Sélectionner une page
21 juillet 2007

Il y a moins d’une semaine, je dégoupillais joyeusement sur la monomanie actuelle du dimanche travaillé en citant abondamment un amendement destiné à rendre cette joyeuseté possible. Hier, le responsable de ce pneumatique parlementaire me répondait sur Bétapolitique où mon texte était repris. Et le même jour, Christine Lagarde en remettait une couche!
Y a vraiment le feu à la maison du salariat. Pas de bol, tous les pompiers sont à la plage!

Richard Mallié, dont j’épingle ici joyeusement l’amendement scélérat, a été défendre son texte sur Bétapolitique où avait été repris ce billet.
Je le recopie ici, en partant du principe qu’il y a plus de débatteurs dans le coin et que Mallié n’est pas forcé de connaître le coup des reprises de texte et donc de venir jusqu’ici :

Vous avez évoqué l’amendement dont je suis l’auteur. Il me semble que la lecture que vous en faites est tronquée et, en tout cas inexacte. Je voudrais donc apporter quelques éléments de précision.

Que dit mon amendement ?

A ce jour, dans les zones agglomérées urbaines, une vingtaine de zones commerciales ouvrent le dimanche sans qu’aucune autorisation n’ait été donnée ni qu’aucun accord social n’ait été conclu. En toute illégalité donc. Cette situation est particulièrement préjudiciable pour les salariés des établissements concernés puisque, dans ce cas, aucun repos compensateur ni majoration salariale n’est accordé.

Il est vrai que la clientèle du dimanche est spécifique à ce jour, puisque 60% des clients viennent exclusivement le dimanche : c’est un véritable phénomène de société La consommation dominicale n’existe pas, il est vrai, de manière uniforme sur le territoire national. Dans toutes les parties rurales, il n’y a pas de demande d’ouverture le dimanche. Par contre, plus on se situe dans une zone agglomérée, plus on constate une demande forte d’ouverture dominicale. C’est pourquoi, mon amendement est limité dans son champ d’application aux grandes zones agglomérées telles qu’identifiées par l’INSEE.

De la même manière, rien ne justifie d’étendre cette possibilité d’ouverture à la grande distribution.

Par ailleurs, force est de constater que ces ouvertures illégales sont aujourd’hui indirectement encouragées par la faiblesse du régime de sanctions prévues à l’encontre des auteurs de ces infractions. En effet, l’article R 262-1 du code du travail prévoit que les infractions à l’article L.221-6 de ce même code seront passibles de l’amende prévue pour les contraventions de 5e classe, soit 1500 euros, pouvant être portée à 3000 euros en cas de récidive, selon les termes de l’article 131-13 du code pénal. Nombreux sont donc les commerçants à préférer payer cette légère amende plutôt que de renoncer à une ouverture le dimanche. Et ce à supposer encore que l’infraction ait été relevée par la Direction du Travail, ce qui n’est pas nécessairement le cas.

Ce dispositif juridique trop lourd conduit donc à une double aberration, dans la mesure où d’une part l’inadéquation des sanctions n’encourage pas au respect des dispositions en vigueur, et où d’autre part le non-respect des règles en vigueur se fait au détriment le plus complet des salariés qui ne bénéficient alors de la protection d’aucun accord social.

Le principe du repos dominical doit rester la règle commune. Néanmoins, il est urgent d’adapter la législation en la matière afin de favoriser le retour à un état de droit, la vingtaine de zones commerciales ouvrant illégalement ne le faisant que pour répondre à une très forte demande du consommateur.

D’une part parce qu’il existe aujourd’hui une concurrence nouvelle, qui connaît un essor exponentiel : le commerce sur Internet. Accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, les ventes en ligne ont augmenté de 53% entre 2004 et 2005, et de 40% entre 2005 et 2006 ; D’autre part, parce que les établissements qui ouvrent –légalement ou non – le dimanche réalisent à cette occasion entre 25 et 33 % de leur chiffre d’affaire et que plus de 70 % des clients du dimanche ne reporteraient pas leurs achats en semaine.

Ainsi le dispositif proposé par le présent amendement permettrait non seulement aux commerçants des zones concernées de ne plus aller à l’encontre des dispositions du code du travail, mais en plus que les salariés voient leur situation protégée et accèdent au bénéfice de majorations salariales et d’un repos compensateur auxquels ils doivent avoir droit.

La mise en œuvre de cette dérogation au repos dominical ne pouvant se faire que sur la base du volontariat des salariés et selon les termes d’un accord qui aura été préalablement conclu entre les partenaires sociaux.

Il faut rappeler que si cette question revient souvent sur le devant de la scène au moment des fêtes de fin d’année, propices à l’ouverture des commerces le dimanche, elle n’en connaît pas moins une actualité forte le reste du temps. Par exemple, la zone d’Usines Center de Vélizy-Villacoublay vient d’obtenir une dérogation de deux ans de la préfecture des Yvelines, il semble essentiel que le législateur s’empare de ce qui est devenu un vrai sujet de société.

Plus d’infos sur mon site internet : dossier ouverture dominicale

très cordialement à vous,

Richard Mallié

1er questeur de l’Assemblée Nationale Député des Bouches du Rhône

Christine Lagarde monte au créneau!

Par ailleurs, j’écrivais dans ce billet que le coup du travail du dimanche reviendrait tôt ou tard par la fenêtre après avoir été proprement sorti par la porte. Et bien, on remarque que ça a été plutôt tôt, vu la sortie de Christine Lagarde :

La Tribune.fr – // 20/07/07 à 9:22 – 499 mots

commerce

Christine Lagarde souhaite des "facilités" pour le travail dominical

La ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Christine Lagarde, a déclaré ce vendredi sur RMC qu’elle "serait très étonnée qu’on arrive à un travail tous les dimanches". Elle imagine plutôt "un système de facilités" pour l’ouverture des commerces.

Sur l’épineux dossier du travail du dimanche, la ministre de l’Economie semble adopter la méthode douce, en privilégiant des "facilités" plutôt qu’une généralisation de l’ouverture dominicale des magasins. "Je ne veux pas préjuger", a commenté Christine Lagarde ce vendredi, sur RMC, en indiquant qu’elle allait "en premier lieu consulter, écouter toutes les parties prenantes" avec Luc Chatel, secrétaire d’État au Tourisme et à la Consommation.

"Je serais très étonnée qu’on arrive à un travail tous les dimanches, je ne pense pas que ce soit jamais un jour comme les autres", a-t-elle poursuivi, en évoquant "un système de facilités" dans le commerce à raison notamment d’un dimanche ouvert sur deux, ou un dimanche par mois, etc, selon les endroits. "Il y a la nécessité de préserver un équilibre dans le commerce, car on ne peut pas privilégier les grandes surfaces de périphérie sur les petits commerces", a-t-elle dit, car ces derniers ont une "fonction d’animation" des centres villes.

"Il n’y a rien d’impossible, des solutions sont possibles à condition de bien comprendre les intérêts de chacun", a-t-elle ajouté, en évoquant notamment l’intérêt des salariés en matière de temps de travail et l’intérêt des centres ville qui doivent pouvoir "continuer à vivre". Selon elle, en allongeant la période pendant laquelle les gens consomment, cela augmente la consommation. Ainsi, "en ce moment, je ne peux pas aller dans les magasins, car je suis toujours en train de travailler".

