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Trop courte la vie

Par Agnès Maillard
21 décembre 2011

Une minute, tu es là ; la suivante, il n’y a plus personne.


VroumJe suis là parce que ce printemps un client a fini par cracher au bassinet. Ce n’est pas évident, comme relation de causalité, mais quand le ciboulot se met à tricoter plus vite que la musique, on remonte l’écheveau des événements jusqu’à la source. Donc, j’ai fini par toucher le fruit de mon travail quelques mois après l’avoir entièrement exécuté à la satisfaction générale et, comme souvent, cela revient à hydrater le désert avec un arrosoir pour enfants tant mes créanciers, eux, sont ponctuels et âpres au gain. Cela dit, dettes épongées, il me restait de quoi réviser la voiture, changer les amortisseurs et même la chausser de neuf. Ça a l’air de rien, dit comme ça, mais c’est le genre d’investissement qui, en une fraction de seconde, peut faire toute la différence.

Les amortisseurs usés de ma R25 la ballottaient comme un bateau ivre et du coup mes pneumatiques s’usaient vite et mal. Je ne vais même pas raconter que les premiers amortisseurs qui coûtaient un bras se sont avérés défectueux. Et c’est grâce au contrôle technique, épreuve cyclique et financièrement stressante, que ce vice de fabrication a été identifié comme tel et les amortisseurs changés une nouvelle fois, mais sous la garantie du fabriquant.
D’habitude, pour les pneus, je prends du premier prix, mais là, va savoir pourquoi, j’ai visité un site de vente en ligne dédié à la gloire du pneumatique, je me suis tapé des kilomètres de comparatifs et d’avis clients avant de me décider pour un train complet de Hankook Kinergy, les nouveaux boudins écologiques. Parce qu’il paraît qu’ils s’usent moins, font moins de bruit et que, cerise sur le gâteau, comme il y a moins de frottement, on doit bien consommer 3 dès à coudre de pétrole en moins par plein.
Ce n’est pas rien.

  • Pour le réveillon de Noël, j’ai envie d’un vrai repas de fête : poulet et salade !

Bon, dit comme cela, il serait difficile de ne pas essayer de faire plaisir à la gosse. Il fait un temps de chien galeux et une fine bruine noie mon coin de cambrousse, mais quand faut y aller, faut y aller.

Ce n’est pas comme si je ne l’avais pas vue. J’aurais pu être distraite par une conversation mains libres sur mon portable ou être en train de chercher une station introuvable sur mon autoradio, parce que c’est ainsi, le bled est un multi-cône-d’ombre : ni portable, ni radio, ni internet. Ou juste ce qu’il faut pour entendre la vie en morse et être encore plus agacé. Non, j’ai parfaitement bien vu la voiture qui s’est placée dans le dégagement pour tourner sur sa gauche à elle et ma droite à moi, ce que je n’avais absolument pas prévu, c’est que, elle, elle ne me voit pas du tout. Pourtant, je vous jure que je suis visible : une petite nana dans une grosse bagnole, ça fait rire tous mes potes du bled.
Donc, elle tourne tranquillement en me coupant la route.

Comptons un bon gros dixième de seconde pour la surprise et un autre pour une pensée fugace et incontrôlable, façon épitaphe dédiée à l’édification des générations futures, du genre : connasse, bordel de merde ! Et paf, le pied écrase le frein en mode automatique.
Et là, tout compte.
Absolument tout compte.

Je pensais que le temps s’étirait et qu’on avait le temps de voir sa vie défiler, comme au cinéma. En tout cas, c’est ce que m’avait raconté mon ami Étienne, après s’être vautré en moto sur une autoroute francilienne. Mais non, aucun effet relativiste. Les pneus se bloquent immédiatement et plus d’une tonne de métal lancée à 80km/h se met à dériver hors de tout contrôle.
Ainsi donc, voilà ce que l’on ressent quand on part en aquaplanning.
Rien.

