Je crois que la plus grande arnaque de tous les temps, c’est d’avoir faire croire au maximum de gens qu’il était nécessaire de rechercher le bonheur, que c’était un droit, voire un devoir.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur.
Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique du 4 juillet 1976.
Le bonheur, c’est comme les trains qui arrivent à l’heure ou les avions qui atterrissent : ça n’intéresse personne !
Imaginez seulement deux secondes le journal de TF1 s’ouvrant sur une petite musique guillerette, avec un PPDA souriant qui vous promet, avec l’œil qui frise, les bonnes nouvelles de la journée. Le bide ! Il ferait moins d’audience qu’un Théma sur Arte sur la culture des ananas sous serre au Groenland! D’ailleurs, en son temps, l’ami Karl Zéro s’y était essayé avec son journal des bonnes nouvelles, présenté carrément par Ken et Barbie, version chair et os! La petite boutique du bonheur avait tenu un an, mais c’était du temps où l’on pensait qu’il fallait un peu insister pour laisser une émission au concept un peu à contre-courant s’installer sur le PAF. Aujourd’hui, ils auraient tenu 2 semaines. Même pas. Ils ne seraient pas passés. Tout le monde sait que le bonheur n’est pas vendeur. C’est probablement pour cela que Planète, l’ex-chaîne scientifique intelligente, est devenu une succursale trash de 13ème rue, avec le choix entre docs sur des meurtriers, ou des flics ou alors du cul!
Même d’un point de vue neurologique, l’affaire se confirme. J’ai lu, il n’y a pas longtemps, que nous mémorisions nettement plus facilement les mauvaises nouvelles, les drames, que les bonnes choses, notre attention étant plus sollicitée par le glauque que par le bonheur :
- Tu sais, Machine va se marier, elle nage dans le bonheur!
- Ha ouais… bien!
- Par contre, Bidule, ça craint pour elle, son mari vient de la plaquer pour un nain unijambiste!
- Nooon, c’est pas vrai, raconte, raconte tout!
Ce n’est pas pour rien que Jean-Luc Delarue est un top du PAF!
De la même manière, l’art ne semble pas soluble dans le bonheur et la félicité. On parle souvent d’artistes maudits, d’écrivains torturés qui finissent dans la misère la plus sordide. Y a de la douleur et du cri, dans l’art! Pas beaucoup de place pour le rose bonbon : Barbara Cartland n’est pas une artiste, qu’on se le dise.
D’ailleurs, comme matière première, le bonheur, ce n’est pas terrible. Il n’y a pas grand-chose à raconter. La preuve : j’ai commencé ce billet le 5 avril 2006 et je n’ai fait que bloquer dessus. Quand on vit une authentique période de bonheur, il n’y a rien à raconter. Je peux toujours écrire sur ce qui m’énerve, m’agace, me gave, ou, à la limite, me fait rire, mais comment exprimer la véritable plénitude que l’on ressent à contempler une pluie de pollen dans la Gascogne printanière, à ce moment magique où l’air est juste à cette température qui fait que l’on ne le sent plus, ces quelques jours qui ressemblent aux vestiges d’Éden?
Rien, nada, nichte, bernique, qued’! Le bonheur est indicible, messieurs dames, il se vit, se ressent, ne se raconte pas!
Les marchands de bonheur!
Pourtant, il y en a qui ont réussi l’exploit de mettre en scène l’indicible, qui proposent sans vergogne de vendre le bonheur en baril de 5 kilos. Chaque tunnel de pub que nous inflige la télévision est une fenêtre ouverte sur le bonheur et la félicité qu’est censée nous apporter la consommation moderne. On y met en scène la famille heureuse type : Papa, maman, les deux gosses (un de chaque sexe : le choix du roi), le tout avec de belles dents bien blanches, des sourires épanouis, un physique indubitablement aryen. Ils ont des maisons d’architectes où la douce brise du matin balance les voilages dans un rayon de soleil malicieux. Ils ont un jardin magnifiquement entretenu, et l’on peut se rouler de contentement sur la pelouse parfaite sans crainte pour le brushing qui le vaut bien et le costard blanc qui sortira plus blanc que blanc à basse température, parce que les gens heureux ne sont pas des salauds, ils respectent aussi l’environnement, même quand ils roulent en 4×4 familial.
La famille du bonheur ne connaît pas le chômage, la maladie ou le deuil. Les vieux ont des conventions obsèques pour ne pas faire chier leurs descendants ultra-brite et leur dentier colle bien au palais pendant qu’ils se goinfrent de petits biscuits de régimes. La famille du bonheur, ne rate pas un gadget technologique, elle mange sain et équilibré rien qu’avec des trucs tout prêts industriels en barquette. Elle aime sillonner les routes sans fin dans son monospace ou son 4×4 et quand elle passe dans une station essence, c’est pour récupérer le nounours que le nain avait perdu, il y a 25 ans. Dans leur monde, c’est tous les jours le printemps, il n’y a pas de pauvres, de moches ou de gros. Tout le monde travaille, et au bureau (c’est presque toujours un zoli bureau climatisé), tous les collègues sont sympas, ils passent plein de temps à discuter autour de la machine à café, ou à recevoir des clients sympas et souriants, ni pauvres, ni moches, ni gros. La famille du bonheur grignote tout le temps et ne grossit jamais, elle passe son temps à faire péter la carte bleue sans jamais se ruiner, et quand ça ne suffit pas, elle fait des crédits vachement faciles avec des petits bonshommes verts tout rigolos. Ils bossent comme des ânes (mais pas trop et toujours avec le sourire), dépensent du fric tout le temps, trouvent toujours le temps de bouffer ensemble, de faire des voyages, du sport, des tas de sports avec tout plein d’équipements de la mort qui tue, ils ont quand même pleins d’amis qu’ils invitent à bouffer régulièrement à la maison, cette maison toujours propre et qui sent bon, décorée avec goût, où il fait bon vivre. Sans oublier la ménagerie (chat, chien et compagnie), toujours l’oeil vif et le poil brillant!
Et tout le monde, il est beau, il est gentil, il est jeune, il est parfait!
Ce n’est peut-être que de la pub, mais je crois qu’à force, cela a construit dans les esprits une forme d’archétype du bonheur, a imprégné nos imaginaires. Parce que c’est ce que l’on nous vend en permanence : du bonheur. Je me demande ce que cela produit comme effet, à force, sur ces millions de gens qui galèrent dans un monde infiniment moins rieur que celui qui leur est proposé comme miroir chaque jour de leur putain de vie. Qu’évoquent ces grands draps blancs qui claquent doucement en haut d’une colline vert tendre à ceux qui doivent porter leur balluchon de linge salle au lavomatic en bas? Et ses sourires éclatants à tous ceux qui ne peuvent sortir entre 100 et 700 € pour une couronne céramique qui ne vous fait pas un sourire de robot tueur?
Tu n’as pas la maison du bonheur? C’est pas grave, tu pourras toujours te payer le paquet de chips du pique-nique champêtre de la pub suivante. T’as plus de thunes le 15 du mois alors que tu bosses comme un malade pour un salaire de merde avec un patron tyran? Heureusement, on a inventé le Prozac pour toi! Tu ne peux caser tes grosses fesses de prolétaire dans des frusques taillées pour tes gamins? Tu pourras toujours t’empiffrer de biscuits de régime.
Plus tu regardes la télé, plus ta vie te semble merdique et plus tu dépenses les thunes que tu n’as pas à l’hyper du coin pour compenser?
Ben c’est normal, c’est fait pour cela.
Parce que cela fait depuis toujours que l’on te répète que tu as le droit au bonheur, que c’est normal, que c’est pratiquement le sens de la vie. Et comme le bonheur que l’on te montre est un rêve petit-bourgeois d’accumulation matérielle, ben, tu acceptes des tas de choses rien que pour gagner de quoi te payer quelques miettes de ce bonheur universel.
Sauf, bien sûr, que tout cela n’est qu’une vaste arnaque, un jeu d’ombre où c’est toi le pigeon.
Parce que plus tu achètes pour te sentir moins vide, et plus tu dilues ta substance. Il y a toujours l’éphémère jouissance de l’acquisition, le coït commercial où tu t’appropries un objet et surtout les qualités magiques dont la pub l’a paré. Et puis, rien. L’insatisfaction. Parce qu’il y a mieux, ailleurs. Parce que tu as beau courir, il te manquera toujours quelque chose pour atteindre la vie de tes rêves (enfin des rêves que d’autres ont pensé pour toi). Parce qu’elle n’est pas réelle. Parce que dans la vraie vie, le tartre s’accroche quand même aux chiottes, d’autant plus que tu y vas régulièrement. Que quand tu manges des trucs indus, tu n’es ni beau, ni en pleine santé et que tu as des tripes qui font la gueule. Que ta bagnole, c’est un gouffre financier, que ta maison, c’est du préfa pourri que tu vas payer pendant 25 ans en te chiant dessus à l’idée de te faire lourder de ton boulot de merde et que ta télé 16/9 continue à te narguer avec son bonheur factice.
Le pré est vide
Le bonheur n’est pas en solde. Ce n’est pas une affaire de boutiquiers. Ni même un rêve collectif. Il ne sert à rien de lui courir derrière. Le bonheur n’est pas dans le pré, ni ailleurs. Ce n’est pas le premier prix d’une course effrénée. Ni le salaire de la peur et de la renonciation. C’est ce que je disais en préambule : parler de recherche du bonheur est une arnaque en soi.
Parce que le bonheur est un état d’esprit. Rien d’autre.
Je pense qu’il y a plein de gens qui sont tellement tendus dans leur recherche folle du bonheur qu’ils sont totalement infoutus de le ressentir quand il leur tombe sur le coin de la gueule. Il n’y a pas de fanfare céleste et de petits angelots qui brament dans des torrents de lumière. Non, rien. Ce sont juste des moments, des instants, plus ou moins longs, plus ou moins nombreux. N’importe où, n’importe quand. Un bon moment avec des gens qu’on l’aime. Quelque chose de beau ou de touchant. Des moments où l’on se sent terriblement vivant et où l’on a conscience de l’extrême fragilité de cette vie et du privilège immense qu’il y a à la vivre.
On peut vivre des moments de bonheur intense dans les pires moments de l’existence. Peut-être parce que l’on sent qu’ils peuvent être les derniers. Dans un thé au sahara, il y a, vers la fin, une citation de Paul Bowles, un petit texte où il parle du côté très éphémère de l’existence : combien de printemps dans toute une vie humaine? Combien nous reste-t-il encore de floraisons à vivre? 50? 30? 10? Aucune? Peut-être était-ce la dernière fois que je voyais fleurir les roses de mon jardin. C’est pour cela que c’est beau. Touchant. C’est pour cela que nous avons cette aptitude au bonheur. Parce que chaque instant peut être le dernier. Parce que nécessairement, tout cela va s’arrêter.