Concernant la rémunération du travail dominical, "si le salarié travaille plus que le travail légal", cela devrait entrer selon elle dans le champ de la législation sur les heures supplémentaires tout juste votée au parlement. Pour les salariés, "le texte devra préciser que c’est seulement sur la base du volontariat", a-t-elle encore ajouté, en précisant que de ce point de vue, "à son avis, le dimanche n’est pas un jour comme les autres" et le salarié doit pouvoir dire non à son employeur.

Interrogée sur le problème des salariés de la distribution obligés de travailler le dimanche car ils sont à temps partiel contraints et ne gagnent pas assez les autres jours de la semaine, Christine Lagarde n’a pas directement répondu: "le temps partiel, c’est une série d’autres problèmes. Si les entreprises proposent des temps partiels, c’est qu’elles ne sont pas en mesure de proposer des temps pleins".

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a chargé Christine Lagarde de travailler sur "l’autorisation du travail le dimanche pour les salariés volontaires", dans sa lettre de mission rendue publique le 20 juillet

Ce qu’il faut comprendre de ce nouveau galop d’essai :

  • On va appliquer cette mesure d’ouverture du dimanche de manière mitée, à la carte, tout en faisant semblant de ne pas y toucher : ainsi, on dilue les tentatives de réponses collectives. Quand tout le monde aura bien pris le pli, hop, on fera sauter l’archaïsme du jour de repos hebdomadaire le dimanche, puis du jour de repos tout court. Après tout, les Chinois s’en passent très bien.
  • L’argument qui tue : je ne peux pas consommer parce que je travaille trop! Celle-là, c’est de taille XXXL! Parce que Christine Lagarde ne doit pas souvent aller faire ses courses elle-même, déjà, tout comme ces potes du service minimum dans les transports n’ont pas dû être souvent emmerdés par les grèves RATP! Les chauffeurs de Safrane ont-ils le droit de grève?
    Mais c’est surtout : que les autres bossent plus, pour qu’avec mes horaires déments, j’aie du temps pour consommer… donc, c’est l’escalade. Parce que pour les mecs qui bossent le dimanche puissent faire leurs courses, va falloir ouvrir la nuit… et après? En plus, si en bossant plus, on a même plus le temps de faire ses courses, où trouve-t-on le temps de voir ses vieux parents, de s’occuper de ses enfants, de se cultiver, de se détendre, de voir ses potes, de faire de l’associatif (15 millions de bénévoles!) ou de juste profiter du temps qui passe et du rythme des saisons. Travailler plus pour dépenser plus. Et pour vivre? De toute manière, z’auront plus le temps de dépenser… alors, à quoi bon les payer?
  • Enterrement première classe du dimanche jour chômé : le salarié sera payé en heures sup’… s’il dépasse les horaires légaux! Donc, si ton boss décale ton vendredi vers ton dimanche… ben rien de plus sur ta fiche de paie! Et si c’est en plus de ton temps de travail, ce ne sera plus que 25% au lieu de 50% de salaire en plus! Pour l’instant, pour les ouvertures du dimanche, les heures sont payées de 30 à 50% de plus, et ceci est cumulable avec les heures sup’! Après la vacherie du jour, resteront plus que les éventuelles heures sup’, sachant qu’il n’est jamais facile de se les faire payer et qu’en amont, le boss change les affectations horaires pour qu’il n’y en ait pas!
  • Sur la clause du volontariat, on rappelle à madame Lagarde qui n’a pas du souvent être salariée employée, que le contrat de travail se caractérise par un lien de subordination entre le salarié et son employeur et que c’est l’employeur qui fixe les horaires de travail. C’est dans le Code du travail (suffit de le lire!). Un salarié qui dit non sur des questions d’horaires est un salarié qui a déjà un pied en dehors de l’entreprise et l’autre qui glisse salement!
  • La dame termine sur une superbe contradiction que personne n’a pris soin de relever : les temps partiels qui se répandent comme la peste et le choléra réunis dans le marché du travail! Ben oui, c’est parce que les entreprises ne peuvent pas les embaucher à plein temps que les gens ont des demi-salaires pour payer des loyers entiers! Donc si les entreprises ont du mal à proposer des pleins temps, pourquoi se faire chier avec des dérogations pour bosser plus?

J’aime bien aussi l’idée que d’ouvrir plus longtemps fait consommer plus. Perso, je n’ai qu’un trou du cul, je consomme donc ce dont j’ai besoin. Si on ouvre le dimanche, j’aurais toujours un seul trou du cul et donc pas plus de besoins. De toute manière, les courses, c’est barbant et inintéressant au possible et je trouve qu’y passer 1h30 par semaine c’est trop (c’est surtout parce que je lis les étiquettes à cause des additifs tout pourris!). Déjà, 6 jours par semaine, avec des ouvertures entre midi et deux ou le soir plus tard, on y arrive bien à faire ses courses. D’ailleurs, je n’ai jamais entendu parler de gens morts de faim parce que n’ayant jamais l’occasion de faire les courses pendant les plages d’ouvertures actuelles! Par manque d’argent, ça oui! Pas par manque de temps!

En fait, comme pour le coup du service minimum, tout le monde se bat l’œil du pôvre ch’ti client|usager|consommateur. Il n’est que le cheval de Troie qui permet d’arriver au but réel : la déconstruction de la protection légale des salariés et la fin des notions de temps de travail, puis de salaire minimum. À ce moment-là, nous serons enfin aussi compétitifs que les Chinois!

Aller, une dernière pour la route, extrait choppé sur le site de TF1 (ben non, je ne suis pas sectaire!) :

Christine Lagarde a dénoncé jeudi, "le carcan des 35 heures." Interrogée sur la durée du travail en France, la ministre s’est déclarée en "faveur de l’indépendance, de la liberté et de la responsabilité."

Selon elle, "quand une entreprise a une grosse charge de travail, une grosse commande, un surcroît d’activité, il faut qu’elle puisse, sans contrainte excessive, recourir à plus de travail de la part de toute l’équipe". "C’est pour ça que le carcan des 35 heures me paraît désuet et daté d’époque", a déclaré la ministre en défendant son projet de loi pour le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat (Tepa), actuellement examiné à l’Assemblée nationale, qui favorise le recours aux heures supplémentaires.

L’exemple de Guy Roux

Toutefois, a poursuivi la ministre, "il faut bien entendu qu’il y ait un chiffre maximal (d’heures de travail), il ne faut pas dépasser les heures maximales prévues au niveau européen bien entendu. Mais dans l’intervalle, il faut de la flexibilité, il faut du mouvement", a-t-elle expliqué. Reprenant l’exemple de l’entraîneur de football du RC Lens, Guy Roux (68 ans), empêché un temps de travailler en raison de son âge avancé, la ministre, qui l’a soutenu, a précisé: "Si c’est le souhait (des retraités) de continuer à travailler, si c’est la volonté de l’entreprise, il ne faut pas qu’il y ait des règles qui viennent faire obstacle à cela".

