Ce n’est pas parce que c’est le mois d’août qu’il faut bronzer idiot. Je profite donc d’un (bref?) rétablissement de ma ligne téléphonique pour poster une petite carte postale pour donner envie de voyager, ne serait-ce qu’avec sa tête.
Danser sur les murs
Pendant que le brouhaha médiatique tourne sur place en essayant de se mordre la queue, au point de faire dire à @dagrouik que si les 2000 nouveaux chômeurs par jour veulent que l’on s’intéresse à leur sort, ils feraient aussi bien de s’habiller en Burqa, j’ai décidé de prendre un peu de hauteur pour m’aérer la tête et me décanter l’esprit.
Du rififi dans la garbure
À la campagne, on avale des kilomètres comme un migraineux bouffe de l’aspirine. C’est fou ce qu’on consomme comme essence et comme pneus. Les constructeurs automobiles commencent à se creuser le crâne pour produire de petites voitures économiques. Des « citadines» qu’ils disent. Mais c’est pour nous, les ruraux, qu’ils devraient réfléchir en priorité. C’est vrai, non ? En ville, ils ont le métro, les bus, les taxis et bientôt les pousse-pousses, au train où les Chinois se développent. Mais nous, dans nos campagnes, comment fait-on ? Qui pensent à nous, obligés que nous sommes de faire des kilomètres pour acheter une baguette de pain au prix fort ? Alors, on nous dit : « faites du vélo ». Je voudrais bien les y voir, les Parisiens, dans notre pays de collines et de vallons (…) Franchement, ça n’a pas que des avantages de vivre en province. Mais bon, j’aperçois la chaîne des Pyrénées au détour d’une crête et je ravale toutes mes râleries intérieures.
Maintenant ou jamais
La course au fric pour payer le loyer (l’emprunt…) quelques mois de plus est en passe de devenir un sport international de haut niveau auquel je m’adonne comme tout le monde, au détriment de ce blog, entre autres. Mais il s’agit bien là de tout ce que je consens à sacrifier à la détérioration entropique de notre vieux monde.
Nos valeurs communes : fraternité!
Et si la grandeur d’un pays se mesurait à l’envergure des bras de ses habitants quand ils étreignent celui qui vient d’ailleurs ?
Cinq particules de bonheur
Finalement, je vais participer à une chaîne. Je vais même faire mieux, je vais lancer la mienne, une belle chaîne libre, sans entraves, avec de belles pépites de joie dedans.
Commentaires récents