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Battre le pavé et le fer, tant qu’il est chaud

Par Agnès Maillard
8 septembre 2010
J'adore!
Laissez-nous vivre encore un peu, par Le Monolecte

Ce n’est pas la rue qui gouverne. L’affaire est entendue depuis 2002 et son grand bond en arrière. Mais que cela ne nous empêche en rien d’ouvrir encore bien grand nos gueules de prolétaires.

Il n’a échappé à personne que depuis 2003, le petit peuple qui vote avec ses pieds et vit de sa sueur a ramassé défaite sur défaite. Salaires qui fondent sous les effets conjugués des rabots législatifs antisociaux, de la cupidité des marchés, de l’avidité des patrons et de la peur immonde du chômage comme la banquise se meurt dans la moiteur du changement climatique. Douleur au travail de plus en plus forte, lancinante et insoutenable pour tous ceux qui subissent la convergence du chômage de masse qui courbe les échines et assèche les revendications tout en chargeant la mule de ceux qui sont épargnés, pour un temps, avec les méthodes de management les plus agressives, les plus régressives, les plus barbares que l’on ait appliquées depuis l’époque bénie des Zola et Dickens. Difficulté à vivre au quotidien en augmentation permanente, comme les fameuses dépenses incompressibles, logement, énergie, transport, télécommunications, ce qui coincent les plus vertueux de la bourse d’entre nous dans un effet de ciseau imparable qui nous appauvrit chaque jour un peu plus. Et sans cesse, avec la régularité du ressac, de nouveaux renoncements, de nouveaux reculs, de nouveaux sacrifices nous sont demandés sans cesse, sans répit et sans aucune perspective que cela ne serve en quoi que ce soit à améliorer notre sort commun un jour.

Et il faudrait qu’en plus, on veuille bien fermer notre gueule ?
Et il faudrait qu’en plus, on se résigne et que l’on dise quelque chose de l’ordre de merci maître et merci encore de me laisser survivre un jour de plus ?

Bien sûr, personne n’est dupe. Les syndicats ne représentent plus que les intérêts du sommet de leur hiérarchie, laquelle s’est scrupuleusement alignée sur ceux de ceux qui nous asservissent. Bien sûr, les journées de mobilisation nationales ne sont qu’un cadeau de plus fait au patronat, un jour sans salaire, un jour de rogné, un jour à tester l’optimisation du fonctionnement de la structure en effectif réduit. Bien sûr, les organisations syndicales prennent grand soin que tout soit parfaitement huilé, balisé, encadré, que rien de déborde, que rien ne puisse leur échapper.

J’ai vu la foule arriver par grappes au point de rendez-vous, bien avant l’heure, tous pressés, déterminés, concentrés. Je les ai entendus raconter l’exploitation au quotidien. Je les ai vu regarder les banderoles des autres, écouter les autres revendications, comparer, échanger. Pendant que la sono déverse sa musique guillerette qui prive la foule de ses cris, de ses colères, de ses hurlements, ils se sont regardés et ils se sont comptés. Ils ont mesuré l’exaspération des autres, si semblable à la leur, ils ont pu apprécier la masse, immense, de ceux qui rêvent d’en découdre, de ceux qui refusent de laisser tomber.
Et même si la foule s’est subitement dispersée, comme évaporée, juste à la fin du cortège, il y a, dans ces grands rassemblements bon enfant, comme la quête de l’approbation générale, la nécessaire confrontation aux autres, la nécessité de se sentir, non pas seul avec sa rage, mais porté par l’élan collectif.

Ils pensent canaliser notre colère légitime par leurs mises en scène, leurs gestuelles et leurs mots dérisoires, ils sont certains que chaque journée où nous nous retrouvons pour battre le pavé pour ne rien obtenir ensuite est une étape de plus pour l’intériorisation de notre prétendue impuissance collective face au rouleau compresseur qui nous écrase.

Mais ils se trompent.
Chaque jour qui se couche sur l’échec de ces mobilisations bien balisées nous prépare tous à d’inéluctabilité de l’épreuve de force avec le pouvoir corrompu. Chaque action vaine de ce qui nous est présenté comme le fonctionnement normal d’une démocratie représentative rend encore plus urgent l’avènement d’une démocratie pleine et entière qui ne s’exercerait pas contre et au détriment du peuple. Chaque « promenade de santé » qui ne dérange plus personne et que ceux qui prétendent nous gouverner traitent par le mépris nous rapproche d’autant de la nécessaire confrontation directe que certains appellent de leurs vœux et que tout le monde redoute encore un peu.
Pour combien de temps ?