Pour la durée maxi du travail, je rappelle, pour les mieux informés d’entre vous, que l’Autriche a signé il y a peu un accord portant le nombre maximum d’heures de travail hebdomadaires à 60 heures!

Aller, bonnes vacances quand même!

52 Commentaires

  1. Je tenais à faire un aparté biologique. Le paragraphe sur tes besoins m’a inspiré une théorie, qui si Onfray voulait bien m’interviewer, pourrait bien être publiée dans un vrai journal de philo.

    Le pauvrisme, comme le suicidisme sont des maladies génétiques. Le riche a plusieurs trous du cul (pour reprendre tes expressions) et a donc plus de besoins qu’un pauvre qui n’en a qu’un. Le fait de n’en avoir qu’un, voilà la maladie innée que tu dois à tes parents et à leurs chromosomes…

    Réponse
  2. Merci pour le lien Aniery ..je viens d’ouvrir le feu sur les sarkozystes avec cette munition la ..excellent !

    Réponse
  3. Ton histoire d’un seul trou au cul m’a fait penser à une phrase de mon grand-père : "Si la merde avait de la valeur, les pauvres naîtraient sans trou du cul" sans rapport (peut être pas) Allez continue

    Réponse
  4. Ton histoire d’un seul trou au cul m’a fait penser à une phrase de mon grand-père : "Si la merde avait de la valeur, les pauvres naîtraient sans trou du cul" sans rapport (peut être pas) Allez continue

    Réponse
  5. Mme Lagarde, elle a vraiment le profil à nous faire travailler le dimanche et même plus que ça.
    Pendant qu’ils travaillent, ils sont moins enclins à penser, activité subversive s’il en est : elle a dit dans son discours à l’assemblée :
    « La France est un pays qui pense. J’aimerais vous dire : assez pensé maintenant, retroussons nos manches ».

    Réponse
  6. Mme Lagarde, elle a vraiment le profil à nous faire travailler le dimanche et même plus que ça.
    Pendant qu’ils travaillent, ils sont moins enclins à penser, activité subversive s’il en est : elle a dit dans son discours à l’assemblée :
    « La France est un pays qui pense. J’aimerais vous dire : assez pensé maintenant, retroussons nos manches ».

    Réponse
  7. A quoi bon, Agnès ? Mais à quoi bon ?

    Le défaitisme me prend quand des gens que je tiens pour censés me tiennent des discours délirants sur l’impossibilité de faire leurs courses le dimanche, alors qu’ils refusent pour eux-mêmes d’aller bosser non pas le dimanche, mais tout le WE !

    A quoi bon ? Mais à quoi bon ?

    Travailler le dimanche ? Beaucoup de pauvres gens l’acceptent déjà, trop contents de faire des heures majorées. Leur faire comprendre qu’ils ont le bras dans l’engrenage ? Impossible. Ils ont le nez dans le guidon.

    A quoi bon ? Mais à quoi bon ?

    Travailler le dimanche ? Non bien sûr, mais aller au ciné oui, aller au McDo oui, acheter un journal ou un ticket à gratter, louer un pédalo ou manger une glace ou trouver une pharmacie, voire aller se faire soigner son insolation ou sa piqûre de bestiole, oui. Aller au bowling, en boîte, trouver de l’essence, prendre le bateau pour l’île des vacances, oui. Alors pourquoi pas faire ses courses, hein ?

    A quoi bon, Agnès ?

    Réponse
  8. "Il me semble que la lecture que vous en faites est tronquée et, en tout cas inexacte. "
    Ca commence bien : "vous n’avez rien compris, vous êtes des cons, moi t’expliquer alors toi avoir compris?".
    Ce n’est pas la lecture d’un amendement qui est importante, comme d’habitude c’est ce qu’on fait de la loi i.e la façon dont ça se passe dans la réalité non parlementaire.

    1."Par ailleurs, force est de constater que ces ouvertures illégales sont aujourd’hui indirectement encouragées par la faiblesse du régime de sanctions prévues à l’encontre des auteurs de ces infractions."
    2."il est urgent d’adapter la législation en la matière afin de favoriser le retour à un état de droit"
    3. "Ainsi le dispositif proposé par le présent amendement permettrait non seulement aux commerçants des zones concernées de ne plus aller à l’encontre des dispositions du code du travail, mais en plus que les salariés voient leur situation protégée et accèdent au bénéfice de majorations salariales et d’un repos compensateur auxquels ils doivent avoir droit."
    Réappliquons cette logique :
    1. Les crimes sont encouragés par la faiblesse de la réponse pénale.
    2. Adaptons la réponse pénale : autorisons les homicides (nécessités par une augmentation du besoin d’occire son prochain) mais en contre-partie indemnisons mieux les victimes (ou du moins laissons le croire).
    3. Ainsi le dispositif proposé par le présent amendement permettrait non seulement aux criminels de ne plus aller à l’encontre du code pénal mais en plus les morts pourront bénéficier d’une indemnisation à laquelle ils ont droit.

    "D’autre part, parce que les établissements qui ouvrent –légalement ou non – le dimanche réalisent à cette occasion entre 25 et 33 % de leur chiffre d’affaire et que plus de 70 % des clients du dimanche ne reporteraient pas leurs achats en semaine."
    Conclusion : 70 % des clients du dimanche qui ne reporteraient pas leurs achats en semaine feraient de substantielles économies de temps et d’argent.
    Mais ceci dit j’adore le "légalement ou non". Un législateur qui nous dit sans gêne que le travail du législateur n’est pas respecté (donc ne sert à rien) et un peu plus loin laisse entendre que la Direction du Travail n’a pas les moyens de sa mission, non vraiment là j’admire.

    "Il y a la nécessité de préserver un équilibre dans le commerce, car on ne peut pas privilégier les grandes surfaces de périphérie sur les petits commerces", a-t-elle dit, car ces derniers ont une "fonction d’animation" des centres villes.
    A ouais ça serait top une animation « solde saucisses de Strasbourg et Kronenbourg" en centre ville en plus des animations : bousculades, écrase-pieds, obsessions compulsives d’achat, pleurs et chamailleries de nains, parfums et sueurs, etc…

    "en ce moment, je ne peux pas aller dans les magasins, car je suis toujours en train de travailler".
    C’est grave docteur? Enfin je veux dire c’est encore plus grave que les hémorroïdes?
    Mais au fait, si je suis toujours entrain de travailler donc de gagner plein de tunes puisqu’on récompense la fameuse "valeur travail" comment ça se fait que je peux payer personne pour faire mes achats? Mais alors mon travail ne serait pas correctement rémunéré au regard des efforts que je consens? Me dites pas que c’est pas vrai.

    "La mise en œuvre de cette dérogation au repos dominical ne pouvant se faire que sur la base du volontariat des salariés et selon les termes d’un accord qui aura été préalablement conclu entre les partenaires sociaux."
    Oui c’est ça, dans la réalité gouvernementale il est de notoriété publique que quand un salarié veut ou ne veut pas quelque chose son employeur n’emploie aucune mesure de coercition. Et s’il venait à l’idée à des employés de faire grève il faudrait instaurer un service minimum aux caisses afin de ne pas prendre en otage ces malheureux travailleurs pauvres qu’on empêche honteusement de consommer.

