Sélectionner une page

Je n’aime pas la frénésie et la confusion, la première étant souvent mère de la seconde. Or, c’est à cela que nous avons eu le droit : une non-campagne frénétique qui avait pour but de semer la confusion.

Chaîne humaine contre les gaz de schisteAu départ, cela aurait pu être simple : on ne vote que pour le projet politique qui nous semble convenable. À l’arrivée, il n’y avait plus que frénésie et confusion.
Je voulais voter blanc. C’était ce que j’avais décidé de faire dès la fin du premier tour de manège. Clair et net. Pas de projet, pas de vote! Mais voilà, je ne suis pas une tomate hydroponique, je ne suis pas l’ermite sur sa montagne, même si je sors peu, le peu que je fais me fait rencontrer d’autres gens, d’autres consciences, d’autres manières de voir et je ne peux pas faire comme s’ils n’existaient pas, comme s’ils ne pensaient pas, comme s’ils n’étaient pas capables, eux aussi, d’emporter le morceau par la seule force de leur conviction.

Même avec un choix clair et net, il y avait de la confusion dans le bruit de fond, comme une note discordante que l’on n’arrive pas à ne pas entendre. Tout le temps.
OK, la démocratie est dévoyée. Bien, les politiques sont des pantins aux mains de ceux qui décident vraiment : les forces de l’argent. Alors pourquoi est-ce que le fait de participer ou non à cette mascarade me prend autant la tête ?

Reprenons l’idée qui sous-tend tout le reste : le 6 mai, les gens disposant d’un droit de vote (ce qui ne fait déjà pas tous les gens, selon divers critères plus ou moins hasardeux) devaient décider qui allait remporter la timbale… et surtout qui allait la perdre. Et donc, quoi ? Un seul pour les gouverner tous ? Un sur des millions et hop, notre vie va changer ? Est-ce que notre vie change selon l’équipe qui remporte le Championnat de France de foot ? En admettant que vous fassiez partie de ceux qui aiment vraiment le foot et s’y intéressent, de ceux dont ça occupe vraiment une partie de la vie, est-ce que le fait que votre équipe préférée gagne ou perde change vraiment quoi que ce soit à votre vie ?

L’idée même que le destin d’un pays s’infléchit, non pas parce que ses habitants souhaitent qu’il change et œuvrent dans ce sens, mais juste parce que la tête de gondole a été remplacée est de l’ordre du fantasme monarchique. Même si l’on choisissait directement une équipe de gouvernement, est-ce que cela changerait quelque chose au final ? En gros, le choix du monarque dans une civilisation aussi organiquement interdépendante à l’échelle planétaire que la nôtre n’a pas plus d’incidence sur mon existence et celle de millions d’autres que le nom de l’équipe de foot qui va remporter la coupe cette année. Par contre, si c’est celle qu’on a l’habitude de supporter, pour des tas de raisons complètement personnelles et subjectives, on se fera une bonne petite joie à peu de frais, et on ira se murger la gueule avec les potes dans l’élan. Et tant pis pour la gueule de bois !

Prétendre qu’un seul peut nous sauver tous, plus qu’une escroquerie intellectuelle, c’est la démonstration que nos institutions sont profondément inadaptées, inefficaces et non-démocratiques et que la seule et unique option possible est donc de les refonder totalement, de réécrire complètement notre Constitution pour en revenir au préalable indépassable : le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Donc, le vote du 6 mai n’avait absolument rien d’important ou de vital. J’ai mangé un gâteau de la chance devant le bureau de vote et j’ai suivi son conseil qui avait plus de pertinence que des mois de frénésie médiatique et de confusion politique : j’ai voté pour celui qui semblait le moins illégitime à mes potes, à mes proches, aux gens que je côtoie régulièrement ou occasionnellement avec le même plaisir et pour lesquels j’ai une profonde affinité d’esprit.
Ensuite, débarrassée de tout ce théâtre propagandaire politicomédiatique, j’ai pu aller fêter plus ou moins dignement au bled la victoire de leur équipe favorite avant de rentrer à la maison avec un problème de moins et de reprendre deux fois du flan.

Et maintenant ?

