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8 octobre 2012

Mais où sont donc passés les socialistes ?


Été indienVendredi, c’était ma journée troisième âge. C’est un peu abrupt, dit comme cela et ce n’est pas un exact reflet de la réalité. Disons qu’en d’autres temps, j’avais promis à un ami de veiller sur ses parents qui habitent nettement plus près de chez moi que de chez lui. C’était un deal honorable. Puis notre amitié s’est dissoute dans un océan de non-dits et sont restés les parents et ma promesse. Je me suis posé la question un moment avant de décider qu’une promesse est quelque chose de bien trop sérieux pour en faire un aléa circonstanciel. Et puis aussi, je n’avais aucune raison objective de punir de petits vieux qui ont toujours été parfaitement adorables avec moi.

J’avais un peu relâché le service ces derniers temps. Ça, comme le reste : je fais rarement dans le détail. Pas envie de montrer ma face obscure. Et puis, plus de voiture, ça aide beaucoup à distendre les relations intervillages dans mon coin de planète de grande ruralité. Ce qui aboutit toujours à des arbitrages à la con : se chauffer ou se déplacer. Que la question se soit imposée à moi en plein mois d’août ne change rien à la logique du choix final. Quand j’aurais brûlé la dernière goutte de fuel de la cuve, non seulement j’aurais eu froid, mais en plus j’aurais toujours été à pied, ce qui aurait grandement compromis ma capacité à gagner l’argent de la cuve suivante. Tandis que là, je vais peut-être me peler le cul dès la fin de l’été indien, mais au moins je pourrai continuer à quadriller la cambrousse. En attendant de résoudre mes problèmes de baignoire à mazout, je fais donc le plein de chaleur humaine.

La première visite était pour une de ses amies hospitalisée, grand-mère d’un autre ami, toujours en service actif. C’est rassurant de voir qu’au fil du temps, mon quota de pertes reste acceptable.
Elle se remet doucement d’une chute et d’un AVC, je ne sais plus dans quel ordre, le duo gagnant. Ce dont elle se remet moins bien, c’est de la vieillesse et de son hideux corollaire de dépendances. En gros, plus que ses jambes et son bras qui l’ont lâchée, c’est d’avoir perdu sa liberté de mouvement qui la mine au point où elle préférerait être morte du premier coup. Je comprends. Mais je ne peux pas approuver. Je trouve juste étrange que notre monde hypermédicalisé ne prenne pas du tout en compte les dépressions du troisième âge. On les perfuse, on les masse, on les rafistole, on les maintient vaguement en fonctionnement, et on s’étonne ensuite de les voir pleurer leur déchéance physique et leur peur de la mort. C’est pourtant terriblement humain. Mais on préfère les gaver d’antidépresseurs, histoire de ne pas épouvanter les familles démoralisées par toutes ces larmes de désespoir qui ne parviennent même plus à s’écouler dans les canyons que le temps a creusés dans leurs visages.
Du coup, je repense à une émission vue sur Arte où des médecins un peu expérimentateurs testent des trips de LSD sur les cancéreux en phase terminale. Juste pour apprivoiser la mort et la peur qui rôdent et gâchent souvent leurs derniers instants. Ça lui ferait du bien, un bon trip de LSD, bien plus que mes petites phrases vides pour lui rappeler qu’il y a toujours quelques bons moments à grappiller, jusqu’au bout, mais bon, même sans hallucinogènes, j’arrive à lui arracher quelques maigres sourires et c’est toujours ça de gagné !

La deuxième grand-mère, je ne la connais pas. Elle vit encore chez elle, mais sur elle aussi, l’étreinte du temps se fait sentir. Le temps et la vie. La chienne de vie et ses coups de pute que tu ne souhaiterais même pas à ton pire ennemi. Elle, elle a morflé, question coups de pute, ça, je le savais avant de la voir. J’aime bien le bleu délavé de ses yeux un peu gonflés, de larmes ou de lassitude, je ne sais pas, probablement un peu des deux. Ses traits ont fondu sous les assauts du temps, mais j’entrevois, ici et là, les vestiges de la femme qu’elle a été : une arrête nasale encore vive, un menton pas encore complètement effacé et une vivacité d’esprit que rien n’a encore totalement fait sombrer. J’aimerais tellement la photographier, mais j’ai déjà eu quelques discussions malheureuses avec des femmes comme elles, qui ne se reconnaissent plus depuis longtemps dans le miroir et qui refusent de fixer sur une photo ce que la vie leur a fait subir. Je me contente de photographier son lierre automnal et la laisse papoter avec sa copine un peu perdue de vue. Comme trop souvent, à ces âges.

Je crois qu’elle a suivi le cours de mes pensées, parce qu’elle me dit, alors que je la raccompagne chez elle après notre tournée des vieilles popotes : Vous savez, Agnès, à l’intérieur de moi, je n’aurai jamais mon âge.
Ça aussi, je comprends.

C’est sur le chemin du retour que je suis assaillie par l’odeur reconnaissable entre toutes du métal trop chaud. Quiconque a roulé en guimbarde sait très exactement de quoi je parle, de ce fumet qui anticipe parfois de fort peu le chant du cygne de la voiture. Je vérifie mon frein à main : parfaitement desserré. L’odeur s’accentue. Il y a, à présent, une note d’huile brûlée qui prend le dessus. Je n’ai la Saxo que depuis trois semaines et elle tourne comme une horloge. Je pensais qu’elle me laisserait tranquille plus longtemps. Mon garagiste m’avait félicitée pour la pertinence de mon choix. Trois semaines du pur bonheur d’une voiture qui démarre au quart de tour, qui ronronne doucement, qui me conduit sans à-coup du point A au point B et tout ça avec la consommation d’un dromadaire de compétition. Toujours aucun voyant suspect, aucune sensation étrange de conduite et ça sent la friture de moteur à plein pif.
Et puis, je le vois. Le petit panache de fumée qui s’élève du train arrière… de la Clio devant moi. Papet se traîne sur la départementale, parce que Papet a oublié de desserrer son frein à main.

Première rafale de feux de croisement. Les gars en face le prennent pour eux.
Seconde rafale, pause rapide, je remets ça. Je n’aime pas klaxonner. Je ne sais jamais où est le couineur. Finalement la Clio rouge s’immobilise sur le bas-côté. Je sors à la rencontre du Papet.

  • Ça alors, Agnès ! Mais je ne t’aurais jamais reconnue. Mais quelle silhouette tu as, à présent !

Ça doit bien faire deux ans que je n’ai pas vu Le Basque. Bon marcheur. Grand dragueur. Ségoliniste impénitent. Je suis sur sa mailing-list politique, mais depuis la fin de la primaire socialiste, il a pris un petit coup de mou. Ça me fait juste un immense plaisir de le revoir.

  • Et ouais, tu as vu ça ? Ça ne rigole plus !

Et je lui fais la danse des Cachous Lajaunie pour rigoler.

  • Cela dit, je ne t’ai pas fait arrêter sur le bas-côté pour vanter mes nouvelles mensurations, mais bien pour te prévenir que tu es en train de cramer ton système de freinage.
  • De quoi ?
  • Tu as oublié de desserrer ton frein à main, tu fumes depuis Manciet.
  • Oh putain, tu as raison ! Ça ne m’est jamais arrivé ! Oh là là.

