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Ha, quelle bonne idée que de tirer à vue sur les Gitans, les métèques et les délinquants en culottes courtes ! C’est ce que l’on pourrait appeler une arme de diversion médiatique massive qui vient de faire passer l’affaire Woerth directement aux oubliettes. Et c’est bien dommage, parce que l’on touchait là au cœur du système !


Élevées en plein air, élevées en plein GersWoerth et le ballet des petites enveloppes de papier kraft ! C’était pourtant bien parti pour nous faire le feuilleton politico-judiciaire de l’été, tous les ingrédients du scandalegate politique de nature à faire tomber un gouvernement, voire un chef d’État, étaient bien là, soigneusement calés dans la pogne pugnace d’un média bien à part ! On s’apprêtait avidement à regarder les hommes tomber, déchoir sous le poids de leurs turpitudes, mais en fait de déchéance, c’est de celle de la nationalité des pas-encore-assez-Français dont il a soudainement été question. Le mininarque enchaîne les déclarations à l’emporte-pièce et voilà les feux de la rampe qui épargnent enfin les cuisines du pouvoir, lesquelles soupirent d’aise de retrouver la pénombre amicale dans laquelle mitonnent habituellement les petites recettes entre amis.

Il y a encore quelques semaines, les Français découvraient que leur république était massivement corrompue, qu’on ne faisait pas mieux que l’Italie de Berlusconi, que nous avions juste un certain cachet dans la magouille de haut vol, un grand sens de l’entre-soi et de la discrétion qui sied tant à ceux qui n’ont pas besoin de porter une Rolex pour savoir qu’ils ont réussi leur vie. C’était comme un coup de tam-tam dans la volière assoupie par la torpeur de l’été, le signal de départ d’un probable chapelet de révélations sur les dessous de la République.

Et non ! On retient juste une riche héritière qui n’a aucun sens de la valeur de l’argent, du travail et de toutes ces petites choses un peu vulgaires, un ministre-trésorier droit dans ses bottes et toujours scotché au gouvernail, fidèle parmi les fidèles, joyau rare de la garde rapprochée et fidèle du princident en exercice, un modèle de dévouement et un fusible putatif de premier choix.

Ce à côté de quoi on est en train de passer, c’est de la nécessaire schizophrénie de notre système démocratique dont le principal contre-pouvoir devrait être les médias. La nature même de l’exercice politique et de nos institutions rend en effet inévitable le recours massif à la corruption. Et c’est bien pour cela qu’il convient de rester à la surface des choses, que les autres partis politiques se sont faits les échos tonitruants d’un silence exemplaire et complice sur la question de la corruption patente du gouvernement Sarkozy.

De l’inévitabilité de la corruption dans notre démocratie

Soit une classe politique fortement professionnalisée et articulée autour de partis politiques, machines de guerre financières et médiatiques. Soit des médias de masse, à la force de frappe incontestable et incontestée, capables de faire et de défaire l’opinion publique en quelques reportages soigneusement choisis. Soit une caste réduite et puissante de capitalistes patrimoniaux et industriels, concentrant le pouvoir financier et issue de la même classe sociale que le personnel politique. Soit un peuple sous influence médiatique, composé du ventre mou d’une classe moyenne aux contours flous, caractérisé par un fort taux de salariat et une syndicalisation déclinante.
Toute la problématique de l’homme politique moderne, c’est de financer sa machine de guerre afin de pouvoir manipuler l’opinion publique à son avantage pour rafler la majorité des suffrages.

Autrement dit, l’homme politique doit trouver l’argent nécessaire pour convaincre des millions de gueux qu’il défend en priorité leurs intérêts tout en sachant qu’il a forcément des comptes à rendre à ses généreux mécènes.

Et c’est ainsi que le maire de la commune la plus riche de France promet à des millions de travailleurs qu’ils vont gagner plus en travaillant plus et qui, dès que les bulletins sont dépouillés, court fêter la victoire avec ses potes milliardaires au Fouquet’s.
C’est un raccourci du paradoxe démocratique, mais il est saisissant.