    "Si les entreprises proposent des temps partiels, c’est qu’elles ne sont pas en mesure de proposer des temps pleins"
    Conclusion : si on ouvre les dimanche elles seront en mesure de proposer plein de temps pleins et même plus si affinité.

    "C’est pour ça que le carcan des 35 heures me paraît désuet et daté d’époque"
    Et moi qui croyais que ce qui était désuet et daté d’époque c’était la façon dont les 35h ont été appliqués.

    "Si c’est le souhait (des retraités) de continuer à travailler, si c’est la volonté de l’entreprise, il ne faut pas qu’il y ait des règles qui viennent faire obstacle à cela".
    Si c’est le souhait des retraités de travailler jusque mort s’en suive, si c’est la volonté de la famille, il ne faut pas qu’il y ait des règles qui viennent faire obstacle à cela".
    Mais on fait comment pour faire infléchir le chômage (actifs n’occupant pas un emploi rémunéré) en faisant travailler des retraités (inactifs occupant de fait un emploi rémunéré)?

    Réponse
  9. Et si on proposait à Mme LAGARDE de travailler le dimanche et de faire ses courses la semaine ?
    Elle est pas plus simple comme solution ? Ca éviterait tout plein de vilain foutoir administratif, de lois, de conflits..
    Hein ?
    Pourquoi elle veut pas travailler dimanche la Madame ?
    Parce que le semaine c’est les prolos qui font leurs courses et qu’il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes ?

    Réponse
  10. Un non événement qui fait la une des journaux: la parution du septième tome d’Harry P en anglais.
    Pour cette occasion "unique", Virgin a décidé (sans consultation préalable du Comité d’entreprise) d’ouvrir ses portes jusqu’à 1H du matin dans la nuit du 20 au 21 juillet.
    Une pratique qui devient systématique pour de tels lancements.
    Virgin et les grandes enseignes font du forcing depuis longtemps en France pour déréglementer les horaires d’ouverture et le droit du travail (en particulier des femmes).
    75% des gens disent ne pas vouloir travailler le dimanche. Mais si on leur demande si ce serait bien de pouvoir faire leurs courses ce jour-là, ils répondent oui.
    Arrgh!

    Réponse
  11. zab > Mme Lagarde, elle a vraiment le profil à nous faire travailler le dimanche et même plus que ça.

    Nous sommes gouvernés par des névrosés obligés de s’agiter pour calmer leurs angoisses existentielles.

    Le problème, c’est qu’ils ont les moyens de nous obliger à les suivre dans leur pathologie…

    Réponse
  12. zab > Mme Lagarde, elle a vraiment le profil à nous faire travailler le dimanche et même plus que ça.

    Nous sommes gouvernés par des névrosés obligés de s’agiter pour calmer leurs angoisses existentielles.

    Le problème, c’est qu’ils ont les moyens de nous obliger à les suivre dans leur pathologie…

    Réponse
  13. Excellent coup de gueule, là je suis entièrement d’accord avec toi et IL NE FAUT ABSOLUMENT PAS SE LAISSER FAIRE, c’est vraiment la porte ouverte à tous les abus et les chantages sur les salariés !
    Moi, je propose que le dimanche ne soit travaillé QUE si tous les les services publics sont ouverts ce jour là même : il n’ y a pas de raisons que seuls les salariés du privé aient à souffrir de cette mesure !
    http://fanette316.typepad.fr/absolu

    Réponse
  14. Excellent coup de gueule, là je suis entièrement d’accord avec toi et IL NE FAUT ABSOLUMENT PAS SE LAISSER FAIRE, c’est vraiment la porte ouverte à tous les abus et les chantages sur les salariés !
    Moi, je propose que le dimanche ne soit travaillé QUE si tous les les services publics sont ouverts ce jour là même : il n’ y a pas de raisons que seuls les salariés du privé aient à souffrir de cette mesure !
    http://fanette316.typepad.fr/absolu

    Réponse
  15. Je propose également que tous les restaurants, les lieux culturels et touristiques restent fermés le dimanche ! Les boulangeries, les marchés aussi !

    Et j’oublie les autoroutes, les stations d’essence, tous les lieux de vacances qui accueillent les estivants que vous prétendez défendre. Sortez de votre idéologie et vous verrez qu’il est plus facile de communiquer.

    L’important ce n’est pas le jour ! L’important c’est LES CONDITIONS DE TRAVAIL! Des CONDITIONS de travail respectant l’individu que ce soit un jeudi ou un dimanche.

    La société a évoluée, mais les conditions de travail ont régressées. Alors battez-vous sur ce terrain et non sur les dimanches qui quoique vous en pensiez du point de vue sociologique sont devenus un jour comme les autres.

    Quant à l’utilisation de l’argument qui consiste à nous informer que vous n’avez qu’un seul " trou du cul " elle confirme votre agressivité inutile pour défendre une position que je partage, mais dont je suis obligé de constater la réalité. On ne change pas la mentalité d’un peuple, il faut l’accompagner du mieux que l’on peut, sans démagogie, ni vulgarité.

    Réponse
  16. Ah bon?

    Etes vous certain que si on organisait un référendum "pour ou contre le travail le dimanche?", le OUI l’emporterait?…

    Réponse
  17. Bonjour .

    Travaillant moi-même dans la grande distribution pendant l’été en Alsace (je ne suis encore que modeste étudiant ayant en plus un contrat oral de vacataire avec une ville pour travailler dans les cantines…déjà là je la sens bien, la pression du contrat bancal car inexistant physiquement), je n’imagine même pas les répercussions d’une ouverture le dimanche.
    Une journée normale de travail dans un hypermarché, c’est : levé à 3h30, parti à 4h15 pour arriver à 4h45 sur le lieu de travail (je suis en vélo car je répugne plus que tout autre chose à utiliser une automobile dont je serais en plus le seul utilisateur, mais je l’ai choisi).
    Il reste 4h avant l’ouverture du magasin. Le rayon dont j’ai la charge est le plus éprouvant de tous en été, puisqu’il s’agit du rayon des bières et alcools dits légers (cidres, prémix…) Donc 4h pour me motiver à remplir un satané rayon en priant qu’il ne fasse pas plus de 20°C dans la journée. Ah oui, car un rayon bières rempli à bloc, par 35°C à l’ombre, est aussi éphémère qu’un glaçon dans un verre de pastis en plein cagnard.
    Donc je passe 4h à remplir ce que des clients toujours mal intentionnées ont passé la journée de la veille à dézinguer. s’en suit après l’ouverture du magasin la mauvaise humeur et la mauvaise foi des benêts qui prennent les étalagistes (dénomination officielle du poste que l’on m’a attribué) pour des bornes de renseignements.
    Pas de bonjour pour la plupart, pas de merci (comme s’il fallait dire merci pour avoir trouvé quelque chose qu’on paye quand même à la caisse quelques minutes plus tard, hein…), des bousculades dès que le rayon dépasse les cinq clients, des plaintes continuelles car "oh je peux même pas attraper cette bouteille de ******* là en haut, c’est vraiment rangé n’importe comment vot’truc là !". J’attends toujours le "petit con" à la fin d’une phrase, que je n’entends jamais, malgré le sourd sentiment que l’intention de le dire, elle, y est fortement présente.
    Arrivée des responsables vers 9h15, eux qui devraient être là depuis 6h, et qui demandent l’air consterné pourquoi certains articles ne sont pas en place, alors que c’est à eux de me préparer certains articles plaçés en réserve à plus de cinq mètres du sol, et donc inaccessibles pour un pauvre étudiant qui n’a ni permis ni assurance pour l’élévateur.

