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Une offre tout ce qu’il y a de plus convenable

Par Agnès Maillard
10 avril 2008

Il n’aura échappé à personne qu’hier fut une journée particulièrement grandiose pour tous ceux qui ont cru à la légende du princident de l’augmentation du pouvoir d’achat. Cela dit, ce soyons pas langue de pute, le ch’tiot princident n’a jamais cru bon préciser à qui il destinait réellement cette fameuse augmentation du pouvoir d’achat…

La première couche fut passée avec l’augmentation de 5,5 % du prix du gaz réclamée par GDF, qui suit celle de janvier et toutes les autres, surtout depuis que la belle est à marier. Voilà qui devrait améliorer le pouvoir d’achat… des actionnaires de GDF. Cela dit, je suis vraiment garce, puisque c’est la faute au Marché des produits pétroliers… enfin, il parait.

Arrive ensuite la suppression des tarifs sociaux de la SNCF. Un œil exercé a remarqué que ça titrait un peu comme cela : La SNCF supprime les tarifs sociaux. Dans les faits, c’est plutôt le gouvernement de superpouvoird’achator qui a décidé de serrer le kiki des financements de ces antiques privilèges qui incitent les gueux à se reproduire bien au-dessus de leurs moyens. Il ne s’agit là ni de pisser à la raie de 68, ni de démonter le programme du Conseil National de la Résistance, ni même pulvériser les infâmes avantages acquis par les vas-nus-pieds de 1936, mais bien de mettre fin à cette inique prime aux pondeuses et autres crevards qui date, mais date… de 1921, pour être précis ! Car c’est bien cela la modernité ! Et qu’il faut bien gratter les fonds de tiroir pour financer l’augmentation du pouvoir d’achat des 234 000 heureux bénéficiaires potentiels du bouclier fiscal, soit… 0,36% de la population française.

Face aux 166 mesures qui sont autant de crans à creuser dans la ceinture des ménages français, il fallait trouver une certaine forme d’équilibre, trouver les fauteurs de gouffre budgétaire : ces enfoirés de chômeurs qui s’engraissent comme des saligauds aux frais de la princesse en glandant toute la journée au lieu de produire les saines richesses qui viendront alimenter le trou du bouclier fiscal, le vrai, le béant en se permettant de faire la fine bouche et de refuser les emplois convenables acceptables raisonnables qu’on a la gentillesse de bien vouloir leur réserver !

C’est vrai ça, si toutes ces feignasses trimaient, nul doute que les autres se serreraient moins la ceinture !
Bien sûr, ce n’est jamais dit comme cela, mais l’annonce de nouvelles restrictions qui touchent tous les aspects de la vie quotidienne des ménages moyens et modestes (santé, logement, transports, énergie, éducation, etc.) s’accompagne souvent d’une rodomontade antichômeurs antichômage prononcée le torse bombé, le menton fier et le cul d’aplomb sur deux petites guiboles fermement campées sur un océan de purin idéologique.

Eh oui ami chômeur qui te permet chaque jour de cracher dans la soupe et d’écarter d’un revers de la main une des très nombreuses offres d’emploi que ton conseiller ANPE, ton meilleur ami, a pris la peine de débusquer pour tes beaux yeux, tiens-toi-le pour dit : dorénavant, deux refus te vaudront le sceau de l’infamie et l’expulsion manu militari du jardin des délices de l’indemnité ASSEDIC. Car vois-tu, fieffé profiteur assoiffé d’argent gagné à la sueur du front d’autrui, alors que la France qui se lève toujours plus tôt pour travailler toujours plus et qui dans un grand élan patriotique va devoir encore plus encore se sacrifier sur l’autel du Grand Marché Triomphant, toi, gredin oisif et vicieux, tu vas devoir cesser de te goberger du malheur des vaillants et caler le joug glorieux de ceux qui bossent pour des clous sur la peau soyeuse de ton cou rétif !

Faute de signifier grand-chose, ce petit discours grinçant aura le mérite de consoler tous ceux qui vont cueillir une fois de plus les fruits amers des promesses creuses.

Car il y a souvent loin de la coupe de vinaigre aux lèvres gercées. Je ne suis sûrement pas un exemple, mais sur trois périodes de chômage dans ma vie, de 12, 17 et 30 mois, si j’ai reçu… voyons… trois offres de l’ANPE, c’est bien le bout du monde. Et faut voir les offres!

Mon petit purgatoire

Après un an de RMI, j’étais plus ou moins au bout de tout, mais je continuais quand même ma recherche active d’emploi envers et contre tout. Cela faisait bien 6 mois que j’avais une touche sérieuse à la CCI du bled en chef, mais comme tout chômeur le sait pertinemment, le temps s’écoule fort différemment selon qu’on se trouve du côté du manche ou de la cognée. Du coup, j’avais fini par accepter un atelier pompeusement baptisé « club de chercheurs d’emploi » qui m’avait surtout coûté bonbon en déplacement, bien des ennuis pour me faire héberger et ne m’avait pas fait avancer d’un pouce vers le sésame du retour à l’emploi. Par contre, j’y avais trouvé une intervenante attentive et respectueuse des gens et des tas d’autres jeunes comme moi en galère, ce qui m’avait amenée à commencer à émettre de sérieux doutes quant à ma supposée responsabilité de mon état.