Ce n’est pas morbide. Ni triste. C’est probablement ce qui donne toute sa saveur à la vie. Ce qui fait que nous nous levons chaque matin et que nous continuons le plus souvent, coûte que coûte, malgré tout. C’est parce que le temps joue contre nous qu’il est précieux. Et c’est en prenant conscience de cela que j’ai découvert ma propre aptitude au bonheur :
profiter des bons moments, tant qu’ils sont là!
Et comme dirait l’autre pubard, cela n’a pas de prix!
http://www.philagora.net/corrige/vivre-inst-pr.htm Une page forcément….envahit par la pub. Ps : 1976?
Vous voulez du bonheur ? Jetez votre télé !
A+ YR
Bien vu l’amie ! Toutefois, les gros mots n’ajoutent rien à la pertinence du propos et tranchent avec le style de l’ensemble. Ca ressemble a de la vulgarité gratuite dont le propos ici peut très bien se passer. Je lis vos billets avec délectations.
he agnes, la une de rezo, c’est pas du bonheur ca ?
Bien dit, et articulé. Rien à ajouter, si ce n’est quelques typos : – ImprÉgner, pas empreigner – couRir avec un seul R
@ Félix : oui, quand je parle de certaines choses, de certaines manière de considérer les gens en ce bas monde, j’arrive très facilement à être grossière.
La vulgarité, c’est justement plus le domaine des pubards, qui vendent un monde parfait, sans grossiereté, mais très très vulgaire, quand on y pense 2 minutes!
Quand j’écris, ça me prend aussi des coups de vulgarité et d’emporte-pièce. C’est à ce moment là que je me dis qu’il faut que j’arrête d’écrire, parce que ça m’emmerde… et c’est alors un immense instant de frustration, parce que ce que je voulais écrire, qui me semblait si clair quelques instants auparavant, je n’y parviens plus quand je tente de le mettre noir sur blanc…
Bon. Moi aussi, intenses instants de bonheur, tout le WE… Des promenades, de jolies photos, beaucoup de siestes, des petits repas simples. A quoi bon s’emmerder avec… euh… avec un GPS, un lecteur MP3, une télé avec home cinema, des DVD qui coutent la peau des fesses, un mobile PocketPC, un blog, et que sais-je encore… (des provoc’s gratos se sont glissées dans cette liste, sauras-tu les retrouver ?)
Tenez. On a découvert cette semaine qu’on vivait dans une ville avec un cinéma rikiki mais qui passe des bons films en VO. Et ce fut un régal d’y voir « Inside Man », film avec excellente bande son, et surtout, avec scénario intelligent, du Spike Lee comme je m’aperçois que je l’aime vraiment lui.
Bonheur et développement économique À PROPOS DU LIVRE DE RICHARD LAYARD, « HAPPINESS : LESSONS FROM A NEW SCIENCE » Hedva Sarfati
http://www.praxion.org/article.php3?id_article=71
ben, oui… mais le monde te rattrappe souvent aussi, là, juste après le moment de bonheur. Et le bonheur ne serait-ce pas de multiplier ces moments de bonheur. Mais, ma p’tite dame, pour ça faut trouver le temps, ne pas avoir faim, ni froid, ni surtout être angoissé.
(peu important : mais palais pas palet)
J’aime bien la formule de Houellebecq : « n’ayez pas peur du bonheur, il n’existe pas ». Ca me rassure. L’argent ne fait pas le bonheur, mais le manque d’argent encore moins. Et le confort c’est pas la garantie du bonheur, mais c’est bien agréable.
Evidemment qu’a force d’ingurgiter des publicités, par les yeux, par les oreilles, des milliers de fois par jour, dans tous les endroits, ça conditionne.
C’est pas une méthode douce la publicité, c’est de la manipulation mentale dure. C’est pas pour rien que les « commandos anti-publicité » du métro parisien ont été jugés comme s’ils étaient de dangereux bandits. C’est pas de l’anodin la publicité, c’est ce qui fait tourner le système, c’est ce qui fait vendre. On ne touche pas à son bien-fondé. Tant pis si ça plonge tout le monde dans la névrose. Ca se marchande aussi les névroses, ça peut rapporter de la thune, alors y a pas malaise, puisque ça se gère. Répéter des milliers de fois un mensonge, on finit par y croire. Ca marche comme ça la propagande et la publicité.
Et les méthodes publicitaires de contaminer tout le reste. La politique, évidemment. Par exemple, plutôt que de parler des vrais problèmes de société et de reconnaître qu’ils sont impuissants à les traiter, les politiques préfèrent convaincre le peuple qu’ils ont des solutions à des problèmes que le peuple n’a pas.
En marketing pour vendre un produit on « crée » un « besoin ». T’as jamais eu besoin de te balader avec un appareil photo en poche, mais pour toi on a crée un téléphone qui prend des photos. Et on t’as convaincu, que puisque tout le monde en avait un, tu devais en avoir un aussi. Et t’as plongé camarade. T’avais déjà pas besoin de te déplacer avec ton combiné téléphonique sur toi, qu’en plus on y a rajouté un gadget à prendre des photos. Maintenant tu peux plus t’en passer. La preuve que t’en avais besoin, mais tu le savais pas.
Idem, en politique, on te propose des « solutions » à des « problèmes » que tu n’avais pas. La France a un problème de chomage qui va croissant depuis les années 1970 ? Des milliers de gens vivent dans la rue ? 1 homme 2 et une femme sur 3 aura un cancer (chiffres du Ministèere de la Santé himself) ? Et bien camarade, souviens-t’en, les premières mesures du gouvernement Chirac en 2002 ont été contre le racollage passif, contre les gens du voyage, contre les jeunes qui se réunissent dans les immeubles.
Il y avait urgence : les prostituées, les nomades et les jeunes dans les halls, ça m’empêchait de dormir, sauf que je savais pas que c’etait ça la cause de mes insomnies.
En 2006, la France a toujours autant de chômeurs, de « SDF », de gens qui galèrent pour se loger ? Et bien c’est contre les immigrés qu’on propose des lois ou pour augmenter ta sécurité physique, parce que c’est sûr les gens meurent non pas de cancers, mais des suites des agressions physiques à chaque coin de rue de la France.
Alors camarade t’iras voter pour celui qui sera le plus ferme contre ces voyous d’immigrés ou ces jeunes délinquants. T’avais un problème de « securité », mais tu le savais pas. Pendant ce temps là, tout le monde s’occupe de pédaler plutôt que de se demander pourquoi il pédale.
Mais je m’égare, le billet portait sur le bonheur. De la différence entre celui qu’on nous « vend » et celui qu’on ressent.
Notre époque est vulgaire, je trouve. Je sais pas ce que valaient les autres, certes, mais celle là d’époque elle fait que les gens s’abaissent beaucoup et souvent. « Juste » pour gagner de l’argent. Le monde et l’humain ne sont pas des marchandises comme disent les autres.
Le bonheur c’est pas toujours facile, et toute cette pollution ne fait que compliquer les choses. On s’y perd. Il faut faire l’effort, en plus, de se détacher de tous ces mensonges auxquels on est confronté tous les jours, qui nous polluent, nous éloignent de ce qui est déjà diffcile à atteindre : nous-mêmes et les autres.
Faut pas blâmer les gens, on vit une époque difficile. Voilà qu’on voulait parler du bonheur et qu’on se retrouve a parler de ce qui nous en éloigne encore plus. Bon vent.
Amicalement Walace
Bonjour,
Gandalf dans Bilbo le Hobbit – du pur bonheur 😀
« C’est parce que le temps joue contre nous qu’il est précieux« …moi ça me laisse perplexe comme phrase, dois-je luter contre le temps ? il risque bien de me rattraper au final quoi que je face.
Et si je devais mourir demain, finalement, ça serait bien moi le moins ennuyé dans l’histoire ! Pensez donc à tous ces gens qui se diraient « on ne l’a pas vu partir ». ça me ferait presque de la peine pour certain d’entre eux…il faudrait peut-être que je songe à leur dire adieu la prochaine fois que je les quitte afin de ne pas rester sur un au revoir 😀
Finalement, il n’y a qu’une phrase que je garde de ton billet Agnès : Quand on vit une authentique période de bonheur, il n’y a rien à raconter…et sur ce je vais me taire.
Walace > C’est pas une méthode douce la publicité, c’est de la manipulation mentale dure. … Tant pis si ça plonge tout le monde dans la névrose. Ca se marchande aussi les névroses, ça peut rapporter de la thune, alors y a pas malaise, puisque ça se gère.
Bientôt les banlieusards déferlant sur Paris 🙂
http://videodrom.org/article.php3?id_article=89
(je précise que je ne suis pas total fan du frère d’Agnès, mais faut bien avouer qu’il a souvent l’art de la formule)
> En marketing pour vendre un produit on « crée » un « besoin ».
Simple : le marketing est né dans les années 60 parce que c’est à ce moment qu’on est (heureusement, d’un certain côté) passé d’une économie de l’offre, de la rareté, où les producteurs étaient en position de force et n’avaient donc pas à faire d’effort pour fourgueur leur production (Modèle T : le choix de la couleur, tant que c’est noir) à une économie de la demande, l’abondance. Aujourd’hui, ça ne bloque pas au niveau de la production, on ne manque ni d’ingénireurs ni d’usines; c’est au niveau des débouchés que ça coince. D’où la pub et l’endettement comme fuite en avant.
Le bonheur ne fait pas recette parce que ce n’est pas un produit commercial. Et puis c’est un denrée étrange, à la fois périssable et pourtant éternelle.
C’est un truc que l’on ne controle pas, c’est un état d’esprit et un coup de chance.