    Rappelons-le également, les packs de 26 bouteilles de bières de 25cl sont très lourds. TRES TRES LOURDS … et c’est par palettes entières qu’elles arrivent, ce qui fait quelques centaines de kilogrammes. Comme par hasard, les tire-palettes électriques sont trop vieux dans ce magasin, et donc en panne une fois par jour au moins, ce qui fait plusieurs tonnes de marchandises à amener en rayon, parce qu’il y a à peu près une quinzaine de palettes au sol, plus quatre pour remplir les rayons supérieurs, et tout celà à la force de mes petits bras musclés.
    Ah, oui, j’oubliais deux choses essentielles : mes horaires sont réparties de telle manière que je n’ai pas les 36 heures de repos consécutives (hors dimanche) inscrites dans la convention collective de l’entreprise, mais les responsables (qui appliquent le code du travail en m’éditant mes horaires) s’en tamponnent ; et deuxième point : la personne que je remplace effectue 36 heures de travail hebdomadaire, alors que j’en fais 32 pour le même travail, et à une période où la consommation dans ce rayon est doublée ou triplée par rapport au reste de l’année.

    J’espère que ces quelques éclairages feront réfléchir les adeptes du dimanche ouvrable (un peu d’empathie messieurs-dames), et que cette histoire ne revient qu’à sommer des cons de con-sommer plus…

    Réponse
  18. Bonjour .

    Travaillant moi-même dans la grande distribution pendant l’été en Alsace (je ne suis encore que modeste étudiant ayant en plus un contrat oral de vacataire avec une ville pour travailler dans les cantines…déjà là je la sens bien, la pression du contrat bancal car inexistant physiquement), je n’imagine même pas les répercussions d’une ouverture le dimanche.
    Une journée normale de travail dans un hypermarché, c’est : levé à 3h30, parti à 4h15 pour arriver à 4h45 sur le lieu de travail (je suis en vélo car je répugne plus que tout autre chose à utiliser une automobile dont je serais en plus le seul utilisateur, mais je l’ai choisi).
    Il reste 4h avant l’ouverture du magasin. Le rayon dont j’ai la charge est le plus éprouvant de tous en été, puisqu’il s’agit du rayon des bières et alcools dits légers (cidres, prémix…) Donc 4h pour me motiver à remplir un satané rayon en priant qu’il ne fasse pas plus de 20°C dans la journée. Ah oui, car un rayon bières rempli à bloc, par 35°C à l’ombre, est aussi éphémère qu’un glaçon dans un verre de pastis en plein cagnard.
    Donc je passe 4h à remplir ce que des clients toujours mal intentionnées ont passé la journée de la veille à dézinguer. s’en suit après l’ouverture du magasin la mauvaise humeur et la mauvaise foi des benêts qui prennent les étalagistes (dénomination officielle du poste que l’on m’a attribué) pour des bornes de renseignements.
    Pas de bonjour pour la plupart, pas de merci (comme s’il fallait dire merci pour avoir trouvé quelque chose qu’on paye quand même à la caisse quelques minutes plus tard, hein…), des bousculades dès que le rayon dépasse les cinq clients, des plaintes continuelles car "oh je peux même pas attraper cette bouteille de ******* là en haut, c’est vraiment rangé n’importe comment vot’truc là !". J’attends toujours le "petit con" à la fin d’une phrase, que je n’entends jamais, malgré le sourd sentiment que l’intention de le dire, elle, y est fortement présente.
    Arrivée des responsables vers 9h15, eux qui devraient être là depuis 6h, et qui demandent l’air consterné pourquoi certains articles ne sont pas en place, alors que c’est à eux de me préparer certains articles plaçés en réserve à plus de cinq mètres du sol, et donc inaccessibles pour un pauvre étudiant qui n’a ni permis ni assurance pour l’élévateur.

    Rappelons-le également, les packs de 26 bouteilles de bières de 25cl sont très lourds. TRES TRES LOURDS … et c’est par palettes entières qu’elles arrivent, ce qui fait quelques centaines de kilogrammes. Comme par hasard, les tire-palettes électriques sont trop vieux dans ce magasin, et donc en panne une fois par jour au moins, ce qui fait plusieurs tonnes de marchandises à amener en rayon, parce qu’il y a à peu près une quinzaine de palettes au sol, plus quatre pour remplir les rayons supérieurs, et tout celà à la force de mes petits bras musclés.
    Ah, oui, j’oubliais deux choses essentielles : mes horaires sont réparties de telle manière que je n’ai pas les 36 heures de repos consécutives (hors dimanche) inscrites dans la convention collective de l’entreprise, mais les responsables (qui appliquent le code du travail en m’éditant mes horaires) s’en tamponnent ; et deuxième point : la personne que je remplace effectue 36 heures de travail hebdomadaire, alors que j’en fais 32 pour le même travail, et à une période où la consommation dans ce rayon est doublée ou triplée par rapport au reste de l’année.

    J’espère que ces quelques éclairages feront réfléchir les adeptes du dimanche ouvrable (un peu d’empathie messieurs-dames), et que cette histoire ne revient qu’à sommer des cons de con-sommer plus…

    Réponse
  19. Tiens à propos de « pompiers » et de « travailler plus pour gagner plus »… ça me fait penser à je-ne-sais-plus-quel membre du gouvernement Sarkozy qui s’acharnait sur les pyromanes, quand il parlait des feux de forêt. Ah, la schizophrénie ! Je ne sais pas pourquoi, mais quand il a commencé à s’acharner, ça m’a immédiatement fait penser à ce pompier « pyromane » qui justement voulait gagner plus en travaillant plus — je crois qu’il était payé à l’intervention — et qui allumait tous plein de feux pour ensuite y être appelé. Il n’y pas à dire, cette politique là rend schizophrène…

    Note : Ce n’est qu’un élément qui est comme ça, ce ne sont pas les tous les pompiers. Respect aux pompiers.

    Réponse
  20. Petite remarque: depuis quelques années, compte tenu des horaires de plus en plus dispersés et partiels que SUBISSENT les salariés, compte tenu du nombre de chômeurs, et aussi des "RTT" liées aux 35 heures, à peu près n’importe qui peut faire ses courses sans problème hors de ses heures de travail.