Bref, j’avais le moral un peu moins en berne et je relançais prudemment mon contact prometteur à la CCI quand elle arriva subitement : l’offre d’emploi de l’ANPE. En fait, je ne me souviens plus exactement des termes de la chose (cela remonte à 10 ans, maintenant), mais voilà, y avait un boulot pile-poil pour moi qui me tendait enfin ses petits bras musclés et il me fallait me rendre fissa à mon agence pour en savoir plus. 50 kilomètres plus tard, me voilà devant un agent qui m’annonce qu’il m’a dégoté un travail qui m’ira comme un gant dans une association d’alphabétisation pour adultes. Sur le principe, j’aime bien l’idée et me voilà en chemin pour une journée découverte de l’association en question.

C’était plutôt sympa, bien que les locaux étaient plutôt exigus et réclamaient quelques menus travaux de mise en conformité. Je me souviens y avoir passé des moments assez chaleureux et intenses, passant d’un groupe à l’autre, encourageant des vieilles Bédouines à déchiffrer un abécédaire ou accompagnant un ouvrier disqualifié dans l’ânonnement de son journal. Même si je n’aspirais pas vraiment à faire carrière dans ce domaine, cela me semblait plutôt une bonne opportunité d’entrer pour de bon dans le monde du travail et de me faire une expérience utile.

Sauf qu’il s’agissait d’un contrat « aidé » de 6 mois, à mi-temps, payé au SMIC, à 50 km de chez ma grand-mère. Quand le conseiller m’annonce ça, je tombe des nues : mais comment voulez-vous que je fasse pour aller à ce job, alors que je n’ai pas de véhicule personnel et que ce boulot ne me permettra ni de me déplacer ni de prendre un logement sur place ? En plus, c’est sans avenir !

Là, l’agent me fait remarquer vertement que ce n’est pas son problème. Quand je lui fais remarquer que je suis titulaire d’un DEA et que l’emploi est déqualifiant, il me rétorque juste que c’est ça ou la radiation.

Chtonk… prend ça dans ta face. Ce qui m’a sauvée du néant, c’est l’heureux coup de fil de mon contact qui transforma finalement une longue attente en un petit contrat de quelques mois, au SMIC, certes, mais à plein temps !

Une offre pourrave en un an. Parce que je veux bien bosser, mais pas pour la gloire ou crécher sous les ponts.
Mais voilà, déjà que passé trois mois, un chômeur, ça commence à sentir le loser et pour bien des employeurs putatifs, la date de limite de péremption, alors que dire du regard que vous portent les autres une fois que vous êtes arrivé à la case RMI. Chair à canon des poor jobs qui se ramassent à la pelle…

Tout ça pour dire que pour beaucoup, l’offre raisonnable de boulot, c’est celle qu’ils ne vaudraient ni pour eux, ni pour leur gosse, mais qui est toujours assez bonne pour les crevards. Que, de toute manière, les chômeurs sont déjà bien gardés, depuis fort longtemps et que de répéter pour la énième fois qu’on va leur serrer le kiki ne va strictement rien changer au fait que le grand équarrissage du petit peuple commence à s’emballer. Qu’entre le travail qui se durcit et paie de moins en moins bien, les prix des besoins fondamentaux qui flambent, les systèmes de solidarité que l’on siphonne au profit de ceux qui ont déjà plus qu’il n’en faut, bientôt vous aussi vous devrez vous jeter comme des chiens sur les emplois raisonnables qu’on vous réserve et que le princident de l’augmentation du pouvoir d’achat ne sera plus que le souvenir brumeux d’une monstrueuse farce obscène.

47 Commentaires

  1. Y’a un bon créneau d’investissement dans la matière première, ces temps-ci… Je crois que je vais investir en actions dans une fabrique de vaseline…

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  2. On croit rêver à entendre Wauquiez et son histoire de mobylette.

    Et encore cette histoire des emplois (pourris!) non pourvus qu’on nous ressert, et que les chômeurs osent refuser…

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  3. Puisqu’on en est à être acides…

    Hier à 13 heures, la pouffiasse qui présente le journal explique qu’il y a des émeutes de la faim à cause de la hausse des prix. Ca m’a rappelé quand il y a deux ans, la même avec le même sourire annonçait la grande nouvelle que le gouvernement et l’Europe avaient des plans mirifiques et fabuleux pour favoriser la production d’agro-carburants, que c’était l’avenir, que ça allait aider à lutter contre la hausse du prix du pétrole. Hier donc, pas un mot sur les nécro-carburants. Et comme pour les manifs lycéennes, si on en parle seulement maintenant, c’est parce qu’on peut montrer quelques images avec des boutiques éventrées… et des gens qui ne parlent pas comme les gens biens.