Le problème du bonheur c’est que à mon avis c’est un problème qu’on ne peut contourner
Pour le dire simplement :
quel est le sens de la vie ?
sachant que le sens n’est pas donné et que ceux qui le donnent ( comme la pub) sont des oppresseurs, il sagit donc pour chacun de le construire
Quel pistes à mon avis incontournables : les sagesses antiques
Puis pour continuer Généalogie de la Morale de Nietzsche et Ethique de Spinoza avec tout ça bien en tête je pense qu’on commence (peut-être ?) à être assez armé pour resister
Mais ce qu’il faut bien comprendre c’est que le pouvoir normatif de la pub ne peut être evité, il ne s’agit pas de dire je suis contre la pub pour échapper à son emprise. Le fait est que nous baignons dedans et que même nos rêves de grandes transgressions deviennent publicitaire ( à la Fight Club par ex). C’est pour ça que je trouve que l’emploi de la seconde personne dans ce texte est délicat car personne ne peut se mettre ne position de supériorité:
( je précise tout de même pour ne pas être mal interpreté que même si je formule des réserves que je suis globalement tout à fait d’accord avec le texte)
@ Hauteurs et vertiges : Le bonheur ne fait pas recette parce que ce n’est pas un produit commercial. Je crois quand même que si, quand même, un peu. Y’a qu’à voir le nombre de bouquins qui se vendent sur la quête du bonheur, les recettes du bonheur, les ceci, les cela. Et pour faire un peu de mauvais esprit, y’a qu’à voir aussi tout ce que le « pas bonheur » génère comme thunes. Y’a qu’à demander aux labos pharmaceutiques… !!! Par contre, c’est sûr, le bonheur, les bonnes nouvelles, les trucs biens, c’est pas médiatique. Agnès le dit trés bien : ça se raconte pas, ces choses là. Ca se vit. C’est du concret, du palpable, du qui éveille les cinq sens, du qui a même pas besoin du cerveau, en fait. C’est complètement dans le domaine du ressenti, du vécu, des sens, de l’émotion. Ca se voit, ça se respire, ça se transmet. Ca devient compliqué, quoi ! On est tous un peu pareils, en plus. Raconter nos bonheurs, c’est pas fastoche. Ou c’est plat. Les blogs, de ce point de vue, dans tout ce panorama (bel effort, Agnès, de t’être lancée dans ce texte, c’est pas évident à « accrocher » !!!), apportent d’ailleurs une belle fraîcheur finalement au coeur de ces univers pubo-médiatico-trucmuches. Ils donnent de l’espace, du volume à ces moments éparpillés qui jonchent nos vies, tendent les bras, modestes offrandes, si jolis cadeaux, finalement. Nous, par exemple, aujourd’hui, nous avons cueilli des cerises et mangé un barbecue le soir tous les quatre, chez nous, sous le soleil. C’est assez dingue, quand on y songe !
Moi les pubs me rappelle de plus en plus le passage de « Soleil Vert » ou le vieux (Edward G Robinson, super bien!) va se faire euthanasier au Crematoriaum du coin un peu comme on va au pressing, et se voit proposer la visualisation d’image de son choix en cinémascope pour accompagner son passage de vie à trépas de la manière la plus agréable. Il choisit des images de la nature en été , disparue à l’époque du film (2050), avec la 5ème de bethoven a donf. Et il pleure de joie une dernière fois avec son pote Charlton Eston qui assiste au truc aussi, c’est émouvant… Charlton qui pleure ! Pourquoi je dis ça déjà ?… Je sais plus mais c’est pas grave. Sinon que j’ai vraiment froid dans le dos des fois quand je me laisse surprendre par certain spots de pub. Je me dis « Ca y est ! Je vais mourrir ! ».
Jeune pigiste débordant d’enthousiasme et de vitalité (il y a douze ans, quoi), j’ai participé à un magazine dont la ligne éditoriale se résumait à « que des bonnes nouvelles ! ». Le machin a coulé au bout de trois numéros. On n’en vendait tellement pas que le nombre des invendus était supérieur au tirage (si).
Le bonheur, c’est bien quand on en profite comme tu le dis, en savourant au bon moment les petites caresses qui s’offrent à nous. Mais il ne faut pas oublier d’être très malheureux, aussi, de temps en temps. Sinon, on devient très con.
Je crois en effet que le bonheur ne se raconte pas, il s’évoque…je découvre en te lisant que c’est un peu le propos de mon site « balade en couleurs »- où quelques merveilleuses bestioles ont beaucoup à nous apprendre !
OLIVERO TOSCANI le publicitaire de Benetton que les français n’ont évidemment pas compris a justement introduit du réel dans ses photos , parce que justement, la pub veut nous deconnecter de ce réel parfois misérable et tragique qui nous fout le bourdon et nous enlève l’envie d’acheter…il a par ailleurs écrit un super bouquin dont le titre à lui seul est évocateur: « la publicité est une charogne qui nous sourit! »
La pub n’est pas l’alpha et l’oméga de la propagande petite bourgeoise. Il en va de la responsabilité de l’ensemble des médias et des politiques. Quand, au détour d’un papier ou d’un discours, on me balance que le Français moyen, il rentre entre 3000 et 4000 €/mois, je me dis qu’il y a un gouffre entre la représentation sociale du peuple par les élites et la réalité du terrain. Même dans le domaine de la fiction, combien de milieux bobos comme cadre d’une histoire pour une seule introspection dans le monde ouvrier (comme le font si bien les frères Dardennes ou Bruno Dumont)?
« Qui parle le bonheur a souvent les yeux tristes » Aragon En parler, c’est constater déjà qu’il est parti. Sinon, je connais des gens bourrés d’antidépresseurs qui ont l’air très heureux. C’est comme quand tu as un coup dans le nez : tout te paraît génial. Mais gare au sevrage ! De toutes façons, le bonheur est une valeur bien trop bourgeoise pour que je m’y intéresse vraiment …
justement, c’est toujours en lien avec la pub, qui passe par les médias qui dit toscani « vend un système social »;
Je vous conseille de lire le livre (très drôle) « Bonheur, marque déposée » de Will Ferguson. Dans sa préface, l’auteur précise que les auteurs de livres de « développement personnel » qu’il a rencontré étaient tous plus barjots les uns que les autres. J’ai fortement tendance à le croire !
Hé bien voila une belle reflexion sur notre mode de vie en général . Ca laisse pensif . Cela demontre bien que nous menons une vie plus ou moins sordide . Il est vrai que quand on est au rmi ou autres allocation chomage , et qu’on regarde certaine pub il y a de quoi etre frustré . Frustré dans ta vie personnel et frustré dans ta vie professionnelle par la hierarchie au nom du materialisme !
Chère Agnès,
pour que mon bonheur soit total, changeriez-vous « l’ami Karl Zéro s’y été essayé » en « l’ami Karl Zéro s’y était essayé » ?
c’est juste pour que ce soit plus mieux c’est tout…
Bises, joie et merci pour tout !
Alors, heureuse ?
:p
Bien souvent, la pub nous vend plus que du bonheur, elle nous vend de la normalité. Ne pas avoir de portable, ne pas avoir la clim’ dans sa bagnole, ne pas avoit internet, etc. sont considérées comme des choses qui font de vous être bizarre… qui refuse le progrès. Quand on ne vous considère pas carrément comme quelqu’un d’arrogant qui joue au petit malin, juste pour ne pas faire comme tout le monde. En vendant de la normalité la pub veut nous culpabiliser.
Pour le reste, le bonheur ne s’achète évidemment pas. Il est avant tout une affaire personnelle. Chacun peut trouver son bonheur dans des choses très différentes. Il faut savoir ne pas les laisser passer. D’ailleurs je suis assez persuadé que plutôt que de bonheur, on devrait parler de petits bonheurs. Le bonheur comme une sorte de paradis où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, ça n’existe pas.
Sans sombrer dans l’optimisme béat, je garde toujours en tête cette phrase d’Alain dans « Propos sur le bonheur » : « Refais chaque jour le serment d’être heureux ». Le bonheur est fait de volonté (il faut aller le chercher, ou a tout le moins savoir le saisir, car il ne vient jamais tout seul) alors que le malheur, lui, vous tombe sur le coin de la gueule bien malgré vous.
Alain de nouveau pour illustrer mon (ou plutôt son) propos : « Il y a deux expériences, l’une qui alourdit et l’autre qui allège. Comme il y a le chasseur gai et le chasseur triste. Le chasseur triste manque la cible et dit : « Voilà bien ma chance », et bientôt : « Ces choses-là n’arrivent qu’à moi. » Le chasseur gai admire la ruse du lièvre ; car il sait bien qu’il n’est pas dans la vocation du lièvre de courir à la casserole. »
Il faut entendre le mot progrès comme progrès pour l’humanité. En ce sens, je ne vois pas bien en quoi la clim, le mobile ou l’internet serait un progrès pour l’humanité. Il est clair aussi que l’agression publicitaire conduit à la sauvagerie des comportements humains.
Agnès, cachottière… Tu bachottais, en fait ? !!! http://utopie.viabloga.com/news/717.shtml
Le bonheur, c’est ce qui disparaît aussitôt qu’on se met à le chercher.
Magnifique article, Agnès.
Je me demande si « Au bonheur des Dames » a pignon sur piste dans les forêts d’Amazonie ou bien étale ses slogans sur les plages d’Indonésie.
Mais l’altruisme ne rime pas forcément avec libéralisme….
Famille heureuse !
…car chez ces gens-là, ma brave dame, on ne porte pas de string (pour au moins deux bonnes raisons : ça ne laisse pas la place pour le portrait de l’obersturmkardinal d’une part, et ça échauffe la raie du cul sur la route de Saint-Jacques de Compostelle
Je ne suis pas convaincu par la conclusion du texte.
Je suis d’accord sur tout ce qui précède, et j’irais même plus loin : l’immense majorité des séries TV vendent exactement le même idéal que la pub. Un bon paquet de films et téléfilms font la même chose. Le tout forme une propagande extrêmement cohérente (pour s’en rendre compte, une recette : arrêter totalement de regarder la TV pendant plusieurs années. Recommencer. Vous verrez, c’est frappant).
Par contre, je ne crois pas que les fleurs soient belles simplement parce qu’un jour nous ne les verrons plus. Les enfants se croient éternels, et ils aiment les fleurs. La conscience du temps qu fuit, celle de notre mort prochaine, sont parfaitement inutiles au bonheur.
@Hervé :
Elles sont parfaitement inutiles à une forme de béatitude inconsciente et spontanée, mais comment définis-tu le bonheur ?
Si le bonheur fait aussi peu soit-il appel à la conscience de l’état de bonheur (une forme réflexive ad infinitum en quelque sorte : Je suis heureux, je suis conscient d’être heureux, je suis conscient d’être conscient d’être heureux…), alors il faut noter qu’un objet n’est visible que par le constraste qu’il forme avec son environnement, que par ce qui lui permet de se détacher du fond.
Il ne peut pas y avoir de concept de bonheur, donc pas de mot pour le définir ni de réelle conscience de cet état, s’il n’existe pas d’état d’où le bonheur est absent. On ne peut prendre conscience que de ce qui est définissable par son absence ou son contraire. Ce qui est infini ne peut être défini. Il ne peut y avoir de « chaud » s’il n’existe pas de « froid ». Ou l’un crée l’autre, si l’on veut.