À voir, ressentir, parcourir : reportage photographique de la manifestation à Toulouse

Battre le pavé et le fer, tant qu'il est chaud 1

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22 Commentaires

  1. Oui, j’ai fait grève et j’ai laissé à notre Etat une journée de salaire dont j’ai bien besoin pour mes enfants (et pour moi). Je ne sais quel impact réel cela aura. Je suis peut-être désenchantée mais faire grève une fois pour marquer la chose, une fois dans l’année car davantage, je ne le pourrai pas!!!!!

    Je ne sais jusqu’à quel âge je devrai travailler ni mes enfants d’ailleurs. La seule chose que j’espère c’est qu’ils choisissent une voie qui leur plaise, qui fasse que travailler ne soit pas une lassitude, une routine, un fardeau.

    Réponse
  2. Voici le communiqué que seuls Solidaires et FO n’ont pas signé à l’issue de l’intersyndicale nationale:

    Communiqué commun CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

    Le 8 septembre 2010

    Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.

    Réunies le 8 septembre 2010 elles décident de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition.

    Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions.

    Avant le débat au Sénat elles décident de faire du jeudi 23 septembre une grande journée de grèves et de manifestations dans tout le pays.

    ……………………………………………………………………………………………………

    "… ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée": voilà ce qu’ils demandent ces enfoirés: non pas le retrait de cette réforme, comme le demandaient les manifestants, mais des "modifications"! Ah, ça, ils vont en avoir, des "modifications", pas de problème! Comme pour le TCE!

    "Journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés …": pas de grève, évidemment! Pas de remous, donc. Le meilleur moyen de dire que la mobilisation a été faible et de dérouler le tapis rouge aux forfaits de ce gouvernements.

    Pourris. Des pourris.

    

    Réponse
  3. Les syndicats viennent de prouver, et comment, qu’ils n’étaient pas de notre côté (à l’exception, peut-être, soyons gentils, de FO, Solidaires ou Sud) en appelant à manifester non le 15 (jour de la présentation du projet de réforme à l’AN) ni le 18, mais le … 23 ! Près de 3 millions de personnes dans la rue (soit plus qu’en 1995), et ils ne saisissent pas la balle au bond ? … Ils se foutent de nous ! Le gouvernement, mais ça on le savait, mais aussi, la CGT et la CFDT, copains comme cochon(s). Des cochons, oui, voilà ce qu’ils sont …

    Réponse
  4. Le 23 septembre… Une semaine après l’examen du projet de loi à l’assemblée ?! J’enrage… ! Mais que fallait-il attendre de ces tartufes que sont Bernard Thibaut, François Chérèque et consorts ? Ça fait combien de fois qu’ils nous font le coup ?!

    Les guadeloupéens nous ont montré la voie ! C’est pas la CGT, CFDT, FO etc… qui ont fait plier le pouvoir !

    Comment se mobiliser sans leur aval ? Il est où le "LKP" de la métropole pour organiser NOTRE refus de LEUR politique ?

    Réponse
  5. Et puis, ce n’est pas parce qu’on n’aurait pas fait grève (ou pas manifesté) qu’on ne partage pas les idées des manifestants. Le pouvoir ne devrait pas trop rêver…

    Réponse
  6. Et si on allait tous à Paris le 15 septembre ? De nous même, sans mot d’ordre. Il doit bien nous rester quelques jours de congé ou de RTT à prendre avant la fin de l’année. Les flashmobs et les apéros géants arrivent bien à mobiliser du monde, non ?

    Réponse
  7. Non, la France n’est pas à nous…

    LA FRANCE, C’EST NOUS!

    Réponse
  8. Tony, la CNT a fait l’objet d’un travail de discrédit médiatique depuis trop longtemps pour que "les gens" suivent massivement cette organisation. Domota avait déjà du crédit auprès de la population guadeloupéenne avant d’être le haut-parleur des insurgés.

    Guy, entièrement d’accord avec toi, les fameux "réseau sociaux" ont un rôle évident à jouer face à cette confiscation de la contestation.

    La France est à nous, elle ne leur appartient pas : ils ne feront pas ce qu’ils veulent de notre pays !

    Je rêve de scander et de l’entendre scander par nos millions de voix.

    Oui, je rêve.

    Réponse
  9. merveilleux billet qui traduit bien l’horreur de notre condition.
    LA question centrale est : qu’est-ce qu’on fait maintenant(de vraiment utile, s’entend)??
    Car NON je n’ai pas manifesté (pour les raisons que tu évoques et quej j’exprime d’ailleurs dans mon blog) mais je refus de rester les bras croisés! Il doit bien exister d’autres formes d’action, de revendication! Le commentaire numéro 8 est révélateur : beaucoup de personnes voudraient agir, rêvent d’agir, mais sont impuissantes..et quand bien même, si quelqu’un propose un truc, nous sommes tellement anesthésiés que ça n’est pas suivi d’effet (sauf pour apéro facebook, parce que là ça flatte l’égo, le plaisir personnel…)
    Tout ça pour dire qu’avec un tel état d’esprit la révolte n’est pas près d’arriver..
    Triste époque…

    Réponse
  10. @ Agnès Maillard 12

    La France c’est nous, mais est-ce la France qui décide encore ?

