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Conversation au coin du zinc un soir d’été ou comment prendre le pouls d’un monde à la con.

Pont levant Chaban-DelmasCela faisait un bail que je n’avais pas croisé Juju. Il faut dire que je ne fréquente pas tant que cela les abreuvoirs du bled, mais pendant que l’été resserre enfin son étreinte de feu sur la cambrousse, j’ai eu envie de me faire une petite mousse en terrasse.

— Comment va ?

— Pff, je viens de me faire lourder de mon taf !

— Arf, raconte, c’était quoi ?

Juju a toujours été comme ça, pas spécialement une grande gueule, mais quand même. Le genre de gars qui vit comme il en a envie et qui dit toujours strictement ce qu’il pense, même et surtout, si ça défrise les poils de cul de son interlocuteur. Il est parti, un moment, faire le tour d’Europe dans une camionnette de bric et de broc. Il voulait apprendre le métier, il l’a fait comme un compagnonnage, mais sans toutes les conneries qui vont avec et qui l’auraient fait chier : ni Dieu ni maitre. Un foutu anar libertaire, voilà ce qu’il est.

— Je suis sur le chantier de la médiathèque de l’autre bled.

— Ha bon, ils font une médiathèque ?

— Ouais, un gros caprice d’élu à 2 barres, le truc qui va servir à trois papys, qui va tomber en ruine dans 10 ans tellement que c’est mal branlé et qui va laisser une jolie petite dette à tous les habitants. Mais l’autre con aura son nom sur la plaque, et c’est tout ce qui compte, non ?

— Mais c’est bien, une médiathèque, non ?

— Oui, j’aime lire, j’ai rien contre, mais pour 10 fois moins cher, on pouvait faire un truc plus modeste, plus fonctionnel, plus en phase avec les besoins des gens et financer d’autres trucs qui sont toujours remis à plus tard et donc à jamais.

— Genre ?

— Tu savais que depuis La Libération, il n’y avait pratiquement pas une thune d’investie dans la réfection des écoles, que le lycée du bled, c’est un casernement nazi ?

— Non

— Ben voilà, on a les priorités qu’on peut, hein ! Des médiathèques vides, des fontaines pour faire joli… du pognon, y en a plein les caisses, plein. Pour les crèches, pour les vieux, pour les écoles, y a jamais de pognon. Mais pour la frime, t’inquiètes, il y en a des matelas comme ça… et je ne te raconte pas tout.
Là, les gars viennent sur le chantier tous les 36 du mois… je ne te parle même pas de la manière dont ils ont signé les plans, vite fait bien fait, juste pour boucler à temps pour chopper un financement européen… du coup, ils viennent et à chaque fois, on a le droit au caprice du jour : « on pourrait pas mettre plutôt ce revêtement par terre ou éclairer toutes les marches, une par une ? ». Le mec, il y connait rien, mais il a vu la même chose dans la mairie d’un copain, alors il veut pareil. « Ben non, ce n’est pas possible, parce que le carreleur a fini depuis un mois, que les peintres viennent de terminer et qu’il faudrait tout péter pour tirer du câble même pas prévu sur les plans. — Ce n’est pas grave, on peut payer des suppléments. — Ce chantier a déjà trois mois de retard, ce revêtement vieillit très mal et pour trois marches, je ne vois pas l’intérêt de tout refaire. » Alors, les gars, je les fais chier. Mais c’est mon boulot. Et ça m’énerve leurs caprices de gosses.

— C’est pour ça que tu t’es fait jeter ?

— Non, c’était pour le caprice de trop, mais c’est tout comme. L’autre jour, les revoilà, la brochette d’élus qui se pavanent, les conseillers de mes deux, tout l’aréopage. Déjà, la fois d’avant, ils m’avaient pété les couilles avec une idée de volets roulants électriques qu’ils ont sortis du nulle part.

— C’est pas grave.

— Toi, on voit que tu n’es pas du métier. Parce que tu vois, les volets roulants, c’est pas du wifi. Tu colles pas un bouton sur le mur et hop, tout descend par magie. Faut du câble, faut intégrer les caissons dans le bâti, bref, c’est typiquement le genre de truc auquel il faut penser bien avant la pose du placo, pas quand les peintres sont en train de bosser. Là aussi, faut tout péter et tout refaire, faut rallonger du pognon alors qu’il y en a déjà trop dans ce merdier et puis c’est n’importe quoi, fallait y penser au départ. Bref, le gus, il est frustré, il veut des volets, alors il appelle un type qui lui fait un système avec des clayettes en bois et tout. Je dis au mec : « on va juste en poser un pour voir ce que ça donne. » À la fin de la journée, c’était remballé, personne dans la boite ne comprenait comment ça marchait. Nous, on y arrivait, mais c’est parce qu’on s’était tapé les 6 pages du mode d’emploi.

— Ah ben cool, il ne restait plus qu’à facturer deux jours de formation volet au personnel !

— Oui, c’est vrai, après tout, ce n’est que le fric du contribuable. Je sais, c’est mon gagne-pain, je donne l’impression de cracher dans la soupe. Mais tu vois, j’oublie jamais que je suis aussi un citoyen et forcément, tout ce gaspillage, ça me fait chier. On pourrait tellement faire de choses plus utiles.

