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9 septembre 2006

La seule manière de survivre convenablement quand on est au chômage, c’est d’évacuer au pas de charge tout rejet de candidature, histoire de rester en selle et de passer rapidement à autre chose.

C’est un peu pour cela qu’après la fin de non-recevoir qui a suivi le dernier entretien d’embauche que j’ai réussi à décrocher, je me suis dit que, finalement, le salariat ce n’est plus pour moi et que j’ai eu une riche idée de concentrer mon énergie sur ma petite boîte à moi toute seule. J’ai donc archivé la jolie lettre de refus et je n’ai pas cherché à en savoir plus. Au final, tout processus d’embauche n’est qu’un remake de Highlander, puisqu’à la fin, il ne pourra y en avoir qu’un. Ce qui signifie que tous les autres finiront en cadavres. Dans ce parcours du combattant, j’ai réussi à sauver ma tête et ce n’est déjà pas si mal.

Du coup, je n’attendais pas spécialement le coup de fil que j’ai reçu hier de Monpotamoi, celui qui m’avait cooptée dans cette candidature sans fin.

  • Salut, Monpotamoi, ça va?
  • Voui, mais ça pourrait être mieux, lundi, je découvre mon nouveau collègue et ça ne me fait pas envie.
  • Arf, tu veux parler de l’heureux élu qui a eu le boulot à ma place.
  • Oui, oui…

A ce moment-là, j’aurais pu enchaîner sur les vacances de Monpotamoi, ce genre de truc. Mais une soudaine poussée de perversion poussa mes lèvres à formuler la question que mon cerveau se refusait à penser.

  • Mais tu sais pourquoi je n’ai pas été prise?
  • Ben, en fait, je voulais t’en parler. J’aurais du le faire plus tôt, mais tu sais ce que c’est, on est toujours débordé…
  • Oui, oui, pas de soucis… C’est à cause du fric, c’est ça? C’est quand j’ai fait ma mercenaire en disant que je venais pour le pognon?
  • Ha, bon, tu as dit ça? Non, ça ne les a pas marqué…
  • Tu parles, quand j’ai dit ça, j’ai vu que leur regard devenait flou, surtout celui de Bigboss…
  • Non, non… En fait, tu leur as fait une forte impression.
  • Gné
  • Oui tu leur a fait une très forte impression.
  • Vi, vi, vi, bien sûr! Et c’est pour cela qu’il en ont choisi un autre. Remarque, je ne vais pas chouiner pour ça. Dans un recrutement en phase finale, il reste souvent une vingtaine de gus, alors, forcément, ça fait 19 perdants. C’est la loi du genre.
  • Ben non, vous n’étiez que 2 pour l’entretien.
  • Arg!!! Et l’autre, c’est un mec, c’est ça?
  • Oui.
  • Voilà, c’est la prime aux testicules. On ne prend pas le meilleur, mais celui qui a le moins de chances de faire péter un congé maternité en cours de route!
  • Non, non, c’est surtout parce que tu leur as fait trop forte impression.
  • Arf, voilà que je fais peur, maintenant!
  • Enfin, ma chef directe était furax, c’est toi qu’elle voulait. Mais l’autre était un pote d’un autre gus du service et du coup, Bigboss a tranché pour lui. Depuis, c’est la guerre avec ma chef directe. Elle pense que tu as l’étoffe d’un chef de service et elle va tout faire pour te recruter.
  • Ouais, cool!!! A dans deux ans, alors, hin, hin, hin, hin[1]… Ben maintenant, je regrette un peu de savoir ce qui s’est passé. Avant que tu appelles, j’avais évacué cette histoire et je me disais que j’avais été écartée dans la masse au profit d’un meilleur que moi. Truc standard et sans affect. En fait, j’apprends que j’avais une chance sur deux de décrocher un job intéressant avec une source de revenus régulière, que j’ai été la meilleure, mais que j’ai été écartée arbitrairement sur fond de guerre des chefs…. Tu veux que je te dise?
  • Oui?
  • Ben, je vais me balancer par la fenêtre, là, tout de suite…
  • Mais non!!!
  • Ben non, je rigole… ce n’est pas assez haut… je suis sûre de me rater et de me faire mal quand même… quelle merde!
  • Désolé.
  • Mais non, ça va, j’ai la couenne dure. Et puis dans les faits, c’était moi la meilleure. Même que j’ai trop été la meilleure. Même que je fais peur. C’est tout moi, ça.

