"Je pense à la France qui se lève tôt, qui travaille dure et qui ne comprend pas pourquoi dans un certain nombre de cas il y a si peu de différence entre celui qui travaille et ses revenus et celui qui ne travaille pas et ses revenus. Voilà une injustice qu’il convient de corriger."
Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy vit pleinement son rêve américain, celui du mythe de la libre entreprise et du travail qui rend libre, celui où chacun a sa chance, mais où les riches sont génétiquement aptes à la fortune et les pauvres redevables de la moindre aumône[1].
Bien sûr, quand Nicolas parle du différentiel de revenu entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas, on comprend tout de suite qu’il ne pense pas une seconde aux rentiers, propriétaires de logements ou actionnaires, qui, bien qu’inactifs et non productifs[2] ont vu leurs revenus augmenter dans des proportions considérables pendant que le revenu de ceux qui n’ont que leur travail pour vivre a régressé pour revenir au niveau de vie des années 50. Voilà une injustice qu’il conviendrait de rapidement redresser en se demandant que quelle manière inégalitaire se fait aujourd’hui la répartition des richesses, une croisade qui manifestement n’intéresse pas Nicolas Sarkozy!
Car quand Sarkozy s’intéresse au revenu des inactifs, c’est forcément à celui des plus pauvres : chômeurs, RMIstes, ASS et autres crèvent-la-faim.
"Le premier problème économique, c’est qu’il faut maintenant, tout de suite, qu’il y ait davantage de différence entre la récompense que l’on donne à ceux qui travaillent et l’assistance que l’on donne à ceux qui ne travaillent pas" idem
Il est vrai que lorsqu’on compare les revenus entre un RMIste qui aurait la chance de percevoir le montant maximum prévu (ce qui est fort rare, je vous rassure), soit 425,40 € et les 487 € que peut gagner un smicard à mi-temps, ce n’est pas tant le peu de différence entre les deux revenus qui choque que leur très faible montant qui ne suscite chez moi qu’une seule et unique question : comment peut-on survivre avec si peu?
Quand on voit ça, on se dit qu’effectivement, les gens qui bossent sont bien mal payés dans notre pays et qu’il serait temps de revaloriser la grille des bas salaires, quitte à resserrer l’échelle des revenus.
Le Premier ministre Dominique de Villepin doit présenter jeudi prochain des mesures destinées à relancer l’économie, juste avant les universités d’été de l’UMP, lors desquelles le chef du gouvernement et Nicolas Sarkozy interviendront. idem
Une proposition de revalorisation salariale, qui permettrait de rééquilibrer la part des salaires dans les PIB par rapport à la part du capital, en constante augmentation ces dernière années, serait donc la bienvenue, en ce qu’elle permettrait sans conteste de relancer l’économie sapée par la régression du niveau de vie des salariés. Mais on sent bien que ce n’est pas du tout cela que Sarko a derrière la tête. Parce qu’il ne s’agit pas là de rationalité économique, pourtant si chère à son cœur, tout au moins à l’heure des discours, mais bien de combat idéologique, où une certaine vision du monde doit triompher, envers et contre tout. Et la vision sarkozienne du monde n’a rien à envier à celle de Bush.
Il ne s’agit pas de dénoncer l’indigence des bas salaires, mais bien d’instaurer le Workfare à la française.
Il convient de bien comprendre ce qui se cache derrière le concept de Workfare et pour cela, comprendre l’histoire de l’assistance aux pauvres aux USA.
L’idée centrale du Workfare, c’est de distinguer les bons pauvres des autres. Les premiers prouvent leur mérite en bossant en échange de leur aumône, les autres peuvent crever.
Ainsi donc, les aides sociales ne sont plus un droit, une assurance sensée protéger des aléas de la vie, mais bien quelque chose qu’il faut mériter.
Le fait qu’il faille travailler pour obtenir une aide sociale rendue nécessaire par la pénurie d’emplois ne semble pas perturber plus que ça les démiurges du Workfare.
"Quand on a un minima social, on doit rendre à la solidarité nationale en exerçant une activité en complément de cette allocation que vous verse la solidarité nationale", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Ainsi donc, ceux qui ont été exclus du grand banquet libéral doivent être reconnaissants qu’on veuille bien leur en jeter des miettes. Le fait que beaucoup d’entre eux aient nourri la bête pendant de longues années de labeur sans jamais en recevoir une juste rétribution ne semble pas rentrer en ligne de compte. Tout est fait pour rendre le chômeur coupable de sa propre situation : le problème de la pauvreté, ce sont les pauvres. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : du chômage de masse qui plombe notre économie et de la pauvreté qui en découle. Pourtant, il serait bon de se rappeler qu’être chômeur n’est pas un statut mais bien d’un état, qui devrait n’être que transitoire, du travailleur. Taper sur les chômeurs et ceux parmi eux qui sont en fin de droits (faim de droits?), c’est bien sûr s’attaquer directement au salariat.
Derrière tout ce discours sur les pauvres travailleurs démotivés par le niveau des minimas sociaux qui portent pourtant si bien leur nom, il y a la volonté de satisfaire le MEDEF une fois de plus en remettant au goût du jour le travail forcé.[3]
Bien sûr, le travail forcé pour les chômeurs, c’est une bonne manière de satisfaire à peu de frais ceux qui, comme eux, sont victimes de la brutalité du monde du travail, soumis à des cadences infernales, des petits patrons de droit divins, des petits chefs revanchards, des salaires de misère, la peur de perdre un job inintéressant, stressant, sans avenir, voire qui nuit à leur santé. Car le monde du travail, en concernant de moins en moins de monde s’est durci et les nouvelles lois visant à déséquilibrer encore plus le rapport de force en faveur des employeurs ne va rien arranger aux affaires des travailleurs.
"Le jour où la France qui travaille est découragée parce qu’elle a le sentiment de ne pas avoir la récompense de ses efforts, je me demande bien qui financera les allocations sociales dont ont besoin ceux qui sont exclus" Nicolas Sarkozy
J’ai bien une petite idée de qui pourrait financer la solidarité sociale, mais je sens que ce n’est pas la direction que prennent les pensées de Nicolas Sarkozy.
En attendant, c’est encore au tour des victimes de payer de leur personne!
Notes
[1] En 1984, The Bell Curve, "démontre" que la réussite sociale est plus corrélée au niveau de QI qu’à la situation sociale d’origine des individus, ce qui permettait, in fine, de dire qu’il n’était pas nécessaire d’aider les pauvres, génétiquement bêtes et donc destinés à le rester et que si par hasard, ils avaient un gosse intelligent, il saurait trouver tout seul la voie de la réussite. Bien sûr, cela supposait que le QI est une donnée génétique et non une mesure de performance qui évolue tout au long de la vie en fonction de la condition physique de l’individu et de la qualité de stimulation de son environnement, et ce, dès la petite enfance…
[2] voire contre-productifs en ce qu’ils prélèvent une large part des richesses produites sans franchement y contribuer
[3] Ce qui est certain, c’est que le Workfare n’aide en rien ceux qui le subissent. Il ne s’agit pas de réinsertion par le travail, mais en fait d’un enfermement dans la pauvreté et de la création d’une vaste population de sous-travailleurs pauvres. Dans Bowling for Columbine, Michael Moore décortique l’histoire du jeune garçon qui a tué par balles une petite fille de son école. Sa mère, l’élevant seule, était bénéficiaire du Workfare. Elle se levait chaque matin vers 5 heures pour prendre le bus vers une ville éloignée de Flint, où elle vivait, et où elle devait travailler pour "mériter" son allocation. Elle cumulait en fait 2 emplois, travaillait 70 heures par semaine et cela ne lui a pas suffit pour payer son loyer. Expulsée du jour au lendemain, elle a trouvé refuge chez son frère, où son fils, laissé à l’abandon, a pris l’arme avec laquelle il a tiré accidentellement.
Une remarque qui ne va pas faire avancer le débat, mais tant pis :
très belle analyse !
Bel effort d explication… Le systeme actuel profiet effectivement beaucoup trop aux rentiers, il est necessaire le rappeler..sans compter les hallucinants et scandaleux salaires de certains patrons : c est un problème de moralité en vérité qui se pose . Personnellement, je me rassure en me rappelant juste qu au final, l argent retourne toujours a l argent et alimente l economie, le probleme est que cet argent soit bien ventilé et judicieusement…
Sarko touche qqchose du doigt. Il y a une donnée socio-économiquequi baisse tout le temps et qui est la donnée emblématique pour redistribuer les richesses: l’impot sur le revenu. La baisse de cet impot est l’acte liberal par essence.
Workfare à la française
Excellent billet sur les déclarations de Sarkozy sur « la France qui travaille », et l’autre…
Agnès, comme d’hab, je t’aime ! La référence à Bowling for Colombine m’a remis en mémoire le témoignage de cette femme, le calvaire et la culpabilité qu’elle vit, alors qu’elle a tout fait pour être en accord avec un système trompeur et voleur… Putain, si c’est ce qui nous attend, je te promet que mes gosses ne donneront jamais les yeux fermés dans aucun système, JAMAIS !!!!
Enfin quelqu’un qui se pose la bonne question.
On peut la résumer comme ceci: (je reprends un truc que j’ai déjà posté ailleurs) « Quand les minimas sociaux concurrencent les salaires, ça vient de quoi? des salaires qui ont diminués et se nivellent sur le smic ou des minimas sociaux qui ont augmentés à cause du coût de la vie, qui a, elle aussi, augmenté? »
A noter qu’aucun « patron » n’a répondu. Acquis de conscience ou irresponsabilité?
A ce sujet, lire « Punir les pauvres : Le nouveau gouvernement de l’insécurité sociale » de Loïc Wacquant http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2748900235/
De manière plus générale, on se demande surtout quelle stratégie adopter pour contrer les démago, qui s’adressent au ventre plutôt qu’au cerveau. En cela, Sarko fonctionne sur le même principe que Le Pen ou Bush, sans remonter plus loin dans l’histoire… Les Démocrates ont exactement le même problème, et ne savent pour le moment absolument pas comment faire face aux Reps.
A moins d’une providentielle crise cardiaque du nabot, c’est Sarko/Le Pen en 2007. Je vais commencer à regarder les offres d’emploi au Canada 😉
Ton post est aussi démagogique que les propos de sarko, mais faut bien de la démagogie pour contrer la démagogie.
Je reviens sur un point qui est inlassablement donné par les communistes/marxistes/trotskistes et autres extrémistes de gauche bien démagogiques.
C’est cet argument d’argent facile gagné par les rentiers, propriétaires et autres actionnaires.
1) Les rentiers.
C’est pas parce qu’on a reçu un héritage que l’héritage subsistera de génération en génération. Il y en a beaucoup qui ont dilapidés la fortune de leur parent, mais très peu réussissent à la garder et à la faire fructifier pour la transmettre à leur tour à leur descendance.
Ca demande un travail de gestionnaire hors pair et l’argent gagné est amplement mérité.
Exemple du fils du propriétaire des magasins Tati qui a détruit tout le travail de son père.
2) Les Propriétaires
Quand ce n’est pas un héritage, on devient pas propriétaire du jour au lendemain.
Les propriétaires ont du cravacher comme des chiens pour le devenir, donc si après 15 ans de boulot acharné ils se la coulent douce, leur repos est amplement mérité.
3) Les actionnaires
Le retour de la revanche des méchants actionnaires et leurs amis spéculateurs.
Les gens idiots pensent que c’est super simple de gagner facilement et rapidement de l’argent en bourse. D’ailleurs c’est tellement facile que ces gens idiots ne mettent pas leur argent dedans de peur de devenir rapidement riche et ne plus avoir besoin de travailler.
C’est drôle hein ?
C’est tout le paradoxe des gens idiots qui disent 2 choses contradictoires :
« c’est super facile de gagner en bourse »
Et
« c’est super risqué la bourse, on peut tout perdre ».
Donc avant de raconter de grosses conneries comme « la bourse c’est facile » faut savoir que la bourse c’est le meilleur moyen de perdre son argent.
Ceux qui arrivent à gagner de l’argent avec, sont malins et méritent amplement l’argent.
Dorénavant (comme toujours en fait) les arguments à base de « il gagne de la tune en branlant rien » c’est de la pure démagogie.
L’argent facile ça n’existe pas.
Je vais le répéter encore une fois.
L’argent facile ça n’existe pas.
Il est facile de déformer mes propos, on dirait. Où est-ce que je parle d’argent facile???
Sarko met en opposition les revenus de ceux qui bossent avec les revenus de ceux qui ne bossent pas. Je rappelle donc qu’il n’y a pas que les pauvres qui ont des revenus sans bosser, rien de plus. Je ne raconte pas que la bourse, c’est facile ou ceci, cela, je dis que si on a des problèmes de financement de la solidarité nationale, il y a d’autres sources de recettes que de ponctionner les revenus du travail et rien qu’eux (ben surtout qu’ils ont tendance à baisser, tant en volume qu’en valeur!).
On est bien d’accord : pour « mériter » ses 400 et quelques euros, un bénéficiaire de minima sociaux a bien intérêt à se bouger, comme un chômeur, sinon, c’est la radiation : recherche d’emploi « active » (ce n’est pas rien que de compiler des offres pourries, de trier celles qui sont vaguement raisonnables, de pondre une lettre qui-n’en-veut, d’activer son réseau régulièrement, de se tenir au courant des projets industriels et économiques de la région, prospecter en direct, quand c’est possible, communiquer, se ramasser encore et toujours des refus, et recommencer sans se laisser bouffer le moral), traquenards permanents de l’ANPE et des ASSEDICS, capacité à faire des projets quand on n’a pas d’avenir, positivisme à outrance, toujours sur le pont!
Je confirme que chercher du boulot est un boulot. Que çà coûte de l’argent (timbres, connexion internet, achat de journaux, de renseignement sur les entreprises, essences, téléphone …)
Chercher du boulot présente des risques psychologiques graves: tu te donnes à fond, tu es super motivé pour un poste, mais vous êtes 20 comme çà et malheureusement, t’as beau être flexible, parler anglais, curieux, tenace, prêt à apprendre, y’a toujours qqch qui va pas (ta tronche peut être, un mot de travers dans un entretien qui dure 3 heures …), et tu reçois toujours (souvent) la même réponse négative, qui ne fait qu’agrandir la profondeur du trou qui s’ouvre sous tes pieds à chaque fois que tu entends « désolé », ou que tu lis « malheureusement nous ne pouvons donner suite à votre candidature » …
Mais bon ceux qui travaillent connaissent aussi ce genre de sentiment quand on leur met la pression. C’est malheureux que les insiders et les outsiders ne se rendent pas compte qu’ils font parti du même bateaux …
Kalooni
Une grande partie de ce qu’Alain a dit me plait… meme si je dois bien reconnaitre qu’une partie du probleme que soulève Agnès est vrai. Mais la partie sur l’argent du capital, beaucoup moins. Je cite Alain : « c’est super facile de gagner en bourse » Et « c’est super risqué la bourse, on peut tout perdre ».
=> c’est enervant de voir le nombre de fois ou l’on entend ca. Pire : certains se plaignent maintenant que des fond de pension américains rachetent nos entreprises francaises par l’intermédiaire de la bourse. Mais par contre, qd on parle de capitaliser leur retraite, ou d’investir ca en bourse, ah, la, plus personne! Je rappelle que ces investissements permettent aussi de faire vivre, voir dynamiser notre économie.
Tiens, un exemple concret : demain, vous gagnez 10 millions d’euros au loto. Vous l’investissez en bourse, avec les risques que ca comporte, ou vous le place à 2 ou 3%, histoire de pouvoir vivre bien tranquillement tout en légant le capital à vos enfants ? Je prédis la solution deux pour la majeure partie d’entre nous, moi en tête. Bref, on trouve tous pas normal que beaucoup s’enrichissent via le capital… en oubliant leur risque. Et le service finalement rendu.
Pour se changer les idées… (pas compatible Linux!)
J’en remets une couche sur la bourse: quand celle-ci etait florissante, et que le CAC grimpait vers les 7000 pts, toute la clique alter-mondialo-gauchiste reclamait « de l’impot à gogo sur les benefices » pour ces vilains qui gagnait de l’argent sans rien faire. Quelques mois plus tard, fin de la rigolade: le CAC se casse la gueule et tombe au final en dessous de 3000 pts. On a plus que divisé par deux le capital des detenteurs d’actions. Et donc ? On déduit du revenu les pertes liées à la chute de la bourse ? Ah, non… là, on n’entend plus personne…
L’entreprise équitable
On peut en effet avoir une croissance forte, un chomage faible, et pourtant avoir une économie chancelante ou des problèmes aigus de pauvreté. Comment est-ce possible ? Il suffit que les fruits de la croissance soient mal répartis, par exemple, ou qu’une
c’est bien dit, agnès.
les plus fragiles ne culpabilisent pas assez, sarko les montre du doigt.
et derrière sarko, c’est toujours le médef qui parle : l’argent des allocs familiales émane d’une cotisation patronale, idem pour les assedic (65%).
sarko va bientôt rayer le mot fraternité, le seul qui reste et qui contraint encore un peu la politique sociale de ce pays. la liberté ou démocratie est en déliquescence, l’égalité reste très abstraite quasiment mythique. j’abuse, je sais. mais que fait l’autre tâche là, alain-maxwell ? ils sont malins les spéculateurs boursicoteurs ? j’espère pour toi que tu as mis toute ton épargne dans texaco, esso, total et mobil, au prix du baril, ces gros malins se goinfrent sur ton dos, avec ton assentiment et tes félicitations. fais gaffe à tes arrières alain-maxwell…
Je trouve toujours hilarants le gens qui traitent certains de « démagogiques » et qui prennent la défense de la minorité riche spoliée. Vraiment trés marrant et décomplexé!
on constate que dans les pays ou il y a le moins de chomeurs, il y a moins de différence de revenu – Irlande, Danemark etc. Ou est la cause, ou est la conséquence.
En fait, je pense que le problème que rencontre nos sociétés occidentales , réside dans le financement du traitement social de la précarité. Le besoin augmente, mais les ressources baisses.
Que fait-on: on baisse les besoins ou on augmente les ressources?
Comment fait-on : on assassine les riches pour leur piquer leurs sous ou on assassine les pauvres pour qu’il y en ait moins ?
On devrait les manger.
Dans l’esprit de soleil vert.
La bvaisse des ressources, elle est programmée. À chaque renégociation à l’Unedic, les cotisations baissent.
Il y a des gens, y compris dans ce pays, qui sautent un repas si on leur retire 1€ de leur revenu.
Il y en a d’autres qui peuvent facilement consacrer 200€ à un repas de gourmet sans que cela ait une incidence quelconque sur leur budget général.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas aller manger chez Guérard si on en a le goût et les moyens, personnellement, j’aime la très bonne cuisine et je sais l’apprécier, mais je dis qu’un mec qui porte plusieurs SMIC sur son dos et dont le budget mensuel peut représenter une année de labeur d’un SMICARD peut avoir un peu de décence et arrêter de gueuler à la ruine quand on lui ponctionne un peu sur le méga superflu.
Tout de suite, on va me sortir en couinant : « mais il l’a mérité son fric, euro par euro, c’est pas juste qu’il doive payer pour les braleurs et les bras cassés et tous les jaloux qui feraient mieux de faire comme lui au lieu de se plaindre tout le temps en tendant le bras« , patati, patata. Sur la question du mérite, déjà, il y a beaucoup à dire.
Un mec en usine qui crâme sa vie et ses poumons dans un labeur harassant pour 1,5 SMIC, je trouve personnellement qu’il mérite mieux, comme beaucoup d’autres professions très utiles à la société et en général pas bien valorisées. En quoi un vendeur en photocopieurs « mérite » de gagner 10 fois plus? Franchement, ça se discute, même si on peut dire qu’il fait plein de fric, machin truc. D’un autre côté, sans les gars de l’usine à faire des photocopieurs mal payés, le rejeton d’HEC aurait bien du mal à se faire un max de thunes en vendant des trucs dont il ne sait pas grand chose au fond, parce qu’il n’aurait rien à vendre, et c’est bien grâce au travail des mal payés qu’il peut se faire un max de blé.
Car s’ils étaient mieux payés, forcément, ça ferait un peu moins de thunes à se partager pour les autres rouages de la machine à se faire du blé. En fait, en y réfléchissant bien, ceux qui ont un max de thunes le doivent très souvent au travail de ceux qui sont en amont et qui sont très mal payés. Donc finalement, la redistribution, c’est juste un système permettant de rééquilibrer un peu (bien peu) les choses en faveur de ceux dont la valeur ajoutée produite est captés par d’autres.
De ce point de vue, se contenter de bouffer chez soi un soir plutôt que d’aller chez Guérard, ce n’est finalement pas cher payé pour un peu de paix sociale et l’assurance de ne pas avoir à courir comme un dératé dans les jours qui viennent pour échapper à la meute de ceux qui en ont marre de bouffer de la merde et qui vaudraient vous coller la tête au bout d’une pique!
C’est un des problèmes du travail.
En plus d’être valorisant, les travaux d’encadrement sont bien payée.
En plus d’être dévalorisant, les travaux de difficile sont mal payés.
L’idée de Fourrier était de très bien payer les travaux difficiles pour compenser la dureté du labeur et de très peu payer les métiers « d’encadrement »; puisque intrinsèquement ils apportent leurs lots de gratifications.
Un ami qui travaille en usine m’expliquait qu’il lui avait toujours paru bizarre le fait que les cadres et le directeur se plaignent trop souvent des « responsabilités qui leurs incombaient » et que dans le même temps leur seule obsession était d’en obtenir plus…
La rhétorique habituelle des libéraux, c’est qu’il n’a pas de sous-métiers, donc pas d’évaluation possible, donc chacun A SA PLACE (bordel!!), et donc vous me l’épargnerez s’il vous plait :).
Bien à vous
Un petit grain de sel à l’adresse d’Alain… Sa prose est dans la pure lignée bushienne, si je puis dire. Ce sont toujours les mêmes monstres qui sont désignés du doigt : les communistes, marxistes et autres léninistes… Petit rappel, ils ont disparu, pour l’essentiel, en 1989… Cela n’a sans doute pas fait assez de bruit, puisque, visiblement, certains pensent qu’ils sont toujours au pouvoir et partout… Autre petit rappel : je ne suis pas communiste et ça ne me préoccupe pas du tout.
Mais, j’avoue que je n’ai versé aucune larmes sur les pauvres rentiers qui cravachent si dur pour parvenir à garder le grappin sur leurs fortunes ! Harrassant, en effet… Les pôvres….
Pour les propriétaires : mes trois dernières expériences personnelles : Trois fois j’ai subi le vol de mes cautions ! Ah, en effet, ce doit être très rude d’endormir sa conscience, de s’obliger à croire qu’ils sont de parfaits honnêtes gens, même si leur fortune se fait sur le dos des plus pauvres… Ah que ! Les pôvres…
Les boursicoteurs : Ben oui, pardonnez-moi, je n’ai pas le début d’un commencement de respect pour ceux qui jouent avec la vie des autres. La bourse est un jeu de cons pour cons de haut niveau ! Je les méprise du haut de ma pauvreté personnelle ! (si je puis dire). Là, c’est du vol de haut vol et c’est sans doute ça qui attire… c’est le miroire aux alouettes. Manque de bol, pour moi, qu’il s’appelle commerce, bourse, banque ou je ne sais quoi, un vol est un vol !
Pour ceux qui me trouveraient franchement radical, je les invite à se glisser dans la peau d’une famille qui vit avec moins de 500 euros ; ça, c’est radical et ils sont victimes d’un crime contre l’humain.
Maintenant si Alain pense que je suis un extrémiste de gauche, franchement, je rigole. Je suis seulement inclassable parce que comme un vieux sage, je ne souhaite qu’une chose, la justice et l’équité. Point ! Le reste, c’est du blabla pour chaumières de luxe…
Et que dire des actionnaires qui pleurent dès que le cours baissent (je fais référence à Vivendi notamment …) et qui réclame des sanctions, ou bien des actions de l’Etat, ou des rachats d’actions pour faire remonter les cours (au détriment d’investissement et d’embauche) … Que dire de ceux qui réclament 15% de hausse des bénéfices chaque années, et des dividendes plus nombreux …
Si je me souviens bien les abattements fiscaux (plafond) ont également été augmenté, et beaucoup d’action de l’Etat (de Gauche comme de Droite) ont été faite en faveur de la bourse, qui pour moi reste un très mauvais outil pour l’emploi. On le constate hélas bien trop souvent …
Il y a quand même un problème de réflexion quelque part. Nous vivons dans une démocratie représentative. Le gouvernement qui est en place est le résultat d’élection auxquelles ont participé une majorité d’électeurs.
2002 : droite en tête
Un an après les législative: européenne : PS en tête
Un an après : régionnale : PS en tête
Un an après : référendum : Extrèmes (Droite et gauche) en tête
6 mois après : sondage sur l’indemnisation des chômeurs : 2/3 veulent un durcissement des contrôles et des indemnisations (point de vue de droite et du centre).
C’est qui ces gens qui sont complètement inconstant ? – Comment construire quelquechose avec une prévision à plus de 3 mois dans ce pays ?
Quelque part, ils n’ont pas tord sur le dernier point: même Agnès elle travaille alors u’elle est restée dans une zone géographique ou il n’y a ps beaucoup de boulot pour ses compétences.
Il a raison le gouvernement : le peuple le veut, et ça marche…
« Un an après : référendum : Extrèmes (Droite et gauche) en tête » Nous observons là, le resultat d’un glissement semantique trés interessant. Résultat de longues années d’ incompetences journalistiques et de bourrage de cranes (Cf. S.Halimi « Le grand bond en arrière)
Refuser le concurrence libre et non faussé revient à etre d’extreme XXXX.
Etre liberal, voir ultra liberal, ne peut il pas etre (aussi) qualifié d’extreme?
Sur le fond.
Nos gouvernements PS et UMP n’influent sur la politique et l’économie qu’à la marge (« à 3 chiffres aprés la virgule », dixit F.Lordon). Ils utilisent la « serpière » UMP ou PS (cf.F.Lordon (encore)) pour orienter marginalement l’organisation économique et sociale du pays. Ce qui explique l’état de mécontetement permanent.