Ça fume de partout. Je ne suis pas certaine de l’avoir prévenu à temps. Mais ce n’est pas trop grave.

  • Tu sais quoi ? Ce serait sympa qu’on se refasse une course en montagne, très bientôt.
  • Ben là, mon dos me fait un peu des misères, mais sinon, c’est une bonne idée.

Finalement, la petite voiture roule toujours aussi bien. C’est peu et c’est déjà beaucoup. Il fera encore chaud demain. Et après, on verra bien.

Quant aux socialistes, ils ont voté pour une promesse et ils savent déjà qu’ils ont été trahis. Je le savais avant, mais comme le disait un pote : au moins, ils seront plus cool avec les étrangers.
Ben, même pas ça !
Les prolos et les bonnes âmes sont toujours les grands cocus du bal politique : il y a cinq ans, on leur promettait de gagner plus ; il y a cinq mois, on leur vendait du changement. Et au final, tout se passe exactement comme s’ils n’étaient que des figurants de leur propre vie. Je pense qu’au prochain cirque électoral, on pourra aussi bien voter pour une couille de hamster, vu l’état de notre démocratie, ça ne fera pas plus de différence qu’autre chose.

Alors quoi, où je voulais en venir avec mes histoires sans queue ni tête ?
Nulle part.
Exactement comme pour tout le reste : Nulle part !

Le cimetière des éléphants 1

52 Commentaires

  1. "En attendant de résoudre mes problèmes de baignoire à mazout, je fais donc le plein de chaleur humaine."
    Oui, c’est l’éternel comparaison entre la cigale et la fourmi… Il faut (ré)concilier les deux ! Après tout, pourquoi faudrait-il culpabiliser sur l’une ou l’autre des options ?!

    Tu as un regard très affectueux sur la vieillesse. C’est réconfortant.
    Et puis, vraiment sympa la danse des "cachous Lajaunie" ! Je sens que ça va plaire surtout à tes lecteurs…

    Réponse
  2. Le PS ? Oh la la ! Voici quelques jours la curiosité m’a poussé à rendre visite à la Coopol, le site participatif du PS. Encéphalogramme plat. Il ne s’y passe plus rien. Même plus les causettes de naguère ! Qui certes ne mangeaient pas de pain mais manifestaient qu’il restait encore des gens intéressés par la discussion politique. Les grands groupes — de plus de mille personnes tout de même ! — ne voient plus ni la moindre engueulade ni la moindre discussion et sont proches du coma dépassé. Pas la peine d’avoir plus de mille contributeurs… D & S, le groupe de Gérard Filoche, n’enregistre plus grand chose et même Filoche n’y a plus posté de contribution depuis des mois ! Où sont passé les militants socialistes, les sympathisants et les flâneurs de la toile ? Quelque part dans une autre dimension…

    Réponse
  3. Je suppose que c’est : plus cool AVEC les étrangers.
    Et comme tu dis, même pas ça….

    Réponse
  4. "Alors quoi, où je voulais en venir avec mes histoires sans queue ni tête ?
    Nulle part.
    Exactement comme pour tout le reste : Nulle part !"

    Ben voilà, et c’est pareil pour tout et pour tous.
    Et pourquoi ce serait autrement ?

    "Vous savez, Agnès, à l’intérieur de moi, je n’aurai jamais mon âge."
    Et pourquoi ça ?
    Avoir son âge ce n’est pas repousser l’ensemble de ce que nous avons vécu, c’est juste ajouter à chaque instant l’instant qui suit, sans rien ôter.

    "les voir pleurer leur déchéance physique et leur peur de la mort"
    Ça, je ne sais pas, mais quand je visite la page de Siné, j’en prends modèle :
    http://www.sinemensuel.com/zone-de-

    Yeaaaaaaah ! LOL

    Réponse
  5. Oui, mais c’est un conditionnel, puisque ce n’est pas le choix que j’ai fait.

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  6. "comme le disait un pote : "au moins, ils seront plus cool avec les étrangers".
    Ben, même pas ça !"
    Ben ça, on le sait pas ce qu’aurait été la suite de la présidence précédente, et perso, je veux même pas le savoir !

    "au final, tout se passe exactement comme s’ils n’étaient que des figurants de leur propre vie"

    BRAHIM :
    Tu vis pas ta vie, tu vis la vie que l’État t’inflige
    Fakir N°55

    "Je pense qu’au prochain cirque électoral, on pourra aussi bien voter pour une couille de hamster, vu l’état de notre démocratie, ça ne fera pas plus de différence qu’autre chose."
    Oui,d’accord, ok. Mais même encore, il nous faudra nous « exposer » de nouveau à exprimer notre opinion par le vote, car même encore, il y aura toujours dur pire, et pire encore à venir… Du pire qui ne demande qu’à s’assouvir de notre abandon à la résistance, quel qu’elle soit dans la forme, mais pas dans notre intention, jamais ils ne doivent de nouveau passer, JAMAIS !

    Réponse
  7. Superbe billet qui ramène de l’humour pour faire mieux passer la tristesse de certaines fins de vie.

    Faut-il voir un parallèle entre la "vieillesse" et le PS, pardon ce qu’il en reste ? inconscient ou pas…

    Le PS le parti ! Bien parti mais on ne sait où et mal parti pour réjouir les militants et sympathisants

    ps : ce n’est pas du lierre mais de la vigne vierge.
    ps2 (pas la console de jeux) dans le second § juste au niveau du bas de la photo, quelques verbes sont passés indûment au conditionnel alors qu’ils sont inconditionnels du futur

    Réponse
  8. Wikipedia indique une vitesse maximale de 205 km/h pour les Saxos.

    Faites attention quand même !

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  9. Bien vu, kzyh n°3, mais l’affichage du texte est variable en fonction de la largeur de l’écran. Aussi, pour qu’une indication géométrique comme « en bas de la photo » ait quelque sens, il faudrait (conditionnel) indiquer aussi la largeur de l’écran en pixels, le corps de la police, la largeur de la colonne latérale éventuelle, celle des ascenceurs…
    Il serait (conditionnel) plus simple de citer les mots incriminés, faciles à localiser avec la fonction de recherche du navigateur ou de l’éditeur : « Quand j’aurais brûlé… » et la suite de la phrase.

    Réponse
  10. Alors, c’est pour essayer de faire passer quel message ?
    Encore une analogie automobile… 🙂
    Le conducteur, c’est les socialistes.
    La voiture, c’est la France.
    Et le message, c’est que les socialistes ont oublié le frein à main après avoir démarré (après avoir pris le pouvoir), et ça fait fumer la France qui ne demande qu’à avancer…
    J’ai bon ? 🙂

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  11. @Ailleurs : Pour ce qui est de fumer, la France fume mais elle prend cher vu la dernière augmentation.
    @Agnès : Pour ce qui du chauffage, je suis un petit veinard : chauffage collectif dans mon hachélème donc compris dans le loyer.
    Pour ce qui est de la bagnole, je m’accroche à une vieille guimbarde de bientôt 400 000 km. Si elle me lâche, je redeviens un piéton.
    Pour ce qui est des élections, c’est décidé, je rejoins le plus grand parti de France, celui des abstentionnistes.