En ce sens, la notion, même abstraite, du terme d’un état, permet de mieux prendre conscience de cet état, et de mieux le savourer.
<< Il ne peut y avoir de « chaud » s’il n’existe pas de « froid ». >> C’est faux.
@jef des zaz : C’est un peu court jeune homme…
Ce que nous renvoient les pubs, comme une caricature, c’est que le bonheur c’est « avoir ». Alors que c’est un état « d’être » qui devrait totalement être différencié de toute idée de possession… Pas facile.
(surtout que, si on réfléchit, quand on est « malheureux », c’est à dire dans l’état opposé au bonheur, c’est souvent à cause d’un manque. Et l’on s’illusionne alors sur le fait que le combler suffirait à retrouver l’état de bonheur…)
Je ne sais pas si je ne suis pas un peu obscure, moi, pour mon premier passage « non-muet » ici…
@Traou : Ca ne me semble pas obscur du tout, ça 😉
Quant à ta phrase entre parenthèses, elle ramène à la « Deuxième Noble Vérité » du Bouddha, à savoir « La Cause de la Souffrance » qui est « d’être séparé de ce que je désire, ou mis en présence de (forcé de subir) ce que j’abhorre (redoute, etc.)« .
(Non, pas obscure, Traou, pas du tout)
En tout cas, la lecture de ce billet, puis la découverte des commentaires qu’il suscite sont autant de petits bonheurs, pour moi. 😉
Je pense que le bonheur est différent selon le milieu social, le milieu culturel, le lieu où l’on vit… Je pense que le bonheur est indéfinissable: pour l’un, ce sera la possession, le matériel; pour l’autre, ce sera un simple bien-être. La sagesse voudrait que le bonheur soit dans l’être, et non dans le paraître ou l’avoir, mais je crois que chacun trouve son bonheur où il peut.
La pub est peut-être un miroir aux alouettes, mais si elle ne « faisait pas rêver », ce ne serait plus de la pub, non?
Personnellement, j’aime la pub que je regarde comme un « clip », mais faisant mes courses chez Ed, je ne risque pas de succomber à ses sirènes! 😉
il fait soleil, eh oui ma belle, ouvre un peu les yeux…
Ne vous en faites pas. Le monde est meilleur après la mort. si cel peut vous faire espérer !
Je vous conseille la lecture de: Dialogues avec l’ange de Gitta Mallasz La source noire de Patrice van Eersel et tant qu’à faire…
Si ! le bonheur est sur internet à portée de mains des publicitaires : http://www.librededroits.com/_hitlist2.asp?MaxRecords=24&keywords=&req_mode=2&date_creation=2006-05-30&page=2
Un p’tit air de THX 1138 ? -> http://fr.wikipedia.org/wiki/THX_1138
Le bonheur « état d’esprit » auquel tu crois est un luxe réservé aux rebelles et aux marginaux.
Nous vivons par procuration dans un monde de brutes et de jouisseurs. Tu as cité le succès des mauvaises nouvelles et des fausses images de bonheur… Il y a bien plus fort : En Andalousie le pseudo combat d’un pantin en habit de lumière et d’une bestiale victime entretient, depuis le XIIIe siècle, la condition de toute une population.
Il y eût même le plaisir absolu. Celui s’autorisaient les anciens du début de notre ère est encore plus fort. Imagine la barbarie qui a été mise en scène au cirque sans les fausses pudeurs de notre époque…
« DU PAIN ET DES JEUX, il n’y a que ça de vrai ! »
Ainsi, me voilà richissime…
Whaouh ben moi j’aime bien quand elle dit des gros mots la dame là…
parce que s’ils existent, c’est pour décrire quelque chose
et que jl’impression qu’on a tous bien compris c’qu’elle exprime avec les « gros » mots
et qu’ils sont mérités c’est pas des insultes c’est des qualificatifs qui disent bien de quelles saloperies on veut parler
qui fait mal
qui agresse
qui détruit lentement sûrement
à distance et en faisant semblant de laisser des fausses traces
ceci dit j’ai essayé moi aussi de « vendre » de belles images et de parler de bonheur, du genre « choses merveilleuses de la vie au coin du chemin », petites fleurs s’accrochant dans l’espace bleue entre les nuages
ben ça fait pas « … » la plupart des lecteurs et lectrices et quand vous présentez ça à des éditeurs : putains les gros lards, y vous répondent pas pour la plupart et si on y va, là, on risque de se faire « n… »… pour leur avoir voler du temps donc du fric et du pouvoir
alors que, roulez-vous dans la merde, racontez comment les gens sont cons, chiez-leur dessus dans des paroles incompréhensibles tant les décibels vous ont détruits les tympans, genre Mike Jagger dans certains concerts et encore lui au moins l’avait un physique à des fois faire oublier ce qu’il racontait (un peu comme l’exemple de Charlton cité plus haut, en plus j’aime bien cette image de biche dans la forêt disparue aussi… merde j’ai pas d’exemple de gonzesses en tête… bizard)…
mais dites aux gens que vous n’allez pas à la messe et que vous n’avez pas de télé que même vous n’en avez jamais acheté
un peu comme que vous n’avez jamais acheté windows et que vous avez linux
que leurs dieux vous les trouvez insalubres et orduriers vulgaires de conneries et que eux sont encore plus cons de les croire béatement… ben vaut mieux savoir courir vite
dites aux gens que votre motivation au bout de vingtcinq ans de galères à faire n’importe quel boulot autre que ceux de vos études p’issse-que autrement vous couteriez trop cher et que donc tout ce que vous désirez c’est gagner votre vie et vous payer un toit sans recevoir la merde du voisin sur la gueule et encore moins pas pouvoir dormir la nuit quand il hurle son adhésion collective dépersonnalisée aux exploits d’un gladiateur moderne sur un cirque gazonné vert avant d’aller « … » les rares « … » courageuses victimes du monde de leurs hommes…
ben c’est sûr que ça va très mal se terminer et que y’a même des chances que la démocratie pseudo libre des commentaires sur les blog ça va pas bien se terminer pour vous non plus
parce que y’a quand même un truc que je vois depuis longtemps que j’écoute les adultes, c’estqu’ils sont tous toujours d’accord pour dire que la télé, la pub, la violence, le cul, le vol, l’arnaque, la haute finance, la mafia, l’église,
y’en a même qui rajoutent les partisK… hein, passseque le parti là, j’dirais pas, pasque bon j’me sentirais quand même mal, mais bon
hors donc les adultes vachement respectables pas’ceque eux y zont été à l’école comme on leur a dit et que même qu’y z’ont fait la révolution en 69 eu non ça c’est un truc de cul pour les clients, sans violence, donc que nous on n’est que des merdeux qu’ont rien compris…
ben donc les adultes comme par hasard, y regardent la télé, y z’élisent toujours des cons qui disent jamais de gros mots mais qui sont puants rien que de les voir dans les vitrines de chez « … » euh non c’est pas chez « … » mais un genre trouduc du même genre
mais pire les adultes y fabriquent la télé et les pub, pas-ce que y faut bien qu’y nourrissent les enfants chômeurs qu’y z’ont peur qu’on prennent leur place et qu’on leur agrandissent le sourire d’une oreille à l’autre…
ben si
on est plein beaucoup à avoir ça comme envie qu’est pas autorisée à même se dire que ça ferait au moins un peu de place sauf qu’y sont très très très nombreux…
d’ailleurs à force de regarder des trucs comme ça dans leurs lanternes maléfiques… j’vois pas comment y pouraient pas avoir peur de leur propre regard le matin dans la glace
croyez qu’y peut être heureux de se voir dans la glace 100kg après le gros July ?
comment je « sais » sans la regarder ? simple : y’a qu’à les écouter, y racontent
d’abord j’sais pas mais j’sens et j’préférerais rien sentir du tout
@rose :
Et si tu te fais tomber disons un truc lourd et dur sur le gros orteil, la douleur est-elle différente
? Juste que je me renseigne, moi, hein…@Internaute de passage :
Ben voyons. OK, passe devant…
nous parlons de bonheur dans notre coin de monde parce que nous sommes à même d’y songer. Mais autour de nous d’autres n’ont pas ce luxe. Obligé de ce cacher à cause de lois inhumaines, n’ayant pas un sou en poche pour contenir ce démon de la faim, des situations innombrables existent… A quoi peuvent-ils s’attacher ? Le bonheur n’est pas matérielle mais beaucoup s’en contenterai, que faut-il les répondre ?
Excuse-moi, Agnès, cet apparté (et digression).
@ Swâmi: Si la douleur est la même, la façon de l’appréhender est certainement différente pour chacun, donc quelque part -cf. « la douleur est-elle différente « -: oui!
Renseigné? 🙂
La première chose que l’on apprend et comprend quand on vient d’un milieu pauvre ou que l’on est amené à y vivre, c’est qu’une vie difficile n’empêche pas d’accéder au bonheur. C’est une leçon qu’ont reçu nombre d’humanitaires qui débarquaient dans des régions ravagés par la guerre, la famine, ce genre de chose. Ils arrivaient avec leur regard d’occidentaux qui confondent confort, bien être joie et bonheur. Parce que le bonheur n’est pas un état permanent. Par contre, l’envie, la frustration, oui. On peut trouver des moments de bonheur malgré le dénument, le deuil ou les tas de trucs pourris qui peuvent arriver dans une vie. Par contre, quand on est rongé par l’envie d’avoir, de posséder, quand on est frustré de tout et qu’il nous est donné de contempler ceux qui ne manquent de rien, cela devient très difficile. Je pense même que c’est là le véritable ressort du marketing publicitaire : faire dominer la frustration, pour que toujours, il soit nécessaire de désirer quelque chose d’autre.
C’est la meilleure façon de ne jamais accéder à une certaine forme de plénitude et de se vautrer indéfiniment dans le gaspillage, le vide, et l’insatisfaction permanente. Car le vide, le manque, est créé, orchestré, titillé en permanence pour que la pulsion prenne le pas sur l’accomplissement, que la projection permanente dans un lendemain rieur ferme à jamais la possibilité de jouir de l’instant présent.
Tout ça avait été dit déjà il y a plus de deux millénaires par Epicure dans la « Lettre à Ménécée ». Nihil novi sub sole.
@Swami
Si tu n’as aucune espérance au-delà de la vie, alors ton espérance est inutile, car la vie est limitée. La meilleure façon d’être heureux dans cette vie est de voir plus loin que cette vie-là. Enfin, c’est mon opinion.