Une fois l’illusion démocratique actuelle dispersée, que fait-on ?
Et bien, on ne change rien. Et donc, on choisit de continuer la lutte, d’œuvrer collectivement pour le changement, de créer des affinités, des espaces de pensée, des lieux de rencontres, parce que c’est dans cette action que se situe le vrai pouvoir démocratique du peuple. Dans sa capacité à ne pas se laisser distraire, à semer partout les graines de la contestation et surtout celles de l’innovation politique et citoyenne.

Alors dimanche dernier, je suis allée pique-niquer avec une tribu d’amis. Il faisait beau, l’air était doux, l’ambiance cordiale et même si nous sommes tous différents, même si nous ne voyons pas toujours les choses sous le même angle, nous gardons intact le plaisir de nous réunir, de nous voir, d’échanger, de bavarder, de blaguer, de rire, de manger, de confronter nos points de vue, de nous chiffonner sur des détails, de râler, de nous faire la gueule, un peu, beaucoup, pas du tout, et de nous retrouver autour d’un but, d’une idée, d’une action. Rien que cela, contrairement aux apparences, est déjà plus de nature à changer l’état du monde que tous les discours formatés de ces derniers mois.

Ensuite, nous nous sommes ébranlés dans une longue caravane rieuse et indisciplinée et nous sommes allés joindre nos mains à celles des autres, de tous les autres, dans la chaîne humaine contre l’exploitation mortifère des gaz de schiste, contre cette voracité ridicule de quelques-uns à vouloir tout saccager pour tirer quelques gouttes de profit en plus. Nous n’étions pas aussi nombreux que nous aurions pu l’espérer, mais nous y étions, chacun d’entre nous avec tous les autres.
Parce que c’est cela l’essence de la démocratie : 500 personnes, toutes ensembles au même endroit et au même moment, liées dans un seul élan, une seule volonté, dans une énergie fondamentalement politique, qui goûtent au pouvoir concret de l’action collective, ce sera toujours mieux de 38 millions de gus tous complètement seuls dans leur isoloir, à goûter d’une main tremblante la saveur amer de leur impuissance individuelle.

D'un dimanche à l'autre 1

Powered by ScribeFire.

33 Commentaires

  1. C’est exactement ça, continuer, encore et toujours, à se bagarrer. Sur le terrain, contre le gaz de schiste, contre les fermetures d’usine dans nos coins respectifs. Bavarder dans les bistrots avec les amis, manifester le 1er mai… Etc.

    Mais je ne sais pas (plus) si ça sert véritablement à quelque chose. Sauf à nous faire plaisir le temps d’un après-midi…

    Réponse
  2. C’est exactement ça, la démocratie : faire des trucs ensemble, même petits, ne pas se laisser isoler, ne pas se laisser démoraliser. Brique par brique, en commençant par les fondations. Est-ce que les bouseux du XIe siècle regrettaient de ne pas avoir de grues de chantier pour monter leurs cathédrales ? La plupart savaient qu’ils ne verraient pas la bâtisse de leur vivant et peut-être même pas leurs enfants. Ils n’avaient que leurs mains, leurs burins et leurs rêves et 1 000 ans plus tard, leurs œuvres nous contemplent toujours.

    Réponse
  3. C’est vrai que le symbole fort du vote dans cette pseudo-démocratie, c’est l’isoloir (justement).

    Réponse
  4. Oui c’est tout l’enjeu de ceux qui détiennent le pouvoir. Faire croire que la réalité du pouvoir n’est qu’une affaire de personnages, pour occulter la réalité systémique.
    Après tout la monarchie républicaine n’est que le prolongement naturel de la superstition religieuse monothéiste. Il est d’ailleurs amusant de constater que si en religion on est passé du polythéisme au monothéisme, dans la politique française, entre la IV et la Vème république on a fait l’inverse !

    J’assimile cela à de l’obscurantisme politique : faire croire que tout dépend de l’individu, qu’on peut se contenter d’une analyse individuelle et microscopique pour penser notre destinée, alors que celle ci est avant conditionnée par la réalité macroscopique et collective. Et là où ça devient vraiment angoissant, c’est que selon cette approche, l’individu est le centre de tout, c’est aussi naturellement la cause de tous les maux, et on arrive à cette réalité très sarkozyenne que pour résoudre les problèmes du monde, il suffit de s’en prendre à des individus et non à l’organisation qui les fait naitre.

