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Travailleur indépendant

Par Agnès Maillard
11 décembre 2005

Voire profession libérale… Avouez que ça fait un peu plus classieux dans les dîners en ville que d’annoncer que vous êtes un DELD!

Je sais que parmi les plus fidèles ou les plus curieux d’entre vous, il y en a qui se demande où j’en suis dans mon parcours du combattant. Car c’est bien joli de claviotter Une à deux fois la semaine, encore faut-il gagner sa croûte.

J’avais le secret espoir que ma prose représente suffisamment d’intérêt pour accéder au nirvana de la publication sur papier, mais de toute manière, voilà une activité qui ne nourrit pas sa femme. J’ai tout de même réussi à monnayer en partie ma logorrhée scripturale en devenant correspondante de presse locale en mai dernier, mais ne nous y trompons pas, les grands mois fastes, ça me ramène dans les 200 € de remboursement de frais. Car comme pour tout, chaque fois que je trouve une activité, la rémunération est de l’ordre de la reconnaissance morale plus que financière. Pourquoi continuer me direz-vous? Parce qu’en dehors des nombreux contacts que cela me permet de nouer sur mon bled, et du fait que tout le monde connaît ma tête, les quelques euros qui rentrent tout de même sont toujours ça de pris, même si cela doit faire tomber mon heure de travail à un quart ou un tiers de SMIC.
Tout cela pour dire qu’après 23 mois d’indemnisation chômage, je suis tombée dans la majorité des chômeurs, celle qui ne perçoit plus rien et que si je me suis désinscrite des listes en créant mon activité, c’est surtout pour échapper au véritable harcèlement coercitif qui est en train de se mettre en place sous les applaudissements du public[1].

J’ai toujours voulu être un artiiiiiiiiiste

Imadiez[2] est donc né officiellement le 5 septembre dernier. Il s’agit pour moi de proposer des prestations de graphisme à destination des PME, des collectivités locales et des associations, c’est à dire tout ce qui est affiches, brochures, flyers, imprimés pour l’entreprise, logo, brochure et habillage de site web. Le secteur est assez bouché[3], mais il se trouve que dans mon coin de Gascogne, il n’y a quasiment pas de concurrent à moins de 30 km à la ronde.

De toute manière, quand on lance une activité, la moindre des choses, c’est d’avoir les compétences pour le faire, à moins d’avoir des fonds. Bref, mon choix était restreint.
Grâce au statut que j’ai choisi (artiste inscrite à la MDA), à l’ACCRE et à l’exonération fiscale totale que j’ai obtenue, mon activité génère très peu de frais sans investissement de départ. Je garde donc l’essentiel de ce que je gagne. Ceci dit, en ce moment, l’essentiel de ce que je rentre est réinvesti directement dans la communication, ce qui est indispensable quand on démarre une activité.

Drôle d’époque que la nôtre où les sociologues se retrouvent à faire du dessin et les éthologue de la photo. Je suis sûre qu’il y a des dessinateurs qui sont formateurs en informatique et des markéteux frais émoulus d’école de commerce qui prétendent enseigner la sociologie aux entrepreneurs. C’est la logique économique actuelle qui veut ça. Encore que je me demande où est la logique dans tout ça.

Bref, je continue à être une cumularde : reporter photographe au rabais, entrepreneuse, artiste, membre du comité de pilotage de mon pays, membre du bureau de l’association culturelle de mon bled, bloggeuse râleuse, et autres petites choses qui ont en commun de ne rien me rapporter ou presque. D’après mes calculs, nous venons de passer sous le seuil de pauvreté, ma famille et moi. La CAF en profite donc pour nous sabrer l’APL pour cause de recoupement avec le fichier ASSEDIC[4].

