Il y a moins d’une semaine, je dégoupillais joyeusement sur la monomanie actuelle du dimanche travaillé en citant abondamment un amendement destiné à rendre cette joyeuseté possible. Hier, le responsable de ce pneumatique parlementaire me répondait sur Bétapolitique où mon texte était repris. Et le même jour, Christine Lagarde en remettait une couche!
Y a vraiment le feu à la maison du salariat. Pas de bol, tous les pompiers sont à la plage!
Fièvre acheteuse
Je me demande à partir de quel moment tout a basculé, qu’est-ce qui a fait que nous avons abdiqué presque toutes les dimensions de notre vie d’êtres humains pour ne plus être que des consommateurs!
Le dimanche, on fait rien comme des gros manches
Déjà que le débat reste musclé ici autour de l’histoire de l’ouverture des commerces le dimanche, ce même billet sur AgoraVox a déclenché des réactions… que je ne saurais trop qualifier, de peur de me faire lyncher à coup de figues molles et brûlée vive devant la foule en furie.
Le sujet avait l’air plutôt superficiel, le ton était volontairement incisif avec plein de petites gouttelettes putrides de provocation, mais au final, j’ai dû passer à côté de mon objectif premier : ouvrir le deuxième niveau de lecture de la problématique de l’ouverture des commerces le dimanche, à savoir la banalisation tout au long de la semaine.
Au sujet de l’ouverture des commerces le dimanche
Certes, je bosse le dimanche. Mais c’est moi qui le décide, parce que j’organise mon travail comme je l’entends.
Donc, je bosse le dimanche, ce qui fait que j’ai peu de temps pour écrire au sujet du travail le dimanche.
Heureusement, je prend toujours le temps de papoter avec mes potes actuchômistes sur les forums et voici ma modeste contribution à ce qui devrait être un grand débat de société : la place relative du travail dans notre organisation sociale (je ferai mieux un peu plus tard, promis!).
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