Je suis une sorte de voyageur immobile. J’ai toujours rêvé d’arpenter la planète pour témoigner auprès de mes contemporains de la manière dont on vit à peine un peu plus loin, juste après la colline, derrière une dernière moraine.
Pendant que tout le petit gotha autoproclamé de l’édition parisienne fait ses gorges chaudes du pensum obligatoire de la rentrée (qu’importe si c’est médiocre, ce qui compte, c’est d’en parler au moins autant que les autres!), de petits éditeurs cherchent à sortir des sentiers battus et (les fous!) à découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux talents, à nous entraîner vers de nouveaux rivages littéraires.
Entre le chômage, la création de ma petite entreprise, puis son fonctionnement par la suite, mon activité sur ce blog, mes papiers de correspondante de presse du bled et tout le reste de la vie quotidienne, cela faisait en fait plus de deux ans que j’étais sur le pont sept jours sur sept.
Ce billet va probablement survivre à mon retour, programmé pour la fin de la semaine prochaine. Mais il marque le début de mon absence et donc le verrouillage du Monolecte (passage en mode modéré : vos commentaires éventuels attendront mon retour pour être validés)....
Plus le brouhaha médiatique autour de la présidentielle ressemble à une annexe du PMU et moins je m’intéresse à la question de savoir quel bourrin va franchir la ligne d’arrivé le premier. De toute manière, ils viennent tous de la même écurie…
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