que riche"..

    Réponse
  101. @speedy : je m’explique sur ce qui m’a fait sourire.

    Je ne nie pas que des petits stalines existent, ni que le "risque" d’en voir pointer les bottes à clous nous soient particulièrement épargné. Simplement que je ne me vois pas demander poliment des "gages en matière de maintien des libertés individuelles" au type que je vais par ailleurs m’empresser de nommer pour me représenter / gouverner.

    Le "risque" de te voir privé de liberté est directement proportionnel à ton degré de soumission à l’autorité que tu délègues. Quelle qu’elle soit.

    Des clous ! Les "libertés individuelles", tu les demandes pas, tu les "gages" pas. Tu les prends.

    Et fait gaffe, tout de même, Bové est peut-être un loup, passé 15% :o)

    Réponse
  102. Le capitalisme et le socialisme sont deux frères ennemis qui ont fini par faire la paix, logiquement puisque la lutte des classes est terminée.

    A l’ére industrielle avant qu’il y ait les syndicats de travailleurs, les travailleurs faisaient 15 heurs par jour 7 jours sur 7 toute leur vie pour des salaires de misère. Les travailleurs étaient a gauche et les possédants a droite. En gros il n’y avait que deux classes . Les classes moyennes étaient trés minoritaires. De nos jours elles sont majoritairese et se sont embourgeoisées. Quelle différence y a t’il entre le systéme de valeurs et le mode de vie des classses moyennes de gauche et de droite?

    Ces 2 fréres ennemis ont comme liens familiaux :Le matérialisme, l’individualisme, l’économisme, le productivisme, le consommationnisme, le travaillisme, la croissance, le marché, l’assention sociale…ext.

    Le capitaisme est un peu plus libéral, le socialisme en peu plus social. Mais ils sont d’accord sur l’essentiel. Le seul a avoir retourné sa veste c’est éric besson, les autre continuent a se situer a gauche.

    Marx et Jaurés étaient des bourgeois qui vivaient comme des bourgeois et non comme des ouvriers.Sans doute révaient-ils qu’un jour les ouvriers puissent vivre comme eux, comme des bourgeois.
    6 milliard d’êtres humains qui veulent s’embourgeoiser, qui sont pour l’assention sociale, Bonjour l’ambiance et bonjour les dégats écologiques.

    Pour la décroissance Jésus-Christ et Gandhi sont de meilleurs modèles que Marx et Jaurès.
    Si on compare l’empreinte écologique de JC et de Gandhi avec celle de Marx et de Jaurès Il n’y a pas photo.

    Pour la décroissance et pour un nouveau projet de société il faut une alternative au capitalisme et au socialisme. Espérons que cela va se faire avant le fin du siècle.

    Réponse
  103. Le capitalisme et le socialisme sont deux frères ennemis qui ont fini par faire la paix, logiquement puisque la lutte des classes est terminée.

    A l’ére industrielle avant qu’il y ait les syndicats de travailleurs, les travailleurs faisaient 15 heurs par jour 7 jours sur 7 toute leur vie pour des salaires de misère. Les travailleurs étaient a gauche et les possédants a droite. En gros il n’y avait que deux classes . Les classes moyennes étaient trés minoritaires. De nos jours elles sont majoritairese et se sont embourgeoisées. Quelle différence y a t’il entre le systéme de valeurs et le mode de vie des classses moyennes de gauche et de droite?

    Ces 2 fréres ennemis ont comme liens familiaux :Le matérialisme, l’individualisme, l’économisme, le productivisme, le consommationnisme, le travaillisme, la croissance, le marché, l’assention sociale…ext.

    Le capitaisme est un peu plus libéral, le socialisme en peu plus social. Mais ils sont d’accord sur l’essentiel. Le seul a avoir retourné sa veste c’est éric besson, les autre continuent a se situer a gauche.

