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Ou l’Europe vue du trou du cul du monde.


Une petite toilette?Je dois être comme beaucoup trop de pour cent de mes chers concitoyens : complètement dans l’expectative quant à ce que je vais bien pouvoir faire de ma peau dimanche prochain. Pour tout le temps qui me reste avant, c’est à peu près calé : passer les prochaines minutes à lâcher ma diatribe en ligne, accompagner la gosse au judo tout en regrettant la dégradation météo qui m’empêche d’en profiter pour bronzer comme un vieux lézard satisfait devant le club, soufflage au théâtre du bled pour la troupe de nabots jusqu’à pas d’heure, couchage de naine exténuée encore plus tard, éjectage du pieu au chant du coq afin d’arriver à temps au bled en chef pour une conf’ très attrayante sur les jardins collectifs, buffet bio aux frais de la collectivité et trainage dans l’après-midi histoire de dénicher un vieux pote en mal d’emploi du temps bien garni pour parler du seul truc vraiment important : qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de notre peau dimanche ?

Je pensais l’affaire torchée depuis le 4 février 2008. Puisque mon bulletin de vote n’a même pas la valeur du papier sur lequel il est imprimé, il y a toujours des tas de trucs plus intéressants à faire un dimanche que de se plier à la bonne vieille mascarade de la démocratie à temps partiel. Le vote n’est utile qu’à ceux qui lui doivent leur pitance. Pour les gueux, c’est, au mieux, un acte d’abdication sans contrepartie, une démission politique en rase campagne.

Parlons-en, justement, de la campagne. Pas la mienne, bien sûr, qui verdoie tendrement sous les flancs gonflés de colère de l’orage qui approche. Celle de l’élection européenne. Ce grand silence, cette sinistre partie de patate chaude où les médias n’ont eu de cesse de nous faire regarder ailleurs pendant que les politiques faisaient mine de s’en battre les flancs d’un air franchement blasé. Le clou de ce triste spectacle fut, parait-il, planté sur le cercueil de cette médiocre mise en scène lors d’un débat télévisé entre deux seconds couteaux (quel choix étrange, déjà…) qui n’eurent de cesse que de s’invectiver avec encore moins de classe et d’imagination qu’un congrès de trolls invités à la biennale des poissonniers de l’arrière-pays niçois.
Du grand n’importe quoi, donc, une sorte de mépris institutionnalisé à l’égard d’une force politique dont on fait pourtant grand bruit quand il s’agit de justifier bien des errements socio-économiques.

Est-ce à dire que la soupe n’y est pas bonne ?
Que Nenni ! La gamelle y est fournie à hauteur de 7000€/mois + indemnités de logement, de nourriture et de transport (merci, Fakir, de rappeler quelques petites notions de base !). Sans compter un environnement feutré, voire suave, où l’on peut tutoyer tout ce que le monde des multinationales compte de lobbyistes soucieux de votre confort et de vos bonnes intentions. Une bonne planque pour les fidèles des partis et tous ceux qui se retrouvent bêtement le cul entre deux mandats bien juteux.
Alors quoi ?

Plus ils nous servent une non-campagne merdique, plus ils nous admonestent d’aller voter et plus ils nous disent que nous sommes tous de vilains abstentionnistes paresseux. Pour des cadors du marketing politique qui nous font prendre les vessies pour des lanternes avec une telle aisance d’habitude, toute cette confusion est intrigante, pour ne pas dire suspecte.

Voter ne sert à rien : ça, c’est acquis depuis qu’on nous a fourgué au forceps le Traité de Lisbonne en lieu et place du TCE que nous avions fort démocratiquement rejeté en 2005 après force débats, discussions et analyses.
Ils savent donc très bien que la politique nous intéresse, y compris et surtout quand on nous la sert comme compliquée et hors de portée de nos petits cerveaux de citoyens de base.
Ce qui ne les empêchera pas de gloser sur l’abstention, sur l’air de : comme ils s’en foutent, on peut faire ce que l’on veut !
Du coup, ça me chagrine de ne pas y aller.
Mais si j’y vais, je n’ai pas envie de voter non plus, de cautionner cette vaste fumisterie, alors que les décisions importantes ne cessent et ne cesseront de se prendre en dehors de tout débat démocratique.
Je pourrais voter bien à gauche, genre NPA (ce qui ravirait l’adorable CSP !) ou Front de Gauche. Sauf que je ne pardonne ni l’isolationnisme des premiers, ni les probables accointances en devenir des seconds avec les socios-traîtres du PS. Alors que les deux ensemble, on aurait pu faire péter le score au plafond !
Autant dire que l’offre politique est totalement inadaptée à mes convictions, pour rester polie.
Reste le vote blanc, version petit slip de la contestation ou le vote nul contestataire qui a tendance à recueillir mes suffrages préélectoraux… au détail près que je vis justement en rase campagne et qu’un bulletin bien saignant dans le bureau de vote d’un bled de 200 habitants fera probablement l’effet d’un concert de cors de chasse dans un couvent carmélite. Autant me trimbaler à poil avec un gros nez rouge et une pancarte les bouseux sont des mange-merde dans l’église du bled pour bien me distinguer et tisser d’innombrables de liens d’amitié indéfectibles avec les autochtones !