J’évite l’arrière de la bécasse qui, je le pense encore, ne s’est rendu compte de rien — peut-être un retour d’apéro un peu pénible — et fonce posément sur la voiture qui attendait son tour au stop à ma droite. C’est un pot de yaourt. Si je la percute, la conductrice est foutue. Contre-braquage. C’est marrant ça se fait tout seul et je n’ai même pas fermé les yeux. D’habitude, quand je vois un truc flippant sur la route, je couine et je ferme les yeux. Là, mon pied s’est passé des relais synaptiques et il est déjà en train d’accélérer doucement pour me faire retrouver un semblant d’adhérence. Mon train arrière bascule dans l’autre sens et rase le capot de la voiture à l’arrêt. Sauvée, celle-là.
Mais je glisse toujours comme un paquebot sans gouvernail et ma calandre vise à présent le bord gauche de la route. Si je continue, je vais faire un carton avec la caisse qui vient en face. Ma voiture est partie de travers, mon pied accentue sa pression pendant que mes bras volent pour redresser la trajectoire, à fond dans l’autre sens. Ça patine, ça se déporte encore un peu pendant que l’arrière chasse étrangement, mais je reste collée à la route. Le temps ne se ralentit toujours pas, ce salaud. Je ne lâche rien, re-contre-braque et d’un seul coup, c’est fini, j’ai repris ma trajectoire initiale.

La nana au stop a dû se chier dessus. J’ai tout négocié sur les zébras du tourne-à-gauche. Je suis surprise d’être indemne, dans ma caisse, roulant tranquillement comme si je ne venais pas de passer les deux secondes les plus longues de ma vie. Et puis non, même pas. C’était juste deux secondes comme les autres et puis rien. J’hyperventile trois bons coups pour chasser la trouille qui tente d’escalader mon dos. Je suis étonnée de n’avoir pas paniqué et de m’en être sortie aussi bien.
Mais voilà, trois ans d’escalade m’ont appris à regarder ma peur en face et des amortisseurs neufs m’ont permis d’avoir la tenue de route suffisante et nécessaire pour que mes efforts ne soient pas vains.

Ah oui, j’y repense, j’ai choisi mes pneus en dernier ressort parce qu’il y avait un avis d’utilisateur, le Fonzie de service, qui disait ceci sur ce modèle particulier : excellente tenue de route en dérapage sur sol mouillé.

Trop courte la vie 1

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33 Commentaires

  1. Ok agnès, je visite internet pour trouver les mêmes pour les deux véhicules de ma petite communauté de vie. Tu as sacrément bien vendu la camelote !
    😀

    Réponse
  2. Envoie le lien de ton billet au marchand de pneus,
    y fera peut-être un geste …

    Joyeux Noël, merdalors
    😉

    Réponse
  3. Vraiment content de pouvoir encore te lire.
    Y a pas à dire : profitons chaque jour de la courte vie qui nous est donnée.

    Réponse
  4. pour un retour, c’est un retour !

    Réponse
  5. En ce moment que je me tape entre 3 et 6 heures de (roulette russe) circulation en ile de france sous la flotte, j’y pense tout le temps : trop courte pour "ça", en effet.

    Réponse
  6. Tu dois savoir que pour qu’un pneu consomme moins, généralement, il faut qu’il perde moins d’énergie en roulant, donc, adhère moins par conception et reste froid, donc, sans adhérence, plus longtemps (surtout sur sol mouillé).

    Tu dois aussi savoir qu’en modulant la pression des pneus, on fait un compromis consommation/adhérence.

    Chapeau d’avoir noté qu’en matière de tenue de route, toutes les voitures ne se valent pas : surtout les voitures petites, hautes, modernes, lourdes, optimisées CO2, et renforcées sur les côtés pour protéger l’occupant (le cyclo, qu’il crève) tellement à la mode chez ses parents ayant à peine la force de soulever leurs plus jeunes enfants.