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  12. "je rejoins le plus grand parti de France, celui des abstentionnistes."
    « Ce n’est pas parce qu’ils sont les plus nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ! » LOL

    S’abstenir, c’est se dédouaner de la responsabilité qui nous incombe à assumer notre combat social.
    Et même si cette responsabilité nous porte ailleurs que là où nous souhaitons parvenir il reste qu’il nous appartient d’en maintenir l’expression de résistance intacte en y participant par devers tout.

    « La guerre, c’est un massacre de ceux qui ne se connaissent pas au profit de ceux qui se connaissent très bien. »
    Je crois que la démission du droit de vote par l’abstention ou le vote nul, c’est la résignation devant les faits imposés et l’expression du vœux (inavoué) de se hisser au niveau de ceux à qui cela profite réellement en participant à leur volonté.
    « Donner un ordre ou y obéïr participent de la même jouissance. »

    Réponse
  13. À moment donné, il faut bien admettre que notre droit de vote a totalement été vidé de son sens. Comme le faisait remarquer SuperNo aujourd’hui, tu peux voter pour qui tu veux, la feuille de route ne bouge d’un iota. Ce qui signifie bien que ton vote n’est plus qu’une mascarade destinée à te faire croire que tu as approuvé la purge qu’ils nous infligent, alors qu’ils sont juste au service des puissances de l’argent.

    Le système est totalement verrouillé. Et nous ne le ferons pas tomber avec les urnes, c’est une réalité de notre temps.

    Réponse
  14. "nous ne le ferons pas tomber avec les urnes"
    D’accord, mais dans les pays sans urne, on n’y voit que du pire, alors, je vote pour cette responsabilité-là, quelqu’en soit aujourd’hui l’issue.

    Attention, il n’est pas dans mes intentions de dénigrer les autres formes de lutte dignent de convictions, juste je propose de regarder le vote pour ce qu’il est et non pour ce qu’il devrait être.
    Encore une fois : ne pas voter c’est obéïr à l’establishment, à preuve, partout il ne cesse d’en biaiser le mécanisme !
    Et j’interroge sur cette obéïssance aux maîtres :
    – Ce renoncement est-il un combat ou une capitulation aiguisée par la « jouissance » de la soumission qui va avec ?

    Quand on veut faire le ménage chez soi on ne reste pas au-dehors.

    Réponse
  15. Je constate que vous finissez par être totalement désabusée de la politique. Cela aura mis du temps. Je m’étonnais encore que vous puissiez croire que voter pour la gauche puisse changer les choses face à une droite ouvertement méprisante pour une grande partie des Français. Je m’étonnais même que vous puissiez croire en la démocratie et à son système électoral.

    Il faut le déplorer, certes, mais voter est aujourd’hui (s’il ne l’a jamais été) vide de sens. La gauche et la droite (disons le PS et l’UMP, les seuls partis dit "de gouvernement" par leur masse et par un effet de panurgisme électoral exemplaire) ne se différencient nullement sur les questions économiques, pourtant fondamentales car conditionnant énormément de choses dans notre manière de vivre au quotidien, mais seulement sur les questions "sociétales". J’entends par là, le mariage homosexuel, l’adoption par les couples homosexuels, l’euthanasie, l’IVG, la dépénalisation du cannabis, etc. Pour le reste, c’est du pareil au même, l’illustration est criante en ce moment. Les socialistes ne vont-ils pas voter le TSCG, par exemple ? Pendant ce temps, les noirs se battent contre les blancs, les femmes contre les hommes, les hétéros contre les homos, les jeunes contre les vieux, et j’en passe, et les riches se fendent la gueule en nous regardant. Idiots que nous sommes !

    Pour asservir un peuple, il n’y a rien de mieux que l’illusion de la liberté. On présente un panel de candidats (mais d’où sortent-ils ?) et on nous somme de voter pour l’un d’eux sous peine d’être enseveli par nos semblables sous un tombereau d’injures bien fadées et d’être accusés de trahir nos aïeux qui se sont battus pour ce droit sacré (admirable mécanique). Mais se sont-ils battus pour qu’on ne puisse voter que pour des traîtres ? Doit-on voter pour choisir son bourreau ? Je ne crois pas.

    Pour ma part, j’ai voté pendant 10 ans, plutôt à gauche, croyant servir au mieux ma classe d’origine et mon sens du "juste". Bien mal m’en a pris. Depuis 2007, abasourdi par les résultats et mes conclusions sur ce système, je ne vote plus. Et puis comme le disait Céline, "voter ne sert à rien, les cons sont les plus nombreux, ils auront toujours raison". Implacable. Où cela va-t-il nous mener ? Peut-être faut-il nécessairement s’écraser dans le mur pour se rendre compte qu’il est dur ?

    Réponse
  16. Bonjour Agnès,

    Comme le supputait Françoise Boulanger, la danse des cachous Lajaunie est formidable (même si je préfère encore cette deuxième version : http://www.youtube.com/watch?NR=1&a… )
    Encore un truc que les vieux n’auront pas ! Niark, niark, niark !

    Réponse
  17. 16. Raminagrobis :
    "Pour asservir un peuple, il n’y a rien de mieux que l’illusion de la liberté."
    Le peuple est stupide, il avale tout ce qu’on lui dit d’avaler, tout ça…
    LOL
    Je ne le crois pas, l’illusion fait long feu devant son application. On peut le constater d’autant plus ces derniers temps de l’après…
    Le peuple est révolutionnaire autant que peut l’être une personne contrainte au quotidien. Si ne se développe pas un sens politique individuel, porté communautairement, il n’y aura pas de contre-pouvoir révolutionnaire, il n’y aura que le copié/collé des précédents tel que le propose aussi les fascistes de tout poil.
    Aujourd’hui il y a des moyens déployés mondialement pour propager cette responsabilité individuellement, encore faut-il s’en servir dans ce sens plutôt que dans le sens perpétuellement démissionnaire ?

    "J’entends par là, le mariage homosexuel, l’adoption par les couples homosexuels, l’euthanasie, l’IVG, la dépénalisation du cannabis, etc."
    Et dans les etc… :
    L’abolition de la peine de mort.

    Tout cela modifie bien le sociétal et l’économique qui va avec car il permet une considération plus claire (débarrassée des scories antédiluviennes de l’histoire culturelle commune) sur son état personnel dans l’état du monde global réel.
    je crois aussi que la vérité peut éclairer la conscience de soi :
    « L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de La République. Elle met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l’entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d’objets au loin derrière eux. Elle expose en termes imagés la capacité des hommes à accéder à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance. »
    😉

    "comme le disait Céline, "voter ne sert à rien, les cons sont les plus nombreux, ils auront toujours raison"… Peut-être faut-il nécessairement s’écraser dans le mur pour se rendre compte qu’il est dur ?"
    " « Si nous ne sommes pas les vainqueurs entraînons le monde dans l’abîme avec nous. » mein kampf "
    ??? :-/

    Je présente ici mes excuses à Raminagrobis pour avoir utilisé cavalièrement ses propos afin d’étayer mon intervention.
    Je l’assure que je que je partage avec lui le fraternel désir de modifier le sens du monde actuel tel qu’il l’exprime, mais non son dépit historique pour l’abstention.