Bref, je ne sais toujours pas ce que je vais bien pouvoir faire de ma peau dimanche prochain ça a tendance à sérieusement m’agacer.


Hors sujet, mais tout de même fort à propos, les plus observateurs d’entre les fidèles auront remarqué que ce modeste blog s’orne depuis peu d’un gros bouton Faire un don, en haut à droite, aussi discret et élégant qu’un kyste acnéique sur le nez de Monica Bellucci. Il s’agit juste là de faire appel à votre sens naturel de la largesse financière, laquelle vient immanquablement soutenir l’effort au long court que peut représenter la tenue d’un rade tel que celui-ci. J’écris moins souvent en ce moment parce que je cours avec plus d’ardeur après l’argent du loyer qui tend à manquer, maladie fort contagieuse par les temps présents. Je compte donc un peu sur les moins pelés d’entre vous pour contribuer quelque peu à l’entretien de ma force d’écriture.

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26 Commentaires

  1. On peut toujours voter écologistes, c’est comme l’homéopathie, ça peut pas faire de mal;…
    En plus, ils sont contre le profit sans conscience.

    Profit sans conscience n’est que ruine des salariés et de l’environnement.

    Réponse
  2. Je ne vois que 3 alternatives :
    1/ Les margoulins qui nous gouvernent se maintiennent au pouvoir grâce à leur propagande et à notre démobilisation actuelle (du fait de cette propagande et de l’illusion d’action qu’est Internet)

    2/ Le changement vers de nouvelles règles démocratiques via les urnes (L’accès à une information contestable et vérifiable en étant la clef de voute)

    3/ La violence telle qu’elle peut être racontée dans le célèbre "L’insurrection qui vient"

    Mes préférences actuelles vont vers le changement démocratique (malgré le "viol" subit le 4-fev-2008 à Versailles) et je voterai pour le FRONT DE GAUCHE dont je trouve le discours et les propositions cohérentes tant avec la situation actuelle qu’avec leur historique de propositions.

    NB: Le Front de Gauche préfère une alliance avec le PS qu’un rejet dogmatique à la NPA qui ne fait que conforter sarkozy de nagy-bocsa au pouvoir.

    Il vaut quand même mieux un "T’auras pas tout ce que tu souhaites avec le PS" qu’un "T’auras tout ce que tu ne souhaites pas avec l’UMP" !

    Réponse
  3. Chère Agnès (Je peux vous appeler Agnès, depuis le temps que je vous lis?) :
    "Je pourrais voter (…) Front de Gauche. Sauf que je ne pardonne (pas) les PROBABLES accointances en devenir des seconds avec les socios-traîtres du PS."
    Vous ne sentez pas comme une erreur dans le raisonnement ? En sanctionnant la faute susceptible d’être commise, vous nous faites une crise de sarkolefebfrisme, là.
    J’espère que vous serez remise d’ici dimanche.
    Meilleurs voeux de rétablissement.
    Salut et fraternité.

    Réponse
  4. D’abord, ma résolution était ferme. Merde. J’allais dire merde. Et ne pas aller voter. Nan mais. Je rancunais. Pas aimé que le traité où l’on a dit non soit devenu un traité où ils disent oui.
    Je voulais bouder, quoi.
    Vu de mon nombril, ça a tenu quelques temps la route.
    Mais petit à petit, à mesure que la date du scrutin approchait, j’étais de plus en plus piteux dans ma tête de n’aller pas voter.
    Finalement, j’ai décidé d’aller dans l’isoloir et de ne pas dire merde. D’toutes façons, nul, blanc, ça fait plaisir à ceux qui le font mais ça compte pas.
    Alors sans lire aucun programme, j’ai opté pour le bulletin vert, histoire de signifier ma préoccupation développement durable.
    Pas génial en ces temps où la démocratie on s’assoit dessus mais plus satisfaisant notamment vis à vis de mon regard dans la glace et de mes enfants à qui j’étais en peine d’expliquer pourquoi je n’irais pas voter moi qui les invite à faire honneur à leur droits et devoirs de citoyens.
    Ma voix ne sera sans doute pas entendue mais elle sera comptabilisée.
    C’est probablement mieux qu’un silence que l’on croit hurlant et qui n’est qu’une plainte dans son coin.