    Pour le reste, oui, s’engager dans le réel, fédérer les mouvements collectifs, c’est bien l’approche la plus précieuse face à l’atomisation de la société civile, embrigadée dans la guerre économique…

    Réponse
  5. Oups : non justement je me corrige, en me relisant je m’aperçois que je me suis emmêlé les pinceaux, il faudrait faire l’inverse, mais en France, entre la IV et la Vème république, en passant du régime parlementaire au régime présidentiel, on est aussi du polythéisme au monothéisme… 🙂

    La représentation parlementaire est un léger progrès par rapport au régime présidentiel pour ce qui est de focaliser le débat sur les idées plutôt que sur les personnages, mais ça reste une démocratie représentative, donc "désimpliquante". Il nous faudra un jour avancer vers cette démocratie participative, impliquante, responsabilisante si on veut vraiment vivre en adultes…

    Réponse
  6. L’essence de la démocratie à propos des gaz de schiste. Savoureux 🙂

    Réponse
  7. L’essence de la démocratie à propos des gaz de schiste. Savoureux 🙂

    Réponse
  8. (sourire)

    Très bonne dissertation. Passage en terminale recommandé.

    Réponse
  9. (sourire)

    Très bonne dissertation. Passage en terminale recommandé.

    Réponse
  10. Bonjour Agnès,

    encore une fois, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi. Tu dis que le choix du monarque n’a pas d’incidence sur nos vies, et que ça implique que le vote du 6 mai n’avait pas d’importance.

    Sauf que ce n’est pas un homme qui arrive au pouvoir, mais un groupe de personnes qui vont avoir (avec la probable majorité parlementaire qui suivra) et la possibilité de déterminer des lois, et celle de les faire respecter grâce au contrôle de la police et de la justice.

    Et quand je parle de groupe, j’entends aussi bien ceux qui seront visibles (ministres, députés, hauts fonctionnaires…) que ceux qui ne le seront pas (hommes de l’ombre, réseaux d’influence…).

    Or, l’appareil législatif qui est mis en place a une influence directe et décisive sur nos vies. Depuis que je suis en âge de voter, j’ai vu supprimer la peine de mort, l’homosexualité cesser d’être un délit, j’ai gagné une semaine de vacances et des RTT. Le RMI et la CMU ont été mis en place. D’un autre côté, le droit du sol a été dénaturé, il est plus difficile d’obtenir des papiers, je dois travailler 5 ans de plus pour avoir droit à une retraite complète…

    Tout ces changements (et on pourrait en citer bien d’autres) de ma vie *concrète* sont le fait de modifications législatives – et donc de l’identité du groupe au pouvoir.

    Alors, on peut penser que le changement n’a pas été assez loin (voir même qu’on a assisté à des reculs) même sous des gouvernements de "gauche". On peut également envisager qu’au moins en partie ce soit le même groupe "d’invisibles" qui soit derrière les gouvernements affichés.

    Il n’en demeure pas moins que si les luttes doivent être protéiformes, s’il faut combiner la lutte idéologique, la désobéissance civique, la grève ou les manifestations, il ne faut pas pour autant renoncer à la lutte politique, qui vise à remettre les leviers du pouvoir au groupe qui prendra les meilleures – ou les moins mauvaises – décisions.

    L’erreur de 1981, c’est d’avoir cru que ce choix du groupe était suffisant, et que la gauche au pouvoir allait régler seule les problèmes. Il faut un mouvement social qui influe sur le gouvernement, quel que soit ce dernier. Ce n’est pas exclusif du fait de peser, par le vote, sur le choix de ce gouvernement.

    C’était le sens de mon appel à voter Hollande, au second tour, sur un autre billet de ton blog.

    Rien de plus, mais rien de moins.

    Réponse
  11. @nau

    sauf que lorsque la gauche est au pouvoir les militant ps ne pèsent sur rien. Et tout les grands reculs ou abandons sous la gauche se passent dans la grande indifférence.