    Ca fait 6 mois, un an, deux ans que toutes les organisations humanitaires et autres agences de l’ONU tirent la sonnette d’alarme et expliquent que la façon dont les nécrocarburants sont encouragés est criminelle… mais la pouffiasse, elle n’avait pas envie de le raconter. Elle préfère expliquer que la secrétaire d’état à l’environnement, elle a pêté plus haut que son cul (cf ASI). De la diversion, toujours de la diversion… et quand on parle des pauvres, toujours montrer qu’ils sont violents et indisciplinés.

    Demain, on va nous expliquer que les manifestants contre la bouffe chère, en Egypte ou en Haïti, ce sont des privilégiés qui militent pour la conservation de leurs privilèges…

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  4. Les emplois aidés n’aident personne.

    Mieux vaudrait les laisser tomber : on ne peut rien faire avec un demi-SMIC, surtout affecté au hasard des lieux d’implantation les plus improbables des structures d’économie mixte.

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  5. Et en plus sans verser dans le pessimisme exacerbé, on peut penser que le pire est devant nous. Mais que fait notre bien aimé "5 pieds 5 pouces " ?

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  6. @ fred

    je pense que la plus grosse insulte que l’on puisse faire à la personne présentant le journal est d’éteindre la TV .
    Par la même occasion on s’évite la vulgarité et on libère son cerveau disponible.

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  7. C’est pour ça que je trouve que l’ANPE (l’Agence Nationale Pour l’Emploi) porte très mal son nom. Quand on ne connaît pas, on pense (à tort) qu’elle "aide le demandeur à trouver un emploi"… un service "pour" le demandeur, quoi. Mais non, c’est le monde à l’envers. Du fait d’une offre en emploi très inférieure à la demande, elle essaye de forcer ceux qui sont demandeurs (à la base) à accepter des emplois inacceptables (financièrement, etc.) sous la menace. Ce n’est pas du tout un service qu’elle rend aux demandeurs (et surtout quand on voit quand c’est des emplois aidés). C’est très clairement des actions "contre" les demandeurs, les chômeurs. Elle devrait s’appeler l’Agence Nationale Contre les Chômeurs.

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  8. L’unique fois où l’ANPE m’a proposé un poste, c’était il y a une 15aine d’années, je me souviens encore de l’intitulé: "S.I.V.P démonteur de pneus"!!!. (vous vous souvenez de ça, tuc, sivp etc.?– râh, nostalgie…). Pourtant, malgré mon DESS en génie électrique, j’acceptais d’être manoeuvre sur les chantiers BTP depuis une paire d’années, au smic, en me disant qu’ainsi j’étais au contact du monde du travail. Ah oui, j’oubliais un détail, je suis maghrébin. Il m’a fallu passer par 12 ans d’intérim avant d’avoir mon premier cdi, bien sûr à peine plus qu’au smic. et pas dans un bureau.

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  9. Ma grand-mère me disait : "A force de marcher sur la tête, une fois que tout est bien raboté, on en arrive quand-même à retomber sur les pieds…"

    Comme le dit le Nain dans les Guignols hier soir " Moi, dans congés payés, y’a deux choses qui m’dérangent (tic nerveux) : Un, ce sont des congés … et deux, ils sont payés … " (Oui, c’est la seule émission que je regarde de la journée).

    Le jour où le Guru sera milliardaire avec ses actions en vaseline, ptet que quelques personnes commenceront à se dire … mais pourquoi on se fait si durement mettre au juste ?

    Chacun a, autour de soi, un paquet de gens excédés par cette politique de sape, qu’ils soient de droite, de gauche, du haut ou du bas. Reste plus qu’à lancer le bouzin. Et vous savez bien que quand on lance quelque chose très, trèèèès fort, ce quelque chose finit par faire des révolutions autour de la Terre … 😉

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  10. (Je vais m’attirer les foudres de tes lecteurs mais j’ose quand même !)

    C’est pour cela que je suis ravie de la fusion ANPE Assedic, l’ANPE ne servant à rien, étant incompétente, je suis ravie que les chômeurs puissent avoir accès aux deux services en même temps : une perte de temps en moins pour eux !

    Il est barge ce Wauquiez 30 bornes avec une mobylette, il a vu ça où lui ?
    Je persiste à dire (et je signe), si les villes étendaient les réseaux de transport, il y aurait moins de chomage, l’achat et l’entretien d’une voiture assurance et essence comprise coûte trop cher aujourd’hui.Prochain travail j’y regarderai à deux fois et refuserait les postes au delà du centre ville !