— Mais ce n’est pas l’affaire des volets qui a foutu la merde, c’est ça ?

— Non, pas plus que tout le reste. Moi, ça fait des mois que je me dis qu’on aurait pu vraiment faire un truc plus chouette que ce bâtiment de merde, en réhabilitant de l’existant qui tombe en ruine. Si tu voyais tout ce qui tombe en ruine dans le coin, au lieu de faire des trucs où tout le monde prend sa part et qui ne serviront presque pas. Tu vois, garder le fric pour les livres par exemple, rien que ça, plein de livres, du bon mobilier. J’ai travaillé sur un autre projet dans un autre département. Il y avait des super fauteuils design partout, c’était vraiment joli, de la lumière, des délires architecturaux et des poufs pour se vautrer dedans. Je me dis : « putain, je veux les mêmes », donc, je prends un livre et je me jette dedans, pour voir… putain, faut vraiment avoir l’envie de lire chevillée au corps pour tenir plus de 10 minutes sur ses merdes toutes dures. T’avais l’impression d’être sur une bosse en béton. Le mec qui a installé ça, je te le dis : il n’aime pas lire ! Bref, encore du fric foutu en l’air.

— Et ton histoire, alors ?

— Revoilà les gus pour le caprice du jour. On est là, on a presque fini, l’architecte se paluche sur son œuvre pendant que derrière nous, il y a la petite nana de la bibliothèque avec son charriot en train de bien consciencieusement remplir les rayonnages de bouquins. Ils sont là, très contents d’eux quand il y en a un qui sort comme ça : « Et si on faisait les montants de portes en merisier ? C’est joli le merisier ! »

— Oui, il a raison, c’est joli.

— Attends, on a déjà toutes les portes en chêne massif, là, il veut des montants en merisier. 15000€ par porte. Voilà, il parle de 15000€ la porte et derrière lui, il y a la petite nana en Emploi d’Avenir de mes couilles à 200€/mois plus le putain de complément des Assedics. Ben là, j’ai pété un plomb et je lui ai dit de dégager, qu’il n’avait aucune décence, ce mec, que de parler de mettre autant de pognon dans des conneries pour se faire mousser alors que derrière, il n’y a jamais, jamais une thune pour payer correctement les gens. Tu sais ce qu’il me répond, ce con ? « Ah, mais ce n’est pas de ma responsabilité ! » Et voilà ! Le type, il s’en foutait, ils s’en foutent tous. Ils ne l’avaient même pas vue, la petite nana qui va trimer pour que dalle dans leur joli caprice d’élus.
Alors, je l’ai envoyé chier, lui, son projet de merde et son petit système à la con. Parce que ça me fait chier à force. Parce que ça devrait tous nous faire chier puissamment !

66 Commentaires

  1. Des exemples comme ça, j’en ai par paquet de mille. Et ça ne date pas d’hier 🙁

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  2. Je sais : les ronds-points, les bretelles d’autoroute pour desservir le fief de chaque baron, des biennales à la mord-moi-le-nœud, des festivals du biniou qui refoule du bec, des ZAC vides, mais partout, des entrées en marbre, des ponts qui ne relient rien… L’autre jour, sur l’aire d’autoroute Charente-Maritime, il y avait la Maison de la Charente-Maritime : un gros bidule complètement con et parfaitement inutile, désert, même un jour de départ en vacances et qui avait dû coûter de quoi refaire une dizaine d’écoles. Facile.

    Réponse
  3. Oui, Juju m’a aussi parlé d’une mairie avec des aménagements un peu prestigieux qui vont coûter un bras pour un service rendu nul. En gros, là aussi, au prix de la main d’œuvre et du matériel, sans exploiter les gars, il faisait un truc joli à 10 fois moins cher. Mais bon, avec les Communauté de Communes, m’a-t-il appris, il devient assez facile de ventiler les dépenses du bled en chef sur les impôts des ploucs des micro-bleds autour : les mecs, ils sont toujours loin de tout et n’ont pas plus de services, mais on peut leur multiplier les impôts locaux par 4 ou 5 vu qu’ils ne payaient pas grand chose avant, vu la faiblesse des équipements. Et voilà le travail.

    Il y a aussi la plupart des projets où le gros du fric part en études de faisabilité dans des cabinets lointains (autrement dit, le fric dépensé par les bleds parti directement dans les métropoles régionales) qui se résument souvent à des classeurs pas très remplis sauf de copiés-collés, pas mal encore arrose les intermédiaires et, à la fin, on rogne sur les matériaux et les salaires… comme d’hab’.

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  4. Tiens la médiathèque du bled d’à côté, ce s’rait pas par hasard la Bibliothèque nationale de la France, site François Mitterand?

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  5. Pauvre Juju, encore un qui s’est pointé trop tôt, ou, trop tard…

    So long Juju…

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  6. Bled de 160 habitants, une cinquantaine de foyers fiscaux et hop, une mairie toute neuve à 450000 € tout compris (80 m² utiles quand même !), bien dans le style du pays.
    Emprunts à gogo + contributions de la région, du département, de l’Europe et même un petit coup de réserve parlementaire du député du coin…
    Et tout ça pour une ouverture 2 après-midi par semaine de 14 à 17 h… bref, c’était complètement indispensable, quoi !
    Qui dit mieux ?