Ça m’a fait penser à Chris, le cyber mercenaire d’Actu>chômage, qui ne cesse de répéter à longueur de forum que pour rentrer dans une boîte, il faut toujours prendre grand soin de ne jamais avoir l’air plus malin que tes futurs chefs. Question d’égos. Et de réassurance. Sacré Chris…
En fait, c’est l’histoire de ma vie : je suis la meilleure, mais je fais peur. Hin, hin, hin…

C’est très bon pour mon égo, tout ça. Un peu comme mon arrivée surprise au Monde Citoyen. Seule nana inconnue au milieu de vieux routards de la plume ou de la caméra. Pour le coup, je dirais que j’ai bénéficié de la prime à l’ovaire… une forme de caution paritaire. Mais c’est quand même bien pour mon égo.

Même si j’ai remarqué que ce qui gonfle mon petit égo n’est jamais de nature à satisfaire mon banquier.

Dommage!

Notes

[1] Rire sardonique et vaguement désabusé!

39 Commentaires

  1. Bref, sans réseau fiable ( je veux dire un sérieux coup de piston), et sans tonton/tata bien placé dans une boite, les chances de dégotter un poste interressant sont plutôt mince, malgré des compétences certaines….c’est navrant……….sans oublier qu’une fois au poste, il faut souvent rester prudent et ne pas faire trop montre de son talent, car les jalousies se declarent trés vite et tu te retrouves trés vite avec un chapeau de plomb sur ta carriere, quand un petit chef jaloux ne te harcele pas pour te pousser à la démission……bref le monde de l’entreprise, c’est un truc de vicieux……..vive l’autonomie, tu as bien raison Agnés, et je te souhaites bon courage

    Réponse
  2. Est-ce que ça marche bien ta petite boite ?

    Ce n’est jamais simple de se mettre à son compte surtout quand on vient d’une famille de salariés modestes car il y’a une pression sociale (dénigrement des capacités) pour te maintenir dans la recherche du salariat en plus des difficultés financières plus nombreuses. La pression est encore plus forte généralement pour les femmes.

    Réponse
  3. Ça fait toujours mal…

    Et en même temps, rien d’étonnant : dans les postes à responsabilité,
    les gens innovants et efficaces font peur, parce qu’ils pensent par
    eux-mêmes.

    Allez, Agnès, nous (tes lecteurs) on t’aime !

    Réponse
  4. Bonjour Agnès,

    Je voulais simplement t’indiquer un texte rédigé par Renaud Tarlet et Christophe Hamelin. Renaud rentre en thèse de socio à l’Université de Caen et je pense que ce texte "La figure du chômeur, une construction imaginaire" pourrait t’intéresser ainsi que tes lecteurs.

    Le lien est le suivant:

    http://www.actuchomage.org/modules….

    Voilà
    Bonne continuation pour ton blog.

    Ciao

    Réponse
  5. je pense que ton cas illustre bien pourquoi on ne repond pas en general sur le refus d’une candidature.

    tu as eu la chance d’avoir une personne de confiance qui t’a devoilé les dessous de l’affaire, mais dans un cadre plus neutre, personne ne prendrait le risque de donner de VRAIES raisons.

    le bla bla habituel a de longs jours devant lui.
    cela ne remet pas en cause votre qualité, nous vous souhaitons de trouver très rapidement une situation en phase avec vos qualités …

    Réponse
  6. gast ar c’hast !!!

    Allez, courage.
    Dans ces coups de temps là, faut aller désherber les allées, ça défoule.

    Réponse
  7. Le coup de trop bon pour être embaucher je trouve ça un peu fort de café.
    Je veux bien pour le coup de piston, la prime au testicule etc… mais je connais pas un patron qui va embaucher sciemment le plus mauvais.

    Y’z’ont plutôt une peur de ta grande gueule, à mon humble avis. Déjà que ça passe mal pour un poilu, alors, une femme compétente qui l’ouvre… ça vous fait fuir le male dominateur de suite.

    allez courage, et développe ta p’tite entreprise.

    Réponse
  8. Je trouve pourtant qu’il y a de quoi se réjouir ici. Et d’une parce que le chômage contribue à forger le caractère, et à approfondir ses choix "existentiels". Certes, ça ne semble pas aider à trouver un boulot. Mais justement ça aide à ne pas tomber n’importe où, et si l’on se souvient de ce que l’on a pu connaître, on voit bien, entre autres exemples, que la compagnie de gens mesquins nous entraîne insensiblement à la mesquinerie…
    Et de deux parce que la chef de service, vu ses raisons, montre bien qu’il existe toujours des personnes qui valorisent ce qui a de la valeur.
    Et de trois, aucun des motifs "traditionnels" que vous avez invoqués n’a été décisif. Ils n’ont donc rien de systématique, ni d’absolu.
    Et de quatre: aucune porte n’est donc définitivement close.
    Et de cinq: j’ai désormais retenu la leçon, que je connaissais déjà sans avoir encore eu la force de l’assumer. Et pourtant, je me dis, à mes risques et périls, qu’il vaut mieux être détesté pour ce qu’on est, qu’être aimé pour ce qu’on n’est pas… Comme quoi, partager son expérience, c’est donner l’appoint de force qui manque quelquefois.
    Merci donc.