    Réponse
  12. @herve_02 : oui les militants ps ne pèsent jamais sur grand chose (à part pour choisir le candidat le mieux placé dans les sondages dans les primaires et pour coller des affiches pendant les campagnes), et oui on s’est bien fait avoir avec les privatisations dictées par l’Europe sous Jospin.

    Mais je conteste l’idée que la gauche résiste mieux quand la droite est au pouvoir.
    Le dernier mouvement significatif remonte à 95, les chiraquiens reprochant aux balladuriens d’avoir profité contribué à flinguer Juppé (je ne vois pas trop comment, mais la décision de Chirac de dissoudre l’assemblée en 97 est souvent présentée comme étant une oeuvre pour virer les balladuriens de l’assemblée, ça a foiré y a eu Jospin), et en 2005 je crois, les manifs anti-CPE ont réussi ok, sachant que bizarrement c’était la première fois que les organisateurs et la police obtenaient les mêmes comptages de manifestants, que Sarkozy était ministre de l’intérieur et voulais flinguer Villepin, instigateur du CPE…
    Bref, je conteste l’idée que la gauche résiste mieux sous la droite que sous le PS. Ca peut être vrai selon les circonstances, mais sous Sarkozy ça ne s’est pas vérifié et vu l’état de l’opinion ça n’en prenait pas le chemin..

    Réponse
  13. @écran
    je ne sais pas qui résiste ou pas, mais ce que j’ai vu de mes propres yeux c’est que sous la gauche de grands reculs ont eu lieu dans l’indifférence générale, parce que c’était la gauche.

    y a rien qu’a voir le mec lourdé à la radio pour le "baisez utile", sous sarko tout le monde parlerait de censure, sous bientôt le capitaine de pédalo, tout le monde trouve ça normal.

    Réponse
  14. "Donc, le vote du 6 mai n’avait absolument rien d’important ou de vital." Rien de vital, certes. Sauf que cinq ans, ça suffat comme ci, non?

    Réponse
  15. "Donc, le vote du 6 mai n’avait absolument rien d’important ou de vital." Rien de vital, certes. Sauf que cinq ans, ça suffat comme ci, non?

    Réponse
  16. Agnes Maillard, j’ai beaucoup apprécié votre message !

    Une carte de France interactive et en transformation régulière avec un label
    " Fraternité/solidarité/ rencontres " devrait s’inventer : cela qui nous permettra de nous repérer sur nos forces à chacun et sur nos possibilité de rencontres . Pendant cinq années derrière nos blogs respectifs, on a vibré ici ou ailleurs et nous avons mené une farouche guerre numérique pour qu’on en finisse avec le mafioso qui nous gouvernait et qui nous humiliait chaque, jour. Un autre cycle doit s’ouvrir où les gens doivent inventer des îlots de résistance et de convivialité.

    Chacun groupe constitué devrait invité les gens à venir les voir , échanger ensemble en chair et en os. Une ou deux fois l’an ce serait bien sympa. Nous devons remailler le territoire de France en créant des réseaux sociaux incarnés et non plus seulement virtuel.

    A bon entendeur salut ! Merci encore pour cet article !

    Réponse
  17. Bonjour,

    Sans illusion sur la gauche représentée par le ps, je reste persuadé que le fait d’avoir voté pour hollande permet d’espérer plus de partage des devoirs depuis les riches.
    Sous sarko, cela n’aurait même pas été envisageable et rien que pour cette espérance donnée, l’élection nous est bénéfique.

    Le combat continue, certes, mais à toujours s’en prendre plein la gueule, nous avons besoin de ces pôles de respiration pour notre bien-être et la poursuite de nos luttes communes, comme les condamnés peuvent rire d’eux-mêmes et de leur situation au fond de leur cellule pour préserver ainsi leur esprit de résistance contre le joug imposé par leurs oppresseurs, quoi qu’il advienne.

    Réponse
  18. Splendide manière de dire que malgré toutes tes résolutions, t’as pas échappé, par pression, à contribuer à la parodie de démocratie. (Moi aussi, j’ai voté pour ce forban qui nous a vendu en 2007, et qui nous hurlait de renoncer à notre âme en 2005).

    Maintenant, une question orthographique…
    Ce ne serait pas plutôt la saveur amère. (ou tu fais référence à l’adjectif substantivé "amer")?