@Rose : Tu pinailles 😉
@Agnès : Parfaitement, la frustration est le moteur de tout désir de consommation, donc le système marketing / publicité a absolument besoin de la frustration et de l’insatisfaction de son « public » pour le transformer en consommateurs. On peut même voir le système marketing / publicité comme une énorme machine à créer de la frustration et de l’insatisfaction, donc comme une machine à nous rendre malheureux, comme une machine à nous interdire toute jouissance de l’être au présent pour la remplacer par un désir de l’avoir au futur (donc une frustration au présent).
En ce sens, on peut considérer le système marketing / publicité comme un réel toxique psychologique.
@Internaute de passage : Tout d’abord, qui parle « d’espérance » ? Si l’on regarde bien, l’espérance, elle-même, est un obstacle au bonheur, puisqu’elle reporte (imagine) dans le futur la satisfaction d’un désir ou d’un besoin (présent). L’espérance, elle aussi, repose sur une frustration au présent, qu’elle soulage du mirage d’une satisfaction dans le futur. Mais déplaçant ainsi la satisfaction dans le futur (dans l’autre monde, éternel poison, relire le « traité d’athéologie » de Michel Onfray…) elle prive de toute possibilité de pleine jouissance du présent.
Celui qui n’a pas de frustration n’a rien à espérer et n’a nul besoin d’espérance.
Ensuite, en quoi le fait que la vie de ce corps soit limitée pose-t-il un problème ? C’est ainsi, c’est tout. Ce corps a des limites dans l’espace, et cela ne pose généralement de problème à personne. Ce corps a également des limites dans le temps, et là, cela pose un problème à quasiment tout le monde (enfin, la limite future, parce que la limite passée ne soulève généralement guère de questions non plus).
Etonnant, non ? © Desproges…
Et puis, déduire « La vie de ce corps est limitée » => « La Vie est limitée » est une généralisation hâtive et abusive.
Ugh.
@Internaute de passage (suite) :
Te rends-tu compte de la contradiction qui réside dans ton affirmation même ?
Tu affirmes que pour être heureux dans cette vie, il faut regarder plus loin que cette vie, ce qui revient à dire qu’il faut placer ta satisfaction dans un hypothétique « après / ailleurs » (fantasme de toutes les religions, exacerbé dans les monothéismes) et non pas dans cette vie-ci.
Autrement dit, ce que tu appelles « le bonheur » serait l’équilibre entre une insatisfaction bien réelle et présente d’une part, et le fantasme d’une satisfaction future d’autre part.
C’est un bel emplâtre psychologique, qui peut aisément se transformer en déni de la réalité et forme de toxicomanie psychologique.
Ce n’est non seulement pas le bonheur dans cette vie, mais c’est carrément la négation de sa possibilité même.
@Swâmi : c’était juste pour te provoquer. Le noir n’existe que parce que le blanc existe, c’est un peu trop yin yan pour moi. Et les nuances, nom d’une pipe !
Il y a quelque chose qui m’énerve un peu dans les propos sur le bonheur, c’est la moraline (morale moralisatrice). Et si le bonheur, c’était de prendre de la c… avec des p… autour d’une piscine, plutôt que la première gorgée de bière. Prouvez-moi le contraire !
@Jef des zaz : Je doute un peu de l’utilité de la provocation gratuite dans ce type de discussion 😉
Dans ce que j’écrivais, il n’y avait ni conception manichéenne ni binaire, ni exclusion des nuances. C’est ton interprétation, c’est toi qui plaques cette vision sur ce que j’ai écrit pour la contester ensuite. peut-être m’as-tu lu trop vite, ou peut-être me suis-je mal exprimé.
Quand j’écris
, où vois-tu donc que je dénie le droit d’exister aux intermédiaires ou aux nuances ? Où ai-je écrit qu’il n’existe pas de tiédeur ou de fraîcheur ?Cette exclusion, c’est toi qui l’ajoutes à mon propos, qui l’y plaques. Mais elle n’y figure pas.
Si tu réponds ensuite à cette exclusion imaginaire, tu ne réponds pas à mon propos, tu ne fais plus que te parler à toi-même.
C’est un excellent exemple des malentendus de tous les jours. Combien de fois répondons-nous non pas à ce que les gens disent, mais à ce que nous pensons qu’ils disent, simplement parce que nous ne savons pas les écouter et « pensons ce qu’ils pensent à leur place » ?
Mâ Anandaramesh me le fait très souvent : Elle m’interrompt pour répondre à ce que j’allais dire avant que je n’aie fini de parler. Autrement dit, elle lit dans mes pensées puisqu’elle répond à quelque chose que je n’ai pas encore dit.
Sauf que bien souvent, elle répond parfaitement à côté parce que ce que j’allais dire n’a rien à voir avec ce qu’elle imaginait que j’allais dire, et que j’allais dire toute autre chose.
Mieux vaut savoir écouter les gens plutôt que d’avoir la vanité de penser savoir ce qu’ils pensent, et l’impatience de ne pas leur laisser le temps de le dire eux-mêmes…
Quant à ce qu‘est ou n’est pas le bonheur, je te laisse le soin d’en penser ce que tu veux, je n’ai aucune raison de m’acharner à tenter de te
de quoi que ce soit.swâmi> Pourtant, le froid n’existe pas, à proprement parler. Il n’y a que plus ou moins de chaleur…
@Hervé : Ce que tu écris est évidemment scientifiquement exact, mais c’est sans rapport direct avec ce que je voulais initialement dire.
Ce qu’on appelle couramment le « froid », c’est l’absence (relative) de chaleur. De même que ce que l’on appelle « l’obscurité », c’est l’absence de lumière.
Bon, tout le monde le sait à partir du CM1, donc je me suis permis le raccourci.
Mais ceci est sans incidence (la terminologie plaquée sur ces phénomènes par rapport aux phénomènes eux-mêmes) par rapport à ce que je voulais dire par analogie (vis-à-vis de la question initiale, qui est rappelons-le celle du bonheur, et non pas celle de la thermodynamique, raison pour laquelle je me suis autorisé quelques simplifications).
Ce que je voulais dire, en écrivant
c’est que seul le constraste, la différence, permettent de percevoir quelque chose ou d’en tirer quoi que ce soit.Si le température était partout uniformément de 15°C à travers l’ensemble du cosmos, alors on ne posséderait probablement même pas la notion de température (ou éventuellement de manière purement académique), car on n’aurait pas spontanément conscience de l’existence de celle-ci. Il ferait 15°C partout, toujours. Il n’y aurait de différentiel de température entre rien et rien. On ne pourrait rien chauffer ni rien refroidir. On ne pourrait tirer aucune forme d’énergie d’un différentiel qui n’existerait pas. On n’aurait jamais ni chaud ni froid puisque tout serait à la même température que tout, et on ne posséderait d’ailleurs pas d’organes sensoriels capables de mesurer la température, puisque cela ne servirait absolument à rien. On naurait même jamais inventé les mots ou les notions « chaud » et « froid ». Vu ?
De même pour le bonheur. On ne peut avoir de conception du bonheur que parce qu’il peut y avoir un état de non-bonheur, son absence, son contraire, une gradation, etc. Un être qui passerait sa vie entière sur le même barreau de l’échelle du bonheur sans aucune interruption, n’aurait aucune notion d’être heureux ou malheureux. Un état ne devient visible que par le contraste qu’il peut former avec le « fond ».
Je croyais que c’était pourtant simple, et je me retrouve à devoir étaler de longues explications de texte sur quelque chose d’aussi simple. Je suis vraiment obscur, ou vous êtes vraiment cons ? ;-))
Pour poursuivre, je pense que quelle que soit la situation apparente (pénible ou agréable, heureuse ou malheureuse) dans laquelle vit un être humain, son état de bonheur interne doit graviter autour d’un « zéro » de l’état « normal » (selon ses critères habituels), « ni heureux ni malheureux », et que c’est autour de cet état moyen que l’on observera des variation à peu près symétriques, tantôt heureux et tantôt malheureux.
Je pense qu’il existe des dispositions individuelles à se « sentir » plus ou moins heureux ou malheureux, mais je pense que ceci est déconnecté pour une large part de la réalité extérieure.
Une personne « naturellement heureuse » se trouvera heureuse dans à peu près n’importe quelle situation, « le temps de s’habituer » et de s’y équilibrer (lire Etty Hillesum).
Une personne « naturellement malheureuse », elle, trouvera que la vie est à chier dans n’importe quelles conditions. Si les conditions s’améliorent grandement, la satisfaction qui en résultera ne sera que temporaire, avant de retourner à l’état de frustration habituel.
Tout cela est intérieur.
Autour de moi, je ne vois pas grand monde courir après le bonheur, mais surtout après des choses, après leur intégration vers le heut dans une grande structure sociale, je ne vois pas vraiment de gens passionnés, je vois des gens qui ont des priorités, qui ont fait des cases et qui essaient de gérer eur empilement.
Mais il faut dire que j’évolue parmis les cadres, les gens qui ont des sous, pour qui le bonheur ne dépend que de leurs relations affectives et de leurs ressources. Souvent on entend les mêmes paroles, la satisfaction d’avoir un enfant qui fait bien ses études, celle d’un voyage au soleil qui s’est bien passé, celle d’un achat vraiment sympa, ou d’une soirée avec plein de gens cools…
Alors je rejoins cet article, oui, le bonheur nous est vendu, et avec, notre vie quasi complète, pas besoin de matrice, on a la pub.
Mon précédent commentaire aurait-il été spamplemoussé ?….
Swâmi, tu as une vision trop scientiste (et, désolé, très binaire) de la réalité.
Par exemple, il est évident qu’une seconde peut durer une éternité en fonction de ce que l’on vit à ce moment-là.
Je te conseille de lire Nabokov qui a su réenchanter le monde sans tomber dans le piège de l’irrationel.
Je précise que je suis un scientifique.
@coco_des_bois : je te conseille de fuir ce milieu …
@jef des zaz :
Si tu le dis :-}
@Swâmi : sans rancune !
@Swami : Tu confonds beaucoup de choses. On peut espérer dans le futur et être heureux dans le présent. L’espérance n’est pas un obstacle au bonheur. Le bonheur cela se cherche, cela se vit et cela s’espère. Et pour ma part, l’autre monde n’est pas un poison, mais une réalité intérieure. Et quant tu parles de pleine jouissance du présent, de quelle jouissance parles-tu ? celle due à toi, tes actes ? aux autres ? aux événements extérieures à toi et aux autres ? Il y a par ailleurs de multiples façons de jouir du présent. L’espérance en est une.
C’est une idée extrèmement cruelle qui réduit l’homme.
>> Ensuite, en quoi le fait que la vie de ce corps soit limitée pose-t-il un problème ? C’est ainsi, c’est tout.
C’est ainsi oui, mais ce n’est pas tout.
