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26 août 2012

J’ai la naïveté crasse ou la connerie incommensurable de croire que les choses importantes ne peuvent que se dire face à face, le regard vrillé dans le blanc de l’œil de son interlocuteur.


Rosée perlée sur toile arachnéenneDans un premier temps, j’avais dit que je passerai chez eux pour régler des détails, mais la nuit porteuse de conseils s’était étirée en une longue insomnie qui m’avait abondamment rejoué la scène de la morsure, jusqu’à ce que je comprenne bien que retourner me jeter dans la gueule du loup n’était absolument pas indispensable.

Ils sont donc venus chez moi, le matin suivant, le mari et la femme. Je leur demande s’ils veulent boire quelque chose, histoire de fluidifier le dialogue. J’ai eu toute la nuit pour repenser au fait qu’à aucun moment il ne s’est soucié de moi ou de mon état, qu’elle seule s’est inquiétée de ma blessure, mais je mets cette réaction primaire sur le compte de l’émotion. J’ai déjà pu expérimenter qu’être témoin d’un incident est pratiquement aussi stressant que d’y participer. Nos réactions instinctives sont violentes, impérieuses et assez imprévisibles. Nul ne sait réellement comment il réagira tant qu’il n’est pas lui-même soumis à l’adversité. Ce sont des voisins agréables avec qui je pense entretenir de bons rapports. Je n’ai pas de raisons particulières de me méfier d’eux en dehors d’un vague malaise que j’attribue à ma fatigue cumulée et à un brin de culpabilité quant à la suite des événements.

Il commence par me proposer un arrangement à l’amiable, c’est à dire sans impliquer les assurances. Comme j’ai passé une bonne partie de la nuit à repenser à la jambe de Guillaume Depardieu et que dans mes rares moments de sommeil comateux, je me suis vue escalader une falaise avec une prothèse en fibre de carbone profilée pour la grimpe, je décline l’offre en précisant qu’en cas de complications, comme un staphylo récalcitrant, ça pourrait vite chiffrer sec cette histoire, et qu’il vaut mieux qu’il pense à protéger financièrement ses arrières. Il souscrit à mes arguments et j’éprouve comme un grand soulagement à l’idée que l’affaire va bientôt être réglée, que je vais juste me taper 15 jours de soins infirmiers un peu pénibles et qu’ensuite, tout va rentrer dans l’ordre dans le meilleur des mondes.

Au moment de se quitter, je me sens moralement obligée de le regarder dans les yeux pour lui dire :

Et là, c’est le drame !
Immédiatement, il se fige, son visage se crispe dans un rictus mauvais et il me balance d’une voix totalement méconnaissable :

  • Nous y voilà. Je le savais depuis le début que c’est ce que tu cherchais. Je le savais. C’est ce que tu voulais. J’ai toujours su que tu étais une femme à problèmes. De toute manière, tout le monde le sait. À la MMA, tout à l’heure, ils m’ont dit qu’ils te connaissaient bien, va. Tu cherches des ennuis ? Et bien, avec moi, tu vas les trouver !

Je reçois sa haine en pleine face et immédiatement un flot d’adrénaline pure noie l’ensemble de mon organisme. Je ressens physiquement et intellectuellement la puissance du flux hormonal. La peur à l’état brut. La sensation de solitude absolue, de vulnérabilité. Chaque fibre de mon corps me pousse à la contre-attaque, à l’affrontement. Je me sens agressée au plus profond de moi. J’étais victime, me voilà coupable. La seconde d’après, la colère, brutale, sauvage, prend le relais, cette bonne vieille colère qui me porte, qui soutient mes jambes brusquement toutes molles. J’ai une pulsion immonde, une envie folle de lui dégueuler ma rage et mon dégoût à la face, de lui hurler tout ce que je contiens depuis la veille au soir.
Mais ce n’est pas ce que je veux. Ce n’est pas ce qui doit se passer. Je ne suis pas un animal et je ne veux pas être soumise à mes émotions. Je veux penser. Je veux être la plus forte. Je veux être raisonnable pour tout le monde. C’est au prix d’un effort violent et désespéré que je parviens à ne pas exploser, à continuer à lui faire face et à commencer à argumenter d’une voix que je tente de contrôler de toutes mes forces.

  • Je te rappelle que tout ce que je faisais, c’était de rentrer chez moi à vélo.
  • C’est bon, on avait réglé les questions d’argent. Comme si je n’avais pas assez d’ennuis comme ça.
  • Des ennuis !?! Tu n’as pas la moindre idée de ce que tu aurais pu avoir comme ennuis. Tu ne te rends même pas compte à quel point tu as du bol d’être tombé sur moi et pas sur quelqu’un d’autre. La plupart des gens ne se seraient pas fait chier à venir te parler en face. Tu sais très bien que si ça avait été un des gars du coin, il serait revenu avec un fusil et aurait plombé ton chien dans l’élan.
  • Tu n’as jamais aimé mon chien.
  • Non, c’est vrai, il fait chier tout le monde depuis un sacré bout de temps. Mais tu ne te rends vraiment pas bien compte. Deux heures avant, je passais là avec ma gosse. Putain, tu te rends compte ? Et si ça avait été un gosse, hein ? Si ça avait été le petit de chez Tintin, hein ? Ou Chacha ? Tu te vois en train de vivre avec un gosse bouffé sur la conscience ? Non, mais tu te rends compte ?
  • Non, mais ça va, on n’a plus rien à faire ici. Vas-y, fais ce que tu veux, mais on sait tous qui tu es.

Elle se tourne vers moi avec un grand air désolé :

  • Non, vraiment, je ne vois pas à quoi ça sert.

Je les suis jusqu’à leur voiture :

  • Tu ne te rends pas compte : et si ça avait été un gosse ?
  • Je l’ai toujours su, des ennuis. Mais là, tu vas les trouver.

Je n’ai pas perdu la tête, mais maintenant que l’adrénaline reflue une fois de plus, je suis totalement désemparée et je ne sais absolument plus quoi faire. Jusque-là, les choses étaient totalement limpides pour moi, sauf que je commence à me demander ce que j’attendais de cette confrontation.
Une sorte de happy end tout pourri à la Hollywood, avec le mec qui prend un air dramatique et pénétré et me sort : ça me déchire le cœur en deux, mais j’ai pris conscience de la situation et je vais faire ce qui doit être fait.
J’ai connu des chasseurs et des amoureux des chiens et tous m’ont appris la loi du maître : chien qui mord = chien mort. Il y a un an ou deux, c’était le caniche de mon beau-père qui avait mordu sans raison ma fille à la cuisse, la renforçant dans sa peur des canidés. Le beau-père, ça l’avait ravagé, mais le lendemain, il amenait son chien adoré chez le véto. Il avait dû passer une sale nuit avec son clebs blotti au creux des bras, mais il avait fait ce qu’il devait faire. Pour tout l’or du monde, je n’aurais pas voulu être à sa place.

Et là, personne n’y est, à ma place.
Une femme à problèmes… Tout le monde le sait.
Lui, il est du bled. Un gars du coin. Moi, je suis une estrangers. Qu’est-ce qui va se passer, ensuite ? Les gens vont penser que je suis une fouteuse de merde, que je réglais un putain de compte personnel avec le voisin ? Si le village se ligue contre moi, ma vie va devenir un vaste océan de merde.
On rentre les chats. Surtout le gros plein de poils, confiant et aimable. De la viande à plombs, oui !

Et ma fille ? Dans trois semaines, elle descendra du bus scolaire avec les autres gosses du quartier. Puis elle devra rentrer toute seule à la maison, en passant forcément devant chez le type aux menaces et son chien con de 25kg. Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui est rationnel ? J’ai peur et je n’ai pas honte de le dire. J’ai peur et je me sens seule. J’ai peur et je n’arrive plus à penser. Je pleure de trouille immonde.

Comme je ne sais plus rien, je fais comme chez Foucault : j’appelle un ami. Ceux qui sont là quand tout le reste fout le camp. Je sanglote comme une merde dans l’oreille de sa femme.

  • Appelle le maire : ce genre de merde, c’est son job. Tu peux me croire, mon père a été maire de son bled pendant des années.

Je n’y avais même pas pensé.
J’appelle et je n’arrive même pas à parler.
J’ai eu peur du chien, j’ai eu mal, j’ai été aux urgences, je n’ai pas dormi, mais le maître, sa haine et sa connerie hargneuse, c’est juste trop pour moi.

Dix minutes plus tard, le maire de mon village est là et on parle. Effectivement, ce genre de merde, c’est son pain quotidien. Il appelle son premier adjoint au boulot. Il m’apprend alors que tout le quartier s’est déjà plaint du chien, mais comme ça, en informel, en discutant. Pas un voisin qui ne s’est pas déjà fait coincer par le clébard. Des mois que ça dure. Et tout le monde qui s’attendait à ce qui se passe quelque chose. Une tuile.

Ils ont tenté de raisonner le maître. Deux maires, un pour chaque commune concernée. Je vois bien à la tête du mien que ça a marché autant que de pisser dans un violon. Ils ont obtenu un suivi vétérinaire obligatoire et un signalement en gendarmerie.
Ils sont revenus le soir prendre de mes nouvelles et m’en donner. Le maire et le conseiller préféré. Ils sont plutôt bien emmerdés par la tournure des événements.

  • Son fils est passé me voir pour le premier PV du véto, lequel a déclaré que c’est un gentil chien. Et ils ont décidé de l’enchaîner.
  • Comprends-nous bien, Agnès, du point de vue de notre responsabilité collective, ce n’est pas très satisfaisant : une chaîne, ça finit toujours par casser, et ce jour-là, on aura un fait divers sur les bras. C’est l’arrêt de bus du village. C’est 10 gamins qui vont attendre tous les jours à l’endroit même où tu as été mordue. Je comprends qu’il est venu t’intimider pour que tu ne portes pas plainte et je vois qu’il a réussi. En attendant, c’est toi qui as été mordue et il n’y a que toi qui peux porter plainte. Voilà où on en est. On ne parle pas d’un petit problème isolé, on parle d’un chien qui sort de chez lui depuis des mois, qui terrorise tout le quartier et pour lequel le maître ne fait rien. On parle des voisins qui n’osent plus se promener dans le coin, des gosses qui ne sortent plus, de gens qui se sont déjà fait coincer par le chien.
  • Je sais, je sais, mais je n’ai pas honte d’avoir peur. Le gars agit comme si j’étais responsable de tous ses malheurs et il en fait une affaire personnelle.
  • Tu sais qu’on est avec toi. On comprend que tu as été impressionnée, mais je pensais que tu avais plus de gueule que cela.
  • Tu sais, je rentrais juste chez moi à vélo, un soir. Et depuis, c’est le merdier. Ma vie est un merdier. Et c’est moi la plus emmerdée dans l’histoire. Je dois écrire pour des clients, c’est mon gagne-pain et je n’ai que de la merde qui sort. Je suis sûre que l’autre dort sur ses deux oreilles, en ce moment.
  • Non, on est tous emmerdés et la vérité, c’est que si ce chien bouffe un gosse, nous serons juste tous responsables, tous autant qu’on est.
La voie de son maître 1

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138 Commentaires

  1. Porter plainte plutôt deux fois qu’une ! Le clébard débile : maladie française + danger ambulant. Signé d’un mec qui s’est fait assommé par le pitbull de ses parents à l’age de 10 ans sans que cela ne remette en cause la place du pit dans la hiérarchie familiale : c-a-d au sommet.
    PS : après se faire une séance ciné : "dresser pour tuer" de S.Fuller et "Les chiens" de A.Jessua

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  2. Je l’ai écrit, ils y sont allés : mon maire et celui du village du gars, parce qu’on est en zone frontalière.

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  3. Les joies de la campagne. On oublie généralement celles-là. J’ai connu ça mais en moins grave, le couple avec le gosse qui emménage, des étrangers envahisseurs qui viennent du bled situé à 5 kilomètres… Les gens qui ne disent pas bonjour, le voisin du cru qui se croit tout permis, genre refaire son garage à deux heures du mat’ à coups de marteau et de scie électrique en pleine semaine.

    Bon rétablissement.

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  4. Il ne faut pas hésiter à porter plainte, Agnès ! Ce gars est un malade.
    Le jour où des mômes seront victimes du clebard, le maire, qui devrait , à mon humble avis, aller trouver cet homme et le mettre face à ses responsabilités, le maire donc serait franchement en défaut.
    Courage.

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  5. Bonjour Agnès
    J’ai été propriétaire de chiens ceux ci ont provoqué des chutes de cyclistes ;ils ont porté plainte et ils ont eu raison de le faire c’est la première démarche à faire pour protéger vos droits et peut être éviter d’autres accidents.Mes chiens sont restés à la chaine jusqu’à leur mort naturelle ,ça m’a bien fais suer et je n’ai plus jamais eu de chien.

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  6. Peut-être que la clé du truc serait qu’il arrive à comprendre pourquoi tu dois porter plainte. Et pas seulement lui, également les relations qu’il a dans le bled et qui pourraient te pourrir consciencieusement la vie en prenant son parti. Le maire pourrait peut-être organiser une nouvelle rencontre entre vous, en terrain "neutre" mais avec un gendarme du coin en plus (genre "pas en service" mais juste venu pour causer. Ils peuvent faire ça, les maires de ces bleds-là, j’en suis sûr), histoire de bien enfoncer le clou dans son crâne. Le propriétaire du chien est dans une boucle mentale bloquée et n’a pas saisi la gravité potentielle du comportement de son chien ni les implications pour lui, c’est pas pour autant qu’il est abruti et ne comprend pas les choses quand on lui explique différemment.

    Enfin je sais pas en fait, je dis ça en cherchant plutôt la faille diplomatique qui permettrait à tout le monde de sortir de là sans trop de casse. Parce que la casse, dans ces coins-là, c’est bon pour personne. Je connais un peu l’esprit du coin, ça peut durer plusieurs générations si on fait pas gaffe. Tu dois déposer plainte mais sans en faire un casus belli… difficile, difficile.

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  7. Quand je vois les réactions du maître, je comprends qu’il ait un chien qui morde… Vous avez non seulement raison de porter plainte, mais c’est également une nécessité. Je vous souhaite une solution prompte qui vous rendra la tranquillité d’esprit et le plaisir des promenades.

