D’un côté il y a le futur Grenelle de l’environnement qui, juré, craché, va sérieusement se pencher sur les questions des OGM, du climat et tout ça.
De l’autre, il y la bataille de chiffre autour du pouvoir d’achat des Français et de la courbe de la croissance qui bande mou.
Et au milieu, il y a nous, les pauvres cloches à qui l’on promet tout dans un monde de joyeux Bisounours.
Pendant que tout le petit gotha autoproclamé de l’édition parisienne fait ses gorges chaudes du pensum obligatoire de la rentrée (qu’importe si c’est médiocre, ce qui compte, c’est d’en parler au moins autant que les autres!), de petits éditeurs cherchent à sortir des sentiers battus et (les fous!) à découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux talents, à nous entraîner vers de nouveaux rivages littéraires.
J’étais gosse quand j’ai découvert la réalité de la Shoah. C’est quelque chose qui m’a marqué au-delà de toute expression, qui a probablement guidé nombre de mes choix et a conditionné en partie mon regard sur le monde.
Deux choses en sont sorties immédiatement : l’incompréhension totale (comment mes semblables ont-ils pu commettre cela?) et le soulagement (heureusement, c’était il y a longtemps, ces horreurs sont révolues!).
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