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  11. ça ne va pas révolutionner votre vie, mais j’aime bien ce que vous écrivez, Agnès
    si vous publiez un jour, je serai preneuse
    vous avez vu, je le mets au futur et pas au conditionnel

    (d’ailleurs, il me plairait assez de lire ici tout le mal que vous penserez du milieu de l’édition)
    😉

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  12. désolée fanette, mais pour avoir bien connu les 2 agents, anpe/assedic…
    ça sera bien pire quand on ne sera suivi que par les seconds.
    encore moins d’états d’âme : salariés du privé, éjectables au moindre froncement de sourcil, payés au rendement, et le rendement c’est quoi ? le dégagement de chômeurs.
    Alors, oui, l’anpe c’était pas le top.
    Oui, l’anpedic, ce sera bien pire.

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  13. Faribole, je sais bien que malheureusement c’est ce qui se trame, mais voyez, les chômeurs qui veulent réellement s’en sortir vont vers de vraies cellules de reclassement, des associations d’entraide, des gens bénévoles se plient en quatre pour les chômeurs, c’est une contradiction que j’ai repéré et que je ne comprends pas : pourquoi ces associations loi 1901 travaillent elles mieux que l’ANPE ?Pourquoi sont elles plus efficaces ?

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  14. Magnifique, Agnès, merci pour ce texte ! Avec celui de Seb VLF,
    http://www.bakchich.info/article333
    ils m’ont fait du bien là où ça fait mal… ;-/

    Comme dit Vince, peut-être que ce coup-ci, si on lance un truc très très fort et très très haut, il finira bien par leur tomber sur la tête ?

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  15. @ fanette
    me trompe-je ou vous insinuez que la majorité des chômeurs sont des feignasses ? : ("les chômeurs qui veulent réellement s’en sortir vont vers de vraies cellules de reclassement"). Sachez que le pourcentage de feignasses chez les chômeurs doit être sensiblement le même que dans la population dite "active" : j’en ai croisé des feignasses dans bon nombre d’entreprises dans lesquelles j’ai bossé, ils, elles passaient leur temps à se balader avec un dossier sous le bras de service en service, la différence c’est qu’ils avaient un bulletin de salaire à la fin du mois et n’étaient pas inscrits à l’anpe, à partir de 40 ans on est un vieillard, je t’explique pas à 50 balais, la seule solution qui viendra je pense c’est une révolte… Je rappelle à toutes fins utiles que le chômage tient un rôle social dans la société, c’est de faire peur à ceux qui ont encore quelques miettes de boulot (jusqu’à quand ?). C’est pas nouveau dans les années 60 on a fait venir les travailleurs étrangers pour faire baisser les salaires des locaux, depuis ils ont inventé les délocalisations, toujours dans le même but faire baisser les salaires et les "charges" Ils se fendent bien la gueule en haut, ils balancent leurs conneries et les gueux se battent entre eux pour savoir qui à la plus grosse miette et à qui on va encore faire l’aumône ou pas, rmi, ass, alloc etc. Rappelons que ceux qui nous veulent du mal sont très unis. Quand nous aurons tous compris que l’union fait la force, la peur aura changé de côté, pour l’instant vu les réactions d’une majorité que je lis ici ou là à cracher à la gueule de gens que l’on vire (Gandrange et cie), les salauds qui nous gouvernent n’ont pas fini de s’amuser.

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  16. assez d’accord avec james west… le guichetier de ma banque est un branleur fini, qui a un travail, dans un secteur porteur et plein d’avenir.
    quant aux cellules de reclassement, assos et autres business du chômage, la proportion d’efficacité y est sensiblement la même qu’à l’anpe ou ailleurs (testé sur le terrain, croyez-moi). Quand il y a qq part un boulot pour le chômeur, il le trouve. Sinon, c’est qu’il n’y en a pas.

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  17. L’avantage, c’est que plus il y aura de gens dans la merde, plus…

    non, rien.

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  18. Bientôt le STO pour les chômeurs ?

    Réponse
  19. Belle synthèse de cette effroyable manipulation des consciences qui vise à transformer la victime en coupable.

    -" Car vois-tu, fieffé profiteur assoiffé d’argent gagné à la sueur du front d’autrui, alors que la France qui se lève toujours plus tôt pour travailler toujours plus et qui dans un grand élan patriotique va devoir encore plus encore se sacrifier sur l’autel du Grand Marché Triomphant, toi, gredin oisif et vicieux, tu vas devoir cesser de te goberger du malheur des vaillants et caler le joug glorieux de ceux qui bossent pour des clous sur la peau soyeuse de ton cou rétif ! "

    …là… je fonds. Allez Louya ! Moi qui me demandais ce que pouvait être un orgasme littéraire, je sais maintenant !

    Agnès je t’aime.

    Et voilà, ça devait arriver. Depuis le temps que la musique de tes mots caresse mes synapses, ébranle mes neurones, berce mon esprit, gouzille mon lobe, ça devait arriver…

    Mais je m’en tiendrai à un platonicisme de bon aloi, et pour prix de ma sagesse j’ose espérer que tu m’autorisera à placer l’extrait de ta symphonie dans l’écrin d’un cadre que je placerai au plafond de ma chambre. Ainsi chaque soir je le réciterai tel un mantra puis m’endormirai, l’âme apaisée, serein,( cui-cui ).