    Réponse
  9. Bonjour,

    "Au final, tout processus d’embauche n’est qu’un remake de Highlander, puisqu’à la fin, il ne pourra y en avoir qu’un."

    Non, c’est plutôt l’inverse. c’est le cinéma ou la télé laquelle, par le biais de l’histoire, ne fait que reprendre les travers, les désirs plus ou moins enfouis que nous n’exprimons pas toujours clairement.

    Quant au reste, mmmmouais. Ou on est trop bon et on fait peur ou alors c’est une histoire de pistons… Bref il y a toujours une raison, jamais le gars ne dit "non" parce qu’il avait envie de dire "non" ou parce que la personne ne lui satisfaisait pas, tout simplement. C’est vrai qu’un "non" est toujours difficile à encaisser et chercher des regrets auprès d’un autre, c’est rassurant.

    Cela me rappelle toujours ces histoires de personnes qui cherchent des complots là où il n’y en a pas ou, dans un contexte moins illuminé, une raison là où il n’y en a pas. Ben, oui, c’est difficile à encaisser de savoir qu’il y a eu telle chose sans autre raison que la production de cette chose. C’est d’ailleurs un contre-point assez amusant de notre monde occidental qui prétend vivre sans but et sans finalité (le principe de la science, voir lehman à ce sujet). Le terrorisme étant, bien entendu, ce contre point excessif, qui donne raison et finalité aux choses qui n’en ont pas.

    On en vient même à se plaindre des services secrets qui savaient, par exemple, et qui n’ont rien fait alors qu’ils savaient ! Damned ! Cela me rappelle toujours cette belle démonstration de Cicéron à propos de la divination. Ceux, celles qui prétendent deviner l’avenir le font dans l’espoir d’éviter un malheur or si on connaît un malheur, celui-ci ne peut se produire. C’est aussi simple que cela.

    Sauf que… chercher des raisons ou un but peut mener loin et pas au bon endroit parfois. Après tout, on peut avoir une quatité d’informations, mais rien, rien n’est absolument certain parce qu’il est impossible de savoir si cet homme qui, chaque matin, se lève pour aller chercher son pain et qui est connu pour être dans des groupes subversifs, ne gueulera pas sur sa boulangère un certain matin parce qu’il était mal réveillé ou alors parce que celle-ci a tenu un propos que cet homme considère comme dangereux selon son point de vue alors qu’il connaissait très bien, depuis qu’il va chez cette boulangère, ces prises de positions et il n’avait rien dit ou soupirait jusqu’à présent. La boulangère dira, peut-être, c’est un fou. Le politicien, c’est un militant. Le philosophe, ne s’est-il pas levé du pied gauche ce matin ? Un autre dira, peut-être a-t-il des problèmes dans sa vie ?

    Bref, qu’est-ce que cela, cet événement qui surgit comme cela par hasard sans autre but que l’événement en lui-même ? Que faisons-nous et que voulons-nous quand nous cherchons une raison ou une finalité alors qu’il est fort à parier qu’il n’y en a, peut-être, aucune ?

    " Nous avons les guerres de l’énergie (pétrole), les prochaines seront les guerres de l’eau. Quand le changement climatique qui s’amorce se confirmera, de nouvelles guerres territoriales, car les espaces propres à la survie de l’homme vont se réduire comme neige au soleil! "

    On sait mais on y va quand même tel un destin tragique sans autre issue. Nous sommes dans la tragédie Grecque où les Dieux annonçaient aux humains des buts, des finalités et imanqueblement ces derniers y arrivaient et en connaissance de cause. Ce sont les Dieux qui ont prédit à Homère que s’il retrouvait sa terre natale il y mourrait en rencontrant des enfants. Et c’est ce qu’il s’est produit, incapable de répondre à une énigme prononcée par des enfants qui péchaient dans l’estuaire : "Ceux que nous avons trouvé, nous les avons laissé. Ceux que nous n’avons pas trouvé, nous les avons emporté avec nous."

    Tel est le mystère de l’humain. Il sait, il connaît son avenir (du moins une partie) mais l’énigme que lui pose le fait de savoir, de connaître l’empêche de trouver la bonne réponse à la complexité de son devenir et il peut en mourrir d’abattement comme Homère et bien d’autres…

    Réponse
  10. Po, po, po… je n’ai pas de regret et je ne suis pas allée chercher une consolation auprès de quelqu’un d’autre. Mon pote m’appelle et me raconte les dessous de l’affaire. Voilà tout. Ce que je trouve intéressant dans cette histoire, c’est que pour une fois, un candidat refusé a accès à l’histoire de son éviction et pas seulement au petit mot poli. Et cela permet, une fois de plus, de relativiser le discours culpabilisant que l’on sert au chômeur quand il se ramasse un énième rateau : t’es pas assez ceci, t’es trop cela, ça va pas non, trop gras, trop lourd, trop gai (gay?), trop léger, ceci, cela. L’idée, en partageant cette étrange expérience, c’est de dire que l’on peut avoir tout juste, tout bon, que l’on peut vraiment être le meilleur candidat sur un poste et continuer à se brouter le RMI quand même à la fin des courses. Parce que je pense réellement que le monde de l’entreprise marche totalement sur la tête depuis un moment et la société à sa suite!