Sur les controles, tout depend de la manière dont on pose la question. Si on demande à un citoyen français si il trouve normal que certaines personnes gagnent de l’argent sans travailler alors qu’on leur propose un travail dans leurs cordes, je vous laisse imaginer la réponse. Et 2/3 me semble asez peu.
La question entre la droite et la gauche, porte sur les causes du chomage.
Et question probable : Pensez vous que les 11% de chomages soient imputables au feneants qui parasitent la France?
Merci pour votre attention
Pour Jean Dornac.
dans ma pauvre définition du sage, je n’ai jamais eu de place pour le mépris – corrolaire de l’orgueil – moteur des boursicoteurs. En fait tu es comme eux, mais avec l’énergie, le gout du risque en moins.
Si tu tes propriétaires ne t’ont pas rendu ta caution, il se présente 2 cas: soit les dégats provoqués par l’occupation du logement rentrait dans le cadre de l’utilisation de la caution, auquel cas ce n’est pas du vol. Soit le propriétaire l’a gardé sans aucune raison, et la tu n’as qu’à aller voir une asso style ADIL ou autre, ou mieux , ton avocat, ou encore si tu as le temps , le tribunal d’instance, et pas tu leur colle un proçès en dommage et intérêt. Ca te défoule , tu les enfoncent , tu inventes des maladies et autre nuisances; et la ton ancien prorio, il s’en prend plein la tête, et toi tu rigole, et en plus tu te fais de l’argent sur le dos des riches. Et en plus il n’y a pas de prescription – s’ils n’ont pas la preuve des travaux, ils te doivent l’argent – avec les intérêts et tout .
Les boursicoteurs: les petits porteurs de Vivendi se sont fait entubés et toi tu n’as rien eu – ni misère, ni argent. Par contre , les actionnaires de FT depuis 2003 – Ils ont triplé leurs mises – miam miam, quelle joie de pouvoir se payer un voyage en Martinique avec son argent gagné au flair, à la patience et au gout du risque.
Quand à gagner 500 €/ mois, c’est sur qu il est extrèmement difficile de sortir de la misère sans une aide – Mais pour que cette aide marche, il faut que la personne qui en bénéficie veule s’en sortir, et Alain à les preuves que dans 90 % des cas (en France ou les aides existent – Aux USA ou l’énergie et le risque sont récompensés), ces gens sont dans la misère parcqu’ils sont incapables de vivre autrement.
http://www.peripheries.net/crnt64.html#travail
Laurent,
il me semble qu’ne France, le chômage incompressible représent environ 8 % de la population active – 8 % pour qui ce n’est même plus la peine de fournir du boulot, ils sont cuit – La France possède de bien triste records – celui la d’un côté et les champion du monde de la Bourse (CAC40 : meilleures progression mondiale depuis 3 mois).
La France est effectivement coupée en deux – notamment parcequ’elle refuse le monde libéral qui l’entoure – Tous les pays Européen qui gagnent sont libéraux (sauf les Nordiques, qui eux se contentent de ne pas être cons ).
En France, on ne peut pas prononcer le mot libéral sans y mettre neo ou ultra devant.
Quand à la concurrence libre et non faussée : vive l’europe qui va niquer FT et SFR et Bouygues pour entente non libérale. Sans oublier tous ceux qui se sont fait choper avant : microsoft , WV, etc
Mais ça, ça vaut un non, car c’est toujours de la faute de l’Autre, l’étranger, celui qui ne pense pas comme moi, celui qui s’en sort parcqu’il est courageux et qu’il ne va se contenter de bosser 35 h.
En fait la France vit encore en 1950, et ses champions économiques l’ont protégée jusqu’à lors. Mais maintenant, ces champions font l’essentiel de leurs bénef à l’international. Je pense que le plus dur pour les personnes fragiles est devant nous
A louis siffert (ou LuCiFer),
Vous etes marrant vous, j’essai d’ecrire un petit truc critique, et vous envoyez la grosse artillerie ultra bien fagotée(et sans faute en plus…)
Plus sérieusement : Excellent texte.
Ca veut dire quoi, ça? Déchets? Surnuméraires? Parasites? Boulets? Tu proposes quoi? Près d’un mec sur 10 en France est de trop? Ne sert à rien? Ils vivent comment? Ils bouffent comment? C’est encore des gens, des personnes? Ils ont encore le droit de vivre? Qu’est-ce qui ne va pas dans vos têtes?
On parle d’hommes, de femmes, de leur famille aussi. C’est autant d’histoires, de vécus. Autant de rires, de larmes de déceptions, de petits bonheurs et de grands regrets. Ce ne sont pas des chiffres, des statistiques, des objets, des vues de l’esprit. Ce sont des gens, avec de la viande, avec des cerveaux. Surtout des gens qui souffrent. Des gens qui galèrent. Des gens qui tentent de s’en sortir, quoi que l’on puisse en penser.
Comment faut-il penser, comment faut-il avoir été déformé pour croire un seul instant que tant et tant de gens aiment vivre dans la merde, avec toujours 10€ qui manquent pour en faire 2? Quelle pensée déshumanisante, quel mépris de l’autre! Ils sont cuits! On les fout dans des fours et on rajoute du charbon? On les regroupe et on leur fait construire des pyramides?
Mais où est-ce que nous sommes? De quoi parlons-nous, là? C’est quoi cette organisation sociale qui laisse un dixième des troupes sur le carreau, qui s’en lave les mains et qui balance comme épitaphe : « manière, ils ne valent rien, ils ne servent à rien »?
Ne serait-il pas tant de remettre en question certaines petites certitudes et se demander pourquoi les gens devraient s’adapter à un système inhumain, alors que c’est le système qui devrait s’adapter aux humains… tous!
A free Tibet,
Le chomage frictionnel selon les liberaux s’éleve à 5%. Va pour 8%. Les pays qui gagnent? Qui gagnent quoi? La guerre économique. La course au chariot de supermarché? Au temps de cervelat dispo? La france qui gagne c’est du Parisot matiné de Zidane.
Quant au modèle Nordique : Le taux de prelevement et au dessus de 55% dans ces pays. En imaginant que l’on veuille appliquer ce type de modele, comment compte t on faire aprés avoir expliquer au gens depuis plus de 2 decennies que l’etat c’est pas bien, et que ce n’est que de la depense? Le couplet sur la modernisation.
Sur le probleme lexical, neo ou ultra : Je trouve que le terme liberalisme est plutot « beau » en philosophie et ne correspond pas aux zigues evangilistes de la main invisible qui le prone en économie. Je prefere donc mettre un néo ou ultra. Ca fait cesure.
Sur les aspects concurrentiels et d’organisation sociale, j’ai dans ma famille des militant centristes (UDF) qui tiennent le même discours de « raison » que toi. Je mesure à chaque fois la difference entre ceux qui esperent et ceux qui se resignent…
La France de 1950, celà ressemble à la lithanie sur la modernité (en fait libéralisation cf. Le Goff). Poncif utilisé en rotation rapide dans toutes les rédactions de nos quotidiens.
Bon, Free Tibet, je te concede que je ne propose pas grand chose.
Cordialement
Laurent,
il me semble qu’ne France, le chômage incompressible représent environ 8 % de la population active – 8 % pour qui ce n’est même plus la peine de fournir du boulot, ils sont cuit – La France possède de bien triste records – celui la d’un côté et les champion du monde de la Bourse (CAC40 : meilleures progression mondiale depuis 3 mois).
La France est effectivement coupée en deux – notamment parcequ’elle refuse le monde libéral qui l’entoure – Tous les pays Européen qui gagnent sont libéraux (sauf les Nordiques, qui eux se contentent de ne pas être cons ).
En France, on ne peut pas prononcer le mot libéral sans y mettre neo ou ultra devant.
Quand à la concurrence libre et non faussée : vive l’europe qui va niquer FT et SFR et Bouygues pour entente non libérale. Sans oublier tous ceux qui se sont fait choper avant : microsoft , WV, etc
Mais ça, ça vaut un non, car c’est toujours de la faute de l’Autre, l’étranger, celui qui ne pense pas comme moi, celui qui s’en sort parcqu’il est courageux et qu’il ne va se contenter de bosser 35 h.
En fait la France vit encore en 1950, et ses champions économiques l’ont protégée jusqu’à lors. Mais maintenant, ces champions font l’essentiel de leurs bénef à l’international. Je pense que le plus dur pour les personnes fragiles est devant nous
J’ai lu avec un intérêt certain pour la note de Mona CHOLET.
rien de nouveau sous le soleil – Point de vue d’extrème gauche, dont on sait pertinament l’absence de totu crédibilté dans les solutions qu’ils préconisent.
Le patron est définie comme une entité immatériel, une sorte de Satan qui n’agit que pour exploiter les gens. « patrons goinfrés d’argent public » – « subventions publiques astronomiques pour des embauches qui ne viennent jamais » – » mettre à la disposition des employeurs, pour un coût insignifiant, un réservoir de main d’œuvre docile et malléable, accablée de devoirs et privée de tout droit » – « Tu refuses de lécher la semelle de mes chaussures? Tu ne te laisses pas peloter? Tu es enceinte? Ta tête, tout bien réfléchi, ne me revient pas? Dehors! » – « n’importe quel boulot – pour enrichir un patron ». C’est évident qu’avec un point de vue comme cela , le dialogue social est impossible. Confondre le CNE avec le droit de cuissage qui entraine une personne (patron ou non ) au pénal. En bref, c’est un énoncé d’arguments fallacieux, éronnés, rempli de haine,qui ne construit absoluement rien, il détruit, il annihile les liens existant en instaurant la méfiance. D’ailleurs c’est exactement ce que cherche les partis d’extrème gauche et droite. Il faut savoir qu’ils n’existent que grâce à la misère qui les entourent – Dans les années 70, LE PEN faisait 1 % aux présidentielles. Ceux sont des rentiers de la constestation qui ont besoins de 5 % de votes pour avoir leurs subventions.
La fin de la note est intéressante car elle ramène sur la notion d’idéal de paix. D’ailleurs c’est exactement ce qu’à fait Hadrien, et Mona oublie ce qu’il en pensait : ça va permettre au peuple Romain de vivre peinard derrière leurs murs protégés par des armées d’étrangers – car les Romains ne voulaient plus mourir pour leurs patrie depuis qu’ils devenaiant Chretien. Mais ça ne va pas durer. L’empire disparaitra, emporter par son apatie et son gout de la rente.
C’est ça la vision à court terme : je veux être peinard, ne pas prendre de risque, ne pas être inquiet, et pour les suivants, qu’ils se démerdent, moi je ne veux pas me fatiquer.
Qui gagnent le bonheur, celui d’être vivant, de transmetttre lavie à d’autres êtres. pour cela faut un boulot correct, avec le quel ion gagne sa vie , on se paye sa vie, et aussi ou on peut réaliser , s’épanouir.
Voila ce que l’on gagne à garder sa dignité, à être courageux, à ne pas geindre sous l’effort, à partager les fruits de la réussite (parfois faut quand rester vigilant, il y a tellement de voleur : patron ripoux, salarié profiteur, syndicaliste de mauvaise fois, état malhonnete). On gagne à aimer ce que l’on fait et à recommencer, à transmettre le savoir acqui et à prendre en compte les difficultés des autres.
etc….
Agnès. Les gens qui sont cuits, il sont SDF, ou pres de l’être. Le CNe ne les concernent pas , le suivi des chômeur non plus.
Ce que je disait, c’est le triste record de la France dans ce domaine – Il n’y a que la France qui en arrive la . Et je pense que ce la va empirer. Et qu e l’on ne fait toujours rien, on revendique les même trucs depuis 50 ans/ les patrons c’est des voleurs, le ssalriées c’est des gentils, faut toucher à rien etc.. Alors que pendant ce temps , la démocratie fout le camp, son origine, sa force, son avenir : l’éducation, l’enseignement est lentement grignoté par tout le monde: libéraux qui veulent gagner du blé avec, patrons qui veulent que l’école leurs forme des gens rie nque pour eux, les libertaires, qui ne veulent pas que leurs gamin,s apprennet à faire d’efforts, les petits agent de maitrise qui sont devnu cadre gràce aux annèes 70, qui n’ont pas de diplomes mais qui roule e ngrsse bagnoles, alors ils méprise l’école, et leurs mômes remplissent les rangs du chomege des jeunes. Les extrèmes gauche comme droite qui ont une vison complètement étriqué de la société et qui ne propose rien de réaliste. Quand aux visions idiliques, si tu veux va faire un tour dans les cités (Tourcoing , c’est pas mal) : enfant qui dorment dans la rue, c’et les voisin qui leurs donnent à manger – Dealer qui roule en Mercos à 16 ans – etc Même en Bretagne, il y a plus de mixité sociale, alors les cas, je les vois topus lesjours :mère disant à sont enfant de 3 ans: « t’as vu ta gueule , t’as vu t’as gueule) – Nota : ces gens – la ont du boulot.
C’est un crime contre l’humanité une société qui s’occupe pas de fournir un mininum vital : logement, adresse, propreté aux plus démunis. MAis qui trouve plein de blé pour indemniser pendant des années des gens qui refusent de concéder le superflu pour avoir un boulot : je veux pas quiter ma Bretagne, je veux plein de blé, je veux pas arriver à 7h00 etc… Que la société mobilise des millions pour ceux qui n’ont plus rien et les autres, ceux qui peuvent s’en sortir, qu’ils bougent, qu’ils arrêtent de geindre.
Les tenant du Sarkoza-kozi devraient se dire que l’argent qu’ils veulent ne pas affecter dans la redistribution sera forcément affecter ailleurs. Si on démantèle l’Etat-providence, il faudra payer les gardes armés, les isolats pour riches et leurs dispositifs coûteux de sécurité, les voitures blindées etc … Dix-sept êtres humains sont morts dans l’incendie d’un immeuble château-branlant. Or, les cours démentiels de l’immobilier déconnectés de toute valeur réelle interdisent d’investir l’épargne dans les travaux de rénovation dont aurait besoin beaucoup d’immeubles, puisqu’elle est ponctionnée au-delà de tout bon sens par l’achat et ses frais annexes (droits de mutation et commissions démesurées des agents immobiliers). Tout ceci ne vise qu’à illustrer le fait que toute chose a un coût et que le choix des priorités constitue le politique. Mes commentaires sont un peu sentencieux, mais ce blogue très stimulant m’incite à mettre mon grain de sel … Bon courage à tous.
Free Tibet,
Ton interpretation des intentions d’Hadrien me parait un anachronisme. Les motivations de cet empereur depassaient de loin ce calcul etroit qui vaut surtout pour le troisieme siecle mais pas la periode des Antonins – evidemment on peut argumenter a l’infini. La lecture des Memoires d’Hadrien est vivement recommandee………. Je te conseillerais a titre amical de soigner ton orthographe tant elle incite a penser que le fond est aussi sommaire que la forme – je sais je ne pose aucun accent, je suis sur un clavier anglais… ‘Scusi molto.
Je vous lis depuis l’Asie ou je vis depuis deux ans. Plusieurs conclusions s’imposent.
– Le debat (avec sa fertilite et sa sterilite, j’y reviendrai) montre une premiere chose: son niveau est infiniment superieur a celui qui n’existe simplement pas ailleurs dans le monde, surtout ici.
– Cette conscience interroge surtout la morale et l’efficacite du capitalisme. Il devrait aussi concerner (Agnes…) sa viabilite ecologique. Beaucoup s’apercoivent qu’il est l’ennemi de la nature (a moins que ce ne soit l’homme lui-meme). Et que celle-ci va nous le faire payer.
– Tout ce qui est enonce ici l’a ete depuis plus d’un siecle – le debat (ou son apparence) qui oppose ici « liberaux » et assimiles avec « humanistes » et assimiles (j’en suis) me semble une repetition. Les ajouts interessants seraient d’ordre ecologique, technologique, scientifique (et metaphysique mais bon…) mais la structure demeure la meme: classique opposition entre exploitation et morale (quel que soit le camp qu’on incarne). Mais la donnee moderne impose de nouveaux parametres: mort des ecosystemes + opportunites/menaces du croisement informatique-biologie-nanotechnologies.
– Que les pauvres soient pauvres et les riches riches ne signifie rien sur les individus. Pour peu que la vie les change de camp… ils se revelent tels qu’en eux-memes, tels que leur histoire les (dé) forme. J’aimerais que les liberaux mesurent mieux la douleur humaine, ne serait-ce que parce qu’ils ne sont pas a l’abri – meme s’ils pensent que le systeme va les proteger parce qu’ils l’acceptent, erreur fatale pour certains. J’aimerais que les humanistes organisent une contre economie…
Donc.
– Le systeme actuel ira jusqu’au bout de sa logique. Il est impossible de le reformer, desole… et c’est sincere. (« La nature prefere repartir a meme l’argile, a meme le chaos et ce gaspillage est ce qu’on nomme l’ordre des choses » Memoires d’Hadrien).
– Nous nous dirigeons tout droit vers une conflagration majeure qui parait d’autant plus inevitable que je ne vois personne s’organiser concretement pour la prevenir. En clair ca va etre un massacre et ca ne me fait vraiment pas rire. Google/yahoo: theories de la depopulation.
Nous devrions plutot parler de survie desormais, liberaux ou pas.
Une fois encore je recommande la lecture de Yourcenar. Sans doute un des plus beaux livres jamais ecrits.
Bien a vous
J’en parlais sur actuchomage.org. On a qu’a obliger les 10% de fainéants (pardon chômeurs) une étoile jaune, ou un sigle ANPE sur leur vêtement …
@+ K.
free tibet > Il y a quand même un problème de réflexion quelque part. Nous vivons dans une démocratie représentative. Le gouvernement qui est en place est le résultat d’élection auxquelles ont participé une majorité d’électeurs.
Représentative? Commence par regarder l’origine sociale de nos députés : haut fonctionnaires, profs et médecins. Et relire Chomsky + Nader sur le concept de « démocratie représentative »…
free tibet > C’est qui ces gens qui sont complètement inconstant ? – Comment construire quelquechose avec une prévision à plus de 3 mois dans ce pays ?
Autre explication possible : les problèmes qui touchent les gens au quotidien ne sont pas réglés par les équipes en place, d’où vote sanction. Si une équipe arrive enfin à faire tomber le chômage à 3% durablement et sans artifice, je doute qu’elle se rétame aux élections suivantes.
La question de fond est donc : pourquoi la croissance en France (et pas qu’en France) est-elle si faible depuis les années 70, trop faible par rapport aux besoins (se souvenir notamment du taux de fertilité plus élevé en France que dans la plupart des pays européens et le Japon)… et peut-on passer de 20% de sous-emploi à 3% sans artifice statistique?
Laurent > Nos gouvernements PS et UMP n’influent sur la politique et l’économie qu’à la marge (« à 3 chiffres aprés la virgule », dixit F.Lordon). Ils utilisent la « serpière » UMP ou PS (cf.F.Lordon (encore)) pour orienter marginalement l’organisation économique et sociale du pays.
J’aime bien Lordon, mais on voit que les pays scandinaves combinent un niveau de vie élevé avec une protection sociale importante… et un chômage faible. Il a donc tort quand il soutient que les hommes politique n’ont plus qu’un pouvoir marginal face au marché. D’un autre côté, il est vrai, les pays scandinaves n’ont pas rejoint l’Euro, et se demandent même si ça vaut vraiment le coup d’être membre de l’UE plutôt que de bénéficier d’un accord commercial comme la Norvège ou la Suisse…
free tibet > il me semble qu’ne France, le chômage incompressible représent environ 8 % de la population active
« il me semble »? D’où sort ce chiffre? Ne pas oublier par ailleurs que TOUS les gouvernements bidonnent les chiffres du chômage. Par exemple, aux US, les incarcérations sont proportionnellement beaucoup plus élevées que dans les autres pays de l’OCDE, ce qui fait déjà diminuer les stats. Aux US + UK + Japon, les allocations chômage sont très courtes (six mois, typiquement) et d’un montant très faible, ce qui fait mécaniquement disparaitre des chômeurs très rapidement des stats (toujours chômeur, mais plus indemnisé ni recensé). En UK, Holland et Suède, hausse importante des « inaptes au travail » depuis plusieurs années, combiné avec un taux important d’emplois à mi-temps.
Bref, même si ces pays créent sans doute un peu plus d’emplois que la Farnce, c’est pas les techniques qui manquent pour diminuer le chômage _dans les statistiques_ 😉
Quand je vois des types comme Alain nous raconter que « son travail valait pas plus » Que le smic! (je lui en voudrai à vie pour ça, à celui-là), ça signifie bien sûr que, si le droit l’y autorisait, il paierait encore moins que le smic! Evidemment, ce bonhomme ne se rend pas compte que si tous les patrons faisaient comme cela, QUI, finalement, va acheter ses bidules pas cher? Les salariés sont aussi des consommateurs, que je sache!
N’en déplaise aux olibrius du même acabit, qui considère le smic comme un salaire de référence (alors que je le rappelle, c’est un minimum social), vive nos droits sociaux pour que le contrat de travail ne soit pas un diktat! J’ai un mot qui convient parfaitement à ce genre de zigotos: Irresponsables. SI en plus c’est un proche du patronat, ça en devient inquiétant!
Sys4 : crée ta boite, et paye le mec responsable de ‘l’entretien de surface’ à 3 fois le smic.
Moi aussi, je trouverais cool que tous les patrons payent plus. Et je trouverais aussi cool qu’il fasse beau à chaque fois que je prévois un BBQ.
Amis Blogistes,
Nous tenons ici un sommet!
« Sys4 : crée ta boite, et paye le mec responsable de ‘l’entretien de surface’ à 3 fois le smic. »
C’est l’argument minable des libertariens qui consiste à exagérer ce que je dis. Où est-ce que j’ai dit ça? Je pointe juste le nivellement par le bas des salaires, et dont la transformation du minimum social en référence en est un des principal moteur.
Quand un travail génère 2 fois le smic, est-ce si déraisonnable de demander que le salaire soit au moins « un peu » supérieur au smic. Le smic, c’est censé être donné aux métiers sans la moindre qualification, sans même le bac. Or, je constate que ce niveau de salaire s’applique désormais aux bac + 2 et même plus!
Tu raisonnes au niveau micro-économique! Moi, je parle des conséquences au niveau macro-économique. Si tu veux me réfuter, raisonne donc à ce niveau aussi! Sinon, ce n’est pas logique.
Mais j’ai déjà constaté que les libertariens (qu’on nomme injustement ultra-libéraux, puisque ça leur permet de se présenter comme de « vrais » libéraux, alors qu’ils en sont ses fossoyeurs les plus acharnés.), avaient tous ce problème de logique.
Le problème c’est qu’il y en a qui sont au pouvoir… Ca vous fait pas peur? Moi si.
Je travaille dans une société qui employe des milliers de personnes en france. Au final, cet société a un taux de rentabilité (avant impot évidemment) qui, selon les années, tourne autour de 3 à 4%. On ne peut pas généraliser avec ce chiffre, mais en élargissant à « entre 1 et 8% », ce raisonnement doit tenir poru la majorité des entreprises francaises.
Ils sont où, les « 2 fois le smic » ?
Tu biaises encore, marzi, après m’avoir parlé du technicien de surface, tu me renvoie ton pauvre exemple micro-économique de ta petite entreprise (3 à 4 points? Pas vraiment rentable, ton entreprise…). Je te rappelle que j’avais raisonné au niveau macro-économique. Enregistré? Essaye de faire pareil, ça te permettra de comprendre.
Agnes, pour l’idée de financement social que tu avais, voila quelqu’un qui t’as piqué l’idée – Si encore cela ne ressemblait pas à de la démagogie, on voterait pour lui.
En fait ce que je viens de dire dans le message précédent « Si encore cela ne ressemblait pas à de la démagogie, on voterait pour lui. »
C’est du défaitisme, je ne pense pas un seul instant qu’une solution humaine pour éradiquer la misère sera prise – J’espère que je me trompe – évidemment, mais les lendemains qui chantent, j’y crois plus.
Je me serais énormément plus en 1789. La mise à bas d’un système corrompus, la mise en place d’une nouvelle politique extraordinaire. Détruire et reconstruire du neuf, du mieux, du plus juste. Ca m’aurais plus jusqu’en 1795. 6 ans, après fini les rêves et l’espoir, retour dans la réalité d’un monde violent, ou il faut tous les jours que tu te battes pour vivre (et non survivre). Ou les plus forts, les plus malin on déjà transformé le système à leurs image, selon leurs désirs. Robi et St just, la terreur ? La terreur de qui? Des propriétaires et des aristo ?
« Les révolutions se font devant la télé » , disait le chanteur, « dans les grandes surfaces », disent les décideurs marketing de Leclerc. Qu’ont ressenti les communistes de 1936 quand ils ont obtenus des droits sociaux indispensables – et qu’ont-ils ressenti 4 ans après ? Personnellement, je n’aurais pas été fier.
Le renouveau ne peut-il exister que dans la destruction de l’ancien système? Tout porte à croire que oui.
Sauf si FB, arrive à mettre en place une taxe Tobbin pour financer l’éradication de la misère.
Comme à chaque fois ici , pour partie par la langue aussi sans doute, mais je me sens un peu décalé par rapport aux discussions.
Free Tibet, le « vieux monde » a peut-être déjà disparu, et le nouveau s’est insensiblement installé. Mais ce n’est certainement pas le dernier.
Dans l’ancien, il y a une justice croit-on, et donc des justifications plus ou moins alambiquées biologiques, religieuses, raciales, des inégalités et des prix qui sont « justes » ou « exagérés » : un cadre qui est assis et travaille au rythme qu’il choisit gagne plus qu’un ouvrier à 10 heures par jours qui doit attendre une pause pour aller aux wc etc…; le palissandre est plus cher que l’érable parce que c’est plus beau…, un appartement cela vaut…) Les uns et les autres, même Alain et autre micro-libéraux (c’est pas une injure, c’est la taille micro-économique de leur analyse; je ne sais pas si cela existe en Français) vous semblez évoluer encore dans ce monde là… (moi aussi, hein !) Dans le nouveau celui de F. von Hayek et des néo-libéraux, un mécanisme économique -le marché- règle tout: l’or peut valoir moins qu’un brin d’herbe si ce dernier est rare , le travail ne vaut que si on le demande etc… et s’il manque de manoeuvres et qu’il y a abondance de cadres, les salaires des manoeuvres seront plus élevés. (on parle de la valeur de la marchandise-travail quand on dit cela, pas du capital). Et pour von Hayek, les pauvres et les chômeurs n’ont absolument pas à se culpabiliser car on n’en a pas besoin. Suzan George dans son livre de fiction « le Rapport Lugano » tire satiriquement ce point de vue au bout de sa course: précipitons l’anéantissement des pauvres.