>> Et puis, déduire « La vie de ce corps est limitée » => « La Vie est limitée » est une généralisation hâtive et abusive.
Je n’ai pas dit ça. Tu m’as mal lu. Voilà ce que j’ai dit: « Si tu n’as aucune espérance au-delà de la vie, alors ton espérance est inutile, car la vie est limitée. » Je parlais bien de la vie « du corps » comme tu le dis.
Je réponds à ton second post. >> La meilleure façon d’être heureux dans cette vie est de voir plus loin que cette vie-là.
Te rends-tu compte de la contradiction qui réside dans ton affirmation même ?
Je ne vois pas de contradiction. Tu parles de satisfaction. Mais je ne t’ai pas parlé de satisfaction. Penses-tu que l’espérance dont je parle puisse un jour être comblée ? Absolument pas. Je pense que le bonheur se construit dans cette vie, (je te rejoins donc), et que l’espérance aide à cela. Et si je crois en une vie future, cette croyance m’aide à vivre mon bonheur au présent. Pour moi, l’insatisfaction résiderait plutôt dans le sentiment que l’on aurait en considérant la vie comme finie une fois la mort arrivée ; par exemple, l’insatisfaction de n’avoir pas pu réaliser tous ses projets, et la tristesse d’imaginer qu’on ne pourra pas les reprendre, d’une manière ou d’une autre, plus tard, dans une vie future. sur ce coup je me sentirais en effet bien insatisfait. 😉
Mais je vois que tu es athée. Etant croyant, nous ne nous mettrons pas d’accord. Cependant, je te prierais d’être moins agressifs avec les croyants, parce que quand tu parles de « fantasmes de toutes les religions », cela me choque.
Cordialement,
Pour moi le bonheur, ce serait déjà d’arrêter de voir les êtres humains se prendre le bec pour savoir qui a raison… dans la vie de tous les jours comme dans les blogs. Ce serait pas possible qu’on ait tous un petit peu raison, et que le bonheur soit quelque chose d’indéfinissable parce que personnel!???
Moi, j’dis ça… j’dis rien! 🙂
@Internaute de passage :
…Je trouve personnellement ce genre de considérations très puériles.
>
Non. Je l’ai longtemps été, mais ce n’est pas comme ça que je me définirais aujourd’hui.
>
Je te respecte en tant qu’être humain, mais je n’ai aucune raison de respecter tes opinions ou tes convictions religieuses. Que mes affirmations à propos de « fantasmes de toutes les religions » puissent te choquer, ça m’en bouge une sans déranger l’autre. C’est ton problème et non le mien, et mon droit à affirmer des choses de nature à choquer tes convictions relève de la liberté d’expression, qui inclut celle de choquer les bigots.
Me permettrais-je de dire que tes affirmations concernant une prétendue « vie après la mort » choqueraient mes convictions athées, et trouverais-tu admissible qu’à ce titre je te demande de t’en abstenir ?
Les convictions sont faites pour être débattues ou contredites, qu’elle soient religieuses ne les rendent en rien sacrées aux yeux de ceux qui ne les partagent pas. Non mais ho !
Maintenant, je doute qu’Agnès juge une extension de ce genre de troll très opportune sur son blog, aussi je ne m’y livrerai pas de manière inconsidérée. A titre de liens, et si tu veux troller sur ce genre de sujets, je te renvoie bien volontiers chez Tarquine, sur son billet « Ce blog ne croit pas en dieu !« , ou sur mon propre billet en écho : « Yaourt sans cornichons« .
Y-a pas un « Diner d’cons » chez Agnès ? Y-a quelques candidats là… (boite à rires) (quoi je me moque ?)
Y-a des bigots des religions, mais j’ai la sensation qu’on va bientôt pouvoir aussi décrire d’autres bigots. Les bigots de la liberté d’expression. Ceux qui veulent bien pouvoir s’exprimer, mais qui aiment bien aussi pouvoir faire le ménage quand ça leur chante… dans l’expression des autres… L’important, c’est que tout cela ne se passe pas chez soit en fait. C’est là que la liberté d’expression est bien. Quand on n’est pas chez soit, on peut s’en donner à coeur joie, et rappeler tous les grands principes et s’en faire un plastron.
(quoi je provoque ? :-D)
@Swami
Je ne trollais nullement. Tu réagis de manière encore plus agressive ! Et en plus avec mépris. Je suis triste pour toi. Mais j’imagine que tu n’en as rien à cirer, évidemment, de ce que je pense. Loin de moi l’idée de vouloir choquer tes convictions athées – mais si on ne peut plus débattre sans se jeter des anathèmes à la figure, c’est dommage ! Je prends les lecteurs à témoin. tu devrais apprendre à écrire plus sereinement.
Bon hé bien, cela m’apprendra à parler de ce que je pense sur un blog que j’aime bien. Sur ce, bonne journée.
@Internaute de passage : Mais je suis totalement serein et te souhaite toute la sérénité du monde :-}
@Fred. de L. : Agnès est assez grande pour inviter qui elle veut à dîner, le jour où elle le souhaitera. D’ici-là… Plonk.
@Traou : Pas vu. Il a l’air d’être passé à la trappe. Retente le coup, pour voir.
Eh les scrivains, merci de bien vouloir un tout petit peu la boucler, votre prose. Ce qui a été proposé par l’auteure ne nécessite aucunement de réactions… cela se savoure. Et on savoure mieux en silence. saluti
au fait, merci Agnès.
réponse à Fred de L.
« Inside man » est une grosse merde, un film commercial qui fleure bon la grosse daube US. Spike Lee a abusé de ma confiance. j’ai vu ce film : scénario zéro. Pour un cinéma d’auteur, vous me la copierez. Bien à vous
@Apache :
Elle est pas belle, la vie ?
Ceci étant posé, on notera par ailleurs que :
(et Agnès, n’hésite pas à me dire de la fermer si tu trouves que je prends trop de place avec mes çonneries ; je te fais confiance 😉
@Agnès : Merci ! Mais il est trop tard, je le crains : mon commentaire n’est plus du tout d’actualité (dommage, vraiment, il était fin, drôle, percutant, sensé… enfin dans mon souvenir… ;-)).
J’essayais de pacifier les débats entre l’Internaute de passage et Swâmi, mais puisqu’ils en sont à se souhaiter sérénité respective, je m’en voudrais de troubler ce nouveau « bonheur »… 😉 (Swâmi c’est pour rire, mais tu sais que moi aussi je crois à la vie d’après, alors je voulais mettre mon grain de sel…)
@Pingouin : je ne connais pas de film (de cinéma) « pas commercial ». C’est un peu comme dire qu’on n’aime pas les yaourts parce qu’ils sont tous commerciaux… Pour le reste, si tu t’es fait chier pendant le film, tant pis. Moi je m’y suis bien plu. Pas de scènes d’action convenues, pas de morts, un peu de morale, certes, quelques surprises. C’était agréable. Pour moi. Ce jour là. Et je partageais cette sensation. Y-en a qui semblent confondre anti-conformisme et nihilisme. C’est triste.
No problemo, Traou 🙂
Quant à moi, je reste persuadé qu’il y a une vie avant la mort. Même que la preuve c’est qu’elle est fatigante.
fatigo ergo sum.
Et pour redevenir un instant sérieux, ces histoire de la vie après la Mort ou pas n’ont réellement de sens que si l’on considère le temps comme l’absolu qu’il est dans la physique classique newtonienne, et l’individu comme réel et séparé, donc d’un point de vue dualiste.
Mais si l’on envisage le temps d’un point de vue relativiste, et qu’ensuite on considère l’individu comme essentiellement illusoire, d’un point de vue non-dualiste, le sens de ces questions se modifie bigrement.
Ça devient se poser la question de la persistance ou de la disparition d’une illusion après avoir atteint une limite dont la nature réelle est fort différente de l’illusion que nous en percevons…
Les gens qui se posent la question de « la vie après la mort » et ergotent pour ou contre me font un peu penser à ceux qui, croyant la terre plate, se demanderaient si on en tombe quand on arrive au bord…
Une fois qu’on sait qu’il n’y a pas de bord, la question perd tout sens, et ne saurait recevoir de réponse autre que Mu.
@Swami : je n’ai de leçons à donner à personne (moi (oui, je sais j’suis un enfoiré)). Et personnellement, j’ai trouvé que mon rapport signal-bruit était honorable. En fait, c’est très subjectif. Vous (certains) vous prenez terriblement au sérieux sur des sujets que j’oserai qualifier de « tarte à la crème », sans forcément vous rendre compte que d’un certain point de vue, vous êtes à l’anti-thèse de ce qu’évoquait Agnès, en parlant de bonheur. Il me semble.
Je parlais dans mon message précédent de gens qui confondent anti-conformisme et nihilisme. Finalement, plutôt qu’anti-conformisme, je voudrais utiliser le mot composé « résistance à l’oppression (publicitaire) », en opposition au nihilisme de certains. Dans notre société tout n’est pas à jeter. Et je trouve que certains (tjs de la prudence, je ne lis qu’en diagonale (signe manifeste que je veux vraiment donner l’image du troll)) amalgament beaucoup de choses. D’où mon choix du mot « nihilisme » pour caractériser certaines de leurs réactions.
Ah. Et si je me permets de te à toi répondre régulièrement, c’est parce que j’aime bien la façon dont tu es tjs sérieux. 🙂 Ca donne des opportunités marrantes (oui, je sais, j’ai pas des jeux normaux).
Tu parles comme Swâmi est un mec sérieux : il pisse dans la rue, se promène sous des trombes d’eau, bidouille un serveur maison (un linuxien, avec ça!) et élève des animaux de compagnie vampires… Et pour couronner le tout, il passe son temps à déblatérer sur un blog!
Je suis globalement très d’accord avec le billet d’Agnès, tant pour dénoncer le faux bonheur matériel qu’on veut nous vendre que pour dire haut et fort que le bonheur se savoure, sur l’instant, et ne se laisse pas mettre au congélateur !
Mais je suis un peu triste de lire à la suite des esprits chagrins se bisbiller de la sorte. Le mépris et l’animosité sont des sentiments incompatibles avec la plénitude du bonheur. M’enfin tant pis, m’en vais aller glaner ailleurs…
à plus Agnès ! merci pour ce billet !