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  7. "Ben c’est tout simple: pour ne pas avoir à subir de caprices d’élus il suffit de ne pas les élire."
    Ne pas élire correspond à laisser faire davantage encore.
    Ne pas leur ressembler, ça c’est toujours le plus difficile !

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  8. "Et voilà ! Le type, il s’en foutait, ils s’en foutent tous. Ils ne l’avaient même pas vue, la petite nana qui va trimer pour que dalle dans leur joli caprice d’élus."

    Ben c’est tout simple: pour ne pas avoir à subir de caprices d’élus il suffit de ne pas les élire.
    Pas de bulletin dans la petite fente du gros piège à cons.

    Réponse
  9. Un heureux bénéficiaire du vote utile et du front républicain.

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  10. "Ne pas élire correspond à laisser faire davantage encore."

    Ah bon parce que vous savez pour qui voter?
    Moi pas.
    Et surtout pas envie de voter pour "donner pouvoir"
    Le démocrassie représentative ya basta.

    Réponse
  11. @ smolski

    Plein le cul de cet argument spécieux qui consiste à rendre responsables de la venue des catastrophes totalitaires ceux qui refusent de se prêter à la farce des élections et à cette pantomime "démocratique"…
    Je pense, qu’eu-égard l’offre à nous représenter, on ne peut pas si l’on est intellectuellement honnête, au sens ou je l’entend du moins, aller en conscience participer à cette farce grotesque…
    Pour parler gras, c’est se la couper et se la fourrer dans le cul nous même!
    Les maîtres des forges sont toujours aux commandes même s’ils se font appeler différemment, et c’est toujours leurs larbins qui sont offert à nos suffrages… Des école sont là toutes prêtes pour produire les hommes providentiels en série…
    Plus de 220 ans d’élections, nous devrions peut-être commencer à faire le bilan, non?
    Nous donnons le pouvoir à ceux qui le réclament, ça devrait nous interpeller!!!
    Ce qui compte, ce n’est pas ce qui sort des urnes, c’est ce qu’on peut y mettre…
    Je ne peux pas imaginer qu’une majorité de gens puisse se reconnaître dans Sarkozy ou dans Hollande, même en admettant qu’en grande partie ce soit les mêmes…
    L’avenir??? Copé Valls???
    Si nous ne posons les limites très vite, ça va très mal finir ces conneries…
    M’enfin…

    Réponse
  12. Pour trouver le gentilé (essentiel en période de crise) des habitants d’Ile-et-et-vilaine, un élu a déclaré :
    « Mais non, cette histoire ne nous coûte rien.
    Qu’est-ce que 30 000 € sur un budget d’un milliard ? »
    Le président du CG35 a aussi repris cette phrase, preuve que c’est un élément de langage.
    Et en plus, le nom choisi est complètement débile et va à l’encontre des souhaits de la population.

    Ces élus sont à vomir, et c’est, hélas, quasiment généralisé.

    "Perles de Bretagne, foi de Bretillien !"
    http://www.grincant.com/2013/06/23/

    Réponse
  13. Clocel post11
    "rendre responsables de la venue des catastrophes totalitaires ceux qui refusent de se prêter à la farce des élections"
    Houlà !
    Les faits totalitaires sont l’expression de personnes totalitaires, pas de celles qui les subissent même plus ou moins volontairement.

    Nous faisons le choix de vivre dans un système social, voilà notre responsabilité.
    Nous faisons le choix de nous y conformer, voilà ce à quoi nous participons.
    En démocratie le vote est l’outil d’expression citoyen mis à disposition, voilà pourquoi j’indique que de voter est un moyen parmis tous les autres de participer à la modification de ce système.
    Autrement dit, le choix de ne pas voter est aussi une responsabilité que l’on prend pour le maintien du système en place, comme celui de voter l’est puisqu’il sont faits tous deux depuis l’intérieur même de ce système.
    J’indique donc qu’à mon avis, se défaire de ce droit de vote permet tout autant de maintenir le système en place que de voter mais que d’y participer permet « aussi » d’agir auprès de tous dans le système alors que celui de ne pas voter ne le permet pas, quoiqu’il advienne.

    En conclusion, ne pas participer au vote équivaut à du laisser faire sans contrepartie sociale.
    Aujourd’hui, le non-vote est un choix qui n’apparaît pas socialement.
    Voire il profite socialement à ceux qui ont intérêt à ce que ce système ne se modifie pas d’un iota comme le fascisme par exemple.

    Les politiques sont des professionnels qui luttent pour se maintenir en place, ce ne sont pas des âmes sensibles à autrui comme nous le sommes sur ce blog et peu leur chaut de nos avis, jusqu’à ce que cet avis puisse influer sur leur bilan de carrière personnel, notamment par nos votes sur leurs persones ou d’autres…

    C’est donc LA AUSSI qu’il faut mener un combat permanent afin de les menacer individuellement par nos bulletins et non avec des balles dans des enveloppes anonymes par exemple.

    Réponse
  14. j’insiste sur les études, il faudrait pouvoir accéder à toutes les études commandées à des "cabinets" qui déménagent tout le temps, parfois même changent de nom, mais on toujours les mêmes personnages "cools" à leur tête…

    Réponse
  15. Le parfait contre-exemple à mon histoire : La démocratie, ça marche !