Car, dans l’ancien monde, une population abondante était gage de prospérité économique, de ventres pour faire naître davantage de bras, et aussi gage de chair à canon pour assurer la puissance militaire. Dans le nouveau, chaque humain est avant tout un problème de plus. Car la puissance d’une nation qu’elle soit économique ou militaire, se mesure à sa technologie. Le nombre n’a plus rien n’a voir, le nombre y est problème plus ressource. Le nombre consomme, creuse le déficit extérieur, met le logement en crise, aggrave le chômage, cause des épidémies etc…
Mais ce nouveau monde , technologique, et convaincu d’être suprêmement rationnel, il peine à convaincre parce qu’il est totalement inefficace et que pour la majorité des terriens il condamne les enfants à vivre plus mal que leurs parents. Et ce nouveau monde pour la majorité de la population, ne contient ni plus de sécurité, ni plus de progrès.
La faute à qui ? Pour les néo-libéraux, la faute aux reliquats de l’ancien monde. Comme les communistes justifiant leurs errances par les restes de la morale bourgeoise, les néo-libéraux doctrinaires justifient l’échec du « nouveau système » par des « irrationnels » besoins de justice, d’humanisme, de valeurs, de partages, d’échange, de don désintéressé (sur internet Kazaa et compagnie) . Sans doute aussi la faute au fait qu’une fois à mettre en pratique, leurs belles idées techniques pures (débarassée des scories de la morale de l’ancien monde) ils les abandonnent: combien se disent « si je ne trouve pas tel salarié « manuel » à ce prix là, pour ce boulot de merde là , c’est que je dois augmenter le salaire du poste dans mon budget » ? Alors qu’ils sont prêt à accepter ce principe quand ils partent à la recherche d’un sous-traitant ? Dans ce monde néo-libéral, c’est le prix, la mesure de toute chose. Valoriser le travail, cela veut donc dire logiquement mettre le prix: pas faire des sermons ou agiter des menaces. Pour les autres sans doute que chacun a son idée, mais enfin, clairement, c’est parce que ce nouveau monde peine vraiment à convaincre.
Auparavant, les droites faisaient aussi bien gaffe: fallait pas pousser les gens vers le communisme. Il était bon de montrer que le libéralisme était porteur de progrès social, de sécurité, d’abondance. Il fallait donc concéder des avantages à ceux d’en bas. D’ailleurs, on s’interdisait de dire qu’il y avait des gens en bas parce que cela faisait trop « lutte des classes ». D’ailleurs on s’interdisait de tout ramener à l’économie parce que cela faisait trop « marxisant », trop « matérialiste » . Mais aujourd’hui plus de danger rouge pensent les décideurs, on ne doit donc plus investir dans le progrès de tous, et on peut clairement vivre sa conscience de classe aisée et parler argent et titre de proriété à tout va. Donnant rétrospectivement raison à des tas de marxismes sans que plus personne ne le remarque !
Et on s’est laissé bercer: l’offre et la demande comme loi naturelle (alors que vendre plus cher à celui qui a faim et donc demande plus, n’a rien d’humain); moins d’état (ce qui signifie moins de démocratie car plus de pouvoir à des entreprises extrêmement riches, éventuellement apatrides dont nous ne choissisons via suffrage universel aucun organe de décision) ; et d’une manière général toutes les manipulations de l’imaginaire collectif qu’autorisent aujourd’hui médias et publicité.
A terme quoi ? peut-être une nouvelle féodalité, avec des entreprises suzeraines et des filiales vassales, et quelques heureux élus faisant partie de la maisonnée qui leur donnera leur identité (moi je suis « microsoft » et toi « coca-cola ») , et éventuellement des entreprises artisanes interchangeables. Avec quand même queqlues différences qui laissent présager que d’autres mondes suivront: 1) le pouvoir n’aura plus d’enracinement territorial du tout or ne fût-ce que pour stabiliser les pauvres la territorialité est regardée comme cruciale depuis le 19e siècle. 2) le pouvoir va manquer de justification: le seigneur était soutenu par une religion, et il conservait le pouvoir car il offrait une « relative » sécurité et protection contre les aléas de la vie et contre ses cousins les autres prédateurs. 3) les populations occidentales sont malgré Tf1 et Berlusconi, bien plus qualifiées qu’il y a 700 ans (enfin, pour les USA je suis nettement moins optimiste) . Elles sont plus difficiles aussi à gouverner. Et par la diversité et la richesse des opinions, elles sont totalement imprévisibles comme ne l’avouent pas les instituts de sondages pré-électoraux.
Aujourd’hui, les puissants s’imaginent garder le pouvoir et faire respecter leur titres de propriété sans aucune contrepartie de leur part!!! Comme si en l’absence de religion, on allait respecter leur propriété de droit divin ! Combien de temps cela peut tenir avant de se heurter au chaos d’une désobéissance civile désorganisée? bien malin qui le sait ! question de masse critique sans doute. Un peu comme pour les drogues douces dans certains pays…
Cela dit, il n’est pas interdit d’espérer que les rejetons de ces « puissants », leur pètent à la gueule à force de trop comprendre la totale infécondité du « néo-libéralisme », la déliquescence dans laquelle il entraîne le monde, et d’une manière générale la vacuité cette course individuelle à l’accumulation quand finalement, tout au bout chacun d’entre nous n’a droit qu’à 1 ou 2 mètres carré (si on se fait enterrer). Et qu’il y a tant et tant à faire , à apprendre, à construire, qui n’est PAS de l’économie !
>Tu biaises encore, marzi, après m’avoir parlé du technicien de surface, tu me renvoie ton pauvre >exemple micro-économique de ta petite entreprise (3 à 4 points? Pas vraiment rentable, ton >entreprise…). Je te rappelle que j’avais raisonné au niveau macro-économique. Enregistré? Essaye >de faire pareil, ça te permettra de comprendre. ?!? « ce raisonnement doit tenir pour la majorité des entreprises francaises ». sys4 => tu as lu mes propos ? 3 à 4 points => pas vraiment rentable, mon entreprise => tu me cites des boites, de taille conséquentes (comme mon entreprise, 200 000 salariés) qui font plus de 10% de marge ? Et je ne parle meme pas des 100% que tu cites dans ton mail.
Ou alors, on vit pas dans le meme monde, toi et moi ?
« Au Danemark, le chômeur est assuré d’une allocation, à hauteur de 90 % de sa rémunération, pendant quatre ans, et tout le système repose sur la bonne circulation entre l’emploi et le non-emploi. Car, si l’on perd aisément son emploi, à l’inverse tout est mis en oeuvre pour maintenir la proximité des demandeurs d’emploi au marché du travail : un véritable service de l’emploi décentralisé et richement doté en moyens humains (35 salariés par agent contre 70 en France), une démarche formation des plus actives et un contrat d’engagement de recherche d’activité et de disponibilité pour tout emploi « convenable », eu égard à la formation. On en est très loin ! »
http://www.ouest-france.fr/ofedito.asp?idDOC=245858&idCLA=3633
« Le taux de remplacement, non dégressif, est de 90 % jusqu’à un salaire annuel de 200 000 couronnes (environ 27 000 euros). Au-delà, il descend progressivement : pour un salaire annuel de 350 000 couronnes (47 250 euros), il est de 50 %. L’exemple danois, cité en modèle d’une « stratégie européenne pour l’emploi » , semble invalider la thèse selon laquelle de basses prestations d’indemnisation-chômage favoriseraient la recherche d’emploi. »
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-679613,0.html
Je pense qu’il serait intéressant d’approfondir ces aspects là.
L’écart entre le travail et l’aide…
Cela fait quelques temps que je rumine un billet sur les déclarations de notre SarkoShow national a ce sujet. Le Monolecte a fait un excellent billet (Equation différentielle) sur le sujet. Ce discours sur le travail qui libère est à rapprocher de mon…
En tout cas débat passionnant. Tout chômeur sera dans une situation particulière, c’est aussi une des sources du problèmes. Bref, merci Agnès, tes articles suscite un sacré débat.
Et alors, Agnès, elle en est où, ta création d’entreprise ? Encore une fois, je prend le pari que nous tous qui te lisont, plus ou moins occasionnellement, qu’on soit plutot en phase avec tes avis ou qu’on y soit souvent opposé, Alain en tête, on te souhaite avant tout du succès dans cette expérience!
« Ou alors, on vit pas dans le meme monde, toi et moi ? »
Peut-être, mais pas sûr que ce soit à mon désavantage. Je pointais juste le fait que si tous les patrons nivelaient leur salaire par le bas, QUI allait acheter votre production? Exportation? Et si les autres pays faisaient pareil? Je mets juste en lumière ce mécanisme du cercle vicieux qui à terme, ne pourra qu’aboutir à une crise majeure, à moins que toute la population se fasse lumpéniser (théorie marxiste qui pousse certains « prolétaires » à défendre l’intérêt de celui qui l’exploite) à grand coup de Sarkozy.
Tu restes bien muet devant cette question, marzi…
Ouhla, non, je suis tout aussi inquiet que toi, je ne sais pas répondre à cette question, je m’inquiète moi aussi des délocalisations et de l’attrait unique du pognon des patrons.. mais la solution de dire ‘il devrait payer plus leurs ouvriers’, c’est facile à dire et impossible à faire, pour les raisons que j’ai expliqué. Mon soucis à moi, c’est qu’on évite de dire que « les salaud de patrons devraient faire ci ou ca » alors qu’on oublie aussi leur contrainte.
Ceci dit, tout le monde à 2k€ net, j’en reve aussi. Mais ca n’est qu’un reve.
En réponse à marzi: Encore faut-il faire la différence entre les petits patrons, dont beaucoup galèrent pour réussir à maintenir leur entreprise à flots, et les grandes entreprises qui sont le vrai pouvoir économique (idem pour le petit capital et la haute finance.) On se garde bien de faire la distinction entre les deux mais si on relit les arguments du Medef en écartant tous les amalgames abusifs, il ne reste plus grand chose. Tiens, ça me rappelle un truc que j’ai lu sur la propriété privée et la défense de l’environnement : l’auteur prétendait que la propriété privée est la meilleure protection possible parce qu’on fait toujours plus attention à son bien qu’au bien collectif. Là encore, il faut faire la distinction entre petite et grande propriété : si le petit agriculteur est le meilleur gardien de sa terre, on ne peut pas en dire autant de la multinationale qui la considère comme un investissement à amortir sur une période donnée. Franchement, que croyez-vous que serait devenu notre littoral, par exemple, si on ne lui avait pas dédié un conservatoire? Bref, tout est question d’échelle.
Oui, c’est un dilleme, cette différence grande/petite entreprise. Un collègue à moi qui ne manquera pas de lire ca me parle de taxer plusSE les grandes entreprises que les petites… mais je ne pense pas que ca soit la solution. Et puis, n’oublions pas qu’en avoir a aussi de grand avantage : elle paye un max d’impot, meme si elles ont générés du pognon suite à délocalisation, le siège restant en france. Bref, mieux vaut qu’elles soient francaises qu’anglaise ou allemande.
Agnés a ecrit : {{il me semble qu’ne France, le chômage incompressible représent environ 8 % de la population active – 8 % pour qui ce n’est même plus la peine de fournir du boulot, ils sont cuit Ca veut dire quoi, ça? Déchets? Surnuméraires? Parasites? Boulets? Tu proposes quoi? Près d’un mec sur 10 en France est de trop? Ne sert à rien? Ils vivent comment? Ils bouffent comment? C’est encore des gens, des personnes? Ils ont encore le droit de vivre? Qu’est-ce qui ne va pas dans vos têtes? On parle d’hommes, de femmes, de leur famille aussi. C’est autant d’histoires, de vécus. Autant de rires, de larmes de déceptions, de petits bonheurs et de grands regrets. Ce ne sont pas des chiffres, des statistiques, des objets, des vues de l’esprit. Ce sont des gens, avec de la viande, avec des cerveaux. Surtout des gens qui souffrent. Des gens qui galèrent. Des gens qui tentent de s’en sortir, quoi que l’on puisse en penser. Comment faut-il penser, comment faut-il avoir été déformé pour croire un seul instant que tant et tant de gens aiment vivre dans la merde, avec toujours 10€ qui manquent pour en faire 2? Quelle pensée déshumanisante, quel mépris de l’autre! Ils sont cuits! On les fout dans des fours et on rajoute du charbon? On les regroupe et on leur fait construire des pyramides? Mais où est-ce que nous sommes? De quoi parlons-nous, là? C’est quoi cette organisation sociale qui laisse un dixième des troupes sur le carreau, qui s’en lave les mains et qui balance comme épitaphe : « manière, ils ne valent rien, ils ne servent à rien »? Ne serait-il pas tant de remettre en question certaines petites certitudes et se demander pourquoi les gens devraient s’adapter à un système inhumain, alors que c’est le système qui devrait s’adapter aux humains… tous!}}
Tout a fait d’accord avec toi , je crois que l’etre humain est une race qui » pete plus haut qui n’a le cul » . Quand je vois certain animaux , je les trouves plus » humains que les humains ». Personnellement j’ai 27 ans , j’ai un bac+2 et j’ai fait quelques boulot, et maintenant je suis tellement degouté du monde de l’entreprise que j’ai arreté de bosser et je suis au rmi , car pour moi travailler est une forme d’allienation de la personne.Bien sur , je ne parle pas du travail fait avec passion et plaisir et epannouissant, mais aujourd’hui qui peut choisir un boulot qui lui plaisent? Si je continuais a travailler ma personnalité mourrait. Voir le tres bon film de Pierre Carles » Attention danger travail » . Car beaucoup de gens refusent de travailler car le system ne leur conviennent pas.
Je suis un poil inquiet de ton propos, gardfield : volontairement, tu preferes rester au RMI plutot qu’aller travailler vu ton avis sur la chose ? Ben alors, ca va contre les idées d’Agnès, il me semble…
Pour répondre au post d’Alain concernant les actionnaires, je lui répondrai simplement que non les actionnaires ne sont pas des « méchants », ce sont juste des salauds. Tout actionnaire sait pertinemment que la hausse d’une action signifie la hausse de la misère salariale, du harcèlement, et quelques licenciements en prime. Quant à savoir si c’est facile de gagner de l’argent en bourse, ça dépend pour qui. Les petits actionnaires (des esclaves-salariés pour la plupart) se font systématiquement baiser. En revanche pour les gros c’est du gâteau. Quant à tous ceux qui ânonnent sur ce blog « vous n’avez qu’à créer votre entreprise » je leur rappelle que leur petite entreprise ne sert qu’à vendre encore plus de merdes aux pauvres et à créer des emplois pourris et les vies de cons qui vont avec.
Garfield. J’ai vu le film dont tu parles, et je crois que tu as raisons sur certains points. Cependant, tu critiques un système et dit percevoir le RMI. Je sais que l’on a du te dire cela maintes fois, mais dans ce cas si tu perçois le RMI, a droit à la CMU, à différentes aides comme l’exonération de la Taxe d’Habitation et de la redevance télé, des réductions de toutes sortes comme pour les transports en communs, le téléphone, l’internet/bibliothèque, alors là tu profites du système que tu critiques. Et je suis désolé, même si je suis d’accord qu’il est de plus en plus difficile de s’épanouir par le travail (j’y ai pourtant cru), il faut que chacun contribuent !
Je ne veux pas te faire la morale. J’imagine ta situation, et je comprends ta douleur. Moi même parfois j’ai envie de baisser les bras. Mais profiter du système n’est pas à mon sens la solution. Il faut le changer.
J’espère que tu répondras en disant que tu milites dans telle ou telle association, que tu aides X ou Y à accomplir des choses … Contrairement à ce que certains pourraient penser, je ne suis pas contre le RMA dans ce cadre. Je me laisse le droit de le refuser. Mais dans ce cas je sors du système …
Pour l’instant il me reste 4 mois d’Assedic, et je « bosse » pour retrouver du boulot … C’est dur. Les échecs sont hélas nombreux, mais je garde un minimum espoir, et je continue à être anxieu car pour moi retrouver du boulot ne veut pas dire que je me sentirai mieux. Le chômage a été très douloureux pour moi. Je suis déprimé. Je n’ai plus goût à grand chose, me sent marginalisé et profiteur … J’aimerai que cela change. Restera juste à s’accrocher si je trouve un boulot pour pouvoir ne plus connaître çà. Si j’étais croyant je dirai que je pris pour en être capable.
=> pour garfield Et un coup pied dans le cul pour se mettre au travail ?? non ?
=> Et pour Mouai une baffe dans sa gueule pour qu’il mesure la portée de ses inepties
Je suis nait en france est j’y reste.Je n’ai aucun remors a « profiter » du systeme , puisque le systeme a bien profité de moi.Puis le riche comme le pauvre qui achete sa nourriture a « carrefour ou auchan » paie ses 19.6% de tva , donc on fait tous marcher le system. Pour certain avoir le rmi c’est profiter , alors oui , si avoir ses besoins fondamentaux pour sa dignité c’est a dire mangé et se loger c’est profiter , alors oui je profite.L’hetre humain n’ai pas mis au monde pour bosser , c’est un moyen pas une fin en soit.
1. L’agriculture produit plus de nourriture que ce que nous avons besoin; les surplus sont détruits pour garder des prix hauts sur le marché.
2. Il y a deux millions de logements non occupés en france, c’est-à-dire bien plus que de gens mal ou pas logés.
Si vous savez faire 1 + 2 vous aurez compris que les deux besoins de base pourraient etre fournis à des prix dérisoires à tous ceux qui en ont besoin.
Pour ceux qui sont trop idiots pour faire 1 + 2, je vous conseille de soutenir un maximum les débiles du style sarkozy; avec un peu de chance lui ou d’autres idiots du même genre seront bien assez débiles pour supprimer les allocations (rmi et chomage), c’est à dire foutre environ 6 à 7 millions de personnes dans la rue, ce que les syndicats n’ont pas réussi à faire depuis longtemps. Le retour de baton assainira le paysage politique et patronal pendant un bon moment et ça fera du bien; après évidemment ça recommencera mais qu’importe, un bon massacre de temps en temps semble etre la seule façon de faire revenir les nantis à la réalité; et puis ça défoulera les gens un bon coup, comme ça ils supporteront mieux les injustices pendant quelques temps… :-))
lo => ah oui une bonne petite revolution , ca rafraichirait les idées a beaucoup de monde et puis ca defoule !!!
Bravo pour tes analyses argumentées et documentées. Ce genre de blog fait du bien à la démocratie …
Le mien essaye aussi à sa manière de bouger le regard des gens …
http://sarkostique.over-blog.com
Sarkophage
Gardfield : C’est triste de te lire. Tu nuis à un système qui n’est pas si pourri que ca. Tu fabriques les futures anti-systèmes. Vu ton age, c’est d’autant plus triste. Agnès, tu t’inquiètes pas quand tu lis Gardfield, et qu’apres, tu nous écris que les RMIste souhaitent tous travailler ?
Roger : … quel vision noir de notre monde… moi, j’ai la bassesse de penser que celui qui est pret à des efforts raisonnables s’en sort tres bien dans le monde actuel.
Non c’est vrai la bourse c’est pas facile….surtout pour les pauvres et les salariés… puisqu’ils n’ont pas d’argent à investir, ils en ont à peine pour bouffer….et cercle vicieux aidant ça devient héréditaire….par contre le monde du travail c’est le pays de Candy. L’argent facile n’existe pas surtout pas celui qu’on gagne au détriment de sa santé. C’est bien connu les gros actionnaires sont des philantropes avec une pensée obsessionnelle pour le bien être des salariés. Tout le monde sait que les propriétaires (ceux qui font de l’immeuble à la découpe, ceux qui possèdent des immeubles dans le monde entier, ceux qui entretiennent leurS immeubleS tous les siècles en augmentant les loyers toutes les 2 minutes,ceux qui préfère les bureaux vides que les logements habités) sont des humanistes convaincus. Alors que dire des rentiers qui sont tourmentés par la création de richesses pour tous le monde. Gestion=création de richesses profitables à tous
Alain: »Dorénavant les arguments à base de il gagne de la tune en branlant rien c’est de la pure demagogie ». C’est dommage qu’on ait pas le son : putain ça fout la trouille ça me rappelle le côté peremptoire et solennel de ma prof de sport en training grenat et chaussures de ville qui me criait avec une voix pleine de testostérone: « Dorénavant tu vas m’ecouter ou je vais te faire faire 100 pompes espèce de petit P.D ». Ah oui j’oubliais son short lui rentrant dans la raie mais bon ça c’est juste un détail traumatisant.
Etheriel : »Quelques mois plus tard, fin de la rigolade: le CAC se casse la gueule et tombe au final en dessous de 3000 pts. On a plus que divisé par deux le capital des detenteurs d’actions. » Oui tu as tout à fait raison Etheriel putain c’est quoi ce pays où les actionnaires prennent des risques et perdent de l’argent merde, pendant que les salariés y font que prendre des risques chimiques, dorso-lombaires, biologiques, radiques, traumatiques….fait chier et en plus il faut indemniser quand ils décèdent à cause des economies sur la sécurité ,à croire qu’il le font exprès.
Free Tibet : »Le patron est définie comme une entité immatériel, une sorte de Satan » Bon ben il va falloir canonisé tous les employeurs, je m’en vais de suite écrire à Benoit 16 soupape diesel tdi 110 chevaux vitre teintées… « Que la société mobilise des millions pour ceux qui n’ont plus rien et les autres, ceux qui peuvent s’en sortir, qu’ils bougent, qu’ils arrêtent de geindre. » Mais euh les gens peuvent geindre s’ils en ont envi d’ailleurs je le prouve : oh oui, oh oui, encore, encore,mmmmh c’est bon. Je m’arrete là parce que je commence à avoir une erection…
=>Mouai: « pour garfield Et un coup pied dans le cul pour se mettre au travail ?? non ? » Tu devrais mieux évaluer le rapport de force sur ce blog (ça s’applique aussi pour tous ceux qui crois qu’ils peuvent maitriser plusieurs millions de pauvres affamés et sans logement)
> Lo et louis siffert : e x a c t e m e n t ! on ne peut mieux dire !
A l’origine, la protection sociale genre Bismark au 19e siècle allemand ou Beveridge au Royaume-Uni , c’est pour contrer les rouges, pas pour faire des cadeaux. Et les nantis concèdent une injustice sociale optimalisée (déguisée en justice) : de manière à sécuriser les pauvres et qu’ils aient quelque chose à perdre. Les pauvres andouilles de « riches » d’aujourd’hui ont oublié que les titres de propriété même immobilière ou la valeur de leur capital virtuel en actions ne tient qu’à une chose: un consensus aussi large que possible, et une confiance encore plus large dans ce consensus et dans son efficacité POUR TOUS.
alain et les autres continuez sur vos rails bien droits et une masse de gens n’auront vraiment plus rien à perdre. Et ils tenteront de prendre au lieu de mériter. D’autant que ni la promesse de lendemains radieux, du paradis dans l’au-delà ou les derniers seraient des premiers, ni la menace des flammes de l’enfer ne semblent plus vraiment encore faire partie du paysage. Alors oui bonne chance pour maîtriser les pauvres ! Sauf si l’extrême droite… ce qui n’est pas mieux de mon point de vue.
>garfield : bon on ne sait sans doute pas tout de ton histoire , mais dit comme ça , cela vaut tous les sommets de Davos et toutes les « Bell curve » (voir note n°1 d’ Agnès) : une vraie bonne vielle attitude aristocratique genre « le travail est indigne de quelqu’un comme moi » ou « je suis d’une autre race, alros que ceux qui ont une âme d’esclave se chargent des basses besognes qui d’une manière ou d’une autre m’amènent bouffe, électricité et chauffage et plus vite que ça ». Et, surtout qu’à 27 ans et après un bac +2, je ne vois pas trop comment le système aurait profité de lui et non l’inverse ! Enfin c’est surtout une question de fécondité et de contribution à une construction commune: je comprends qu’on dise vive le RMI ! et j’applaudis à l’affirmation positive de l’existence d’autres choses que l’économie marchande. Mais qu’on fasse alors du « non-monnayé » avec ce temps libéré là! Je pense à l’exemple d’un type qui perçoit des allocations sociales diverses; et qui après avoir pondu 4 marmots à la file, il a décidé d’organiser bénévolement des ateliers pour gosses durant les vacances scolaires et les samedis. L’association qu’il a fondée reçoit juste des subventions de fonctionnement, et lui et d’autres, travaillent certes mais bénévolement. Là je peux comprendre un rmiste qui choisi ça, mais garfield, je ne comprends pas… A garfield comme aux « win-win » décrits par Agnès, les vers de l’anglais Robert Wyatt dans une de ses chansons s’appliquent aussi bien: « Tu dis que tu es un individu autonome, reponsable et libre, mais c’est pas toi qui manie la pelle pour avoir ton charbon ».
C’est l’autre chose que tous ces abrutis de riches oublient: c’est à quel point nous sommes interdépendants pour tout. L’individualisme est dans une société technologique avancée une illusion d’enfant gâté. Jetez un coup d’oeil autour de vous: qu’est ce que vous pourriez par vous-mêmes, fabriquer, concevoir de a à z, réparer, en ayant aucune aide sinon celle accumulée au fil des siècles dans des bibliothèques (à la rigueur) ???