@Swâmi : Mon commentaire qui a été effacé n’entendait pas débattre de ce sujet ici. Ce n’en est pas le lieu… Et, pardonne-moi, je t’aime bien mais je reproche quand même à tes points de vue de n’autoriser aucune contradiction, et de nier toute valeur et crédibilité à ceux qui sont différents. C’est ce que j’aurais voulu dire de ta réponse très « ironique » à Internaute de passage. De plus, sur ce sujet précis, nous sommes d’accord sur le fond (le temps n’existe pas, la vie n’a ni début ni fin) mais pas sur l’interprétation…
Pardon, Agnès, je sors et ne reviendrait pas « troller » à nouveau sur des sujets différents de ceux de tes billets.
Je n’ai pas trouvé que ces échanges semblaient le fait d‘esprits chagrins, pour ma part, et la conversation n’ayant pas versé dans l’outrance, elle m’a bien divertie. La bisbille argumentée, c’est un bon exercice intellectuel, aussi ! Il ne faut juste pas y mettre plus d’investissement affectif qu’elle ne le mérite… 😉
g decouvert ce pti texte ki ma bcp interessé, c’est issu d1 boukin???
La modération : J’ai une sainte horreur du langage SMS, qui, comme son som l’indique, est fait pour les téléphones qui ont la prétention de faire autre chose que de se laisser parler dedans. Donc, ce coup-ci, je traduis, la prochaine fois, je jette.
J’ai découvert ce petit texte qui m’a beaucoup intéressé, c’est issu d’un bouquin?
Non, c’est issu de mon cerveau malade…
@Traou :
Tu n’as pas besoin de prendre de précautions oratoires
pour me faire remarquer mon côté Guru de secte que j’assume totalement, et au fait, ô disciples, cette statue de 73 mètres, ça tarde un peu…Et depuis que j’ai arrêté de fumer, ça ne s’arrange pas et je hais l’humanité entière 😀
@Ko :
Très juste (comme d’hab’ 😉
@Agnès :
di don agnS g te trouv bi1 kool 7 foa ak le sms kan g pans k tu té doNé la pN 2 tra2uir ! g sui 1presioné
T’es qu’un guru pestifiéré!!!
@79: Oui, c’est là que je trouve un contraste saisissant entre l’être IRL et le raisonné IBL 😀 Une future thèse de fac’ peut-être… qui sait… (je vous l’avais dit que mon serveur de news, ou plutôt les débats qui s’y tenaient, avait été l’objet d’une thèse de doctorat ?)
Ben non, et on ne sait même pas où c’est…
Ça alors ! Même Agnès ne sait pas où c’est ? Quel cachottier, çui-là… 😉
Agnès sait où c’est. Mais elle ne s’en souvient pas. Elle a même atterri un jour sur ce qui me sert de blog, suite à une erreur de manip. de ma part. Mais… Trève de digression, nous ne sommes plus dans le sujet. 😀 (se faire prier, c’est pas être bigot j’espère ?)
Et bé voilàààà… 😉
Je dois avouer que je suis assez reconnaissant envers Swami de défendre la sensibilité des « non croyants », sous quel prétexte les croyances d’un groupe devraient elles être respectées du moment qu’ils sont assez nombreux et « existent » depuis assez longtemps ? Demain je fonde mon Eglise et je lance quelques croyances à moi, comme la sainteté des Hamsters et des Pingouins, et j’exige du respect….
J’ai beaucoup de mal à comprendre (notez la nuance avec une éventuelle phrase du genre « je n’aime pas … ») les gens qui parlent de « réalisation » dans cette vie et dans une autre. Leur bonheur passerait par des réalisations, bon, des projets, des trucs quoi. Dans cette optique, c’est clair qu’il vaut mieux être éternel, parce que depuis le début, c’est le bordel, des amibes qui s’entre-bouffent aux patrons qui exploitent des enfants dans des usines. Mais les projets en question sont peut être de nature différente, j’en sais rien, toujours est-il qu’ils me semblent un poil trop concrets, comme le souligne Swami (encore lui), un peu trop liés à une conception du temps bornée.
swami> Justement, non, tout le monde ne le sait pas.
Je ne nie pas que la variété soit indispensable pour mieux savourer la vie, ni que l’ennui naquit un jour de l’uniformité, évidence infiniment plus rabâchée que l’inexistence du froid. Évidence dont on ferait peut-être bien de se méfier un peu, mais je n’ai pas le temps de me méfier, là, maintenant…
Je dis simplement que si on trouve les fleurs belles, c’est pas parce qu’on sait qu’on va mourir et qu’un jour on ne sera plus là pour les regarder. À ce compte là, tout devient beau et admirable et merveilleux, car tout nous rappelle qu’on est vivant, y compris un bon coup de pied dans les couilles.
@Hervé :
Tu viens de réinventer la chanson « J’ai cent ans » de Renaud :
@coco_des_bois : la sensibilité de chacun se doit d’être respectée, et la réciprocité est impérative. Ca vaut pour la religion, l’absence de religion et tout le reste de la vie entre humains. C’est en cela que la réponse de Swami est en décalage avec ce qu’il prétend défendre. Il prétend défendre son droit à ne croire en rien, parce qu’il prétend être agressé. Mais est-il agressé ? Peut-on être agressé simplement parce que son voisin croit en qq chose et qu’il l’exprime ? L’agression est patente quand ce voisin souhaite te convertir. Auparavant, il ne fait que partager… Et d’ailleurs, il y a tout à fait moyen d’ignorer le dit voisin s’il semble vouloir « prosélyter »…
Bref. 🙂
Mais il est vraiment amoureux de Swâmi Petaramesh, ce Fred. de L., pour se sentir obligé de lui courir après pour disséquer et faire ainsi l’exégèse permanente des paroles du Grand Homme, c’est pas possible…
Comment ça se décolle, un crampon pareil ?
Mais ça nous fait encore un bel exemple de « lecture de ce qui n’a pas été écrit » :
> C’est en cela que la réponse de Swami est en décalage avec ce qu’il prétend défendre. Il prétend défendre son droit à ne croire en rien,
Ah non, je ne « prétends » pas « défendre [mon] droit à ne croire en rien« , pour au moins deux raisons :
>
Je suppose que ce que tu affirmes ici fait référence à cette phrase que j’ai écrite :
Si tu sais lire (le sais-tu ?) tu auras remarqué que cette phrase est entièrement au conditionnel, ce qui veut dire que rien de ce qu’elle contient n’est affirmé, pas plus mes soi-disant « convictions athées » qu’a fortiori le fait qu’elles puissent être « choquées« .
Si tu as lu autrement qu’en diagonale tu n’auras pas manqué de remarquer que cette phrase venait en contrepoint amusé de l’Internaute de passage qui lui, s’affirmait choqué par mon attitude, et à l’indicatif, non au conditionnel.
Tu me fatigues, Fred. de L., non, sincèrement, je t’assure (à l’indicatif), tu me fais chier. Ah, sinon, quand tu écris
, je ne partage absolument pas ce point de vue, qui aboutirait dans sa logique à la réintroduction du délit de blasphème et à l’interdiction de caricatures de prophètes…@Swami : Ne le prend pas personnellement, ça ne sert à rien. Même si je parle de toi, en fait je parle de ce que tu écris et de ce que j’en ressens. Si ça ne correspond pas à ce que tu voulais dire, tant pis pour moi. J’suis pas compliqué, j’tiens pas à avoir raison à tout prix. 🙂
(Promis, j’te cause plus. Et même pas je fais une fixation sur toi. J’joue pas au Sudoku, si ça c’est pas une preuve que je ne suis pas obsessionnel… Y-a vraiment pas d’raison que j’parvienne pas à ne pas réagir à ce que tu dis. Et pour tout dire, j’en ai ras l’bol de causer à la première du singulier… alors forcément que ça va s’arrêter)
Ce bonheur est purement occidental (confiture), en faisant du bonheur le but de la vie, Mais si le bonheur n’est pas le but de la vie, quel est ce but ? Ne pas être heureux c’est pas forcement être malheureux non ?! oui.
Le bonheur je sais pas vraiment a quoi cela ressemble, je sais ce qu’est que la satisfaction.
Y a des gens ils veulent pas être heureux ou plutôt ils aiment être tourmente. Aimer le spleen c’est bien mais faut assumer (hors contexte, vous ne devez rien comprendre). » @Swami: » HS c’est drole que tu parles du Sudoku ou le jeu pseudo mathématique qui sert a maintenir en etat quasi-(adjectif-adequat) le cerveau du Français super-moyen. Et bien mon esprit (peut etre aussi super-moyen mais ) demoniaK c’est dit: pon pourrait se faire de la thune sur le dos de la connerie des gens en vendant des Sudoku truqué :). Pire encore, rajouter en supplément gratuit des vraies-fausses corrections. Je me tord encore de rire a cette idée et en imaginant ces gens qui se morfondent « je suis bête ou quoi ?! ». Je suis vraiment un connard. Soit dit en passant tout en allant pas aussi loin vous pouvez toujours pigez l’une de vos connaissance un peu trop sur d’elle comme cela ;).
Pour revenir a la pub: Si on oublie le message publicitaire qui
nousvouspousse certains a consommer, la publicité c’est quand même une sorte de court-metrage. Je suis heureux de voir que les publicitaires peuvent encorenousme surprendre a travers des publicités/créations artistiques bien pensées. C’est pourquoi cela me rend d’autant plus triste/fou de rage que des entreprises comme orange/total/… fasses faire des pubs extra…Je pourrai développer aussi l’idée qu’il y a une double lecture des pubs comme le narrateur de Zapata en temps de guerre (BD) l’explique, même si les films américains sont américains (!) et commerciaux le message qu’ils transmettent est réel et peut être même « véritable ». En gros il explique que si il est ce qu’il est aujourd’hui (partisan ATTAC) c’est aussi et sûrement de manière non négligeable grâce a ces films. A ce sujet je peux vour renvoyer a la pub tres controverse de Wanadoo, celle avec James Brown (j’en frisonne encore …). D’ailleurs a cette époque orange/telecon/wana-fcuku avait débuté une vague de pub vraiment pas mal mettant l’accent sur le (web-)social (terme anachronique).
dernier slogan de Total: « Pour vous, notre énergie est inépuisable » je fond…
Clairement du point de vue social/humain c’est horrible ce que la pub fait, faut il sacrifier l’art pour autant… indubitablement: oui.
C’est pourquoi il faudrait une alternative a la pub, anticon/m, qui prendrait tout ce qu’il y a de bien dans la pub et y ajouter l’intérêt général.
« ce que j’aime a la télé c’est surtout la pub »
@Ahelus :
Et allez, encore un. Je n’ai jamais parlé de Sudoku nulle part de toute mon existence (sauf juste là maintenant tout de suite dans ce commentaire-ci pour te répondre et c’est tout). Ca doit être la première fois que j’écris ce mot (et en le recopiant encore).
Y’a des fois où le dialogue de sourds devient surréaliste…
Apprenez à lire bordel !