    Réponse
  5. front de gauche sans hesiter en me foutant de la cuisine a venir parce que je ne vois pas ce qu’on peut faire en dehors d’un front commun

    Réponse
  6. Personne a vu le clip du petit escargot décroissant (rouge sur fond blanc dans un cadre noir)? Je vais pas voter pour eux, d’abord je crois même pas qu’ils y tiennent vraiment, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le regarder. Aucun autre clip ne m’a fait cet effet là.

    Je vais probablement cultiver mon jardin. Au sens propre s’il fait beau, au sens figuré s’il pleut. Et si j’y trouve des escargots, je les regarderai plus de la même manière. Les listes pour lesquelles j’aurais pu voter, je vais même pas leur reprocher d’avoir pas su s’unir, parce que j’en ai fait mon deuil. Trop d’intérêts bassement électoraux sont en jeu.

    En m’abstenant, je suis presque sûre de faire partie de la majorité, c’est pas rien comme argument. Ca me rappellera 2005, héhé!

    Réponse
  7. C’est exactement mon dilemme. Habitant de la France d’en bas à gauche (politiquement à gauche, géographiquement très en bas à gauche, et socialement de plus en plus bas), je me suis finalement décidé à voter pour le FG, pour découvrir en suite qu’il ne se présentait pas dans mon bled.

    Et là, franchement, je ne sais trop que faire.

    Réponse
  8. Nouvelles du Monolecthon : 4 généreux donateurs depuis hier après-midi et 85€ dans l’escarcelle. Ça fait très plaisir, si, si, vraiment. Question : dois-je publier une feuille de calcul de suivi des dons (date, montant net) ou pas? Bref, merci à eux et à tous ceux qui suivront.

    Réponse
  9. Madame Monolecte, il me semble que vous culpabilisez d’avoir mis ce petit bouton en haut droite. Autant que je sache, vous ne faites pas la manche (quand bien même) mais proposez, sans mettre le couteau sous la gorge, aux lecteurs qui le souhaitent de rémunérer un travail que beaucoup de vos lecteurs apprécient depuis des années.
    Je ne vois donc pas pourquoi vous devriez exposer le moindre euro reçu par de généreux donateurs qui n’en demandent pas tant. Autant que je sache, les personnes qui écrivent les commentaires ne déclarent pas leur salaires en signature pas plus que je n’épingle ma feuille de salaire sur la porte de mon domicile.
    Je considère pour ma part que vous avez eu une bonne initiative de nous donner la possibilité, à nous lecteurs, actifs ou passifs, de vous remercier concrètement pour votre travail de réflexion et d’écriture, et vous souhaite que cela fonctionne bien. On a beau être de gauche, on a encore besoin d’argent pour vivre.
    Au plaisir de continuer à vous lire…

    Réponse
  10. Ben oui …après avoir lu cet excellent article et compris du coup tout le coté vain d’aller voter pour installer des députés à 7000 euros la chaise…vous vous étes dit, 5 ou 10 euros de gazole dépensé pour rejoindre le bureau de vote ; autant les dépenser pour quéque chose d’utile en cliquant sur le monolectien bouton orange.

    Réponse
  11. Voter ne me coûtant rien, mon bureau de vote étant à 20 m derrière chez moi, j’ai accompli ce matin mon "devoir civique", et voté pour le moins pire de ceux parmi lesquels je pouvais choisir. Je le regrette déjà : je me suis fait une déchirure musculaire sur le chemin. Nom d’un chien, avoir juste 20 m à parcourir et se faire une déchirure musculaire au milieu de de l’aller, c’est pas un signe que j’aurais du m’abstenir, ça ?