    Marx et Jaurés étaient des bourgeois qui vivaient comme des bourgeois et non comme des ouvriers.Sans doute révaient-ils qu’un jour les ouvriers puissent vivre comme eux, comme des bourgeois.
    6 milliard d’êtres humains qui veulent s’embourgeoiser, qui sont pour l’assention sociale, Bonjour l’ambiance et bonjour les dégats écologiques.

    Pour la décroissance Jésus-Christ et Gandhi sont de meilleurs modèles que Marx et Jaurès.
    Si on compare l’empreinte écologique de JC et de Gandhi avec celle de Marx et de Jaurès Il n’y a pas photo.

    Pour la décroissance et pour un nouveau projet de société il faut une alternative au capitalisme et au socialisme. Espérons que cela va se faire avant le fin du siècle.

    Réponse
  104. chuis étonné de voir que Sa Talonette est en passe de réussir en rien de temps ce qui a pris 2 septennats à Mitterand : réduire à pas grand chose ce qui se trouve sur sa "gôche" …
    Et pour bonne part la victoire a d’abord été idéologique , et sa suite logique est l’amenuisement du parti concerné …
    J’ai été térrifié, au cours de l’avant campagne, d’avoir souvent l’impression d’être sur un forum de l’UMP alors que j’étais sur Désir d’Avenir … Il avait déjà gagné la bataille bien avant les élections, tout comme Mitterrand l’avait gagnée en 78 – 80 …
    Les classes moyennes ( dans lesquelles on peut inclure une bonne part du "prolétariat" ) restent foncièrement "ancrées à gôche" électoralement ( ce qui explique les scores du PS et assimilés ) mais elles ont intégré une idéologie foncièrement de droite , en grande partie sous l’influence des jeunes loups, gazelles et autres éléphanteaux du PS … Ceux qui ont cru et se sont multiplié dans l’ombre des démocrates chrétiens qui influencent le PS depuis 1982 ( de delors à rocard en passant par … au hazard Peyrelevade ? ) .
    Le PS est moribond, à moins qu’il ne soit mort cérébralement … et s’il faut reconstruire les outils de la reconquéte idéologique … ben on est pas rendus …

    Réponse
  105. @patrick : je suis assez d’accord avec speedy.
    Je suis même surpris de lire qu’il n’y a pas à demander à un futur élu ( et à un parti politique ), si l’idéologie qui l’anime est en phase avec celle de son électorat.
    Pain béni pour le nouvel empereur qui n’a pas arrêté de dire qu’il n’était pas idéologue mais pragmatique !

    Réponse
  106. @patrick : je suis assez d’accord avec speedy.
    Je suis même surpris de lire qu’il n’y a pas à demander à un futur élu ( et à un parti politique ), si l’idéologie qui l’anime est en phase avec celle de son électorat.
    Pain béni pour le nouvel empereur qui n’a pas arrêté de dire qu’il n’était pas idéologue mais pragmatique !

    Réponse
  107. en marge de la discussion mais il y a des coïncidences amusantes au regard de certains posts :
    – OB sort un livre sur le Che (il a bien du temps libre, lui)
    – Arte diffuse un reportage sur Cuba et l’Afrique
    – rue89 met un article en ligne : http://www.rue89.com/2007/10/03/rue

    Réponse
  108. @FRK : tant que le "futur élu" portera son programme et non pas le tien, les "pragmatiques" ont en effet de beaux jours devant eux.

    Il traine sur la toile quelques textes instructifs qui parlent de l’expérience des "caracoles" des indiens du Chiapas. Les représentants de ces collectivités assument UNE CHARGE pour laquelle ils ont été désignés. Le programme, débattu en amont, leur est imposé par la communauté. Bottage de cul à la clé s’il s’avise d’en dévier d’un pouce au cours de leurs mandats.

    Ce qui change pas mal de chose à l’exercice du pouvoir.

    Réponse
  109. @FRK : tant que le "futur élu" portera son programme et non pas le tien, les "pragmatiques" ont en effet de beaux jours devant eux.