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  8. Ils sont bien ces maires de petits villages, les gens ont bien fait de voter pour eux. Ils ne se défilent pas, ont conscience de la gravité du problème ( le chien a mordu et ça s’est bien passé pour lui, il a été le dominant, et donc, il mordra de nouveau, de plus en plus ; soit il va être de nouveau dominé par un humain, un clampin qui va le dérouiller à coup de bâton ou de pierre pour le soumettre, par exemple, soit c’est une bombe amorcée).

    Pour le maitre, je crois qu’il n’y a rien à faire. Porte plainte ( tu rendras aussi service au maitre avant qu’il ne fasse bouffer par son propre chien), et effectivement, tu sauveras peut-être un môme.

    Un conseil : le seul vrai moyen de terroriser un gros chien, c’est de lui lancer des pierres ( le chien ne comprend pas, et il a peur de tout ce qu’il ne comprend pas. Ça marche avec les chiens hésitants à l’attaque ( technique de cambrioleurs pour éviter d’avoir à buter le chien) mais pas avec un pittbull déchainé par contre.

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  9. Attaque, Agnès, attaque, bordel !

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  10. à Pupuce:

    Le chien dont tu parles, c’est pas toi qui l’avais dressé, c’est pour ça que tu as pu le rééduquer. Là, il y a quelque chose de pas clair dans la tête du mec. Il est complètement "avec" son chien, aucune distance.

    S’il devient haineux quand Agnès parle de plainte, c’est qu’il ne veut pas être soumis à une autorité extérieure. Or, c’est la seule solution, et encore pas sûr qu’elle marche. Mais au moins, le chien sera suivi. Là, on parie que le suivi vétérinaire s’interrompra à la première occasion. Et que le chien sera attaché… au début.

    Avec une plainte, il sera obligé, durablement. Et même, c’est peut-être la chance du chien, car s’il défigure un enfant, c’est l’euthanasie assurée.

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  11. Ça me rappelle la SPA…

    Mon ex-épouse s’était dit que ce serait bien d’offrir un chien à ma vieille maman, et du coup, on a fomenté notre coup en se dirigeant vers la SPA la plus proche, nous disant que quitte à se procurer le quadrupède ami de l’homme, autant adopter un orphelin.
    Le binz a commencé une fois dans les lieux : jamais vu autant de Rothweiller, de dogue, de pittbull, et du coup, je tente un : oui, mais vous savez ma maman est assez âgée, et un petit chien, peut-être plus indiqué ?
    — ah mais vous savez, une fois rééduqués, sont adorables, obéissants, de vrais amours…

    Je contemplais dubitatif, le mastiff à l’air bien sympathique avec sa brave gueule qui bave. Pour faire plaisir à la jeune bénévole, j’ ai même promené le monstre, assez docile effectivement malgré ses 50 kgs.

    ET je m’en suis sorti en arguant : ben ouai, il est bien le pépère,mais c’est pas ma maman qui va le promener, c’est lui qui va promener ma mère ( j’imaginais déjà ma brave moman faire du ski derrière le clébard faisant son jogging).

    Finalement, on est reparti avec un chat ? C’est bien aussi les chats…

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  12. A Lou : j’ai presque autant de rage contre les empoisonneurs de chiens que contre les chiens qui mordent et leurs maîtres qui s’en foutent !

    Si le maître refuse d’agir suite a une morsure sévére , ça peut justifier de plomber son chien , mais empoisonner des morceaux de viande il n’y a pas plus ignoble je trouve .

    Sinon j’éspère que dans votre cas la chaine suffirat , normalement ça casse pas comme si facilement si les maîtres font ce qu’ils ont a faire .

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  13. Pas le droit de ne pas porter plainte, Agnès.
    Qu’est-ce que tu penseras si un môme (ou un plus grand) est victime de ce chien PARCE QUE TU N’AURAS PAS PORTÉ PLAINTE ?
    Qu’est-ce que tu penses de ces mômes battus et rebattus par leurs parents PARCE QUE LE VOISINAGE A FERMÉ SA GUEULE ?
    Pas le droit d’avoir des états d’âme dans des cas de ce genre. Pas de discussion à l’amiable à avoir avec ce genre de con (c’est un con et tu le sais ; pas parce que tu le connais qu’il est moins con).
    Porter plainte contre ce genre d’individu est une question de salut public.

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  14. je m’en voudrais de traumatiser des gens à la volonté meurtrière si prononcée (on a quand même un comm qui explique dans le détail comment empoisonner le chien, personne n’a l’air choqué, ça va les gens, là? vous vous sentez bien?) mais aux dernières nouvelles il existe encore des spécialistes du comportement canin capables de régler le problème .
    amha il s’agit tout connement d’un chien habitué à courir derrière une balle, voyez vous. le problème c’est qu’après ça, tout ce qui roule les fait démarrer…et comme souvent le maître est assez con pour habituer le chien à jouer à "mord fort la baballe et tire si tu veux la gagner" , bah le truc qu’a le cul sur le machin qui roule (le cycliste) se fait chiquer, ouais.
    si les humains étaient moins cons, le monde irait mieux, hein…
    dans le même genre y’a les jouets qui font "pouic pouic". crétins d’humains. un jouet qui fait le bruit d’un enfant mordu et qui continue le jeu. mais arrêtez d’être débiles avec vos animaux, bordel, vous aurez moins d’emmerdes, tenez compte de ce qu’ils sont et de leurs capacités au lieu de faire de l’anthropomorphisme à la mord moi le noeud dans l’amour comme dans la haine…
    z’êtes pathétiques, tous.
    après son adoption j’ai rééduqué mon chien à ce propos comme à d’autres ça m’a pris à peine un mois et ce sans connaissances particulières. il ne supportait pas d’être attaché et coursait tout ce qui roulait, ballons comme vélos, aujourd’hui il marche au pied ne course rien du tout et répond a rappel même face à un con de chat. sans violence, sans dressage. je fais 50 kilos et mon chien 45, je risquais pas d’y aller au rapport de force face à lui, je suis pas stupide, j’ai donc cherché des méthodes intelligentes.

    remettez vous tous en question.
    vous êtes tout sauf humains, là.
    vous parlez directement de tuer, bordel.

    consultez internet et cherchez "forum du chien libre".
    documentez vous.
    vous apprendrez à considérer un animal pour ce qu’il est. un animal. pas une copie de vous, pas le mioche que vous n’aurez jamais, pas non plus l’enculé d’humain de merde que vous ne pouvez pas faire piquer.

    pfff

    ça se dit de gauche et c’est prêt au meurtre à la première occasion. franchement. comment voulez vous qu’on avance avec des relents de haine pareils balancés jusque sur rézo?

    porter plainte je peux comprendre.
    mais pas pour demander la mort de l’animal.
    pour demander une prise en charge adaptée.
    modérez vous, merde.

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  15. Pourquoi c’est toujours pareil !

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  16. Faudrait pas que le voisin lise ton blog, qu ‘il tombe sur des commentaires expliquant les différentes méthodes d’empoisonnement des chiens et qu’un avocat un peu vicelard (non, ce n’est pas un pléonasme) y trouve matière à poursuites.

    Réponse
  17. Il y a peut-être moyen de demander à ce que le chien ait un autre maître, si celui-ci ne convient pas. Ainsi il sera rééduqué par une autre personne, ailleurs.

    Réponse
  18. Ce monde est cruel, mais comme je disais ci-haut, les SPA sont bondées de chiens abandonnés ou retirés à leurs maitres, et attendant l’euthanasie.

    ET pendant ce temps, les éleveurs importent toujours plus de chiens pour répondre à la demande de chiens de garde, de défense ( mot ridicule, comme si un chien était une arme), pour des gens incapables de les sociabiliser.
    ET ce n’est pas que rural : allez faire du vélo ou taper un jogging dans le parc d’une ville, et là aussi, vos mollets seront convoités sous le regard très fier du maitre.

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  19. Agnès, il faut intenter deux actions, une au civil pour la réparation des préjudices (au passage, déclare à la sécu : accident : oui, dû à un tiers : ou, il aura déjà tes soins à rembourser), et une au pénal pour les menaces. Il a déjà contacté son assurance pour le civil, mais il ne saura pas quoi faire au pénal. Demande au maire de rameuter (!) les autres voisins terrorisés par le cador, fais sur le blog un appel aux dons pour les frais, au cas où il ne serait pas condamné aux dépens.

    Chris, un clebs EST une arme !

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  20. N’hésite pas. J’adore les animaux, mais les chiens comme ça sont souvent aussi mauvais que leur maître. Une voisine avait porté plainte contre le type (on est remontés à la source) qui lâchait tous les matins sur le quartier son couple de fox tueurs, venus buter un chat à ma porte sans que les passants aient pu les arrêter. Ils en ont eu trois ou quatre autres… et en fait, le type (agressif) était déjà bien connu des divers services (SPA, police, mairie). Il a eu droit à une amende salée cette fois, et on ne voit plus les deux saletés depuis quelques temps.

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  21. "…Tu cherches des ennuis ? Et bien, avec moi, tu vas les trouver !"

    Je rêve ou ce mec t’a menacée ? et chez toi en plus !??

    Il y a donc motifs à deux plaintes. Une pour la morsure, l’autre pour les menaces.

    Pas de temps à perdre, faut faire un tour chez un avocat pour te faire conseiller sur le meilleur moyen de procéder. Ne jamais laisser un con croire qu’il peut continuer à faire le con parce que les braves gens on la trouille de porter plainte. Le con n’a pas de limite, s’il n’est pas recadré sérieusement il prend ça pour un encouragement, c’est même une caractéristique de base du véritable con.

    Quant au risque de te faire ensuite pourrir la vie, il faut relativiser :

    a – Le mec, son comportement et son chien sont connus du voisinage. On peut raisonnablement penser que tu ne seras pas ostracisé mais au contraire soutenue.

    b – Voyant la tournure des évènements, il est plausible qu’il préfère faire profil bas. En effet, tous les évènements fâcheux qui pourraient t’arriver seraient immédiatement mis sur son compte. (Bon, c’est sûr qu’il vaudrait mieux éviter que ton chat aille se promener chez lui, on a affaire à un con, quand même !)

    c – À contrario, si tu ne fais rien, tu auras comme voisin un type qui se prendra pour le maître des lieux et te prendra pour une sous-merde qu’il peut piétiner sans risque. Et ça c’est pire que tout.

    Sûr qu’on rêve tous de bon voisinage comme dans les pubs du saucisson MachinTruc, mais vu qu’on n’est pas dans le monde à Babar c’est pas toujours possible. Alors faut se faire respecter avec les moyens légaux dont on dispose. Pas question de tolérer la loi du plus fort, du grand, du plus riche…ou du plus con !

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  22. J’ai lu avec attention le post de Patrick qui à l’air de bien mieux apréhender les moeurs rurales que la moyenne des commentateurs. Un gros appui de la part du voisinnage proche et des parents d’élèves serait à mon sens le bienvenu pour désamorcer le maître de ce chien irresponsable.

    Réponse
  23. En effet, le commentaire de El Bombardero (23) me semble de bon conseil: tu auras plus d’ennuis en t’abstenant de porter plainte car il se croira définitivement le plus fort. Au contraire, tu peux mettre fin à cette escalade en montant d’un cran: la plainte au pénal pour menaces, c’est intéressant. C’est en effet le maître, et non le chien, qui pose problème.

    En même temps, soigne tes autres relations de voisinage. Les "locaux" sont solidaires entre eux contre les "étrangers"… jusqu’à un certain point. À toi de faire la différence.

    Euh: censure le commentaire sur le poison… on ne sait jamais!

    Et bon courage!

    Réponse
  24. Hello,
    Pas le moyen de lire tous les commentaires, mais il me semble que le 23 est très pertinent.
    Tu as été victime du chien, de morsure. Il faut porter plainte.
    Tu as été victime du maître, au même titre qu’une femme battue… Violence morale, chantage, c’est le propre du gros porc ne méritant qu’une chose : que la justice vienne se mêler de sa vie.
    On ne doit JAMAIS abandonner ses droits. Au même titre qu’une femme battue doit TOUJOURS porter plainte, au risque de se voir reprocher le délai pour le faire… "Ah mais c’était pour éviter de faire des vagues, de passer pour une femme qui fait des ennuis".

    S tu as besoin d’aide pour aller dans cette direction n’hésite pas à le demander explicitement, en public ou en privé, nous serons un certain nombre à le faire.
    Tu as pour toi la chance d’avoir une tribune d’ailleurs… Beaucoup de gens se sentent/sont contraints d’en rester à tes sursauts d’adrénaline, à peser les menaces de l’individu, à y croire, à finalement accepter le fait que "oui, peut-être que je suis celle-celui qui "fait des problèmes" et oui, je vais faire comme s’il n’y avait pas de fumée sans feux, il doit avoir raison, son "miroir" ne peut pas être totalement faux…"
    Quand ce n’est définitivement pas le cas. Et que tu n’es tombé que sur un manipulateur de la pire espèce, lâche et fourbe, à mépriser de toute urgence. Au détail près que ton mépris va faire un détour par la case gendarmerie, avocat, et tout ce qui sera nécessaire à la neutralisation du clebs, jusqu’à l’euthanasie si la justice le décide.
    Ton texte est tourné de telle sorte qu’il n’y ait pas de doute sur la nature de l’individu, donc… Je pense que tu as compris de ce qu’il s’agissait. Et je suis étonné que tu n’ai pas mis les mots correspondants sur tout cela. Peut-être dans le prochain post ? 🙂

    Réponse
  25. Enfin Agnès,… tu ne vas tout de même te déballonner devant ce gros beauf ! ! ! ! !

    Réponse
  26. Dans ma famille, on a toujours eu des animaux, de braves animaux sympathiques qui seraient même partis avec les voleurs, se disait-on. Mais on disait aussi que les animaux sont à l’image de leur maître. Si l’animal est agressif, c’est que le maître l’est.

    N’ayez aucune hésitation, si vous voulez que le maître comprenne sa responsabilité, il n’y a qu’un moyen, qu’il ait bien peur ! Portez plainte !

    Et dites-vous que nous vous soutenons, même et surtout si on a généralement de la sympathie pour les animaux.