    Vous trouvez pas bizarre que ce soit MAINTENANT que se pose la question d’ouvrir le dimanche pour les pauvres malheureux qui travailleraient TOUS LES JOURS Y COMPRIS LE SAMEDI DE 9 HEURES A 22 HEURES, et qui n’auraient donc que le dimanche pour faire leurs courses? A part les esclaves sans papiers des ateliers clandestins, pour qui faire du shopping le dimanche n’est certes pas la priorité, je ne vois pas qui…

    Réponse
  21. Petite remarque: depuis quelques années, compte tenu des horaires de plus en plus dispersés et partiels que SUBISSENT les salariés, compte tenu du nombre de chômeurs, et aussi des "RTT" liées aux 35 heures, à peu près n’importe qui peut faire ses courses sans problème hors de ses heures de travail.

    Vous trouvez pas bizarre que ce soit MAINTENANT que se pose la question d’ouvrir le dimanche pour les pauvres malheureux qui travailleraient TOUS LES JOURS Y COMPRIS LE SAMEDI DE 9 HEURES A 22 HEURES, et qui n’auraient donc que le dimanche pour faire leurs courses? A part les esclaves sans papiers des ateliers clandestins, pour qui faire du shopping le dimanche n’est certes pas la priorité, je ne vois pas qui…

    Réponse
  22. @ mot passant:

    Bien sûr, t’as raison, les conditions de travail, voilà l’essentiel…
    Les conditions de vie? Bof, l’essentiel, c’est le travail, non? La vie, c’est accessoire.

    D’ailleurs, à force de se concentrer sur l’essentiel et de capituler sur l’accessoire, notre "essentiel" ne cesse de se rétrécir. Jusqu’où? Un bol de riz par jour, c’est pas l’essentiel?

    Réponse
  23. @ mot passant:

    Bien sûr, t’as raison, les conditions de travail, voilà l’essentiel…
    Les conditions de vie? Bof, l’essentiel, c’est le travail, non? La vie, c’est accessoire.

    D’ailleurs, à force de se concentrer sur l’essentiel et de capituler sur l’accessoire, notre "essentiel" ne cesse de se rétrécir. Jusqu’où? Un bol de riz par jour, c’est pas l’essentiel?

    Réponse
  24. Je lis: "Moi, je propose que le dimanche ne soit travaillé QUE si tous les les services publics sont ouverts ce jour là même : il n’ y a pas de raisons que seuls les salariés du privé aient à souffrir de cette mesure !"

    Oui, c’est cela, au lieu de défendre les droits de travailleurs, nivelons tout par le bas. TOUT doit être ouvert le dimanche, pas de raison qu’il y ait des "privilégiés" – toujours les mêmes, bien sûr – qui se la coulent douce.
    Et d’ailleurs, il y a longtemps qu’on aurait dû supprimer tous les services publics, ces vaches à lait bourrées de fainéants toujours en grève.
    Evidemment, quand tout sera ouvert comme un jour de semaine, on pourra se demander comment on fera donc pour faire acte d’allégeance au dieu de la consommation. Mais ce n’est pas un problème, si la punition est générale, cela suffira déjà à notre volupté.

    Ca, c’est comme les salaires, y a pas de raison qu’il y en ait de grassement payés et d’autres au SMIC. Tous au SMIC pour plus de justice!

    Les malheureux patrons n’embauchent pas? Ils sont "pris à la gorge" par les "charges"? Supprimons-leur complètement les charges! Sinon, ils vont aller donner le travail aux Chinois qui ne rechignent pas, eux à effectuer 70/80 heures par semaine, nuits et dimanches compris.

    Et pour avoir le plein emploi, employons tout le monde à mi-temps!
    Les malades, les handicapés, les personnes âgées? Des boulets pour la société. Ils se débrouillent. On n’est pas là pour entretenir des parasites.

    C’est là -dessus qu’ils tablent pour asseoir leur pouvoir et rafler toute la mise pour la partager avec quelques amis.
    C’est parce qu’il y a des imbéciles à la base qui ne voient que la paille dans l’œil du voisin que les nuisibles accèdent aux plus hautes marches de l’Etat.
    Quand je pense que nos aînés se sont battus pour les droits de tous les travailleurs et que tout cela est laminé avec le consentement de ceux-là mêmes qui auraient dû les préserver, ça me révolte!

    Réponse
  25. Je lis: "Moi, je propose que le dimanche ne soit travaillé QUE si tous les les services publics sont ouverts ce jour là même : il n’ y a pas de raisons que seuls les salariés du privé aient à souffrir de cette mesure !"

    Oui, c’est cela, au lieu de défendre les droits de travailleurs, nivelons tout par le bas. TOUT doit être ouvert le dimanche, pas de raison qu’il y ait des "privilégiés" – toujours les mêmes, bien sûr – qui se la coulent douce.
    Et d’ailleurs, il y a longtemps qu’on aurait dû supprimer tous les services publics, ces vaches à lait bourrées de fainéants toujours en grève.
    Evidemment, quand tout sera ouvert comme un jour de semaine, on pourra se demander comment on fera donc pour faire acte d’allégeance au dieu de la consommation. Mais ce n’est pas un problème, si la punition est générale, cela suffira déjà à notre volupté.

    Ca, c’est comme les salaires, y a pas de raison qu’il y en ait de grassement payés et d’autres au SMIC. Tous au SMIC pour plus de justice!

    Les malheureux patrons n’embauchent pas? Ils sont "pris à la gorge" par les "charges"? Supprimons-leur complètement les charges! Sinon, ils vont aller donner le travail aux Chinois qui ne rechignent pas, eux à effectuer 70/80 heures par semaine, nuits et dimanches compris.

    Et pour avoir le plein emploi, employons tout le monde à mi-temps!
    Les malades, les handicapés, les personnes âgées? Des boulets pour la société. Ils se débrouillent. On n’est pas là pour entretenir des parasites.

    C’est là -dessus qu’ils tablent pour asseoir leur pouvoir et rafler toute la mise pour la partager avec quelques amis.
    C’est parce qu’il y a des imbéciles à la base qui ne voient que la paille dans l’œil du voisin que les nuisibles accèdent aux plus hautes marches de l’Etat.
    Quand je pense que nos aînés se sont battus pour les droits de tous les travailleurs et que tout cela est laminé avec le consentement de ceux-là mêmes qui auraient dû les préserver, ça me révolte!

    Réponse
  26. @ mc :
    Jacques Chirac lors d’un voyage en tunisie : « la première des libertés est de pouvoir se nourrir… »

    Réponse
  27. @ mc :
    Jacques Chirac lors d’un voyage en tunisie : « la première des libertés est de pouvoir se nourrir… »

    Réponse
  28. Vivant au Canada (Montreal) dont les sites et galeries marchandes sont ouvertes régulièrement le Dimanche je regarde le débat en France avec amusement….Le personnel supplémentaire employé ici le Dimanche n’est pas moins payé que les autres…il s’agit souvent d’étudiants, par exemple, pas de contrats de travail,etc…rien d’étonnant ici car il s’agit de population vulnérables aux revenus faibles…. Les salariés n’ont aucune obligation à travailler le Dimanche. Ma question est la suivante…..

    Pourquoi ne pas fermer les piscines, les cinémas, les théätres, paralyser les systèmes de transport en commun, le boulanger ou vous allez acheter vos croissants frais le dimanche matin…? Allez j’ajoute les curés et les pasteurs fermons les églises et les temples….