    Réponse
  11. @michel : Ben si.

    Déjà, à part dans la fonction publique, on n’embauche pas quelqu’un qui a un niveau trop élevé pour le poste qu’on lui offre, simplement parce qu’on craint qu’il ne s’y plaise pas, et que du coup il bâcle son boulot, ou qu’il se barre et qu’il faille le remplacer.

    Et puis, en effet, un subordonné trop brillant risque de faire de l’ombre, ça peut jouer aussi.

    Réponse
  12. Non, je sais que je n’ai pas été agressive. J’ai été calme, détendue et sûre de moi. Franchement, c’était ahurissant comme ça glissait…

    Maintenant, j’ai déjà été de l’autre côté de la barrière. La dernière fois, il s’agit de recruter un profil polyvalent, capable de s’adapter et de faire un peu tout, vu la taille de la structure : relation public, administratif, animation, etc. Déjà, pendant le tri de CV, j’avais dû faire du lobbying à fond pour défendre les candidats de plus de 40 ans.
    Bref, arrive une nana, la cinquantaine, un bon parcours, une expérience qui va bien. Une femme directe, franche, de caractère. Quelqu’un avec une énergie folle, envie de faire des trucs. Quelqu’un qui sait aussi ce qu’il veut et ce qu’il vaut. Bref, j’adore. La nana volontaire et affirmée, nécessaire pour driver le gros n’importe-quoi de la structure. C’était aussi, à mon sens, la plus qualifiée du lot.
    Refusée!
    Sous prétexte qu’elle allait être chiante et qu’il faudrait négocier avec elle. J’ai expliqué que pour ce profil de poste, il nous fallait justement quelqu’un d’affirmé et d’autonome : Ouais, ben, on n’a pas envie de se faire chier!
    Pas assez serpillère, quoi! Autonome, mais pas trop.
    Finalement, le choix s’est porté sur une fille très jeune, très effacée, et avec une expérience sans aucun rapport avec la choucroute. Du coup, on lui reproche de ne pas savoir se démerder toute seule dans son boulot… pfffff

    Réponse
  13. michel catelin > Y’z’ont plutôt une peur de ta grande gueule, à mon humble avis. Déjà que ça passe mal pour un poilu, alors, une femme compétente qui l’ouvre… ça vous fait fuir le male dominateur de suite.

    Mouais. Quelqu’un d’arrogant et de chiant, ça reste quelqu’un d’arrogant et de chiant, peu importe son chromosome.

    Ceci dit, je pense aussi qu’Agnès a été trop agressive. On comprend parfaitement que ça fasse du bien vu le contexte, mais on comprend aussi pourquoi un patron préfère embaucher des gens plus soumis au système.

    Y a pas à tortiller : si on ne supporte pas la subordination (définition légale du contrat de travail en France), faut se trouver une niche et bosser seul(e).

    Réponse
  14. C’est le même problème partout, dès que quelqu’un sait ce qu’il veut, il a deux possibilités :
    – patienter, et esperer qu’il arrivera à bouger les choses avec le temps (c’est généralement pur illusion, et quand il s’en rend compte il se casse.)
    – mettre les pieds dans le plat et se faire tout pleins d’enemis.

    Si en plus c’est une femme, …. l’orgueil du male dominant est touché et là y’a rien à faire. Il préfère de loin la nana midinette qu’il peut draguer et qui risque pas de lui piquer son poste. Et plus il est imcompétant plus il s’accroche le gus ! une vrai moule sur son rocher 🙂

    Le problème, c’est que quoi on en dise, il y a trops d’hommes aux postes clef dans ce monde de brutes !

    Agnès tu as certainement été cool, pas agressive, mais la force de caractère ne se cache pas.

    Réponse
  15. @ agnès,

    J’avais bien compris le sens du post. Seulement je relevais cela : il se peut aussi que la personne dise juste non sans autres justifications. C’était une hypothèse…

    En ce qui concerne le monde de l’entreprise pas de doute, les connivences sont bien connues. Je ne vais pas raconter ma vie mais je connais bien le monde de ces fameuses pme/pmi et je connais assez bien comment les jeux relationnels fonctionnent et comment ces mêmes relations peuvent tout dynamiter même quand une décision est prise sans arrière pensée. Je sais que cela semble incroyable mais cela arrive parfois…

    Quant à la pression du monde du travail sur les chômeurs et le rmi, c’est bien connu on a tout faux dès le départ. Mais personne ne se pose les bonnes questions parce que l’on cherche à savoir.