    Hop ! 🙂

    Réponse
  18. @smolsky

    Lorsque 80% des inscrits votent, tu as une sorte de légitimité
    Lorsque 70% des inscrits votent, tu peux dire qu’il faisait trop beau ou que les gens ont voulut punir je ne sais qui pour je ne sais quoi
    Lorsque 60% des inscrits votent, tu peux commencer à lancer des campagnes pour le vote, expliquer que c’est un devoir, qu’il faudrait le rendre obligatoire, donner une place de cinéma à chaque votant..
    Lorsque 50% des inscrits votent, tu as du mal à pérorer avec tes 50,25% des bulletins exprimés et pour les régionales, tu as du mal à rester au deuxième tour.
    Lorsqu’il y aura 40% des gens qui voteront, ce n’est pas la démocratie qui aura perdu, mais le peuple qui aura compris que cela ne sert à rien et qui le dira, de la seule manière que les politiques ne pourront pas reprendre à leur avantage.

    La gauche socialiste a anéanti le rêve d’un monde meilleur. C’est le plus gros reproche qu’on puisse leur faire. Qu’ils soient arrivistes, cons, menteurs, truands, magouilleurs, voleurs, ce sont des politiques, qu’attendre de mieux. Mais avoir anéanti les rêves c’est impardonnable. Qu’ils soient maudits sur 77 générations.

    Parce que lorsque les gens auront compris que voter ne sert à rien et que si tu veux que ca change faut autre chose, on aura vraiment avancé.

    On nous bassine avec nos ancêtres mort pour blablabla. Si je me souviens bien nos ancêtres sont mort pour nous défendre de l’allemage, aujourd’hui ce sont les allemands qui décident et personne ne vient faire la morale.

    Tout de suite pour les mal-comprenants : ce n’est pas gunter le boulanger ou birgit l’employé de banque qui sont les "allemands" qui décident.

    Réponse
  19. Herve_02 post 19
    "La gauche socialiste a anéanti le rêve d’un monde meilleur."
    Je crois que le rêve du meilleur des mondes possibles est toujours maintenant et non dans nos illusions car il résulte d’abord de notre capacité individuelle à mener immédiatement une politique responsable par soi et devant soi.

    Il est singulier qu’en ouvrant le sujet des idéaux auprès de personnes en réunion, on trouve que l’idéal est … de faire comme tout le monde.
    Genre :
    « Mais si j’étais Tapie, j’aurai fait comme lui, me débarrasser en ofshore de toutes mes richesses afin de ne pas payer d’impôt dessus ! »
    Et lorsqu’on les prend en tête à tête, quelque soit leur bord politique et leurs propos déclarés, chez la plupart on trouve facilement un idéal humaniste semblable au notre.

    C’est cela un idéal, celui que chacun porte dans sa situation propre et non celui qu’on désigne identique pour tous à venir, comme la politique généraliste (généralisssime…) ou/et les religions nous le serinent en "chœur".
    Pourtant, nous ne sommes pas et ne pouvons être les juges d’autrui sans mensonge ni compromission avec nous-mêmes.
    « Qui peut jeter la première pierre sinon un hypocrite imbécile ? »

    Pour le vote : dans les pays où on ne vote pas, c’est pas l’meilleur des mondes qu’y y gîte. Alors préservons la méthode, quelqu’en soit aujourd’hui la vaine issue.
    Enfin, souhaiter d’entraîner le monde dans l’abîme… déjà fait.

    Réponse
  20. Herve_02
    C’est naturel, j’suis né avec !
    🙂

    Raminagrobis
    "Vous faites preuve d’une évidente mauvaise foi lorsque vous développez librement mes propos pour les porter au discrédit."
    Mais non, j’utilise simplement vos propositions qui rejoignent celles de beaucoup ici (dont Agnès même) sans les traiter d’aucune façon de billevesées.
    En bref :
    Je suis d’accord avec votre analyse sur l’illusion politique mais pas avec votre vision pour y remédier.

    Si vos propos ne peuvent pas être contre-marqués (certainement maladroitement…) sans vous embarrasser, je vous présente ici "de nouveau" toutes mes excuses.

    Hop ! 😎

    Réponse
  21. @smolsky

    ca doit être de la bonne…

    Réponse
  22. Cher Smolski,

    Vous faites preuve d’une évidente mauvaise foi lorsque vous développez librement mes propos pour les porter au discrédit. Oui, je vous le redis, pour moi la démocratie telle qu’elle est pratiquée actuellement ne nous donne qu’une illusion de choix politique. Pour que les choses changent il faut soit une révolution culturelle et politique dans les esprits, soit une pénurie de bouffe, un frigo vide, et la coupure de la télévision. Entre la voie intellectuelle et la voie des tripes, je gage que la seconde sera la plus efficace et de toute façon la plus plausible d’arriver dans un futur pas trop lointain. J’affirme encore qu’une grande partie de la population ne s’intéresse pas sérieusement à la politique et ne vote que par réflexe conditionné. Mes conversations quotidiennes avec les gens que je côtoie, de braves gens "moyens" (sans ironie aucune), l’illustre tous les jours.

    Je suis d’accord avec herve_02 sur ce qu’il dit de l’abstention. Actuellement, c’est le seul moyen pacifique de faire comprendre au personnel politique qu’il faut arrêter de nous prendre pour des cons et qu’on ne croit plus leurs balivernes. Etre élu avec 60% ou 70% d’abstention ça devrait faire réfléchir. Moi-même, j’ai fait la démarche de m’inscrire sur les listes, mais je ne suis pas allé voté, juste pour faire monter l’abstention. Je suis encore prêt à aller voter, mais pas dans ces conditions, pas pour ceux qu’on me présente.

    C’est vous qui inférez que dans mon "etc" il y a la peine de mort. Ce n’est pas du tout à mettre sur le même plan que les autres sujets et vous le savez. L’abolition de la peine de mort fut une décision juste qui avait compris que la justice humaine n’est pas infaillible et que la peine de mort est une sentence irréparable en cas d’erreur. De plus, les sociétés appliquant la peine de mort ne sont pas moins criminogènes que les autres, elle ne trouve même pas sont efficacité dans la dissuasion des crimes. L’abolition de la peine de mort est donc selon moi pleinement fondée en raison ce que je ne peux pas dire de tout ce que j’ai énoncé auparavant, ou alors cela reste encore à prouver.

    Mettre Mein Kampf sur la table… Que répondre à une réduction "ad hitlerum" qui de surcroît tombe mal à propos (mais n’est-ce pas typique de ce genre d’argument ?)

    Je connais l’allégorie de la caverne mais ne soyez jamais si sûr de vous que vous êtes en train d’admirer le soleil alors que que ce ne sont peut-être finalement que des ombres qui s’agitent sous vos yeux. Sachez examiner "sérieusement", profondément, les arguments de vos adversaires même quand ils vous paraissent toucher aux confins des abîmes de l’idiotie. Le propre d’une illusion est de ne jamais être prise comme telle. Avis à tous les esprits immobiles.