    Le débat en cours sur l’implantation d’un parc éolien est un bon exemple de la culture démocratique qui règne dans la commune. Le projet en est encore au stade des études d’impact et de faisabilité, mais déjà, des voix s’élèvent, tant au sein du conseil municipal que parmi les villageois.

    Une opposition qui n’incommode pas le maire, Patrice Vernier : « Je me suis engagé auprès des habitants en leur disant que dès que nous aurons tous les éléments en main, nous organiserons une réunion publique contradictoire ». Si au terme de ce débat, les deux camps n’arrivent pas à s’entendre, le maire envisage de « lancer une consultation de type référendum pour sonder l’avis des habitants ».

    Ce n’est pas la première fois que ce type de scrutin informel est organisé pour s’assurer que les décisions ne soient pas seulement prises « pour les habitants, mais aussi avec les habitants », comme le répète à l’envi l’équipe municipale. En 2002, Patrice Vernier, fraîchement élu, projetait de favoriser l’implantation d’une épicerie dans le village. Face aux divisions suscitées par le projet, il avait là aussi opté pour une consultation individuelle des habitants (étrangers compris) qui avait vu le « oui » triompher.

    En gros, il serait temps que les citoyens se mêlent de ce qui les regarde, un peu plus souvent que le jour du vote! C’est probablement comme cela que la corruption et le copinage des élus de droit divin ne passeront plus!
    Réponse
  16. C’est ce que je dis souvent:

    Plutôt que de vouloir changer les règles qui font que certains sont mandatés, changeons les règles de contrôle de leurs mandats. Ou au moins contrôlons leurs décisions avec plus de régularité (et donc d’efficacité).

    Il est vrai que ca nécessite un peu plus d’efforts que de brasser de l’air sur les forums, les commentaires de blogs et autres "bistrots virtuels"… Sur lesquels ceux qui ne s’impliquent jamais nous expliquent que les autres, qui tentent de faire bouger les choses avec les quelques moyens dont ils disposent, sont des "collabos" et des "suppôts du Système".

    On aura beau mettre en place tous les systèmes démocratiques du monde en matière de désignation, si les désignés, une fois en place, font ce qu’ils veulents, ca restera merdique…

    Réponse
  17. @Smolski

    "Rien de bon n’est sorti de l’Urne.
    Jamais pour cause de misère, il n’y eut autant de suicides. Qu’a-t-on fait contre le chômage ? Que n’a-t-on fait contre la pensée ? Lois d’exception, lois scélérates…
    Bientôt, plus que le suffrage, le dégoût sera universel."
    La Feuille ,n°9, 8 avril 1898. Zo d’Axa.

    Plus d’un siècle plus tard, qu’ont amélioré les élections ? Quant à la possibilité du référendum (contre-exemple cité par Agnès) il semble évident que c’est la seule solution aujourd’hui pour faire en sorte que le citoyen est prise sur les élus, mais là il s’agit d’une petite commune conscient de sa responsabilité d’élu. Ai-je besoin de rappeler le sort fait par la quasi-totalité de nos élus nationaux en 2005 au "non" au TCE ? Ainsi depuis des décennies, qu’ils soient de droite ou prétendument de gauche, les gouvernants n’ont fait que servir les intérêts des capitalistes. Car dans un monde dirigé par l’argent il est plus aisé de faire de quelques uns de fidèles serviteurs que de s’employer à corrompre tout un peuple.

    Réponse
  18. Qui se prend encore la tête avec les élections? Voter, pas voter, voter oui, voter non, vous voyez bien que c’est du pareil au même (plus particulièrement pour le "non" qui devient "oui" avant qu’on ait eu le temps de dire "ou…f"). Même l’abstention sert à rien: le jour où yaura que les élus à voter, ils essaieront encore de nous faire croire que c’est ça, la démocratie, et qu’on en est pas dignes.

    Mais oui, être de plus en plus nombreux à se mêler de ce qui nous regarde. Au boulot.

    Réponse
  19. @Smolski
    qui laisse supposer qu’il sait pour qui (ou pour quoi) voter.
    J’attends encore sa réponse.(question au post 10)

    Ce serait très intéressant de savoir qui est son élu. Parce qu’en dehors de blablater, pour ceux qui défendent mordicus le petit bulletin dans la petite fente du gros piège à con, il ya une échéance: il faut choisir un nom mon gars. Un nom à qui tu donnes le pouvoir. Et du coup tu légitimes le pouvoir.
    Un nom donc, smolski?

    Réponse
  20. Vous l’avez échappé belle, avec votre médiathèque.
    L’air du temps serait plutôt à ça :
    http://www.lesauterhin.eu/?p=2499

    (je ne pense pas que ce soit spécifique à l’Allemagne)

    Réponse
  21. Salut grana post 18.
    En tant qu’anar je vote à gauche, le plus à gauche possible qu’il m’est proposé., ce qui m’a fait voter mitterand ou chirac en leurs temps par rapport à ce qu’il restait comme choix au second tour.