    Et cette quête du savoir est bien souvent malmemée surtout dans les relations de travail lesquelles ne sont pas des relations sociales normales puisqu’elles sont des relations subordonnées en fonction d’un tâche à organiser pour les uns et à exécuter pour les autres dès lors la guerre pour savoir / connaître quelles sont les intentions réelles de tel ou tel acteur devient quelque chose de primordial qui passe au dessus de la simple bonne raison pour aller vite.

    Cette quête de la justification d’une intention m’agace parce que même s’il est possible de montrer, démonter son fondement elle pose plus de problèmes qu’elle n’en résout à condition de prendre le mot problème dans le sens de : ce qui est mis devant notre nez. Ce comportement se répète un peu partout y compris dans d’autres domaines du savoir et de l’intention. Un peu comme une sale manie.

    Du coup on se met à chercher des relations (savoir et intention) un peu partout comme s’il y avait là quelque chose de parfaitement cohérent dans notre comportement lequel serait identique de la relation de travail à la relation historique. Je trouve cela étrange.

    Réponse
  16. jean-marc > Et cette quête du savoir est bien souvent malmemée surtout dans les relations de travail lesquelles ne sont pas des relations sociales normales puisqu’elles sont des relations subordonnées en fonction d’un tâche à organiser pour les uns et à exécuter pour les autres

    De manière générale, ce ne sont pas relations normales parce que
    – on ne choisit pas ses collègues de travail
    – à moins d’être rentier, on est obligé de bosser pour gagner de l’argent pour se payer à bouffer et se loger.

    A partir de là, la liberté du travail est aussi réelle que celle des femmes dans les pays où le divorce et le travail des femmes sont interdits.

    Réponse
  17. C’est quoi, des relations sociales "normales" ?

    Réponse
  18. Ts, ts, ts, rien n’est jamais sans conséquence…

    Réponse
  19. Z > C’est quoi, des relations sociales "normales" ?

    M’y attendait… Les gens sur ces forums sont tellement prévisibles 😉

    Normales = choisies et qu’on peut rompre quand on veut sans conséquence.

    Réponse
  20. Au travail comme dans les affaires, il ne faut pas payer de mine, limite donner un air fragile.
    Les "concurrents" ne font pas attention à vous et ne vous voient pas venir, c’est à ce moment qu’il faut sortir la massue et les dégommer. Mais il faut faire attention de ne pas se faire une réputation de killer. La discrétion est toujours de mise.
    C’est pas de l’hypocrisie, c’est juste que les gens aiment taper sur ce qui est voyant et que les gens aiment être voyant pour des questions d’ego.
    Je n’ai pas d’amour propre et ça a sauvé ma vie au travail.

    Réponse
  21. @Fred : « des relations normales sont des relations choisies et qu’on peut rompre quand on veut sans conséquence. »

    Nos relations avec nos parents, nos amis, nos amants et nos amantes, ne sont donc pas normales. Même nos relations avec les commerçants du coin ne sont pas normales. Je me demande bien ce qu’il y a comme exemple de relations normales…

    @Alain : j’ai de l’amour-propre et un certain sens de l’honneur et de la droiture, c’est ça qui sabote ma carrière chaque jour. Je suppose donc que tu as raison… mais au moins, comme être humain, je fais tout pour ne pas trop me rater.

    Réponse
  22. La normalité est quelquechose de très relatif. Le comportement du chamane mongol nous paraitrait anormal dans le métro parisien.
    pourtant, dans son contexte il est normal.

    Les relations dans le monde du travail sont differentes de celle que l’on a avec ses amis ou sa famille. Bien des choses nous paraissent normal dans ce contexrte, mais on ne les tolereraient pas dans le cadre de relations plus intimes.

    C’est un vaste débat qui depasse de loin le simple antagonisme patron-employé.

    Réponse
  23. Fred : "Normales = choisies et qu’on peut rompre quand on veut sans conséquence."

    herve : "Nos relations avec nos parents, nos amis, nos amants et nos amantes, ne sont donc pas normales. Même nos relations avec les commerçants du coin ne sont pas normales. Je me demande bien ce qu’il y a comme exemple de relations normales…"

    Et oui, c’est bien là où je voulais en venir.
    Ce que Fred décrit, ce sont des relations sociales "libres", et non "normales". Or ce type de liberté ne doit pas être la norme, car telle que décrite ici, elle est une liberté essentiellement individualiste, et faisant fi des contraintes liées à l’existence d’autrui et à la vie en société.
    Si j’osais, je dirais que ces "relations sociales normales" sont en fait des relations hautement asociales, car elles se nourrissent de droits en négligeant les devoirs.