J’ignore totalement comment nous allons payer la mutuelle santé qui s’est encore renchérit alors que nous avons déjà permuté vers un contrat de moindre qualité. Mutuelles + assurances obligatoires représentent près de 2 mois de revenus du ménage. Les impôts locaux, 1/2 mois de plus. Le chauffage (on vit à 18° maxi l’hiver) représente près de 2 mois de revenus de plus. Notre loyer augmente en janvier, on passe à 40% du revenu mensuel, soit, plus de 4 mois de revenus.
En résumé, actuellement, les 3/4 de notre revenu passent dans les frais généraux et je ne ramasse que des miettes alors que je bosse en moyenne une cinquantaine d’heures par semaine : Welcome in winwin land!

Étrangement, je garde un moral d’acier. Ne m’a-t-on pas enseigné quand j’étais jeune que les gentils gagnent toujours à la fin et que tout travail mérite salaire, et l’effort est toujours récompensé? Bref, je me refuse à admettre que j’ai pu être pipeauté toutes ces années[5], je ne baisse pas les bras, ne serait-ce que parce que je n’ai pas de meilleur choix.

En attendant que mon activité décolle suffisamment pour me permettre de repasser du bon côté du seuil de pauvreté, j’expérimente à fond avec ma famille la décroissance volontaire : tant qu’à se serrer la ceinture, autant que ce soit volontaire!

Notes

[1] Je crois que la plupart des gens sont en train de passer à côté de ce qui se passe au niveau des négociations UNEDIC. Tout le monde fait mine de trouver ça normal de serrer encore un peu plus le kiki des chômeurs, mais personne ne veut voir que c’est cette politique qui alimente les rangs des RMIstes, qui fait exploser la pauvreté dans notre pays et qui dévalue directement le travail et les salaires. A quoi cela rime de réduire encore l’indemnisation des chômeurs alors que la durée moyenne de chômage explose? Pour les pas convaincus, il y a toujours la possibilité de s’abonner à Alternatives économiques ou tout au moins, acheter le numéro de décembre!

[2] Imadies veut dire les images en gascon. Mais comme ma grand-mère a toujours eu un usage oral de sa langue maternelle, quand elle a épelé ce mot, elle a mis un Z à la fin, que j’ai finalement décidé de garder.

[3] Que celui qui connaît un secteur non bouché me balance la première caillasse!

[4] la nouvelle technique est simple : recoupement massif de fichiers! S’il y a la moindre différence, on coupe d’abord les vivres et on discute après. La cible : les chômeurs en priorité. Tous des fraudeurs et des feignasses, je vous dis!

[5] Non, je déconne : je sais que j’ai été pipeauté, mais je fais semblant d’y croire toujours!

21 Commentaires

  1. Vi vi, ben nous, la décroissance « volontaire », ça fait un moment qu’on s’y est mis. Maintenant, on pratique la bricole, la débrouillardise et les échanges de bons procédés. Un système « sous-marin » qui fonctionne pas si mal et qui permet, entre autres, d’agrandir et fidéliser le cercle des amis. C’est toujours mieux que se retrouver « fidélisés » par les gourous de la grande distrib’ ! Plus de sous, donc, mais beaucoup plus d’humanité et de gentillesse. Ben ça le fait ! 🙂

    Réponse
  2. Agnès > Le secteur est assez bouché3, mais il se trouve que dans mon coin de Gascogne, il n’y a quasiment pas de concurrent à moins de 30 km à la ronde.

    Bon point, mais si les boîtes en question n’ont pas ou très peu besoin de tes services dans ce domaine, ça revient à zéro opportunités. De manière générale, un conseil donné par un informaticien US (Eric Sink) est : « si vous ne trouvez pas de compétition dans le secteur, c’est peut-être qu’il n’y a pas de marché, ou en tt cas, pas de marché solvable ». En l’occurence, on sait que le gros du boulot pour des graphistes se trouve dans la pub, les grosses boîtes etc., donc à Paris; et si ces gens galèrent déjà bp pour trouver du taf en ce moment après le crash Internet, ça sera a priori encore plus galère où tu es.