Bon, vous je ne sais pas, mais moi je vois bien que pour la moindre chose je dépends à jamais du collectif. Et plus on est riche, plus on est dans l’interdépendance. Alors si j’étais riche et que je souhaitais le rester, moi ce collectif j’en prendrais drôlement soin au lieu de le malmener… même en déclarations à la Sarkozy ou à quelques autres ici. Et comme je ne crois pas au grand soir ou autre, cela ne m’enchante pas ce genre conneries.
marzi: (à Garfield) « Tu fabriques les futures anti-systèmes. »
FAUX, marzi, Garfield fait parti des « branleurs » hissés par Sarkozy. En clair, les gens comme lui entretiennent et confortent plutôt les pro-systèmes comme toi. Les anti-systèmes sont dopés par les scandales des fonds de pension aux states, et les pdgs qui se barrent avec 38 millions de retraite et les stock-options. A toi de voir quelle est la priorité, faire revenir des millions d’euros dans le circuit ou taper sur les doigts des RMIstes. Sachant qu’un RMIste coute en général 500€ par moi, et le patron-voyou coute des millions. Je dis pas que tous les patrons sont des voyous, mais cette cécité est inexplicable alors qu’on parle de « privilèges » des employés de l’EDF. C’est quand même indécent.
Oui je suis un « branleur » qui refuse beaucoup d’aspect de notre systeme.Je suis contre la croissance a outrance qui detruit notre terre mais aussi ses habitant.Alors qui est nuisible ou parasitaire , le pauvre rmiste ou la super mega entreprise qui se fait du pognon sur votre dos et qui detruit l’environnement , tout ca pour des bénéfices qui profitent toujours au même.Y a plein d’exemple du même genre , avec des entreprises comme ‘Total »(bénéfice – polution) , »universal »(scandal financier) , agroagriculture intensive ….Bref il est trop tard pour moi détaillé , je vais aller dormir.
Je suis moi-même décroissant, dumoins je tache de l’être, et cela n’est pas évident. Je comprends tes propos et je ne juge pas. Mais je dis juste attention. Nous sommes dans un système que nous ne maîtrisons pas. Que se passera t il le jour où l’on te dira: Pour avoir ton RMI il faut que t’aille laver les chiottes des prisons ?
Comment appelez vous un type qui gagne de l’argent en dormant (Gestionnaire de Fonds, LBO, rentier, spéculateur immobilier, etc…)? Un branleur? Pensez vous utilisez la methode du coup de pied au cul pour ce dernier (aussi)?
Le chomage et le RMI sont aux yeux de certains un luxe…
Au sujet de l’ouvrage controversé the bell curve, je me rappelle de l’indignation que sa sortie au USA avait provoqué. Pour mémoire, la partie la plus abjecte réside dans la suite des propos des auteurs.
Un dossier de Science et vie avait clairement montré l’indignation de toute la communauté scientifique. I lfaut savoir que les auteurs sont des chercheurs diplômés, mais leurs méthodes n’avaient rien de la démarche qui fait la rigueur scientifique.
Les auteurs du livre, après avoir « démontré » que l’intelligence est héréditaire, que la pauvreté va aux idiots, ils « démontraient » que les noirs sont moins intelligents que les blancs et les asiatiques ,ces derniers étant, selon ces membres du KKK, les plus intelligents de tous. La conclusion du livre: il ne fallait pas donner d’aides aux citoyens américains noirs.
Je crois que ce livre n’est pas du tout représentatif du discours libéral en europe, aux USA non plus d’ailleurs. Par contre il peut être retenu par les neo-cons américains et les facho europeens (FN – VB etc).
Nota , cet admirable ouvrage est sorti en 1994.
kalooni => Si un jour on m’oblige a nettoyer les chiottes de prisons alors , je serais forcer de quiter le systeme Rmi et crever de faim et mourrir .On dirait que c’est le but du gouvernement de migrer les gens des assedic vers Rmi et Rmi vers l’exclusion (la rue puis la prison).Il ne restera plus qu’une france où tous le monde est beau et gentil et où le but ultime de sa vie c’est d’avoir le plus de pognon possible. Par contre si on me dit , en contre partie de ton rmi , est il possible que t’ailles aidée les personnes agées a faire leur cours , ou leur menages… Je dis oui tout de suite , car aider son prochain ca n’a pas de prix.
bon, je passe ici de temps en temps, et c’est vrai qu’il est souvent interressant de lire les analyses et debats qui se trouvent isur ce blog.
J’ai toujours été étonné d’un truc sur les articles et contributions que j’ai lu ici (ou ailleurs d’ailleurs), c’est l’absence d’un certain type de personne, représenté ici et pour la 1ere fois que je puisse voir par Garfield. Ben voila, un « glandeur », un vrai, un rmiste qui l’a presque choisit, et qui ne s’en porte pas plus mal. Et même ici, les 1ere remarques sont : gaffe, tu profite du systeme, c’est pas bien ce que tu fait, pense à ceux qui payent, tout ça.
Bon, ce discour, je le connais par coeur, parce que je suis exactement dans la même situation que Garfield. J’ai 28 ans, une formation de développeur internet qui m’a permis de bosser au environ de l’an 2000 et qui ne vaut plus rien depuis. De dégringolage en petit boulot, j’ai finis par me retrouver au RMI. Et je suis parfaitement d’accord avec lui : moi aussi j’ai fait tout mon possible pour entrer dans le monde du travail, moi aussi j’ai cru à ce qu’on me disait, moi aussi j’ai fait ce qu’il fallais faire, j’ai fait là où l’on m’as dit de faire, et tout ça pour quoi? Si, ça m’as permis de découvrir le monde du travail, d’en être dégouté et de prendre la décision d’en rester éloigné le plus possible.
Effectivement, je profite de la société, à hauteur de 369 euros par mois. Dont une grosse partie retourne d’ailleurs rapidement dans les diverses caisses de l’état ou des entreprises. Je me lève à des horaires variable, je ne met pas de costard cravate, je suis nettement moins stressé que la moyenne des gens (ce qui ne veut pas dire que je ne le suis pas du tout, mais je gère). C’est si mal que ça? Je profite? peut être (et je suis loin d’en être persuadé, pour moi je ne fait que reprendre une petite partie de ce qui devrait normalement me revenir en tant qu’être humain dans une société dite évolué et civilisé). Il y en as qui profite bien pire, et on ne leur dit rien, mais moi en m’engueule, y as pas un problème? Et moi, je ne fais de mal à personne, jusqu’à preuve du contraire…
Comme dit plus haut, on sait que les besoin en nourritures et en logement pourrais largement être remplie, en France et sans doute dans le monde, mais ce n’est pas le cas. Pour avoir le droit de vivre, je devrais aller me faire chier huit heure par jour pour un truc qui ne m’interresse pas et qui me rapporte pas grand chose, ne m’épanouie absolument pas, et qui en plus me bouffe le reste de mon temps. Parce qu’au 8 heures par jours, on rajoute le transport, la préparation le matin, et le fait de se coucher tôt pour être en forme le lendemain, etpuis l’éventuel stress généré par divers facteurs dans le monde de l’entreprise. Tout ça pour avoir le droit a finalement pas grand chose, et pas grand chose dont je ne puisse vraiment me passer. Ben franchement, le marché ne me parait pas honnète, pas honnète du tout. Heureusement, on vis dans un pays merveilleux, qui donne le doit à certains minima sociaux (ce qui est bien mais finalement assez normal pour un pays censément riche, non?). Bon, le choix est donc : gagner un peu plus et avoir une vie que je ne supporte pas, ou gagner pas grand chose, mais avoir du temps pour moi, pour les gens autour de moi, pour me cultiver, avoir des loisir, faire des choses et saisir des opportunités.
Vous me direz : t’as qu’à monter ta boite, si le boulot salarié ne te plais pas. Ben j’y ai pensé, j’ai même pas mal d’idées. Il y a quelques problèmes : j’ai moyennement envie de bosser 16 heures par jour 7 jour sur 7 (et oui, j’ai vu des gens le faire autour de moi, ça ne me donne pas envie). Et les idées que j’ai sont motivé par la passion, pas du tout par l’argent. Je dirais même plus, elle ne serait absolument pas rentable, bien qu’elle fera sans doute plaisir a du monde et rendrait des services. Pas possible dans la société actuelle. Et puis de toute façon, je n’ai pas d’argent pour démarrer…..
Alors bon, je fait comme je peut, je me sens franchement bien plus à l’aise dans mes baskettes quand je suis au chomage qu’au boulot, et je n’ai pas honte de dire que si je cherche du boulot, c’est uniquement pour me refaire des droits assedics (bon, ok, faut pas le dire au patron qui s’imagine que si je postule pour faire de la saisie au kilomètre, c’est parce que ça me passionne, que je veut grimper les echelons dans sa boite dont je n’ai rien a foutre, et que je suis hyper motivé pour faire ce boulot; un autre truc qui m’enerve dans le monde du travail, cette mauvaise foie généralisé). Et en attendant, je fais des trucs, je lis des livres, je traduits des textes, je vais à des réunions, je participe à une asso, j’aide des amis ou des amis d’amis quand je peut; autant de chose que je ne feras sans doute pas ou moins si je bossais, qui ont de la valeur je crois, mais qui ne sont pas payé.
Alors, si sarko passe, nous impose des RMA ou fait disparaitre tout minima soiaux, ben pareil, j’imagine qu’il faudra que je meure, ou que je prenne le maquis, ou que j’émigre ailleurs. On verra bien, on en est pas encore là, j’espere qu’on en arriveras pas là, la France vaut mieux que ça. j’aimerais bien qu’on me prouve par A+B, de manière irréfutable et non idéologique, que c’est mal, avec des vrai arguments, si possible en prise avec la réalité. Je ne prétend pas avoir la érité ultime, et on doit pouvoir me faire changer d’avis, mais personne n’y est arrivé pour l’instant, il y en as même qui trouve que j’ai assez raisons….
En attendant, j’ai envie de dire, si demain, la majorité des travailleurs se mettait a penser comme ça et profitaient de ce à quoi ils ont droit, assedic et RMI, sur que ça foutrais le systeme dans la merde, et peut être que du coup on se demanderais pourquoi les gens font ça, et comment on peut changer le systeme pour qu’il marche mieux et de manière plus humaine. Mais je doit être un fou utopiste, un gauchiste, des gros mots dans le genre. En attendant, je resterais au RMI, et je regarderais les annonces ce soir, en sachant qu’il n’y aura rien d’autre que des boulot mal payé et ininterressant. Et j’essayerais de monter mon truc. Et je vis bien comme ça, et je pense ne lèser personne…..
Bon, désolé pour ce poste pas interessant et autocentré, mais j’avais envie de réagir, pour une fois. Promis, je le ferais plus….
C’est pas en phase avec les beaux discours de moulte blog sur le net « les mecs au RMI n’y sont pas par choix, les pauvres ». Vous avez au moins l’honneté de l’avouer. A mes yeux, ca ne vous excuse cependant pas.
Belle franchise de neko.miaou, qui casse un peu le mythe du « mec au rmi qui est malheureux et qui demande qu’à bosser » si cher à ce blog. On connait tous un neko.miaou dans son entourage, mais evidement, il est politiquement incorrect de le dire, surtout par ici…
Et pour un neko.miaou, dont le principal crime est de ne plus avoir envie de faire le pantin pour des miettes, combien d’autres qui cavalent comme des fous d’interims en CDD, de CES en RMA, pour une poignée d’euros, pour le droit de crever la dalle dans « la dignité »?
neko miaou =>tu resumes assez bien la situation.
Pour changer de sujet , un truc qui me laisse penssif, les gens pestent contres les rmistes,chomeurs,retraités et autres « parasites » et « dechés » de la société , mais se posent ‘ils la question où vont leurs impots? A financer une armée qui coute tres cher au contribuable, A une police toujours plus omniprésente, Au train vie de l’état , A la télé ecran plasma de Mr Sarkozy…Enfin bref , ca ne fait pas chier les francais.Pourtant se sont eux les « parasites » !
Petite pensée du jour : Quand un chien vol on lui met un coup de pied au cul, Quand un homme vol il va en prison.Donc un homme vaut moins qu’un chien.
De la dialectique Sarkozyenne
Une brève lue dans le quotidien Nice-Matin du dimanche 28 août 2005, sous le titre : (Sarkozy) – Le grand écart –
– ‘’Nicolas Sarkozy a souhaité hier que l’écart entre salaires et allocations sociales soit accru au profit des premiers, afin d’encourager « la France qui travaille » et corriger ce qu’il juge être une « injustice ». « Il ne s’agit pas de pénaliser ceux qui ne travaillent pas, parce que c’est une souffrance, il s’agit simplement de récompenser davantage le travail ». ’’ –
Les paroles exactes du Président de l’UMP, enregistrées la veille samedi 27 août, au journal télévisé 19/20 de France 3 sont :
«__Il faut davantage de différence entre la récompense que l’on donne à ceux qui travaillent et l’assistance que l’on donne pour ceux qui ne travaillent pas. » « …le bénéficiaire d’un minima social devrait rendre à la solidarité nationale en exerçant une activité en complément de cette allocation. » « Il ne s’agit pas de pénaliser ceux qui ne travaillent pas, parce que c’est une souffrance, mais il s’agit simplement de récompenser davantage le travail. » « Je pense à la France qui se lève tôt, qui travaille dur et qui ne comprend pas pourquoi dans un certain nombre de cas il y a si peu de différence entre celui qui travaille et ses revenus et celui qui ne travaille pas et ses revenus__.»
Le Nicolas risque de se faire une rupture des ligaments extenseurs inter-fessier à cet exercice.
Par parenthèse, Nice-Matin, comme à l’accoutumée, relate les faits, gestes et paroles à sa manière – style ultra-libéral rampant, fascisant, escamoteur – il occulte délibérément les tranches de parole altérant la portée philanthropique de la pensée du petit grand homme.
Noter au passage comment ce dernier utilise le sophisme (argument, raisonnement ayant l’apparence de la validité, de la vérité, mais en réalité faux et non concluant, avancé généralement avec mauvaise foi, pour tromper ou faire illusion).
Mais arrivons au cœur du sujet.
Monseigneur désirerait-t-il que nous revêtissions les guenilles et autres sabretaches d’antan, que nous nous inclinassions devant sa pompeuse personne ? Monsieur est trop bon !
Eh ! Nicolas Sarkozy, citoyen français, « ceux qui travaillent » te disent que tu arrives bien tard après les révolutions du peuple de France, qu’en cet an de grâce 2005, la rétribution du travail n’est plus une « récompense » féodale mais un salaire républicain !
Eh ! Nicolas Sarkozy, citoyen français, « ceux qui ne travaillent pas » te rappellent qu’on ne leur « donne pas assistance » – condescendante charité -, qu’il exercent un droit voulu et créer en 1958, alors que tu n’étais qu’en barboteuse, par Charles De Gaulle, président de la république !
Eh ! Nicolas Sarkozy, citoyen français, les « minima sociaux » sont la représentation de la solidarité nationale en compensation du droit au travail rendu vacant par les décisions absurdes des politiques de ta caste, ils ne sont pas un pacte d’asservissement esclavagiste !
Nous ne craignons pas ta haine d’autocrate pusillanime. Nous rejetons ton mépris de nobliau déchu et ta suffisance égocentrique. Nous neutraliserons tes volontés de stigmatisation insultante, de discrimination positive et négative, d’ostracisme doctrinal. Nous déjouons ton séparatisme hypocritement élitiste et ta confrontation assassine du peuple à lui-même.
Nous ne nous soumettrons jamais à la servilité, la complaisance, l’abjection que tu veux nous imposer. Entends-tu cela ?
Eh ! Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, citoyen français, Ministre d’Etat, aristocrate hongrois accueilli en terre de France, regarde, collée encore à tes semelles, la terre souillée de Hongrie 1944 exilant les tiens. Tu te déshonores à méprisoter les victimes à la peau couleur soleil des hôtels de la misère. Tu n’es pas le bienvenu à te poser-là en précepteur imbu, autoritaire, borné et archaïque, à venir remettre en question ce que nos propres ancêtres ont acquis au prix de leur liberté, de leur sang et de leurs vies.
Nous ne t’offrirons pas le sacre napoléonien que tu attends, contente-toi du respect de l’exercice de la démocratie.
Marauder a ecrit : » Eh ! Nicolas Sarkozy, citoyen français, les « minima sociaux » sont la représentation de la solidarité nationale en compensation du droit au travail rendu vacant par les décisions absurdes des politiques de ta caste, ils ne sont pas un pacte d’asservissement esclavagiste ! »
C’est vrai que c’est a cause de politique comme lui qu’il y a une mauvaise gestion des fonds publiques , et aujourd’hui la france en paie le prix fort.
Neko.miaou et garfield.
Vous n’êtes pas au RMi parce que vous l’avez choisi mais parce que vous en savez rien faire.
Parce que vous n’avez pas la moindre énergie pour commencer quoi que ce soit.
Parce que vous êtes des enfants gâtés, inconscients, infantiles et obscènes.
En d’autres pays, vous seriez lépreux ou putes à Delhi, à Pattaya, à Rio. Ramasseur de cartons à Singapour comme les papis que je vois trimer sans gémir. Terassier à Bangkok. Morts déjà peut-être à Lagos. Violés tous les jours dans la prison de No Exit Town, Colorado.
Ici vous êtes juste sans susbtance. Perpétuelle écume humaine sans force, sans avenir, obéissante malgré les apparences. Tenter une aventure ?
Ce monde va vous tuer après vous avoir éteint.
Bien à vous.
Hé Leon,
Tu nous fouts les ch’tons là… On croirait du Dantec.
Poï ! Y a d’l’ambiance disdonc ! 82 commentaires, c’est la gloire, ma bichette… 😀
Voui… mais bon, entre cons de riches et salauds de pauvres, comme d’hab, on n’avance pas beaucoup.
On a désappris la réflexion, tout n’est plus que réaction épidermique. Garfield et neko-miaou expriment fondamentalement un malaise profond et hop, sus aux faignasses, à mort les profiteurs. On n’avance pas d’un pouce.
Quand des personnes de 27 ans disent qu’elles préfèrent bouffer de la merde et être montrées du doigt plutôt que de retourner dans le salariat, cela me lance dans une réflexion sur les conditions de travail aujourd’hui. Parce que les deux sont actifs, dans le bénévolats. Il ne s’agit pas là du refus du travail en tant que tel, de l’activité, donc pas de faignantise, mais bien du rejet de la subordination que le travail salarié implique de plein droit.
On ne peut pas comparer la pénébilité du travail aujourd’hui avec ce que c’était dans les années 50, avec des travaux physiquement plus durs, plus dangereux avec les conditions actuelles… sauf que… Là où le travail brisait les corps, aujourd’hui, les méthodes de management brutales, le stress continu, les pressions de toutes sortes, la course à la productivité, tous ces facteurs détruisent les esprits, font imploser les défenses psychiques. Dans beaucoup de secteur, le travail, hautement intensif, est devenu insupportable : dépressions graves, maladies psychosomatiques, le mal est encore plus profond et se chiffre aussi très lourdement : incapacité de travail, dépendances massives aux psychotropes, déviances sociales et comportementales et, bien sûr, retrait du marché du travail.
Ne pas rester sur les faits, ne pas réagir « avec les tripes », réfléchir, s’interroger, chercher!
Je suis fier de me dire marxiste (non léniniste !). Cela fait bien longtemps (j’ai 63 balais) que je milite pour une société plus équitable, dans laquelle les moyens de productions seraient collectifs sous forme de coopératives avec droit de gestion à l’ensemble des travailleurs. J’appelle de mes voeux une transformation profonde de la société. Je crois à l’avènement d’une société basée sur l’adage « à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens ». Mais je dois dire que garfield et neko.miaou oublient la deuxième partie de l’adage. Je crois que dans une société de producteurs librement associés, ces deux glandeurs n’auraient aucune place. J’aimerais juste rappeler à nos deux flemmards que le RMI est payé par la TVA, les impôts, les cotisations de travailleurs qui, eux, font un boulot de merde. Sur le plan moral, ils n’ont rien à envier des profiteurs capitalistes, appelons-les des profiteurs-prolétaires. Au fait, garfield, tu te dis bac+2, mais ton orthographe me laisse dubitatif. Moi, qui suis bac-2, je pense faire moins de fautes que toi. Où alors, ton orthographe est bonne, mais tu ne respecte absolument pas tes lecteur, cette dernière hypothèse ma paraît d’ailleurs assez cadrer avec ton profil mental et moral.
Non ces personnes de 27 ans ne sont en rien des victimes. A 27 ans on n’est pas fatigué. On se tire les doigts des fesses pour essayer de vivre mieux, plus fort, plus intensément que le RMI.
A 27 ans on met un point d’honneur à ne pas accepter le RMI.
Et si on veut s’échapper des contraintes absurdes du travail en bureau ou a l’usine (ce que je comprends amplement – oh les pov chéris, c’est qu’ils vont avoir mal à leurs petits corps…!), on fait comme on fait d’autres avant eux: on va s’inventer ailleurs.
Ou alors on s’invente ici et maintenant.
A 27 ans on n’accepte pas le RMI.
Plutôt bosser chez Mac Do, bosser le soir, la nuit, le jour, reprendre des études, se passionner pour quelque chose, faire de sa vie un quelque chose qui vaille la peine d’être mentionné.
Le RMI ? L’ANPE ? Une seule fois, pour bien repérer l’odeur afin de l’éviter à jamais.
Et ça n’a rien à voir avec la réflexion ou l’émotion.
Agnès, allons…??!! » rejet de la subordination que le travail salarié implique de plein droit » : alors ne soit pas salarié.
A 27 ans ne pas être capable de s’assumer soi-même – parce que encore une fois ils n’ont rien choisi, ils ne savent rien faire, même pas un accord de genre et de nombre – ça pue la mort.
Vivre en parasite à 27 ans C’est obscène.
Bien à vous.
Pour cette rentrée, je retourne pour un mois au boulot… renouvellement de cdd, avec une possiblité providentielle si avérée, LE fameux cdi, avec, encore plus exceptionnel, des conditions de travail très acceptables (subjectif, bien sûr) et une rémunération correcte (plus que le smic grâce aux primes). Mon critère de choix de sélection et d’acceptation d’un travail salarié est en premier le secteur d’action, la forme d’action (contenu et conséquences) ; depuis plus de quinze ans d’expériences variées j’ai fait mon choix et n’accepte plus rien d’autre (d’ailleurs, les employeurs ou recruteurs ne s’y trompent pas) ou alors ils ne savent pas lire. Moi aussi, j’ai été au rmi, et même pire (ici, je parle au niveau pécunière); et si un jour mes allocations se réduisaient de nouveau a minima, je dirai (comme je me le suis dit depuis quelques mois), ok, au rmi ? bon : je paye mes factures (en limitant au max mes charges, avec possibilité d’être viré rapidos), et réalise mon projet en prenant tout mon temps (car pas d’argent). Quand on a vu ce que donnait en échange le monde du travail, il faut être persévérant pour trouver la place rare, sinon, faire la sienne (et faire fi du regard de ces autres qui pour la plupart ne peuvent se mettre à la place d’un autre car pour ce faire, il faut plus le connaître : une évidence). Personnellement, c’est un équilibre entre solidarité et liberté que ça se joue : solidarité pour que chaque être humain, sans condition, bénéficie de toit, nourriture, santé, et le reste en échange d’une contribution, initiée, acceptée de l’individu qui lui (et à sa famille) amènerait tout le plus, fondamental lui aussi, reconnaissance, sentiment d’utilité, prestige, etc (mais sans écraser son voisin, c’est une limite basique !!!). Je ne vaux pas travailler pour une entreprise dont le produit est vicié, dont l’organisation du travail est archaïquement écrasante ou stupide, dont les objectifs sont non éthiques que ce soit dans la fin et les moyens… Heureusement, je ne suis pas seule à penser cela, tous niveaux de csp, et donc pas forcément d’extrême de gauche : vive internet, pour approfondir ces questions sous plusieurs angles. Bon, sur ce, bonjour à Agnès et aux autres, vous souhaitant une bonne rentrée, tout de même, puisque c’est l’agenda qui le dis.
Jusqu’à lors, le refus de la société est choix librement consenti. Nos 2 non-travailleurs n’ont pas quitté volontairement un job correct par refus de la société de la consommation, mais uniquement pas désespoir.
Agnes, les modèles dont nous sommes en présence ici, il y en a t-il de plus vieux ?
Le point commun entre un neo-cons, un communiste (un vrai), un libéral etc, réside dans la reconnaissance de l’effort et le sens du devoir. Nos 2 compères n’ont ni l’un, ni l’autre.
Reconnaissance de l’effort ! ha bon… je ne l’ai pas remarqué, je vois plutôt des luttes de pouvoir et d’attribution, des tours de passe passe. Sens du devoir : à reconsidérer… devoir envers soi, envers l’autre, bcp d’autres… mais l’objectif de profit viens contrarier, annuler cette approche. je n’ai pas le devoir de rapporter du fric à mon prochain, mais de l’aider quand il en a besoin si je le peux (sinon de ne pas le couler), point barre.
Abyssus abyssum invocat , quand l’individualisme reproché au monde liberal est aussi l’apanage des ses détracteurs, Monde Guerrier.
La base étant de ne pas faire mal à autrui, je ne vois pas ce qu’il y a d’individuel. Et lorsque l’on a découvert ses talents, et que l’environnement le favorise : là, il y a le libre-arbitre de ce que l’on fait, comment on le fais … libéral ? communiste ? ces données sont dépassées car ces idéologies sont hors de propos, de pertinence. Si j’aide parfois autrui, c’est par choix, pas par devoir, par envie, pas par charité. J’en ai entendu, des esprits ayant bonne conscience, et qui condamnaient des gens autour d’eux, pour des raisons stupides… je préfère les actes, et les actes liées aux paroles, c’est pour cela que ça me gave, lorsque certains font appel à l’esprit de devoir (il vaut mieux convaincre), car cela mène à la condescendance et la séparation. Bien à vous, free tibet
Léon a dit (entre-autre) : »….on va s’inventer ailleurs. Ou alors on s’invente ici et maintenant….A 27 ans ne pas être capable de s’assumer soi-même – parce que encore une fois ils n’ont rien choisi, ils ne savent rien faire, même pas un accord de genre et de nombre – ça pue la mort. Vivre en parasite à 27 ans C’est obscène.... »
Ce qui paraît obscène, léon, c’est l’odeur fétide de tes propos fashos comme pas un. Le paternalisme autoritaire et moralisateur à la Pétain emanant de tes arguments sont carrément abjects.