    Bien à vous.

    Réponse
  23. Euh…Pourquoi le hamster?

    Réponse
  24. Pourquoi le hamster ?

    L’idée que je vous propose d’examiner est la mise en avant de la responsabilité politique de chacun.

    Cette responsabilité n’est pas celle copiée/collée depuis les mouvements généralistes mais celle que l’on peut appliquer soi-même au quotidien.
    Elle ne peut pas être semblable pour tous car nous sommes confrontés individuellement à des situations particulières, à des aspirations particulières, à un idéal unique issue de l’unicité de l’existence de chacun.
    Comment se responsabiliser réellement à l’intérieur d’ensembles contraignants sur la personne ?
    Donc je propose ici d’opposer à l’égémonie des politiques généralistes actuelles la prise de conscience de ses propres valeurs, de son propre sens politique afin de s’y engager de manière responsable auprès de tous.

    Pour illustration, un échange avec mon buraliste de sensibilité humaniste à propos des grèves de la distribution des journaux :
    « – Ah mais comment des gens qui gagnent 2600 euro par mois peuvent-ils faire grève pour être augmentée alors que des travailleurs ont des revenus de moins de 1000 euros ? Ils se foutent de la gueule du monde !
    Je vais aussi te dire, si on paie le billet de retour à tous ces gens d’ailleurs qui viennent nous pomper les emplois et l’assistance sociale, nous ne nous en porterions que mieux !

    – Attends, cette grève est aussi une demande d’emplois nouveaux et le maintien des emplois actuels, non ?
    Ceux qui sont à blâmer, ce sont ceux qui manipulent des milliards et des milliards sans rien faire d’autre que d’en gagner davantage par la spéculation et les quelques milliers distribués au bas de l’échelle sociale n’ont aucune influence, ils sont hors jeu de tout ce qui se passe actuellement.
    Il y a plus que de l’indécence dans ce système monnétaire qui ne représente plus rien pour la vie elle-même !
    Tu as vu les prix pour vivre ?
    Et ces prêts première embauche qui surviennent avant même que tu ailles travailler ?
    Emprunter juste pour pouvoir aller au travail, mais c’est quoi ça ?
    Faire grève en gagnant 2600 euros par mois, oui aussi car en réalité, combien faut-il gagner mensuellement pour vivre aujourd’hui, 5000, 10 000..? Ça reste petits joueurs suspendus aux marchés des spéculations et si on leur retire ce traitement, ils ne tardent pas à s’écrouler au plus bas de l’échelle sociale.

    Un combat est toujours à soutenir du bas vers le haut, jamais dans l’autre sens !
    Et parce qu’il faut un début à tout, ce combat est nécessaire et il faut accepter d’en subir l’effet avant qu’il s’étende et parvienne à une solution pour tous. »

    Voilà ce qu’est un idéal individuel responsable, accepter de se confronter sincèrement avec d’autres dans le respect mutuel. Ici, nous avons étayé tous deux nos convictions, sans blabla partisan généraliste et nous nous sommes rapprochés ensemble un peu plus de nous-mêmes.

    Hop, je retourne à grignoter mes biscottes, bonne journée à tous !

    Réponse
  25. Le prêt première embauche est un terme employé dans les dernières pub bancaire (que je zap mais pas toujours assez vite). Il semble qu’il s’assimile au Prêt jeune actif déjà en place.

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    Réponse
  26. Je vais t’en parler, moi, de mon premier emploi… sans déconner, je suis allée à la laverie automatique jusqu’à mes 29 ans et ma première table à manger, je l’ai eu à 30 ans, avant on mangeait sur une table basse. Mais bon, en dehors d’une voiture sur 10 mois, j’ai toujours tout acheté cash. Alors l’avance sur salaire pour décorer l’apparto… sans moi!

    Réponse
  27. "Toi, que fais-tu _concrètement_ pour que le monde change ?"
    D’abord, je ne parviens pas à croire que je suis le seul à avoir toujours raison, aussi je m’approche de chacun pour partager nos points de vue respectifs et en sortir plus riche de l’autre, quel qu’il soit.
    Oui, poser les bonnes questions est souvent plus instructif que de lutter contre une opinion établie, à commencer par la sienne !

    Concrètement, je tente au possible de rester en accord avec mes convictions pour moi-même (le sens du partage d’abord, la responsabilité politique, sociale et écologique au mieux possible) et n’exige rien des autres qui ne soit en accord de la même façon avec eux-mêmes.
    Je fréquente de larges classes sociales, et dans toutes, je trouvent les mêmes personnes avec les mêmes convictions qui se rejoignent. Il ne manque qu’un facteur pour que tout cela se mêle, fasse une tambouille non pas commune mais joignant harmonieusement des goûts différents les uns aux autres.

    herve_02, je ne crois pas qu’un blog soit un lieu pour évoquer plus avant nos personnalités, pour cela il faut se rencontrer, partager aimablement du temps côte à côte. C’est ce qui a été déjà proposé ici, et j’y souscrirai avec plaisir si cela se fait, sûr !

    Agnès
    Comme toi je n’ai eu que peu d’emprunt sur le dos.
    La maison où nous vivons et mes 2 véhicules de travail (l’un après l’autre).

    Mais un jeunôt frais émoulu dans l’emploi, il fait quoi lui ?
    Il lui faut un emprunt pour se présenter lui-même vêtu et outillé de manière conforme au travail et tu peux pas vivre dans ta bagnole et postuler. Les données sociales ne sont plus les mêmes !
    C’est ce que souligne ces nouveaux emprunts spécifiques qui horrifient.
    L’esclavage par la dette ça s’appelle.

    Réponse
  28. J’ai commencé sans rien. D’ailleurs, je continue de même. À quoi ça sert de se serrer la ceinture pour accumuler des choses qu’on peut te menacer de te reprendre au premier revers de fortune?

    Réponse
  29. @smolsky

    ton "combat" est … le tiens.

    Je suis arrivé dans une zone oui j’ai compris/l’impression qu’il ne sert à rien de s’user à expliquer aux autres que c’est les banques, les politiques, la bce, le fmi, la police, blabla qui est le malheur de tous. Alors lorsque je suis "chaud" ça sort tout seul, mais cela ne sert à rien.

    Sur certains forums (oui je sais c’est pas beau) on me prend pour un gamin révolté des banlieue alors que j’ai presque 50 balais et que j’habite la campagne (y a des moutons dans le pré à coté).

    Tu ne peux pas expliquer aux gens que le mec à 2600 euros il a pas assez pour vivre, en plus, la distribution de presse c’est un peu la mafia et tout le monde le sait. Les gens ne peuvent que le réaliser eux même. La seule chose que tu peux faire, c’est les faire accoucher de leurs contradictions en posant les bonnes questions, mais même là c’est presque mission impossible : tu ne peux pas te battre (en plus tu as d’autres trucs à faire) contre la presse + la télé + les émissions + les politiques + le système + les lobbys + les grandes entreprises.