L’avantage, avec la démocratie médiatique représentative telle que nous la vivons, c’est qu’il suffit de pipeauter le bon peuple des trimeurs une fois tous les 5 ans pour pouvoir ensuite se goberger au pouvoir. L’inconvénient, c’est qu’il faut trouver tous les 5 ans un autre levier pour capter les votes populaires une fois que les promesses se sont avérées ne valoir que pour ceux qui y croient. Détourner les votes populaires afin de se parer de légitimité pour servir les intérêts de ses généreux donateurs implique donc nécessairement d’élever le mensonge au rang d’instrument incontournable du pouvoir. Autrement dit, cela revient à institutionnaliser le marketing politique ou l’art de dire au plus grand nombre possible ce qu’il a envie d’entendre pour qu’il continue à vous laisser les manettes.

Et c’est ainsi que tout candidat politique se retrouve tôt ou tard à promettre du pognon aux pauvres pour mieux en refiler ensuite aux plus riches. Parce que les riches financeurs, eux, sont comptables des engagements qui leur sont faits. Ils donnent leur argent avec bien moins de légèreté que nous ne nous déparons de nos voix. Ils attendent toujours et immanquablement leur retour sur investissement, comme le bouclier fiscal l’illustre bien.

Et c’est ainsi qu’on nous propose toujours de voter pour des Abbés Pierre et que nous nous retrouvons immanquablement sous la coupe réglée d’un nouveau clan Corleone. Non pas parce que le pouvoir corrompt ou attire les natures les plus corruptibles, mais juste parce que, structurellement, on ne peut y accéder sans se compromettre avec ceux qui détiennent le nerf de la guerre.

Le paradoxe démocratique 1

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27 Commentaires

  1. Et la boucle est bouclée…

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  2. "le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument". Celle-là on la connaissait bien, plusieurs siècles qu’elle est sortie et toujours d’actualité. J’y rajouterai un appendice : la connerie se droite encore plus.

    C’est dans ce sens que Machiavel parlait, en fait : quand une société atteint une certaine taille critique, l’accès aux sphères du pouvoir implique nécessairement des compromissions. Le problème, à l’heure actuelle, c’est que ces compromissions sont revendiquées et assumées. Cette décomplexion est une façon de jouer avec le feu qui me fait penser à un gamin dans la pinède, avec un lance-flammes, en plein mois d’août.
    Seul Badinter a vraiment recadré le "débat" : Sarkocescu n’a qu’à lire l’article 1 de la Constitution bordel!
    Ça la fout vraiment mal pour un "avocat".

    Réponse
  3. rien ne dit que les français ne continuent pas à être intéressés par l’épluchage d’oignon (l’oignon étant notre belle société) qu’est l’affaire Woerth, du moins certains que j’espère plus nombreux que ceux que flatte les idées fumeuses et indignes du président que nous avons (ou qui acceptent de s’interroger sur leur pertinence).
    Le problème est que les journalistes suivent comme d’habitude

    Réponse
  4. Démocratie … c’est peut-être un peu vite dit.
    Certes, la France n’est ni l’Iran ni la Birmanie, mais est-ce pour autant une démocratie, même très imparfaite ?
    Dans une démocratie idéale, chaque citoyen aurait le même POUVOIR sur les décisions concernant la vie publique.
    Sommes-nous pas très loin de cette situation ?
    Mme Michu a-t-elle sur la marche du pays une influence comparable à celui du tsar Kozy, de DSK, de Lagardère, ou même simplement de Mélenchon ?
    Je vois mal comment on peut répondre oui.
    Le bulletin de vote équivaut de fait à un chèque en blanc pour 5 ans.
    Reste les pétitions, les manifs, les grèves et éventuellement les actions illégales (mais qui fait la Loi ?)
    A mon avis 2 raisons majeures à la non-démocratie :
    – L’une, comme le montre Agnès, est que la caste dominante veut maintenir ses avantages acquis
    – L’autre est que "la base" se croit plus bien incompétente qu’elle n’est
    L’illusion est évidemment maintenue par la caste dominante, par médias interposés
    On peut toujours fustiger les "discussions de bistrot" : il s’y dit effectivement beaucoup de conneries, mais aussi des choses simples et justes, du genre "Du pognon, il y en a, il est juste mal réparti" (partage de la valeur ajoutée fait plus chic, mais dit la même chose).
    Il suffit de regarder (s’imposer) un "débat politique télévisé" pour trouver la discussion de bistrot très réfléchie (même après plusieurs pastis).
    Nous sommes bien moins cons qu’ils ne veulent le faire croire, même si on n’a pas "fait des études".