Ce qui pue la mort, ce sont les salauds qui acceptent, et pire, ceux qui poussent leurs enfants à « bosser chez Mac Do, … le jour, la nuit ».
Ce qui pue la mort, c’est cette génération d’abrutis de ton genre, gavés de violence larvée ou lâchement débridée, de pouvoir d’achat impérialiste, de choix bien compris parce qu’il nourrit leur égoïsme, de savoir faire bien enfoncé dans le crâne à la force d’une démocratie rance, avariée.
Ce qui pue la mort, c’est que dans 25 ans, si ce n’est avant, quand tes petits enfants viendront te demander des comptes sur ce que tu n’as pas fait pour leur éviter la destruction programmée de la planète, et aussi ce que tu auras fait pour précipiter le drame, tu te mettras à pleurer pitoyable et obcène !
Ce qui est obcène encore, c’est ta condamnation infernale de nos enfants, un parricide.
Ce qui sent la vie, c’est bien que des représentants (hélas pas assez nombreux) des générations montantes aient encore la lucidité du nouveau né, rejettent vigoureusement quoique sans violence, tout ce hideux mécanisme criminel d’asservissement de l’homme par lui-même, remettent en question la destruction du peu que tu voudras bien leur laisser.
Tu te trompes Léon, ils s’inventent déjà un ici et maintenant – sais-tu que c’est une des devises de l’Anarchisme et des libertaires ? Ouarfff ! – mais ils le font différemment de la façon que tu le souhaites : ils retourne les armes de leurs oppresseurs contre les oppresseurs, c’est déjà un début !
Marauder
newage => a ecrit « J’aimerais juste rappeler à nos deux flemmards que le RMI est payé par la TVA, »
effectivement , j’achete ma nourriture au supermarché et au commercant et je paye comme tous le monde 19.6% de tva.Donc j’y contribue.
Je ne te permet pas de juger ma personne , tu as peut etre 63 ans , mais moi qui ne suis qu’un jeune con je n’insulte pas et ne juge personnes sur ce blog.
Agnés a ecrit : « Quand des personnes de 27 ans disent qu’elles préfèrent bouffer de la merde et être montrées du doigt plutôt que de retourner dans le salariat, cela me lance dans une réflexion sur les conditions de travail aujourd’hui. Parce que les deux sont actifs, dans le bénévolats. Il ne s’agit pas là du refus du travail en tant que tel, de l’activité, donc pas de faignantise, mais bien du rejet de la subordination que le travail salarié implique de plein droit »
Effectivement ,comme je l’ai dit precedemment ,je ne suis pas contre le travail ou l’activité , je suis pour une activité qui apporte a la personne une valeur morale et non une valeur d’argent , style aide persone agée , entraide de connaissance , bénévolat…
Heureusement qu’il y a encore des personnes comme agnés car franchement sur ce blog certaines personnes m’ont vraiment fait mal par leur paroles tant en vers moi et « miaou » que par leurs facons de penser.
Que je rassure tous le monde , je ne suis pas heureux dans ma vie , car moi aussi j’aimerais trouver une place dans notre société qui parait-il est tolerente.J’ai deja fait une tentative de suicide a cause de l’intolerence générale, mais maintenant j’assume quitte a prendre des couts.
Si tu crois qu’on va te plaindre et te dire « non, ne te suicide pas! ».
Mon coté « extreme » est heureux de lire Leon. Mon coté plus « sage » est content de voir qu’Agnès réagit.
Garfield : les hommes politiques, de tout bord, essayent d’employer au mieux l’argent public. Avec des erreurs, certes, mais alors que tu essayes de contourner le système et vivre à ses crochets, te permette de dire que c’est de leur faute à eux, je pense, la encore, que tu es odieux.
Finalement, je sais pas si c’est moi qui devrait etre le plus faché de ton attitude, ou les gens qui se battent pour les mecs comme toi, en croyant que c’est une situation non choisie.
J’ai honte. Pour toi.
Euuhhh….
Mon message précédent ne vise pas seulement Léon….
J’ai pu lire aussi quelques horreurs mâtinées de violence, d’inepties et de pertes de mémoire inouïes, sous les pseudos newage, free tibet et autre marzi…
La plupart du temps, sous prétexte de dénoncer les méfaits de notre société, ils s’emparent gaillardement des méthodes de ceux qu’ils prétendent accuser… Chapeau les artistes !
Avec ça au moins, loin de faire avancer le shmilblick, ils donnent quitus à Chirac/De Villepin/Sarkozy et la bande des quarante voleurs. Le trio peut foncer, il a un boulevard devant lui ! Plus inquiétant, l’arsenal répressif ne se contente plus des flics, juges, et milices privées, diverses et variées, une bonne fraction du peuple joue les censeurs de consciences !
Marauder.
Pour Garfield (et les autres) un texte revigorant: L’abolition du travail
et encore un autre d’André Gorz: Tous précaires
….. et aussi, Le Droit à la Paresse de Paul Lafargue !
J’ai moi aussi 27 ans comme neko.miaou. Je suis autodidacte, et moi aussi j’ai profité du boom internet, et est pu évoluer dans le développement. J’ai accepté un licenciement économique, par altruisme,par éthique et ras le bol, et parce que j’avais atteint certains objectifs, et parce que je commencais à percevoir le fossé qui sépare les insiders des outsiders. J’avais envie de reprendre les études.
J’ai du payé ma formation. Aujourd’hui je suis content car les efforts que j’ai fourni auprès de l’ASSEDIC, de l’ANPE, de la REGION font que cette formation est financée. Moi j’ai sorti les 3300 E. Heureusement que je les avais. Et malgré cette formation qui valide mon expérience, je ne suis pas assuré de retrouver un boulot dans lequel je vais m’épanouir. Et bosser dans un McDo, çà attendra vraiment le moment où le compte en banque sera vide, heureusement j’ai prévu le coup.
Je rejoins Garfield et neko.miaou sur le fait qu’un RMIste et un chomeur fait parti de la société, et réinjecte l’argent directement dans la société … Ce n’est peut être pas aussi sûr de ceux qui gagnent plus de 1500E par mois (qui en achetant plus, voyageant, et investissant font sortir une partie de leur argent de l’économie nationale).
J’ai 27 ans et je n’ai pas les doigts dans le cul. neko.miaou quelques soient tes projets, foncent. Il y a sûrement des associations qui t’aideront. C’est mon cas (d’ailleur Agnès dis moi dès que tu as le temps pour le design si tu es toujours intéressé). C’est un projet où je ne vois pas de moyen de m’enrichir -financièrement-, bien au contraire, mais qui je pense rendra un service au gens.
Garfied, neko.miaou, dites moi où vous êtes. Je crois que mon pseudo est cliquable => email. Qui sait on est peut être dans la même ville, et j’aimerai partager votre vision.
Concernant le commentaire qui disait que les jeunes n’avait pas le goût de l’effort, je soulignerai comme Agnès que notre génération a été bercée dans le pessimisme des années 90, la génération « foutue » ou « X », qui payera les retraites mais n’aura jamais de retraite. On est de ceux qui se sont investis pas mal après la victoire des bleus, et qui souffront le plus du chômage, alors que nos parents ont connu le plein emploi. On est de ceux qui avont été victimes de ce nouveau management, de cette notion du salarié que l’on presse comme un citron, surtout parce qu’il est jeune !!! On peut tout lui demander. Il ne doit pas avoir de vie privée.
Nous aussi on en a bavé, même si c’est pas de la même manière. Mettre en avant le conflit de génération n’est pas je pense la bonne solution. Comme le disait je ne sais plus qui, on est une génération confrontée à certains problèmes qui sont la conséquence du libéralisme sauvage que la génération précédente et ses politiques ont créés.
Kalooni
Manifeste contre le travail du collectif Krisis également
kalooni à gmail point com
Eh ! Garfield, déconne pas : ne leur fait pas ce cadeau ! Reste bien en vie !
Et à défaut de les faire réfléchir (deux neurones déconnectés, ça pisse pas loin !), ça les emmerdent de se regarder dans le miroir que tu leur tend !
Bon sang, je suis FIER de toi, Garfield !
Marauder
Eh ! Marzi, tu te sens pas l’air trop con avec ta p’tite 307 HDI « à vendre » !!!!
Je suis tordu de rire ! Mais alors à m’en pisser dessus : allez-voir les mecs, cliquez sur Marzi !
Vous saurez pas qui est marzi mais vous aurez droit à tous les pics, sous tous les angles, devant le p’tit pavillon tout prop tout net, la p’tite pelouse bien tondue, de la p’tite bagnole du tout’p’tit bourge, qui vient sur le forum pour fourguer son venin et sa cariole !
Arrrgghhhhhhhhh, je m’étouffe dre rire !
Marauder
marzi est donc probablement un employé de PSA Sochaux qui bénéficie de tarif sur les véhicules et les revends pour se faire une petite plus value 😉
Que de réactions épidermiques!!!!!
Bon, ça ne me surprend pas, où que l’on soit, quand on tiens ce genre de propos, ça herisse des poils. Il semble qu’ici ne soit pas différent d’ailleurs, et ça me confirme dans ce que je pensais et que j’avais déjà souvent remarqué : il y a un dieu, une icone « travail », et elle a de nombreux pratiquants fervent, et ils n’aime pas qu’on touche ou que l’on dise du mal de leur idole…
C’est vrai, si j’était né en Chine, en Inde, en Thailande ou en Afrique, ma situation ne serait evidement pas la même, je serais déjà mort sans doute en pensant et en agissant comme je le fait. Heureusement pour moi, j’ai l’honneur, la chance et l’avantage d’être né en France, pays dit riche et des droits de l’homme, ce qui me permet de pouvoir faire autrement. En plus, je vis chez mon père, ce qui me permet de ne pas payer de loyer et d’économiser sur pas mal de frais, je n’ai pas de credit de logement ou de voiture sur le dos, ni d’enfant ou de personnes à charge, et donc j’arrive à vivre tant bien que mal avec le RMI. Oui, je suis salaud de nantis par rapport à beaucoup d’autre, je suis un privilégié (j’en suis conscient) et j’en profite. Ca doit très certainement être un tort, apparement, puisqu’on me le reproche. Pourtant, on ne le repproche pas à d’autre qui me semble bien plus privilégié que moi.
Effectivement, si je suis au RMI, ce n’est pas par choix, si j’avais le choix, je serais au ASSEDIC, ça paye mieux et je ne suis pas différents des autres, j’aime bien consommer et me faire plaisir, ce qui est effectivement difficile avec juste le RMI. Malheureusement, aujourd’hui, pour faire standardiste, caissier, employé administratif ou technicien de surface, il faut bac + 2 ou 3, entre 1 et 5 ans d’experience professionelle, parler 2 ou 3 langues, accepter n’importe quels horaires le tout pour le smic ou à peine plus. Je ne parle même pas de l’interet du boulot ou des conditions de travail. Pire, pour avoir ça, il faut se battre, être meilleur que tout les autres, être au taquet en permanence, souriant, gentil, prévenant, pas chiant, pret à se faire enc… et a lecher des bottes a longueur de temps, et particulièrement pendant la periode d’essai (qui vas d’ailleur bientôt être de deux ans plutot qu’un ou deux mois, parce que ça suffisait pas). Ah, et bien sur, dire merci.
A priori, personne ici ne me connais, et peut donc juger de mon energie,de mes réalisations, de ce que je fais ou ne fait pas. J’admet volontier aimer me lever tard et prendre mon temps, ne pas être une foudre de boulot de manière général. Mais quand je dit que je ferais quelque chose, je le fait, quand je commence un truc, je vais au bout, et je ne me sent pas du tout mort ou terne. Effectivement, parfois quand je ne bosse pas, il m’arrive de m’ennuyer, d’avoir l’impression de ne rien faire. A ce moment là, je sort, je prend un livre, je surfe sur le net, je vais voir des gens. Je fais quelque chose, et rapidement l’impression passe. Quand je travaille, j’ai cette impression 8 heures par jour, 5 jours par semaine, et je ne peut rien faire d’autre que d’attendre que ça se termine pour pouvoir enfin faire quelque chose d’interressant et d’intelligent, plutôt que de perdre mon temps à gagner ma (sur)vie.
Bon, donc, pour le courant de pensé général, ça fait de moi un parasite. Damn! Parasite je suis alors, mais je le vis bien, et je n’ai besoin de l’excuse de personne pour ça. Etre montré du doigt, la pression de la société, c’est pas facile à sipporter au début, mais on finis par apprendre à vivre avec, et comme un certain nombre de poste de stress ne sont pas présent du fait de ne pas avoir a bosser connement pour un smic, ben on se débrouille, à force, et on fait abstraction.
Donc, je suis un parasite, apparement de la pire espece. Pourtant, une nouvelle fois, je ne lèse pas grand monde. C’est vai, je prend sur les impots que versent les braves travailleurs pour pouvoir glander. Ouais, je prend peut être un dixième à l’année de ce que coute un grand patron verreux ou un haut fonctionnaire pourris à l’état par mois. Mais eux, ils ont le droit d’être payé à rien foutre, de gagner des sommes indécentes en détournant de l’argent qui n’est pas a eux et même d’être bien vu de manière générale en faisant ça. Si on arretais un instant de jeter l’argent du contribuable par les fenetres, il y aurait de quoi en verser, des RMI et de indemnités Assedic, on pourrais même sans doute les augmenter, voir même pourquoi pas créer un Revenu Inconditionnel d’Existence. Et puis, quand je travaille ou que j’achete un truc, je participe au financement de mon propre revenu. Et tout le monde peut faire ce que je fais (sauf ceux qui on des frais vraiment incompréssible, enfants, appart), et d’ailleurs je les encourage à le faire, ça finirais peut être par faire bouger les choses.
Attention, je n’ai rien contre le fait de participer à la société par mon travail si c’est necessaire (et ça l’est sans doute encore pour le moment), et je n’ai rien contre le fait que ceux qui font de gros effort gagnent plus en retour, je trouve même ça normal. Mais que ça me prennent 75% de mon temps, sans rien m’apporter d’autre qu’un peu d’argent pour vivoter un peu correctement sans plus, du stress, de l’emmerdement et de la déprime, là, je trouve qu’il y as un gros problème, et je ne suis plus d’accord. Qu ‘en plus, je doive me crever le cul pour avoir le droit de me faire exploiter de cette manière, là j’ai vraiment l’impression qu’on ce fout de moi.
On produit plus, on produit mieux, la réduction du temps de travail est quelque chose de normal et de désirable, l’avancement de la technologie et des biens en général, c’est une bonne chose. Que seul une petite partie en profite, pendant que les autres rament comme c’est pas permis pour avoir des miettes, ça ne l’est clairement pas. Si la seule solution pour ne pas avoir à subir l’esclavage moderne du travail salarié est de devenir un parasite, et bien foutre, devenont un parasite, c’est peut être mauvais pour mon image, mais c’est bon pour ma vie et ma santé mentale.
Le plein emploi, du travail pour tous, ça n’est déjà plus vrai depuis longtemps, et ça le deviens de moins en moins. On as besoin de moins de gens pour produire et rendre des services (mais ces gens doivent être de plus en plus qualifié) et le mouvement va continuer et s’accelerer (allez jeter un oeil sur les pages de développement robotique de grosse entreprise japonaise, ou encore sur les avancés dans le domaine de l’IA; combien de temps avant que l’humain ne soit plus ni necessaire ni rentable dans la plupart des taches? 10, 20 ans? Qui en profiteras alors dans un systeme comme celui dans lequel on vis?). Il n’y as plus de travail pour tout le monde dans la société actuel, encore moins de travail interressant et valorisant. Il va franchement être temps à un moment de remettre en cause la manière de voir le travail comme seul et unique source permettant de vivre. La survie est assuré sous nos lattitude, et pourrais tout à fait l’être partout si on ce décidait à faire ce qu’il faut. Et pour ça, on à même plus besoin du travail de tous, et on en auras de moins en moins besoin. Va falloir s’y adapter, un jour. Vous pensez vraiment que chacun pourras monter sa boite et proposer son service et bien gagner sa vie dans les années a venir? Moi pas, sans même parler de concurence (qui n’aide pas en plus).
Y a des gens qui ce sont battus et ont souffert, voir sont mort, pour que je, entre autre, puisse avoir ce que j’ai aujourd’hui. Ne pas en profiter, et ne pas essayer de continuer sur leur voie, ce serait pour moi franchement leur manquer de respect et nier ce qu’ils ont fait. Et je ne souhaite a personne d’être un esclave salarié, ni a moi, ni a mes enfants que je n’aurais sans doute pas, ni à personne d’autre. Il faut refuser ça, essayer d’autre solution, essayer de vivre un peu comme on veut plutôt que comme on veut nous l’imposer. Je fait ça à ma manière, qui n’est peut être pas la bonne ou pas la meilleure, mais qui me conviens jusqu’a nouvel ordre.
Je ne suis pas un révolutionnaire, pas un visionnaire, pas un leader charismatique, ni l’abbé Pierre ni mere Théresa. Je suis tout a fait pret a participer à la société, à m’investir, à faire des choses. Mais je veut pouvoir faire ça dans ce qui me plait, à ma manière, et en ayant quelque chose de bien en retour. Ca n’est pas possible dans le monde du travail actuel, à moins peut être (et encore, c’est vraiment pas gagné, j’ai vu 4 boite se monter autour de moi; 3 couler, provoquant deux suicides et un paquet d’emmerdement pour les autre; la derniere marche depuis deux ans, le copain recommence tous juste à avoir une vie sociale, mais ne peut toujours pas se payer) de ce faire chier encore plus que ça pendant un temps indéterminé, en priant très fort pour ne pas ce planter. Alors en attendant, j’ai la possibilité de faire un peu ce que je veut plutôt que ce qu’ils veulent, je le fais; on peut me juger ou me traiter de tout les noms, tant qu’on ne m’aura pas intrinsequement démontré que c’est mal, je continuerais, et j’encouragerais les autres à faire pareil, et tant pis pour ceux que ça défrisent, si eux acceptent de bosser chez macdo plutôt que de ne pas perdre son temps, c’est leur droit, c’est leur problème….
Eh Marzi !
C’est pas Garfield qui critique « l’emploi de l’argent public par les hommes politiques »… C’est moi dans le message précédent !
Et comment que c’est de leur faute à eux !
Si tu te donnais la peine de chercher l’info au bon endroit, tu saurais que le chômage et tous ses corollaires font partie intégrante du généreux système : des « experts » de renommée internationale vont jusque devant l’ONU plaider la necesssité du chômage dans ce système capitaliste et de « libre échange » – loi des marchés-. Tu saurais aussi que nous allons droit à un conflit armé, une guerre, oui une guerre, ici, en Europe et en France ! Ces mêmes experts expliquent que la guerre est nécessaire au bon fonctionnement économique, qu’elle droit être programmer à intervales cycliques !
Tiens, je te laisse un peu languir avant de te donner les références de mes sources….
Et si tu veux des exemples du bon emploi des deniers publics, nous sommes quelques uns à en avoir des pelletés, preuves indiscutables à l’appui : Cours des Compte, ect… Tu veux, dis, tu veux ?
A bon entendeur salut !
Marauder
@ kalooni : rajoutent un @hotmail.com derriere mon pseudo, et tu auras une adresse où me joindre 🙂
Sinon, je suis parigo….
Vous les français vous n’avez que ce que vous méritez, vous vous cachez tjrs derrière des brillantes analyses politico-économiques à 2 francs six sous (aujourd’hui j’ai appris un nouveau mot Workfare grâce à mademoiselle je sais tout). Ceux qui gouvernent vous l’enfoncent bien profond,et ça c’est plaisant à observer, il n’y a qu’à vous voir dans la vie de tous les jours, lamentable…
Vive la démocratie des futurs SDF alcoliques sous perfusion RMI…
neko.miaou … moi je suis à 3h au sud en TGV de chez toi 🙂 et oui mars…
Sinon je me retrouve absolument dans tes propos au comment (103). Je me rappelle étant petit, lisant Science & Vie Junior qui me bourrait le crâne avec le progrès technologique qui aurait conduit au remplacement de l’homme par la machine pour le travail … C’est le cas mais la société veut pas l’admettre … il faut travailler plus, produire plus, consommer encore et encore (les images du lancement de la PSP vous les avez vu …)
je te contact bientôt par email 🙂
Kalooni
La « génération sacrifiée » à débutée au milieu des années 80, les « années fric ». Depuis lors elle ne fait que continuer jusqu’au départ en retraite de la majorité des baby boomer. Mais après, il y aura toujours des décalages.
mais force est de constater que les baby boomer ont quand même trusté la société.
Depuis le milieu des années 80, le revenu moyens des retraités à dépassé le revenu moyen des travailleurs. L’épineux problème du paiement des retraites à été repoussé depuis 20 ans. Le pire dans ce registre reste à venir.
Discuter des ces problèmes ne relève en aucun cas du conflit de génération, seul le mépris en relève. Je note la référence à la victoire des bleus – serait-ce l’équipe nationale de football? Si oui, je ne vois vraiment pas ce que l’histoire de ces footballeurs vient faire dans l’activité de l’économie française? Ou alors, si , comme pour les JO à Paris, il n’y que ça – « Les JO pour Londres, c’était la cerise sur le gateau, pour la France, c’était le gateau lui même ». Pitoyable comme projet d’avenir.
Kalooni, le chomage dépassait les 12 % de 1992 à 1998.
Nota : ces footballeurs sont tous millionnaires, mais seul les grands patrons sont des voleurs
@ kalooni : oups, pardon, faut enlever le . dans neko.miaou, sinon ça marcheras pas!!!!
Le chomage depasse toujours, et très largement, les 12%, enfin si on prend des vrais chiffre, pas les officiels…. Les footballeur, ben ils profitentd’une situation dingue ou l’on est pret à payer des millions quelqu’un à tapper dans un ballon, parce que ça rapporte encore plus de millions. Et ils vivent de leur passion, font rever des gens, et font généralement pas grand chose de mal. Le monde est for, mais ce n’est pas eux qui en profite le plus et font le plus de mal….
Et j’aime pas le foot, sinon…..
Ma référence aux bleus était juste pour signifier le début d’une période. C’était anecdotique. Et oui cette victoire a eu un effet économique semble t il. La coupe du monde en a eu un … Le patron de Publicis n’a t il pas déclaré récemment: « Heureusement il y a Zidane … » en faisant référence au moral des ménages français et à l’impact sur son marché de la publicité …
mais là on s’écarte du sujet.
Merci pour les précisions quant aux retraites et à la génération sacrifiée … ceux qui ont 27 ans aujourd’hui sont nés en 1978 et 1977.
Que les footballeurs soient tous millionnaires me choque quelque peu forcément … mais d’un autre côté pour des gars comme Zidane, Viera, Thuram et leurs famille c’est tant mieux. Faire ce qu’ils ont fait et vivre ce qu’ils ont vécu pour arriver là, j’aurais pas pu le faire.
Qu’un patron gagne bien sa vie et soit millionnaires, c’est pareil. Tant mieux pour lui et pour sa famille surtout si il a lui aussi bossé dure, et est issu d’un millieu tout aussi modeste que la majorité de ces footballeurs. C’est un peu plus choquant quand un Messier ou un Bernard, ou autre patrons et actionnaires se sucrent sur des licenciements massifs et sur la misère des travailleurs.
K/
Pour Monde Guerrier: je ne disait pas que tu es individualiste à la mode libéral, mais que nos 2 (ou3) compères le sont. Et qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Chaque jour ils donnent à manger aux extrêmes de tout genres.
merci chip pour ta « minute blonde » j’ai beaucoup ri
Sur l’aspect économique du foot, y’en a des choses à dire, tenez v’là un texte que j’ai publié sur un autre site alternatif :
Douce Chiraquie ou Du totalitarisme sous la mandature de Jacques Chirac
NDLR : Rendons à Altermonde ce qui lui appartient! J’ai supprimé l’ensemble du texte, trop long pour un commentaire et vous invite à le lire sur le site de mon ami Jean Dornac. De la même manière, ne publiez pas dans un commentaire un texte en intégrale, mais faites un lien vers le site d’origine ;-).
Merci
Agnès
Ce n’est pas en entourant le monde précaire, déjà trop précaire, de tours persécutives, que les gens retrouvent l’énergie et la motivation dans ce monde-ci, soit l’ensemble des personnes en poste s’accordent pour le tranformer, soit un autre se développe en parallèle : et il n’est pas sûr que ce soit l’actuel qui se perpétue. Système d’éjection… à remplacer : un avion qui balance bcp de ses passagers en cours de trajet, avec un parachute mité (le principal n’étant pas d’être le meilleur avion – leader sur le marché, mais que son trajet soit combiné aux autres, en gardant ses passagers et son équipe de vol pour un beau voyage). Ce que j’ai fait à 20 ans pour m’en sortir pour survivre (les petits boulots), je ne peux le refaire aujourd’hui… le corps ne suit plus, et la volonté (je dirais même l’insouciance) non plus. Percevoir le rmi n’est pas du vol, sauf si l’on a d’autres rémunérations bien supérieures à ce montant, la situation de rmiste n’est pas une honte ; pour moi, elle équivaut à une sorte d’attente, et n’est pas condamnable. Il y a très peu d’aide pour les personnes partant de rien, et il faut bcp d’énergie pour réaliser un projet de son début à sa pérennisation, ce que la situation de survie, d’isolement et/ou de lutte ne favorise pas, mais des choses (lentement mais sûrement, car ça vient des gens eux-mêmes) changent, ça ne vient pas des politiques, certains de ces politiques surfent dangereusement, jusqu’au ridicule d’ailleurs. J’ai trouvé intéressant André Gorz… et d’autres liens sur ce site ; les sociologues seraient-ils en avance par rapport aux déclamations des politiques ; mais entre les sciences humaines d’un côté et les théories économistes et les sondages de l’autre, les liens et leurs conséquences ne semblent pas faits ni entendus.
Courant les 3 dernières années, j’ai vu la destruction et la reconstruction de 10 habitations sur un périmètre de 1 km². Soit à peu près 400 appartements neufs qui malgré le prix élevé trouvaient tout de suite des propriétaires. J’étais allé voir la mairie de ma ville qui a livré des centaines de permis de destructions et constructions. Un peu plus loin, il y avait des travaux pour rallonger la ligne de métro. Ma ville n’est pas un cas isolé.