    Il traine sur la toile quelques textes instructifs qui parlent de l’expérience des "caracoles" des indiens du Chiapas. Les représentants de ces collectivités assument UNE CHARGE pour laquelle ils ont été désignés. Le programme, débattu en amont, leur est imposé par la communauté. Bottage de cul à la clé s’il s’avise d’en dévier d’un pouce au cours de leurs mandats.

    Ce qui change pas mal de chose à l’exercice du pouvoir.

    Réponse
  110. les experiences collectivistes ou de démocratie locale marchent bien au niveau de petites communautés ethniques ou de comunautés librement constituées. elles ne passent pas la barre quand on applique les mêmes principes à des états. en plus d’un facteur d’échelle, il y a une complexité et une diversité d’opinions, d’aspirations et de cultures qu’il faut intégrer. c’est aussi ce qui peut expliquer que des régimes se radicalisent après quelques temps pour éviter de se faire "botter le cul" justement et rester en place. c’est ce que je voulais illustrer avec les robins des bois qui ont mal tourné.

    Réponse
  111. les experiences collectivistes ou de démocratie locale marchent bien au niveau de petites communautés ethniques ou de comunautés librement constituées. elles ne passent pas la barre quand on applique les mêmes principes à des états. en plus d’un facteur d’échelle, il y a une complexité et une diversité d’opinions, d’aspirations et de cultures qu’il faut intégrer. c’est aussi ce qui peut expliquer que des régimes se radicalisent après quelques temps pour éviter de se faire "botter le cul" justement et rester en place. c’est ce que je voulais illustrer avec les robins des bois qui ont mal tourné.

    Réponse
  112. Difficile à ceux qui sont habitués à la lampe à pétrole de croire que la lumière pourrait être suspendue au bout d’un fil au plafond, et ne pas mettre le feu.

    Vous imaginez? Faudrait mettre des fils PARTOUT?

    Réponse
  113. Difficile à ceux qui sont habitués à la lampe à pétrole de croire que la lumière pourrait être suspendue au bout d’un fil au plafond, et ne pas mettre le feu.

    Vous imaginez? Faudrait mettre des fils PARTOUT?

    Réponse
  114. @patrick : un programme doit être l’application de l’idéologie. Et c’est bien le problème du PS depuis 81. La perversité ayant aboutie à cette ‘goche caviar’ prête à ‘se convertir’ … au pouvoir.

    Tant que l’idéologie sociale ( je ne veux pas l’appeler de gauche ) n’aura pas refondée ses bases ; il n’y aura pas d’adhésion du peuple ( en tout cas pas la mienne ).
    Les bileux du matérialisme individuel se tordent de rire en nous mettant le nez dans notre caca contrarié : le libre-échange, la mondialisation, …
    Personne n’est donc capable d’affirmer que la mondialisation n’est pas une nouveauté : elle existe depuis que l’homme a compris que la terre est ronde. Que cette mondialisation dont on nous parle n’est que la libéralisation des flux financiers et l’imposition du modèle économique occidental aux ex colonies.
    Personne n’est donc capable de dire que le libre-échange existe depuis le premier troc, mais que tout n’est pas à vendre !
    Je viens de relire quelques textes d’André Gorz ; particulièrement sur le travail et l’éducation : Que du bon sens !

    Réponse
  115. je ne suis pas socialiste (Grrrrrrrrrr maintenant ça devient presque politiquement correct de le dire) je ne suis militant de rien du tout d’ailleurs. Mais je dois avouer que ce papier est bien tourné et est parfois d’une logique implacable.
    Toutefois lorsque vous dites : que "Le fondement de la richesse, c’est l’inégalité" bref qu’"on est toujours le riche d’un pauvre" c’est comme dire qu’on est toujours "le con d’un autre" . Sous entendre cela – qu’être riche c’est suspect, c’est qu’on a volé la gamelle du pauvre – c’est pas juste une fable c’est simplement malhonnete ( et oublier la volonté, l’acharnement de toute une vie pour gravir l’échelle sociale) . Mais vous avez raison la formule "rendre les riches plus riches, c’est enrichir tout le monde" est une fable parce qu’il n’y a jamais eu de connexion entre les deux mondes, c’est pas le même tuyau.
    Prenons l’exemple des réformes sur les privilèges de certaines corporations pour illustrer ce problème d’Egalité,
    Concrètement, une réforme qui respecte l’Egalité doit supprimer les régimes spéciaux de retraite des fonctionnaires et instaurer une fiscalité sur les stocks option et les indemnités de licenciement des patrons du CAC 4O CAR Tout le monde doit participer à l’effort de guerre ! 😉
    http://www.c-toi-le.blogspot.com/