    Réponse
  29. Vivant au Canada (Montreal) dont les sites et galeries marchandes sont ouvertes régulièrement le Dimanche je regarde le débat en France avec amusement….Le personnel supplémentaire employé ici le Dimanche n’est pas moins payé que les autres…il s’agit souvent d’étudiants, par exemple, pas de contrats de travail,etc…rien d’étonnant ici car il s’agit de population vulnérables aux revenus faibles…. Les salariés n’ont aucune obligation à travailler le Dimanche. Ma question est la suivante…..

    Pourquoi ne pas fermer les piscines, les cinémas, les théätres, paralyser les systèmes de transport en commun, le boulanger ou vous allez acheter vos croissants frais le dimanche matin…? Allez j’ajoute les curés et les pasteurs fermons les églises et les temples….

    Réponse
  30. J’ajouterai volontiers un argument à ce billet très documenté et plein de sagesse : (expérience de commerçant) les courses du dimanche sont des dépenses prises aux autres jours.!
    Merci Agnès
    (j’ai fait un lien vers cet article)
    http://sarkofrance.blogspot.com

    Réponse
  31. J’ajouterai volontiers un argument à ce billet très documenté et plein de sagesse : (expérience de commerçant) les courses du dimanche sont des dépenses prises aux autres jours.!
    Merci Agnès
    (j’ai fait un lien vers cet article)
    http://sarkofrance.blogspot.com

    Réponse
  32. "Allez j’ajoute les curés et les pasteurs fermons les églises et les temples…."

    Et un argument de plus en faveur du repos dominical ;0)

    C’est vrai quoi, on n’a pas le temps de réfléchir la semaine absorbés que nous sommes par notre esclav… pardon, travail, si en plus on ne peut pas réfléchir sans oeillères (communément appelées "livres saints") le dimanche…
    ;0)

    Remarquez que les églises se vident aussi vite que les supermarchés se remplissent…
    Dieu se délocalise…
    Mais alors serait-il plutôt au rayon frais (y’a une date de péremption?) ou au rayon prêt-à-penser (rayon DVD et "livres"… il fait des séances de dédicaces?)

    Je ferme la parenthèse

    Réponse
  33. "Allez j’ajoute les curés et les pasteurs fermons les églises et les temples…."

    Et un argument de plus en faveur du repos dominical ;0)

    C’est vrai quoi, on n’a pas le temps de réfléchir la semaine absorbés que nous sommes par notre esclav… pardon, travail, si en plus on ne peut pas réfléchir sans oeillères (communément appelées "livres saints") le dimanche…
    ;0)

    Remarquez que les églises se vident aussi vite que les supermarchés se remplissent…
    Dieu se délocalise…
    Mais alors serait-il plutôt au rayon frais (y’a une date de péremption?) ou au rayon prêt-à-penser (rayon DVD et "livres"… il fait des séances de dédicaces?)

    Je ferme la parenthèse

    Réponse
  34. Sarkozy l’a dit : "le travail, c’est la liberté" (arbeit macht frei). Pourquoi empêcher les gens d’être libres le dimanche?

    Réponse
  35. "Allez j’ajoute les curés et les pasteurs fermons les églises et les temples"
    Y en a pas mal qui risquent de sauter de joie ici et qui sont même pour une fermeture définitive de la Christ Company.

    Réponse
  36. « La France est un pays qui pense. J’aimerais vous dire : assez pensé maintenant, retroussons nos manches ».
    Et comme disait un gardien de prison à un collègue: " Réfléchir, c’est déjà commencer à désobéir !"

    Réponse
  37. « La France est un pays qui pense. J’aimerais vous dire : assez pensé maintenant, retroussons nos manches ».
    Et comme disait un gardien de prison à un collègue: " Réfléchir, c’est déjà commencer à désobéir !"

    Réponse
  38. Coucou 🙂
    A ca fait bien plaisir (ton texte est très bon), puis les comm 🙂 a y’a du bon 🙂
    Bye 🙂

    Réponse
  39. @ YR, mot passant, Alain Maronani : Pourquoi maintenir certains services le dimanche ? Ben, parce qu’ils correspondent à un vrai besoin, soit d’urgence, soit dont la satisfaction est très difficile les autres jours. Au contraire, faire ses courses est très facile les autres jours (cf. divers posts pour l’argumentation).

    Réponse
  40. L’argument selon lequel l’internet est "ouvert" toute la semaine devrait être démonté. Il sonne bien chez les technophobes, mais c’est tout à fait vide.

    Tout simplement, le consommateur qui achète en ligne ne reçoit pas son fabuleux achat avant, au mieux, quelques jours. Et surtout pas le dimanche, la Poste ne livrant pas le courier ce jour là.

    Le dimanche n’entre pas du tout en compte dans la concurrence entre boutiques en ligne et boutiques… pas en ligne. Si, le dimanche, je veux acheter qqch très rapidement, j’ai tout intérêt à attendre le lundi pour aller chez mes commerçants "pas en ligne", plutôt que de l’acheter en ligne et attendre le mercredi, le jeudi…

    Réponse
  41. L’argument selon lequel l’internet est "ouvert" toute la semaine devrait être démonté. Il sonne bien chez les technophobes, mais c’est tout à fait vide.

    Tout simplement, le consommateur qui achète en ligne ne reçoit pas son fabuleux achat avant, au mieux, quelques jours. Et surtout pas le dimanche, la Poste ne livrant pas le courier ce jour là.

    Le dimanche n’entre pas du tout en compte dans la concurrence entre boutiques en ligne et boutiques… pas en ligne. Si, le dimanche, je veux acheter qqch très rapidement, j’ai tout intérêt à attendre le lundi pour aller chez mes commerçants "pas en ligne", plutôt que de l’acheter en ligne et attendre le mercredi, le jeudi…

    Réponse
  42. L’argument du salarié qui veut travailler le dimanche : "ça permet d’arrondir les fins de mois". C’est sûr, mais faudrait aussi te poser la question du pourquoi est-ce que ton salaire de semaine ne suffit plus à faire bouillir ta marmite tous les jours camarade ! Et quand même ta prime du dimanche n’y suffira plus, tu feras quoi pour combler ces fins de mois ?

    Une fois de plus les salariés font les dindons de la farce. Et quand tout le monde travaillera le dimanche, croient-ils que les salaires seront maintenus majorés par rapport à la semaine ? Je demande à voir.

    Enfin, vu le matraquage médiatico-politique qu’on nous balance pour nous expliquer qu’ouvrir les magasins le dimanche profite à tout le monde, on va pas y couper. Tout y est : le micro-trottoir avec "vrais gens" (ceuillis sur le parking du centre commercial) qui ne peuvent pas faire leur courses la semaine (ben voyons), rassemblement de patrons et d’employés main dan la main contre "l’archaïsme" des syndicats. Interviews de "spécialistes" forcément pour la "modernité". De salarié opposé au travail le dimanche, point, même s’il sont majoritaires.