    Réponse
  27. "J’viens pas de la cité, mais le beat est bon
    J’viens pas de Paname, mais de Marly Gaumont
    Y a pas de bitume là-bas
    C’est que des pâtures
    Mais cela n’empêche que j’ai croisé pas mal d’ordures"

    Réponse
  28. Comme pupuce, je suis assez choquée de ceux qui te conseillent de tuer l’animal (Empoisonner les animaux des autres pour se faire justice, super mentalité…).

    A part ça, tout comme ceux qui te disent de porter plainte, je t’encourage a le faire et te souhaite bon courage… Tu en as parlé à des voisins?
    La solution d’une tentative de médiation par des tiers (dont ceux qui font "peur" comme le gendarme), peut être pas mal non plus… La menace va être difficile a prouver, il n’y a pas de témoins et de l’extérieur, ça peut avoir l’air de "elle veut alourdir la facture".

    Réponse
  29. Bonjour,

    "J’ai connu des chasseurs et des amoureux des chiens et tous m’ont appris la loi du maître : chien qui mord = chien mort."

    Ça vaut depuis la nuit des temps et je ne crois pas qu’inverser les priorités entre les humains et les chiens, en accordant les circonstances atténuantes au pauvre chien forcé à mordre par une mauvaise éducation (ce qui est de surcroît plus facile à dire qu’à démontrer), soit un progrès de l’humanité…
    Personnellement je pense même le contraire !
    Qu’est-ce donc que cette confusion qui pousse à préférer le bien-être de son chien à celui de ses voisins humains ? Au point de leur proposer, lorsque l’animal les a mordu, un arrangement à l’amiable qui consiste, ni plus ni moins semble-t-il, à fermer les yeux et à oublier ce qui ne serait qu’un incident banal et ordinaire de la vie… En s’appuyant sur la bonne volonté du chien pour éviter un nouvel accident plus grave.

    Il faut arrêter ça tout de suite et frapper le plus fort possible, quitte à faire des concessions si elles paraissent raisonnables. Se faire respecter par le maître du chien par tout moyen adéquat… C’est quand même la base de relations saines, à défaut d’être bonnes… Et alors si de "bonnes" relations doivent être conditionnées par l’acceptation des morsures du chien (pour soi et/ou ses proches), avec le sourire tant qu’à faire ?, il n’est pas incongru de préférer de mauvaises relations sans les morsures du chien…

    Réponse
  30. Je suis vétérinaire officiel, mon boulot actuel consiste à coller des PV, et mon conseil est : portez plainte. D’abord ça bétonnera le dossier des assurances, ça donnera des armes aux maires, et (on ne sait jamais) ça permettra d’acter que vous affirmez avoir été en-dehors de sa propriété au moment de l’agression canine (j’anticipe les emmerdes, mais…), et enfin, ça lui claquera le baigneur. Sinon ça continuera, puisqu’aucune sanction ne lui est encore tombée dessus.

    De plus, porter plainte vous ouvre le droit à la protection de la loi, et autorise à surveiller le gugusse. Au cas où il tente autre chose, on lui tombe dessus sans pitié. En plus, un gros con contre une femme, on ne se pose pas de questions.

    Je vois deux motifs de poursuite (mais ça c’est les gendarmes qui s’en occuperont): chien dangereux errant (contravention) et menaces (délit). Voir commentaire 23, très judicieux.

    En revanche, le commentaire 7 devrait être effacé, en impliquant votre responsabilité comme auteur du blog : c’est clairement une incitation à la cruauté envers animaux (délit).

    Quand les gendarmes viendront le voir lui, puis iront voir les Maires aussi, au passage,, ça va prendre une autre tournure.

    Dernièrement, il y a de quoi demander une visite sanitaire (deux visites à 15 jours d’intervalle) chez le véto pour éliminer l’hypothèse de rage, c’est très conseillé, et même obligatoire, et c’est remboursé par son assurance responsabilité civile, ce qui va le faire copieusement chier à remplir des papiers et à laisser des traces que son chien becquete les passants (sinon il en sera de sa poche). Il y a eu des cas de rage dans votre région, profitez-en, les médecins peuvent vous être d’une grande aide.

    Bon couragé Agnès, tenez-nous au courant.

    Réponse
  31. J’ai un chien. Fugueur en plus ! J’ai de la chance c’est un fugueur promeneur, il cherche juste à visiter les alentours. Mais il est grand et c’est un molosse : il fait peur. Quand on appris qu’il fuguait, on a mis en place une barrière électrique, qui l’a calmé quelque temps. Puis il a recommencé : il est à l’attache dès que l’on part et le temps qu’on arrive à refaire le grillage.
    Je comprends que mon chien fasse peur, et je ne dis jamais qu’il est "gentil" : je sais que, comme n’importe quel chien, il peut mordre.
    Je sais aussi que les gens deviennent de plus en plus débiles avec leur chien. Et qu’on arrive à des commentaires presque haineux envers les propriétaires et les chiens. C’est dommage.
    Vous avez tout à fait raison d’aller porter plainte, il y a eu préjudice. Et il n’y hélas pas d’autre solution.
    Cet homme n’a pas l’air prêt à trouver une solution qui pourrait convenir aux deux parties, il faut donc effectivement protéger les gens de ce chien.
    Pupuce a raison : on peut rééduquer un chien mais cela passe par une prise de conscience et une remise en question de la part du maître. Ça n’a pas l’air possible dans ce cas.
    J’ai des chiens, et des molosses. Mais je milite pour que TOUT propriétaire de chien soit dans l’obligation de passer le CSAU (certificat de sociabilité d’aptitude à l’utiisation). Cela permettrait de se rendre compte si le maître est capable d’avoir un chien, le maîtriser et l’éduquer.
    Ne faites pas de généralités : beaucoup de propriétaires de chiens sont responsables et éduquent correctement leur chien.

    Réponse
  32. @mauvaiseherbe : quand c’est ton gosse qui se fait bouffer par un chien non éduqué, je suppose que tu engueules ce petit con de provocateur en culottes courtes?

    Réponse
  33. En tout cas bon courage et bon rétablissement.

    Réponse
  34. Le commentaire N°7 est à vomir !
    Le pire c’est que pas grand monde parmi les commentateurs de ce blog semble en être choqué

    Si cet enfoiréE n’était pas planqué derrière son anonymat, je le balance direct aux services compétents

    Beurk…

    Quant à

    ""J’ai connu des chasseurs et des amoureux des chiens et tous m’ont appris la loi du maître : chien qui mord = chien mort."

    non mais lol, c’est vrai que les amoureux des chiens et les chasseurs sont souvent les mêmes, pfffff…

    C’est hallucinant, poussez plus loin ce genre de logique de bourrin pour voir…
    Mais c’est vrai, comme dirait l’autre :
    "Ça vaut depuis la nuit des temps et je ne crois pas qu’inverser les priorités entre les humains et les chiens…soit un progrès de l’humanité"

    Tu l’as dit bouffi, pas plus qu’entre les hommes et les femmes, les blancs et les noirs, les riches et les pauvres blabla, avec ce genre de raisonnement aucun doute on est bien sur un blog de gauche

    Allez bye les progressistes

    Réponse
  35. Le commentaire N°7 est à vomir !
    Le pire c’est que pas grand monde parmi les commentateurs de ce blog semble en être choqué

    Si cet enfoiréE n’était pas planqué derrière son anonymat, je le balance direct aux services compétents

    Beurk…

    Quant à

    ""J’ai connu des chasseurs et des amoureux des chiens et tous m’ont appris la loi du maître : chien qui mord = chien mort."

    non mais lol, c’est vrai que les amoureux des chiens et les chasseurs sont souvent les mêmes, pfffff…

    C’est hallucinant, poussez plus loin ce genre de logique de bourrin pour voir…
    Mais c’est vrai, comme dirait l’autre :
    "Ça vaut depuis la nuit des temps et je ne crois pas qu’inverser les priorités entre les humains et les chiens…soit un progrès de l’humanité"

    Tu l’as dit bouffi, pas plus qu’entre les hommes et les femmes, les blancs et les noirs, les riches et les pauvres blabla, avec ce genre de raisonnement aucun doute on est bien sur un blog de gauche

    Allez bye les progressistes

    Réponse
  36. Non je m’en prends très logiquement au "maitre" !!!
    Et puis dans la suite de ton raisonnement tu es aussi pour la peine de mort pour les tueurs, pédophiles etc ???

    Réponse
  37. @mauvaise herbe : bonjour monsieur le troll. alors on s’ennuie dèrrière son écran?

    Réponse
  38. @mauvaise herbe : bonjour monsieur le troll. alors on s’ennuie dèrrière son écran?

    Réponse
  39. Et un autre vote pour la plainte, un.

    Par contre, j’espère que ton nouveau voisinage finira par se faire à l’idée que d’autres qu’eux ont le droit de venir s’installer. Ma tante vit depuis plus de 30 ans dans son patelin, et même son fils né là-bas est un estranger pour les gens du cru. 30 ans, bordel.

    Réponse
  40. je savais mes chats anar, mais j’ignorais que les chiens, les chasseurs (et les pédophiles?) étaient de gauche. Ou alors de droite ? je suis tout confusionné. Miaoow

    Réponse
  41. Faut porter plainte contre les mollets, les chiens appellent ça entre eux "tenter le diable".
    Donc forcément, un chien, qui n’a pas comme réflexe primaire de refreiner son impulsion animale (même après trois ans de psychothérapie ericksonienne) va succomber à la tentation. Personnellement, je ne sors qu’avec des pantalons en cuir vachette double épaisseur et des bottes de type incendie. Mes enfants sont tous équippés d’armure à plaques, ainsi que de heaumes médiévaux.
    Mes parents aussi avaient un chien qui a bousillé la robe (ouf) d’une petite fille, eh ben ils ont remboursé la robe et se sont séparés du chien.
    Contre la connerie, j’ai toujours rien trouvé. Donc pour conclure, ton meilleur remède contre la connerie humano-canine, est de porter plainte contre celui qui est responsable : le président de la république, qui autorise les cons à sévir sur notre territoire.
    Porte plainte Agnès, ni par vengeance, ni par crainte, ni par désir de réparer les torts, porte plainte parce que tu a été agressée par cet homme, qui visiblement à remplacer son couteau par un chien. Et que si il avait eu un Tigre et le même degré de responsabilité, tu serais unijambiste, au mieux.

    Réponse
  42. Bonsoir Agnés,
    Je suis adepte du vélo ,pour mes loisirs et autres déplacements,c’est le bonheur quand je suis sur ma bicyclette ,mais c’est vrai que mise-à part les automobilistes qui de temps en temps jouent les fangios ,le plus grand danger pour le cycliste c’est bien les chiens fous qui débouchent avec forts aboiements
    dans nos roues , je suis à chaque fois terrifiée
    du comportement de maitres totalement inconscients et irresponsables
    et quand on ose faire une remarque ,c’est vrai
    qu’on se fait incendier,genre :" mais qu’est-ce qu’elle a celle là , ce n’est pas de la faute de mon chien si vous ne tenez pas sur votre vélo!
    et de toute maniére il ne vous a pas mordu !
    et puis il est pas méchant mon chien ! alors même que vous êtes pétrifiée de terreur face à un molosse hurleur .
    et l’on se sent complétement impuissante devant ce genre d’individu ,aussi Agnés je comprends votre désarroi
    mais je rejoins les intervenants de votre blog
    pour vous dire :"il est indispensable de porter plainte" sinon ce genre d’individu continuera
    à être un danger public
    J’ai découvert votre blog et aussi votre intervention sur france inter le 9 août et j’ai découvert une "belle personne" quelqu’un de
    rare , et il n’y en a pas tant …..
    Ne lâchez pas l’affaire Agnés ,courage et surtout
    bon rétablissement pour entre autre pédaler
    avec bonheur encore longtemps
    et vive le vélo !

    Réponse
  43. Bonsoir Agnés,
    Je suis adepte du vélo ,pour mes loisirs et autres déplacements,c’est le bonheur quand je suis sur ma bicyclette ,mais c’est vrai que mise-à part les automobilistes qui de temps en temps jouent les fangios ,le plus grand danger pour le cycliste c’est bien les chiens fous qui débouchent avec forts aboiements
    dans nos roues , je suis à chaque fois terrifiée
    du comportement de maitres totalement inconscients et irresponsables
    et quand on ose faire une remarque ,c’est vrai
    qu’on se fait incendier,genre :" mais qu’est-ce qu’elle a celle là , ce n’est pas de la faute de mon chien si vous ne tenez pas sur votre vélo!
    et de toute maniére il ne vous a pas mordu !
    et puis il est pas méchant mon chien ! alors même que vous êtes pétrifiée de terreur face à un molosse hurleur .
    et l’on se sent complétement impuissante devant ce genre d’individu ,aussi Agnés je comprends votre désarroi
    mais je rejoins les intervenants de votre blog
    pour vous dire :"il est indispensable de porter plainte" sinon ce genre d’individu continuera
    à être un danger public
    J’ai découvert votre blog et aussi votre intervention sur france inter le 9 août et j’ai découvert une "belle personne" quelqu’un de
    rare , et il n’y en a pas tant …..
    Ne lâchez pas l’affaire Agnés ,courage et surtout
    bon rétablissement pour entre autre pédaler
    avec bonheur encore longtemps
    et vive le vélo !

    Réponse
  44. #36 "Et puis dans la suite de ton raisonnement tu es aussi pour la peine de mort pour les tueurs, pédophiles etc ???"

    Mais bien sûr !! La puissance de ce syllogisme est imparable. C’est agréable de s’instruire en lisant des argumentations d’une rigueur aussi implacable. Dans la même veine, il m’arrive aussi de claquer des moustiques AVANT qu’ils ne m’aient piqué, soulignant ainsi un soutien inconditionnel à George Zimmerman, citoyen responsable de Sanford ayant fait acte de civisme en abattant un Trayvon Martin qui aurait pu sinon commettre un délit.

    Cependant le Troll n’a pas tort sur un point : le commentaire détaillant aimablement les mille et une façons de trucider la gent canine ne manquera pas à grand monde si Agnès veut bien l’effacer.

    Réponse
  45. #36 "Et puis dans la suite de ton raisonnement tu es aussi pour la peine de mort pour les tueurs, pédophiles etc ???"