    La réforme actuelle des retraites comme les deux précédentes, balladur et fillon, s’astreint à respecter la législation européenne.

    Les responsabilités de cet échec annoncé du mouvement ne sont pas seulement syndicales.

    Aura-t-on une gauche au pouvoir qui osera arrêter les dérives libérales, s’opposer à l’Union européenne, quitte à désobéir, voire à la quitter ?

    Réponse
  11. Il est la, l’erreur… vouloir une gauche au pouvoir. blanc bonnet ou bonnet blanc. Pas parce-que ce sont les mêmes, je ne vous insulterai pas… mais parce-que c’est une moitié contre l’autre moitié. Cela restera toujours une moitié contre l’autre moitié, que ce soit la gauche ou la droite qui ait les 51%… les uns faisant ce qu’ils peuvent, les autres mettant les bâtons qu’ils peuvent dans les roues des autres.

    C’est une forme très déficiente de gouverner et d’être gouverné.

    Il faut devenir humains, humanistes, et chercher une solution pour tous, et cela ne pourra venir ni de la gauche, ni de la droite, parce-que leurs cadres ne connaissent pas d’autre moyen de se valoriser (ils ne valent rien!) que par leur futile efficacité à contrer l’adversaire.

    Il faut leur laisser faire… et ouvrir une nouvelle voie qui rassemblera ceux qui en ont assez de cette confrontation artificielle et stérile.

    Il faut un vrai parti humaniste, qui démarre vierge, sans cadres qui font carrière, et sans être endetté envers le capital pour pouvoir financer les campagnes électorales… et ou puissent se retrouver tous ceux qui aujourd’hui ne trouvent refuge chez cette gauche et cette droite que parce-que il n’y à aucune autre alternative avec des possibilités.

    Ceux qui ne veulent plus ni cette droite, ni cette gauche… sont majorité absolue… mais ils n’ont personne à qui voter.

    Quelqu’un doit leur offrir cette possibilité en structurant un parti rassembleur.

    Réponse
  12. Je suis en train de lire "la dissociété" de J. Généreux, secrétaire national du PG. Quelques conférences aussi sur le net. Voilà un discours clair et…généreux! L’investissement politique serait la clé? En tout cas ce qui est dit et écrit donne envie…Un radicalisme qu’il fait bon entendre, une cohérence dans le discours sans langue de bois, une pédagogie sans démagogie.

    Je n’ai pas battu le pavé…mal au dos et marre de me laver ma nonchalance coupable (le chemin est long vers le détachement salutaire) en distribuant flyers, parcourant un bout du trajet prescrit ou en dissertant gentiment autour d’un petit blanc dans un appart’ de la rive droite: à celui qui débattra le mieux pour remporter je ne sais quelle médaille virtuelle du mérite bobo….pour finalement trouver un éditeur de la place parisienne et vendre ainsi une prose mille fois rabâchée et vendue en pléthore exemplaires à la F..C , des extraits circulant sur ta face de bouc, les trous de nez en guise de nombril.

    Il faudrait cesser de participer à la mascarade: grève sur le lieu de travail, soulever (collectivement) le lièvre de la manipulation managériale dès qu’elle montre le bout de son tarin, être au faîte de ses droits, se syndiquer, alerter la médecine du travail, l’inspection du travail, ne pas craindre les fins de mois difficiles (on a une famille, des amis….des économies! ). Évidemment il faut renoncer aux lueurs de l’existence "heureuse" vendue sur catalogue (Mégève en hiver et Caraïbes en été, le bling-bling dans le sac à mains, sur soi et autour de soi). Etre présent à soi et aux autres.

    J’en ai du chemin à parcourir, pas vous?

    Devenons incontrôlables.

    Réponse
  13. Reçu ce communiqué :

    Le collectif appel retraite Pays Basque, qui regroupe des membres de
    syndicats, partis politiques, associations etc, ne compte pas laisser retomber
    la pression et entend poursuivre la protestation contre la réforme des
    retraites samedi en organisant une ribambelle d’automobile en caravane qui
    donnera du klaxon samedi.

    Le circuit mesure 60 kilomètres, de manière à symboliser la revendication de
    la retraite à 60 ans. Plusieurs points de passage, estampillés UMP ou élus de
    droite, recevront cette bruyante visite, dont le domicile de la ministre
    d’Etat Michèle Alliot-Marie.