    > Que celui qui connaît un secteur non bouché me balance la première caillasse!

    1. Lire les études publiées par la http://www.travail.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques/etudes-recherche/publications-dares/98.html, l’INSEE, les ASSEDIC (BMO), etc.
    2. Il y a des besoins, notamment si l’on garde à l’esprit que la plupart des besoins ne font pas l’objet d’annonces extérieures (environ 1/3 des emplois salariés sont satisfaits par relation; faut bien sûr rajouter les jobs d’indépendants)
    3. Avec à peine 1% de croissance par an, c’est normal qu’il y a très peu de nouveaux emplois créés chaque année, puisque les entreprises n’embauchent que lorsque le carnet de commande est suffisamment rempli pour nécessiter d’augmenter les effectifs.
    4. Pour rappel, dans les pays industrialisés, 90% de la population en âge de travailler est salariée, et malgré les délires de gens comme Madelin ou Michel Godet, le travail indépendant diminue de plus en plus (logique : un salarié, ça rassure les boîtes, les banques, et les bailleurs)
    5. Les autorités (ANPE, etc.) refusent de financer des formations longues qui permettraient justement à ceux qui se sont planté de filière ou n’ont pas fait d’études sup de se former à ces jobs. Ils ont quand même un énorme culot de se plaindre qu’on ne trouve pas de cuisinier… et de refuser de financer les formations ad hoc

    Donc… ZE questions sont – pourquoi l’économie française se traîne-t-elle depuis 30 ans, – comment ont fait les autres pays riches pour continuer à entretenir une croissance élevée malgré la saturation des marchés + la compétition du tiers-monde (coût d’un ouvrier chinois = 1/20 d’un ouvrier français)

    Enfin, pour ton cas personnel… malheureusement, je ne suis pas très optimiste. Dans le monde entier, on observe une urbanisation croissante (avoir tout sous la main, ça permet de réduire les coûts de transport, de contacts, etc.) : donc, vivre dans une zone rurale et pas dans une grande agglomération comme Paris ou Lyon, ça diminue forcément les opportunités. Et tu cherches du boulot dans des secteurs (graphisme, journalisme, etc.) complètement saturés.

    Aucune chance dans d’autres secteurs genre restauration, commerce, services aux entreprises (compta, paie, etc.)?

    Réponse
  3. Ca à l’air sympa chez toi quand même, sauf les 18 degré brrr!!! On doit pas s’ennuyer. Moi je suis pas encore au bout de mes 923 jours de d’indemnités non dégréssives que je traine depuis 3 années en travaillant de temps en temps. A ce sujet je m’excuse auprès de tous ces malheureux imposables à 50 %, que l’on entend gémir régulièrement sur ton blog, et qui se saignent à mort pour faire vivre ma petite famille dans l’opulence la plus indéçente. Bon faut savoir que j’ai jamais autant travaillé que depuis que je suis chomeur. Quand j’étais salarié j’en glandais pas une, et dans une entreprise privé en plus. Mais tous ça c’est fini, je me suis repris en main. Plus jamais je replongerai. Je ne paye plus d’împots, je touche ceux des autres, c’est dur mais un jour eux aussi auront la chance de perdre leur travail…

    En attendant bon on courage à eux.

    Réponse
  4. Nouvelle expérimentation sur les chômeurs : Besoin d’aide SVP !!!