Je me rappelle soudainement d’une phrase « quand le bâtiment va, tout va ».
Or courant les 3 dernières années, j’entends dans les journaux, à la radio, à la télé, les blogs (celui d’Agnès par exemple) toujours la même phrase « tout va mal, la France se meurt ».
J’ai demandé à mes collègues (dont certains gagnent un peu plus que le smic) si ils allaient biens, et j’ai eu la réponse classique « il y a des jours avec, des jours sans, mais ça va plutôt bien ».
Par conséquent je remets fortement en doute les propos des gens qui disent que ça va mal.
Prenons l’exemple de notre chère hôtesse.
Comment peut on dire qu’on va mal alors qu’on a un ordinateur, une connexion adsl, un hébergement payant, un blog, du temps pour poster et répondre aux commentaires ?
Pour moi, c’est du luxe.
Si on va mal, qu’on vit dans la misère, on a d’autres préoccupations et occupations que celles citées précédemment.
De plus Agnès dit fréquemment qu’elle ne parle pas à son nom, mais au nom de tous ceux qui sont dans la misère et qui vont mal. Je mets fortement en doute qu’elle connaisse personnellement des gens qui sont dans la misère qu’elle dépeint sur son blog.
D’ailleurs, c’est pas étonnant que toute bonne annonce, telle que la baisse du chômage soit considérée comme fausse : « la France va mal, elle se meurt, le chômage ne peut pas baisser, c’est une manipulation des politiciens qui nous enculent encore ».
Cette tendance constante et entretenue par des gens comme Agnès à crier au loup alors qu’il y a rien commence à faire des ravages.
Ca me fait penser à un journaliste parti dans un village paumé à la campagne interviewer 2 vieilles après les élections présidentielles de 2002.
Il leur a demandé pourquoi elles ont voté FN, elles ont répondu « de peur que les étrangers viennent dans notre village », le journaliste leur demande si il y a des étrangers dans leur village, elles répondent non.
Le journaliste leur demande si il y en a dans les villes voisines, elles répondent encore non. Le journaliste leur demande de quoi elles ont peurs si il n’y a pas d’étrangers, elles répondent « à la télé, ils disent qu’ils sont partout et qu’ils vont pas tarder à venir ».
Agnès et tes amis vous êtes entrain de faire la même chose avec « la France va mal, elle se meurt ».
Alain, nous ne considérons pas les mêmes données. Je suis contente quand dans ma ville il y ait des travaux… mais ça ne change ma vie et des autres habitants de cette ville que en aparté ! mais c’est sûr que c’est mieux que rien surtout que cette commune fait des efforts constants que ce soit aux niveaux social et économique et l’ensemble (pas que le btp) apporte alors. D’expérience, la possibilité d’accumuler du bien, se peut par une certaine stabilité de lieu où conserver ces biens… ce que d’autres personnes ont découverts qu’ils ne pouvaient pas faire ou perdaient des biens matériels petit à petit. C’est l’une des formes visibles de la précarité… parmi bien d’autres. Dire untel est pauvre, mais pas toi, donc t’as pas le droit d’exprimer ta pensée en faveur « des pauvres », c’est une logique mais pas si sensé que ça, et pas certain que ce soit pertinent non plus. Ce n’est pas sur ce site où « ça va mal », il faut aussi regarder autour de soi, justement pas que les entreprises, pas que les salariés, mais les gens qui en sont régulièrement ou plus longuement sortis. Alain, plusieurs fois, vous apportez des témoignages d’échanges, avec des gens (endettés, salariés, sdf, si je me souviens), je trouve cela intéressant mais croyez-vous vraiment qu’ils vont se confier à vous de façon sincère (cela leur est-il vraiment utile? possible ?) ?
Neko,
Jamais je ne te dirai d’aller te faire chier sous les ordres d’un petit chef parce que ca serait « normal »…! A 23 ans je refusais le travail payé 1500 euros (en francs à l’époque) parce que je trouvais que c’était de l’esclavage. (Je sais: à chacun ses paliers psychologiques, les Stones c’est plus cher…).
Mais je répète (et Marauder peut garder ses insultes stéréotypées): en acceptant le RMi tu te dévalues et tu acceptes de profiter d’un système que tu dénonces par ailleurs. Et ça ressemble foutrement à de l’égoisme infantile.
D’autres que moi te qualifieraient de paresseux jouisseur.
> Les clichés s’accumulent: » un grand patron verreux ou un haut fonctionnaire (…) ont le droit d’être payé à rien foutre, de gagner des sommes indécentes en détournant de l’argent qui n’est pas a eux. »
Tu en connais toi des grands fonctionnaires? Personnellement? Moi oui. Et je peux te dire que ceux que je connais sont d’une moralité irréprochable qui vaut bien la tienne.
> » que ça me prennent (admirez l’accord de nombre… ) 75% de mon temps, sans rien m’apporter d’autre qu’un peu d’argent pour vivoter un peu correctement sans plus, (etc) je ne suis plus d’accord.
Evidemment que c’est une vie de merde….! Mais alors fais MIEUX… ne vis pas en PARASITE. Si le monde est pourri, pourquoi l’acceptes-tu ??
> « Si la seule solution (…) est de devenir un parasite, et bien foutre, devenont un parasite, c’est peut être mauvais pour mon image, mais c’est bon pour ma vie et ma santé mentale.
Non, ce n’est même pas bon pour toi puisque tu éprouves le besoin de te justifier et d’expliquer. Tu sais pertinemment que ton attitude cache autre chose.
> « Y a des gens qui ce sont battus et ont souffert, voir sont mort, pour que je, entre autre, puisse avoir ce que j’ai aujourd’hui. Ne pas en profiter, et ne pas essayer de continuer sur leur voie, ce serait pour moi franchement leur manquer de respect et nier ce qu’ils ont fait. »
Faux. Mon grand-père (communiste, cégétiste, grèves de 36 à l’époque où les syndicalistes se faisaient souvent buter par les flics…) t’aurait foutu un immense coup de pied au cul.
> « Tant qu’on ne m’aura pas intrinsequement démontré que c’est mal ».
Jamais tu n’admettras que c’est mal puisque ton plaisir est souverain, tu n’es prêt à rien sinon tu le ferais déjà. Ou alors raconte moi l’impressionnante liste de tes engagements, de tes travaux, de tout ce que tu fais pour changer l’ordre des choses.
J’attends avec curiosité…
Marauder, plusieurs remarques.
– « fachos » est plus généralement accepté que « fashos » mais je te reconnais bien volontiers le droit à une inventivité lexicale que tu ne manifestes pas ailleurs… D’ailleurs, au-delà de la création, le simple recopiage est une discipline salutaire en elle-même: Cf. obcene…
– Je te serais reconnaissant de ne pas m’insulter inutilement. Ou de le faire avec brio. Je doute que cette façon de faire tant sur la forme que sur le fond serve à autre chose qu’à te soulager. « l’odeur fétide paternalisme autoritaire et moralisateur à la Pétain carrément abjects salauds qui acceptent génération d’abrutis de ton genre gavés de violence « , etc.
C’est un peu court, ne le sens-tu pas ?
Ce que je dis à Miaou, c’est qu’accepter le RMi, ne pas mettre un point d’honneur à le refuser c’est être totalement esclave de ce système. On ne possède après cela plus aucun droit de critique et plus aucune liberté. Sans compter que le plus élémentaire respect vis-à-vis du copain prolétaire – s’il s’agit bien de cela…- est encore de ne pas vivre à ses crochets…
Bien à vous
Marauder : Eh ! Marzi, tu te sens pas l’air trop con avec ta p’tite 307 HDI « à vendre » !!!!
Euh, je te suis pas, la. Je critique un mec qui refuse volontairement de bosser, alors que moi, j’ai une 307 HDi (à vendre, oui :)), et, je cite, « un p’tit pavillon », et donc, il faut que je « me sente con » ?
Donc, si j’ai pu m’acheter une 307 HDi, un p’tit pavillon (qui appartient plus à la banque qu’à moi, d’ailleurs), c’est que tout est simple pour moi, et que j’ai pas le droit de parler aux autres de leur RMI ?
Bravo. Un vrai francais, en puissance. Si j’avais une 607 et une vrai maison (et pas un « p’tit pavillon »), tu en penserais encore plus. Ce que je possède à ce jour, c’est parce que je me suis sorti les doigts du cul. Si Garfield et les autres (toi ?) faisait des efforts moderés, dans un pays comme la france, il en aurait autant. Si c’est pour etre au RMI mais trouver que certains ont la vie facile parce qu’ils ont une voiture « normal » et un « p’tit pavillon », c’est vraiment être un parasite de la société. Autant que le patron de carrefour, ca, je te le concède.
À propos de facho. Je crois que beaucoup de personnes utilise ce mot sans savoir ce qu’il recouvre exactement. C’est, malheureusement, devenu une insulte banale, comme taré ou con. Or la réalité est très différente. Je n’en ai pas vraiment souffert personnellement, mais mon père, maçon et militant du parti socialiste italien, obligé de s’exiler en France en 1932 (et il a eu de la chance de pouvoir le faire !) m’en a souvent parlé, ainsi que le peu de famille qui a pu rester en Italie. Alors, s’il-vous-plait, n’utilisez pas des termes dont vous n’avez aucune idée de ce qu’ils recouvrent.
En ce qui concerne la dureté de la vie, garfield et neko.miaou, vous n’avez aucune idée de ce que c’est. Je suis né en 1942, ma mêre essayant de survivre, mon père dans la clandestinité, je ne l’ai connu que lorsque j’avais 4 ans, ensuite, les jours où le soir on se couchait l’estomac plus ou moins vide, il est vrai que par la suite, les conditions se sont un peu améliorée, mais loin sans doute, très loin, de la jeunesse que vous avez connue. La condition ouvrière, je connais. garfield et neko.miaou vous n’êtes que des rigolos, des enfants gâtés. Votre RMI, c’est tout simplement du luxe pour moi. Je ne souhaite en aucun cas qu’on vous le retire, mais il me parait normal qu’en échange d’une prestation de la société, vous fournissiez une contre-prestation. Faute de quoi, vous rejoignez, à votre échelle, le clan des Sellières, Parisot, Sarkozy et autres exploiteurs.
Quand à ce que dit Léon:
Je dois dire que mon père vous aurait aussi foutu un immense coup de pied au cul, doublé d’un magistral aller et retour, pour vous apprendre à respecter le travail des autres, et surtout, pour vous apprendre à vous respecter vous-même. Et je ne suis pas loin de penser que cela vous aurait fait le plus grand bien. Quand à mon grand-père, je n’ai pas eu la chance de le connaître, tué dans la rue, à Bergamo, à coup de bâtons, par les fascites italiens.
J ai visité récemment le musée de la résistance à Lyon. J’en ai lu et vu pas mal sur 39-45 et les camps. Le grand père de ma copine a été à Auschwitz et y a perdu toute sa famille.
Il est évident que nous « les djeuns » avons plus de chance que les victimes de la guerre (et des sales guerres il y en a encore et on a pas trop de courage pour bouger).
Maintenant sur le plan économique, j’aimerai new age, que tu me donnes ton opinion? Quid du progrès technologique qui pourrait limiter la durée du temps du travail ? Quid des délocalisations et de la mondialisation ? Quid des jeunes que l’on a « poussé » à faire des études et qui à BAC + 5 ou BAC + 7 alors qu’on leur promettait monts et merveilles il se voit proposer des boulots de pions ?
J’aimerai avoir ton avis. Ton avis sur la manière dont on bousille la Terre.
J’aimerai avoir ton avis sur les mesurettes Villepin ? Comment se fait il qu’il y 6 ou 12 mois Thierry Breton disait il faut se serrer la ceinture, et voilà que maintenant l’Etat a les moyens d’augmenter et de mensualiser la PPE, d’accorder des primes aux bas salaires et aux personnes qui retournent à l’emploi, de financer du logement social et 45 000 postes dans l’éducation nationale ? Qu’est ce que c’est que toutes ses conneries ? Un jour il faut réduire notre dette, et un autre on est plein de sous à distribuer pour faire en sorte qu’en 2007 on reste ?
Sur ceux, moi il faut que je bosse (j’ai beau etre chomeur j’ai du boulot)
Salut à tous
… et à toi Léon,
Curieux, tu as baissé d’un ton, l’insulte vers Neki, Garfield et consorts… Et plus courageux encore, tu attribues aux autres les vindictes que tu assènes – d’autres que moi etc… –
Ah, j’utilise des insultes stéréotypées – soit – plus tu causes, moins je change d’avis. Et le déversement de violence culpabilisante continue, tu es nostalgique des meurtres de syndicalistes à la grand-papa ? Il doivent se retourner dans leurs tombes !
D’ailleurs, à te déchaîner, tu deviens tout rouge, tu évites soigneusement de répondre de ta responsabilité vis à vis des générations nouvelles…
Fachos, fashos…. fasciste, du fascisme rampant qui ne dit pas son nom, qui impose ses vues avant d’imposer sa loi, méprisant pour tout ce qui ne lui ressemble pas, ne pense pas et ne fait pas comme lui, et n’attend que d’être calife à la place du calife. par procuration.
Pour le reste, quand tu composes un texte pour le blog, c’est inscrit dessous, « ce blog permet une syntaxe wiki simplifiée dans les commentaires » ; une faute de frappe, une coquille liées à la réactivité induite par l’interactivité n’est pas nécessairement un signe d’altération cognitive.
… et à Marzi !
Je ne retire pas un yota de ce que j’ai dit, ça met en évidence le peu de scrupule des français en puissance !
C’est bien le mot, en puissance… Votre virilité à gerber !
Et moi ? Je suis un branleur royal. Un des plus délétères à la société : malformation congénitale, maladie dégénérative. Classé invalide, pensionné de la Sécurité Sociale. Interdit au travail mais sommé de travailler !
A ouhai, j’entends déjà que je devrais vous remercier. Vous pouvez toujours vous aligner !
Je n’ai rien et j’en suis fier. La situation eût-elle été différente que ça ne changerait rien. Votre capacité à rouler les mécaniques, à affirmer votre machisme, à baver votre jalousie, à triturer les doigts dans le cul me fait gerber.
Quand à la manière minable de newage de vouloir nous faire pleurer sur son sort, en faisant une leçon de sémantique sur le fascisme : oh oh ! Parce que l’on a été victime du fascime, il y aurait impossibilité d’être fasciste ? Ouarf ! Prendre Israel pour exemple ! Cette propension à ne pas regarder les choses pour ce qu’elles sont.
Heureusement, pour l’instant, vos coups de pied au cul sont autant de coups d’épée dans l’eau !
La-dessus, je me casse parce que ça sent de plus en plus mauvais.
Marauder
… le pouvoir sans entrave que le capital a pris sur le travail, sur la société et sur la vie de tous tient précisément à ceci : que le « travail » – celui qu’on vous fait faire, non celui que vous faites – conserve dans la vie et dans la conscience de chacun sa centralité alors même qu’il est massivement éliminé, économisé et aboli à tous les niveaux de la production, à l’échelle de la société entière et du monde entier. Qu’alors même que le postfordisme, la mise en réseau de fabriques fractales et l’économie de l’immatériel reposent sur une production de richesses de plus en plus déconnectée du travail et une accumulation de profits de plus en plus déconnectée de toute production, le droit de chacun à un revenu suffisant, le droit à la citoyenneté plénière, le droit d’avoir des droits restent, eux, connectés à l’exercice d’un « travail » mesurable, classifiable, vendable. De sorte que tous, chômeurs et précaires en puissance, sont incités à se battre pour ce «travail » que tout autour d’eux le capital abolit, et que chaque défilé, chaque pancarte proclamant « nous voulons du travail » proclame la victoire du capital sur une humanité asservie de travailleurs qui n’en sont plus mais ne peuvent rien être d’autre.
Maurauder : je te demande pas de retirer ce que t’as dit. Je te demande juste de t’interroger sur tes propos : « ouh, le vilain marzi qui critique les RMIste refusant volontairement alors qu’il a une 307 Hdi » !
« baver notre jalousie » ? Je me demande lequel d’entre nous a eu des propos de ce type.
« Newage cherche à nous faire pleurer sur son sort » ? Mouarf, on trouve pire dans ce que tu viens d’écrire.
J’avais envie d’écrire que tu exprimais ta frustration. Mais finalement, j’en suis meme pas sur. Je me demande si tes pensées profondes ne sont pas encore plus mauvaises que ca.
L’environnement socio-éco a changé !!! le travail ne protège plus, il est souvent peu rémunérateur. Ce n’est pas parce que je me bouge en acceptant des cdd plus ou moins bien payés, que j’ai pu conserver mon logement !!! et pas grâce aux apl, non plus. La vérité d’action digne et adaptée du passé n’est pas exactement la même qu’aujourd’hui, et des résistances (passives / actives) pas les mêmes, non plus. Le héros d’hier peut être répréhensible dans une nouvelle situation, la petite histoire et la grande nous en donne des exemples ; il arrive aussi que la société dans son ensemble ne comprenne et n’admette ces changements que bien après.
Bien le bonjour Madame Monolecte,
Juste un ptit mot, ça faisait un certain temps que je ne t’avais pas laissé de com’, pour t’exprimer tout le respect que m’inspirent tes belles analyses, mais surtout, surtout, l’inlassable ardeur qui te fait toujours repartir au combat contre ces misérables pantins sans imagination ni humanité qui ne sont capables que de répéter ce qu’un système cannibale et voué à sa perte (et donc la nôtre) leur dicte de penser.
Je ne sais pas comment tu fais.
C’est fondamental, certes, de connaître son ennemi (oui, ennemi, celui qui veut te voir disparaître, et que tu devras un jour éliminer si tu veux survivre) et tu trouves peut-être même du plaisir (tu n’as pas l’air spécialement masochiste, je me trompe ?) à défendre face à eux ta façon de voir les choses. Mais, vraiment, toujours y revenir, redire, répéter les mêmes choses à ces crétins qui ne comprendront -peut-être- ce que tu essayes de leur expliquer que le jour où ils auront été à leur tour expulsés de cette société qu’ils contribuent efficacement chaque jour à rendre plus dûre à leurs semblables (et ce jour-là, dommage, il n’auront même pas de connexion internet sous le pont où ils se seront abrités pour t’appeler au secours) fermés dans leur inculture définitive (oh oui, leur Q.I. magnifique leur permet sans doute d’apprécier la musique dodécaphonique, mais quand on ne conçoit la vie qu’au travers de la croissance, du rendement, du ratio capital/travail ou du retour sur investissement, on ne mérite pas plus de vivre que le chien qui gagne sa pâté à garder les trésors du maître) jamais je n’en aurai la force.
Continuez, débateurs magnifiques (j’inclus dans le respect que je voulais te manifester une bonne partie de tes visiteurs, et je pourrais même l’étendre à d’autres bloggueurs auxquels il t’arrive de faire référence, ils se reconnaîtront si ils en ont envie) je continue à vous lire avec bonheur, et à refuser d’entrer dans ce débat épuisant… et vain.
Marauder: Qu’est que tu dois être mal dans ta peau ! Mais, rassures-toi, je ne cherche pas à faire pleurer sur mon sort. Je suis en fait très heureux, retraité, j’ai une bagnole et je n’en ai aucun regret, un pavillon dans le sud de la France et plein, tout plein de copains.
Pour Kalooni qui a écrit:
Je vais essayer d’exprimer certaines de mes idées en la matière en quelques points, bien sûr, il ne peut s’agir que de simplifications et d’une vision sans doute utopiste, mais l’utopie d’aujourd’hui n’est elle pas la réalité de demain ?
Abolition de la rémunération du capital qui se fait au détriment du travail. Cela aurait pour effet de supprimer une économie de rente, qui ne produit strictement aucun bien économique réel: spéculation boursière, foncière et autres. La production de biens effectifs, agriculture, mines, industrie en serait d’autant renforcée. Il n’y a strictement aucune raison pour que fiston puisse vivre sans travailler tout simplement parce que papa lui a légué un portefeuille d’actions. Suppression de l’héritage.
Abolition de la rémunérations scandaleuse d’une minorité de dirigeants d’entreprises. Suppression de la propriété privée des moyens de production et généralisation des coopératives de production, les producteurs ayant EFFECTIVEMENT le pouvoir dans l’entreprise (ne pas recommencer les dérives de type soviétique). C’est l’assemblée générale des producteurs qui élit les dirigeants et fixe leur salaire.
Je pense qu’il suffirait de peu d’heures de travail de TOUT le monde pour produire l’essentiel des biens standards de première nécessité: nourriture, logement, soins médicaux, déplacements, etc. Ces heures de travail (je pense de 3 à 4 mois par année avec la productivité actuelle) devraient plutôt être pensées comme une obligation envers la société, de type service militaire (ouh que je n’aime pas l’armée !), appelons cela service civique. Le reste, personnalisation des biens, biens autres, serait produit de façon personnelle ou associative.
Les études ? Certaines, utiles pour accomplir le service civique évoqué plus haut, les autres, utiles pour son développement personnel. Pourquoi ne pas avoir un chauffeur de taxi (son service civique) qui, par ailleurs prend une pelle, une pioche, des truelles, des petits pinceaux pour aller fouiller une tombe mérovingienne parce q’il est archéologue ?
Pour Kalooni qui a écrit:
Il est absolument clair que le système capitaliste fait passer ses intérêts, en termes financier mais, surtout, en terme de pouvoir avant tout autre considération: après nous, le déluge. Mais d’autre part je pense qu’il y a aussi manipulation. Par exemple, le thème du réchauffement climatique va permettre de faire passer plus facilement le nucléaire qui est, à mon avis, une horreur infiniment plus grave. Autre exemple, dans les années soixante, le Club de Rome, un aéropage de tout ce que le monde d’alors comptait de décideurs, conseilleurs, etc bien-pensants prédisait la fin du pétrole dans les trente ans et la fin d’une série de minerai dans les trente ou quarante ans. Actuellement, nous ne devrions absolument plus avoir de pétrole, plus d’étain, plus zinc, etc, etc. Troisième exemple, il y a une vingtaine d’année, c’était la fin des forêts, anéanties par les pluies acides, l’Europe allait se retrouver un vrai désert en quelque dizaines d’années. Or aujourd’hui, à part les incendies, les forêts se portent bien. Bien sûr, derrière les pluies acides, on stigmatisait les centrales thermiques au fuel ou charbon. Alors que les centrales nucléaires elles …
Pour Kalooni qui a écrit:
Alors là, je crois qu’il faut être très clair: Chirac, Villepin, Sarkozy, …, …, même combat: la défense des intérêts des possèdants. Mais c’est la majorité du peuple français qui les a porté au pouvoir (je n’en suis pas). On ne peut pas réduire les impôts directs, ce qui profite essentiellement aux privilégiés sans, soit diminuer les prestations, creuser un déficit ou augmenter d’autres prélévements. Le pouvoir actuel accompli l’exploit de faire les trois choses à la fois. Ces mesurettes ne sont que de la poudre aux yeux. À ce propos, je me demande si la politique du pire ne serait pas, à plus long terme, payante: mettre Sarkozy en position dirigeante. Les mesure qu’il entend prendre signifieraient peut-être une prise de conscience radicale de la part du peuple français.
Bon, tout ce qui précède n’est qu’une approche très simplifiée de ce que je pense de l’organisation de la société. Peut-être devrais-je écrire un bouquin, mais je n’en ai pas le talent. Alors je me contente de militer dans mon petit coin en espérant faire tache d’huile.
Dernier message. La dernière saillie de newage n’appelle d’autre commentaire que celui-ci : CYNIQUE & INIQUE. Point barre.
bon, ça y est ?on peut causer sérieusement maintenant?Voilà ou nous mène la dernière pollution nocturne de sarko, alors. rmistes tous feignants et travailleurs , la patrie reconnaissante…mais qu’est qu’on leur reproche à ces rmistes?que cela peut arriver à tout le monde comme les accidents de la route?qu’ils pompent tous nos sous? Eh, et notre armée qui surpaye des glandeurs professionnels et les surpaye double quand elle les envoie jouer les gros bras en côte d’ivoire, par ex, elle se goinfre pas infiniment plus? Oui mais les glandus kakis, y sont en réserve en cas d’attaque de notre nation…eh ben z’avez qu’ à considérer que l’état fait survivre nos rmistes en cas de survoltage d’offres d’emploi…d’ailleurs je suis persuadé que ce qui vous débecte le plus chez l’rmiste qu’a même pas la noblesse montherlandienne d’être dépressif c’est qu’il ne marche pas du tout à vos combines:ma GTI, mon pav’ ecgarage…peut être même ça le fait rigoler que le gars se retrouve à la retraite avec toutes ses traites payées, ses banquiers usuriers bien engraissés, ses nains de jardin, ses lelay trinquant avec les analystes de psychologie de masse, son bonus d’homme tranquille en ayant la conviction que lui, oui, lui, il a vécu dans la dignité. Digne l’usine? La pointeuse, le collègue flemmard- mais- lèche-botte qu’ a eu la prime alors que les gars sérieux ,solides, mais avec leur personnalité notable, comme moi, y z ont que les emmerdes, les clans dans l’atelier, les médisances à la cantine, les cheffaillons au qi de bétonnière ,tout ça peut être même au sein d’un fabrique de canons ou de missiles, ou de merde en conserve, ou d’abattoirs que sais-je encore…ricanons (cruellement)un peu… obscène, le coup de pied au cul, le doigt dans le cul…arretez les mecs, allez chez B root si ça vous démange, lech walesa c’est la porte à côté, benoit aussi et stakhanov, n’en parlons pas. Faut mettre ça dans vos cervelles, les mecs:le monde moderne qui vous fait courir d’un entretien d’embauche à une caisse de supermarché est tout à fait susceptible d’en faire gerber quelques autres.Rendez grâce au seigneur rocard d’avoir inventé une espèce de minimum vital qui repousse un tant soit peu les émeutiers potentiels du rien-dans le bide et du ras -le bol. En tous cas, évitez, svp, les grands mots de dignité, créativité, enthousiasme et énergie (pour pas dire synergie) quand vous vous croyez obligés de morigéner le marginal de votre assommoir satisfait.