    La seule manière de "gagner" c’est d’assécher le lit de la rivière qui les porte : l’argent. Dépense au minimum (la crise va aider un max) et dépense si possible en circuit fermé : au black, de la main à la main.

    Ne participe plus de cette mascarade : lorsqu’on essaye de te sonder envoie bouler, lorsqu’on te démarche au téléphone envoie chier, lorsque un représentant de l’état te pose une question que tu n’as pas sollicité : ne réponds pas et traite le collabo : parce que c’est ce qu’il est.

    Ils ont décidé d’appauvrir tout le monde pour garder le même train de vie, mais ils ne comprennent pas qu’on ne peut pas vivre sur le dos de la misère : il y a rien à gratter. Les civilisations qui le faisait étaient obligées d’aller faire la guerre pour piller le voisin.

    Mais même là : pas de soldats…. pas de guerres. Je ne pense pas que ce soit copé hollandreou ou ducont ou ducond qui vont aller au front.

    que se vayan todos.

    Toi, que fais-tu _concrètement_ pour que le monde change ?

    Réponse
  30. Agnes
    " À quoi ça sert de se serrer la ceinture pour accumuler des choses qu’on peut te menacer de te reprendre au premier revers de fortune? "

    À se rassurer sur soi-même peut-être ?
    Je suis ce que je possède est le crédo d’une société d’échange comme le capitalisme !

    En amériques, une fois que l’on s’est dit bonjour et présenté, les premiers contacts sont :
    « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »
    Et :
    « Combien tu gagnes ? »
    C’était vrai il y a plus de vingt ans et je ne crois pas que cela ne le soit pas encore aujourd’hui !

    Réponse
  31. Ma belle-sœur qui vit là-bas m’a confirmé cet état d’esprit. Elle m’avait aussi raconté que juste après les attentats du 09/11, le mot d’ordre avait été : Tous au mall (centre commercial) pour prouver aux terroristes qu’on est plus forts qu’eux, qu’on va continuer à consommer!

    Réponse
  32. @Le jeudi 11 octobre 2012, 13:18 par smolski

    Il y a 20 ans, on entendait effectivement ça en amérique. Actuellement, on l’entend également en Europe. Oh, bien sur, pas aussi directement. En France, il est très malvenu de parler d’argent, mais il ne faut pas s’y tromper. Les gens te mesurent à l’aune de ton 4×4, de ta maison, ou de la marque des fringues que tu portes, et pas par ce que tu as lu, ce que tu penses, ou ce que tu crées. La seule valeur encore légitime dans notre monde, c’est l’argent, et rien d’autre. C’est triste, mais l’ensemble de la société, et principalement les médias, en ont fait l’unique marque de réussite. Tant que ce système perdurera, alors on pourra faire monter l’abstention, discuter avec son prochain, militer pour un monde plus juste, rien n’aura d’importance, ni d’impact.

    De plus en plus, j’ai l’impression de vivre la décadence d’une civilisation, et pour dire vrai, j’ai presque envie que ca se termine vite, qu’on puisse tenter de reconstruire quelque chose de nouveau sur les ruines. Malheureusement, les plus riches ont intérêt à ce que ce système perdure aussi longtemps que possible, et ce quel qu’en soit le prix humain (mais le prix humain a-t-il réellement une valeur marchande, pour qu’on s’en soucie ?).

    Réponse
  33. Je suis bien plus jeune qu’herve_02 mais je partage les mêmes impressions que lui. Il ne sert à rien de parler à notre entourage des causes profondes qui nous foutent dans la mouise. Pointer du doigt les marchés financiers, les banquiers, les politiques, les grands patrons, toute cette clique complice, est sans effet. On récolte au mieux un "ouais, c’est vrai, t’as raison" ou un laconique "je sais" et puis tout le monde retourne devant sa télé, sur son smartphone ou réfléchit à la prochaine merde à acheter dans cette quête éternelle du remède contre l’ennui, ce rejeton monstrueux de notre vide intérieur.

    Si le combat nous dit malgré tout, le plus efficace reste effectivement d’amener chaque interlocuteur face à ses contradictions afin qu’il se rende compte qu’il court après des ombres dans une impasse. Mais même là encore, l’oubli a vite fait de passer et il faut sans cesse recommencer son labeur en brave petit Sisyphe, pour peu qu’il nous reste de l’espoir…

    Consommer le moins possible est sans nul doute une bonne manière, à sa modeste échelle, d’aller contre le système consumériste qui fait le jeu des classes dominantes de notre ploutocratie. Et quand nous devons le faire, privilégier au maximum le local, sans intermédiaire, en circuit clos. Ce n’est toutefois pas simple quand on est un citadin "enfermé" dans un environnement qui empêche de par sa configuration un tel mode de vie. C’est là qu’on se dit qu’il y a quelque chose de fondamentalement inhumain dans les grandes villes.

    Réponse
  34. RiGel post 34
    "j’ai presque envie que ca se termine vite, qu’on puisse tenter de reconstruire quelque chose de nouveau sur les ruines."

    Mon voisin se retape une bâtisse, une simple bâtisse qu’il emmenage.
    Il me faisait part de ses difficultés, avec les gros murs, les petites fenêtre, les tuiles petites et les pentes du toit…
    Je lui demandais :
    – Mais pourquoi tu n’y vas pas plus à fond au lieu de retaper ? Sépare-toi de tout ce qui t’embarrasse et refais-le à ta manière ?
    – Mais joel, c’est bien la vision habituelle de notre siècle ça, que de tout défaire pour refaire ensuite ! Puisque c’est déjà là, arrangeons-nous avec. Cela maintiendra en place tout ce qui a fonctionné et qui nous plaît et permet d’y ajouter en plus tout ce qui peut l’améliorer aujourd’hui ! C’est pas plus cohérent ainsi ?
    😉

    Réponse
  35. @smolsky

    en fait tu ne veux pas que ca change, tu veux juste arranger un peu et c’est pour cela que le vote te semble si important. Mais avec ce système, ca ne pourra jamais marcher. Il faut changer de paradigme.

    Ton "allégorie" est chou mais elle est fausse. Tu compares un truc qui fait chier une seule personne et qui ne la fait pas chier, per se, mais juste parce qu’il y a un travail chiant à faire dessus.

    Ta comparaison c’est en regardant le bidonville : eh, un bon coup de peinture, un robinet d’eau potable et ca fait la rue michelle. Oui probablement pour toi, mais pas pour ceux qui sont dedans : oui ca améliorera un peu leur vie, le robinet d’eau potable, mais ca restera pas moins un bidonville.

    Regardes ton vote utile comme c’est cool ce qu’il se passe. Regarde ce qui nous tombe sur la gueule de tous les cotés. C’est encore pire que sarko parce que tous les syndicats et toute la gauche ferment leur gueule en regardant leurs pompes.

    Réponse
  36. herve_02 post 37
    "tu ne veux pas que…"
    "Oui probablement pour toi…"
    "Regardes ton vote utile…"
    C’est dommage de me donner ainsi des intentions et des certitudes inavouées, pour le reste, je suis tout à fait d’accord avec le sentiment de ce blog, actuellement, voter ne sert fondamentalement à rien.