    Sur le fond : je sais que c’est facile à dire, ok, mais il faut le dire : faire des kilomètres en bagnole, c’est cher et dangereux. Et encore plus dangereux quand on a pas les moyens de payer cher. C’est pour ça qu’à une époque les maisons à la campagne valaient tripette. Et c’est aussi pour ça que les travailleurs "pauvres" vivent au plus près de leur travail, en ville dans des logements étudiants loués parfois plus d’un demi salaire de caissière (en province) ou dans des conditions d’infortune pour les plus pauvres.

    Je sais, j’ai la chance de ne pas être pauvre. Et ça m’aide beaucoup à expliquer chaque fois qu’un connard de mome de ma famille ou, pire encore, un vieux drogué à la consommation façon sixties, les risques que prennent pour eux les trop rares cons comme moi qui bossent et qui gagnent des ronds pour satisfaires les caprices stupides que lui inspirent école et télévision. Car, désolé, Noël n’est pas la fête des enfants, mais la fête de coca-cola. Et fêter, ça ne veut pas dire manger : sauf, bien entendu, chez les petits français abrutis, intoxiqués, pardon, scolarisés et fidèles contribuables de la redevance.

    Certains jours, devenir ultra-libéral me tente : pour pouvoir enfin simplement expliquer à mes enfants que le monde est dur, que la France est l’un des pires exploiteurs de la planète, qu’aucun d’eux n’a la moindre chance de parvenir à y changer quoi que ce soit et qu’ils feraient mieux d’apprendre à se préparer et surtout, devenir forts. Devenir forts pour ne pas avoir à devenir cruel pour vivre, ou pire, faillir, partir pour le pays du repos éternel des consommateurs imprévoyants, et ce faisant, trahir ceux qu’on aime. Notre modèle de société, avec boulot/noël/consom est devenu à mes yeux une merde que je conchie copieusement, et dont je ne cherche même plus le sens : sans doute parce que je n’ai pas les moyens intellectuels pour en percevoir la splendeur, faute d’études sans doute.

    Réponse
  7. Le commentaire de Slosh ci-dessus me ramène au fait que trop de choses dans une seule tête, exprimées ensemble et sans rapport, mênent à une très grande confusion, et que la confusion n’aboutit nulle part.

    Donc penser moins pour vivre plus (et ça aide à appuyer pile au bon moment sur la pédale de frein…)

    Réponse
  8. Ah non, B.L. tu n’as pas posté de commentaire ici hier soir!

    Réponse
  9. J’avais pas posté un com. hier, moi ? J’ai fait une fausse manœuvre, ou si tu me censure ? 🙂

    Réponse
  10. Bravo Agnès pour la présence d’esprit! Et merci pour ce test des caractéristiques techniques des pneus 😉

    Réponse
  11. C’est beau et tu as eu de la chance, mais si on regarde les faits d’un oeil purement objectif et froid : tu as choisi délibérément de passer d’une situation ou tu étais dans ton droit à 100% à celle ou tu pouvais être dans ton tort à 100%.

    humainement, tu as eu raison, et j’aurais fait pareil instinctivement, mais j’imagine le billet que tu aurais pondu si tu avais ouvert le pot de yaourt (et défoncé ses occupants) à tes torts à 100% : cela aurait fait une statistique de plus pour des accidents causés par la vitesse.

    Je me souviens d’une maxime : "il vaut mieux être en tort sur sa file que d’avoir raison sur la file d’en face.", je crois que c’est pour la chance de survie : le face à face est assez délicat en terme de survie.