    Réponse
  116. @FRK : "un programme doit être l’application de l’idéologie".

    "DOIT" être… ? Ah bon ? c’est si compliquer que ça d’imaginer qu’il "puisse être" autre chose ? Et "l’idéologie", elle tombe du ciel ? Encourager l’adhésion à une idéologie que l’on ne participe pas à construire, c’est sans doute la forme la plus aboutie du "marketing politique". Bienvenue dans le monde des "pragmatiques" ! :o)

    @speedy :

    Réponse
  117. Même si on supprimait en parallèle les régimes de retraite speciaux et en taxant les stock option ca n’effacerait en rien les inégalités et surtout pas le cadeau de Noel fait en Septembre au plus riche (à se demander ce qu’ils vont leur offrir à Noel) par NS avec son paquet fiscal.

    Seguin, préconisait de taxer les codevi et livrets de caisses d’épargne me semble t il aussi, mais on n’a retenu que les stock options.

    Je ne connais personne qui soit devenu riche en travaillant à l’usine dans un atelier, même en travaillant dur et de nuit.

    Peut on être riche et honnête ou plus exactement moral?
    Pour ma part, je crois que c’est incompatible.

    Nager dans le fric quand d’autres meurent de faim et que directement ou indirectement on est riche à cause de cet état de fait ca ne sera jamais moral.

    Réponse
  118. @Patrick : Tout le monde ne cherche pas à construire un modèle social, mais combien ne sont pas heureux au coeur du modèle actuel ?
    Le rôle des politiques n’est-il pas de montrer ce vers quoi il faut aller ? Ce que vous voyez comme marketing peut être du manichéisme quand le messager à la ‘foi’.

    @Gregory : celà a déjà été expliqué mais soyons simple ; Si le riche est seul comment sait-il qu’il est riche ?
    Vous êtes déjà endoctriné : "effort de guerre" , mais contre qui ?
    L’égalité c’est que tout le monde soit aux régimes spéciaux , et là ils disparaitront ! 🙂

    Réponse
  119. @FRK : tiens, revoilà le politicien messianique. Je me disait aussi…

    Rédempteur, aussi, un peu, non ?

    Et martyr, tant qu’on y est…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Manich… , just for fun.

    Réponse
  120. Bonjour Agnès et Bravo.
    Je n’ai pas suivis le long fil des commentaires (je suis en dessous de tout), je me suis arrêtée aux riches/pauvres ce qui m’a fait penser à cet article pioché en lien sur un autre blog
    http://www.politis.fr/La-force-de-l
    (il était en lien ici 🙂
    http://alainlecomte.blog.lemonde.fr
    Sinon, mon idée basique est que la télé (enfin TF1) fabrique des électeurs bien commodes. Un espoir cependant, la "jeunesse" (je parle comme ma grand-mère) regarde la télé sur l’ordi et donc est "imbibé" d’autres sons de cloches que la chaîne que quand t’achètes une télé t’appuies sur 1 et tu l’as.
    En tout cas, merci de ce blog.
    Kiki 🙂