    Réponse
  19. "Et donc, on choisit de continuer la lutte, d’œuvrer collectivement pour le changement, de créer des affinités, des espaces de pensée, des lieux de rencontres, parce que c’est dans cette action que se situe le vrai pouvoir démocratique du peuple. "

    C’est, formulé différemment, ce que j’avais écrit après l’élection de l’Innommable en 2007.

    Donc, on continue !

    Réponse
  20. "La joie advient quand on est prêt à risquer sa vie, un peu comme dans l’amour. Mais à ce titre il y a toujours aussi de la cruauté qui rôde alentour. La joie, pourtant , tant qu’elle perdure, tient cette cruauté en respect car elle affirme un amour de la vie et de la rencontre avec les autres.

    Sans joie, la révolution est perdue d’avance."

    Le collectif LUCE FABER – Sinémensuel de mai.

    Réponse
  21. C’est très juste : je trouve précisément que je manque singulièrement de joie, en ce moment, j’ai perdu ma légèreté mentale. Même quand je grimpe, je me sens plombée.

    Réponse
  22. C’est très juste : je trouve précisément que je manque singulièrement de joie, en ce moment, j’ai perdu ma légèreté mentale. Même quand je grimpe, je me sens plombée.

    Réponse
  23. Sèche tes larmes Agnès ! ( tiens , c ‘ est rigolo , ma sœur s ‘ appelle Agnès aussi / très cool aussi ) – il y a partout de ci , de là , des indiens – qui savent – Les rires et l ‘ Amour – comme je disais au Yéti à propos de la Grèce : " on se prend à rêver d ’ une tournure islandaise des évènements – l ’ humain d ’ abord – et d ’ une contamination européenne – merci aussi aux indignés de ne pas lâcher – ne lâchons rien nous non plus – que l ’ étau dans lequel se trouve la culture se desserre – qu ’ on puisse enfin essayer d ’ éteindre les fours de Tchernobyl et Fukushima – qu ’ on ne voit plus les têtes de crétins qui essayent de nous faire rire quand nous avons des sanglots plein la gorge : alors on reverra jaillir de nos regards , de nos lèvres et de nos doigts les rires et l ’ amour sur les terres de notre magnifique planète " – Alors à toi aussi , LovE !

    Réponse
  24. Texte fort. Oui c’est vrai la démocratie ce n’est pas simplement d’élire tous les 5 ans une sorte de monarque républicain. Oui il nous faut maintenir des liens, du bénévolat, du partage et des actions pacifiques entre les citoyens.

    Réponse
  25. Texte fort. Oui c’est vrai la démocratie ce n’est pas simplement d’élire tous les 5 ans une sorte de monarque républicain. Oui il nous faut maintenir des liens, du bénévolat, du partage et des actions pacifiques entre les citoyens.

    Réponse
  26. Je ne suis pas une tomate hydroponique, ( et qu’est ce qu’on aurait contre l’idée capable de détruire le capitalisme primaire des besoins primaires économicon )

    je suis un hipopotame

    https://www.youtube.com/watch?v=fqb

    Réponse
  27. Je ne suis pas une tomate hydroponique, ( et qu’est ce qu’on aurait contre l’idée capable de détruire le capitalisme primaire des besoins primaires économicon )

    je suis un hipopotame

    https://www.youtube.com/watch?v=fqb

    Réponse
  28. Plutôt que de me déranger pour voter blanc j’ai préféré ne pas voter.

    Réponse
  29. Plutôt que de me déranger pour voter blanc j’ai préféré ne pas voter.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Merci de votre soutien

Soutenir Le Monolecte, concrètement!

Mon dernier livre

Comprendre l'antisémitisme
Version papier : 13€HT

Crédit photo couverture : ©Beth Jusino

Version numérique

Livre numérique Comprendre l'antisémitisme
Agnès Maillard
Le Monolecte
6,49 €

Commentaires récents

Mes réseaux sociaux

  • Mastodon
  • Seenthis
  • BlueSky
  • Sens Critique
  • Diaspora
  • Flickr
  • Instagram
  • LinkedIn
  • Page Facebook
  • Profil Facebook

Catégories

Archives

mai 2012
L M M J V S D
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28293031