    Le départ est fixé à 9h30 devant le siège du Medef à la chambre de commerce et
    d’industrie à Bayonne. Les voitures partiront vers Bassussary, Arcangues,
    Saint-Pée-sur-Nivelle. Un arrêt à Ciboure aura lieu à 10h30, devant la
    permanence des députés Michèle Alliot-Marie et Daniel Poulou avant un retour
    vers Biarritz pour 11h30 (mairie du sénateur Didier Borotra et local de l’UMP)
    via Guéthary et Bidart.

    Le retour à Bayonne est programmé à 12H00, devant la mairie du député UMP Jean
    Grenet.

    Députés, sénateurs, MEDEF : Vous allez nous entendre !!!

    Réponse
  14. Oui, la grève générale est souhaitable mais couteuse, on a faim; et pour s’organiser il faut semer au printemps et récolter en hiver.. Réforme agraire ! Ca nous emmène jusqu’à l’hiver 2011-2012..

    Réponse
  15. Nous y sommes, certes, puisque :

    """""Mais ils se trompent.
    Chaque jour qui se couche sur l’échec de ces mobilisations bien balisées nous prépare tous à d’inéluctabilité de l’épreuve de force avec le pouvoir corrompu. Chaque action vaine de ce qui nous est présenté comme le fonctionnement normal d’une démocratie représentative rend encore plus urgent l’avènement d’une démocratie pleine et entière qui ne s’exercerait pas contre et au détriment du peuple. Chaque « promenade de santé » qui ne dérange plus personne et que ceux qui prétendent nous gouverner traitent par le mépris nous rapproche d’autant de la nécessaire confrontation directe que certains appellent de leurs vœux et que tout le monde redoute encore un peu.
    Pour combien de temps ? """""""""""

    Cependant, n’est-ce pas un peu tard lorsque tous ceux qui en détenaient la possibilité de par leurs compétences et aptitudes, lassés de devoir attendre les faiseurs de discours, les gourous de la non-violence, etc…, sont partis faire leur rébellion individuelle ou par petits groupes déterminés à risquer eux leurs vies et leurs libertés quant à ne pas à avoir à attendre d’un riche, d’un politicien, d’un agent de Polemploi ou d’une assistante sociale. Pourquoi se battraient -t-ils aujourd’hui pour ceux qui n’ont jamais bougé autrement que symboliquement, et qui pire encore, les ont vilipendés lorsqu’ils étaient jetés en pâture de ce que les bonnes gens appellent les faits divers.

    Je me le demande en vérité, lorsque le mépris change de côté…

    Réponse
  16. Bonjour, mais pourquoi ne faisons nous pas la grêve de la consommation ?. Car celle-ci touchera le porte-monnaie du Medef et des riches firmes nationales et multinationales et cela ils n’aimeront pas du tout et c’est simple à faire !. Il sufit de ne rien acheter.
    Sinon je voulait rebondir sur une chose ; personne n’est obligé d’obeir à Thibault ou Chérèque car nous savons tous consciemment ou inconsciemment que c’est des jaunes et donc on n’à pas besoin d’eux pour nous décider à se mettre en grêve et ont s’en fout de ses pourris d’ailleurs !!!. Une dernière chose ; je pense qu’on devrait plus faire confiance à la CNT "les anarchistes et à Sud car eux seul et peut-être F-O ont été à la hautteur malgré que l’intersyndicale par ostracisme tient à l’écart la CNT et s’est une trahison et une ignominie de plus mais qui n’étonne plus personne aujourd’hui. Je reprends la phrase des Anarchistes et de la CNT qui est si vrai : UN SYNDICAT,CELA COMBAT !.
    Notre site : http://npatroyesaube.canalblog.com/

    Réponse
  17. Je suis très honorée de figurer en tête de blog, surtout à côté du titre “Battre le pavé et le fer tant qu’il est chaud ! D’abord c’est bien mieux que la tête de gondole et ensuite, comme je n’ai pas non plus une tête de pavé ni de fer (je ne crois pas, non, qu’est-ce que vous en dites ?), je suis très contente parce qu’on ne me battra pas. C’est déjà ça dans ce monde de brutes ! Je suis plutôt d’accord avec Agnès Maillard et de l’autre côté de la pancarte était écrit “on n’est pas dupes, bande de crapules !”… Je vous recommande de ne jamais baisser les bras (sauf en cas d’arthrose grave) et de continuer à penser que le malheur n’est pas INÉLUCTABLE comme on veut nous le faire acroire. La libellule vous embrasse bien fort.

    Réponse
  18. Je suis contente que la Libellule ait trouvé mon blog et encore plus qu’elle soit contente de son portrait. J’aime faire des portraits qui font plaisir aux gens que je photographie et j’ai beaucoup aimé avoir fait ce portrait de toi.

    Réponse
  19. On est tous bien contents que tu sois contente que la libellule soit contente… 😉

    Réponse

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