    Réponse
  12. Voué, le temps ne s’étire pas comme dans les films, et on se surprend soi-même à faire les bons gestes, pourtant jamais appris, à avoir les bons réflexes (alors qu’à froid, aurais-tu su qu’il fallait contre-braquer ?). Un énorme Ouf ! alors pour toi et la nana du stop, et une méga engueulade virtuelle pour la bécasse…

    Réponse
  13. Alors c’est moi qui ai merdé 🙂 Je voulais juste te féliciter pour ta conduite …

    Réponse
  14. ko post 12 :
    "le temps ne s’étire pas comme dans les films, et on se surprend soi-même à faire les bons gestes"

    Effectivement, il ne s’agirait pas d’un temps ralentis, mais de l’instant rendu plus aigu par l’adrenaline.
    Comme quoi nous devons pas mal bavasser tout le long de notre quotidien !
    🙂

    Réponse
  15. T’as pas forcément tort Pétaramesh. Dans mon cas précis, j’ai juste fait la connerie de laisser croire à des gens que j’aime qu’ils pouvaient compter sur moi : immense connerie.

    Car ça ne suffit pas : encore faut-il expliquer aux gens qu’on aime que, non, on ne choisira pas tous les jours ce qu’on mangera. Parce qu’à vouloir cela, on finit par faire des bêtises qui vous séparent de ceux qu’on aime, à tous les sens du terme. Et qu’il n’y a rien à envier chez ceux qui ne sauraient vivre sans cette liberté. Et qu’il n’y a plus rien à prendre à prétendre rejoindre la société.

    Réponse
  16. Et quand on n’est ni en dérapage ni sur sol mouillé, ils ont aussi une bonne tenue de route, ces pneus ?

    Chapeau pour le contrôle, et autant pour le récit ! Pas évident ni l’un ni l’autre.

    Réponse
  17. Salut Agnès:
    A ces dates, nous vous souhaitons cher à vous et vos disciples que vous passez un joyeux Noël avec vos proches.
    Cette année a été marquée par la crise et les difficultés économiques, nous espérons que l’année prochaine 2012 sera de passage et viennent chargés de barrages flottants.
    Je vous invite à lire ce notamment Conte de Noël pour la crise http://mundoporlibre.com/2011/12/cu
    Une étreinte.

    Réponse
  18. « Cette croyance où nous gardons nos enfants, que leurs jouets viennent de l’au-delà, apporte un alibi au secret mouvement qui nous incite, en fait, à les offrir à l’au-delà, sous prétexte de les donner aux enfants. Par ce moyen, les cadeaux de Noël restent un sacrifice véritable à la douceur de vivre, laquelle consiste d’abord à ne pas mourir. »

    Bien joué Agnès ! Cordialement.

    PS : ça vaut le coup parfois de faire des choses en amont
    sans " savoir pourquoi "……

    Pour lire l’article sur Noël & Claude Lévi-Strauss :

    "De bonnes raisons de croire au Père Noël " : http://pierremerckle.fr/2011/12/de-

    Réponse
  19. Who putain on a faillit perdre Agnes…
    content que tu sois encore là.

    La dilatation du temps ne se fait pas sur le moment, mais tu l’a vachement bien crée dans ton texte, j’en pouvais plus d’arriver à la fin pour m’assurer que t’étais encore vivante…
    Je pense que cette dilatation du temps est post tromatique en fait, elle arrive une fois qu’on se refait l’action dans la tête.
    Le récit en temps réel ca donne plus :

    "qu’est ce qu…" gniiiiiiiii wroum fluuuuushhgniiiii "oh la conne" wroum gniiiiiiii rahhhhhh " oh con s’est passé" .

    C’est moins excitant, moins litéraire, pas philosophique du tout, et puis ca donnerais un post tout pourrit 🙂 (c’est la que l’on voit le talent litéraire de dame monolecte)

    bonne fêtes à tous

    Réponse
  20. J’ai testé l’ESP d’une Golf récemment sur route de montagne enneigée, ça marche très bien, on sent à peine la voiture glisser au début pendant une fraction de seconde et aussitôt elle garde sa trajectoire.
    Il permet d’éviter 80 % des accidents par perte de contrôle du véhicule.
    Couplé à l’ABS et à des pneus hiver c’est très efficace :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/ESP_%2

    Réponse
  21. petite remarque annexe sur la dilatation du temps.