    Réponse
  121. Fin de partie : c’est sans doute réducteur le "Peut on être riche et honnête ou plus exactement moral?Pour ma part, je crois que c’est incompatible."
    N’empêche que c’est ce que je me dis à chaque fois que je vois ces émissions de télé "déco ma maison est si jolie viens regarder comment je suis bien installé". Avec un fauteuil, ils (les riches) te construiraient deux écoles en Afrique. Et le pire, c’est quand ils (les riches) ajoutent "je l’ai chiné aux puces" ou "c’est de la récup"… Mais je dois avoir un fond de mauvaise humeur…
    Kiki

    Réponse
  122. Fin de partie : c’est sans doute réducteur le "Peut on être riche et honnête ou plus exactement moral?Pour ma part, je crois que c’est incompatible."
    N’empêche que c’est ce que je me dis à chaque fois que je vois ces émissions de télé "déco ma maison est si jolie viens regarder comment je suis bien installé". Avec un fauteuil, ils (les riches) te construiraient deux écoles en Afrique. Et le pire, c’est quand ils (les riches) ajoutent "je l’ai chiné aux puces" ou "c’est de la récup"… Mais je dois avoir un fond de mauvaise humeur…
    Kiki

    Réponse
  123. @patrick : je savais en l’écrivant que c’était donner du grain à moudre aux révolutionnaires de canapés.
    Mais votre analyse est à côté de la plaque sauf si vous parlez du nouvel empereur 🙂 c’est valable aussi pour ce brave mani car cette illustration voulait démontrer qu’une idée peut être simple à présenter. Raté donc.
    Il y a bien longtemps que j’ai perdu toute illusion et je ne crois pas au réveil de l’humanité ( surtout pas venant de l’occident ).
    Mais pour contrer nicolas 1er, il n’y a pas 36 solutions sinon sur son propre terrain avec ses armes.

    Réponse
  124. "Mais pour contrer nicolas 1er, il n’y a pas 36 solutions sinon sur son propre terrain avec ses armes.":

    Un peu de réflexion: le terrain, c’est lui qui l’a choisi. Ses armes, elles sont pourries, elles portent la mort de l’intelligence.

    Un peu d’imagination: comment pourrait-on l’obliger, lui, à se battre sur NOTRE terrain, où ses armes seraient inopérantes (genre tank dans les traboules lyonnais).

    Réponse
  125. FRK ou chépaki tu as mille fois raison de penser tout cela, mais bon voilà : chacun mes goûts.
    Il y a un Jeu et une règle du jeu, elle peut ne pas nous plaire et on peut balancer le jeu par terre. Mais on ne peut pas éliminer les joueurs autour de la table. Ils défendent tous leur bifteck, et si tu craques le premier, ils ramasseront tes restes. La Chine ne se gêne pas par exemple pour canibaliser l’Afrique. La mondialisation économique
    ce n’est pas l’île aux enfants et finalement l’Histoire n’a jamais été une partie de plaisir. Alors je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à parler d’effort de guerre.
    Cette concurrence économique exacerbée entre les pays c’est pas un truc qu’on arrête comme ça d’un coup de baguette magique. Sortir du jeu c’est pas si simple : en fait il faudrait que tout le monde sorte du jeu en même temps. Mais se ne serait pas cordial vis-à-vis de la Chine de changer les règles du jeu alors qu’elle vient tout juste de rentrer dans la partie . Faut pas être mauvais joueur. Supprimer tout ça c’est s’engager dans une oeuvre monumentale d’éradication de la bêtise du monde : se serait renier l’Histoire.
    Il n’y a pas un système pur face à un système pervers. Il n’y a pas une idéologie pure face à une idéologie perverse. Si la pureté n’existe pas, la perversité non plus.