    Réponse
  43. L’argument du salarié qui veut travailler le dimanche : "ça permet d’arrondir les fins de mois". C’est sûr, mais faudrait aussi te poser la question du pourquoi est-ce que ton salaire de semaine ne suffit plus à faire bouillir ta marmite tous les jours camarade ! Et quand même ta prime du dimanche n’y suffira plus, tu feras quoi pour combler ces fins de mois ?

    Une fois de plus les salariés font les dindons de la farce. Et quand tout le monde travaillera le dimanche, croient-ils que les salaires seront maintenus majorés par rapport à la semaine ? Je demande à voir.

    Enfin, vu le matraquage médiatico-politique qu’on nous balance pour nous expliquer qu’ouvrir les magasins le dimanche profite à tout le monde, on va pas y couper. Tout y est : le micro-trottoir avec "vrais gens" (ceuillis sur le parking du centre commercial) qui ne peuvent pas faire leur courses la semaine (ben voyons), rassemblement de patrons et d’employés main dan la main contre "l’archaïsme" des syndicats. Interviews de "spécialistes" forcément pour la "modernité". De salarié opposé au travail le dimanche, point, même s’il sont majoritaires.

    Réponse
  44. N°18 de mc Curieux anonymat ! Bien sûr, t’as raison, les conditions de travail, voilà l’essentiel…

      <<Les conditions de vie? Bof, l'essentiel, c'est le travail, non? La vie, c'est accessoire. 

    D’ailleurs, à force de se concentrer sur l’essentiel et de capituler sur l’accessoire, notre "essentiel" ne cesse de se rétrécir. Jusqu’où? Un bol de riz par jour, c’est pas l’essentiel?>>

    Voilà l’expression typique d’une idéologie qui aboutirait à une société totalitaire si elle était suivie par le plus grand nombre. Cette réflexion s’inscrit dans société intégriste supprimant toute liberté au nom de faux principes.

    J’ai parlé de l’amélioration des conditions de travail, je le répéte, c’est essentiel pour que l’homme puisse s’exprimer, construire une société. C’est essentiel également pour qu’il puisse se construire socioligiquement. Nier le travail relève d’un désarroi profond.

    Comment se construit une société ? Elle se construit par une participation de tous à un édifice commun. C’est ce but qui est à atteindre.

    Et puis si l’on suit votre raisonnement, qui nie l’importance du travail, que ferez-vous de vos loisirs , puisque tout sera fermé. Même la télé ou la radio, là aussi il y a des travailleurs !

    N°29 Kuk <<YR, mot passant, Alain Maronani : Pourquoi maintenir certains services le dimanche ? Ben, parce qu’ils correspondent à un vrai besoin, soit d’urgence, soit dont la satisfaction est très difficile les autres jours. Au contraire, faire ses courses est très facile les autres jours (cf. divers posts pour l’argumentation).

    Avez-vous réfléchi avant de poster ce commentaire ? Je ne le pense pas.

    La liberté doit être donnée à ceux qui veulent travailler le dimanche. Ce n’est pas une obligation ! C’est pourtant très clair. Et si vous me ressortez l’argument " mais ils n’ont pas le choix économiquement, alors là je reprends mon aargument premier c’est à dire que c’est là dessus qu’il faut se battre. Sur les salaires et encore une fois sur LES RAPPORTS SOCIAUX. Rien ne sert de brailler dans le vide.

    Réponse
  45. N°18 de mc Curieux anonymat ! Bien sûr, t’as raison, les conditions de travail, voilà l’essentiel…

      <<Les conditions de vie? Bof, l'essentiel, c'est le travail, non? La vie, c'est accessoire. 

    D’ailleurs, à force de se concentrer sur l’essentiel et de capituler sur l’accessoire, notre "essentiel" ne cesse de se rétrécir. Jusqu’où? Un bol de riz par jour, c’est pas l’essentiel?>>

    Voilà l’expression typique d’une idéologie qui aboutirait à une société totalitaire si elle était suivie par le plus grand nombre. Cette réflexion s’inscrit dans société intégriste supprimant toute liberté au nom de faux principes.

    J’ai parlé de l’amélioration des conditions de travail, je le répéte, c’est essentiel pour que l’homme puisse s’exprimer, construire une société. C’est essentiel également pour qu’il puisse se construire socioligiquement. Nier le travail relève d’un désarroi profond.

    Comment se construit une société ? Elle se construit par une participation de tous à un édifice commun. C’est ce but qui est à atteindre.

    Et puis si l’on suit votre raisonnement, qui nie l’importance du travail, que ferez-vous de vos loisirs , puisque tout sera fermé. Même la télé ou la radio, là aussi il y a des travailleurs !

    N°29 Kuk <<YR, mot passant, Alain Maronani : Pourquoi maintenir certains services le dimanche ? Ben, parce qu’ils correspondent à un vrai besoin, soit d’urgence, soit dont la satisfaction est très difficile les autres jours. Au contraire, faire ses courses est très facile les autres jours (cf. divers posts pour l’argumentation).

    Avez-vous réfléchi avant de poster ce commentaire ? Je ne le pense pas.

    La liberté doit être donnée à ceux qui veulent travailler le dimanche. Ce n’est pas une obligation ! C’est pourtant très clair. Et si vous me ressortez l’argument " mais ils n’ont pas le choix économiquement, alors là je reprends mon aargument premier c’est à dire que c’est là dessus qu’il faut se battre. Sur les salaires et encore une fois sur LES RAPPORTS SOCIAUX. Rien ne sert de brailler dans le vide.

    Réponse
  46. Et si les magasins n’ouvraient que le weekend ? Après tout pourquoi faire son chiffre d’affaire sur six jours alors qu’on pourrait le faire sur deux et s’épargner tant de charges inutiles.

    Fermer en semaine, voilà qui est malin. Bon, on me rétorquera, que lorsque tous les salariés du commerce travailleront le weekend, ils demanderont que les commerces, dont ils ont besoin, ouvrent un jour ou deux pendant la semaine pour qu’ils puissent faire leurs emplettes.

    Je me suis souvent demandé comment je réagirais si je gagnais au Lotto. Est-ce que je jetterais mon billet à la figure de mon libraire en hurlant que je ne veux pas faire partie du système ? Pourquoi est-ce que je l’aurais acheté dès lors ? Malgré tout ce que je dit, je suis un égoïste comme les autres, et le capitalisme crapuleux a encore de beaux jours devant lui.

    Ce n’est pas tant que j’en veuille plus. Je veux surtout ne pas manquer. Où est le juste milieu et qui le connait ?

    Réponse

Laissez une réponse à Agnès Maillard Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Merci de votre soutien

Soutenir Le Monolecte, concrètement!

Mon dernier livre

Comprendre l'antisémitisme
Version papier : 13€HT

Crédit photo couverture : ©Beth Jusino

Version numérique

Livre numérique Comprendre l'antisémitisme
Agnès Maillard
Le Monolecte
6,49 €

Commentaires récents

Mes réseaux sociaux

  • Mastodon
  • Seenthis
  • BlueSky
  • Sens Critique
  • Diaspora
  • Flickr
  • Instagram
  • LinkedIn
  • Page Facebook
  • Profil Facebook

Catégories

Archives

juillet 2007
L M M J V S D
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031