Je rappelle toujours que le prix de la journée en détention, c’est 80 € et que dans les hôpitaux ou ailleurs, c’est dans les 6 ou 800 €. Donc, quand les caisses sont vides, on fait pas de sentiments, on fait de l’utile (…)
Je pense que c’est une façon de se débarrasser à bon prix de ce qui est parfaitement improductif et coûteux : la misère est improductive et coûteuse.
Christiane de Beaurepaire, psychiatre, ancienne chef de service psychiatrique de la maison d’arrêt de Fresnes