    Réponse
  126. FRK ou chépaki tu as mille fois raison de penser tout cela, mais bon voilà : chacun mes goûts.
    Il y a un Jeu et une règle du jeu, elle peut ne pas nous plaire et on peut balancer le jeu par terre. Mais on ne peut pas éliminer les joueurs autour de la table. Ils défendent tous leur bifteck, et si tu craques le premier, ils ramasseront tes restes. La Chine ne se gêne pas par exemple pour canibaliser l’Afrique. La mondialisation économique
    ce n’est pas l’île aux enfants et finalement l’Histoire n’a jamais été une partie de plaisir. Alors je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à parler d’effort de guerre.
    Cette concurrence économique exacerbée entre les pays c’est pas un truc qu’on arrête comme ça d’un coup de baguette magique. Sortir du jeu c’est pas si simple : en fait il faudrait que tout le monde sorte du jeu en même temps. Mais se ne serait pas cordial vis-à-vis de la Chine de changer les règles du jeu alors qu’elle vient tout juste de rentrer dans la partie . Faut pas être mauvais joueur. Supprimer tout ça c’est s’engager dans une oeuvre monumentale d’éradication de la bêtise du monde : se serait renier l’Histoire.
    Il n’y a pas un système pur face à un système pervers. Il n’y a pas une idéologie pure face à une idéologie perverse. Si la pureté n’existe pas, la perversité non plus.

    Réponse
  127. @FRK : mon commentaire était mal tourné, tu as dû te méprendre. Le politicien messianique dont je parlait dans mon commentaire, ce n’était pas toi mais celui que tu décrivais, le guide qui a la foi. Ce n’était donc pas une moquerie qui t’était adressée, mais bien le constat d’une réapparition de ce "personnage" dans un fil de discussion.

    Réponse
  128. @FRK : mon commentaire était mal tourné, tu as dû te méprendre. Le politicien messianique dont je parlait dans mon commentaire, ce n’était pas toi mais celui que tu décrivais, le guide qui a la foi. Ce n’était donc pas une moquerie qui t’était adressée, mais bien le constat d’une réapparition de ce "personnage" dans un fil de discussion.

    Réponse
  129. @patrick : il y a donc une divergence ; sur le rôle politique ou sur l’homme politique.

    @mc : J’ai la sensation qu’il a laminé la gauche sur son propre terrain : du libre-échange à l’ancien bloc communiste ; la droite enfonce régulièrement le couteau dans la plaie.
    Il faut donc changer et choisir un nouveau terrain, on ne fera rien de neuf avec du vieux.
    ( on ne gagne pas avec des armes pourries. Les siennes sont sales mais dévastatrices )

    @gregory : bon c’est une guerre ou c’est un jeu ?
    Dans un jeu on ne trouve que des volontaires, et même le mauvais perdant était volontaire. Je crois que pour certains on ne leur a pas demandé leur avis… on leur a donné des pions et on leur a dit ‘jouez’ … oh perdu !
    Dans une guerre, il y a un enemi. La mondialisation économique veut nous faire croire que nous sommes tous enemis, entre pays, entre sociétés, entre entreprises, entre travailleurs, entre hommes. Mais dans une guerre, il n’y a pas de règle, l’histoire ne reconnait que le vainqueur. Alors prêt ?
    Et OUI il y a des systèmes pervers ; l’histoire n’a donc pas servit de leçon ( de la race pure allemande au libéralisme chilien de pinochet, du communisme de staline à la rééducation selon pol pot ), et l’homme incapable de préservation ?

    Réponse
  130. @FRK : divergence sur le rôle de l’homme politique :o)

    Réponse
  131. @FRK : divergence sur le rôle de l’homme politique :o)

    Réponse
  132. @ FRK: "Il faut donc changer et choisir un nouveau terrain, on ne fera rien de neuf avec du vieux. ( on ne gagne pas avec des armes pourries. Les siennes sont sales mais dévastatrices )":

    Je suis d’accord avec toi, normal puisque tu es d’accord avec moi. 🙂

    C’est dans cette direction qu’il faut pousser les recherches, celle du moucheron qui a eu raison du lion.

    Deux exemples récents: "pasde0deconduite", (http://www.pasde0deconduite.ras.eu….) qui avait initié une pétition contre la stigmatisation des futurs délinquants de trois ans (presque 200 000 signatures en très peu de temps) ne lâche pas le morceau, ils en sont à leur second colloque, intitulé "Enfants turbulents: l’enfer est-il pavé de bonnes préventions?"