    A bientôt ô ma fée.

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  20. @ pas perdus :
    Ou des "camps de travail" ?
    Vous savez ? "Le travail rend libre" ("Arbeit macht frei") …
    Et "si vous ne voulez pas y aller, c’est que vous ne voulez pas travailler" … imparable comme argument !

    À propos des "chômeurs qui veulent réellement s’en sortir" … c’est amusant parce que j’ai vécu exactement l’inverse. Alors que pour les stages, on n’avait pas l’air de me trouver trop mauvais, avec les assoc. (et compagnie) ça n’aboutissait pas (à quelque chose de sérieux). Et j’ai fini par me tourner vers l’ANPE, pour "réellement m’en sortir"… au moins eux, ils devraient être pro., avoir du résultats quoi… Ohhh, la surprise ! Moi qui pensais qu’ils permettaient à chacun de s’en sortir… avec un emploi… Oooh, la déception !

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  21. Personne n’a développé de point de vue sur le gaz ni sur les tarifs sociaux de la SNCF sur ce blog. Bizarre.

    Sur le gaz, on n’entend personne demander la nationalisation de GDF (et d’EDF par la mm occasion). Surprenant, non ?

    Sur les tarifs sociaux, je trouve le revirement de notre président à verticalité réduite plus que suspect. Sur un autre blog, un intervenant disait que seulement 40% des bénéficiaires de la carte famille nombreuse étaient des ouvriers (et sans doute employés). Ce qui fait 60% de non ouvriers et dans ce lot beaucoup de cathos anti IVG (et souvent anti-tout) habitant NAP ou leurs équivalents régionaux, dont certains assujétis à l’ISF. Pour avoir croisé qq specimen dans ma vie, je ne vois pas en quoi la solidarité nationale doit s’exercer avec ces amis de madame Boutin et autres ligues (cul-bénies) des familles.

    Quand Nain-Bourrelus 1er dit qu’il est contre l’attribution des prestations sociales sous condition de ressources, on a le droit de ne pas être d’accord. On peut au minumum demander à voir ces prestations dans les revenus imposables, quitte à les moduler.

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  22. @Fanette
    conseil d’une saine lecture, démonstration magistrale de la nécessité du chomage en néolibéralie :
    Pas de pitié pour les gueux
    de Laurent Cordonnier
    chez Raisons d’Agir

    Le STO, A Pas Perdus, nous y sommes déjà depuis 2005, si tu zieutes bien autour de toi.

    Réponse
  23. @fanette

    Des assoces de ….benevoles?

    Des retraités ?

    Si c’est le cas,qu’est ce que des retraites des trentes glorieuses peuvent bien connaitre ou apprehender du chomage actuel ……

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  24. @Speedy:

    Rappelle toi qu’entre 1997 et 2002, quelqu’un avait proposé que les alloc’ familiale ne soient plus versées de façon inconditionnelle sans tenir compte des ressources financières et rappelle toi le lever de boucliers de toutes les bonnes familles.

    L’argument avancé à l’époque, était que les alloc’ permettaient de payer le petit personnel pour s’occuper des chiards.

    La personne qui avait proposé cette réforme rapidement enterrée était…Ségolène Royale alors secrétaire d’Etat ou ministre.

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  25. Cela fait plus de 30 ans que la fracture sociale s’élargit.

    Comme le modèle de socièté de la droite en général et de Sarkosy en particulier c’est les Etats-Unis et l’Angleterre ou la fracture sociale est plus grande qu’en France, la fracture n’est pas prés de se ressouder. On n’a pas encore tout vu.

    Un petit espoir quand même, le numéro 4 de la revue Entropia qui est la revue d’étude théorique et politique de la décroissance, sur le théme Décroissance et utopie. Un numéro intéréssant.Bien qu’il ne propose pas de nouveau projet de société mobilisateur il fait réfléchir.Il y a encore de l’espoir.

    Réponse
  26. Bon, je suis un lecteur attentif du monolecte mais je n’avais jamais pris le temps d’y aller de mon commentaire… Je me lance donc et y vais de ma petite anecdote.

    Entre ma maîtrise de lettres modernes et mon DESS, j’ai vaguement foiré une année à me demander ce que j’allais faire. Bon, au début, pas de stress, on reste étudiant au regard de la sécu jusqu’à la fin de l’année civile. Arrive donc le 1er janvier et la nécessité de s’inscrire à l’ANPE pour bénéficier d’une couverture sociale.
    Je suis donc convoqué à l’ANPE où on analyse mon profil et ma recherche. Et là, je fais la boulette. Je lui passe mon CV où est mentionné le fait que j’ai fait le barman pendant 3 ans, pour financer mes études. Je vois le regard de la demoiselle s’illuminer. Elle me dit "parfait, on a justement un partenaire emploi qui recherche du monde, surtout des étudiants, horaires flexibles, travail dans la restauration, bla bla bla".