    "Est démocratique une société qui se reconnaît divisée, c’est à dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité d’associer à part égale chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions, la mise en délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage." (Paul Ricoeur)
    Recopié de http://www.alpesolidaires.org/incul
    (durée 2h20, mais à mon avis, ça vaut le coup)

    Réponse
  5. Les oies, on les gave puis on les plume…

    Dans les autres contre-pouvoirs on devrait trouver les syndicats et les associations de défense des consommateurs (on est quand même dans une société de consommation, non ?). Les premiers sont achetés, ou vendus, question de point de vue, et les seconds n’existent pas en France. Les membres des premiers ont des médailles, des voitures avec chauffeur, des places réservées (en particulier dans des trucs qui ne servent à rien comme le Conseil Economique et Social et leurs petits frères locaux – à nos frais quand même). Les membres des seconds… ben on sait pas… ils doivent se demander s’il faut des "class actions" à la française peut-être…

    Réponse
  6. @La déchéance de la nationalité des pas-encore-assez-Français.

    C’est une belle offre politique ça de déchoir la nationalité à ceux qui ne l’ont de toute façon pas dans les têtes. D’une certaine façon c’est un peu enfoncer des portes ouvertes.
    La prochaine étape c’est la déchéance à point ou n’hésitons plus, la déchéance anticipée.

    A droite ça joue à pas-encore-assez-con et à c’est moi qu’ai la plus longue : anticonstitutionnellement.
    Pas mieux.

    Réponse
  7. Déjà, je suis une copine d’Olivier. Ensuite, je n’ai réellement aucune sympathie pour Ségo ou même le PS en général. Donc, faut être plus attentif avant de troller. 😛

    Réponse
  8. Moi, j’ sais pas… à force, on finit par voir les choses différemment quand même.

    En particulier lors de son discours à la préfecture de l’Isère, Nicolas Sarkozy m’a vraiment donné l’impression qu’il était dans un immense moment de solitude. Ça m’a semblé terrible, pesant, tendu… !

    Il était avec Brice Hortefeux et quelqu’un d’autre (surement quelqu’un qu’il lui sera dévoué). Et ça m’a donné l’impression qu’il ne supportait plus personne, qu’il ne pouvait piffer ses ministres, bref, qu’il ne voulait plus être qu’entouré d’une "garde rapprochée" qu’il sait fidèle.

    Et puis cette surenchère sur la "sécurité", où il parle même de "guerre nationale" ! Toujours la même chose, mais à chaque fois il y a une escalade dans le discours, dans les mots. Comme quelqu’un qui, face à l’échec, insisterait encore et toujours sur la même voie. Ça faisait de la peine. Depuis combien de temps est-il responsable de la "sécurité" ? Toutes ces années… Et toujours la même obsession ? Et, quel sera son bilan ? Une vie consacrée à la lutte contre l’insécurité ? Une vie consacrée à sauver la France de ces hordes de délinquants qui viennent de l’étranger ? Sérieusement ? C’est tout ce qu’on se rappellera de Nicolas Sarkozy ?

    Et je croyais que, à la veille d’une élection, les politiciens faisaient (stratégiquement) croire à un changement de stratégie, de politique, d’attitude… Mais non. Là, il faut aller encore et toujours plus loin sur la même voie… coûte que coûte. Étrange…

    Oui, un immense moment de solitude… et, ça faisait de la peine à voir.

    Réponse
  9. Ca fait longtemps que j’étais pas venu faire un tour chez un copain d’O.Bonnet,l’archange de la censure…Z’avez toujours pas remarqué les potes de Ségolène que gouverner c’est voler ?
    Ca vous fait quand même pas dégueuler quand même qu’un admirateur de mon cher et adoré Sarko soit venu vous titiller…entre-vous tout le temps,c’est bobo,non ?