    Seconde bonne nouvelle, le pti bouquin de Frank Pavlov, Matin Brun, se maintient à un bon niveau de vente depuis sa parution en 2000 (7ans déjà, j’hésite entre rire et pleurer), et fluctue actuellement à la hausse (ça, c’est pour être en phase avec le vocabulaire moderrrrrne). 20 pages, 1 euro, ça vaut pas le coup de s’en priver.

    Réponse
  133. @FRK : c’est un jeu car la vie est une farce. Et c’est la guerre car il faut survivre.
    Je disais juste : Si la pureté n’existe pas, la perversité non plus. Faut juste réfléchir là. 😉
    sinon à mon avis l’échiquier politique est plus trouble qu’il n’y parait :
    Il existe une droite morale qui est la condition nécessaire de la gauche économique et à l’inverse une gauche amorale (libertaire) qui est la condition idéologique de la droite économique (libérale).

    Réponse
  134. @FRK : c’est un jeu car la vie est une farce. Et c’est la guerre car il faut survivre.
    Je disais juste : Si la pureté n’existe pas, la perversité non plus. Faut juste réfléchir là. 😉
    sinon à mon avis l’échiquier politique est plus trouble qu’il n’y parait :
    Il existe une droite morale qui est la condition nécessaire de la gauche économique et à l’inverse une gauche amorale (libertaire) qui est la condition idéologique de la droite économique (libérale).

    Réponse
  135. @FRK : c’est un jeu car la vie est une farce. Et c’est la guerre car il faut survivre.
    Je disais juste : Si la pureté n’existe pas, la perversité non plus. Faut juste réfléchir là. 😉
    sinon à mon avis l’échiquier politique est plus trouble qu’il n’y parait :
    Il existe une droite morale qui est la condition nécessaire de la gauche économique et à l’inverse une gauche amorale (libertaire) qui est la condition idéologique de la droite économique (libérale).

    Réponse
  136. Libertaire = amorale ?

    Réponse
  137. Libertaire = amorale ?

    Réponse
  138. @patrick
    oui pourquoi ?
    amoral : 3 synonymes.
    Synonymes : indifférent, libertaire, vicieux.
    Regardez votre dictionnaire.

    Réponse
  139. Des synonymes ne fondent pas une définition.

    Libertaire est aussi synonyme d’anarchiste, et anarchiste est synonyme de révolutionnaire.

    Amoral, quant à lui, est aussi synonyme de vicieux et vicieux de bas, crapuleux, débauché, défectueux, dépravé, impropre, incorrect, indocile, libertin, mauvais, pervers, récalcitrant, rétif, sadique, salace, satyre. (ouf !)

    Donc, si je suis ton raisonnement : libertaire = mauvais, où sadique, où salace, où crapuleux, etc. Au choix, finalement.

    Les choix, sont toujours révélateurs.

    Réponse
  140. @mc : peux-tu me donner + d’info sur le livre de frank pavlov.

    @patrick : ne faut-il pas alors se passer "d’hommes politiques" pour responsabiliser le citoyen au rôle politique ?
    Par exemple les représentants des partis politiques seraient tirés au sort avant les élections parmi les adhérants ( c’est un doux rêve )…

    @gregory : dans mon dico, pas de libertaire ( et pour cause ; ne pas vouloir de contrainte individuelle ne veut pas dire ne pas avoir de morale ), mais 12 synonymes.
    Pourquoi opposer moralité/système économique ? Ainsi ne devrait-on pas trouver :
    Il existe une droite morale et à l’inverse une gauche amorale (libertaire), une gauche économique ( planification ) et à l’inverse une idéologique de la droite économique (libérale).

    Réponse
  141. @FRK : tirage au sort des représentants -> ce n’est pas forcement un doux rêve, je crois me souvenir d’avoir lu un truc dans ce genre pratiqué dans les "caracoles" à certains niveaux (mais je n’ai pas mémoire de la source).