    Réponse
  12. Pour schématiser, je irai voter "nul" demain (je vis en Belgique et le vote est obligatoire) parce que j’estime le suffrage universel a été confisqué au peuple : les élections ne constituent plus un vecteur de changement
    a) les grands partis ont tous accepté le capitalisme. C’est leur degré d’acceptation de celui-ci qui les différencie
    b) les petits partis anticapitalistes ont l’illusion de pouvoir grandir sans être transformés et/ou veulent utiliser le processus électoral pour se montrer et défendre leurs idées. Perso, j’estime l’investissement politique déraisonnable. Il coûte à ces petites listes énormément de temps et d’argent alors qu’elles pourraient le consacrer à s’ancrer beaucoup plus dans les autres luttes. Parallèlement, elles donnent l’illusion que les élections servent actuellement à quelque chose (l’exemple du TCE a été repris plus haut. Restent les critères de Maastricht, les privatisations discrètes ou en grande pompe, l’augmentation du temps de travail, l’augmentation de la précarisation, etc.)
    Donc, je préfère me battre un peu toutes les semaines, plutôt que déposer un bulletin dans l’urne et marquer ainsi mon approbation au non-changement

    Réponse
  13. uh ?
    comment ZapPow a-t-il pu voter ce matin, moi je croyais que c’était demain ?!

    et puis le Front de Gauche pas dans son village, euh… les listes ne sont pas communales que je sache ?

    soit j’ai tout faux, soit je me demande : quel intérêt de raconter des fariboles ?

    Réponse
  14. Par bled, je n’entendais pas "village", mais plutôt l’endroit où je vis au sens large. Aux Antilles-Guyane et à Saint-Pierre et Miquelon, on vote aujourd’hui, samedi. Je ne sais pas s’il en va de même dans les autres collectivités d’Outre-Mer.

    Les listes sont régionales (il ne s’agit pas de nos régions habituelles, mais de circonscriptions, qui peuvent regrouper plusieurs régions). Ma circonscription est la circonscription de l’Outre-Mer, qui regroupe départements et territoires d’Outre-Mer de l’Atlantique, du Pacifique et de l’Océan Indien.

    Les listes en lice sont :
    l’UMP
    Le Modem (Outre-Mer solidaire)
    Europe Écologie
    Parti Socialiste
    Alliance des Outre-Mers (partis de gauche, dont partis communistes et le Parti Progressiste Martiniquais, le parti d’Aimé Césaire)
    Libertas

    Apparemment, il y en a d’autres, comme Alliance Royale (des royalistes, pas des soutiens de Ségolène), dont il faut télécharger le bulletin sur Internet pour l’imprimer chez soi (une démarche très écologique, mais vouée à l’échec). Il n’y a eu aucune campagne, localement, du FG, du FN, du NPA…

    La raison pour laquelle nous votons, depuis quelques années, un jour avant la France métropolitaine, c’est qu’avant, les soirées électorales commençaient à la télévision, et les résultats commençaient à tomber avant que le scrutin ne soit clos chez nous, ce qui est loin d’être idéal (les collectivités de l’Atlantique sont les seules dans ce cas, c’est pourquoi je ne sais pas si dans l’Océan Indien ou le Pacifique on vote le samedi ou le dimanche. Logiquement, on devrait y voter dimanche)

    Réponse
  15. Il est 16. 4O, le téléphone sonne.
    Je décroche et avant que j’ ai placé un mot, j’ entends ceci :

    Bonjour, monsieur, ici François Bayrou,
    avez vous une minute à me consacrer ?

    Je n’ ai toujours pas dit un mot, mais François Bayrou enchaine : je vous
    remercie, je vous passe un ami à moi
    qui va vous parler de notre objectif.

    Le type dévide son laius, et me dit pourquoi il faut que je vote Modem
    dimanche, me remercie
    et je n’ ai toujours rien dit.

    Moi j’ appelle ça du démarchage sauvage, du marketing politique à l’ usage des cons et des mal comprenants.

    Il en fait beaucoup en ce moment François Bayrou. Se prend il pour Jeanne d’ Arc ou pour une réincarnation de De Gaulle.
    En tout cas il sait tout ce qu’ il faut faire
    pour la France…

    En tout cas, je sais au moins que je ne voterai pas Modem !

    Réponse
  16.  »mea culpa », ZapPow, c’est donc moi qui ai tout faux ! et en l’occurrence je te remercie de rappeler que l’Europe est partout dans le monde (ou presque) ! en tout cas en effet très en bas à gauche 😉 (je témoigne que je t’avais cru basque…) et je te prie d’excuser mon incrédulité de tout à l’heure.

    qu’as-tu finalement voté ?