    Réponse
  10. Je suis allé faire un tour sur l’article de 2005 que la taulière 😉 nous avait mis en lien. Il me conforte dans l’idée que vous n’avez pas compris que c’est pour notre bien et celui de nos enfants qu’ils agissent ainsi.

    Si vous donnez de l’argent à un très riche, il va devenir encore plus riche et puis c’est tout. Si vous en donnez à un (plus ou moins) pauvre, il va le dépenser à acheter des biens qui vont nuire à l’écosystème. L’écologie bien comprise passe par la diminution de la consommation, donc de la pollution. Nous avons donc le choix : soit diminuer de 90% la population humaine du globe, de préférence en commençant par des endroits le plus éloignés possible de l’endroit où je me trouve, soit diminuer de 90% les revenus des plus pauvres, ce qui aura d’ailleurs le même effet au final. Voilà la solution… finale de la politique réaliste, sociale et finalement écologique de la droite comme de la gauche de droite. C’est la seule possible, voilà tout.

    Évidemment, on pourrait optimiser ce nettoyage/diminution pour qu’il soit plus rapide mais des archaïsmes de pensée font qu’il est difficile pour certains, arc-boutés sur leurs "acquits" \o/, d’accepter la réalité têtue : vous consommez trop. Vous, hein, pas moi. Moi ça va, j’ai une grosse bagnole, une grosse maison, de longs voyages en avion mais bon, moi, c’est différent, je suis fait partie des riches. Et comme nous sommes peu nombreux, notre impact écologique est finalement très minime par rapport au vôtre, celui des plus en plus nombreux pauvres.

    Soyez donc gentil et faites-nous la grâce de crever. De préférence rapidement et sans trop crier. Ça devient chiant à la longue de ne plus pouvoir circuler en ville sans être perpétuellement gêné par ces manifestations. Pour les grèves, on a déjà réglé le problème. Comme l’a dit notre chargé d’affaire : les grèves, on ne les voit plus.

    Ce qui serait bien aussi, ce serait de supprimer le temps qu’on perd lors des élections. Soyez raisonnables, vous savez bien que quoi que vous votiez, nos agents feront la même politique, celle qui est nécessaire à la survie de notre planète (bien la nôtre, hein, je parle pas pour vous). Alors, pourquoi continuez-vous à vouloir choisir le nom du bourreau, hein ? Je vous le demande.

    Réponse
  11. De vacances en paradoxes, l’homme continue son travail et que dire de l’activité humanitaire du Monolecte ?

    Pourquoi les oies se promènent-elles dans les champs ?
    N’auraient-elles pas droit à quelques vacances bien organisées ?

    http://interim.over-blog.com/articl

    La rentrée sera chaude avec ou sans Woerth, les pages des blogs ne tombent pas dans l’oubli…nous savons que nous pourrons les remonter à la surface le temps voulu, histoire de participer à la foire médiatique…

    Bonnes vacances…

    Réponse
  12. Le paradoxe démocratique, c’est un questionnement que je partage, je dirais toutefois que dans une démocratie :
    – l’opposition a un droit d’expression reconnu et libre et qu’elle peut préparer son programme alternatif
    – que cette opoosition une fois arrivée au pouvoir (et même quand elle est dans l’opposition) sera corrompu. Que cette corruption n’est pas mauvaise en soit si cette corruption peut être poursuivi et sanctionnée.

    Tous corrompus ne veut pas dire tous pourris.

    Comment être réaliste sans devenir cynique ou désabusé?

    Réponse
  13. "Le problème est que les journalistes suivent comme d’habitude" Tout a fait d’accord ! Ca en devient pathétique et inquiétant.
    Merci pour l’article,Dame Monolecte .

    Réponse
  14. Ce n’est pas parce que Sarkozy tente de faire diversion en déviant la question de la corruption que les gens l’oublieront si facilement.

    Et ce n’est pas parce qu’ils n’oublieront pas qu’ils auront nécessairement envie de "vivre ensemble" avec des gens qui ne sont effectivement pas français, n’en ont rien à foutre de le devenir.

    Berlusconi va probablement tomber en septembre, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour le prévoir. Et les gens en ont marre des idioties de la Ligue du Nord. Ce n’est pas pour autant que, même dans les quelques régions ou le berlusconisme ne passe pas, ils ont envie de "vivre ensemble" avec des étrangers-immigrés.

