Même si, sur le moment, j’ai eu l’impression d’être chassée du paradis à coups de pied dans les fesses, il s’avère à l’usage que j’ai enfin été libérée du salariat et que je compte bien ne pas retomber dedans.
Il y a moins d’une semaine, je dégoupillais joyeusement sur la monomanie actuelle du dimanche travaillé en citant abondamment un amendement destiné à rendre cette joyeuseté possible. Hier, le responsable de ce pneumatique parlementaire me répondait sur Bétapolitique où mon texte était repris. Et le même jour, Christine Lagarde en remettait une couche!
Y a vraiment le feu à la maison du salariat. Pas de bol, tous les pompiers sont à la plage!
Je me demande à partir de quel moment tout a basculé, qu’est-ce qui a fait que nous avons abdiqué presque toutes les dimensions de notre vie d’êtres humains pour ne plus être que des consommateurs!
Où l’on se rend compte qu’un vieux film qui a presque mon âge et qui raconte la Grande Dépression finit forcément par devenir une œuvre d’anticipation.
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