    Bon, derrière le partenaire se cache en fait MacDonald’s.

    Je lui explique donc que, que nenni, je ne rebosserai pas dans la restauration. La restauration, c’était un moyen de payer mes études, pas une vocation. Mais ça, la dame de l’ANPE, elle veut pas comprendre. Je cherche du travail, la restauration cherche des travailleurs, l’équation est, sur la papier, assez simple.

    On ne se sépare pas faché mais j’ai compris alors que ma relation avec l’ANPE s’engageait mal.

    Passent alors une dizaine de mois, émaillés d’offres d’emplois (dans la restauration, faut-il le préciser) grotesques envoyées par SMS…
    Splendeurs et misères du progrès technique.

    Je continue, A CHAQUE FOIS, de préciser à la conseillère que ses offres d’emplois dans la restauration rapide qui pue la frite, elle peut, si elle le souhaite, se les carrer profond. Elle ne comprend toujours pas que je ne veux pas travailler dans la restauration et en déduit surtout que je ne veux pas travailler du tout.

    D’où, épilogue inéluctable : la radiation.

    Je reprends mes études, quitte ensuite Paris pour la Bretagne, pour y faire mon stage de fin d’études, je valide mon diplôme et hop, me voilà frais émoulus, jeune diplômé aux dents longues, pressé d’entamer une carrière brillante.

    Ce qui suppose une inscription à l’ANPE…

    Je refais donc le parcours, près de 20 mois après ma première rencontre avec l’ANPE parisienne. Et là, la taule : mon dossier m’a suivi. Et il mentionne que je souhaite travailler… dans la restauration… Bordel.

    Même topo : j’explique patiemment à la dame que la restauration, bah non, bof. Et même super bof. Je me suis tanné un DESS de communication, tant qu’à faire, je vais essayer de travailler dans la communication.

    J’aurais fait un DESS de restauration rapide et hamburgers, pourquoi pas. Mais là, non, j’avais choisi communication.

    Et la gentille dame de me sortir : "vous êtes bien sûr, pour la communication ? Parce que, dans la restauration, du travail, y en a plein. Alors que dans la communication, on risque surtout de vous requalifier, après des mois de recherche d’emplois…"

    Bon, maintenant, c’est réglé. Je travaille effectivement dans la communication. Et l’ANPE ne souhaite plus me voir travailler dans la restauration.

    Non.

    Il m’ont mis en secrétariat.

    Et c’est tout sauf une blague.

    Réponse
  27. @fin de partie 25

    Je m’en rappelle très bien et c’est pour ça que je ne crois pas au revirement actuel pour des raisons sociales. La contre-attaque vient du même camp qui ne doit pas être celui des ouvriers ou des employés.

    A l’époque, Ségonuche s’était (déjà) pris une calotte !

    Réponse
  28. Allons enfants de la fractu..ure !!! insurgeons-nous ! Demandons le depart du regime capitaliste qui n’a plus rien à donner !
    Réclamons la liberté de vivre sans pression !
    Revendiquons:
    un RevenuMinimumExistence RME!.
    à ceux qui ne trouvent plus de veritable travail, de quoi vivre decemment !.
    UNISSONS-nous contre le pouvoir et les patrons ce sont eux la cause de nos malheurs , contre le choix de
    société qu’ils veulent nous imposer ..:
    A l’élite le monde de la magouille et la speculation, aux gueux (chomeurs ) retour au moyen-âge ,avec un travail à la journée ,baluchon sur l’epaule à la recherche d’un grain de travail à se mettre sous la dent !…A bas la désunion ,unissons-nous si on veut faire bouger l’élite qui nous veut du mal en mettant à mal tous les acquis
    sociaux ,un à un. Vive l’unité des chomeurs et de tous les salariés qui triment pour payer des factures .
    merci de comprendre ce coup de geule ..Y en a marre de leur pression ,trop c’est trop !.

    Réponse
  29. Tout à fait d’accord avec ton coup de gueule. Cependant, personnellement, j’irais un cran plus loin car non seulement tous les salariés doivent s’unirent mais tant qu’ils n’auront pas remisé la chimère électoraliste dans les poubelles de l’histoire, rien ne changera !
    Oui à l’union, oui à la lutte mais dans l’autogestion et hors de toute structure politicarde qu’elle soit un parti ou une centrale syndicale collaborationniste.
    Un changement radical de société ne peut certainement pas intervenir par des élections mais bien par une révolution sociale ! Et si en plus elle pouvait-être libertaire…
    Pensons-y en cette veille de 1er mai, en hommage aux martyres de Chicago.

    « Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui. » August Spies

    Réponse
  30. Emile Pouget:

    « À mauvaise paye mauvais travail ! » 😉

    Réponse
  31. @Fin De Partie :

    Que voilà une chouette définition du sabotage 😉 Je vois qu’on connait ses classiques…

    Réponse
  32. Je ne trouve pas que ce soit du sabotage : c’est du libéralisme-boomerang. Santé, éducation, logement, alimentation, on ne cesse de nous dire qu’on n’aura plus que ce qu’on est capable de payer, pas ce dont on a besoin. Donc, logiquement, les patrons vont être logés à la même enseigne : salaire de merde, boulot de merde; on a seulement ce que l’on paie!

    Réponse
  33. Bien d’accord, ya même pas besoin de le faire exprès, le boulot se dégrade spontanément et les dysfonctionnements se multiplient lorsque les travailleurs sont maltraités.

    Ce qui est triste, c’est que certains s’épuisent, quand même, à essayer de faire du bon travail, et c’est ceux-là, dixit Christophe Dejours (http://www2.cnrs.fr/presse/journal/…), qui paient le plus lourd tribut aux déprimes et aux suicides liés au travail.

    Réponse
  34. @Agnès :

    C’est pourtant une maxime d’Émile Pouget qui, en 1898 ;-), résumait ainsi la définition du « sabotage » ou « Go canny » en anglais. On parle là d’un des outils de lutte à disposition des travailleurs. Malheureusement plus vraiment utilisé de nos jours…
    Lire l’article de l’époque : http://kropot.free.fr/Pouget-Sabott

    Réponse
  35. Un extrait très contemporain de l’oeuvre la plus connue d’Emile Pouget <<Le sabotage>> datée de la fin du XIXème siècle:

    Cette thèse, les économistes bourgeois s’accordent à la soutenir. Ils sont unanimes à déclarer qu’il y a un marché du travail, comme il y a un marché du blé, de la viande, du poisson ou de la volaille.

    Ceci admis, il est donc logique que les capitalistes se comportent à l’égard de la « chair à travail » qu’ils trouvent sur le marché comme lorsqu’il s’agit pour eux d’acheter des marchandises ou des matières premières : c’est-à- dire qu’ils s’efforcent de l’obtenir au taux le plus réduit.

    C’est chose normale étant donné les prémisses. Nous sommes ici en plein jeu de la loi de l’offre et de la demande.

    Seulement, ce qui est moins compréhensible, c’est que, dans leur esprit, ces capitalistes entendent recevoir, non une quantité de travail en rapport avec le taux du salaire qu’ils payent, mais bien, indépendamment du niveau de ce salaire, le maximum de travail que puisse fournir l’ouvrier.

    En un mot, ils prétendent acheter non une quantité de travail, équivalente à la somme qu’ils déboursent, mais la force de travail intrinsèque de l’ouvrier : c’est, en effet, l’ouvrier tout entier – corps et sang, vigueur et intelligence – qu’ils exigent.

    Lorsqu’ils émettent cette prétention, les employeurs négligent de tenir compte que cette « force de travail » est partie intégrante d’un être pensant, capable de volonté, de résistance et de révolte.

    Certes, tout irait mieux dans le monde capitaliste si les ouvriers étaient aussi inconscients que les machines de fer et d’acier dont ils sont les servants et si, comme elles, ils n’avaient en guise de coeur et de cerveau qu’une chaudière ou une dynamo.

    Seulement, il n’en est pas ainsi ! Les travailleurs savent quelles conditions leurs sont faites dans le milieu actuel et s’ils les subissent, ce n’est point de leur plein gré. Ils se savent possesseurs de la « force de travail » et s’ils acquiescent à ce que le patron embauche en « consomme » une quantité donnée, ils s’efforcent que cette quantité soit en rapport plus ou moins direct avec le salaire qu’ils reçoivent. Même parmi les plus dénués de conscience, parmi ceux qui subissent le joug patronal, sans mettre en doute son bien fondé, jaillit intuitivement la notion de résistance aux prétentions capitalistes : ils tendent à ne pas se dépenser sans compter.

    Les employeurs n’ont pas été sans constater cette tendance qu’ont les ouvriers à économiser leur « force de travail ». C’est pourquoi, certains d’entre eux ont habilement paré au préjudice qui en découle pour eux, en recourant à l’émulation pour faire oublier à leur personnel cette prudence restrictive.

    Ainsi, les entrepreneurs du bâtiment, surtout à Paris, ont vulgarisé une pratique, qui d’ailleurs tombe en désuétude depuis 1906 – c’est-à-dire depuis que les ouvriers de la corporation sont groupés en syndicats puissants.

    Cette pratique consiste à embaucher un « costaud » qui, sur le chantier, donne l’élan à ses camarades. Il « en met » plus que quiconque… et il faut le suivre, sinon les retardataires risquent d’être mal vus et d’être débauchés comme incapables.

