Tel un Sisyphe des temps modernes, le chômeur roule sans cesse la pierre de sa culpabilité d’office, coupable d’avoir été privé de son travail, coupable de n’avoir pas trouvé un nouveau poste dans une société qui détruit les emplois !
Août 2003, bal tragique à l’hospice des vieux glands! L’été est chaud dans les déambulateurs : par milliers, les vieux nous quittent sur un air des tropiques.
Heureusement, après une réaction digne d’un démarrage en côte pour asthmatiques, le gouvernement contre-attaque et instaure… Le jour de travail gratuit!
Ce qu’il y a de bien avec les lois Borloo, c’est qu’elles intègrent le double effet Kiss Cool.
Si les chômeurs sont bien placés pour sentir le vent du boulet, les salariés encore en place ne voient pas le coup bas arriver et devraient commencer à numéroter leurs abattis. Borloo a beau être ébourriffé, il n’en est pas moins un vrai petit gars de l’UMP!
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