La Quête
Il y a un billet qui parle de notre quête obsessionnelle du bonheur. L’argument d’Agnès du monolecte est de nous montrer comment la pub a dévoyé l’idée du bonheur. Comme la discussion dans les commentaires s’allonge, je poste ici les quelques…
C’est vrai ça, elle en parle même pas des capacités quasi surhumaines de papa idéal à finir sa grille de sudoku tout en donnant à manger un bon laité sans matière grasse à la petite dernière…effroyable oubli..
je comprend pas ce qu’on trouve de fooooormidâble à cette contribution et qui lui vaut la » une » du portail … pas la peine d’en faire 3 tonnes pour répéter ce que le poète Horace a écrit il y a plus de 2000 ans … carpe diem !
Le zoziau, y vient, y pose son petit caca, y s’en va… Y’a des jours où tenir un blog, hein, Agnès… 😉
Horace aussi, ça le gonflait, la pub pour lessive à la télé? Comme je le comprends!
Le zoziau y pose son petit caca là où ça lui semble le plus propice ! Et c’est une belle bouse qu’il aurait dû plûtot lâcher ! Si on n’accepte pas la critique, faut pas s’exposer ! Un blog ça rend tout fou d’orgueil ! Faut pas vous voir Jupiter !
» La grande prétention au bonheur, voilà l’énorme imposture ! C’est elle qui complique toute la vie ! «
C’est qui qu’a dit ça … ?
Horace ? La pub télé ?
, prônait-il déjà il y a deux mille ans, c’est dire si la médiocrité dorée ne le dérangeait point :-}Mais quand on lui demanda ce qu’il entendait exactement par là, il répondit
, et du coup, on ne saura jamais vraiment le fin mot de l’histoire.la vulgarité n’arrange rien, la haine non plus, le bonheur existe mais c’est trés compliqué de le trouver !
@Emmaya :
Ah non, justement, cela n’a rien de « compliqué ».
Mais à te lire… Penses-tu que le bonheur est quelque chose qu’on puisse « trouver » (après moûltes complications) ? Et une fois qu’on l’aurait « trouvé », penses-tu qu’on puisse lui mettre la main dessus, l’attraper, le retenir ?
Je demande ça comme le Candide…
Juste une remarque, en passant. N’avez-vous pas la sensation qu’il y a eu malcompréhension. En fait, est-ce qu’il est pertinent de conclure des propos d’Agnès que le bonheur, c’est forcément l’opposé de l’image qu’en donne la télé et/ou les pubs ? Est-ce que ce n’est pas un tout petit peu plus complexe que ça ? Si, évidemment, me direz-vous tous en choeur. Alors pourquoi toutes ces réactions agressives et intolérantes, si tous en choeur, nous sommes capables de répondre à cette question là ? Si nous savons définir le bonheur, pourquoi de la sorte nous en couper… en nous servant de ce lieu de discussion pour nous défouler ? Ou alors, le bonheur n’est-il que synonyme de jouissance passagère ? Celle que l’on a en foutant une bonne mandale à ceux qui passent par là… histoire d’oublier nos frustrations. Non. Le bonheur ce n’est pas ça. Evidemment. Mais bon. Bref. Hein.
La méchanceté paie
Je me remémore cette phrase en faisant ce matin un petit constat : Depuis que cet ashram est ouvert, soit les tout derniers jours de janvier, j’ai mis 295 billets en ligne (en comptant celui-ci).
On est tous d’accord pour dire que le bonheur c’est très relatif à la personne à priori. Alors quelle que soit la nature du bonheur, ce n’est pas à la télé ou à la pub de me vendre la solution de l’atteindre. En cela, l’article d’Agnès est très intéressant.
Certaines évidences n’en sont peut être pas et il est parfois intéressant de revenir dessus, de remettre en question des idées.
» La grande prétention au bonheur, voilà l’énorme imposture ! C’est elle qui complique toute la vie ! « , Céline a écrit ça.
» C’est avec des gens heureux qu’on fait les meilleurs damnés. Le principe du diable tient bon. Il avait raison comme toujours, en braquant l’Homme sur la matière. Le patron ! Ses violences, ses fadaises, ses ruses, toutes ses garceries publicitaires ! On sait la farder la camelote ! Gras de bide et bien chantants ! Grande Révolte ! Grosse Bataille ! Petit butin ! Avares contre Envieux ! Ils sont pas fautifs mais soumis ! «
1936, déjà … Eternelle redite … Certains ont plus de talent que d’autres, plus de génie, plus de profondeur.
Alors pourquoi applaudir aux écrits de Mme Agnès … ? Et pourquoi qualifier ma contribution de ‘ petit caca ‘ … ? Le ‘ petit caca ‘ est – il vraiment là où on le croit … ?
Mme Agnès publie ses ‘ états d’âme ‘, elle s’expose … On s’étonne qu’il y en est pour ne pas crier bravo ! Ben ouais … C’est con, il y a toujours un chafouin … Le monde est rempli de chafouins ! Le monde c’est pas l’île aux z’enfants ! Petite maison dans la prairie, petites fleurs et petits n’oiseaux ! Bonheur gentimment cucul … Mme Agnès est en complète contradiction, qu’elle l’assume ! Elle » fustige » la pub, son langage, ses méthodes, ses comportements, ce monde fantasme … La maquette de son blog … Une vrai pub Danone ! Paradis champêtre ! Convenu … Bien emballé mais fade, désolez de pas m’emballer. Elle » fustige » la pub, son langage, ses méthodes, ses comportements, ce monde fantasme … Comme tout le monde, elle est branchée sur le web et publie son blog …
@Black bird :
Il est des choses qu’il n’est pas inutile de répéter et de reformuler. Tout d’abord parce qu’on ne les reformule jamais à l’identique, quoi que tu en dises, et puis aussi parce que cela peut éventuellement ouvrir l’esprit et apporter de nouveaux éclairages à ceux qui n’étaient pas nés en 1936 pour bénéficier de la « version originale », enfin, original nettement pompé tout de même sur Epicure et Horace si j’ai suivi la pensée de certains, comme quoi Céline n’était qu’un vil plagiaire qui aurait mieux fait de fermer sa grande gueule, et n’aurait pas manqué de se prendre la remarque plein cadre (sans parler de son style peu classique) s’il avait tenu un blog et eu des commentateurs.
>
…et comme tout le monde, tu viens déverser ton atrabile dans les commentaires des blogs des autres… Ouvres-en donc, un, « comme tout le monde »…
La critique est aisée mais l’art est difficile…
Quant à la « contradiction »… Euh, Ko, t’es dans le coin ?
Et puis il faut aussi relativiser, il n’y a pas des millions de gens qui passent sur ce blog et sur rezo, alors c’est pas non plus comme si Agnès et ses « fans » tentaient de plagier une quelconque pensée déjà mise en mots par tant d’autres… Je préfère passer un peu, beaucoup de temps sur les blogs que j’apprécie et où j’y trouve matière à réflexion que d’allumer ma télé où je suis certain (à part de rares exceptions, mais mon emploi du temps ne coincide jamais) de ne rien y trouver de mangeable.
Personne n’a demandé de « s’emballer » pour l’article en question, mais de là à laisser des ptis commentaires aussi insipides et enfoncer des portes ouvertes de la sorte… BlackBird, visiblement tu as des idées, alors plutôt que de juste râler, tu pourrais les exposer, et je dis ça sans aucune ironie.
@Swami: HS=Hors Sujet mais c’est mon commentaire qui est HS. Je me permettrai pas 🙂
@BlackBird: Oula ! tu es… fache on dirait. Mais comme on te l’as deja conseille ouvre ton propre blog (post hum! ->) pour des cendres (!) les blogs des autres. Et « Elle » fustige » la pub, son langage, ses méthodes, ses comportements, ce monde fantasme … La maquette de son blog … Une vrai pub Danone ! » tu va trop lois meme si la « Une » de Rezo.net peut etre discute. La tu dis n’importe quoi. C’est par parce que Danone et les autres ont detourne « le beau » qu’on ne peut plus l’utiliser. Au contraire… il faut se reapproprie la realite des idees que les publicitaires detournent dans leur interet et le plus important pas dans le notre!
Pire tu attaques sur la forme, en gros du casse Agnes mais pas ce qu’elle dit ce qui peut passer avec des con mais c’est que de la poudre au yeux. Et si Agnes c’etait concentre sur la forme (design du blog en general) et neglige le fond encore on pourrait critiquer mais la je pense que non. Elle ne trompe personne (contrairement aux pubs), elle ne fait que rajouter un peu de poesie… Si tu preferes les blogs au design formate -> presse-nitron.cet
Ce serait bien que les gens apprenent a faire la par des choses: juger le fond et la forme separement. Finalement ce que tu dis est interressant car je me rend compte que on, en tout cas moi j’attaque la pub pas pour la forme mais surtout pour le decalage qu’il y a entre le fond et la forme.
Quoi qu’il en soit si le style (CSS) ne te plais, pas bienvenue dans le XXIe siecle, utilise a bon escient les fonctionnalites de ton navigateur et desative les styles.
<\HS\>Le seul truc qui me chagrine dans le design c’est les boutons (yahoo, msn oups j’ai dit un gros mot…) mais bon y a pire.
C’est en vue de référecement RSS. Le Monolecte peut s’incruster chez yahoo! ou msn -> Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Ceci dit, dans un premier temps, j’ai pensé que tu parlais du bouton de recherche, qui, effectivement, n’est pas terrible… je vais zyeuter mon css de ce pas!
Le bonheur, c’est compliqué ?
Un écran plat, une bière, un match de foot = 90 minutes de bonheur minimum.
C’est ce qu’on appelle le bonheur statistique, puisque 75% des français seront d’accord avec moi.
En plus celui-ci est adaptable : on peut échanger facilement la bière par du Whisky ou le match de foot par un film de cul (ben oui quand c’est pas le championnat du monde, on fait quoi ?).
Seul, l’écran plat, l’outil absolument nécessaire à la construction du bonheur (au cas où vous l’auriez pas encore compris, tas de cons) est inamovible de votre paysage, futur, entourage, projet, solution, famille, souhait, désir, ascension sociale.
Il n’y a plus guère que le gauchiste et le paysan du Sahel qui refuse l’évidence du bonheur (pour un bonheur encore plus mieux, choisir un écran plat avec écrit dessus HDMI, ça veut dire qu’il lave plus blanc que blanc)
Bises.
Le Bonheur n’arrive jamais seul…http://www.serged.net/Un%20Etrange%…
Le Bonheur n’arrive jamais seul…http://www.serged.net/Un%20Etrange%…