    D’autre par on ne se passera pas des hommes politiques en appliquant ce système dans un parti : un militant EST un homme "politique", non ? :o)

    Pour finir, la réflexion sur le "tirage aux sort" n’est pas vraiment nouvelle dans l’histoire politique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stocho

    Réponse
  142. @FRK : tirage au sort des représentants -> ce n’est pas forcement un doux rêve, je crois me souvenir d’avoir lu un truc dans ce genre pratiqué dans les "caracoles" à certains niveaux (mais je n’ai pas mémoire de la source).

    D’autre par on ne se passera pas des hommes politiques en appliquant ce système dans un parti : un militant EST un homme "politique", non ? :o)

    Pour finir, la réflexion sur le "tirage aux sort" n’est pas vraiment nouvelle dans l’histoire politique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stocho

    Réponse
  143. @patrick : non dans mon raisonnement libertaire = contre la morale. Contre la morale judéo-chrétienne par exemple . Attention donc aux interprétations par extension…Je ne critique pas le libertaire ni son amoralité, je la constate (pourquoi pas après tout combattre la morale). .Je constate simplement que les frontières entre chaque camps sont troubles ou plutot qu’il y a des jonctions troublantes.
    @FRK : Dans mon dico le petit larousse illustré il y a libertaire mais il n’y a pas mes synonymes : ils indiquent "partisan de la liberté absolue" – une liberté absolue se trouve nécessairement confronté à la morale d’autrui , donc dire que libertaire = amoral n’est pas faux.
    Si on prend le raisonnement sur la moralité : Est de droite ce qui favorise le Capital (Actionnaires, rentiers,….). Est de gauche ce qui favorise le Travail (patron de PME, artisans…) . Tout le monde conviendra, sans forcément la condamner (souvent le principal concerné s’en réjouit avec un sourire cynique, dans son entourage on dira bravo c’est bien joué) – donc je disais tout le monde conviendra qu’il y a tout de même un certaine amoralité a gagné de l’argent sans travailler : se sont les nouveaux libertaires ! Ceux qui favorisent le Travail – le richtige Arbeit – sont du côté de la morale : se sont les nouveaux réactionnaires ! En ce sens qu’ils rejètent le présent ( l’économie qui a pris le dessus sur la politique ) jugé décadent (car l’argent roi tue toute morale). je dis ça je dis rien.

    Réponse
  144. @patrick : non dans mon raisonnement libertaire = contre la morale. Contre la morale judéo-chrétienne par exemple . Attention donc aux interprétations par extension…Je ne critique pas le libertaire ni son amoralité, je la constate (pourquoi pas après tout combattre la morale). .Je constate simplement que les frontières entre chaque camps sont troubles ou plutot qu’il y a des jonctions troublantes.
    @FRK : Dans mon dico le petit larousse illustré il y a libertaire mais il n’y a pas mes synonymes : ils indiquent "partisan de la liberté absolue" – une liberté absolue se trouve nécessairement confronté à la morale d’autrui , donc dire que libertaire = amoral n’est pas faux.
    Si on prend le raisonnement sur la moralité : Est de droite ce qui favorise le Capital (Actionnaires, rentiers,….). Est de gauche ce qui favorise le Travail (patron de PME, artisans…) . Tout le monde conviendra, sans forcément la condamner (souvent le principal concerné s’en réjouit avec un sourire cynique, dans son entourage on dira bravo c’est bien joué) – donc je disais tout le monde conviendra qu’il y a tout de même un certaine amoralité a gagné de l’argent sans travailler : se sont les nouveaux libertaires ! Ceux qui favorisent le Travail – le richtige Arbeit – sont du côté de la morale : se sont les nouveaux réactionnaires ! En ce sens qu’ils rejètent le présent ( l’économie qui a pris le dessus sur la politique ) jugé décadent (car l’argent roi tue toute morale). je dis ça je dis rien.

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