Ca te soulage Dapoya? T’apelles ca coser sérieusement?
Des copains au RMi j’en ai (eu, au moins) et pour quelques-uns d’entre eux ça se justifiait. Au passage, cette allocation de survie, je ne la trouve pas assez élevée. (Voila qui t’étonne ? Je doute que tu l’admettes mais va savoir). Je trouve parfaitement insuffisant de ne donner que cette misère. Et je ne vois vraiment pas à quoi fait référence le terme d’insertion. Le RMI c’est du cache-misère, du Tranxène social, etc. Bien. Pour un profiteur du RMI – et tout le monde en connait un, tu veux que je te raconte l’histoire du mec avec un RMI, un appart à Paris et sa ferme en Bourgogne, mais bien sûr il faudrait le considérer comme un courageux révolutionnaire ?- il y a un nombre impressionnant de gens authentiquement largués, en souffrance et je ne remets pas en cause leur droit à la survie puisqu’on parle de cela… Sarko joue de cette donnée en parfait démagogue de chiottes. OK. Agnès le rappelle. Fort bien.
J’aime tellement peu ce monde du travail que je suis allé en tout et pour tout à deux entretiens de débauche (si seulement…) en 15 ans. Pour le reste je me suis démerdé autrement. Perdu camarade, je n’appartiens pas à la cohorte des bien-pensants du Figaro si tu espérais m’y assimiler. Par ailleurs je conchie SArko. Ca te va comme ça ? T’as besoin d’un certificat de plus ?
Ce que je dis aux deux autres, c’est qu’ils ont une singulièrement pauvre estime d’eux-mêmes pour accepter de limiter leur vie à cette solution de charité. Ca te plairait de tendre la main ?
Ce qui vous fait chier avec nos remarques, c’est que quelqu’un vous rappelle à la plus élémentaire des pudeurs et à une exigence minimale: faire quelque chose de sa vie et s’assumer soi-même. Encore une fois, ils ne sont même pas capables de renvoyer à la collectivité (quoi qu’on pense d’elle et de ses charités) le cadeau de leur épargner le sort de pas mal de gens que j’ai vu à Calcuta et ailleurs.
Tout à fait d’accord pour dire que ce monde est à la fois pourri et souvent désespérant. Raison de plus pour ne pas s’en rendre complice en acceptant son allocation survie. Très franchement, je me demande d’ailleurs si les deux en question sont vraiment capables de quelque chose au vu de la pauvreté de leur raisonnement et de leur orthographe. C’est sans mépris, quoi que tu en penses. Si je les méprisais, je ne prendrais même pas la peine et le temps de m’intéresser à leur destin et à ce blog.
Le monde est trop vaste, la vie trop courte pour se contenter d’une moitié de vie.
Et je me sens parfaitement le droit de dire à un mec de 27 ans (je rêve ! 27 ans !) qu’il est un parasite sans honneur ni décence. Cela ne dit rien de plus sur le RMi, sa légitimité ou la protection des plus faibles.
Vos projections sur mes convictions et actions m’intéressent d’autant moins qu’elles sont simplistes, manichéïstes et fielleuses.
Mais d’où ça sort toutes ces conneries de « fachos, machisme, violence, virilité à gerber, baver votre jalousie, fascisme rampant, nostalgique des meurtres de syndicalistes, rouler les mécaniques, etc. » Vous n’avez donc aucun sens des mots ?
La conclusion de votre attitude est que dans vingt mois, vous allez ouvrir un boulevard à Sarko. Et ça ne me fait vraiment pas rire.
Bien à vous.
PS. Merci de renoncer aux insultes gratuites, au vocabulaire insultant au profit d’un peu plus de réflexion – je ne fais en cela que répéter une injonction de notre hôtesse…
Oula, ça a carrement tourné en flame war, désolé, c’était pas le but. Bon, le point godwin est atteint et dépassé depuis un bout de temps, mais je vais quand même essayer de clarifier une ou deux chose sur ma situation et ma manière de penser…
Bon, déjà, je sais que j’ai un problème avec les accords et les terminaisons, c’est le grand drame de ma vie, j’y travaille mais les progrès sont lent. D’un autre coté, je crois que je reste loin du style SMS, et que mes propos restent assez compréhensible dans l’ensemble. Mea culpa….
Pour ce qui est de l’estime de moi même, ou encore de profiter du systeme que je dénonce en acceptant le RMI, au fait d’être un parasite sans honneur et décence, et j’en oublie…. J’ai personnellemnt beaucoup plus d’estime de moi même quand je n’ai pas l’impression de perdre mon temps pour rien. Hors, dans tous les boulots que j’ai fait, je dit bien TOUS (et pour info, mon premier boulot, je l’ai eu à 16 ans), c’est l’impression que j’ai eu. Alors forcement, à 16 ans, j’avais pas des masses d’experience, de diplôme, tout ça. C’est pour ça que j’ai repris des études (oui, j’avais arreté à l’époque, il y avait pas mal de raisons, mais ce n’est pas le sujet ici) en me disant qu’après, ça serait mieux. Quelques diplomes et experiences plus tard, rien n’a changé. J’ai toujours autant l’impression de perdre mon temps quand je bosse… En plus, ça m’en laisse peu pour faire autre chose, comme essayer de changer la situation (comme dit plus haut par d’autre, faire des choses necessite beaucoup d’énergie, aussi quand celle ci m’est presque entièrement pompé par un quelconque boulot, il ne m’en reste plus des masses pour faire autre chose, et les progrès sont très lent). Accepter la charité? C’est pas vraiment comme si j’avais le choix. Soit je m’astreins à bosser pour ne pas avoir à accepter cette charité, en ayant ce que personnellement je considère une vie de merde, soit j’accepte cette charité, qui ne me permet certe pas d’avoir une vie extraordinaire, mais qui par contre me laisse du temps et de l’énergie pour faire d’autre chose et chercher à améliorer ma/la situation. Je peut aussi crever de faim. Bon, j’ai fait mon choix.
Le systeme me permet de faire ce choix? Tant mieux. Ca fait de moi un profiteur fénéant? Tant pis, je préfere ça au deux autres solutions, et je n’ai jamais dit, je crois, que rester au RMI a rien faire était mon idéal de vie. Comme d’autre l’on dit, c’est effectivement une solution temporaire (bon, qui dure un peu), pas désagréable par certain coté, mais clairement pas satisfaisante. Mais en tout cas plus satisfaisante et plus épanouissante que de bosser de nuit chez macdo, saisir du texte au kilometre, soulever des caisses dans un entrepot, remplir des rayons chez carrefour ou faire le poireau sur le bord de l’autoroute en comptant les bagnoles qui passent, le tout pour un SMIC voir moins(et pour les avoir tous testé, je crois savoir de quoi je parle). Certe, des gens on des boulots pire en france, et sont bien plus mal lotie. Il y as toujours pire que soi. Est ce pour autant que l’on doit accepter sa propre situation si elle parait detestable? Je ne considère pas être sur terre uniquement pour en chier, donc si je peut eviter de l’emmerdement tout en continuant à avancer, je le fait.
Je le dit et le répete, participer à la société, je suis d’accord, lui rendre ce qu’elle m’apporte, d’accord. Lui en donner beaucoup pour avoir en échange des miettes, pas d’accord. Oui, au départ, le RMI n’est pas prévu pour en vivre (enfin comme si on pouvais vraiment vivre avec 370 euros par mois), les assedics non plus. Mais si je regarde la situation actuelle, le monde du travail, tout ça, ce que je vois me fait vomir. Je n’ai a peu près aucune chance de faire changer ça tout seul (je l’ai déjà dit, je ne suis pas un leader charismatique avec des idées neuves et renversantes, je m’en suis aperçu en essayant), et honnetement, j’ai de moins en moins confiance dans ce qui doit normallement être les moyens permettant d’ameliorer la situation (ça ne m’empeche pas de voter à toute les élections, parce que ça me parais important, mais je constate de plus en plus le fossé entre moi et les politiques, qui ne vas pas pour le moment en regressant).
J’en reviens donc au choix exprimé plus haut. Celui que j’ai fait me permet en plus de lire, me documenter, participé à diverses réunions et actions, qui si elle ne font pas changer les choses, les font peut être avancer un peu, très lentement. Le tout en ayant la chance de ne pas avoir à m’humilier devant un patron dans un taff de merde pour avoir droit à son obole, parce que l’état me le permet (et c’est tout à son honneur, même si il aimerait bien revenir là dessus ces derniers temps, dirait on). C’est pas le but premier, certe, je détourne donc ce but, j’utilise certains moyens mis à ma disposition. Une nouvelle fois, pour moi, le RMI ou les assedics ne sont pas une charité, c’est une petite part de la richesse créé qu’on accepte de me reverser, bien inférieure à ce que ça devrait être je crois, et que je ne vois vraiment aucune raison de ne pas accepter. J’ai la chance de vivre dans un pays riche, développé, qui produit plein de chose. La logique voudrais que chacun ait accès à ses richesses, fruit du travail commun et à destination de tous, en participant à cela de manière humaine et intelligente. Ce n’est absolument pas le cas, et les perdants là dedans, ce sont ceux en bas ou au milieu, qui donnent donnent donnent pour presque rien en retour, et en tout cas pas pour ce à quoi ils devraient avoir droit de manière logique et nomal. Partant de là, et comme je n’ai pas envie d’accepter cette situation, je fais ce que je peut pour en sortir, ce qui est très difficile, le système étant justement prévue pour m’en empecher.
Tout ça pour dire que de mon point de vue, je ne me considère pas complice, et je ne considère pas qu’on me fait la charité. Ca n’empeche pas que j’aimerais que la situation change, mais qu’elle change en mieux. Je suis près a bosser, pour pas cher si le boulot m’interresse ou me passionne, pour un salaire ou une rétribution qui équivaut aux efforts que je conscent si le boulot ne m’interresse pas. Et la rétribution proposé actuellement ne vaut pas aujourd’hui, à mon avis, que je perde mon temps à longueur de journée, que je me bousille la santé et/ou le moral, que je me stresse, que je supporte le monde du travail avec sa cohortes d’emmerdements divers tel qu’il est aujourd’hui si je n’y trouve aucun autre avantage que de l’argent, et souvent pas beaucoup d’argent. Il y as eu un moment ou je gagnais bien ma croute, ben même comme ça, en comparaison de la non vie que ça provoquait chez moi, je trouvais que ça ne valait vraiment pas le coup.
Faire quelque chose de ma vie, oui, mais pas n’importe quoi. Je ne compte plus les démarche que j’ai pu faire pour tenter de bosser dans ce qui me plait, ou celles que je ferais encore. Pour le moment, aucune n’a marché; je ne désespere pas, mais il y as des moments ou franchement c’est lourd, et où remonter la mécanique est de plus en plus dur. En attendant d’y arriver, ben si je peut ne pas avoir à supporter ce monde du travail qui me dégoute, tant mieux. Une nouvelle fois, je ne considère pas être sur terre uniquemet pour en chier, surtout sans raisons valables à mes yeux. Si plusieurs solutions existent, pourquoi devrais je prendre la plus douloureuse et difficile? Ca fait de moi un fénéant et un profiteur, un complice, quelqu’un pour qui son plaisir est souverain (c’est mal de vouloir se faire plaisir?), un parresseux jouisseur? Ah bon…. Pas à mon avis, et honnetement j’ai du mal à comprendre ce point de vue, mais bon, c’est vrai, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, pourquoi faire pas trop désagréable quand on peut faire difficile… C’est moi le responsable de la situation actuelle? C’est moi qui l’empire? C’est moi qui ne fait strictement rien pour la changer? Parce que je ne le fais pas en refusant le RMI, en me disant que crever la bouche ouverte, c’est mieux que d’accepter une charité qui n’en ai pas une?
La liste impressionante de mes réalisations? Elle n’est peut être pas si impressionante que ça, j’en convient, mais elle existe. Je ne suis pas superman, je fais les choses comme je peux et à mon rythme, et elles avancent tranquillement, merci pour elles. C’est géréralement dans l’associatif et le bénévolat, à la mesure de mes faibles moyens ou de ma motivation, c’est sans doute pas grand chose, mais mieux à mon avis que le rien de quand je bosse. C’est depuis que je suis chomeur et/ou RMIste que j’ai pu apprendre pas mal de chose sur la politique, le monde et ses problèmes, m’investir dans certaines choses, me tenir au courant d’autres, reflechir à certains trucs, prendre conscience de mes opinions politiques, entre autres choses (et vive internet, outils génial pour ça). Ben moi, je trouve que c’est plutôt interressant comme deal, finalement…. Si j’avais continué à bosser, ça aurait pu arriver aussi, ou pas, je n’en sais rien; en attendant je ne le regrette pas. Et mine de rien, en essayant de vivre avec 370 euros par mois, on apprend pas mal de choses sur soi, les autres et la société/le monde autour….
Des grands fonctionnaires, non, j’avoue, je n’en connais pas. Des grands patron non plus. Par contre, des gens avec des responsabilités diverses à la mairie de ma villle, oui. J’ai été membre d’une association sponsorisé par la ville pendant 15 ans environ, et un de mes meilleurs potes est le neveu du maire de la ville. Ca m’a permis de voir de mes yeux les magouilles de pouvoir, de fric, d’influence et autres qu’il y a dans une ville d’environ 150 000 habitants, et comment le systeme les accepte completement, voir les encourage. Et vu ce qui peut se passer dans une ville de cette taille, j’imagine sans peine (mais avec une certaine horreur) ce qu’on peut trouver au niveau des département, des regions, du pays, de l’europe voir du monde. Et c’est vraiment pas jojo; en plus, j’ai pas mal d’imagination, ça aide pas. Des patrons, j’en ai fréquenté dans mes divers boulot, j’en ai subit quelques un et leur magouilles plus ou moins dégueulasse. Pour le reste, ce qu’on voit en se connectant sur le net, en lisant un journal ou en regardant la télé me permet de comprendre qu’il ne s’agit pas de cas isolé. Je ne dit pas que tout les patrons sont des pourris, ou tout les hauts fonctionnaire (et j’ai des potes patron, comme je l’ai déjà dit, je suis tout à fait conscient de la difficulté de faire tourner une PME), mais qu’il y aurait vraiment pas mal de chose à changer et un gros coup de balai à mettre.
Mes propres grand père (qui ont eu tout deux une histoire assez interressante, bien qu’ils ne soit plus là pour en parler), mon père et mes oncle eux aussi me mettraient sans doute un coup de pied au cul, et ont déjà essayé souvent d’ailleurs, en m’exposant leur raisons. Raisons qui ne me satisfont pas, alors que pourtant, foncièrement, ils sont tous proche de ma manière de penser et de voir. Ce que je crois après y avoir pas mal refflechi, c’est qu’ils se basent tous sur leur propres experiences (ce qui est normal), vécu et compréhension de la société. Seulement, l’époque à changer, le monde aussi, ce qu’ils ont vu et vécu (pour dur que ça est pu être, et certains ont vraiment vécu des trucs très dur que je suis bien content de ne pas avoir à vivre) n’es plus forcément vrai, possible ou refaisable aujourd’hui. Ils on raison de leur point de vue, mais ne sont plus vraiment au coeur de la situation, je crois. Ce qu’ils disent n’est pas faux, mais pas toujours adapté à la réalité actuelle. Partant de là, c’est à moi de me faire mon opinion, de réagir selon ce que je vois et perçois, et de faire ce qui me parait bon ou juste. Ca ne veut pas dire qu’ils ont tort et que j’ai raison, ça veut juste dire que quand je les écoute, je dois savoir séparer ce qui est applicable aujourd’hui de ce qui ne l’es plus. Dans tout les cas, c’est moi qui mène ma vie comme je peut, et c’est les gens de ma génération et des suivantes qui pourront faire évoluer les choses (soutenue ou non par la génération de mes parents ou grand parents). Si j’arrive à une conclusion et à un état d’esprit, c’est pas sur un coup de tête, c’est après y avoir reflechis et en pesant le pour et le contre. Je ne pense pas que j’ai tord selon ma vision des choses et mon experience, j’ai pas la science infuse, j’ai pas toute la vérité, mais je suis en accord avec ce que je crois (heureusement), et ouvert à la discussion ce me semble pour éventuellement changer d’avis, prendre conscience de certains fait ou évoluer dans ma pensé et ma manière de voir. Peut être que je me trompe, mais laissez moi au moins le bénéfice du doute.
Bon, je vais arreter là, en esperant avoir un peu expliqué mon point de vue et répondu à certaines choses posté plus haut, sans m’être trop embrouillé (pas simple de mettre par ecris ce qu’on pense et ressent, j’espere ne pas m’être trop planté). Et sinon, je veut bien discuter, mais pas me faire insulter gratuitement, je veut bien qu’on me dise que j’ai tort, mais en m’expliquant pourquoi, pas en m’assennant des vérités toutes faites. Essayez d’arreter les flame wars, si j’étais modérateur ici, le topic serait sans doute déjà fermé, et ce serait sans doute dommage….
Bravo pour l’explication. C’est long, mais c’est assez clair. Comme dit j’espère en savoir plus, c’est pour çà que je te contacterai par courriel, car je me retrouve bcp dans ce que tu dis.
Un petit rappel des non-insultes de Léon :
« 81. Le jeudi 1 septembre 2005 à 15:32, par leon
Parce que vous êtes des enfants gâtés, inconscients, infantiles et obscènes…
86. Le jeudi 1 septembre 2005 à 18:36, par Leon
« Non ces personnes de 27 ans ne sont en rien des victimes. A 27 ans on n’est pas fatigué. On se tire les doigts des fesses pour essayer de vivre mieux, plus fort, plus intensément que le RMI…. Plutôt bosser chez Mac Do, bosser le soir, la nuit, le jour, reprendre des études, se passionner pour quelque chose, faire de sa vie un quelque chose qui vaille la peine d’être mentionné… A 27 ans ne pas être capable de s’assumer soi-même – parce que encore une fois ils n’ont rien choisi, ils ne savent rien faire, même pas un accord de genre et de nombre – ça pue la mort. Vivre en parasite à 27 ans C’est obscène…
117. Le vendredi 2 septembre 2005 à 05:31, par leon
Jamais je ne te dirai d’aller te faire chier sous les ordres d’un petit chef parce que ca serait « normal »…! A 23 ans je refusais le travail payé 1500 euros (NB : les francs de l’époque 1’500 € = 9’839.35 FF) (en francs à l’époque) parce que je trouvais que c’était de l’esclavage. (Je sais: à chacun ses paliers psychologiques, les Stones c’est plus cher…) Mais je répète (et Marauder peut garder ses insultes stéréotypées): en acceptant le RMi tu te dévalues et tu acceptes de profiter d’un système que tu dénonces par ailleurs. Et ça ressemble foutrement à de l’égoisme infantile. D’autres que moi te qualifieraient de paresseux jouisseur… Evidemment que c’est une vie de merde….! Mais alors fais MIEUX… ne vis pas en PARASITE. Si le monde est pourri, pourquoi l’acceptes-tu ??… Faux. Mon grand-père (communiste, cégétiste, grèves de 36 à l’époque où les syndicalistes se faisaient souvent buter par les flics…) t’aurait foutu un immense coup de pied au cul.
129. Le samedi 3 septembre 2005 à 08:25, par leon
…Ce qui vous fait chier avec nos remarques, c’est que quelqu’un vous rappelle à la plus élémentaire des pudeurs et à une exigence minimale: faire quelque chose de sa vie et s’assumer soi-même… Et je me sens parfaitement le droit de dire à un mec de 27 ans (je rêve ! 27 ans !) qu’il est un parasite sans honneur ni décence. Cela ne dit rien de plus sur le RMi, sa légitimité ou la protection des plus faibles… »
En foi de quoi, Monsieur se permet de donner des leçons de civilité sur le bon vocabulaire à employer.
L’agression est venu de toi. Ta volonté de domination est flagrante.
Lorsque le sens des mots à la violence délibérée s’arrête là où commence la violence du geste, il y a effectivement de quoi opposer ces mots-là – quoi que tu en penses, cela a du sens – « fachos, machisme, violence, virilité à gerber, baver votre jalousie, fascisme rampant, nostalgique des meurtres de syndicalistes, rouler les mécaniques, etc » ; alors oui, Léon « renonce(r) aux insultes gratuites, au vocabulaire insultant ».
C’est bien que neko.miaou ait dit ce qu’il avait à dire, en particulier sur sa dernière intervention n°130. Il pouvait le faire dans le cadre d’un échange d’égal à égal. Il est regrettable qu’il ait ressenti la nécessité de se soumettre à une justification en réponse à la violence du coup de pied au cul.
Je veux bien arrêter les flame wars. Si toutefois on veut bien cesser les agressions : pour ma part, je n’ai rien à justifier à des types – Léon n’étant pas seul – qui n’ont d’autres volontés que de vouloir nous humilier, nous avilir en usant de violences verbales ou potentiellemnt gestuelles – en revisitant au passage l’histoire de façon révisioniste, voir mon post n°79 – ; d’un autre côté, je ne m’appelle pas Jésus Christ, et lorsqu’on tient à mon égard ou à d’autres des propos diffamatoires à tendance menaçante, je m’y oppose fermement.
Sans racune. Mais servilité.
Marauder.
Je ne pense pas m’être soumis a une justification, mais plutôt d’avoir tenté avec plus ou moins de succès d’expliquer ma position. Je sais d’experience que lorsque je parle de ça, de ma vision des choses à ce sujet, la réaction première de 90% des gens est effectivement de me prendre pour un glandu flemmard profiteur.
Quand on entend ça très régulièrement, c’est sur que ça laisse des traces a force. Mais mon but ici n’est pas de me justifier, mais plutôt d’expliquer pourquoi je réagis comme ça, pourquoi ma démarche et ma reflexion me parraissent juste et fondé, et ce à quoi j’espère un jour pouvoir arriver de cette manière.
D’ailleurs, pour reprendre ce que j’ai dit plus haut, j’ai remarqué que souvent, les gens les plus à même d’ecouter ce discour, voir d’y trouver du sens sont ceux d’environ la trentaine ou moins. Tous ne sont evidement pas d’accord (et certain même farouchement opposé), mais ils écoutent, comprennent et et discutent le plus souvent. De mon experience, plus l’age augmente, moins cela est vrai et moins grande est la capacité de receptivité et d’écoute, pour finir par en arriver à « ta gueule, t’es qu’un jeune con, j’ai raison et tu as tort » (que j’ai déjà entendu plusieurs fois) dans le pire des cas, ou un semblant de compréhension pour pouvoir passer à autre chose dans le meilleur. Une nouvelle fois, je ne dit pas que c’est une règle absolu, juste une constatation de mon quotidien.
C’est cela qui m’ammene à m’interroger sur la valeur de l’icone travail aux yeux des gens, et aussi sur la faculté de bien percevoir l’époque actuel, ce qui a changer, ce qui n’est plus vrai et ce qui l’est devenu de la part des personnes de la génération de mes parents ou grand parents. Sur leur capacité aussi, parfois, à ce dire que des jeunes peuvent avoir une vision différente de la leur (même si ils ont moins vécu) sans forcément avoir tord.
Après, il y a aussi les winners, ceux qui n’ont jamais été confronté à ce genre de question et ne ce les sont donc jamais posé. Tant mieux pour eux, très honnetement, surout si ils y trouvent leur bonheur, mais je ne les envie pas forcément, et surtout, sur une population globale, quel pourcentage représentent ils ?
Je ne crois pas que faire le compte des insultes ou mots doux proféré soit une bonne chose, on peut en faire abstraction pour répondre aux passages qui parraissent pertinant, tout en faisant remarquer que manier l’insulte ne fait pas avancer le débat. Et si certain insiste, ignorer leur intervention reste tout à fait possible. Discuter calmement, sans se hurler dessus, en écoutant l’autre et sans forcement le juger et le condamner à l’échaffaud à l’aune de ses propres convictions, ça doit être du domaine du faisable entre adultes raisonnables comme il semble y en avoir ici, non?
Moi, quand j’ai remis en cause l’icone du travail et de la croissance, j’ai senti le malaise auprès de mes amis qui ont pourtant le même age que moi. Alors maintenant chaque fois qu’on parle du sujet avec ces gens là, j’en dis le moins possible, et je dit: « Dans une société où le travail est une icône, ce que tu dis n’est pas faux ni dénué de sens. Moi je pose juste la question du fondement de cette iconification du travail étant donné notre position dans la pyramide des besoins de Maslow, et étant donné la position d’autres sur d’autres continent … »
Ca passe mieux que ce que j’ai pu tenir comme discours, limite provocateur, au début de ma découverte de la décroissance et du monde des « fainéants »
à Neko.miaou,
Ok, je reçois 5/5 ce que tu viens d’écrire !
Ben vois-tu, j’ai la chance d’être arrivé miraculeusement à l’âge de cinquante ans… Ce que tu exprimes là me conforte dans l’approche que j’ai de notre société (la malformation congénitale, la maladie dégénérative, l’homosexualité, bref, la différence vécue au sein de cette même société, y sont aussi pour une grande part).
J’ai la conviction que loin de servir la mémoire, l’histoire se répète, et chaque fois avec un cynisme grandissant.
Ainsi, les générations d’enfants et de jeunes gens sacrifiés durant les siècles passés, notamment celles jetées en pâture sur et hors les champs de bataille des deux derniers conflits mondiaux (officiels), de la guerre « économique » actuelle, ne font pas réfléchir davantage les générations qui sont nées au cours et après le second conflit : je proclame haut et fort que ta génération, celle qui vient au monde aujourd’hui sont sacrifiées au même titre que les précédentes, et j’y vois la responsabilité de nos, de vos pères.
Dès lors, il est vain de jeter l’anathème sur la jeunesse d’aujourd’hui. Mais la question des responsabilités reste posée…
Tu dis à juste titre « l’icône du travail ». Hé hé !
Jusqu’à la fin du 19ème siècle et la première moitié du 20 ème, le travail conditionnait la production et la consommation ; philosophiquement, le travail était une valeur, indépendamment des conditions dans lesquel il était exercé.
De nos jours, le cycle production/consommation conditionnent le travail : inversement des valeurs, c’est un fait. Le travail – lié de façon inextricable au cycle de production/consommation, le concept d’économie de marchés, cher à F. Miterrand – n’est plus qu’une icône qui n’a de sens que si le travail est productif et base de consommation solvable.