    J’ai beau être plutôt spécialiste dans le domaine de l’emploi et des mesures associées, mais je me pose ce matin de sérieuses questions sur l’information donnée sur France Inter ce matin et reprise sur Reuters France. Même avec beaucoup de bonne volonté et des efforts d’analyse et de compréhension, là, j’avoue ne plus comprendre le sens de ces annonces ; pire, je crains le pire !!! Il doit y avoir des excès de WE visiblement. Le CTP expérimental est une incohérence totale en ce sens qu’il sous tend que : les nouveaux licencies, et il va y en avoir, pourront « signer » un contrat avec une structure publique régionale pour quasiment le même salaire perdu dans leur précédant emploi. Cette structure publique sera censée apporter une formation (?) et ces mêmes, ex demandeurs d’emploi et ex licenciés seront appelés à exercer leur activité auprès de sociétés privées ou services publics. Cela pose deux questions majeures : 1 – Quelles compétences ont ces administrations en la matière ? Que fait l’ANPE et son lot de 5000 nouvelles recrues ? Qu’entend t-on par « transition » ? 2 – Les ASSEDIC et l’état seront les financeurs : a) voilà qui ne va pas arranger les finances de l’UNEDIC s’il faut payer un ex chômeur au salaire ou il était payé et si dépassement (?) Et l’état (je pense à la région ou au département) devra verser le complément … Bonjour la baisse de l’impôt local ! 3 – Pour la deuxième partie de la dépêche Monsieur SO-CRAZY euh pardon, SARKOZY ministre de l’intérieur et non de l’emploi, lui, se prononce en faveur d’un nouveau contrat unique à durée déterminée : Dites ça n’existe pas déjà le CDI ? 4 – Avec la déclaration de F FILLON de la semaine dernière – il faut indemniser bien plus les chômeurs mais moins longtemps …

    En toute honnêteté et sans vouloir faire de polémique, je suis très inquiet face à ces effets d’annonce qui parfois se contredisent et qui laissent fortement à penser « qu’ils » ne savent plus du tout ou ils en sont ! Sur, c’est pas rassurant.

    Jean-Luc

    Le communiqué : PARIS (Reuters) – A la veille d’une réunion au ministère de l’Emploi en présence de Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo annonce le lancement, à titre expérimental, d’un « contrat de transition professionnelle » (CTP) à l’attention des salariés licenciés. « Un salarié signera, dans son bassin d’emploi, avec une structure publique à déterminer – un groupement d’intérêt public par exemple – un CTP qui lui assurera quasiment la même rémunération que son ancien salaire », explique le ministre de la Cohésion sociale dans un entretien à La Tribune.

    « Durant cette période, il bénéficiera d’une formation et sera appelé à exercer son activité auprès d’entreprises privées ou d’organismes publics », poursuit-il. Le CTP, qui sera expérimenté « dans les jours qui viennent dans six sites pilotes », sera financé par les Assedic avec intervention de l’Etat en cas de dépassement. Ce contrat sera l’un des thèmes abordés lors de la réunion entre le Premier ministre Dominique de Villepin, les syndicats et le patronat, prévue lundi à 17h30 (16h30 GMT) au ministère de l’Emploi. . Les questions de sécurisation des parcours professionnels, d’amélioration du pouvoir d’achat et de lutte contre les inégalités sur le marché du travail seront abordées, précise le service de presse du Premier ministre.

    SARKOZY POUR UN CDI UNIQUE

    Toujours dans La Tribune, le ministre de l’Intérieur et président de l’UMP Nicolas Sarkozy réaffirme pour sa part sa préférence pour l’introduction de « davantage de flexibilité dans l’emploi » et la création d’un « contrat de travail unique à durée indéterminée ». Ce contrat « serait assorti de garanties fortes dès le premier jour, et se renforceraient avec la temps, sous la forme notamment d’indemnités croissantes en fonction de l’ancienneté », écrit le ministre dans une tribune où il dénonce « l’échec social français » et souligne la nécessité d’inventer « la protection sociale du salarié du XXIe siècle ».

    Réponse
  5. A défaut de s’abonner, ce qui pour certains doit se révéler au dessus de leurs moyens (c’est ça aussi la paupérisation), déjà militer dans un syndicat pas réformiste offre des explications bien différentes de la lecture de la Dépêche, du Monde ou du Figaro … et de la plupart des forums de la toile.