    Mais bien sûr !! La puissance de ce syllogisme est imparable. C’est agréable de s’instruire en lisant des argumentations d’une rigueur aussi implacable. Dans la même veine, il m’arrive aussi de claquer des moustiques AVANT qu’ils ne m’aient piqué, soulignant ainsi un soutien inconditionnel à George Zimmerman, citoyen responsable de Sanford ayant fait acte de civisme en abattant un Trayvon Martin qui aurait pu sinon commettre un délit.

    Cependant le Troll n’a pas tort sur un point : le commentaire détaillant aimablement les mille et une façons de trucider la gent canine ne manquera pas à grand monde si Agnès veut bien l’effacer.

    Réponse
  46. Agnès, je compatis vraiment et je comprends dans quelle situation chiante tu te trouves pour l’avoir vécue moi-même il y a peu.

    Pour ceusses qui croient que les gentils chienchiens y font rien qu’à réagir aux provocations de ces cons de cyclistes inconscients, ou pire, de gamins débiles qui font rien qu’à jouer dans la rue, il serait bon disais-je de prendre connaissance de la réalité de la situation de ce pays de merde qu’est la France des proprios de clébards : http://www.santevet.com/articles/12

    Porte plainte, fais le, vraiment. Le toubib que tu as vu a entièrement raison, d’autant que tout chien ayant mordu, et ce quel que soit son type ou quelle que soit sa race, doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire. Ne sont donc pas concernés uniquement que les chiens dits dangereux. C’est une loi entrée en application en juin 2008 qui l’impose.

    Pour finir, moi c’est le chien de mon voisin qui me faisait caguer jour et nuit par ses aboiement continuels pour tout et n’importe quoi : un oiseau qui passe, le facteur, moi quand je jardine (sans le provoquer hein). J’avais dit aux voisins qu’il devraient faire quelque chose, tu parles, ils m’ont dit que je n’avais qu’à déménager. Un jour ce con de chien a même réussi a entrer dans notre jardin, un gros clebs plein de bave avec un air pas content et qui gronde alors qu’il est chez toi ça énerve un peu. Aussi sec j’ai appelé les flics (municipaux) qui sont venus expliquer au propriétaire de cette merde qu’il allait avoir des ennuis. Evidemment ça n’a rien changé. Donc la fois d’après je suis allé à la gendarmerie déposer ce qu’on appelle une "main courante". Ce n’est pas une plainte, mais tu racontes ce qui t’arrive et c’est consigné. Un truc graduel quoi, parce que après, tu as évidemment la plainte. Finalement les propriétaires se sont barrés avec le molosse, ouf, mais tout comme dans ton cas ces abrutis ne comprenaient pas que leur chien nous rendait la vie impossible. Et tu sais quoi, le meilleur de l’histoire c’est que le marie est … je te le donne Emile… expert en assurances ! Comme disait Audiard : les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.
    Je te souhaite vraiment que cette histoire se termine bien. A la fin moi je rêvais que le clebs avalait une boulette de viande bourrée d’appât à limaces (ça marche bien il parait). J’ai pas eu besoin d’y recourir, heureusement.
    J’aime bien les chiens mais pas les cons. Le problème c’est que trop souvent le chien est un appendice naturel du gros con. Va savoir pourquoi…

    Réponse
  47. Agnès, je compatis vraiment et je comprends dans quelle situation chiante tu te trouves pour l’avoir vécue moi-même il y a peu.

    Pour ceusses qui croient que les gentils chienchiens y font rien qu’à réagir aux provocations de ces cons de cyclistes inconscients, ou pire, de gamins débiles qui font rien qu’à jouer dans la rue, il serait bon disais-je de prendre connaissance de la réalité de la situation de ce pays de merde qu’est la France des proprios de clébards : http://www.santevet.com/articles/12

    Porte plainte, fais le, vraiment. Le toubib que tu as vu a entièrement raison, d’autant que tout chien ayant mordu, et ce quel que soit son type ou quelle que soit sa race, doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire. Ne sont donc pas concernés uniquement que les chiens dits dangereux. C’est une loi entrée en application en juin 2008 qui l’impose.

    Pour finir, moi c’est le chien de mon voisin qui me faisait caguer jour et nuit par ses aboiement continuels pour tout et n’importe quoi : un oiseau qui passe, le facteur, moi quand je jardine (sans le provoquer hein). J’avais dit aux voisins qu’il devraient faire quelque chose, tu parles, ils m’ont dit que je n’avais qu’à déménager. Un jour ce con de chien a même réussi a entrer dans notre jardin, un gros clebs plein de bave avec un air pas content et qui gronde alors qu’il est chez toi ça énerve un peu. Aussi sec j’ai appelé les flics (municipaux) qui sont venus expliquer au propriétaire de cette merde qu’il allait avoir des ennuis. Evidemment ça n’a rien changé. Donc la fois d’après je suis allé à la gendarmerie déposer ce qu’on appelle une "main courante". Ce n’est pas une plainte, mais tu racontes ce qui t’arrive et c’est consigné. Un truc graduel quoi, parce que après, tu as évidemment la plainte. Finalement les propriétaires se sont barrés avec le molosse, ouf, mais tout comme dans ton cas ces abrutis ne comprenaient pas que leur chien nous rendait la vie impossible. Et tu sais quoi, le meilleur de l’histoire c’est que le marie est … je te le donne Emile… expert en assurances ! Comme disait Audiard : les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.
    Je te souhaite vraiment que cette histoire se termine bien. A la fin moi je rêvais que le clebs avalait une boulette de viande bourrée d’appât à limaces (ça marche bien il parait). J’ai pas eu besoin d’y recourir, heureusement.
    J’aime bien les chiens mais pas les cons. Le problème c’est que trop souvent le chien est un appendice naturel du gros con. Va savoir pourquoi…

    Réponse
  48. Une assurance civile ou logement comprend souvent un service d’assistance juridique qui prend en charge les frais d’avocat.

    Et bien sûr qu’il faut porter plainte face au trouduc menaceur… Aucune hésitation.

    Réponse
  49. Une assurance civile ou logement comprend souvent un service d’assistance juridique qui prend en charge les frais d’avocat.

    Et bien sûr qu’il faut porter plainte face au trouduc menaceur… Aucune hésitation.

    Réponse
  50. Je crois que tu devrais porter plainte. Le chien risque de s’en prendre à quelqu’un d’autre, peut-être même encore à toi ou à ta fille. Il ne faut pas trop compter sur la solidarité des autres. On est parfois très déçu (source : expérience personnelle). Ne laisse pas la peur te guider car elle mauvaise conseillère. Porte également plainte si ton voisin te menace toi ou ta famille.

    Si tu ne portes pas plainte, ton voisin se croira tout permis y compris avec toi.

    Réponse
  51. Je crois que tu devrais porter plainte. Le chien risque de s’en prendre à quelqu’un d’autre, peut-être même encore à toi ou à ta fille. Il ne faut pas trop compter sur la solidarité des autres. On est parfois très déçu (source : expérience personnelle). Ne laisse pas la peur te guider car elle mauvaise conseillère. Porte également plainte si ton voisin te menace toi ou ta famille.

    Si tu ne portes pas plainte, ton voisin se croira tout permis y compris avec toi.

    Réponse
  52. Il faut bien entendu maintenir la plainte, le maître du chien est dangereux, donc son chien est dangereux, mais c’est le propriétaire qui est SEUL RESPONSABLE de cet état de fait. La gendarmerie est là pour régler ce genre de problème de voisinage ! Il faut juste monter un dossier de plainte qui tienne la route : c’est leur boulot. Ils n’ont pas (ni le maire) à se coucher devant ni à cautionner des comportements machistes de minables qui n’ont que leur chien pour s’affirmer. Bravo aux commentateurs qui "conseillent" la loi du talion en empoisonnant ou en battant le chien ! C’est parfaitement illégal et passible de poursuites. Et le maire, premier magistrat de sa ville, est là pour assurer la permanence et le respect de la loi. Voir Articles L214 du Code Rural.

    Réponse
  53. Il faut bien entendu maintenir la plainte, le maître du chien est dangereux, donc son chien est dangereux, mais c’est le propriétaire qui est SEUL RESPONSABLE de cet état de fait. La gendarmerie est là pour régler ce genre de problème de voisinage ! Il faut juste monter un dossier de plainte qui tienne la route : c’est leur boulot. Ils n’ont pas (ni le maire) à se coucher devant ni à cautionner des comportements machistes de minables qui n’ont que leur chien pour s’affirmer. Bravo aux commentateurs qui "conseillent" la loi du talion en empoisonnant ou en battant le chien ! C’est parfaitement illégal et passible de poursuites. Et le maire, premier magistrat de sa ville, est là pour assurer la permanence et le respect de la loi. Voir Articles L214 du Code Rural.

    Réponse
  54. Je suis bien navré d’apprendre ce qui s’est passé. Ce molosse est un nuisible qui doit être traité comme tel par les services compétents. Son maître est un gros con irresponsable qui doit être mis en face de son inconséquence par le ban et l’arrière ban de la société civile rameutés pour l’occasion. Comme c’est justement ce que Agnès a commencé à faire en désespoir de cause, je suis confiant dans l’issue de cette nouvelle épreuve. Il faudrait juste s’assurer que l’abruti ne possède pas d’autres armes aussi incontrôlables que son chien, comme un fusil de chasse par exemple…

    Réponse
  55. Je suis bien navré d’apprendre ce qui s’est passé. Ce molosse est un nuisible qui doit être traité comme tel par les services compétents. Son maître est un gros con irresponsable qui doit être mis en face de son inconséquence par le ban et l’arrière ban de la société civile rameutés pour l’occasion. Comme c’est justement ce que Agnès a commencé à faire en désespoir de cause, je suis confiant dans l’issue de cette nouvelle épreuve. Il faudrait juste s’assurer que l’abruti ne possède pas d’autres armes aussi incontrôlables que son chien, comme un fusil de chasse par exemple…

    Réponse
  56. @canis familiaris : à ton avis, pourquoi j’ai tellement hésité? Je dois avoir une des rares maisons du coin où il n’y a pas d’armes à l’intérieur. Phare Ouest!

    Réponse
  57. @canis familiaris : à ton avis, pourquoi j’ai tellement hésité? Je dois avoir une des rares maisons du coin où il n’y a pas d’armes à l’intérieur. Phare Ouest!

    Réponse
  58. Au fait Agnès,… ton con de voisin a peut-être une boîte mail ! Si tu l’as, communique la,… on va lui causer du pays ! Il va avoir de la lecture pour les soirées d’automne ! ! ! ! !

    Réponse
  59. Au fait Agnès,… ton con de voisin a peut-être une boîte mail ! Si tu l’as, communique la,… on va lui causer du pays ! Il va avoir de la lecture pour les soirées d’automne ! ! ! ! !

    Réponse
  60. En gros, je suis allée à la gendarmerie avec le maire de mon bled et monsieur Monolecte. Là, il a vraiment fallu que le maire insiste LOURDEMENT pour que le seul gendarme de garde accepte de prendre ma plainte, parce qu’ils sont deux pour un bassin de plus de 10 000 habitants. Le gendarme a appelé le gars pour lui annoncer que je portais plainte et je l’ai entendu gueuler à travers le combiné : c’est moi qui ai cherché, je donnais des coups de pied à son chien. Bref, en 15 jours, le gars n’a pas avancé d’un pouce dans sa tête et il a nié quand le maire a témoigné du fait que son chien divaguait encore la semaine dernière (soit après les faits et après que le gars a déclaré que le chien était enchaîné en permanence).

    Ensuite, d’après ce que j’ai compris, ça ne va rien donner de plus, sinon que le gars est remonté comme une pendule contre moi et que TOUT LE MONDE sait dans le coin que c’est un impulsif violent… sauf moi, bien sûr. En fait, le seul qui peut agir, c’est le maire de son bled et ce matin, alors qu’il était censé nous accompagner, il était aux abonnés absents.
    Donc, le gars est un paquet de nitro, je suis seule au milieu de nulle part et dans la meilleure des configurations, la gendarmerie mettra AU MOINS 20 minutes à intervenir.

    Autrement dit, je vis actuellement dans la peur.

    Réponse
  61. En gros, je suis allée à la gendarmerie avec le maire de mon bled et monsieur Monolecte. Là, il a vraiment fallu que le maire insiste LOURDEMENT pour que le seul gendarme de garde accepte de prendre ma plainte, parce qu’ils sont deux pour un bassin de plus de 10 000 habitants. Le gendarme a appelé le gars pour lui annoncer que je portais plainte et je l’ai entendu gueuler à travers le combiné : c’est moi qui ai cherché, je donnais des coups de pied à son chien. Bref, en 15 jours, le gars n’a pas avancé d’un pouce dans sa tête et il a nié quand le maire a témoigné du fait que son chien divaguait encore la semaine dernière (soit après les faits et après que le gars a déclaré que le chien était enchaîné en permanence).

    Ensuite, d’après ce que j’ai compris, ça ne va rien donner de plus, sinon que le gars est remonté comme une pendule contre moi et que TOUT LE MONDE sait dans le coin que c’est un impulsif violent… sauf moi, bien sûr. En fait, le seul qui peut agir, c’est le maire de son bled et ce matin, alors qu’il était censé nous accompagner, il était aux abonnés absents.
    Donc, le gars est un paquet de nitro, je suis seule au milieu de nulle part et dans la meilleure des configurations, la gendarmerie mettra AU MOINS 20 minutes à intervenir.

    Autrement dit, je vis actuellement dans la peur.

    Réponse
  62. Et que comme je suis un peu fouille-merde, le maire n’a pas exercé la responsabilité de son pouvoir de police alors qu’il savait le clebs dangereux; Alors, à porter plainte, autant en mettre deux dans la corbeille.
    Et fais remarquer à ce cher élu que tu ne voudrais pas que sa responsabilité soit aussi mise en cause sur les risques qu’encourt ta fille.
    Et on te menace en plus?
    A l’attaque.

    Réponse
  63. Et que comme je suis un peu fouille-merde, le maire n’a pas exercé la responsabilité de son pouvoir de police alors qu’il savait le clebs dangereux; Alors, à porter plainte, autant en mettre deux dans la corbeille.
    Et fais remarquer à ce cher élu que tu ne voudrais pas que sa responsabilité soit aussi mise en cause sur les risques qu’encourt ta fille.
    Et on te menace en plus?
    A l’attaque.