    En prem’, je choisis l’écologie parce qu’il me semble que c’est là que les courants de gauche les plus divergents se rassemblent pour s’unir et s’accepter mutuellement comme les anars le font entre eux depuis toujours plutôt que de se tôlérer, se convaincre, se mépriser comme je le vois faire dans les autres partis constitués nationalement.

    cultive ton jardin post 20.
    "Voter, pas voter, voter oui, voter non, vous voyez bien que c’est du pareil au même"
    Aussi, ce n’est pas uniquement dans le résultat du vote qu’il s’agit de s’attacher mais surtout du rassemblement d’opinions semblables que le vote permet de mettre en valeur et, par ce moyen déjà :
    "être de plus en plus nombreux à se mêler de ce qui nous regarde".

    Voter n’est pas la seule action sociale que je préconise, d’autres luttes sont à accomplir, comme la désobéïssance civique par exemple, etc…

    Réponse
  22. @smolski
    merci pour les précisions.

    Tu dis: "en tant qu’anar" avoir voté chirac ou mitterand

    C’est pour un "anar" une contorsion que même Zlata ne tenterait pas 🙂
    http://www.possic.de/zlata1/zlatati

    Que de paradoxes…

    Réponse
  23. Un anar qui vote c’est déjà un foutu contorsionniste.

    Réponse
  24. "Un anar qui vote c’est déjà un foutu contorsionniste."
    Un anar n’a pour fondement ni dieu ni maître, même pas lui-même !
    LOL

    Réponse
  25. T’es pas anar, Joel, tu serais plutôt "frontière libéral / libertaire, avec le coeur à gauche…" et fondamentalement démocrate.
    S’cuz, je dis pas ça pour te vexer.
    C’est à l’analyse de ton discours sur l’ensemble de tes posts que je dis ça 😉 .

    Encore sympa comme tout de te lire Agnes.

    Le coup de tout changer une fois les travaux finis, je suis en plein dedans. Pfff. Pis la différence, c’est que comme c’est pas fait avec les deniers du contribuable, dans mon boulot, ben faut tout se taper pour quedalle à cause de l’incompétence du client qui fait part de ses exigences une fois le boulot fini…

    Pour le coup, ça lui coûte rien (le client c’est des boîtes de prod).

    Réponse
  26. Ben non, @saxo : si le client veut des trucs pas dans le devis : il paie. Il veut plus vite : il paie plus cher. En fait, tu dois absolument rendre le pétage de couilles prohibitif. Voilà.

    Réponse
  27. Entièrement d’accord…
    Mais voilà, soit je fais et j’ai quelques chances d’être rappelé pour d’autres boulots, soit je demande une rallonge et j’ai plus de clients… (passqu’en plus, mon client à moi n’est qu’un intermédiaire).
    Or, du boulot, j’en ai besoin (je vais être papa dans 3 mois).
    Le mieux, c’est qu’on l’a demandée la rallonge et que pour toute réponse on a eu qu’on avait accepté les conditions au départ (splendide!).
    Bref, c’est du foutage de gueule qui vient du client de mon client, qui lui ne peut pas se permettre de les envoyer chier (sinon ils ferment la boite) et que nous, indépendants qui bossons pour eux, on n’a pas vraiment le choix, si ce n’est celui de changer de boulot.

    Réponse
  28. Oui, je connais, on m’a fait le coup aussi, du client du client. Le fait d’exiger les sources, alors que ce n’était pas du tout dans le contrat de départ et que cela doit être facturé.

    À force d’avoir des exigences de merde, on finit par ne plus avoir que des prestataires médiocres.

    Et félicitations, saxo… même si de devenir parent ne doit pas te transformer en esclave!

    Réponse
  29. Ti’nquiète!
    Et Merci Agnes.

    Réponse
  30. "T’es pas anar, Joel
    S’cuz, je dis pas ça pour te vexer."
    Ah mais t’inquiète saxo, je ne porte pas mes convictions comme on porte une croix ni une bannière.
    M’enfin ! LOL

    Félicitation au bambino qui accepte de venir dans ce monde au sein de ta famille, même si c’est pas pire comme petit nid, à ce que je lis de tes posts.

    Réponse
  31. "À force d’avoir des exigences de merde, on finit par ne plus avoir que des prestataires médiocres."

    J’ai l’impression que c’est plus compliqué (comme d’habitude, en fait 🙂 ). Et l’analyse complète du mécanisme d’appauvrissement de la qualité du travail prendrait sûrement un (gros) billet à elle seule. Entre autres distorsions constatées, il y a beau temps que les clients n’ont plus les compétences en interne pour acheter des prestations d’un bon niveau technique. D’où l’apparition du premier "niveau" de sous-traitance : les margoulins chef-de-projets et autres directeurs-de-production, pas plus compétents que leurs clients pour la plupart mais qui vendent très bien le champ sémantique du second couteau post-moderne : des tueurs à gages, en somme.

    Se blinder contre ça, à mon avis, c’est avant tout se blinder contre un vocabulaire, ré-apprendre les mots de nos métiers, pour ne plus les "penser" comme eux.

    Réponse
  32. Patrick post31
    "ré-apprendre les mots de nos métiers, pour ne plus les "penser" comme eux"
    +1

    Une clientèle, cela se forme.
    On n’y réussi pas du jour au lendemain ni avec tous mais c’est en s’y efforçant qu’on parvient petit à petit à la gagner et à la fidéliser sur notre production.
    Il est à noter que c’est tout pareil pour nos fournisseurs.
    Partager c’est s’enrichir mutuellement. Ça c’est du libéralisme ! 😎

    Réponse
  33. Et l’acte 3 de la décentralisation, c’est pas encore un bon piège à pognon ça???