    "qu’on peut rompre quand on veut sans conséquence" : le rêve de l’employeur finalement ;).
    Donc heureusement que le monde du travail n’est pas fait de relations "normales" selon ta définition…

    Réponse
  24. Agnès, il doit y avoir un pb dans le squelette de la page d’accueil du LMC, sous firefox : à part le premier article, les autres se concentrent jusqu’en bas sur une petite colonne à gauche laissant toute la partie centrale de l’écran vide. En revanche, on a deux belles colonnes sous IE. C’était juste pour dire, sinon le site est bien.

    Réponse
  25. Inversement, en plein désert de Gobi le comportement d’un passager du métropolitain serait tout à fait déplacé. Bon, ça n’est pas pareil, puisque même dans son contexte d’origine, ce dernier a pas toujours l’air tout à fait d’aplomb…

    Vaste débat, en effet. Il nous reste à comparer le nambikwara avec le balieusard, le prêtre d’Isis avec le notaire de Bourgoin, etc.

    Cette question d’une étendue et d’une profondeur vertigineuses mériterait qu’on lui consacre plusieurs ouvrages. Dès que ma fortune sera faite (d’ici le mois de décembre) j’offrirai un prix annuel de 300000€ au meilleur travail unversitaire sur la question.

    Réponse
  26. herve > Nos relations avec nos parents, nos amis, nos amants et nos amantes, ne sont donc pas normales.

    Absolument. Et un bon psy te dira que, une fois indépendant, il n’y a rien de choquant à rompre avec des membres de sa famille, ses parents même lorsqu’ils s’avèrent être toxiques.

    > Même nos relations avec les commerçants du coin ne sont pas normales.

    Ah bon? Moi quand je ne suis pas satisfait d’un commerçant, je n’y retourne pas.

    Z > Si j’osais, je dirais que ces "relations sociales normales" sont en fait des relations hautement asociales, car elles se nourrissent de droits en négligeant les devoirs.

    Désolé, je vote pas à droite. Les relations forcées, bidons, la cooercition ne m’intéressent pas. Sans doute la conséquence de parents divorcés 😉

    > "qu’on peut rompre quand on veut sans conséquence" : le rêve de l’employeur finalement ;).

    Le rêve des employés aussi… mais difficilement accessible à cause du chômage. Voilà pourquoi le chômage n’est pas perdu pour tout le monde… 😉

    Réponse
  27. @Fred : ah, les psys à la rescousse. Elle est bien bonne. N’empêche que tu n’as pas *choisi* tes parents.

    Quand tu n’es pas satisfait du comportement du vigile de l’Attac qui est le supermarché le plus économique du coin et le plus proche de chez toi à la fois, tu y retournes quand-même, quitte à passer 2 minutes à te prendre un tantipeu la tête avec lui à chaque fois. C’est ce que je fais depuis quelques semaines.
    (Il exige que je laisse mon sac à dos à l’accueil, je refuse, il menace de me fouiller à la sortie, je tourne les talons et vais faire mes courses… il n’a pas encore tenté de mettre sa menace à exécution.)

    Eeeeh oui, tous les commerçants de la terre ne sont pas à ma porte. C’est ton cas ? Ou bien, c’est toi qui a choisi les commerçants qui exercent dans ton voisinage ? Quand tu as envie d’acheter du thé vert en vrac, tu as un vaste choix à ta porte, ou tu achètes du gunpowder dégueu comme tout le monde ?

    Réponse
  28. Z > Si j’osais, je dirais que ces "relations sociales normales" sont en fait des relations hautement asociales, car elles se nourrissent de droits en négligeant les devoirs.

    Fred > Désolé, je vote pas à droite. Les relations forcées, bidons, la cooercition ne m’intéressent pas. Sans doute la conséquence de parents divorcés

    Pourtant, l’indépendance, c’est plus une valeur de droite que de gauche, il me semble, si on devait absolument la catégoriser.

    Dans une société, tu peux pas tout le temps choisir les gens avec qui tu es, ou alors tu restes cloisonné chez toi avec un certain nombre de personnes présélectionnées. Quand t’es minot et que tu vas à l’école, tu choisis pas qui il y a dans la classe. Quand tu vas travailler, c’est pareil. Tes collègues, on te demande pas d’être copain avec eux, on te demande juste de travailler avec pour arriver à certains résultats. En échange d’une somme d’argent.

    "qu’on peut rompre quand on veut et sans conséquence", ça veut dire pas de lien affectif entre les gens. Alors là tu dois être content, sur les forums du net, parce que là c’est des relations sociales normales. Moi c’est pas trop mon rêve pour la vraie vie.