    Réponse
  64. Maintenant que vous avez reçu des tas d’encouragements à déposer plainte, le commentaire de Fréderic (31) est particulièrement judicieux, j’espère que vous avez déposé plainte. Tenez-nous au courant des suites de votre combat. Je ne m’avance pas en disant que nous sommes TOUS de tout coeur avec vous!

    Réponse
  65. Maintenant que vous avez reçu des tas d’encouragements à déposer plainte, le commentaire de Fréderic (31) est particulièrement judicieux, j’espère que vous avez déposé plainte. Tenez-nous au courant des suites de votre combat. Je ne m’avance pas en disant que nous sommes TOUS de tout coeur avec vous!

    Réponse
  66. Regardez, encore un gentil chienchien à ses maimaitres : http://www.ladepeche.fr/article/201

    Je cite ce passage, parce que c’est vraiment typique : "C’était un animal calme, qui n’avait jamais posé de problème. Il ne faisait pas partie des catégories 1 et 2 (chiens considérés comme dangereux) » a commenté une source proche de l’enquête."

    Les méchants gendarmes ont quand même été obligés de l’euthanasier (ils ont le droit, eux).

    Réponse
  67. Pfiou, c’est dur que ce soit à toi de porter ça sur tes épaules (ça ne doit pas être le premier incident du genre, vu le comportement du mec, et personne n’a osé rien faire avant). Félicitations, c’est très courageux ce que tu fais.

    Réponse
  68. Pfiou, c’est dur que ce soit à toi de porter ça sur tes épaules (ça ne doit pas être le premier incident du genre, vu le comportement du mec, et personne n’a osé rien faire avant). Félicitations, c’est très courageux ce que tu fais.

    Réponse
  69. Agnès : "Autrement dit, je vis actuellement dans la peur."

    <humour on> Prend un chien !<humour off>

    Sinon pour l’abruti propriétaire du clebs, ta plainte devrait le calmer car si il a plus de deux neurones en état de marche il sait que dorénavant les gendarmes ne pourront plus faire l’autruche.

    Réponse
  70. @Agnès "Autrement dit, je vis actuellement dans la peur."

    Et médiatiser l’affaire? Contacter la Dépêche du Midi dès à présent. Alerter les gens de ta région / département. Tu recevrais du soutien, je pense.

    Ultime solution aussi, chercher le soutien des gens du coin qui sont de ton côté et créer une asso.

    Pétitionner?

    De tout coeur avec toi.

    Réponse
  71. @Agnès "Autrement dit, je vis actuellement dans la peur."

    Et médiatiser l’affaire? Contacter la Dépêche du Midi dès à présent. Alerter les gens de ta région / département. Tu recevrais du soutien, je pense.

    Ultime solution aussi, chercher le soutien des gens du coin qui sont de ton côté et créer une asso.

    Pétitionner?

    De tout coeur avec toi.

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  72. bombe lacrimogene tres efficace,gaffe au vent

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  73. bombe lacrimogene tres efficace,gaffe au vent

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  74. Quelques obligations :

    http://www.jullie.fr/index.php/mair

    http://www.cdg09.fr/PROTECTION-DES-

    le crétin les respecte ?

    Encore une fois, il faut faire intervenir un avocat qui enverra au débile une lettre argumentée se référent aux textes de loi.

    "Si une victime de morsure de chien est appelée au tribunal des chiens dangereux, elle devra avoir son avocat avec elle. Les avocats spécialisés dans les morsures de chien savent comment protéger les droits de la victime dans ce genre d’audience, et tout autre tribunal de justice. Le procureur révisera tous les statuts et régulations dans la ville et la région où l’attaque s’est déroulée, avant que leur client aille au tribunal des chiens dangereux."

    http://www.toutlocal.fr/Morsure_de_

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  75. Moi, je conseillerais plutôt, maintenant que la plainte est déposée, de faire profil bas: ne pas exciter inutilement un mec manifestement très… excitable. Ne pas envenimer, ne surtout pas se mettre dans son tort, ne serait-ce qu’en apparence.

    Par contre, réagir au quart de tour et très sec (nouveau dépôt de plainte ou au moins main courante, mais en faisant en sorte qu’il en soit informé) s’il y avait un nouvel incident à son initiative.

    Réponse
  76. Moi, je conseillerais plutôt, maintenant que la plainte est déposée, de faire profil bas: ne pas exciter inutilement un mec manifestement très… excitable. Ne pas envenimer, ne surtout pas se mettre dans son tort, ne serait-ce qu’en apparence.

    Par contre, réagir au quart de tour et très sec (nouveau dépôt de plainte ou au moins main courante, mais en faisant en sorte qu’il en soit informé) s’il y avait un nouvel incident à son initiative.

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  77. Ah l’insécurité… une vraie plaie… 🙂

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  78. Ah l’insécurité… une vraie plaie… 🙂

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  79. "Donc, le gars est un paquet de nitro, je suis seule au milieu de nulle part et dans la meilleure des configurations, la gendarmerie mettra AU MOINS 20 minutes à intervenir."

    Là tu psychotes un brin, la plupart des rouleurs de mécaniques sont des couards. Surtout en France, j’en ai vu ouvrir leur gueule et la fermer illico dès qu’une autorité juridique ou autre s’en mêle. Là leurs couilles factices disparaissent. Déjà, à l’époque des Normands ils foutaient des têtes de dragons en poupe des Drakkars, juste pour foutre les j’tons. Le risque que l’agité agisse violemment est très minime, et quelques lettres d’avocat et de justice vont le calmer sérieusement.

    Je suis un peu surpris qu’une aficionado des révolutions se prenne une trouille noire pour affronter un banal trouble de voisinage de chien errant.

    Réponse
  80. Le soignant n’a pas indiqué d’ITT ? ça aurait donné encore plus de poids à la plainte. Résumé : il te conseille de porter plainte, les vétos aussi, le maire te soutient, la population le subit (dans certaines circonstances, il peuvent même se mettre à témoigner).
    Ce mec doit quand même se rendre compte de ce qu’il risque s’il lui vient l’idée de s’en prendre à toi ? En attendant, arme-toi comme tu le peux, surveille ta blessure et assure-toi que ce qui doit être fait l’est (si visite chez véto après morsure etc.). Courage !

    Réponse
  81. Le soignant n’a pas indiqué d’ITT ? ça aurait donné encore plus de poids à la plainte. Résumé : il te conseille de porter plainte, les vétos aussi, le maire te soutient, la population le subit (dans certaines circonstances, il peuvent même se mettre à témoigner).
    Ce mec doit quand même se rendre compte de ce qu’il risque s’il lui vient l’idée de s’en prendre à toi ? En attendant, arme-toi comme tu le peux, surveille ta blessure et assure-toi que ce qui doit être fait l’est (si visite chez véto après morsure etc.). Courage !

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  82. Tu vis dans la peur, mais sûrement pas plus que si tu n’avais rien fait. La grosse différence c’est que ton litige avec Monsieur Connard est officiel et connu de tous. Monsieur Connard ne peut donc plus chercher à t’intimider en douce (sauf s’il a vraiment envie d’aller dormir en taule. Mais s’il est de ce calibre-là, les flics sont au courant et te l’auraient dit (Quoi ? ils te l’ont dit ?? Non, mauvaise plaisanterie – shame on me ! )). Toute tentative de sa part dans ce sens devrait immédiatement être signalée à la gendarmerie (soit dit en passant quand les flics ne sont pas chauds pour prendre une plainte, tu peux le faire directement auprès du Procureur de la République. Si elle est justifiée et étayée, ce qui est ton cas, il n’y a pas de raison pour qu’elle soit classée verticalement.)
    Bon, c’est sûr, tout ça est très déstabilisant, et te pourrit bien la vie. Tu subis, comme après une agression, un vrai stress qui s’ajoute au préjudice initial (voir un toubib peut être utile si tu flippes vraiment beaucoup). Et encore une fois, prend le conseil d’un avocat pour réclamer tous les dommages et intérêts auxquels tu peux prétendre (et aussi pour bien comprendre le déroulement de la procédure qui s’enclenche). Le meilleur moyen de conjurer la peur, c’est de prendre l’initiative et de la garder. La peur doit changer de camp.

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  83. Tu vis dans la peur, mais sûrement pas plus que si tu n’avais rien fait. La grosse différence c’est que ton litige avec Monsieur Connard est officiel et connu de tous. Monsieur Connard ne peut donc plus chercher à t’intimider en douce (sauf s’il a vraiment envie d’aller dormir en taule. Mais s’il est de ce calibre-là, les flics sont au courant et te l’auraient dit (Quoi ? ils te l’ont dit ?? Non, mauvaise plaisanterie – shame on me ! )). Toute tentative de sa part dans ce sens devrait immédiatement être signalée à la gendarmerie (soit dit en passant quand les flics ne sont pas chauds pour prendre une plainte, tu peux le faire directement auprès du Procureur de la République. Si elle est justifiée et étayée, ce qui est ton cas, il n’y a pas de raison pour qu’elle soit classée verticalement.)
    Bon, c’est sûr, tout ça est très déstabilisant, et te pourrit bien la vie. Tu subis, comme après une agression, un vrai stress qui s’ajoute au préjudice initial (voir un toubib peut être utile si tu flippes vraiment beaucoup). Et encore une fois, prend le conseil d’un avocat pour réclamer tous les dommages et intérêts auxquels tu peux prétendre (et aussi pour bien comprendre le déroulement de la procédure qui s’enclenche). Le meilleur moyen de conjurer la peur, c’est de prendre l’initiative et de la garder. La peur doit changer de camp.

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  84. Vous vivez dans la peur, dites-vous, mais que peut faire ce crétin contre vous? Rien, montrez-lui que vous êtres plus forte et surtout nettement plus intelligente que lui. Je suis entièrement d’accord avec El Bombardero. Prenez un avocat, prenez l’initiative et gardez-la. Foutez-lui la trouille par la loi. Courage, on est avec vous.

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  85. Vous vivez dans la peur, dites-vous, mais que peut faire ce crétin contre vous? Rien, montrez-lui que vous êtres plus forte et surtout nettement plus intelligente que lui. Je suis entièrement d’accord avec El Bombardero. Prenez un avocat, prenez l’initiative et gardez-la. Foutez-lui la trouille par la loi. Courage, on est avec vous.

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  86. Maintenant, faut le comprendre le mec, il venait pour un arrangement amiable, et on l’éconduit gentiment tout en lui annonçant une plainte dans son cul…

    Je sais pas, il y a des rites chez les paysans comme chez les manouches, les corses, les arabes, etc, bref toute communauté qui n’apprécie pas trop la flicaille, où on demande au moins la nature de l’arrangement amiable. Après, on peut décliner, déterrer la hache de guerre, mais la forme a été respectée.

    Là, c’est rien, c’est juste un petit paysan isolé, mais si ç’avait été le camp manouche d’à côté, hein, tu crois que les petits flicards du bled les auraient inquiétés ?

    Réponse
  87. Maintenant, faut le comprendre le mec, il venait pour un arrangement amiable, et on l’éconduit gentiment tout en lui annonçant une plainte dans son cul…

    Je sais pas, il y a des rites chez les paysans comme chez les manouches, les corses, les arabes, etc, bref toute communauté qui n’apprécie pas trop la flicaille, où on demande au moins la nature de l’arrangement amiable. Après, on peut décliner, déterrer la hache de guerre, mais la forme a été respectée.

    Là, c’est rien, c’est juste un petit paysan isolé, mais si ç’avait été le camp manouche d’à côté, hein, tu crois que les petits flicards du bled les auraient inquiétés ?

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  88. moi, ce que j’en ai compris, c’est que l’arrangement "amiable", c’est en gros je te paye la betadine et 3 pansements, et en échange tu fermes ta gueule et tu évites de venir déranger mon honnête chien en passant sur la route…

    bref, ce genre d’arrangement n’en est pas un, et il n’y a aucune raison de mal vivre le fait de l’envoyer chier.

    maintenant que la plainte est déposée, malheureusement il est probable qu’il ne va rien se passer (du côté de la justice) tant qu’il n’y aura pas un accident plus sérieux, par exemple avec un gosse… cela dit, moi je me débrouillerais pour avoir une bonne lacrymo pour le jour où je dois repasser en vélo devant le clebs…

    l’avantage de la plainte, c’est que ça sécurise le dossier aux assurances, et ça permet aussi d’exiger l’expertise vétérinaire du chien.

    Réponse
  89. Je me suis fait attaquée par 3 chiens qui ont défiguré mes jambes à vie. Le dommage n est pas seulement esthétique. J ai du subir greffe de muscle et greffe de peau pour retrouver l usage de mes jambes. Je m en sors tres bien. Mais je ne serai plus jamais la même. Parfois j oublie. Je me surprends à regarder une jupe dans un magasin. Ou à trouver que les vacances rando sont une bonne idée pour faire break. Ou je vis, il n est pas sur que je puisse porter plainte. Ou pas sur que ça soit sans risque. Il paraît que le maître est un truand. Qu il fait du trafic d ormeaux avec la Chine. Avec des gangs. Du milieu de la drogue. Que la police est de mèche. Qu il est dangereux. Il paraît… J aimerais être dans une situation ou je n ai pas à me poser la question de porter plainte ou non. Pour ma sécurité personnelle. C est sain d utiliser sa colère, parfois. La ou je suis, il y a tellement pire (il y a toujours pire!), que je m autorise pas a en avoir.
    Remets toi bien. Avec toute mon amitié, f

    Réponse
  90. 68 commentaires, 3 articles pour une morsure de chien … est ce que le monde va s’en remettre ?

    Réponse
  91. 68 commentaires, 3 articles pour une morsure de chien … est ce que le monde va s’en remettre ?

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  92. @rigolote: Et le 68 pour couronner le tout. Offrir du soutien moral à celle qu’on lit et apprécie depuis longtemps, c’est bien entendu de trop et complètement futile, sachant que des enfants travaillent dans des maquiladoras, n’est ce pas?