    Réponse
  34. Ah les médiathèques.

    Dans mon ancien bled, construite il y a une vingtaine d’années c’est un truc définitivement moche, aussi raccord avec son site, une place à l’ancienne, que moi chez le pape. Son style : le résultat d’une copulation louche entre une boite à chaussures, une stabulation libre et une pyramide aztèque.

    http://mediathequeancenis.bibli.fr/

    La première année, il pleuvait à l’intérieur. Et on avait des bruits d’origine mystérieuse, comme si le fantôme de Ronsard voulait se venger d’avoir été déshonoré.

    Et je n’ai pas oublié le temps qu’il a fallu pour obtenir que les responsables n’envoient pas au pilon les livres qui ne « sortaient » plus.

    PS1 Les caciques pour qui Juju a bossé, ne me dites pas qu’ils sont « de gauche » ? Si ? Rho ben ça alors…

    PS2 Fini de voter. Ou alors, blanc.

    Réponse
  35. "Fini de voter. Ou alors, blanc."
    Toujours ramener la contestation à ne pas participer alors qu’on vit et qu’on participe de multiples façons à la vie sociale de notre pays, c’est assez contradictoire il me semble et cela conforte de toute façon l’immobilisme ambiant à persévérer.

    Réponse
  36. "une loi faisant obligation de voter"
    Alors s’y trouvera forcément inclus le résultat comptable des votes blancs !
    On les soutient ?
    LOL

    Réponse
  37. "Qui se prend encore la tête avec les élections? "
    Les sénateurs: ils planchent sur un loi faisant obligation de voter et les amendes en cas de non respect…S’ils les politiciens commencent à légiférer sur ce point, c’est qu’ils doivent se rendre compte que les résultats des élections sont de moins en moins crédibles et représentatifs!

    Réponse
  38. Ayant au gré des liens découvert il y a peu votre blog, j’y reviens depuis suivant les fantaisies de mon humeur et la curiosité que m’inspire les titres de vos billets!
    Et j’apprécie décidément tant le style de vos propos que la philosophie qui s’en dégage 🙂

    Je tenais donc par ce post à vous présenter mes respectueuses et bien cordiales salutations!

    Réponse
  39. Extrait de fakir N°61 – Entretien avec E. Toldd

    « Ce qui mine les gens actuellement, ça n’est pas simplement la baisse du niveau de vie, ou le chômage, ou des perspectives sombres : C’est le sentiment d’impuissance.

    L’élément stratégique que j’observe, ce sont les jeunes diplômés du supérieur. Ils constituent à peu près 40% des nouvelles générations, qui ne trouvent pas d’emploi … ils sont vraiment d’une gentillesse excessive. … Ça ne renvoie pas qu’à des questions économiques. À ce stade, il faut introduire des notions psychologiques, psychiatriques… »

    Je ne suis pas d’accord avec toutes les conclusions de E Todd mais cette analyse me plaît pour ce qu’elle met en valeur la portée du sentiment individuel dans le comportement social de tous.

    Et aussi cela :
    « Il faut être un citoyen responsable. Les dernières élections se sont déroulées après cinq années de sarkozysme et d’islamophobie d’Etat. On était dans une phase réellement dangereuse … Ça a marché … on ne s’en souvient déjà plus. »
    LOL

    Réponse
  40. La dernière phrase de Todd, Smoski, m’interpelle. Je sais qu’il est plutôt PS. Mais quand il dit "çà a marché", je me demande bien ce qui a pu marcher. Les français ont voté pour l’un des deux qu’il ne fallait pas. C’était visible à l’avance. Une fois de plus ils ont été aveuglés par l’énorme battage des médias, peut-être encore plus partiaux qu’à l’habitude.

    Ajouter "on ne s’en souvient déjà plus" quand des blogs nombreux, comme celui-ci, démontrent chaque jour avec force arguments combien la débâcle n’a pas cessé un seul instant depuis pas loin de dix ans, ne serait-ce pas imaginer un monde idyllique totalement coupé de la réalité ? A mon avis, Todd se trompe. Largement. Les citoyens n’ont jamais été aussi peu responsables dans leur ensemble, et tout y concourt parce que c’est l’élément de base pour les pressurer toujours plus.

    Réponse
  41. On peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.
    L’éviction du système sarkozyste n’a pas réglé l’ensemble des problèmes mais a mis une parenthèse sur une descente encore plus infernale tel qu’elle se présentait droit devant nous.
    C’est ce que relève E Todd.

    Elle a ainsi permis de montrer que les pouvoirs politiques ne sont que de la matière soumise à la majorité des personnes vivants sous leur autorité.

    C’est pourquoi j’engage chacun à mener sa propre politique et à accepter que chacun fasse de même en nous concertant tous. Ce n’est qu’ainsi que le pouvoir se partagera « et qu’à la fin, c’est chacun de nous qui va gagner ! »

    Réponse
  42. Hum… sauf le grand respect que j’ai pour toi, il me semble que le verre ne soit vraiment…. vide !

    Je ne vois aucune différence, aucune, entre le système sarkozien et son homologue solférineux.