    Réponse
  6. « Que celui qui connaît un secteur non bouché me balance la première caillasse »

    Bien que beaucoup de domaines soient surtout une activité d’état (c’est peut-être plus aléatoire pour la création d’entreprise), je pense que tous les services aux personnes âgés seront de plus en plus porteurs. Sinon, il demeure l’expatriation, l’Ouest du Canada est dans l’actualité ces temps-ci car en manque de toute sorte de professions.

    Cordialement,

    Réponse
  7. Aska > Bien que beaucoup de domaines soient surtout une activité d’état (c’est peut-être plus aléatoire pour la création d’entreprise)

    C’est quoi, une « activité d’état »?

    > Sinon, il demeure l’expatriation, l’Ouest du Canada est dans l’actualité ces temps-ci car en manque de toute sorte de professions.

    Quelles sont les conditions et les probabibilité d’obtenir un permis de séjour au Canada anglophone?

    Réponse
  8. >Quelles sont les conditions et les probabibilité d’obtenir un permis de séjour au Canada anglophone?

    Ca doit pas être terriblement compliqué, moins que de rentrer en France en ce moment… En plus y-a la prime de mobilité de l’ANPE de 1800€… de quoi aller au bout du monde !

    Réponse
  9. 2 mois de revenus pour chauffer à 18 degrés ? Ca, ca m’interroge un chouilla…

    Réponse
  10. Bonjour,

    Les services aux personnes âgées ? Oui il y a là un « gisement d’emplois » considérable pour des indépendants. Il faut avoir quelques qualités. Etre débrouillard, bricoleur et assez polyvalent pour changer un fusible ou une ampoule, décalaminer la chaudière, déboucher un lavabo, promener le chien, tondre la pelouse et bêcher les rosiers, changer des tuiles et refaire une rive de toiture, préparer des repas, étendre le linge et repasser, faire la vaisselle, faire le taxi pour conduire pépé chez le médecin et je passe sur mille deux cents autres savoir-faire.

    Les études de marché sont formelles. Il y a un marché. Et la clientèle est prête à rétribuer ces services à des indépendants à un TARIF HORAIRE allant de CINQ à DIX EUROS. Toutes les études le disent.

    Le Pérou ! L’Eldorado ! Cinq à dix euros…

    Hubert

    Réponse
  11. > >Quelles sont les conditions et les probabibilité d’obtenir un permis de séjour au Canada anglophone?

    Fred, de L. > Ca doit pas être terriblement compliqué, moins que de rentrer en France en ce moment… En plus y-a la prime de mobilité de l’ANPE de 1800€… de quoi aller au bout du monde !

    Et si – on n’a pas C$ 250.000 à investir pour créer une boîte et embaucher au moins deux employés – pas un profil super intéressant (phD en électronique, etc.) – pas de famille sur place

    … on a le permis de résidence? 😉

    Réponse
  12. > >Quelles sont les conditions et les probabibilité d’obtenir un permis de séjour au Canada anglophone?

    D’entrée de jeu au Canada, t’es fiché : empreintes génétiques et tutti Frutti…Ils ont profité des lois anti-terroristes pour en faire un pas si sympa pays que cela pour les immigrants (pauvres surtout d’ailleurs…) … mef !

    Je pensais être le seul à vouloir quitter ce pays qui commence à sentir bizarre ?

    Par contre , suis je le seul à avoir envie de refaire ce que firent les grand-pères de nos grand-pères un beau jour de 14 Juillet…c’est bien ce jour là qu’on fait la fête non ?

    Bon faudrait peut être changer de jour, histoire de gagner un jour férié…je propose le jour de la Saint Nicolas !

    Réponse
  13. Fred : J’entendais par activité d’état que ce dernier proposait ses « services » dans certains domaines comme la santé par exemple. Ainsi on se retrouve avec un concurrent de poids et la création d’entreprise et son succès sont peut-être plus difficiles. Pour le Canada, je me référais à cet article : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-719795,0.html Il semble que la partie évoqué de ce pays manque de tout en terme de boulot.