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  93. @rigolote: Et le 68 pour couronner le tout. Offrir du soutien moral à celle qu’on lit et apprécie depuis longtemps, c’est bien entendu de trop et complètement futile, sachant que des enfants travaillent dans des maquiladoras, n’est ce pas?

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  94. Bon Agnès, on est là en cas de besoin. Faut pas avoir peur. Le gars, il est aussi seul que toi. Après faut construire un rapport de force. Bref, le problème c’est son chien et la connerie humaine qui va avec… Hein! c’est tout. On n’est pas à Gaza ou dans un quartier bombardé par l’armée Syrienne.

    Réponse
  95. Bon Agnès, on est là en cas de besoin. Faut pas avoir peur. Le gars, il est aussi seul que toi. Après faut construire un rapport de force. Bref, le problème c’est son chien et la connerie humaine qui va avec… Hein! c’est tout. On n’est pas à Gaza ou dans un quartier bombardé par l’armée Syrienne.

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  96. Voila Agnès, je suis d’accord avec le message de JLG, tu n’es pas seule!
    J’étais assez inquiet en lisant cette histoire que tu as subit dans nos campagnes Gersoise, mais faut pas qu’ils gagnent a faire croire que c’est toi, la victime, qui est responsable, de toute façon t’es pas seule !
    Amistats ,
    Michel de SUD

    Réponse
  97. Voila Agnès, je suis d’accord avec le message de JLG, tu n’es pas seule!
    J’étais assez inquiet en lisant cette histoire que tu as subit dans nos campagnes Gersoise, mais faut pas qu’ils gagnent a faire croire que c’est toi, la victime, qui est responsable, de toute façon t’es pas seule !
    Amistats ,
    Michel de SUD

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  98. "Lorsque l’on se déplace en vélo, la conversation s’établit aisément, voire inévitablement, avec toutes sortes sortes de gens — des enfants, des nomades, des automobilistes perdus, des historiens amateurs locaux et, biens entendu des CHIENS, dont le comportement collectif est un indicateur aussi sûr de l’état d’esprit de certaines régions que pouvaient l’être autrefois le comportement humain."

    Graham ROBB

    une histoire buissonnière de la France chez Flammarion

    Génial comme le précédent

    Une histoire de Paris par ceux qui l’ont fait.

    Réponse
  99. Bon, je voudrais pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais ne compte pas trop sur la police ou la justice pour régler ce genre de problème. Pour avoir subi ce type d’embêtememnt avec un "voisin", je crains que tout recours légal soit totalement inutile (mais il n’en reste pas moins indispensable). La plainte pour menace est totalement illusoire. En l’absence de témoin, elle n’a même pas lieu d’être.
    Empoisonner le chien est un conseil dont la connerie n’a d’égale que la lacheté (outre le fait que ce soit effectivement un délit). Si t’as envie que le propriétaire du chien ait une bonne raison de te haïr, c’est exactement ce qu’il faut faire. Sans compter que lui n’hésitera pas une seconde à porter plainte.
    J’avoue que ce que j’ai le moins bien compris, dans toute ton histoire, c’est ta pseudo tentative de régler ça à l’amiable. Comme l’a dit un précédent intervenant, régler ça à l’amiable, c’est fermer ta gueule du moment qu’il te paie les pansements. Sauf qu’un jour, les pansements ne suffiront pas (et ça, c’est pas une possibilité, c’est une certitude). Je ne saisis pas bien ce que tu espérais. A partir di moment ou tu portes plainte (et tu AS a le faire, c’est pas un choix), toute tentative pour discuter aimablement avec le maitre ne peut être perçu par lui que comme une provocation de ta part.
    Mon conseil : la bombe lacrymo, ou au poivre, en permanence dans la poche, et une attaque instantanée de ta part dès que le chien est à portée (1 à 2 mètres), sur la voie publique (avant qu’il ait eu l’occasion de te mordre). Sauf erreur de ma part, le simple fait qu’il soit non surveillé sur un espace public est interdit. La bombe est extrêmement incapacitante – je le sais, je l’ai essayé sur moi, avant de l’adopter (le fait pas, c’est pas super agréable !) – mais à priori sans danger.
    Juste un petit conseil pratique, qui a l’air con, mais qui l’est beaucoup moins qu’on pourrait le croire, achète les bombes lacrymo en plusieurs exemplaires, et vides-en une "juste pour voir ce que ca fait", histoire d’être familiarisée avec l’engin. Comme tout outil, son maniement s’apprend, et c’est pas dans l’urgence qu’il faut regarder la notice, mais avant.

    P.S. : ce qui vaut pour le chien, vaut bien entendu pour le maitre.

    Spécial dédicace pour pupuce, amoureuse des chiens. Entre tuer un chien, et lui laisser mon mollet, le choix ne se posera jamais. Je deviendrai un meurtrier sans l’ombre d’un début de commencement d’hésitation, ne t’en déplaise. Un chien qui ne mord pas, c’est parce qu’il n’a plus de dent, ou qu’il a une museliè_re. Dans tous les autres cas, un chien, même bien éduqué, ça mord, ou du moins, c’est susceptible de le faire !

    Réponse
  100. Bon, je voudrais pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais ne compte pas trop sur la police ou la justice pour régler ce genre de problème. Pour avoir subi ce type d’embêtememnt avec un "voisin", je crains que tout recours légal soit totalement inutile (mais il n’en reste pas moins indispensable). La plainte pour menace est totalement illusoire. En l’absence de témoin, elle n’a même pas lieu d’être.
    Empoisonner le chien est un conseil dont la connerie n’a d’égale que la lacheté (outre le fait que ce soit effectivement un délit). Si t’as envie que le propriétaire du chien ait une bonne raison de te haïr, c’est exactement ce qu’il faut faire. Sans compter que lui n’hésitera pas une seconde à porter plainte.
    J’avoue que ce que j’ai le moins bien compris, dans toute ton histoire, c’est ta pseudo tentative de régler ça à l’amiable. Comme l’a dit un précédent intervenant, régler ça à l’amiable, c’est fermer ta gueule du moment qu’il te paie les pansements. Sauf qu’un jour, les pansements ne suffiront pas (et ça, c’est pas une possibilité, c’est une certitude). Je ne saisis pas bien ce que tu espérais. A partir di moment ou tu portes plainte (et tu AS a le faire, c’est pas un choix), toute tentative pour discuter aimablement avec le maitre ne peut être perçu par lui que comme une provocation de ta part.
    Mon conseil : la bombe lacrymo, ou au poivre, en permanence dans la poche, et une attaque instantanée de ta part dès que le chien est à portée (1 à 2 mètres), sur la voie publique (avant qu’il ait eu l’occasion de te mordre). Sauf erreur de ma part, le simple fait qu’il soit non surveillé sur un espace public est interdit. La bombe est extrêmement incapacitante – je le sais, je l’ai essayé sur moi, avant de l’adopter (le fait pas, c’est pas super agréable !) – mais à priori sans danger.
    Juste un petit conseil pratique, qui a l’air con, mais qui l’est beaucoup moins qu’on pourrait le croire, achète les bombes lacrymo en plusieurs exemplaires, et vides-en une "juste pour voir ce que ca fait", histoire d’être familiarisée avec l’engin. Comme tout outil, son maniement s’apprend, et c’est pas dans l’urgence qu’il faut regarder la notice, mais avant.

    P.S. : ce qui vaut pour le chien, vaut bien entendu pour le maitre.

    Spécial dédicace pour pupuce, amoureuse des chiens. Entre tuer un chien, et lui laisser mon mollet, le choix ne se posera jamais. Je deviendrai un meurtrier sans l’ombre d’un début de commencement d’hésitation, ne t’en déplaise. Un chien qui ne mord pas, c’est parce qu’il n’a plus de dent, ou qu’il a une museliè_re. Dans tous les autres cas, un chien, même bien éduqué, ça mord, ou du moins, c’est susceptible de le faire !

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  101. Hé oui….

    Tu croyais peut-être que la république te garantissait le droit constitutionnel de rouler en vélo devant chez n’importe qui. Ce genre de promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent.

    tu le sais bien : la république fera le service minimum : le grand barnum quelques heures devant toi et puis après, plus rien,pour le restant de tes jours. Et qui sera à tes côtés, réellement pour le reste de ta vie ? Tes voisins.

    Ha, si ç’avait été un gosse te demandes-tu à juste titre ? N’oublie pas de te demander pourquoi ça n’en a pas encore été un : parce que les parents qui aiment leurs enfants n’attendent pas des lois de la république de les protéger.

    (allez, cognez, insultez-moi, peu m’importe)

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  102. Ayant été agressé par 3 bergers des pyrennées en même temps, je m’en suis sorti :
    – en leur parlant fort,
    – en agitant mes mains devant eux (pour un chien nos mains sont des menaces) et
    -en reculant doucement vers la sortie.
    Comme j’étais sur leur territoire et que ces chiens étaient clos, j’en suis resté là avec cette affaire.

    Ne pas s’enfuir ni donner de coups de pied ou de poing, nous sommes moins agiles, nous ne leur ferons jamais assez mal et perdrions l’avantage du prestige humain.

    Perso, en cas d’attaque dangereuse de chiens, je suis pour l’euthanasie [censuré] des chiens qui n’auront de toute façon plus de vie apres une plainte avérée les condamnant à la chaîne perpétuelle.
    À moins de trouver un éducateur comportementaliste obligatoire pour les maîtres autant que pour leur toutou, mais là..?

    « Les poissons nagent, les oiseaux volent, les chiens courent… »

    Rester attachés à vie pour eux, c’est de la mort lente.
    Avant d’en adopter un, réfléchissez bien à pouvoir promener le toutou TOUS LES JOURS matin midi et soir, PLUSIEURS HEURES et toujours avec vous ou une personne de confiance en le libérant de la laisse au possible !

    Réponse
  103. Si la violence et l’agressivité de l’animal est source d’angoisses et de douleurs elle me semble à moi une peccadille comparée à celle que m’inspire l’homme. Il existe des personnes en capacité de gérer le comportement animal, le dresser, l’éduquer, le canaliser le maitriser voir même le neutraliser. Mais qui est en capacité de le faire pour l’homme hermétique à la force publique, à une prise de conscience de sa responsabilité de citoyen, à l’art "du vivre ensemble", à l’impérieuse nécessité d’envisager sa vie et son avenir avec les autres et son environnement? La peur et l’angoisse elle m’envahie chaque fois que je rencontre ce genre de personnage et dans la vraie vie, j’en croise de plus en plus. Désolée Agnès, je ne connais pas de professionnel capable de domestiquer pareil énergumène mais je suivrai attentivement le fil des commentaires pour le cas ou il se trouverait parmi vos lecteurs le détenteur "du bon tuyau".

    Réponse
  104. Elle avait des longs poils fins -des cheveux d’enfants ! s’étonnaient même des vétérinaires-, un petit museau retroussé qu’elle levait pour surveiller mes gestes de ses yeux vifs, sous sa frange.

    Elle a longtemps servi de mascotte à l’asso dans sa robe d’avocate (noire, plastron blanc), foulard rouge au cou -cadeau d’un marcheur. Elle était de toutes les manifestations, toute fière devant le cortège, sa robe valsant de gauche et de droite, jusqu’au jour où des pétards lancés près de ses pattes l’ont terrorisée : paniquée, elle a traversé toute la bourgade d’Est en Ouest comme une flèche. Je l’ai récupérée sur le siège arrière d’une voiture en stationnement et je l’ai serrée, cœur battant la chamade, sur mon cœur.

    Les personnes qui la connaissaient bien disaient : « Gorka, ce n’est pas une chienne. ».

    Elle n’a jamais connu la laisse. Elle comprenait tout : qu’il fallait marcher sur le trottoir (la mode de la suppression des bordures l’a laissée perplexe), qu’il ne fallait pas traverser la rue seule, qu’il fallait être discrète en présence de tiers, humains comme animaux. Elle apprivoisait tout le monde, même les chats les plus farouches, même les passants les plus phobiques.

    Elle marchait dans mon ombre. Je l’emmenais partout. Au début, c’était sur les conseils du vétérinaire parce qu’elle souffrait de nausée en voiture. Ensuite c’est parce que nous étions devenues inséparables. Elle se fondait dans le Caddie, dans les magasins. Chez le médecin, elle attendait patiemment mon retour dans la salle d’attente. Elle m’accompagnait au boulot. Elle avait conquis mon patron, un vrai tour de force. Ensuite, elle a connu les bureaux estampillés « personnel » ou « privé » de l’ANPE : elle y était invitée -seule- à déguster gâteaux et sucre.

    Nous vivions dans une maison isolée adossée à un bois. Un jour -elle n’avait pas encore 2 ans-, cette campagnarde a découvert le métro parisien. J’étais montée dans la rame, elle était restée sur le quai, hésitante. La scène a-t-elle amusé le conducteur de la rame ? Il a attendu qu’elle réponde à mon invitation. On a ainsi pris le métro tous les jours pendant plus d’un mois. Elle s’asseyait au milieu du wagon et scrutait les voyageurs. Les usagers matinaux lui souriaient ! Je suis sûre qu’elle a illuminé bien des journées de labeur.

    C’est lors de ce séjour qu’elle a découvert le bistrot. Pour elle, le bistrot devint synonyme de café, donc de sucre. Elle inspectait les boissons des consommateurs. S’il y avait une tasse de café, elle sautait sur un siège et regardait gentiment son convive en poussant des petits « hum ». Lorsque nous circulions en ville, elle disparaissait comme happée par les bistrots rencontrés en chemin. Jamais des restaurants, ni des papeteries ! Je la retrouvais attablée en compagnie de consommateurs de café.
    Lorsqu’elle avait soif, elle allait trouver le loufiat derrière son bar.
    Elle aimait aussi l’alcool et la cigarette. Elle en lapait la fumée.

    Elle ne mangeait que ce qui lui était offert. Elle n’aurait jamais touché à des mets disposés sur une table basse à hauteur de museau.

    Il lui arrivait de faire la difficile devant sa pitance. Elle reculait d’un pas et me regardait. A genoux, je mettais mon nez dans sa gamelle et je grognais, ce qui, en langage chien, signifie plaisir-qu’on-n’a-pas-envie-de-partager. Son appétit s’éveillait miraculeusement !

