Pendant que l’actualité internationale occupe pour une fois la presque totalité des esprits, une étude du CREDOC, rapportée par le site Actu-Chômage, creuse un peu plus le fossé entre les victimes du chômage et des autres, les premiers étant désignés par les politiques et les médias à la vindicte des seconds.
A l’occasion de la mobilisation du samedi 5 février 2005, je publie un des mes anciens textes, d’il y a deux ans, mais qui reste malheureusement toujours d’actualité.
En fin de billet, vous trouverez les liens vers le récit de mon samedi de manifestation, le texte précédent illustrant une partie des raisons qui m’ont poussée à y aller.
Tel un Sisyphe des temps modernes, le chômeur roule sans cesse la pierre de sa culpabilité d’office, coupable d’avoir été privé de son travail, coupable de n’avoir pas trouvé un nouveau poste dans une société qui détruit les emplois !
Ce qu’il y a de bien avec les lois Borloo, c’est qu’elles intègrent le double effet Kiss Cool.
Si les chômeurs sont bien placés pour sentir le vent du boulet, les salariés encore en place ne voient pas le coup bas arriver et devraient commencer à numéroter leurs abattis. Borloo a beau être ébourriffé, il n’en est pas moins un vrai petit gars de l’UMP!
Commentaires récents