C’est ce que ne perçoivent pas nos « détracteurs ». Dommage ! Parce que c’est bien là le dilemme vital auquel nous sommes confrontés, nous et nos sociétés de marchés.
Aujourd’hui, combien sont ceux qui fournissent l’effort d’imaginer le travail comme non productif au sens ci-dessus évoqué ? Il faut bien se rendre à l’évidence, on veut bien réformer le système – qu’on le dénomme capitaliste ou de marchés – mais à la condition qu’il s’arrête devant sa porte.
En d’autre termes, la notion de consommation solvable produit et exclue d’office les pauvres et assimilés. Elle induit la propriété exclusive (de l’Autre). Personne sur ce blog ne se résoudra à considérer qu’au même titre que l’insecte, la terre n’appartient pas à l’espèce, mais l’espèce appartient à la terre. Raisonner sur la foi du partage équitable des richesses est un mythe, un leurre suicidaire , les richesses étant l’appellation substantive de travail/produit/consommation.
Aussi, je ne compte pas les insultes ou les mots doux quand je résiste à l’agression ; je fais en sorte de rendre aux mots le sens qu’on leur a soustrait.
Amicalement.
Marauder.
oula , ca a chauffé ici .
Marauder a ecrit : « Eh ! Garfield, déconne pas : ne leur fait pas ce cadeau ! Reste bien en vie !
Et à défaut de les faire réfléchir (deux neurones déconnectés, ça pisse pas loin !), ça les emmerdent de se regarder dans le miroir que tu leur tend !
Bon sang, je suis FIER de toi, Garfield !
Marauder »
Merci , gros bisous a toi marauder et aux autres « humains ».
Je me permets un petit commentaire pour de la pub gratuite. Le monde de l’entreprise, tel qu’il est critiqué par Garfield, a connu une sévère critique grâce à un bouquin de Corinne maier, Bonjour paresse.
Vu que l’écrivain a été l’objet d’une campagne scandaleuse du patronat médèfisé, ça m’étonnerait qu’elle retrouve un boulot de sitôt, alors je pense qu’un peu de soutien ne sera pas de trop…
Mais pour avoir une critique du monde du travail en général, c’est du côté de Mona Chollet et de son site périphéries qu’il faut regarder.
Bonne lecture à tous!
A la lecture de l’article synthède du Monde de Samedi, il convient de relancer le débat sur Sarkozi et l’action de la droite.
D’une part, il faut rendre à César ce qui est à César: ce n’est pas Sarko l’intigateur des réformes type CNE et incitation à la reprise d’activité, mais Villepin.
Force est de constater que notre non-élu premier ministre a agit au niveau des minima sociaux:
– Prime à la reprise d’activité : 1000 €versé aux chômeurs de longue durée étendue à tous les bénéficiaires + prime mensuelle de 150 €.
– Amélioration du pouvoir d’achat : prime de 1000 € employeur exonéré d’impots et de charges.
On peut dire que Villepin n’a pas été inactif.
Réactions des acteurs politiques Français:
UDF : ou trouve -t-on le financement + doute que les mesures soient de nature à rassurer les Français.
PS: Villepin à donné des signes à sa propre clientèle
PC : S’attend à un nouveau tour de vis libéral
MEDEF : félicitation du ton énergique et mobilisateur, défense du travail plutot que l’assistance.
UPA ‘artisans) : ok + effort louable de communication.
CFE-CGC : attend des mesures concrètes et immédiates pour le pouvoir d’achat
FO : volontarisme libéral incomptible avec le modèle républicain.
UNSA : mesures insatisfaisantes et inapropriées.
CGT : ce plan ne générera pas de croissance et accentuera les inagalités sociales
CFDT : Villepin à fait beaucoup d’annonces dont on ne voit pas la cohérence et qui sont pour certaines contestables notamment pour le pouvoir d’achat.
CDTC : critique de la prime pour l’emploi.
+ DSK : faut augmenter la TVA –> Aubry : non c’est pas bien pour les plus démunis.
Bref, en face : rien de terrible.
Pour ma part: je pense que la droite est nulle parcqu’elle s’attaquait bien trop souvent aux symboles et non aux causes des problèmes. Je crois bien que c’est fini. Je n’ai jamais voté à droite, on va voir les résultats.
Ce qui compte: c’est que le chômage baisse et que la misère recule.
On peut également dire que Villepin fait ce qui n’a jamais été tenté après 30 ans de politique sociale infructueuse.
Quand à Sarkozy, il ne se contente que de se placer pour l’élection de 2007.
Pour clore le chapitre en ce qui me concerne.
Miaou, t’as bien raison: on fait jamais que ce qu’on peut mais j’ai nettement tendance à croire qu’on peut aussi faire ce qu’on veut (ou plutôt ce que l’image qu’on a de soi nous incite à faire, mais c’est une autre histoire).
Je déteste le travail salarié lorsqu’il est (et c’est souvent) dégradant et abrutissant. Le regard des autres je connais: refuser de travailler pour une misère et le dire bien fort ca m’a coûté beaucoup. Lorsque je me suis retrouvé très fauchè, très seul et avec ma convocation militaire dans les paluches, ca m’a fait tout drôle. Seulement voilà: à 16 ans après avoir goûté au truc, j’ai fait mes choix. Pas de patron. Pas d’ANPE, jamais. Pas de compromis avec mes désirs profonds. Garder ma liberté. Tu n’as pas d’autre but et ça j’aime.
Ok, j’y suis allé un peu fort avec toi. Ta situation personnelle est sans doute complexe et douloureuse, soit. Oui mais. Tous les gens que j’ai vu réussir quelque chose dans n’importe quel domaine avaient un point commun. Ils trimaient comme des fous. Et pas tous pour l’argent (une minorité même, compte-tenu de mes affinités). L’argent ils en avaient, beaucoup ou très peu. L’argent c’est une conséquence, ça va ça vient (et quand ça vient ça va disait Colucci): il couraient pas derrière l’argent mais derrière leur rêve.
» Pour moi, j’ai cherché la liberté plus que la puissance, et la puissance seulement parce qu’en partie, elle favorisait la liberté « . Mémoires d’Hadrien. M. Yourcenar
Je connais rien ou presque à la logique macro micro économique redistribution justice sociale et je m’en fous. Je te dis juste: Fonce, déménage, éclates-toi quel que soit le domaine que tu te choisis mais nomdeude! ne reste pas avec ton alloc de survie. N’accepte pas ce piège, cette charité. Tu ne te fais pas du bien.
D’ailleurs c’est pas après toi que j’en ai. J’en ai après ceux qui me traitent de fasciste et de machiste (ça ferait rire tous mes copains, ma femme et mes ex) parce que ça fait longtemps qu’on leur a pas tenu un discours moral et par ce mot je veux dire: l’exigence qu’on se donne de se tenir droit. Pas pour satisfaire les autres, la famille, le patron ou les copains qu’on se choisit parce qu’ils nous confirment dans nos convictions. D’abord pour soi. Pour tenter de grandir et de s’améliorer.
La signification de ça pour le monde je m’en tape. Mais j’ai eu la preuve que ça ne peut pas nuire.
Je termine sur un mot pour Marauder. Je ne vais pas reprendre le détail de tes simplifications et projections. Tu ne me connais pas. J’ai bien mieux à faire que de vouloir humilier ou dominer qui que ce soit. Et je n’ai jamais cogné personne sauf les fois où des mecs que je ne connaissais même pas ont voulu ma peau à Paris, New-York et j’en passe, et là, oui, j’y suis allé de bon coeur, dans la plus totale panique d’ailleurs…
Tu crois que c’est violent ce que je vous dis ? Alors c’est que tu ne connais rien de la violence. Perso, je crois plutôt que tu n’as pas l’habitude que les gens disent ce qu’ils ont envie de dire avec le vocabulaire de leur choix. Faudra t’y faire. D’ailleurs en revoilà une couche.
J’en ai trop vu de ces branleurs qui prenaient les allocs en méprisant ceux qui les finançaient… A cause de ces jean-foutres, Sarko va trouver le moyen de serrer la vis à tous ceux qui en ont vraiment besoin. Ca te plait comme résultat ?
Sur ce, je me tais et je laisse la place à d’autres. Je vais désormais éviter le Monolecte, pas tant parce que tu me dis me gêne ou m’intéresse mais surtout parce que j’ai le franc sentiment de perdre mon temps. Dommage pour l’Agnès qui est un gentil coeur.
Bien a vous tous.
PS. Orson Welles disait à des étudiants de cinéma: « si vous n’avez pas de caméra….volez-la ! ».
…Et ben, ça va nous faire des vacances ! … J’ai pas pu y résister, je demande pardon.
Génial ! Léon a appris à se relire – il admet y être aller un peu fort avec Neko.miaou (et d’autres). La remise en question ayant ses limites, faut bien trouver un bouc-émissaire, c’est ma pomme qui s’y colle !
Vas-y coco, défoule-toi, j’ai les épaules larges…
A moi la volée de bois vert ! Encore un effort, Léon, tu as presque déchiffré B+A = Ba, pour le C, on te laissera un peu souffler…
Sur la violence, mon colon, je n’ai rien à apprendre, ni de toi, ni de quiconque. Puisque tu es dur de la feuille, veux-tu un exposé à propos des raffles anti pédés – flics et bourreaux associés ? Préfères-tu une évocation de toutes les victimes du SIDA et des luttes pourtant non-violentes mais très mal perçues de mes potes d’Act Up ? Faut-il la publication par le menu du certificat médical de la médecine légale décrivant comment les flics m’ont tabassé à coup de flash-ball sur ma chaise roulante de l’époque parce que je les flashais en train de massacrer de jeunes mecs au sommet de Nice à 20 contre 3 ?
C’est vraiment débile d’en être à faire le compte de nos « campagnes ».
Reste que le débat n’a guère avancé… Que c’est toujours le mutisme sur tes propres responsabilités vis à vis des générations à venir, qu’on reste sur la stigmatisation de ceux qui ne pensent et n’agissent pas comme toi, que Sarkonazy a le bon rôle…
Bon, effectivement, mieux vaut ne pas trop insister avec toi.
Tiens, je me suis livré à un rapide petit jeu : copier/coller l’intégralité de ton dernier texte.
Une page pile-poil en format A4, caractères Times New Roman de 12, marges à 1.5.
Comptage de « moi-je »…..
Trop rigolo : hors citation M. Yourcenar ; » je » = 17 fois ; » j’ » = 13 fois, » m’ » – hors formes pronominales – = 3 fois.
Soit au total 33 fois en une page à faire référence à ta modeste personne…
Pas trop surdimensionné ton égo ?
Qui veut bien parler d’autre chose ?
Marauder.
Qui aime bien, châtie bien, c’est plus fort que moi…
Nous t’avons bien suivi Léon, en définitive, y’a qu’le pognon qui compte… Laborieux ton couplet sur le fric ; les gens que tu as vu courir derrière leurs rêves, ont-ils fini par les rejoindre ? Tu ne nous dis pas… Parce que sans le fric et rêves déçus, c’est dur dur !
Léon, un non-machiste (sans aller jusqu’au féministe convaincu) aurait dit : – ça fait rire ma femme, mes ex et tous mes copains – à la place de « ça ferait rire tous mes copains, ma femme et mes ex »… Tu saisis la nuance ? un p’tit croquis, pt’être… Pourquoi le conditionnel ? Le présent, c’est plus viril ! Et puis : ma femme ET mes ex – toutes dans le même panier ?
Qu’est-ce t’en dit ? On entend pas bien…
Non, non, c’est pas machiste tout ça : » … ma convocation militaire dans les paluches… Fonce, déménage… mais nomdeude!… ma femme et mes ex… Pour tenter de grandir et de s’améliorer… je n’ai jamais cogné personne sauf les fois où des mecs que je ne connaissais même pas ont voulu ma peau à Paris, New-York et j’en passe, et là, oui, j’y suis allé de bon coeur, dans la plus totale panique d’ailleurs… Faudra t’y faire… serrer la vis… » et encore moins fasciste !
Ca fleure bon les paras ou la légion… Sont si nombreux que ça ceux qui en voulait à ta peau ? C’est que tu es du genre tendre, si on comprend bien…
Et le ponpon ! Comme la Marie va-s-y, mèmère, va-s-y traire les vaches, va-s-y : » l’Agnès qui est un gentil coeur » !!! Tu aurais au moins pu mettre un L majuscule, toi qui te frappes de dialectique envers les jeunots par trop flemmards et irrespectueux à ton goût.
Je m’arrête vois-tu parce que ce n’est pas l’endroit de règler des comptes… Mais quand même, c’est toujours jouissif de démonter le raisonnement tordu des va-t-en guerre… Avec toi, c’est facile parce que tu ne te rends même pas compte de tes bourdes !!!
Faut pas m’attaquer sans avoir de bonnes munitions, pèpère ! A bellaciao !
Marauder.
Marauder, il va donc falloir que j’y retourne… (une dernière fois c’est promis).
Tu as trouvé ton ennemi, ca te fait du bien, excellent.
Allez fais-toi plaisir: je suis machiste, fasciste, anti gay (ben voyons) rajoute anti noir (personne n’en a parlé mais ça ne fait rien, ca fera joli dans la liste) rajoute donc anti arabes. Quoi d’autre? Tout ce que tu veux. Allez anti-pauvres, anti invalides (je sais pas d’où ça sort mais ça doit faire partie de mes racismes inconscients – ou pire conscients et honteux- que tu analyses si finement). Allez fais le compte des tu, je nous, vous et des articles indéfinis, preuve par les stats, youp la boum.
Ah le pognon, le fric: la seule valeur du méchant matérialiste (capitaliste, exploiteur, esclavagiste rentré… tu n’as qu’à copier-coller, tu aimes bien ces touches) que ta sagacité dévoile aux yeux du monde (t’as vu? pas un pronom personnel dans la phrase, ça influe sur les preuves ou tu passes au qualitatif?).
Sans oublier, bien sûr! para, légion, etc. Ca cadre bien avec fasciste. Collabo, n’oublie pas ! Collabo à venir. Quoi d’autre? Dénonciateur de juif, ça fait bien ça et tant pis si mon meilleur pote est juif. Tortionnaire de juifs potentiel (ah! les pulsions inconscientes, ca vous joue de ces tours…). Casseur de grèves, bastonneur d’altermondialistes, indicateur, mouchard, maton en puissance. Violeur de gastéropodes, de petites filles, grand amateur des bordels asiatiques, membre éminent d’une secte luciférienne. Ku-Klux-klan !! Ordre Nouveau !! Le fils de Le Pen. Argh ! Teufel !!!
Qu’il est pénible d’être ainsi dévoilé au grand jour par la toute puissance de tes neurones… crucifié dans la lumière immaculée de ton analyse.
Je maintiens (oui cette fois il y a un je). Miaou et les autres ont mieux à faire que se contenter du Rmi. Défendre cette attitude en traitant son contradicteur de fasciste ouvre grande la porte à une reprise en main conservatrice qui nous pend au nez. Sans compter que je préférerais de beaucoup que le miaou en question s’éclate (mais après tout il fera bien ce qu’il veut et peut) à quelque chose d’autre qu’une alternative entre salaire de misère et alloc de misère.
J’espère que les lecteurs de ce blog auront saisi le ridicule de cet échange. Il serait bon que tu renonces à tes anathèmes bien pensants et moi à tenter d’expliquer quelque chose que tu ne veux pas comprendre.
Sur ce, bye une fois pour toutes.
Pas de doute, Marauder est un boulet. Avec, au choix:
– des belles grandes phrases qui feraient bander dans les meeting de la LCR, mais finalement bien creuses une fois analysées. Tu peux me filer le nom du torchon dans lequel tu repiques ces conneries (car je n’ai aucun doute sur le fait que tu ne les as pas pondues toi meme) ?
– de la dialectique à la caramail.com, categorie « 12-15 ans ». Le message du 01/09 à 21h56 est d’ailleurs un collector de la « kikoo asv loool » attitude 🙂
Bref, je ne vais pas dire que tout ceci me derange, au contraire: je passe toujours de bons moments à lire ce genre de diarrhées verbales, tout en essayant d’imaginer la tronche de l’hydrocéphale planqué derrière son clavier
Non, non, j’ai pas trouvé mon ennemi, Léon. C’est toi qui agresses. Et je l’ai signifié clairement, je résiste à l’agression.
Et puis Léon, tu sais très bien que je ne m’adresse pas exclusivement à Léon, il y a d’autres intervenants associés.
De Neko-miaou à Garfield, en passant par Kalooni, au post 139, tu t’aperçois que tu tapes, parce que je l’établis nettement au post 132. Tu es si épais que tu ne t’excuses pas. Faut que tu tapes encore, alors c’est sur quelqu’un d’autre. Message 139, carrément, changement de bordée, tu n’en veux plus à Neko-miaou, mais à… l’auteur du post 132.
Mais non, Léon, je ne te persécute pas (désolé d’insister, mais observe au passage que c’est bien toi qui voues une prédilection pour les termes belliqueux et agressifs).
Prétendre détenir une « quelconque lumière immaculée d’analyse » ? Allons donc, c’est toi qui le dit, hein… je revendique volontier une certaine constance – pas genre girouette, comme ci-dessus -, une certaine opiniâtreté quand il s’agit de poser une question. Rien ne me fait perdre le fil, c’est ainsi.
Hé hé, c’est moi qui rigole, triste, faut bien reconnaître. Y’a pas à dire, là c’est l’apothéose ! La confusion rageuse et la rage confuse à l’état pure.
J’ai simplement dit – pas plus pas moins – je persiste et je signe que tes écarts verbaux et potentiellement gestuels (ou comportementaux) dont tu ne te désavoues point – et de tous ceux qui ont appuyé ton argumentaire – à l’endroit de Neko.miaou et alliées, relèvent du machisme, du fascisme. Tu y vois l’anathème – fort bien.
Tu conviendras tout de même qu’il y a plus qu’une nuance entre « Vivre en parasite à 27 ans C’est obscène » – post 86 – et « Miaou et les autres ont mieux à faire que se contenter du Rmi » – post 142 -. Je te laisse l’entière responsabilité de ce que tu viens de proférer post 142. C’est bien toi qui choisis tes mots : je n’ai suggéré aucunes des idées que tu avances, alors hein…
Toutes ces contributions visent à démontrer que l’art de se détourner des vraies questions, celles qui sont essentielles, celles qui poussent à se remettre en question de A jusqu’à Z et de 0 à 9, revêt toutes les formes, celles que j’adopte – je veux bien en discuter – mais aussi les vôtres Messieurs.
Au dernier courageux MSG 143 qui signe Marauder est un comique (c’est toi Marzy, c’est toujours pas digéré ? T’as pas vendu ton tacot ?) ; qui qu’il soit : ben Néocon-Supergénie, on l’attend ton analyse.
Ouai ouai. Ca répond bien aux questions posées.
Mes propos peuvent être creux, (encore que vu les réactions…), je suis prêt à les discuter. De ton côté, bourrique anonyme, l’analyse que tu fais est inexistante. L’excérébré que tu es ne peux guère aller plus loin…
Pauvre tâche, je suis l’auteur de ce que j’écris. Et je signe, moi. Je te défie où tu veux quand tu veux sur la dialectique, la sémantique et la manière élémentaire de rédiger aisément ce qui ce réfléchit et conçoit simplement.
Le boulet tronche d’hydrocéphale etc etc… te dit gentiment que si tu courres aussi vite que…
Sur le fond des questions, parce que je suis persévérent, à part gerber votre venin, toujours la même réponse, c’est à dire pas de réponse (ou d’auto-critique, mais là je suis sur une autre planète), style : je suis co-responsable de rien, la stigmatisation bat son plein (on en est à la LCR, je crois…), et Sarkonazy y arrivera par ma faute (et celle de ceux de la LCR, je pense bien…)
Bof !
Marauder, le boulet tronche d’hydrocéphale etc etc…..
Maurauder : Non ca n’est pas moi !! Je te signale, contrairement à ce que tu dis (post 101), mais surtout, contrairement à toi, que je ne suis pas anonyme : tu as mon nom, mon prénom, mon département, et si ca te suffisait pas, mon immatriculation. Et bizarrement, ton post n’a eu aucun écho : ca fait rire que toi, quelqu’un qui vend une voiture ? Tu t’enfonces.
Au post 127 : « dernier message ». Mouarf.
Bonjour à tous,
D’abord je tiens à féliciter Agnès pour ses billets qui sont pour moi trés instructifs et sources de nombreuses reflexions. De même pour les remarques des visiteurs qui sont souvent intelligentes et permettent d’approfondir les débats. Je vais essayer d’aiguiser un peu ma plume afin de donner mon point de vue un peu plus tard. Mais avant je ne résiste pas à l’envie de rappeler aux auteurs des derniers messages que ça dérive de plus en plus au réglement de compte!!! En lisant les derniers posts on a du mal à trouver le rapport avec le début, essayer de vous reprendre et de revenir à des discussions plus constructive les enfants! On sait tous comment ça fonctionne ce genre de dérapage alors autant s’arrêter là. C’est pas comme cela que le shmilblick va avancer!
Pour finir bon courage à toi Agnès,
Logan
Bon, pour etre clair, je ne suis pas « marzi ». Voila, c’est fait.
Ensuite, les defis « ouais c’est quand tu veux et où tu veux …. », cela fait bientôt 20 ans (c’est à dire depuis que j’ai quitté l’ecole primaire) que j’ai arrêté. Tu m’excuseras de ne plus m’amuser à ce genre de jeux puériles…
Et vu que c’est mon jour de bonté, petit conseil en passant: pour ta future carrière littéraire, il serait bon que tu évites les fautes grossières du style « L’excérébré que tu es ne peux guère… » => meme avec ta génialissime dialectique de comptoir, ça risque de faire tâche…
Désolé Marzi, c’est une méprise ! Je m’en excuse, mais :
Raté : pseudonyme ne signifie pas anonyme, donc Marauder est Marauder ;
« Marauder est un comique » est un anonyme usurpateur…
Mon post 101 a eu l’écho post 102 (et ce n’est pas moi !) le silence n’indique rien d’autre. Quelqu’un qui vend une voiture, ça ne me fait pas rire ! L’hypocrisie et la félonie, ça m’éclate !
Le post 127 renvoir au post 126 : » Mais d’autre part je pense qu’il y a aussi manipulation. Par exemple, le thème du réchauffement climatique va permettre de faire passer plus facilement le nucléaire qui est, à mon avis, une horreur infiniment plus grave. Autre exemple, dans les années soixante, le Club de Rome, un aéropage de tout ce que le monde d’alors comptait de décideurs, conseilleurs, etc bien-pensants prédisait la fin du pétrole dans les trente ans et la fin d’une série de minerai dans les trente ou quarante ans. Actuellement, nous ne devrions absolument plus avoir de pétrole, plus d’étain, plus zinc, etc, etc. Troisième exemple, il y a une vingtaine d’année, c’était la fin des forêts, anéanties par les pluies acides, l’Europe allait se retrouver un vrai désert en quelque dizaines d’années. Or aujourd’hui, à part les incendies, les forêts se portent bien. Bien sûr, derrière les pluies acides, on stigmatisait les centrales thermiques au fuel ou charbon. Alors que les centrales nucléaires elles … » entre autres conneries très très épaisses !
De la peste ou du choléra, faut choisir ? Réchauffement climatique ou nucléaire ? Erreur : c’est peste ET choléra. Le réchauffement climatique comme « thème »… j’ai cru entendre parler de Katrina, d’El Ninõ, ah je m’excuse, je croyais naïvement que c’est une réalité ! à part les incendies, les forêts « se portent bien » 1/3 du massif des Maures détruit pour des générations – je fais très vite parce que sinon ça peut être long – le Portugal exangue, l’Espagne désséchée et je ne parle pas de la forêt amazonienne, je dirais même mieux : les forêts se portent à merveille ! C’est pas du cynisme ça ? Ah bon… C’est ça Marzi, t’as raison Mouarf !
Je suis vraiment un boulet tronche d’hydrocéphale etc etc….
Là dessus vous allez avoir la paix bande de candidats assassins suicidaires : je part quinze jours chez des potes qui font un squatt écolo : y passent à l’action eux, revendiquent aucune propriété, que le droit à l’occupation.
Cassent rien, mais font revivrent sans phosphate les fruits et légumes oubliés, et plein de trucs délirants qui viendront jamais à vos esprits démolis.
Quand à mes nom et prénom : Lucien-Julien Seytre Nice, désolé je n’ai pas de voiture.
Marauder.
Réponse au taré usurpateur du post 147 : « jeux puérils ». 1 partout la balle au centre ;-))
Continuez à ignorer le fond pour la forme, ça vous va bien !
Bye Bye Bye.
Marauder.
Wolverine, c’est ça la démocratie, tu donnes la parole aux gens et au lieu d’en profiter pour débattre et dire des choses intelligentes, ils s’insultent. Du coup le média leur ôte la parole et les intervenants crient à la censure.
Rien que sur le blog d’Agnès qui est un média infiniment petit on voit ce que ça donne de donner la parole. Maintenant imagine la même chose à la télé ou il y a des millions de gens qui regardent. Faut pas s’étonner que tout soit aseptisé et si creux.
Je ne peux pas vous laisser 3 jours tous seuls sans que ça dérive totalement : insultes, attaques personnelles, etc. Pendant que vous vous étrippez comme des gosses de maternelle enragés, les sales manoeuvres continuent et les vrais salopiots profitent.
Aujourd’hui, c’est Alain qui a gagné le mot de la fin avec son intervention plutôt bien vue (comme quoi, on peut penser généralement différemment et… reconnaître le mérite de l’autre de temps à autre!).
Je ferme le fil et pour ceux qui veulent continuer la guéguerre stérile, qu’ils montent leur propre forum! Dommage pour ceux qui avaient encore des trucs intéressants à dire sur le sujet, à savoir le maltraîtement du chômage! (Wolverine, tu auras d’autres occasions de t’exprimer, je l’espère!).
Sans emploi
Une BD « nihiliste » sur la quête désespérée d’un emploi lorsqu’on est un peu rêveur et très gaffeur…
http://kropot.free.fr/black-travail…