    Je l’agaçais parfois quand elle mangeait. J’avançais la main le long de son corps. Plus la main avançait, plus elle grondait, jusqu’à un petit jappement aigu d’énervement lorsque ma main arrivait la hauteur de la gamelle.

    Quand elle voulait attirer mon attention, elle me donnait des coups de patte légers sur la jambe ou sur le bras.

    Elle a été propre dès le premier jour. Une fois, restée enfermée seule pendant 24h, elle s’était retenue jusqu’à s’en rendre malade.

    Elle circulait librement dans la campagne. Elle disparaissait parfois la journée entière. Elle s’invitait chez les voisins les plus proches, des résidents secondaires, qui la choyaient comme des grands-parents dorlotent un petit enfant. Une fois, elle en était revenue le pelage grillé sur tout un côté. Elle s’était endormie dans l’âtre de leur cheminée.
    Ces voisins lui envoyaient parfois des gâteries en colis recommandés à son nom. Tête des facteurs au moment de la signature du reçu …

    Quand je me préparais à sortir, elle s’asseyait assez loin de la porte, épiant mes gestes. Sa queue, tour à tour calme et excitée, reflétait le cours de ses espoirs. Si je la regardais en souriant, elle filait vers la sortie en poussant de petits cris aigus.
    Il lui arrivait aussi de faire semblant de croire à mon acquiescement.

    Quand je revenais après plusieurs jours d’absence, elle se dressait et tendait ses pattes antérieures. Elle se blottissait contre moi, « bras » autour de mon cou, joue contre joue.

    Si un familier l’invitait à une promenade, elle me regardait, interrogative. Elle me demandait mon avis, mon « Vas-y ! ».

    Une fois, à la bourgade, je l’ai perdue. Nous manifestions. Puis nous avons fait une opération « transports gratuits ». Tout le monde s’est engouffré dans le bus. Je me suis retournée. Pas de Gorka. Le bus est parti. Je l’ai cherchée, désespérée. Elle était arrivée sur l’objectif, avec les autres manifestant-e-s.

    Une autre fois, un chaton non sevré débarqua à la maison. Le chaton sollicita Gorka. Gorka accepta de jouer la nourrice. Elle s’allongeait sur le dos et le chaton tétait. La nourrice était sèche mais le chaton était satisfait. Quand il fut sevré, elle le repoussa en grondant avec douceur et fermeté. Elle fit son éducation.

    Nous travaillions souvent ensemble, moi à mon bureau, elle lovée sur mes genoux, tête sur mon avant-bras, à la manière d’un gros chat, blottie là pendant des heures.

    Elle a connu les affres de la maladie : quatre cancers mammaires, des kystes dans l’utérus, un souffle au cœur. Je lui disais : « Montre ton ventre » et elle s’allongeait sur le dos. Elle a subi stoïquement opérations chirurgicales et médications quotidiennes, du moment que j’étais présente. Et j’étais toujours présente sauf à la première anesthésie où elle résista de toutes ses petites forces aux vétérinaires ligués pour l’immobiliser. Elle ne refusa les soins que quatre jours avant sa mort.

    Elle ressemblait à un Lhassa Apso, selon les connaisseurs, mais elle était fruit du hasard. Un Anglais du village m’avait appelée à l’aide, un jour, il y a 15 ans : Il avait trouvé deux « chiottes » devant sa porte et il en était fort embarrassé. Nous sommes partis ensemble à la recherche des propriétaires qui n’ont pas chanté Alléluia au retour de ces boules de poils. J’ai dit, en plaisantant : « Si c’est comme ça, on les garde ! ». Et ils ont répondu, sérieusement, « Gardez-les ! » J’ai choisi Gorka sans hésiter. Je me suis précipitée à la librairie pour acheter « J’élève mon chien ». Je n’avais jamais eu que des chats et une poule. J’étais très surprise de lire comment il fallait « dresser » le chien pour le rendre sociable. Je n’ai jamais dressé Gorka.

    Jeune, elle a fait des bêtises, comme tous les chiots. Il suffisait que je la gronde une fois pour qu’elle comprenne. J’étais aidée par un auxiliaire bénévole, le chat, qui n’hésita pas à lui flanquer une rouste les deux fois où j’ai -un peu !- élevé la voix.

    Je croyais les conseils livresques de dressage stupides. J’imaginais tous les chiens sur le modèle de Gorka ! Mais trois autres chiens sont venus augmenter les effectifs, des chiens abandonnés devant ma porte, un chien maltraité en fugue. Des chiens qu’il faut motiver par des récompenses, qui coursent les chats, les cyclistes et les camions, qui aboient à la lune, qui s’oublient parfois dans la maison. De vrais chiens.

    Gorka ne participait pas aux querelles de la meute sur les préséances hiérarchiques. Son statut à part était admis par tous.

    La surdité l’avait atteinte avec l’âge. Elle comprenait toujours mes signes mais elle était désorientée. Elle passait de plus en plus de temps sur mes genoux.

    Le vétérinaire avait prescrit des croquettes spéciales vieille-chienne-cardiaque. Elle semblait les apprécier. Puis un jour, elle a détourné la tête en plissant le museau, l’air dégoûté. Elle a fait la grève de la faim pendant 4 jours et j’ai cédé.

    Elle a été euthanasiée le 23 décembre 2004. Sa tête au creux de mon bras, ses yeux dans mes yeux.

    Réponse
  105. Merci May.

    Je me méfie beaucoup de l’humanisation faite sur les animaux, mais là, on ne peut mieux en décrire l’effet et la magie, magnifique !

    J’ai aussi le bonheur d’avoir adopté un chien de refuge dont l’humanisme comme Gorka est inscrit dans sa nature, c’est à dire qu’il se tient attentif à tout ce qui résulte d’un humain pour le comprendre et le traduire à sa façon.

    Amitié, Joel

    Réponse
  106. Je suis tombé là par hasard et j’ai suivi un peu votre histoire.

    Mon conseil, comme beaucoup d’autres avant moi : portez plainte sur le fondement de l’article 1385 du code civil.

    "Le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé."

    A priori le propriétaire se moque des dommages que son chien est capable de causer. S’il bouffe un gosse il en prendra peut être conscience mais trop tard… si tel est le cas et que vous ne portez pas plainte vous vous en voudrez toute votre vie.

    Il fût un temps où on ne prenait pas autant de précautions avec les chiens dangereux. Celui de mon grand père (dressé pour garder les vaches) avait tué des moutons par 2 fois sans jamais attaquer un humain… ça lui a couté la vie.

    Réponse
  107. @78. Le mardi 4 septembre 2012, 11:00 par Suricate :

    Vous parlez là d’un temps sain où le chien était considéré comme un outil et non un fantasme de tendresse ou de virilité.
    Un outil qui dysfonctionne (comme un chien de berger qui commence à bouffer les bêtes dont il a la garde), on l’élimine.
    Finalement, ça ne fait que très peu de temps (environ cinquante ans) que la relation millénaire hommes-chiens s’est pervertie (j’ai même lu ici certains commentateurs qui n’hésitent pas à parler de meurtre lorsqu’on évoque la possibilité de tuer un chien !). De là à voir une correspondance historique avec le libéralisme économique…

    Réponse
  108. Ni un outil, ni un gosse : le chien est un animal qui pense et aime vivre comme un chien, dans sa meute, avec les rapports de dominance qui vont bien. Nous oublions cette simple évidence : le respect de la nature animale de nos compagnons. J’adore mon chat mais je sais qu’il n’est qu’un chat et qu’il me voit et voit le monde qu’avec son œil de chat, même si je m’amuse des anthropomorphisations des chats sur Internet.

    Réponse
  109. C’est une éthologue qui parle 😉

    La très bonne chose dans cette affaire est que le Maire soit allé avec vous à la gendarmerie, et qu’il ait témoigné. Cela évite la situation où l’ensemble de la population vous laisserait seule à affronter l’agresseur, tout en vous culpabilisant ("c’est à vous de porter plainte pour protéger nos enfants", belle façon d’inverser les responsabilités). Et cela devrait inspirer un peu de crainte au voisin — le commencement de la sagesse.

    Et par rapport à la "naïveté crasse" du début, ça fait peut-être partie de notre spécificité humaine, ou grands primates, par rapport aux chiens ? La capacité à faire intervenir des liens sociaux dans la relation entre deux personnes.

    Bonne guérison !

    Réponse
  110. @ Suricate

    On ne porte pas plainte sur le fondement du code civil.

    Réponse
  111. @ Antoine Block

    Eh bien considérez le chien et les animaux en général comme des outils. Mais ne venez pas vous plaindre lorsqu’on vous considère comme tel.

    Réponse
  112. @80. Le mardi 4 septembre 2012, 20:11 par Agnès Maillard :

    Oui, le chien est un outil, au sens où c’est une création humaine qui obéit à des fonctions (variées : berger, garde, défense, chasse, guerre, bât, trait, boucherie, etc.).

    La domestication du loup remonterait au début du néolithique (les spécialistes avancent des dates très variables) et prend place dans l’explosion technologique de cette période (domestication des animaux, agriculture, tissage, fusion du cuivre, confection d’outils agricoles, sédentarisation, etc.). C’est la sélection du loup (et dans une moindre mesure du chacal) qui produit, au fil des siècles, les nombreuses et extravagantes races de chiens que nous connaissons aujourd’hui. Au niveau du comportement, la domestication favorise l’émergence de comportements infantiles (jeu et manifestations de tendresse qui tendent à disparaître chez le loup adulte).

    Le chien n’existe pas dans la nature, c’est donc une création artificielle (au même titre que les vaches, les poules…), ce qui en fait effectivement un outil, qui a la particularité d’être vivant (par rapport à un propulseur ou un racloir).
    Dans cette histoire millénaire, ce n’est qu’à partir de l’après-guerre que le chien est utilisé comme un support de tendresse ou un signe de virilité, avec la mode des chiens de combat. Cela correspond aux dérèglements que l’on voit émerger à la même période dans les modes d’alimentation, de consommation et des relations amoureuses.

    @83. Le mercredi 5 septembre 2012, 17:39 par grof :

    Je ne parle pas des "animaux en général", mais bien du chien (ainsi que les animaux d’élevage : vaches, poules, cochons, moutons, etc.), et constater que c’est une création humaine à des fins utilitaires n’est pas une insulte. On peut avoir beaucoup de respect pour un bon outil (c’est même conseillé si l’on veut le conserver en état de fonctionnement optimum) !

    C’est curieux comme vous en faites une question de principe et de morale : parce que vous estimez que considérer quelque chose comme un outil n’est pas gentil, vous me souhaitez la réciproque. Et comme beaucoup d’autres (notamment ceux qui parlent de meurtre à propos de l’euthanasie d’un chien) vous mettez sur le même plan l’humain et l’animal. C’est cela qui me paraît dangereux… Est-ce que si je mange un steak, je mérite aussi d’être mangé moi-même ?

    Réponse
  113. Une différence culturelle entre le Mexique et les États Unis, le chien…

    Chez le premier, le chien est un outil, surtout destiné à la garde des maisons, et on ne le trouve plus que chez les quartiers pauvres et la campagne, puisque dans les villes : les vigiles et les caméras l’ont remplacé, et que ne reste plus que quelques chiens de compagnie de petites tailles en général. À la campagne, on prise le Roth, le Danois, le Pittbull, le Doberman, le berger Allemand, mais aux normes américaines, c’est à dire géant vis à vis du standard ( exemple avec le Dogue "normal qui vous arrive à la ceinture quand le géant vous arrive en haut de la poitrine ;-)))). Je ne me suis jamais fait mordre par les chiens de garde des propriétés qui m’hébergeaient, même en faisant le mur à quatre heures du matin parce que j’avais oublié les clefs. Parce que je connais les chiens, parce que j’ai été élevé à la campagne au milieu des chiens, et que je sais que la première chose à faire consiste à se faire renifler en compagnie du maitre, que le chien reconnait toujours une odeur "connue", et que la deuxième chose à faire, c’est de le nourrir ! Parce que même en pleine nuit, il reconnait toujours celui qui lui a donné des friandises ( très peu de chiens de garde résistent à la boulette de viande : beaucoup mieux qu’une bombe lacrimo inefficace). Faites le test avec un vélo, le chien arrive menaçant, placez vous derrière le vélo, et lancer la friandise par petits bouts pour le calmer ; en général, sa gourmandise fera le reste, et il reconnaitra ensuite le vélo comme un distributeur de nourriture.

    Aux Etats-Unis, et bien, ils se passent de chiens puisqu’ils sont armés jusqu’aux dents, et font feu sur tout ce qui bouge ;-)))))

    Réponse
  114. C’est justement ça mon problème, Chris : que je ne sois pas considérée comme une source de nourriture…

    Réponse
  115. Oui. Parler de meurtre à propos d’un chien c’est comme de comparer son "importance" à l’importance d’un être humain. C’est juste Ignoble. Le pire foutage de gueule qui soit.

    C’est incroyable les trésors de mauvaise foi que les "défenseurs du vivant" peuvent nous démouler.

    Le respect du vivant est à géométrie très variable chez eux. Un chien à problèmes par exemple, bénéficiera de tous les bonnes grâces du monde quand l’humain en souffrance se verra purement et simplement méprisé.

    Et nié dans son humanité.

    Parler de meurtre vis à vis d’un chien, c’est non seulement aberrant, mais insultant qui plus est.

    Mais bon ca, avec les soi-disant "défenseurs du Vivant", on a l’habitude, on est plus à ca près en termes d’hypocrisieS et d’insanitéS.

    Chien qui mord, chien qui meurt, très bon dicton.

    Et non les roquets de tanches, c’est pas parce qu’on peut pas faire piquer LES maîtres qu’on veut se défouler sur ces maudis clébards. Il s’agit simplement du bon sens le plus élémentaire. Il s’agit de s’accorder sur le sort d’un foutu animal qui a mordu jusqu’à la mutilation.

    Il n’y a même pas a débattre là dessus.

    S’émouvoir du sort d’un chien dans pareil cas c’est être un véritable dégénéré mental.

    Mais manifestement c’est la norme.

    Réponse
  116. @ Antoine Block

    Juridiquement, le chien a des droits et n’est donc pas un outil.

