On ne naît pas femme, on le devient
, écrivait Simone de Beauvoir dans Le Deuxième sexe. En fait, l’étude de l’éthologie et la longue observation des personnes que j’ai la chance de côtoyer m’ont enseigné qu’on ne naît finalement pas grand chose, ce qui ouvre un vaste champ de possibles, de la même manière qu’on ne naît jamais seul au monde, mais avant tout dans le regard des autres.
L’insoutenable légèreté de l’être
Juste une poignée de mots, quelques inflexions de voix qui tintent aux oreilles et résonnent longuement en notre for intérieur comme une petite musique de l’âme, l’intimité incroyable d’une formule, d’un titre avec ce qu’il y a de plus secret en nous, une familiarité étrange et insaisissable, une pointe de jalousie pas franchement assumée face à l’un des plus beaux titres de la littérature mondiale, une quête intérieure et puis, un jour, la synchronisation parfaite, l’éclat de la compréhension, le moment où l’on acquiert la certitude que l’on sait exactement à quoi pensait l’auteur en écrivant ce titre à la puissance évocatrice incomparable : l’insoutenable légèreté de l’être
.
Parrainage
C’est en scannant de vieilles photos de famille ce WE pour les soustraire aux outrages du temps que je suis tombée sur lui. Je crois que c’est la seule photo où il apparait, le jour de mon baptême, alors qu’il tient ma version bébé dans ses bras. Je me suis juste demandé s’il savait au moment de cette photo ce qu’il allait me faire, près de 12 ans plus tard.
L’autodétermination du hamster dans sa roue
Marche ou crève. Voilà le monde dans lequel nous vivons. Voilà le monde dont on a hérité et probablement celui que nous allons léguer à nos enfants. Pas de quoi pavoiser.
L’Homme circonstanciel
L’habit fait probablement le moine tout comme l’occasion fait le larron.
Mourir d’aimer
Ou quand le cœur se brise, littéralement…
Commentaires récents