    Le texte complet de l’opuscule d’Emile Pouget est disponible en ligne, entre autres ici:
    http://stanislaskazal.canalblog.com

    Réponse
  36. @jardin :
    Ce n’est pas du tout la même chose… Ce dont tu parles est la conséquence de la course au profit engagée par le patronat et ses méfaits sont subit par les travailleurs. Dans le cas du sabotage, au contraire, la baisse de rendement ou de qualité est directement la conséquence d’une action réfléchie engagée par un ou plusieurs travailleurs pour obtenir la satisfaction de leurs revendications.
    Donc, d’un coté ont subit passivement, quelquefois jusqu’à le payer de sa vie et de l’autre ont se bat en toute conscience face à un ennemi de classe clairement identifié.

    Réponse
  37. C’est bien ce que je disais, ce n’est pas du sabotage, comme le dit Agnès, c’est du pur boomerang. Mais entre le moment où on travaille moins bien parce qu’on est démoralisé et celui où on assume, ya un dégradé. C’est un peu langue de bois de prétendre que "ce n’est pas du tout la même chose", comme si le second était honorable et pas le premier.

    Par ailleurs, ceux qui essaient de quand même faire leur boulot correctement, c’est parfois parce que, vu leur secteur de travail, ils feraient plus de tort à leurs collègues ou au public qu’à leurs patrons. Cheminots, responsables de production dans un secteur dangereux (toxiques ou nucléaire) ceux-là sont entre l’arbre et l’écorce. J’appelle pas ça "subir passivement". Et j’aime pas que tu valorises les uns aux dépens des autres.

    Réponse
  38. @jardin :

    Primo, je n’ai jamais dit que les uns étaient plus honorable que les autres mais seulement que certains subissaient et que d’autre agissaient.

    Deuxio, un des principes fondamentaux du sabotage est justement de ne jamais nuire aux utilisateurs, clients, consommateurs, etc mais bien au patron. Quelque soit le métier ou secteur d’activité en prenant le temps de réfléchir, il est toujours possible de trouver des moyens d’agir sans mettre qui que ce soit en danger. C’est bien dans ce sens là que je parlais de lutte en toute conscience. Par exemple pour les secteurs très dangereux on peut faire du zèle sur les procédures de contrôles, en les effectuer plusieurs fois…

    Tu parles des cheminots, dans son livre "Le sabotage" au chapitre 5, Émile Pouget évoque notamment l’obstructionnisme comme forme de lutte pratiqué par les cheminots italiens en 1905 (pour le texte voir le lien fourni par Fin de Partie).

    Il est donc tout à fait possible de faire son boulot plus que correctement, sans subir passivement, tout en faisant chier son patron.
    Et je réitère, c’est juste une question de combativité et de conscience de classe.

    Réponse
  39. Faire son boulot correctement
    ça fait chier bien des patrons qui voudraient surtout
    qu’il se fasse vite ….

    Chaque fois que j’ai fait mon boulot correctement,
    J’ai été viré !

    Réponse
  40. Je confirme, les difficultés que j’ai eues avec mes employeurs, c’était presque toujours parce que je voulais travailler correctement.

    Réponse
  41. Vu les tarifs et conditions de travail imposés à bien des travailleurs, on peut aussi bien faire semblant d’y aller!

    Réponse
  42. C’est effectivement du libéralisme-boomerang, et qui avait cependant cours au défunt paradis de la classe ouvrière :

    "Ils font semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler"

    Réponse
  43. Ne pas y aller ? Une grève générale ? Pure et dure ? Sympa mais utopique selon moi. Alors qu’une grève du zèle rencontrerait beaucoup moins de résistance psychologique de la part des ouvriers et employés appelés à la faire, et serait beaucoup (mais alors beaucoup) plus déstabilisante pour nos si chères classes dirigeantes.

    Surtout pas de sabotage, juste ralentir. Respecter le règlement à la lettre, vérifier et revérifier. Et toucher sa paye. Faire cela seul(e) c’est suicidaire, massivement, c’est presque imparable.

    Réponse
  44. "Ils font semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler"

    Ca me semble être un bon principe 🙂

    Réponse
  45. Et quand on est payé à la tâche ?… 😉

    Bon, tout ça, c’est bidon, de toute façon. Sans vouloir offusquer qui que ce soit.

     Le chômage, ils en ont besoin, à cause du marché du travail. Radier les chômeurs de l'ANPE, c'est tout bénef pour eux. 

    1. ça fait des chômeurs en moins (point de vue comptable)
    2. ça fait des économies…
    3. ça fait illusion (grâce à cette magnifique petite propagande décryptée par Agnès)
    4. ça fait baisser les salaires. Et ça, c’est un point non négligeable.
    Dans une économie de marché, un taux de chômage élevé es est synonyme de déséquilibre entre offre et demande sur le marché du travail, et donc de baisse du prix du travail.
    cherchez pas à qui ça profite.
    Vus les zozos qu’on a au pouvoir, je doute véritablement que leur objectif soit de comme ils le prétendent de chercher le plein emploi…

    Réponse

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