    Quand on est musicien, lorsqu’on joue, le temps (du moins la perception qu’on en a) se dilate effectivement. Ca permet de jouer avec une grande virtuosité. lorsqu’on est auditeur, (même d’un morceau qu’on vient de jouer), on a l’impression que le tempo est accéléré par rapport au moment où l’on joue .
    Je pense que l’action réflexe lors d’un accident est du même ordre. Non, le temps ne s’étire pas à l’infini, mais on case en une seconde, sûrement sous l’effet de l’adrénaline , une quantité d’actions et de pensées qu’on aurait été incapable d’avoir dans d’autres circonstances.
    D’une certaine manière, le temps s’étire. Même si on ne s’en rend pas compte (il ne s’étire pas suffisamment pour que ce soit vraiment perceptible).

    Réponse
  22. Avant de choisir des pneus Hankook, toi qui militait à vélo lors de récentes elections, t’es-tu demandé si tu n’aurais pas du consommer "local", en l’occurrence, francais, pour des raisons écologiques, mais aussi ethique et économique ?

    Réponse
  23. Presque la même aventure pour nous le lundi 2 janvier. Sauf que nous sommes partis avec une voiture mal chaussée à l’avant (à la limite des témoins). Un abruti nous a doublé sur l’autoroute, a vu le radar, a pilé, a tourné à droite, à gauche, tête à queue, barrière en béton avec l’avant, rebarrière avec l’arrière puis c’est immobilisé face à moi et à la horde de voitures qui me suivait.

    J’ai freiné, regardé mon rétro avant de changer de file, vu défilé ma vie (désolé, ça le fait), évité de justesse, puis regardé pour voir comment ça se passait derrière moi. Ce n’était que le début d’un aller retour de 800 bornes et 10h de route. J’ai pissé toutes les heures qui ont suivi. Je connais toutes les aires de l’A6 désormais.

    Heureusement, je savais que mes pneus étaient à la limite, je gardais mes distances.

    Réponse
  24. "consommer "local", en l’occurrence, francais, pour des raisons écologiques, mais aussi ethique et économique"

    C’est une blague ?

    Réponse
  25. Pas cool, encore un peu et je perdais mon dernier lecteur…

    Réponse
  26. La route est un lieu de destructions, d’amputations et de morts qui est maintenu tel.

    Un état « civilisé » privilégierait les grands déplacements de ses citoyens par le rail, l’avion, le car, la calèche, le co-voiturage… Cela économiserait respect et énergie à la collectivité, au lieu du démoniatisme routier tel qu’il se pratique sous les tristes augures de la finance mondiale.

    Réponse
  27. @Agnès, tu te vantes. On va pas te laisser tranquille comme ça 🙂

    Réponse
  28. Pourquoi je ne venais plus chez Agnès moi ? Une erreur que je vais réparer : une de mes bonnes résolutions pour cette année que je vous souhaite sans accident majeur.
    Quant à la civilité en voiture elle n’est pas meilleure qu’ailleurs, plutôt pire.

    Réponse
  29. C’est le post sponsorisé le plus émouvant que j’ai jamais lu ! 😉

    Réponse
  30. FantomeduPogo , qui est le plus abruti celui qui double et ne maitrise rien ou bien celui qui part faire 800 km et 10 h de route avec des pneus qu IL SAIT etre pourris et mettre en danger la vie des autres ? (style je tiens mes distances suis prudent moua ) Pour moi les deux à égalité.

    Réponse
  31. @FantomeduPogo : non, ca n’est pas une blague.

    Réponse
  32. J’ai écrit "à la limite des témoins", mais pas en dessous et surtout pas pourris. Promis, je changerai les prochains à la moitié de la côte et pas à 90%. Je veillerai aussi à ne rouler qu’avec une voiture quasi neuve aussi… vu que je ne sais pas quoi faire de mon flouze.

    Merci pour la leçon de morale et surtout pour le qualificatif d’abruti Divina 😉

    Réponse

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