    Hubert : Je ne parlais pas forcément que de l’assistance aux personne âgées. Il y a sans doute d’autres domaines : musique et spectacles, sports, produits spécialisés, ateliers de création…

    Réponse
  14. Qu’est-ce qu’un travailleur indépendant ?

    a – un salarié qui doit mendier du travail b – un salarié dont la flexibilité fait rêver tous les patrons c – un salarié précaire

    réponse: les trois mon colonel !

    Hé oui, le statut de travailleur indépendant n’a plus de sens dans une société qui ne produit plus que de l’inutile.

    Réponse
  15. Marzi : 2 mois de revenus pour chauffer à 18 degrés ? Ca, ca m’interroge un chouilla…Marzi, tu connais cette blague idiote? un accident trois bagnoles, une rolls, une ferrari et une R5? Les trois bagnoles sont mortes, la personne à la rolls dit : ou la la va falloir que je travaille tout un WE pour me la repayer, la personne à la farrari dit : ou la la va falloir que je fasse un ménage pour me repayer cela : la pauvre fille à la R5 : ou la la toute une année de sacrifice pour me payer cette bagnole. Et les deux autres en coeur : faut être con pour mettre autant dans sa bagnole ! Question tu roules en quoi? cordialement!

    Réponse
  16. En 206 4cv…

    Réponse
  17. Sympa le Blog et merci pour le lien vers le mien que j’y ai trouvé 🙂 Bon alors bon courage dans ta nouvelle activité… de la part d’un ancien photographe devenu Comptable, et aussi dessinateur d’humour en alternance 😉 Amitiés tym!

    Réponse
  18. Bonjour Tym!
    Ca me fait plaisir de te « voir ». Et comptable? Y a du taff? S’il était possible de se former, voilà quelque chose d’envisageable…

    Réponse
  19. Bonjours à tous, ce matin réunion(glauque) C.L.C( commission locale de coordination) regroupant la CPAM, la CAF, les assistantes sociales de secteur, l’aide sociale à l’enfance, la MSA… Enfin la dernière bouée de sauvetage avant le grand naufrage pour de plus en plus de personnes sur la touche de la route de la croissance. 5 ans que j’y siège, et c’est de plus en plus déprimant, de moins en moins d’espoir et de plus en plus de misère inextricable. Pourtant tout y est analysé, le revenu « quand il existe », les dettes les crédits les charges, les allocs etc… Et où l’on constate que: 1) Ce ne sont plus les RMIstes qui ont le plus de difficultés. 2) Ce sont les SMICARDS souvent à 1070 €/ mois donc au 3/4 non -prestaires de la CAF qui « morflent »le plus… Les A.S ne se cachent plus pour direl’nteretàquitter leurs boulots de M. et de s’alligner sur les minimas sociaux, d’une part ils aurraient moins de frais (voiture pourrie au garage tt les 06 mois, frais d’essence pour aller au taff,garde des enfants…) et y gagneraient en santé.

    Comment, ensuite rappeler aux enfants que le travail est la seule voie possible à l’épanouissement du genre humain???

    Réponse
  20. Bonjour

    Et si les TRAVAILLEURS INDEPENDANTS décidaient de se faire « porter » par une société de PORTAGE SALARIAL spécialisée ?

    Chacun aurait son indépendance, la propriété de sa clientèle, le choix de ses missions, la négociation du coût de ses missions……. mais un STATUT DE SALARIE.

    Consulter mon site et contacter-moi pour tous renseignements complémentaires.

    A bientôt…

    Réponse
  21. Il est vrai qu’être indépendant peut rapporter beaucoup à condition de savoir bien gérer son temps et de savoir gérer montrer sa notoriété envers sa clientèle.

    Réponse

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