    Je maintiens pourtant l’idée que nous pouvons voter et afficher ainsi devant tous notre responsabilité commune plutôt que d’utiliser l’abstention pour combat, car cela produit l’effet inverse, c’est à dire nous sépare de nos concitoyens davantage encore qu’il n’est nécessaire (marginalisation accentuée).
    C’est mon choix et celui-ci me permet d’entrer en contact avec bien plus de personnes qu’avant, lorsque j’étais militant abstentionniste.
    De plus l’abstention n’a toujours rien produit non plus, voire elle empire son inaction en diluant l’abstention militante dans l’inconnu car on s’abstient pour diverses raisons dont nombres sont de l’insouciance d’autrui (ou pire…), ce qui est l’inverse de notre intention ici.
    N’est-il pas ? 😉

    PS :
    La vieille bâtisse à retaper pour l’améliorer plutôt qu’à la détruire est une allégorie à appliquer sur notre société. Je n’ose citer en exemple les khmers rouges sinon pour illustration du pire de cette attitude.
    Sans offense directe, Joel

    Réponse
  37. Ou sont passés les socialistes ? demande Agnès,
    Il sont pas allés très loin, les "dirigeants socialistes" pour parler clair, ils sont juste passés à droite. En reprenant les attitudes et les politiques du Sarkozisme (voir Valls en caricature); ils faut différencier les dirigeants des militants socialistes ,voir ce qui vient de se passer lors du vote des motions du PS, ou 50% des adhérents ne se sont pas déplacés. C’est 68% des 50% qui ont votés la motion présentée par la direction du PS et en sous main par le gouvernement, soit 34% des militants, ça fait pas beaucoup.
    Voir ce qui vient de se passer aussi au Vénézuéla ou 55% des électeurs ont choisis Chavez contre un candidat de droite et soutenu par l’internationale socialiste.
    Les socialistes sont à droite.
    A gauche il n’y a qu’une force alternative, devinez comment cela s’appelle….

    Réponse
  38. Les arguments en faveur du vote blanc ou de l’abstention se basent sur ce qu’en pensent les personnes qui votent avec conviction, que leur bulletin pue la merde ou qu’il soit vierge ou qu’il soit valable. C’est le même piège.
    Un nul ou une abstention n’a pas davantage d’incidence qu’un bulletin exprimé, et plutôt moins, car c’est pas par hasard qu’on note les résultats en pourcentage plutôt qu’en voix individuelles. Et même alors, ces chiffres réels vite oubliés n’apparaissent pas clairement dans l’esprit humain, au-delà de quatre ou cinq, pour chacun, cela devient beaucoup !
    C’est physiologique :

    "Chez l’homme comme chez l’animal le sens du nombre est très limité. Sans avoir recours au mécanisme de comptage qui nous est devenu tellement familier, la perception des nombres ne dépasse pas souvent le chiffre 4. Lorsque nous avons une collection de plusieurs objets identiques nous ne pouvons percevoir directement la quantité. La sensation numérique directe est vite limitée et il devient nécessaire d’utiliser les schèmes du dénombrement."
    Source :http://www.pedagopsy.eu/these_maure

    Aussi, comme nous ne parvenons pas à établir la réalité des personnes qui votent ou qui s’abstiennent à travers leur bulletin, nous n’aurons pas cette réaction sentimentale ou raisonnée que vous espérez. C’est en soi inimaginable. Il y faut un conditionnement préalable, une conviction…

    Par contre, sans nos bulletins de vote humanistes, des tendances extrêmes unicitaires (non libres) vont de plus en plus marquer le pas dans la politique des nations mondialisées.
    Ce n’est pas une question de vote utile là, ce vote est circonstancié pour ne pas basculer totalement dans la barbarie souhaitée par les extrêmes.
    Rappel :
    « Un extrêmiste est une personne qui n’a jamais tort. »

    Ajoutons à cela mon sempiternelle laïus sur notre intégration au monde social tel qu’il est afin d’y mener réellement une vie de combattant et non nous en extraire et nous batailler le chignon sans fin ni raison dans le vide creusé.

    Réponse
  39. Bon en tout cas, ma dernière petite phrase aura eu le mérite de lancer un débat passionné : ça argumente, ça invective, ça "point-godwine" et ça s’agite du neurone. J’aime bien !
    Pour ce qui est de l’abstention et du vote blanc, (mais est-ce vraiment la même chose ?) je persiste et je signe : ce sera la seule façon pour nous citoyens lambda de dire à toutes cette bande de bras cassés d’aller se faire foutre. Je ne veux plus de la rhétorique de campagne électorale qui a consisté à nous faire croire qu’il fallait voter "utile" (la bonne blague). J’ai failli tomber dans le panneau et au dernier moment j’ai choisi Mélenchon . J’avais quand même emmené les deux bulletins dans ma poche. Il était moins une mais on a la dignité qu’on peut. Au 2ème round j’ai choisi Hollande pour faire virer Sarko. On a réussi à virer Sarko et rien que de voir et d’entendre la rage des droitistes de tous poils, ce fut un plaisir. Mais maintenant, il nous faut bien reconnaître que la présidence "normale" ne nous a rien enlevé de nos difficultés. Austérité, déflation, récession, DÉPRESSION !
    Je reviens donc au vote "inutile" et au non-vote : ce sera la seule façon de faire flipper l’establishment politique du bi-partisme UMPS (sous d’autre cieux Républicains vs Démocrates). Imaginons qu’au prochain scrutin, il y ait seulement 30 % de suffrages exprimés. Et puisque nous avons ce droit de nous exprimer par les urnes, pourquoi ne pas mettre dans l’enveloppe une grosse "connerie". Mon paternel n’allait jamais voté sans quelques feuilles de papier hygiénique dans la poche et il se servait des chiottes de la mairie comme isoloir. Dans sa famille et son entourage, on disait de lui que c’était un révolté. Et moi, j’ai repris le flambeau.

    Réponse
  40. @Smolski : il est bien évident que pour contrer une menace extrémiste de droite, j’aurai toujours le réflexe de voter "humaniste" comme je l’ai fait en 2002. Mais imaginons que le scénario se soit reproduit pour cette dernière présidentielle (duel Sarko-Le Pen au 2ème tour). C’est ce qui m’a fait hésiter jusqu’au dernier moment.
    @Til : intéressant et bon à savoir. De toute façon, le bonhomme m’a déçu avec ses airs de matamore en allant ferrailler avec le Pen à Hénin-Beaumont. Il a malheureusement un égo surdimensionné mais c’est hélas la condition sine qua non pour entrer en politique. J’ai depuis longtemps abandonné le mythe de l’homme providentiel. Ce dont nous avons le plus besoin ce sont des idées novatrices et audacieuses. Et pas un seul politique ne répond à ce besoin.
    Je m’intéresse de loin à Étienne Chouard et ses propositions de "tirage au sort"
    http://www.agoravox.fr/actualites/c
    Et je mets en lien la page des éditions Libertalia à propos d’un bouquin de John Holloway (Crack the capitalism). Là aussi, il y a des idées à creuser pour nous sortir de l’ornière.
    http://editionslibertalia.com/Crack