    Dans ces quelques régions là, il y a une autre politique: on prend une immigration qu’on tente de choisir le plus possible en s’en accommodant comme d’un mal actuellement inévitable, certainement pas dans la joie et l’enthousiasme. Le discours imbécile de "l’accueil de l’Autre et de sa mirifique culture" n’a pas plus de succès que la Ligue du Nord.

    Comment procèdent ces quelques régions? Elles ont (depuis déjà longtemps) établi des contacts au niveau local avec des entités similaires dans les pays à forte immigration, cherchant à contribuer au développement in loco, de façon à ce que leurs ressortissants restent sur place et qu’il en vienne le moins possible ici. Les candidats à l’immigration se dirigent donc éventuellement vers d’autres régions. Ceux qui par contre sont sur le territoire des dites régions s’intègrent globalement mieux et plus rapidement que dans les autres, trouvant plus facilement des structures prévues (médiateurs culturels, accès non discriminant et facilité aux structures de santé publique) il y a relativement une moindre délinquance, et celle-ci est relativement mieux circonscrite qu’ailleurs.

    C’est machiavellique, ça n’a rien à voir avec l’altermondialisme crétin des "portes ouvertes de l’Europe forteresse" (mais vous les mettriez où et vous leur donneriez à manger quoi, aux dizaines de millions qui ne manqueraient pas de s’y ruer? Vous l’imaginez, vous, une France de 100 millions d’habitants? C’est pas assez bétonné comme ça, le paysage?), mais au moins, c’est intelligent.

    Réponse
  15. Bien d’accord, j’ajouterai à ton propos ceci :

    – des médias dominants plus ou moins dirigés directement par des groupes industriels ou financiers,

    -des partis politiques qui font vivre toute une clique de serviteurs (collaborateurs), laquelle n’a pas envie que ça change même quand "le parti" est depuis longtemps dans l’opposition…

    -un peuple qui mérite sa classe politique et ce qui lui arrive.

    Réponse
  16. Un français, plutôt que se plaindre des journalistes ou de ceci ou de cela peut prendre SES responsabilités et agir pour continuer à demander la démission d’un gouvernement corrompu :

    Groupe FaceBook –> http://www.facebook.com/group.php?g

    En adhérant à ce groupe, je m’ENGAGE A AGIR pour afficher publiquement une demande de démission totale du gouvernement de messieurs Sarközy de Nagy-Bocsa et Fillon.

    Ils sont quelques milliers de corrompus, nous sommes des millions. Pas besoin de révolution, de manifestations, de grèves. Un simple positionnement ferme, permanent et définitif demandant la démission d’un gouvernement probablement corrompu ne peut pas être ignoré s’il est manifesté partout : voitures, vitrines, balcons, sites internet, T-shirts, …etc.

    La démocratie n’est pas un tribunal ! Nul besoin de preuves directes ! Nous avons le droit et le devoir d’enlever les responsabilités politiques à ceux en qui nous n’avons plus confiance lorsque les faits de corruptions très probables se multiplient.

    Précision : Cette initiative est strictement apolitique et ne défend aucun mouvement, aucune organisation, aucune idéologie ! Il s’agit simplement de se faire respecter en tant que citoyens dans un état de droit !

    Groupe FaceBook –> http://www.facebook.com/group.php?g

    « La volonté du peuple ne doit pas être confisquée par quelques dizaines de Ponce Pilate… » Charles De Gaulle

    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple,
    le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
    Déclaration des Droits de l’Homme – 1793, Article 35

    Réponse
  17. "peut prendre SES responsabilités et agir " => "Groupe Facebook" *mouarf*

    "Cette initiative est strictement apolitique" re *mouarf*

    Réponse
  18. @Christine : c’est tout de même un peu rigolo parce que d’habitude, " strictement apolitique" ça veut dire : de droite *mouarf*

    Quant à "agir… sur FaceBook" : re-re-*mouarf*, en effet.

    Réponse
  19. La C.A.F en profite au mois d’ Août pour me réclamer 1000 euros de soi-disant "trop perçu" pendant un an.