    Réponse
  43. Il me semble que la différence est dans le sentiment ressentis par tous ceux qui ont souhaité que le sarkonazysme cesse. Et ce de quelque bord politique "soit-il".
    On peut croire que ce sentiment partagé entre chacun de nous est un pas vers davantage de pas dans ce sens.

    Dans l’article cité, E Todd précise :
    "il est rare qu’une population entière ait sous les yeux l’incompétence de sa classe dirigeante. … Si Melenchon arrive aux affaires avec des mesures radicales mais en restant dans l’euro, en quinze seconde il devient François Hollande !

    actuellement, la pensée alternative est majoritaire. Ou plutôt les pensées alternatives, ce sont même les seules pensées maintenant. Simplement, c’est assez facile pour les gens de la pensée zéro, ou de l’action unique de se mettre d’accord, parce qu’ils n’ont pas d’idée. C’est facile pour des gens qui n’existent pas intellectuellement de ne pas avoir de conflits.

    Alors que par définition, les gens qui ont été capable de résister au système, de produire leur propre pensée, possèdent des individualités très affirmées. Et donc, il va y avoir un problème de mise en cohérence, de définition d’une pensée alternative commune, ça, ça n’est pas fait. L’unification, une unification qui permettrait aux hommes politiques d’agir n’est pas là. … l’unification d’une contre-idéologie n’est pas faite. C’est ça la priorité."

    Réponse
  44. Bien d’accord, Smolski : une contre-idéologie suffisamment partagée et forte est aussi prioritaire que difficile à réaliser. Les idées abondent, mais en ordre dispersé. Bien entendu, ce à quoi chacun des auteurs de ces idées tient le plus est souvent la raison de leurs différends.

    Je constate que la priorité que j’ai toujours donnée à une sortie de l’U.E. a souvent peu d’échos : sauf peut-être du côté de Montretout, mais pour des raisons diamétralement opposées. Quand les tenants d’une vraie nouvelle donnée viable à gauche cesseront-ils de se faire voler leurs préoccupations par une extrême droite soucieuse de les pervertir ?

    Réponse
  45. "ce à quoi chacun des auteurs de ces idées tient le plus est souvent la raison de leurs différends"
    Les idées différentes n’ont pas nécessairement vocation à être opposées.

    Par exemple, ton idée de sortir de l’U.E peut être valorisée par différentes alternatives venant la compléter.
    Ainsi, notre pays solidaire pourrait parfaitement utiliser cette éventualité devant les autres pays de l’U.E afin que cette dernière progresse en résolvant ce qui nous en fait sortir.
    Il reste à déterminer aussi sur quels alternatives nous sortons de l’U.E ?

    On voit sur cet exemple ce qu’est l’unification des alternatives individuelles permettant ensuite aux politiques d’en décider la suite.

    Réponse
  46. Sortir de l’U.E. cela signifie ne plus suivre les injonctions de la BCE, celles de la Commisson européenne, découpler une monnaie interne de l’euro tout en gardant celui-ci pour les échanges avec les autres pays européens et la monnaie fiduciaire (ce qui serait facile et bon marché à mettre en place) : il suffirait sur les relevés bancaires d’avoir deux colonnes, l’une en monnaie "locale", l’autre en euros avec des fluctuations mises à jour périodiquement.

    Sortir de l’U.E. c’est refuser le grand marché transatlantique, dont les Européens seront forcément les très grands perdants. C’est refuser les produits qui ne sont pas à NOS normes. Oh, bien sûr il y aurait des représailles sur le champagne ou le camembert, mais nous en avons l’habitude.

    Sortir de l’U.E. c’est se réserver le droit de re-nationaliser transports, énergie, banques, d’accomplir une audit de la Dette. Actuellement le FdG a ce genre de menaces dans sa panoplie, mais en lisant bien il s’agit seulement de menaces, pas de résolution à mettre tout cela à exécution immédiatement.

    Sortir de l’U.E. c’est se doter de barrières contre le dumping extrême-oriental, et la pacotille souvent dangereuse qui en est l’objet. L’U.E. a refusé de se doter de telles barrières.

    Voilà quelques idées, jetées ici à titre d’exemples.

    Réponse
  47. "découpler une monnaie interne de l’euro tout en gardant celui-ci pour les échanges avec les autres pays"
    Peut-on attermoyer sur notre sortie de l’U.E sans courir au même résultat qu’actuellement ?

    Réponse
  48. Non, c’est juste une commodité pour les espèces ou les paiements par carte bancaire, rien à voir avec la monnaie légale… mais ainsi l’État redevient maître de la parité monétaire.

    Réponse
  49. Si on glisse du côté obscur de tous les trains qui n’arrivent pas à l’heure uniquement, c’est pas cool non plus. 😎

    Réponse
  50. Dans une perspective différente : la Chine lance un audit national après avoir soudainement réalisé qu’environ 80 % de sa dette nationale appartenait aux administrations locales.
    http://www.bbc.co.uk/news/business-… (en anglais)

    Réponse
  51. " il serait temps que les citoyens se mêlent de ce qui les regarde, "

    Déjà essayé en 2005, avec le résultat qu’on sait.

    Réveillez-moi après, au choix :

    a) la chute
    b) l’invasion chinoise
    c) une attaque de zombies.

    et d’ici là svp, veuillez vous indignais en silence, raf.