    Au-delà de cette remarque, le chien est un être vivant qui éprouve la douleur, l’affection et bien d’autres choses.
    Il me semble que le considérer comme un simple outil et négliger son destin, le sien et celui des animaux en général, n’est pas très reluisant philosophiquement. Il me semble, et je peux me tromper, que cet état d’esprit n’est pas équivalent certes mais pas si éloigné de celui qui amène à négliger l’humain considéré comme inférieur, l’attardé, l’Arabe, l’handicapé, la chair à canon, le pauvre, etc.

    Et Monsieur le mal embouché juste au-dessus, c’est votre respect du vivant à vous qui me semble le plus à géométrie variable.

    Réponse
  117. "Il me semble, et je peux me tromper, que cet état d’esprit n’est pas équivalent certes mais pas si éloigné"

    Si. Très très très éloigné.

    Réponse
  118. @88. Le jeudi 6 septembre 2012, 21:31 par grof :

    Vous avez raison en ce qui concerne le droit. Mais l’appareil juridique qui protège les chiens et, plus largement, les animaux domestiques, est récent (les premières lois datent du milieu du XIXe siècle). Cela témoigne donc d’une évolution des mentalités, pas d’un changement de nature des animaux. Essentiellement, les chiens sont des outils, pour lesquels l’homme a développé de plus en plus de considération et de sentiments.
    Notez d’ailleurs que cet appareil législatif ne concerne que les animaux domestiques. Faire souffrir un animal sauvage ou un animal de boucherie est légal (sauf sadisme délibéré) parce que nécessaire. Ils ne sont pourtant pas moins sensibles que les chats et les chiens.

    Je pense que maintenir une distinction nette entre l’animal et l’homme n’a rien à voir avec le racisme ou le fascisme. C’est même le contraire : il y a les animaux d’un côté, les humains de l’autre (tous les humains : "l’attardé, l’Arabe, l’handicapé, la chair à canon, le pauvre, etc.") et pas d’entre-deux (sous-hommes, dégénérés, sauvages, etc.).

    On peut bien sûr imaginer que le processus de sensibilisation et d’identification se poursuive (c’est même probable) et que de plus en plus de droits soient reconnus aux chiens : droit d’être bien nourri, d’être bien traité, d’avoir de l’exercice correspondant à ses besoins, d’être équilibrés psychologiquement (aux USA, ils n’en sont plus aux dresseurs comportementalistes, il y a de véritables psychologues pour toutous), d’avoir une vie sexuelle épanouie, d’avoir des jeux et des loisirs choisis par eux et non imposés par leur maître, de ne pas être humiliés par des ordres du genre "assis, couché, va chercher", de partager le repas de la famille à table plutôt que par terre, de choisir lui-même son maître lors d’une adoption et non systématiquement l’inverse, etc. À quand le mariage avec un humain et le droit de vote ?

    Une fois franchie la barrière de l’espèce, où s’arrête-t-on ? Après la reconnaissance des droits des chiens, pourquoi pas ceux des rats, des cafards et des acariens (seul le racisme pourrait justifier qu’ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les chiens) ? Et pourquoi s’arrêter aux animaux ? Les bégonias, les laitues et le riz sont aussi des êtres vivants dont le génocide quotidien n’émeut personne.
    L’enfer est pavé de bonnes intentions, comme dit le proverbe.

    Réponse
  119. Les gens sont de plus en plus cons.

    Un chien aboie en permanence et c’est normal qu’il emmerde tout le monde, sans qu’aucune plainte à la Police ou au tribunal n’aboutisse.

    On se fait mordre et on en est presque à s’excuser de s’être fait mordre.

    Réponse
  120. @ Antoine Block

    Je comprends votre ironie et je n’ai rien d’un extrémiste de la cause animale.
    Néanmoins l’indifférence à l’égard de la place et du destin de l’animal me dérange et il me semble que c’est une question significative.
    Je vous précise que je ne m’arrête pas au cas d’espèce, et si la la question de la justification du droit absolu de vie et de mort que s’arroge l’être humain sur l’animal n’est pas inintéressante, ce n’est pas celle que je voulais poser. Ce qui me dérange, c’est cette indifférence très commune à l’égard de la maltraitance, de la souffrance animale. L’emploi du mot "outil" pour désigner le chien me semble manifester une négation de sa nature d’être vivant et de ce qu’elle implique, et une indifférence à son sort.
    Or, comment cette indifférence se justifie-t-elle ? Il me semble que cette justification est souvent piégeuse, il me semble que cette justification revêt souvent un schéma similaire à celles qui peuvent mener l’humain à négliger le sort de ses semblables.

    Réponse
  121. Texte magnifique d’être à la fois si émouvant et sobre.

    Ben oui faut porter plainte, parce que c’est une agression du maître, le chien n’est que son instrument.

    Réponse
  122. Vous avez raison de flipper face à ce genre de gros con des forêts.
    Il est con donc dangereux (les représailles en milieu rural jalonnent les "chiens écrasés" de la presse). Les rappels à la loi, ils s’en foutent complètement, ils sont déjà hors sociabilité, ils ne raisonnent pas.
    Il faut donc agir avec délicatesse. C’est le Maire qui doit menacer de déposer plainte pour trouble à l’ordre public s’il n’attache pas et ne muselle pas son chien.
    C’est auprès du Maire, que vous devez agir, car il se défosse allègrement. Quant au propriétaire de chien vous lui demandez des garanties financières dues à vos soins. Cela lui donnera l’impression qu’il s’en sort bien, et vous sera reconnaissant.
    Ca pourrait marcher, mais seulement si le maire obtient la chaine et la muselière.
    Mais c’est peut-être trop naïf comme suggestion.
    Bon courage

    Réponse
  123. "parce que c’est une agression du maître, le chien n’est que son instrument."

    Faut pas déconner non plus, le maitre n’a pas dit attaque. C’est juste un crétin irresponsable qui ne s’occupe pas de son chien et n’assume les conséquences. Il y a par ailleurs des assurances civiles qui garantissent la couverture des dommages :
    http://www.club-assureur.com/fr/ass

    Réponse
  124. " Il y a par ailleurs des assurances civiles qui garantissent la couverture des dommages"

    Euh… tant qu’à faire, il est préférable que ce chien soit plus social plutôt que d’être remboursé de ses attaques.
    Ors, il est d’évidence que ce chien, comme la presque totalité des chiens mordeurs, n’a pas reçu d’éducation le sociabilisant, comme dit précédemment, il est un outil pour cette famille, non un animal.

    Réponse
  125. D’ailleurs la seule négo avec le type aurait dû commencer par lui demander quelle est son assurance, constatation des blessures par un médecin, puis dépôt de plainte envoyée en copie à l’assurance du type et au service juridique de sa propre assurance civile ou habitation. Accord amiable via l’avocat de l’assistance juridique et assignation au tribunal si échec de l’accord.

    Réponse
  126. Comment vas-tu Agnès ?
    Michel

    Réponse
  127. Salut à tous.

    Je vais bien. j’ai fini par porter plainte et du coup, maintenant qu’une procédure judiciaire est en cours, on m’a bien fait comprendre que je n’ai plus le droit de parler de l’affaire et que tout ce que vous balancerez contre lui pourra être retenu contre moi. J’ai vraiment fondu les plombs après la plainte, parce que pour ceux qui l’ignorent, ce n’est pas du tout dans ma nature de faire ce genre de démarche. D’ailleurs, c’était la première fois de ma vie, ça ne me réjouissais pas du tout de lancer la grosse machine et j’ai subi pas mal de pressions, plus ou moins amicales, pour le faire.

    Toute cette histoire est d’autant plus détestable qu’il suffit de ne pas laisser traîner son chien sur la voie publique pour que personne ne soit emmerdé : ni les voisins, ni les passants, ni les proprios des bestiaux.

    Disons que j’avais tellement la tête prise par toute cette merde, que je suis partie quelque jours me mettre au vert ailleurs, juste pour pouvoir recommencer à penser, et tenter de pouvoir de nouveau écrire. Je suis passé voir un couple d’amis tous frais dont je me réjouis chaque jour d’avoir fait leur connaissance et ils m’ont conseillé d’aller faire un tour chez mon généraliste, tant il leur paraissait évident que cette histoire me minait sérieusement. Merci à eux, ça a été un des meilleurs conseils de ce dernier mois. 

    Je suis donc rentrée voir mon généraliste, un gars sobre, efficace et peu causant qui, à l’énoncé de mon problème, a pris 45 minutes pour discuter avec moi, lui qui peut expédier une consultation de routine en moins de 5 minutes. J’en ai conclu qu’il sait particulièrement bien évaluer la nature des demandes et gérer son temps en fonction des besoins. C’est donc un excellent médecin généraliste! Finalement, il m’a prescrit un anxiolytique très léger sans accoutumance, un truc qui bloque juste les surproductions d’adrénaline en cas de stress léger de l’organisme. Du coup, je redors, je repense, je ne panique plus, je ne suréagis plus à la moindre contrariété  et je vais pouvoir ré-écrire. Cela dit, je pense avoir perdu un client dans la bataille et je ne vois vraiment pas comment rattraper le coup : déjà que j’avais un mal de chien à écrire pour lui avant l’incident, après, c’est devenu mort cérébrale complète.

    Bref, ça va quand même mieux. J’ai repris le vélo la semaine dernière mais à présent, je suis équipée d’une bombe au poivre pour être sûre de ne plus jamais servir de steak à pédales au premier clébard venu. Je ne pensais pas que ce genre de situation pouvait autant m’affecter. Je tiens à remercier tous ceux qui ont été là pour me soutenir quand ça allait mal.

    Réponse
    • Agnès, désolé de retourner le croc dans la plaie si elle n’est pas intégralement et durablement cicatrisée depuis tout ce temps. Mais je débarque samedi prochain, non loin de Nogaro, pour deux semaines, avec femme, enfants, armes et bagages, dont mon inséparable vélo. Ce serait avec grand plaisir si nous pouvions pédaler de conserve, et avec un plaisir plus grand encore si, d’aventure, nous avions à mettre en déroute quelques clébards furibards. À très bientôt donc, sur les routes gasconnes.

      Réponse
  128. A la fin du XIXe siècle les cyclistes avaient un révolver appelé "vélodog" et avaient l’autorisation d’abattre les chiens errants (non tenus en laisse) qui les agressaient quand ils passaient dans les communes rurales.

    On se prend à rêver… mais nous ne sommes pas en Amérique… heureusement !

    J’ai vécu ton cas et j’ai porté plainte. Car toute morsure de chien doit être déclarée.
    LOI n°2008-582 du 20 juin 2008 portant modification du Code rural
    La justice prend en compte le préjudice financier (chirurgie esthétique, médicaments, dédommagements divers, etc…) et le préjudice moral (douleur, souffrance, etc…). Je ne parle même pas des frais de justice.
    Je n’imaginais même discuter avec le même genre de gros con que le tien. Il est venu me voir et je l’ai viré sans discuter. Il a du débourser gros !

    Ce n’est pas la première fois que je dépose plainte. Car j’ai toujours le souvenir d’une phrase de mon commissaire de frère : "si tu ne portes pas plainte c’est que tu ne te plains pas". C’est vrai, quand tu touches au portefeuille, on te respecte ! Il faut juste trouver le procureur spécialiste de ce genre de faits divers et lui écrire car il n’est pas conseillé d’aller au commissariat car en général la police ne prend pas ce genre de plainte, plus habitués qu’ils sont aux coups de couteaux et autres coups de feu.

    Je m’y prend un peu tard pour répondre, désolé…

    Réponse
  129. "déjà que j’avais un mal de chien à…"
    Euh …

    Réponse
  130. smolski

    "Euh… tant qu’à faire, il est préférable que ce chien soit plus social plutôt que d’être remboursé de ses attaques."

    Oui, mais tant qu’à faire quand le clebs a sorti ses crocs, autant sanctionner le maitre, voire le chien. Une lapalissade contre une autre…

    Réponse
  131. Ce sont souvent ceux qui nous connaissent le moins qui nous aident le plus.
    Tu as déjà commencé à ré-écrire puisque tu es de retour dans ces commentaires. J’espère que cela durera. Te lire, même en dilettante, est un plaisir sans cesse renouvelé : chaque texte, chaque réponse ont été autant de petits cailloux qui m’ont guidée vers le chemin de l’insoutenable légèreté de l’être.
    Merci à toi Agnès et porte toi bien Petite Madame
    http://www.youtube.com/watch?v=lsvy

    Réponse
  132. Alors, pour imaginer ce qu’on vit quand on est femme de perversnarcissique, t’as plus qu’a transposer tout ca, l’attaque du clebs et la peur, sur des années.(mais si t’es femme de pn, t’as plus personne pour te soutenir depuis longtemps)
    (c’est pour te rassurer va, vaut mieux un clebs qu’un ex (ou un actuel)).

    Réponse
  133. Chouette d’entendre de "bonnes nouvelles"! Vide toi la tête, aère toi, et reviens nous en pleine forme!

    Réponse
  134. C’est pas faux til post 102.
    🙂

    Réponse
  135. Content de voir que vous avancez et surtout que ça va mieux. Même si ça n’aboutit pas à grand chose, ça aura envoyé un signal. Je comprends qu’il vaut mieux arrêter de parler d’une affaire en cours. Bon courage, vous avez mon mail.

    Réponse
  136. Bonsoir Agnès,

    J’espère que ta blessure, au propre comme au figuré, se referme. Il aura fallu un chien, pour percevoir une faiblesse à l’entourage, au mollet, à toi-même… peu importe l’endroit…cela ne frappe jamais par hasard. La douleur est là, présente.
    C’est un nouveau moteur… Quelle impulsion va naître ?
    Hâte de te reconnaître.
    On peut tous les tuer (au masculin et au féminin)……….., chiens, chats, connards, politiciens, ripoux, cafards, moustiques, fachos, morpions, salauds,nazis, homophobes, voisins, mouches, moucherons, xénophobes, misogynes, puces, esclavagistes, actionnaires, l’état, celui ci ou un autre………….., il en restera toujours un tapi quelque part pour te faire chier. Faut pas toucher aux abeilles, merci.

    Réponse
  137. Allo , Agnès, es tu là ???
    La publication de mon com est trop rapide. L’as tu lu ? Paroles de Lustucru, chapeau pointu, turlututu…

    Réponse

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