Je voudrais travailler à rendre les hommes plus profonds et meilleurs en les amenant à réfléchir sur eux-mêmes. Je suis en désaccord avec l’esprit de ce temps, parce qu’il est plein de mépris pour la pensée… L’homme moderne, surmené de travail, n’est plus capable de véritable recueillement, et il perd sa spiritualité dans tous les domaines… Or, la renonciation à la pensée est la faillite de l’esprit.

Albert Schweitzer, À l’orée de la forêt vierge, préface.