    Réponse
  41. Sombre Hermano post 43
    "pour contrer une menace extrémiste de droite, j’aurai toujours le réflexe de voter "humaniste" "
    J’entends bien, mais à quel moment choisir de participer ? À quel degré de menace faut-il nous décider ? No lo so…

    Pour ce qui est des votes alternatifs comme le vote par tirage au sort, cela me fait penser aux invocations issues des Bacchanales, sympa mais bon… Aucune garantie des motivations et des capacités réelles des personnes ainsi élues.
    De là à penser que cela pourrait engendrer tout aussi bien un trafic d’influence comme pour les élections actuelles…

    Depuis le lien Crack…
    "La force des brèches réside dans leurs aspirations partagées contre le travail capitaliste et pour un type d’activité différent : faire ce que nous considérons nécessaire ou désirable. "
    On ne peut partir à la conquête d’un nouveau système sur des bases de groupes élitistes formant ainsi des brèches. Il nous faut plutôt la volonté d’appliquer individuellement nos aspirations et en répandre le désir de manière, visible, ouverte, informelle…
    Le but n’est pas de parvenir à modifier le système en une ou deux générations (et pour quel laps de temps après ?), mais de provoquer le basculement de ce système individu pour chaque individu, génération pour chaque génération…
    Toutes les voies immédiates sont faussées par notre notion de temps, temps qui est relatif entre celui d’une personne dans son parcours et celui d’une société dans le sien.
    Moi non plus je ne crois pas à la personne providencielle pour tous ! 😉

    Réponse
  42. til

    A part des insultes et des raccourcis sur votre blog, vous n’avez rien d’autre ?
    Le Front de gauche ( puisqu’il faut le nommer) et non JL Mélenchon tout seul, est bien la SEULE force alternative à gauche.

    Pour répondre encore à Agnès, les élections ne sont qu’un moment démocratique, elles ne règlent pas la totalité d’une question et ne l’épuise pas non plus.

    Réponse
  43. Michel

    Mélenchon est un clown, il le prouve jour après jour.

    C’est pas une insulte, c’est un constat. Si ça te gêne, tant pis pour toi.

    Réponse
  44. Un brin d’humour à fleurir :

    Moi président de la République j’avais demandé a être jugé sur mes résultats…
    Je l’ai dit,
    je l’ai écrit,
    j’ai des preuves.

    Et comme pour l’instant, des résultats il n’y en pas, donc ils ont pas le droit de me juger.
    « On juge sur des résultats. »
    LOL

    Diego Araneya – sine mensuel n°13

    Réponse
  45. Je crois que même pour les militants socialistes, il n’y a pas de désillusion dans la mesure où je crois qu’il n’y a jamais eu d’illusion : le seul changement qu’Hollande a vraiment promis, c’était le remplacement poste pour poste du président de la république, et il y a réussi, de peu (il s’y est d’ailleurs tellement mal pris qu’en le faisant partir il l’a remis en selle pour que Sarko revienne en sauveur en 2017, pfff…). On ne peut pas lui reprocher de nous avoir trahis, il ne nous a jamais fait rêver !

    Il fallait être bien peu lucide pour ne pas se rendre compte que Hollande voulait faire exactement la même chose que Sarkozy, mais différemment. Un contre-pied obsessionnel, une symétrie parfaite, pour une trajectoire analogue. Par pur opportunisme, profiter de la contre-réaction dans l’opinion pour être porté au pouvoir, et c’est tout.

    Regardons rétrospectivement la campagne, Hollande avouait en permanence à demi-mot que tout ce qui était un peu coloré à gauche dans ses propos et son programme, c’était pour le folklore. Souvenez-vous qu’il ne s’en était pas caché, il se vantait auprès des anglais d’avoir privatisé avec le PS tout autant que la droite française.
    On savait tous qu’en votant Hollande, on actait la capitulation, le reniement, la collaboration avec le pouvoir financier, dont la droite n’a plus le monopole. Mais le rejet de Sarkozy était si fort, que j’assume cela. Tout comme j’aurais voté Dupont Aignan, Borloo, Bayrou ou même Fillon pour me débarrasser de ce sinistre individu.
    Certes, le changement est plus propice au miracle que la continuité, et inconsciemment j’espérais sans doute que Hollande se révélerait un grand homme d’Etat qui surprendrait son monde. Mais avec Valls comme ministre le plus populaire, on a bien compris que le pays avait le gouvernement qu’il mérite… On peut recommencer éternellement les débats stériles abstention/pas abstention, vraie gauche/vraie vraie gauche, le problème n’est pas là, le problème c’est que la gauche a perdu la bataille idéologique dans ce pays, elle est ultra-minoritaire désormais, et on ne voit pas par quel chemin mener la contre offensive pour reconquérir l’opinion, seule façon pour moi d’envisager de réels changements…

    Réponse
  46. Bonsoir, je vous lit toutes et tous depuis un bon moment.
    Que du bonheur !
    Et, enfin, je me décide à mettre quelques lignes.
    Pour en revenir au titre du post, je m’étais fait la réflexion, (pendant la campagne, et, les élections), que Hollande serait certainement le dernier président socialiste en France ! Cela, ne m’a pas empêché de voter pour lui, surtout pour virer sarko, et, par désespoir aussi…

    Réponse
  47. Aux dernières élections, je n’ai voté que :

    Pour éjecter Foutriquet

    Pour éjecter le députéducoin (googlez ce mot)

    Aux prochaines, je pars me balader.

    Et je ne m’investis plus que dans ce genre d’engagement :

    grainesdautomne.org

    Réponse
  48. Hollande est moins crispant que Sarko, n’empêche que 2013 c’est bien parti pour un 12% de chômage français…

    Réponse
  49. Que ceux qui pensent que voter ne sert à rien méditent un peu la leçon de l’Amérique Latine qui a vécu quelques 10 ans avant nous les grandes joies du néolibéralisme et des plans d’ajustement structurel du FMI avec en plus quelques coups d’état gracieusement fournis par leur voisin Nord Américain.
    Comment est ce que vous croyez qu’ils s’en sont sortis ?
    En boudant les urnes?
    Ou alors en votant pour d’autres partis que les sempiternels partis droite/social démocrates?
    Alors il faudrait peut être arrêter de croire que les bulletins de vote doivent aller uniquement au PS et à L’UMP/FN.
    Ne pas voter, c’est les laisser en place, qu’il y ait 80% ou 30% de votants, ils s’en foutent !
    Que beaucoup de gens (surtout parmi les jeunes et les classes populaires ) ne soient pas aller voter aux dernières élections européennes ne les a pas empêchés de mettre en place leur traité austèritaire sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.
    Ça ne les a pas empêchés de mettre en œuvre leur super plan d’austérité en Grèce, en Espagne ..etc
    La seule force du néolibéralisme, c’est notre résignation, l’acceptation de There is no alternative et que on peut rien faire!
    L’histoire ne s’arrête pas parce nos dirigeants européens actuels le répètent à longueur d’antenne.
    C’est à nous de les foutre à la porte, 30 ans de la même politique, ça suffit !
    C’est ça que les argentins on fait : Que se vayan todos ! Et ils ne sont plus là !

    Réponse

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