    Réponse
  29. La seule chose dont je suis incapable

    Les "n" entretiens qui se succèdent dans une boîte pour un super poste, où l’on te dit qu’on a besoin d’un type expérimenté, compétent, qui a de la bouteille, capable de prendre en charge dès la semaine prochaine… Blabla… On te dit…

    Réponse
  30. Agnés, j’ai vu que tu travaillais dans l’informatique. Que penses-tu des SSII, n’est-ce pas le laboratoire de ce que sera le marché du travail dans pas longtemps…On se croirait revenu au temps de la plus-value..le salarié n’a plus que sa main d’oeuvre (rémunérée à l’heure) à apporter. aucune perspective! classe!

    Réponse
  31. Agnés, j’ai vu que tu travaillais dans l’informatique. Que penses-tu des SSII, n’est-ce pas le laboratoire de ce que sera le marché du travail dans pas longtemps…On se croirait revenu au temps de la plus-value..le salarié n’a plus que sa main d’oeuvre (rémunérée à l’heure) à apporter. aucune perspective! classe!

    Réponse
  32. tiens , j’avais zappé cet episode ou j’apparaissais en tant que cyber mercenaire !!!!!
    ca me rappelle un propos d’un illustre ecrivain que j’avais medité pourtant dans ma jeunesse …" entre vingt et trente ans les mercenaires se battent pour changer le monde , puis entre 30 et 40 ,ils ne se battent plus que pour l’image qu’ils se font d’eux meme ..et a 50 ; s’ils ne se sont pas fait tués , ils meurent dans leur lit d’une cyrhose du foie """""

    mais personne ne change le monde tout seul , d’ailleurs ,chez actuchomage ,ils ont aussi finit par me virer , je n’etais plus assez chomeur pour eux .
    il en est de meme pour le marché du travail , le mercenaire rassure ..il est pas censé s’incruster …SSII et SMP ( societé militaire privée ) ….meme combat !!!!

    et puis est ce que les SSII ont vraiment besoin de "champions ou de championnes de leur metier …je crois pas , le but du jeu est en amont en terme d’affaire , une fois l’appel d’offre decroché ,on definit un ou des lampistes par rapport au cahier des charges ..et basta ,que ca se passe bien ou mal ,vu la multitude des chefs de services et l’incompetence globale des donneurs d’ordres ,tout le monde s’en tape du moment que c’est censé le faire !!!!

    de nos jours , on est dans l’ere du vite fait , bien fait , la seule chose qui compte ,c ‘est de decrocher le contrat …la fourniture ,plus elle est sous traitée ,plus c’est simple .
    meme pour construire un airbus d’ailleurs ,je me souviens d’une passation de marché ,je fournissais le matos …mais je savais meme plus qui etait le contractant reel vu le paquet d’intermediaires .
    c’est dans l’ere du temps , d’ailleurs qui sait pour qui il travaille reellement de nos jours ..connaissez les vrais actionnaires vous ,ah ,le gerant ..pas pareil !

    Réponse
  33. C’est bien! mais le profit et la baisse des salaires sont bien réel eux! faut-il y voir une corrélation. Un patron de SSII ne travaille pas au sens strict, il fait de la plus-value sur le travail sur-côté de quelqu’un amener par la situation actuelle à accepter n’importe quel contrat. Est-ce normal que ce patron gagne trés bien sa vie..?

    Réponse
  34. @Stephou

    c’est bien ,non !!!
    et je suis tres loin de cautionner le systeme ,je le decris , c’est point pareil .

    ce qui m’ennuie par contre , c’est une certaine naiveté du salariat que l’on retrouve chez une grande majorité des chomeurs par exemple qui attendent encore et desesperement un job qui n’existe plus en tant que tel ….et qui au lieu de proceder aux constats qui s’imposeraient …se contentent de s’indigner sur les effets simplement .

    pour etre plus clair sur ce qui est une situation confuse actuellement , ils se raccrochent encore a l’image d’un patronat paternaliste qui se devrait s’il etait citoyen et honnete de leur fournir un CDI en bonne et due forme , un petit peu comme le diplomé pense pouvoir exiger un niveau de salaire .
    ce discours est tenu de façon la plus virulente souvent par les anti liberaux les plus durs , de preference fonctionnaires qui exigent que l’on saignent enfin ces salauds de patrons , j’ai toujours envie de leurs proposer de demissionner , de monter leur boite afin de pouvoir offrir du salariat tel qu’ils le conçoivent !

    on aurait enfin une vraie revolution avec de vrais revolutionnaires !

    je l’entend aussi souvent de la part des camarades ingenieurs informaticiens ,me suis pas fait chier 4 piges pour gratter 2500 euros …ca les empeche pas de voter arlette ou besancenot d’ailleurs cette nette propension a concevoir l’inegalité des cerveaux en terme de classes sociales ..faudra d’ailleurs qu’on m’explique comment un ingenieur ou un medecin communiste fera pour etre a egalité de traitement avec un manutentionnaire , peut etre la …la revolution ..dans les tetes d’abord !!

