Il y a moins d’une semaine, je dégoupillais joyeusement sur la monomanie actuelle du dimanche travaillé en citant abondamment un amendement destiné à rendre cette joyeuseté possible. Hier, le responsable de ce pneumatique parlementaire me répondait sur Bétapolitique où mon texte était repris. Et le même jour, Christine Lagarde en remettait une couche!
Y a vraiment le feu à la maison du salariat. Pas de bol, tous les pompiers sont à la plage!
Grève suisse
Pendant que les honorables travailleurs rechargent leur force de travail au camping de Bledenhac, les courageux représentants du peuple leur tricotent infatigablement une rentrée aux petits oignons, avec, en ligne de mire, le droit de grève qui, comme chacun le sait, est une arme de terroristes et autres preneurs d’otages.
Recherche prolos sarkozystes, désespérément
Vous êtes un prolétaire, à savoir quelqu’un qui vit essentiellement du fruit de son travail, vous n’êtes plutôt pas un nanti, c’est à dire que vous faites partie des 50% de français qui grattent moins de 1500€ par mois et vous vous apprêtez à voter pour la quatrième fois pour l’UMP en moins de deux mois…
Un pont d’érable
Je ne sais pas pourquoi, mais cette nuit j’ai rêvé d’Alain Juppé.
La carmagnole des gnous
Disons-le tout net, l’élection de Nicolas Sarkozy m’a bel et bien coupé la chique.
L’impensable s’était produit : que pouvait-on ajouter de plus?
Rien, si ce n’est plusieurs jours de silence.
Globalisation
J’avais lu, dans des récits de mer, qu’après un naufrage, il n’était pas rare que l’on retrouve sur les épaules des noyés des traces de bottes. Tout simplement parce que lorsque le bateau coule, les marins tentaient de respirer quelques vitales goulées de plus en grimpant sur leurs copains. Ce qui n’empêchait pas tout le monde de se noyer.
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