    C’est quoi cette arnaque ? La moitié des Françaises et des Français ne partent pas en vacances et le gouvernement a donné des ordres de plumer les pauvres pendant les vacances du petit , au Cap Nègre ?

    Aux dernières nouvelles il aurait pris ses vacances le 4 Aôut ! Il se fout bien de notre gueule non ?

    Et si on descendait tous au cap Nègre pour lui causer gentiment ?
    Ou plutôt si on montait toutes et tous à Paris pendant la vacance du pouvoir histoire de reprendre gentiment nos billes ?

    Dé-mo-cra-ti- que-ment .

    Non parce que là, entre la Béttencourt qui ruine l’ Etat, Le grand Woerth qui nous prend pour des nases, la chasse et la course aux mandats- Roms avec destruction de leur propriété privée ( caravanes, affaires personnelles etc… ) et la Caisse d’Allocations Familiales complètement irresponsable qui aligne les bévues et vous flingue en plein soleil tandis que vous cherchez du travail, ça va bien 5 minutes les conneries, mais faut pas pousser mamie à vélo dans les orties !

    http://www.marianne2.fr/sarkofrance

    Est-ce que quelqu’un pourrait m’indiquer un collectif en Gironde qui pourrait m’aider par rapport à cette hallucinante demande de la C.A.F ?

    J’imagine que je ne suis pas le seul à avoir cette mauvaise surprise ce mois d’ Août suite aux renflouement des banques par l’ Etat Sarkozyste sans notre consentement et sans contrôle public. Il cherche du coup à faire des économies sur le dos des familles défavorisées, monoparentales, sur le dos des étudiants, des handicapés, des demandeurs d’emploi, en grande largeur sur le dos des classes moyennes & populaires….

    Help !

    Réponse
  20. La première des insécurités, c’est Sarko, ce type est un danger public, même Chirac en convenait.

    Réponse
  21. La seule solution est de dégager le Sarko.

    Qu’il comprenne, lui et ses accolites, qu’on veut plus les voir ou les entendre.

    Perso je n’ai pas voté pour lui, mais Ségo en désespoir de cause. Je n’ai jamais bien compris comment des gens ont pu voter pour cet olibrius.

    Mais le PS est bien pauvre aussi.

    Réponse
  22. Le paradoxe démocratique c’est qu’il est le seul régime à avoir la capacité de porter une dictature au pouvoir par les urnes. C’est un peu comme de pouvoir couper la branche sur laquelle on est assis.

    Réponse
  23. Ce qui me frappe le plus, c’est que quand "l’heure est grave" (…), ils passent leur temps à parler de "République" (res publica, autrement dit: terme générique, applicable dans n’importe quel pays, signifiant "affaires publiques"), et jamais de DEMOCRATIE. Autement significatif, dans un pays où la "consanguinité" entre mondes des affaires et politique n’est plus à démontrer… De plus, France autodécrétée "pays des droits de l’homme"? La France est le pays le plus condamné, après la Turquie, des pays signataires, par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. A l’international, on n’impressionne plus grand monde! Dernier point (un exemple parmi d’autres, entre le discours des médias officiels et la réalité): http://lombard-street.ch/2010/05/06

    Réponse
  24. A Chris: c’est bizarre, moi aussi (il y a deux-trois mois): 2.000 € de "trop-perçu", sans explication (ce qui est administrativement une anomalie…), et, vue ma situation actuelle (sans vous raconter ma vie, qui dure depuis un moment, et a quelques éléments autant indiscutables que légitimes), je ne vois pas où ils les trouvent! Serions-nous les deux seuls à qui cela arrive? Je crains que non…

    Réponse
  25. "Ca vous fait quand même pas dégueuler quand même qu’un admirateur de mon cher et adoré Sarko soit venu vous titiller…entre-vous tout le temps,c’est bobo,non ?"

    Dégueuler, non, rire, surtout quand c’est vous qui avez, outre vos idées sarkolées, une certaine propension à rouler sur la jante.

    Et tant mieux car l’article du Monolecte, lui, ne fait pas rire. Il f…ait plutôt la rage. Le Fouquet’s Club se porte à mer’veille

    Réponse

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