    Réponse
  52. Que les fauves boivent , se saoulent , les oiseaux s ‘ en foutent – tant que les fauves n ‘ auront pas d ‘ ailes

    Réponse
  53. Dévaluation monétaire, pas si simple :

    La dévaluation est souvent présentée comme LA méthode la plus simple et efficace pour relancer l’économie d’un pays. Il faut cependant prendre en compte l’effet-prix sur les importations, qui peut être très fort principalement pour les pays ayant peu de ressources naturelles (énergétiques + matières premières). En France, la facture énergétique est en augmentation constante depuis 4 ans et a atteint 69 milliards d’euros en 2012 (source: "Résultat du commerce extérieur en 2012 – Bercy"). De quoi faire réfléchir un peu toutes les personnes criant haut et fort que "l’euro est trop fort" et qu’il suffirait de dévaluer pour régler le problème…

    http://www.captaineconomics.fr/theo

    Réponse
  54. had post 54
    "Dévaluation monétaire, pas si simple"
    Je ne suis modestement pas d’accord avec le point de vue pris par cet article.

    Pour s’établir, l’article en lien se base sur les produits énergétiques dépensées par une nation.
    Cependant, pour les produits locaux tout autant nécessaires à la vie quotidienne d’un peuple, cela n’est pas pareil, et de loin !
    Si on prend par exemple des carottes, des laitues, des consommables de base comme le blé, le riz, l’eau potable… Il me semble qu’alors le contrôle direct d’une nation sur l’équilibre de sa monnaie peut présenter des avantages qui ne sont pas admis dans cet article.
    Et si l’énergie en devient plus coûteuse aux échanges internationaux, il reste que la consommation de cette énergie peut être modulée par les peuples subissant cette contrainte.

    On peut donc estimer que la dévaluation d’une monnaie avec une réflexion des peuples concernés sur leurs façons de vivre et de partager leurs ressources communes présentent des avantages non pris en compte ("fatalement non pris en compte…") dans les calculs de rentabilité monétaires perpétrés comme dans cet article par les rouages "enfernationaux" qui nous laminent.

    Réponse
  55. Sauf que l’agriculture est grosse consommatrice d’énergie importée.

    Réponse
  56. @ had
    Ce que je signale c’est que les chiffres ne sont pas la réalité mais un outil partiel et partial sur la réalité.
    Les peuples sont autrement plus adaptables que ce que les calculs prédisent d’eux, de leur savoir, de leur volonté, de leur inventivité face aux situations qu’ils affrontent ensembles aussi bien qu’individuellement.

    Réponse
  57. Si une certaine agriculture est grosse consommatrice, c’est que souvent les semenciers l’y ont obligée. Je dis bien : obligée. Donc il est possible d’explorer d’autres filières.

    Réponse
  58. +1 avec babelouest.
    « Nous ne sommes pas seulement des variables d’environnement ! » LOL

    Réponse
  59. A l’heure ou les grands crétins….

    Réponse
  60. De mémoire, nous avons 60 trilliard d’évasion fiscale annuelle en france.
    On peut donc raisonnablement penser que, en l’état, ça pédale dur dans la semoule économique mondiale !
    🙂
    Et si la dévaluation monétaire n’est pas préconisée par les omniscients économistes actuels, il est donc probable que cela pourrait l’être pour les peuples (aussi crétins soient-ils…) qui les subissent ?

    Réponse
  61. L’évasion fiscale ? N’étant pas juriste, je crains que ce genre de comportement ne soit pas considéré pour ce que c’est : un crime passible de vingt ans, et modulable en fonction du préjudice subi par l’État, c’est-à-dire les citoyens français honnêtes qui, eux, paient jusqu’au dernier centime.

    Réponse
  62. @smolski

    60 trilliards d’évasion annuelle ? Diantre. Soit 160 milliards de fois le budget annuel de la France ? Vous êtes sûr que vous n’avez pas ajouté un paquet de zéros ?

    Réponse
  63. Ah merde, j’ai fourché semble-til !
    Ce serait des milliards et non des trilliards selon le lien mis ci-dessous, mais je ne retrouve pas l’article que je crois être dans sinemensuel ou dans fakir…
    Je vais essayer de le retrouver d’ici la quinzaine.

    Toutefois, c’est déjà suffisant comme arnaque économique, non ?
    Et ce sont les mêmes qui conduisent cela et qui nous avertissent aussi comme quoi que d’après zeux, faut pas dévaloriser, tout ça…
    Perso, je leur pisse à la raie !

    « Cahuzac a révélé une chose, dit-il. Il y a beaucoup d’argent dans les paradis fiscaux. Il y aurait 590 milliards d’euros en avoirs français dans ces paradis. C’est presque le double du budget de l’État. »

    Lien :
    http://www.lanouvellerepublique.fr/

    Réponse
  64. Oui vous avez raison. La Cour des comptes parle elle de 30 à 40 milliards par an, c’est cohérent.

    Réponse
  65. Le jeune militaire qui a fourni les renseignements concernant les agissements du NSA a envoyé une lettre à Obama ou il déclare :

    – « J’ai fait cela en toute connaissance de cause je suis prêt à en payer le prix afin que mon pays reste un pays libre. »
    Par ailleurs, il a demandé une opération chirurgicale afin de devenir une transexuelle.

    Laquelle de ces 2 infos est mise en évidence ?

    Réponse

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