    alors la baisse des salaires et l’augmentation des profits ne tient qu’a la radicalisation du bizness , d’un capitalisme paternaliste de l’apres guerre , on arrive a un capitalisme bandit ou c’est le rapport de force qui prevaut tout .

    quand le bizness est plus tendu , les vrais visages se revelent , on prend plus de gants , c’est le couteau entre les dents .
    d’abord une SSII a rarement un seul proprio ,pluto des investisseurs , des partenaires qui viennent se greffer au fur et a mesure de sa croissance ….ils vont de dechirer dans une quete du pouvoir au sommet , sur le terrain ,le commercial et le financier guerroyeront pour s’octroyer ce qui reste a obtenir de leurs positions de forces naturellles ..et tout le reste ne sera que du collateral !
    c’est ca ,une entreprise d’aujourd’hui !

    peut on encore parler de plus value dans ces conditions ,dans la mienne ,j’ai coutume de dire partage du butin !!!!!

    l’entreprise moderne , ca tient plus du gangster moderne que du modele social .

    meme dans les"" sozials democraties " d’ailleurs ou on maquille encore plus le truc derriere du syndicalisme corporatif , ayant frequenté les arcanes et les arrieres boutiques nauseabondes du capitalisme danois en son temps , de par une experience certes enrichissante dans une de leurs filiales ….j’ai souvent aussi narré la chose dans les tribunes d’actuchomage a cet effet .

    Réponse
  35. Donc stigmatiser les chômeurs qui s’accrochent au cdi c’est anachronique aussi, car à l’heure du patron voyou, à l’heure où l’Etât n’assure plus ses droit constitutionnels (l’emploi), pourquoi le seul dindon de la farce serait le précaire? forcé d’accepter quelque chose du moment que çà porte le nom de "travail"…

    A ce moment là un patron de SSII, si il se retrouve au chômage, peut accepter un poste de balayeur si il refuse c’est un fainéant?

    J’avoue que je ne comprends pas ce discours qui ne prouve qu’une chose: la démission des pouvoirs publics face au tout-économique et à une frange du patronat…

    Réponse
  36. observer ,constater n’est pas stigmatiser !

    le patron lorsqu’il perd la partie n’a d’autre choix que de repartir a zero sans aucune indemnisation , mais justement en general ,on ne le retrouve rarement balayeur …..pas amateur ni de CDI ,ni de salariat , faut croire les boss !

    croire ou penser que les politiques detiennent la solution ,alors qu’ils ne sont quelques part eux memes que les salariés du bizness est illusoire mais disons rassurant .

    dommage de consacrer de l’energie a croire a des chimeres tel que le CDI salvateur , ou l’homme ou le parti politique providentiel alors que le combat est plus que probablement a un autre niveau .

    Réponse
  37. observer ,constater n’est pas stigmatiser !

    le patron lorsqu’il perd la partie n’a d’autre choix que de repartir a zero sans aucune indemnisation , mais justement en general ,on ne le retrouve rarement balayeur …..pas amateur ni de CDI ,ni de salariat , faut croire les boss !

    croire ou penser que les politiques detiennent la solution ,alors qu’ils ne sont quelques part eux memes que les salariés du bizness est illusoire mais disons rassurant .

    dommage de consacrer de l’energie a croire a des chimeres tel que le CDI salvateur , ou l’homme ou le parti politique providentiel alors que le combat est plus que probablement a un autre niveau .

    Réponse
  38. C’est bien ton raisonnement, çà permet de se dédaouner soit-même de toute responsabilité dans la situation actuelle. Si toi tu y arrives comme çà..

    Réponse
  39. @stephou

    me dedouaner de la non combativité de millions de gens , qui en fait de revolution n’aspirent qu’a un lotissement en banlieue , chercher leurs momes a l’ecole et faire leurs 35 heures peinards .

    j’ai aucun mepris pour ca , juste de l’incomprehension , c’est pas ma vie ,trop marginal pour ca .

    seulement ma marginalité ,je l’ai souvent payé le prix fort ..avec la condamnation et l’opprobre des honnetes gens de brassens ..en plus !

    et a 49 piges passées malgré une vie riche en aventures ,ca , ca valait le coup , et bien je galere toujours en marginalité ..meme si plus financierement confortablement qu’autrefois .

    alors ca me donne le droit de refuser de m’associer politiquement par exemple avec des conseillers anpe qui vote a gauche d ‘une main et radie de l’autre .

    la situation actuelle ,je m’en sens d’autant moins responsable , que j’ai ete un exclu de la premiere heure et la plupart du temps ,les seuls qui m’ont tendu la main etaient des gens peu frequentables comme on dit ……alors effectivement , je me contente d’une lucidité parce qu’adherer je peine !

    Réponse

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