    Réponse
  17. Salut Miss Monolecte,

    Comme toi j’ai voté NON au référendum sur le TCE.
    Comme toi j’ai été dégoutée par les "socialistes" qui se sont allègrement assis sur mon vote.
    Mais par contre, je n’ai pas, mais alors pas du tout l’intention de ne pas voter ce dimanche!

    J’ai dit NON, je redirais NON et au besoin je leur dirais MERDE.
    L’abstention ou le vote blanc, ça les arranges bien trop (au point qu’on a plus que l’impression qu’ils l’organisent. T’es pas d’accord ?).
    C’est vrai quoi si tous les nonistes ne votent pas, le champ restera entièrement occupé par les ouiouistes eurobéats (opération gagnante pour eux même si ils feront semblant de pleurer sur le taux de participation comme les bons faux culs qu’ils sont).

    Je me suis inscrite au Parti de Gauche dés que Méluche a claqué la porte du PS et j’ai fait campagne toute cette semaine pour le Front de Gauche.
    Besancenot ne nous a pas rejoints, j’en suis la première désolée. Mais bon ses sempiternels procès d’intention envers le PC commencent à me fatiguer.
    Qu’est ce qu’il cherche, la disparition complète des cocos, qui laisserait le champ libre au PS pour faire une alliance avec le Modem ?
    On cherche à construire une alternative au PS, une gauche de GAUCHE.
    C’est le début du chemin, mais bon c’est en mettant un pied devant l’autre qu’on avance.

    En attendant, qu’est ce que c’est sympa de se retrouver ensemble, les PG, les PC, les camarades de la minorité du NPA qui nous on rejoint, les républicains de gauche, les altermondialistes et les autres.

    Salut amical.
    Claude, visiteuse de ton troquet depuis la campagne de 2005

    Réponse
  18. Ben, j’avais pas trop le choix : j’ai voté Alliance des Outre-Mers. Sinon c’était l’abstention, et la déchirure musculaire pour rien ;o)

    Je crois qu’on va établir des records d’abstention. Près de 90 % en Guyane. En Guadeloupe, il y avait des gens qui ne savaient même pas qu’il y avait des élections (et probablement dans les autres régions aussi), c’est dire l’enthousiasme avec lequel ont été menées les campagnes.

    Réponse
  19. "Voter ne sert à rien : ça, c’est acquis depuis qu’on nous a fourgué au forceps le Traité de Lisbonne en lieu et place du TCE que nous avions fort démocratiquement rejeté en 2005 après force débats, discussions et analyses".

    Il faut tout de même rajouter que "nous" (pas moi) avons élu en 2007 un Président de la République qui avait clairement annoncé que, s’il était élu, il ferait ratifier par le Parlement le TCE que nous avions rejeté par referendum.

    Les inconséquences des politiques ne sont que le reflet de celles des électeurs.

    Réponse
  20. Toi aussi, participe à la chaîne de billets que je tente d’initier en publiant en ligne ta petite bibliothèque personnelle du parfait petit terroriste ! un (modeste) exemple ici :

    http://gauchedecombat.wordpress.com

    Et vive la résistance !


    GdeC

    Réponse
  21. 7000€ c’est beaucoup, pour les déclassés, chômeurs, salariés que nous sommes. Mais c’est aussi le salaire d’un PDG de PME de 50 péquins, c’est moins qu’un médecin spécialiste. Pour info un ingénieur en ifo sur Paris gagne entre 3 et 4000€ . Ce gros salaire est aussi censé garantir (voeu pieu ?) contre la corruption. Le scandale n’est pas là. Il est dans la représentativité des élus, dans le mode d’élection par région, dans le fait que tous n’ont pas eu de buletins…

    Réponse
  22. ça n’a rien avoir avec le business de dimanche sur lequel tout a été dit ou presque …. le meilleur comme le pire (heureusement … le meilleur ici 🙂 ).

    … mais simplement pour savoir …. derrière la baignoire … ne serait-ce point le Mt Colombier ? … et la fin du Trélod à droite ? … pris qqe part dans les alpages entre le Bonnet de Cherel et le Mont de la Coche … sous l’Arcalod … dans notre si beau massif des Bauges (qui a du reste massivement voté vert … surtout dans sa partie ouest).

    Réponse
  23. Raté! Ce sont les Pyrénées. D’ailleurs, il suffit de cliquer sur la photo pour aller sur Flickr, où elle doit être géoréférencée!

    Réponse
  24. oui merci ! j’ai vu après 😉

    ça ressemble pas mal 🙂 ….
    merci !

    Réponse

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